économie et finance - Page 170
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Alexandre Lohmann : crise mondiale, statu quo ou rupture inflationniste ? (VCPYR! #13)
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Politique & Eco n°301 avec Pierre-Henri Leroy- BCE et banques privées : les mensonges de l’Etat profond
Pierre-Henri Leroy, ancien banquier, est l’auteur de l’ouvrage « La conjuration bancaire – Pour une refonte du système bancaire et monétaire ». Dans ce numéro de « Politique & Eco », il évoque le système de mensonge de notre système financier. Il passe en revue la création monétaire de la BCE pour tenter de soutenir les entreprises, le plan de relance européen décidé en juillet dernier, le risque de crise de l’euro qui se produira quand les Etats les plus durement touchés par la crise sanitaire devront revenir à l’équilibre budgétaire.
Concernant les banques privées, Pierre-Henri Leroy dénonce le « hold up permanent » du régime de banque universel dont bénéficie la « caste bancaire mondiale ». Une caste bancaire occulte et intouchable.
Pour sortir de l’injustice, il propose la séparation des activités bancaires : dépôts, crédits et opération sur les marchés. Une organisation en vigueur sous les 30 glorieuses et qui a permis d’éviter les pires crises, comme celle que nous avons connu en 2008. -
Pourquoi la France fait face à un risque d’effondrement ?
Marc Rousset
Avec des Bourses au plus haut et sans visibilité sur l’inflation à venir, le spectre de l’intervention des banques centrales préoccupe les investisseurs ; les Bourses jouent donc au yo-yo, plombées par la peur de l’inflation, mais elles sous-estiment les risques de faillites d’entreprises et de pertes financières pour les banques.
Afin de juguler l’inflation, la Fed pourrait diminuer ses achats d’actifs obligataires qui s’élèvent à 120 milliards de dollars par mois ; elle imagine cette possibilité pour fin 2021-début 2022, mais il est possible qu’elle soit obligée d’intervenir beaucoup plus tôt.
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Politique & Eco n°300 avec Jean-Pierre Chevallier – Tsunami bancaire : tout ce qu’on vous cache (video)
Pour cette 300ème émission de « Politique & Eco », Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Jean-Pierre Chevallier, analyste financier indépendant.
Depuis une dizaine d’années, les banksters jonglent pour éviter le pire par tous les moyens, et pour l’instant, ils ont réussi à survivre tant bien que mal. Mais, selon Jean-Pierre Chevallier, le jour fatal arrivera car les banques sont en grande difficulté, voire au bord de la faillite comme la Deutsche Bank ou la Société Générale, alors même qu’elles bénéficient de la manne de la BCE. -
Inflation en 2021 et explosion du Système en 2022
Marc Rousset
Les investisseurs aux États-Unis font face au retour de l’inflation susceptible de pousser la Réserve fédérale à resserrer sa politique monétaire. Les chiffres de la consommation américaine ont déçu, au mois d’avril, alors que ceux de la production industrielle confirment le scénario d’une reprise moins forte que prévue. La question qui se pose est de savoir si l’inflation va être temporaire ou si elle va s’installer dans la durée.
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Le prix de l’électricité va-t-il flamber ?
EDF vend, actuellement, 42 € le mégawattheure d’électricité d’origine nucléaire.
Or, paraît-il, il faudrait qu’il vende 49 € ce mégawattheure pour tenir compte de ses frais, principalement ceux du démantèlement des centrales anciennes comme Fessenheim.
Ce surplus lui permettrait, en outre, d’investir et de construire (qui sait ?) de nouvelles centrales en espérant qu’elles ne seront pas aussi viciées que l’EPR de Flamanville. Or, Bruxelles impose qu’à partir de 2023, l’électricité soit vendue au prix du marché, sans tarif réglementé ou garanti, explique Le Figaro. Si EDF réussit à obtenir 49 € de son électricité nucléaire, cela ira, sinon, elle sera confrontée à un problème de rentabilité.
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D’où vient cet argent magique ?, par Alexandre Dumaine.
L’épidémie du coronavirus a gravement affecté l’économie. Les États ont donc mis en place, « quoi qu’il en coûte », des plans d’aide financière gigantesques.
Que l’on y songe ! Aux États-Unis, Trump décide, en mars 2020, d’un plan de 2.000 milliards de dollars ; en décembre, il y ajoute 900 milliards ; en mars 2021, un plan de 1.900 milliards est approuvé par Biden. Soit 5.000 milliards.
C’est comme s’il avait été envoyé, mensuellement, à chaque Américain, pendant une année, un chèque de 1.000 dollars. Le même calcul vaut pour la France (en incluant les transferts sociaux, que ne connaissent guère les États-Unis).
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ÉCONOMIE : L'UE FIXE SES RÈGLES, LES FRANÇAIS DEVRONT PAYER
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La liberté libérale aboutit à l’esclavage
Dans L’Homme Nouveau, Thibaud Collin évoque l’ouvrage de Patrick J. Deneen, professeur de sciences politiques à l’université Notre-Dame (Indiana, USA), Pourquoi le libéralisme a échoué. Extrait :
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Le génie de l’inflation est sorti de sa lampe
Marc Rousset
Les chiffres décevants de l’emploi américain ont paradoxalement retardé la perspective d’une hausse des taux d’intérêt à long terme, ce qui a permis au Dow Jones, au S&P 500 et au NASDAQ d’atteindre, ce vendredi, de nouveaux records. Le chiffre de l’emploi, en avril, est cependant effrayant sur le plan économique, puisque seulement 266.00 emplois ont été créés, alors que les analystes en attendaient plus d’un million ! Le taux de chômage a augmenté à 6,1 % quand les analystes le voyaient reculer à 5,8 %.