Les générations successives de familles d’antibiotiques ont toutes engendré des formes nouvelles d’antibiorésistance. On assiste même aujourd'hui à l’émergence de bactéries dites « hautement résistantes ». Lesquelles sont de redoutables tueuses. Pas moins de 10 millions de morts annuelles à l’horizon 2050. Passée un certain seuil critique, la médecine nuit à la santé, disait Ivan Illich. Il appelait cela la contre-productivité. La preuve par les antibiotiques ?
Les voies du salut sanitaire ne sont pas pénétrable. Elles sont seulement mortelles. C’est la leçon des antibiothérapies. Les morticoles s’agitent. Un cas chinois publié en décembre 2015, et un cas américain publié en mai 2016, ont montré que les résistances bactériennes aux antibiotiques ont évolué. Jusqu’alors, la plupart des résistances relevaient d’une mutation chromosomique dans une bactérie, laquelle bactérie transmettait à ses descendantes son caractère muté, ce qui permettait le développement d’une nouvelle souche antibiorésistante.