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économie et finance - Page 370

  • Radars vandalisés : la France profonde répond à Édouard Philippe par deux coups de peinture

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    C’est un phénomène massif, généralisé, sur tout le territoire. On imagine les préfets pointant des petites pastilles rouges ou orange (orange comme la peinture constatée par les gendarmes) sur la carte de leur département, et faisant remonter des notes à Paris : « En un mois, 35 radars vandalisés en Haute-Loire », et ainsi de suite pour chacun des départements français. Pour la Haute-Loire, c’est un reportage de BFM TV qui a dévoilé les chiffres, tout en interviewant un lieutenant-colonel de gendarmerie et un automobiliste qui, bien que le condamnant, expliquent le phénomène par le passage aux 80 km/h sur tout le réseau départemental et expriment de façon très policée ce que d’autres ont dit avec leurs coups de peintures multicolores sur les radars.

    Même phénomène dans les Hautes-Pyrénées, cette fois décrit par La Dépêche :

    « Les graffitis, sur les principaux radars des axes routiers les plus fréquentés des Hautes-Pyrénées, se sont multipliés ces derniers jours : à Tarbes, route de Vic-en-Bigorre ; à Pinas, à Capvern-les-Bains, à Orleix, à Ibos ou encore à Vic-en-Bigorre. Ce mouvement d’humeur s’est répandu comme une traînée de poudre. »

    Le magazine Autoplus avait chiffré à 400 le nombre de radars vandalisés en juillet sur tout le territoire. Vu les premiers chiffres d’août dans certains départements, le mouvement ne faiblit pas.

    « Traînée de poudre » : l’expression est bien choisie et dit bien l’état de révolte d’une partie du pays et des usagers de la route devant cette mesure considérée comme injuste. La même Dépêche se fait le relais du gendarme et rappelle la loi aux « vandaliseurs » :

    « Attention, les sanctions peuvent être très lourdes pour les contrevenants car, selon les articles 322-1, 322-2 et suivants du Code pénal, « la destruction, la détérioration ou la dégradation » d’un radar est assimilée à une dégradation de bien public. L’article 322-2 du Code pénal prévoit une amende de 45.000 € ainsi que 3 ans d’emprisonnement. »

    Pas sûr que ces rappels de la loi à l’encontre des auteurs des trois coups de peinture sur les radars atténuent le sentiment d’injustice et de révolte de la part de ces Français qui assistent, par ailleurs, quotidiennement à des actes illégaux bien plus graves d’atteintes aux personnes et aux biens publics et qui n’ont pas le sentiment que la loi soit alors appliquée avec toute sa rigueur.

    Édouard Philippe pourra penser ce qu’il veut, drapé dans sa bonne conscience de « sauveur de vies », mais imposer cette mesure, qui n’est rien d’autre qu’un nouveau prélèvement de milliards d’euros supplémentaires, c’est s’en prendre frontalement à la France profonde, périphérique et populaire. Celle qui, par nécessité (prix de l’immobilier) ou par choix, ne vit pas dans les grandes agglomérations, est obligée d’avoir une, bien souvent deux, voire trois voitures (quand un enfant commence à travailler mais vit toujours sous le toit de ses parents). Cette France des classes moyennes et populaires qui essaie d’éviter les autoroutes et leurs péages exorbitants s’est vue imposer un péage insidieux sur son réseau secondaire. Elle ressent cette mesure comme une nouvelle stigmatisation avec un sentiment d’injustice et de relégation par rapport à d’autres zones géographiques et d’autres couches de la société que l’État se garde bien de « fliquer » ainsi et d’attaquer au portefeuille. Cela devrait être compréhensible, même pour un énarque qui ne se déplace qu’à vélo ou en avion.

    Quand la révolte s’exprimera dans les urnes, Édouard Philippe pourra se souvenir qu’une déroute politique commence parfois par un coup de peinture sur une route départementale de la Haute-Loire, des Hautes-Pyrénées ou du Médoc.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/radars-vandalises-la-france-profonde-repond-a-edouard-philippe-par-deux-coups-de-peinture/

  • Où en est le projet italien de quitter l’euro en souplesse ?

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    Les tempêtes monétaires qui accablent, depuis quelques semaines, la livre turque et le rial iranien, outre le fait qu’elles ont été provoquées par Donald Trump, qui montre ainsi la puissance de son pays, posent trois questions en filigrane.

    D’abord celle de l’OTAN, que Donald Trump voudrait, sinon supprimer, du moins reconfigurer, car la Turquie qui en fait partie a montré, depuis la fin de l’URSS et surtout le trouble jeu d’Erdoğan dans la crise syrienne, qu’elle n’est plus indispensable à l’Occident, voire qu’elle est nuisible en Orient. La négociation off, directe, sans précédent entre Donald Trump et Vladimir Poutine tournait sans doute sur l’avenir de l’Ukraine et sur les bases américaines et de l’OTAN en Europe centrale et orientale.

    Ensuite, celle de la démondialisation et du commerce mondial : il faudra qu’au lieu de commenter des tweets qui ne sont même pas écrits par Donald Trump, les commentateurs fassent l’effort de se projeter sur l’avenir du monde démultilatéralisé de demain. Et sur la façon dont la France, en particulier, devra s’y préparer pour y préserver ses avantages. Même si la Turquie et les États-Unis se reprochent, mutuellement, soit la prise en otage soit, au contraire, l’asile politique de deux religieux, le conflit est aussi très commercial. La donne du commerce mondial a changé et les incantations n’y feront rien.

    Enfin, il y a la question de la monnaie. Dans son programme économique commun, la coalition italienne de gouvernement aborde le sujet sans se donner d’échéance, mais elle exige que l’Union européenne efface 250 milliards d’euros de la dette publique de l’Italie, sinon Rome sortira de la zone euro. Évidemment, si l’Italie opérait ainsi et lançait ses contre-euros (les Buoni ordinari del Tesoro), cela serait la fin non seulement de l’euro mais encore de l’usine à gaz bruxelloise. Une autre Europe, démocratique et réaliste, pourrait être alors rebâtie.

    Les commentateurs tentent de découvrir ou d’imaginer des failles et des tensions entre la Ligue et Cinq étoiles ; il y a en a nécessairement, mais pas au point de paralyser ou de faire éclater la coalition qui n’y a aucun intérêt. Les gazetiers continuent à vaticiner que… les « populistes » ne s’entendront pas. Or, ces derniers ont entre eux bien plus de points d’accord que de discorde. Et notamment sur l’économie, à propos de laquelle ils pensent que ce ne sont pas les recettes libérales qui garantiront la sortie de la stagnation économique, mais les « investissements » et la « stratégie expansionniste ». Du trumpisme ; qui marche bien aux États-Unis. Pour redresser la situation, la coalition préconise le recours à des stimulations fiscales et pro-sociales, à l’encontre des principes de la Banque centrale européenne et de ses canons budgétaires.

    Même si la sortie de l’euro a disparu de la version finale du programme commun, qui peut jurer que, dans la torpeur du mois d’août – période de tous les coups de Trafalgar monétaire et bancaire -, MM. Conte, Di Maio, et Salvini n’y songent pas et ne s’y préparent pas ? Car les Italiens n’accepteront jamais un scénario à la grecque, tel qu’ils y ont assisté de l’autre côté de l’Adriatique.

    De surcroît, le Royaume-Uni ne verse plus ses 12,8 milliards de cotisation, ce qui forme un « trou » de près de 6 milliards d’euros dans le budget européen. La tentative de Bruxelles de le combler en augmentant la cotisation des autres membres rencontre une très forte opposition. On imagine facilement la tempête si l’on parlait de gommer 250 milliards ! Ni Bruxelles ni la BCE ne feront de concessions à l’Italie. La sortie de l’Italie de la zone euro paraît, dès lors, parfaitement plausible. Les experts de l’Economist Intelligence Unit, département analytique du magazine The Economist, ont retenu (février 2018) l’éventuel éclatement de la zone euro dans le top ten des grands risques majeurs menaçant l’économie mondiale.

    Quel pourrait être, alors, l’épicentre de la réaction en chaîne inéluctable ? Pourquoi pas les ondes venues de Turquie et d’Iran qui se propageraient, tel un tsunami, à l’Égypte, l’Inde, l’Arabie, le Liban, l’Asie centrale, et l’entrée en résonance avec les oscillations des économies européennes.

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/ou-en-est-le-projet-italien-de-quitter-leuro-en-souplesse/

  • LA MÉMOIRE SÉLECTIVE DE L’UNION EUROPÉENNE (Jean Goychman)

    La décision prise par Donald Trump d’appliquer des sanctions commerciales à l’Iran place l’Union Européenne dans une situation inextricable. Les pays européens sont parmi les plus importants fournisseurs de l’Iran. La décision américaine interdit pratiquement – sous peine de sanctions financières insupportables – aux entreprises européennes de continuer à commercer avec l’Iran.

    L’Europe déclare la guerre à l’Amérique

    Dans cette situation, la Commission Européenne – qui s’apparente de plus en plus au gouvernement de l’Union Européenne – ne peut rester sans réagir. Rappelons simplement que le pouvoir décisionnel en Europe appartient, d’après les traités, au Conseil européen. Mais ça, c’est un peu de la théorie. En pratique, la question mérite d’être posée. Il y a quelques années, François Asselineau posait déjà la même question. Il rappelle les paroles de François Mitterrand, recueillies par Georges Marc Benamou peu de temps avant sa mort :

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » [1]

    C’était en 1995…

    Aujourd’hui, l’Europe est au pied du mur. Vassalisée depuis des années, voire des décennies par ce qu’il est convenu d’appeler le Deep State (en gros l’oligarchie financière et industrielle internationale) l’Union Européenne avait toujours mis ses pas dans les empreintes de ce dernier. Avec Trump, la donne semble avoir changé. Ses prédécesseurs, lorsqu’ils n’avaient pas été mis en place par ce « pouvoir de l’ombre » avaient cependant dû s’incliner devant lui, comme Nixon ou Carter [2]. Donald Trump paraît en totale opposition avec lui et entend bien exercer la réalité et la plénitude de son pouvoir de président. Plutôt enclin à remettre sur le devant de la scène la souveraineté et l’indépendance des nations, il ne peut que se heurter de front avec les mondialistes partisans d’un libre-échange non réglementé par les nations qu’ils aimeraient, au contraire, voir disparaître.

    La Commission européenne, qui a toujours accepté le principe d’extra-territorialité du droit américain, se trouve coincée par l’affaire iranienne. Lorsqu’en mai 2015 la BNP-ParisBas a été condamnée par la justice américaine, le silence des européens a été « assourdissant ».

    Aujourd’hui, Jean Claude Junker annonce, sur un ton quelque peu provocateur :

    « Nous sommes déterminés à protéger les opérateurs économiques européens engagés dans des affaires légitimes avec l’Iran […] C’est pourquoi le statut de blocage mis à jour par l’Union européenne entre en vigueur le 7 août ».

    Bigre, voilà un langage qu’on aurait aimé entendre en 2015. Car la loi de blocage date de 1996. Elle n’a jamais été appliquée. Pourtant les occasions n’ont pas manqué. Outre la BNP, qui avait soi-disant enfreint la loi d’embargo américaine envers le Soudan, les sanctions contre Cuba, la Libye ou l’Iran n’ont jamais été critiquées par l’UE. Cette tonitruante déclaration sera-t-elle suivie d’effet ?

    Qui va gagner la guerre ?

    Engagement sérieux ou « tartarinade », cela mérite qu’on s’y attarde quelque peu. Quels sont les rapports de force entre l’Amérique de Donald Trump et l’Union Européenne ? Pauline Mille a eu une réflexion intéressante sur le sujet. Tout d’abord, pourquoi les États-Unis invoquent-ils le droit d’externaliser leurs propres lois dans cette affaire ? Ils sont les plus forts, cela ne fait aucun doute, que ce soit sur le plan militaire ou sur le plan diplomatique. Ils décident et les autres, et en particuliers les européens, subissent. C’est ce qui s’est passé depuis des décennies. Il fallait l’aplomb d’un de Gaulle pour leur tenir tête…

    Pourquoi s’appuyer sur un droit inapplicable de fait ?

    Côté américain, pourquoi donc vouloir donner l’apparence d’un droit international qui est, de toutes façons, contraire aux décisions américaines ? Je pense que c’est un simple prétexte à usage interne ; Il faut se souvenir de se coté « messianique » du peuple américain, résultant à la fois de la « doctrine de Monroe » de 1823 et du côté « élu de Dieu » tel que décrit dans un article de John O’Sullivan en 1845 intitulé « la destinée manifeste ». Même si cette destinée manifeste n’est en réalité qu’un mythe créé pour justifier l’annexion du Texas, Trump veut s’appuyer dessus pour redonner son rôle de leader à l’Amérique. Cela implique d’être mieux que toutes les autres nations. Il sait très bien que l’Europe n’est pas une nation et, qu’à ce titre, elle ne peut opposer un droit international qu’elle n’est pas à même de défendre.

    Côté européen (et tout à fait entre nous) cela montre également la vanité de ces fonctionnaires européens qui pondent des directives à la chaîne sans se préoccuper de savoir si elles pourront avoir un effet quelconque… 

    Un coup pour rien dans un jeu aux règles indéfinies

    Comme le rappelle Pauline Mille, cette décision européenne interdit aux entreprises qui auraient déjà une activité commerciale avec un pays visé par des sanctions américaines de se soumettre à la volonté américaine. En cas de sanctions judiciaires à leur encontre par la justice américaine, celles-ci seraient indemnisées par l’Europe. C’est une histoire de fous… Cela revient à faire payer par les contribuables des pays européens les amendes infligées à des entreprises européennes qui auraient contrevenu au droit américain. Comment peut-on ne serait-ce qu’envisager une chose pareille. Kissinger va encore nous ressortir son fameux : « l’Europe… quel numéro de téléphone ? » destiné à montrer l’inexistence de l’Europe sur le plan politique et, naturellement, militaire. L’UE ne dispose d’aucun moyen de coercition dans cette affaire et tout ce cinéma n’est que vaine agitation. Il y a fort à parier que tout ce bruit va se calmer très vite et que « la raison du plus fort sera toujours la meilleure ».

    Jean Goychman 10/08/2018

    [1] Le Dernier Mitterrand – GM Benamou (éd. Plon).

    [2] L’État Profond Américain – Peter Dale Scott (éd. Résistances).

    https://minurne.org/billets/16862

  • Poutine appelle l’Union européenne à participer à la reconstruction de la Syrie

    arton51915-efc2f.jpgAvec la chancelière allemande, Angela Merkel, le président russe mène également des discussions concernant l’Ukraine...

    Le président russe Vladimir Poutine a appelé ce samedi les Européens à participer financièrement à la reconstruction de la Syrie pour permettre le retour chez eux de millions de réfugiés, lors d’une visite en Allemagne.

    « Il faut renforcer la dimension humanitaire dans le conflit syrien et je veux dire par là avant tout l’aide humanitaire à la population syrienne, et aider les régions où les réfugiés se trouvant à l’étranger peuvent retourner », a-t-il déclaré avant un entretien avec la chancelière Angela Merkel. Il y en a un million en Jordanie, autant au Liban, et 3 millions en Turquie, a-t-il énuméré.

    L’Allemagne en a accueilli aussi plusieurs centaines de milliers depuis 2015, au plus fort de la crise migratoire, qui a ébranlé la cohésion de l’Union européenne et affaibli politiquement Angela Merkel. « C’est potentiellement un énorme poids pour l’Europe », a-t-il mis en garde. « C’est pourquoi il faut tout faire pour que ces gens rentrent chez eux », ce qui veut dire concrètement rétablir les services de base comme l’approvisionnement en eau ou les infrastructures médicales.

    La chancelière a estimé de son côté que la priorité en Syrie était « d’éviter une catastrophe humanitaire », sans rentrer dans les détails. Les deux dirigeants veulent également évoquer le règlement de la crise ukrainienne, qui « malheureusement n’avance pas du tout », a jugé Vladimir Poutine.

    Lire la suite de l’article sur 20minutes.fr

    ***

    Donald Trump a une autre idée en tête....

    Ce sont «  les pays riches du Moyen-Orient », dont l’Arabie saoudite qui doivent mettre la main à la poche pour la stabilisation de la Syrie, selon le président américain. Vendredi Washington a annoncé sa décision de rediriger son aide financière destinée initialement à la Syrie.

    Donald Trump a qualifié le financement que Washington entendait allouer à la Syrie de « ridicule », en précisant que les États-Unis avaient d’autres priorités et que c’étaient les « pays riches du Moyen-Orient » qui devaient assumer la responsabilité pour la reconstruction syrienne.

    « Les États-Unis viennent de terminer les paiements annuels ridicules de 230 millions de dollars pour le développement de la Syrie. L’Arabie saoudite et d’autres pays riches du Moyen-Orient commenceront à faire ces versements au lieu des États-Unis. Je veux contribuer au développement des États-Unis, de notre armée et des pays qui nous aident ! »

    Le 17 août la diplomatie américaine a fait savoir qu’environ 230 millions de dollars d’aide destinés à la stabilisation la Syrie seront redirigés vers d’autres objectifs.

    Le site de CBS News avait précédemment rappelé que Donald Trump avait gelé fin mars l’attribution de 200 millions de dollars à la « reconstruction de la Syrie », en exigeant des alliés de Washington qu’ils participent plus activement au financement des programmes concernant ce pays.

    (Source :fr.sputniknews.com)

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Poutine-appelle-l-Union-europeenne-a-participer-a-la-reconstruction-de-la-Syrie-51915.html

  • Air France : un cheval de Troie américain à la barre ? – Journal du Vendredi 17 Août 2018

    1) Economie / Air France : Un cheval de Troie nord américain à la barre

    Pas de Français pour Air France. Jeudi soir, le conseil d’administration de la compagnie aérienne a décidé de placer à sa tête le Canadien Benjamin Smith avec les encouragements du gouvernement. L’homme, spécialiste du “low cost”, a négocié un salaire de 3,3 millions d’euros par an.

    2) Société / Le Média soumis à la dure réalité

    Le Media a du plomb dans l’aile. La web tv proche de Mélenchon n’a pas encore fêté son premier anniversaire que la pérennité de l’aventure est sérieusement remise en question. Gouffre financier, désaccord de gestions et querelles de personnes, la lutte pourrait bien être finale.

    3) International / Le Venezuela au bord du précipice

    4) L’actualité en bref


  • Premières leçons de la crise monétaire turque

    6a00d8341c715453ef022ad3636cf3200c-320wi.jpgComme on ne peut pas grincher toujours, il a semblé préférable à l'auteur de ces chroniques, d'épargner aigreurs, récriminations et sarcasmes à leurs lecteurs. Au cours d'un long mois de sidération, remontant à la mi-juillet, les occasions n'ont pas manqué. On est les champions, Benalla est grand et mais Macron n'est pas son prophète, etc.

    Les choses sérieuses se passent ailleurs.

    Depuis le 10 août, l'effondrement de la livre turque s'est ainsi inscrit à l'ordre du jour de l'horizon international. Cela ne se manifeste pas seulement dans les agendas du Proche-Orient, des flux migratoires ou du sud-est européen. Depuis bien longtemps la réalité de ce pays, qui, d'ancien ennemi numéro 1 de l'Europe chrétienne au XVe siècle était devenu, un demi-millénaire plus tard, la première infanterie de l'Alliance atlantique sur notre continent, avait cessé d'alimenter la chronique des affrontements interbalkaniques pour jouer dans la cour des grands.

    Par son armée, jusqu'à une date récente, mais désormais aussi par son économie, Ankara était devenue une des capitales qui comptent dans le monde. Depuis 2009, ce pays qu'on avait très longtemps considéré comme une des citadelles de la laïcité moderne en Orient, a fait le choix de postuler à un rôle conducteur du monde musulman sunnite, au point qu'il se murmure de plus en plus ouvertement que son président nourrit l'ambition d'en devenir le commandeur des croyants, à l'instar des anciens sultans califes de Constantinople.

    La construction, véritablement révélatrice de la mégalomanie d'un homme, du palais présidentiel d'Ak Saray, inauguré en 2014 n’a fait que renforcer la crédibilité de cette impression. Au fil des élections et des référendums, au gré des intrigues et des plébiscites le pouvoir constitutionnel et pratique du président est devenu total pour ne pas dire totalitaire.

    En dépit de certains traits spécifiques, tenant à l'époque et au pays considéré, on retrouve des ingrédients bien connus.

    Or, à la grande surprise de l'auteur de ces lignes, tous les commentateurs agréés et, plus étonnant encore, tous les informateurs supposés évoque le sujet dans la plus complète des ignorances.

    Un des thèmes récurrents des derniers jours consistait à décréter cause essentielle de l'effondrement de 40 % du cours de la livre turque sur le marché des changes depuis le début de l'année, 20 % dans la semaine écoulée l'affaire du pasteur Brunson dont la scandaleuse détention remonte à 2016 et, bien entendu l'augmentation des droits de douane sur l'acier et l'aluminium turcs annoncée par Donald Trump.

    Mais pour qui prend-on le lecteur ? Rappelons simplement ici que les agences de notation avaient mis en garde contre la fragilité financière d'Ankara dès janvier 2017. Aucun complot, aucune machination, sinon la prestation autodestructrice d'Erdogan lui-même à Londres en mai. La presse parisienne, alimentée par l'AFP n'a perçu de son intervention à Chatham House le 14 mai que sa critique du déplacement de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, mais les investisseurs appeler à financer la Turquie ont compris, eux, qu'en bon islamiste Erdogan condamne le taux d’intérêt, qu’il rend responsable de l’inflation.

    Faut-il s'étonner de leur réticence à lui prêter de l’argent ?

    Faut-il y voir une sombre manigance de vils spéculateurs ?

    Mais il nos faiseurs d'opinion et autres vaseux communicants trouvent tellement commode de tout mettre sur le débit du président des États-Unis et de miser sur le conformisme des médias et la sous-information du public.

    On pardonnera à ceux qui se félicitent de ce que le pouvoir turc, la veille du 15 août, ait libéré, première concession depuis des mois, les deux soldats grecs détenus depuis mars, aussi illégalement que l'est encore le pasteur Brunson. Erdogan s'en servait dans l'espoir d'obtenir un échange avec les prétendus terroristes kurdes ou libéraux, réfugiés en Europe ou aux États-Unis… ceux-ci restant accusés sans aucune preuve du mystérieux coup d'État de juillet 2016…

    N'ayant jamais douté ici de l'importance du sujet turc, on se propose donc de lui faire désormais une place plus appropriée. On ne cherchera plus à répondre à la question de la candidature de ce pays à l'Union européenne. Cette affaire doit être considérée comme largement dépassée. On se préoccupera plutôt de mieux informer au simple plan des faits, au regard de l'histoire comme de l'actualité. Et on se concentrera sur le danger de ce régime islamo-nationaliste, danger pour la chrétienté, danger pour l'Europe, danger pour le peuple turc lui-même.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • La tiers-mondisation de la France est en marche

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    Par Nicolas Faure, entrepreneur  Deux rappeurs qui se battent dans un aéroport en ravageant un magasin et en retardant des dizaines de vol. La Gare Montparnasse qui ferme durant le week-end le plus chargé de l’année à cause d’un incendie dans un transformateur. Adrien Perez poignardé à mort par deux extra-européens ultra-agressifs alors qu’il tentait de porter secours à un ami. Alexandre Benalla, racaille mal dégrossie, possédant un pouvoir absolument inimaginable. Une femme violée par le conducteur d’une voiture avec laquelle elle effectuait un constat.
    L’actualité récente nous le démontre de manière éclatante : la tiers-mondisation de la France est en marche !

    Les racailles au pouvoir

    Benalla, une racaille avec les pleins pouvoirs

    Le pouvoir semble aujourd’hui faire la part belle aux racailles en tous genres.

    De manière évidente, l’affaire Benalla en est l’illustration la plus claire. Imaginez qu’Emmanuel Macron a donné à cet homme un pouvoir quasiment sans limite, alors même que celui-ci est incapable d’envoyer une simple lettre de motivation sans faire de très nombreuses fautes basiques comme nous l’apprend Valeurs Actuelles !

    C’est donc une racaille au niveau intellectuel moyen qui a obtenu des avantages incroyables de la part du personnage le plus puissant de la nation française ! Pire, une fois en position de force, Alexandre Benalla a continué à agir comme une vulgaire racaille de cité. Il a ainsi laissé libre cours à ses bas instincts violents en agressant des manifestants. Par ailleurs, il n’a pas hésité à rabrouer publiquement des policiers ou des gendarmes largement plus expérimentés et plus valeureux que lui, ce qui a d’ailleurs sans doute provoqué sa chute.

    En fait, Alexandre Benalla a été jusqu’au bout le symbole de cette tiers-mondisation rampante et insoutenable de la France. Incapable, odieux, agressif et imbu de lui-même, Alexandre Benalla est l’exemple même de la racaille promue par Emmanuel Macron.

    Avec une question lancinante sur toutes les lèvres : comment Macron, qui n’est lui pas précisément un complet imbécile, a pu donner de tels pouvoirs à Benalla ?

    Des racailles pour exemples

    Mais le pouvoir n’est pas que politique. Il est également culturel. Et, là aussi, la racaille est en pôle position. La musique qui se vend le plus en France, celle qui supplante peu à peu toutes les autres, c’est le rap ! Et le plus célèbre des représentants de cette musique particulièrement appréciée des jeunes français, c’est « Booba », Elie Yaffa de son vrai nom.

    Et celui-ci s’est particulièrement illustré récemment en affrontant son rival, lui aussi extra-européen, Kaaris , de son vrai nom Okou Armand Gnakouri. Les deux rappeurs, auparavant amis, se détestaient depuis plusieurs années. Une rivalité qui a trouvé sa conclusion dans un hall de l’aéroport d’Orly. Les images de la bagarre entre les deux rappeurs et leur bande d’amis violents ont fait le tour du web.

    Ces deux multi-millionnaires, adulés par les jeunes Français, ont donc décidé de ravager un magasin et de provoquer la fermeture d’une aile entière de l’aéroport pour régler leur différend.

    La France en voie avancée de tiers-mondisation

    Agressions sordides

    Adrien Perez est, comme Marin, un symbole. Celui de cette jeunesse européenne qui peut tomber sous les coups d’une autre jeunesse, extra-européenne celle-là, pour les motifs les plus futiles qui soient. En l’occurrence, Adrien Perez est mort en héros, en portant secours à un ami, violemment agressé par deux frères qui avaient déjà importuné le groupe d’amis à l’intérieur de la boite de nuit dans laquelle ils se trouvaient.
    Pour beaucoup de jeunes « de souche », cette scène n’est pas anodine. Elle résonne extrêmement fort avec leurs propres expériences en boite ou en bar de nuit. Il est aujourd’hui banal de voir des équipes de racailles, même dans des lieux encore préservés il y a quelques années.

    La tiers-mondisation de la France, c’est avant tout cette multiplication des agressions violentes, des rixes mortelles, des assassinats sauvages, des conflits ethniques. Qu’il s’agisse de l’assassinat d’Adrien Perez ou bien de l’égorgement d’un homme dans un bus parisien, l’actualité ne ment pas : la France sombre peu à peu dans un ensauvagement qui semble n’avoir aucune limite.

    Les infrastructures survivront-elles longtemps ?

    De même, la France semble irrémédiablement condamnée à voir péricliter ses infrastructures sous la pression – directe ou indirecte – de l’immigration extra-européenne. Qu’il s’agisse des rappels incessants – et vains – à la propreté dans les zones où la racaille prolifère ou bien du coût du maintien de certaines infrastructures handicapés indirectement par les dépenses liées à l’immigration, la tiers-mondisation de la France semble irréversible si rien n’est fait pour l’éviter.

    L’exemple de l’incendie du transformateur ayant entraîné la fermeture de la gare Montparnasse pendant plusieurs jours est un exemple de ces problèmes. Comment imaginer qu’une gare accueillant près de 54 millions de voyageurs par an puisse être touchée par un problème, certes important, sans solutions alternatives ou résolution rapide ?

    Pour contre la tiers-mondisation de la France, il est impératif d’agir rapidement. Et surtout, il est fondamental de bien faire comprendre aux Français – et aux Européens – que ne pas transformer sa nation en pays du tiers-monde, c’est déjà commencer par cesser d’importer le tiers-monde sur son sol.

    Nicolas Faure  15/08/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Township sud-africain, par Diriye Amey [CC BY 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/tiers-mondisation-france-en-marche/

  • Nos entreprises ont plié bagage en Iran. Quid de l' « Europe puissance » ?

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    L'usine Peugeot de Khodro, près de Téhéran, en 2016. (Photo BEHROUZ MEHRI/AFP) 

    C'est un fait que, nonobstant les ventes perdues, parfois considérables, la quasi-totalité des entreprises européennes, notamment celles du secteur automobile, aéronautique, et de l'énergie, mais pas seulement, ont plié bagage en Iran.

    Elles ont obtempéré sans broncher. La double menace de rétorsions sur le marché américain et de pénalités financières étatsuniennes pour les transactions avec l'Iran simplement parce qu'elles se traitent en dollars, ont amplement suffi à contraindre les entreprises européennes à se retirer sans délai du marché iranien. Peugeot-Citroën renonce à 300 000 véhicules annuels, Airbus à des intentions de commandes de l’ordre de 100 avions, et ainsi de suite.

    Qu'importe que la plupart des États signataires du traité sur le nucléaire iranien conclu sous Obama le proclament toujours en vigueur : après que Trump l'eut déchiré (mai 2018) et qu'il eut rétabli les sanctions qui frappaient l'Iran, ce traité s'est vidé de tout contenu. Les velléités de résistance européenne, un temps affirmées, parfois en termes bravaches, ont fait long feu. On a pensé à résister, on a envisagé de s'organiser pour cela. Puis, on a abandonné, calé, renoncé. Paroles verbales, volonté faible, réactivité nulle ! Résister était trop difficile, eût demandé trop d'efforts... Notamment des accords monétaires et financiers avec la Russie et sans-doute aussi avec la Chine. Les Européens n’en ont pas eu la volonté ni le courage. 

    Il faut bien en tirer les conclusions. s'agissant de la prétendue « Europe puissance ».  

    Qu'on le regrette ou non, et sans-doute faut-il le regretter, les faits sont là. Ceux qui ont dit, cru, professé que l'addition de 27 ou 28 économies nationales formant un marché unique de cinq cents millions de citoyens-consommateurs, constituaient ipso facto une puissance, et - pourquoi pas ? - la première du monde, ont été des naïfs, des incompétents ou des marchands d'illusions.  

    Trump démontre qu'il n'y a de puissance économique et d'ailleurs aucune autre d'un type quelconque, notamment militaire, qu'adossée à une souveraineté. Trump incarne la nation américaine. Il décide souverainement en son nom. Mais il n'y a ni peuple, ni nation, ni État européens. En conséquence, il n'y a pas davantage d’ « Europe puissance ».

    Il nous faut bien nous répéter : il n'est, même en matière économique, de réelle puissance que politique.   

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/13/iran.html

  • Querelle sur les transferts iraniens de liquidités: Washington fait pression sur l'Allemagne

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    Washington : Le gouvernement américain accentue ses pressions sur l’Allemagne pour empêcher une somme de 300 millions d’euros en avoirs iraniens de quitter l’Allemagne. Il s’agit d’avoirs appartenant à la banque publique commerciale euro-iranienne qui sont entreposés actuellement dans les coffres de la banque fédérale allemande. Téhéran veut se préparer à faire face aux sanctions élargies que lui impose Washington ; or, comme le versement d’une telle somme n’est plus possible, à cause des conditions qui ont été modifiées, le gouvernement iranien s’efforce de faire rapatrier cet argent en liquidités. Washington veut empêcher cette opération.

    Le gouvernement américain compte sur un refus allemand de procéder à ce transfert de liquidités et se réfère aux nouvelles conditions régissant les transactions commerciales internationales qu’a acceptées la banque fédérale allemande. « Nous serions reconnaissants à nos partenaires du gouvernement allemand, s’ils admettent la nécessité de contrer les activités destructrices de l’Iran », a déclaré l’ambassade des Etats-Unis.  La décision de la banque fédérale allemande de rendre ses règles plus sévères, « contrecarrera les efforts problématiques de l’Iran, de faire transférer par avion, au départ de l’Allemagne, des cargaisons entières de liquidités ».

    Ces nouvelles conditions pour les transactions, qui entreront en vigueur le 25 août prochain, veulent que, pour des paiements en liquidités aussi importants, il faut donner des explications, notamment pour empêcher le financement du terrorisme. Si les explications ne s’avèrent pas suffisantes, la transaction pourra être refusée. Les Etats-Unis reprochent à l’Iran d’utiliser l’argent demandé pour financer des activités terroristes au Proche Orient.

    L’Allemagne, une fois de plus, s’est placée entre plusieurs chaises, parce que Berlin, comme toutes les autres capitales des pays de l’UE, ne veulent pas davantage heurter l’Iran, au moment où les Etats-Unis lui infligent de nouvelles sanctions. Le refus du transfert demandé pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour l’Allemagne et pour l’Europe dans son ensemble.

    Ex : http://www.zuerst.de  

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/08/09/querelle-sur-les-transferts-iraniens-de-liquidites-washingto-6071422.html

  • François d'Orcival : « Mais comment font les Anglais ? »

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    « Non seulement les Britanniques travaillent plus et plus longtemps que nous, mais ils comptent 3 millions d'actifs de plus que nous »

    En reprenant cet article de François d'Orcival qui nous intéresse comme  essentiellement informatif [Figaro magazine du 10.08] nous ne faisons pas d'idéologie, nous ne prenons pas l'économie britannique comme modèle, ni son libéralisme comme transposable. A vrai dire, la politique économique des Anglais nous paraît en réalité surtout dominée par deux composantes : le pragmatisme et la défense opiniâtre des intérêts anglais. Cette disposition d'esprit et cette modalité de leur action nous paraissent par contre enviables. Ce sont des qualités qui nous manquent.    LFAR

    L'énergie politique, fiscale et sociale déployée par les gouvernements qui se succèdent outre-Manche laisse rêveur.

    Croissance molle, fragilité politique, blocages pour cause de Brexit… Eh bien, malgré tout ça, les Anglais continuent de figurer devant nous au classement de la production de richesses et de la création d'emplois. Certes, si nos populations sont comparables, selon les sources (65,6 millions de Britanniques), ils produisent plus de richesses par tête que nous (40.050 dollars contre 38.178, chiffres de la Coface) et leur dette publique est inférieure de 10 points à la nôtre - en baissant même chaque année -: 87,2 % du PIB contre 97,6 % ! 

    Explication : non seulement les Britanniques travaillent plus et plus longtemps que nous, mais ils comptent 3 millions d'actifs de plus que nous (32,4 contre 29,3)… En un an, nous avons créé 341.000 emplois et eux, 542.000 emplois privés venus compenser la diminution de 100.000 emplois publics ! Un dernier chiffre pour couronner le tout : leur taux d'activité des 16-64 ans vient d'atteindre les 75,7 % - un record jamais franchi depuis quarante-sept ans ! Le nôtre est aussi à son plus haut (depuis 1975), mais il se place à 4 points derrière… Bref, taux de chômage français: 9,4 % des actifs ; taux britannique: 4,2 %.

    Quel est donc le secret ? Une énergique politique, fiscale et sociale. Ce que les dirigistes français appellent d'un mot anglais devenu un épouvantail du vocabulaire politique: le dumping ! On se souvient de la phrase prononcée par David Cameron, alors premier ministre de Sa Majesté, devant un parterre de chefs d'entreprise français en 2012 quand François Hollande décidait d'augmenter massivement leurs impôts : « Pour vous, nous déroulerons le tapis rouge. » Comprendre : nous, nous allons vous les baisser pour vous attirer.

    Cette phrase reste la frayeur de nos énarques fervents défenseurs du « modèle social français » - et européen. Ce que ceux-ci redoutent par-dessus tout: que les « Brits » qui s'en sortent déjà si bien ne profitent du Brexit pour créer chez eux une gigantesque zone franche ouverte sur le grand large. D'où la position de blocage adoptée par les commissaires européens, à commencer par celui chargé de la négociation, le Français Michel Barnier, qui s'est fait leur porte-parole. Or, plus celui-ci bloque, plus il donne de temps aux Anglais pour adapter leur économie et leurs finances à la sortie de l'actuel cadre européen en peaufinant ce « tapis rouge » ou ce « dumping fiscal » tant décrié…  

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