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économie et finance - Page 366

  • Scandale des rémunérations : et si les anciens Présidents montraient l’exemple ?

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    Parmi les revendications qui ont déjà fleuri et vont fleurir sur les cahiers de doléances de ce grand débat voulu par Emmanuel Macron pour tenter de gagner du temps et d’enrayer la colère d’un peuple jusqu’alors ignoré, il en est une qui risque de s’adresser à quatre hommes.

    Quatre hommes qui coûtent à la nation dix millions par an. L’un d’entre eux a reçu de l’État plus de 85 millions d’euros au titre de sa retraite, selon les chiffres calculés par l’ancien député socialiste René Dosière, qui a aussi évalué ce que nous coûte ce dernier à 2,5 millions d’euros par an ! Eh oui, Valéry Giscard d’Estaing, à la retraite depuis 38 ans, coûte à la France 6.849 euros par jour ! À l’heure où les gilets jaunes demandent plus de justice sociale et plus de justice tout court, n’est-ce pas un privilège de trop ?

    Ils sont donc quatre anciens présidents de la République – Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande – à bénéficier des rivières de diamants de la part de la nation qu’ils ont été appelés à diriger.

    Le général de Gaulle auquel ces quatre hommes se réfèrent sans sourciller avait, lui, décidé de refuser de bénéficier de cette manne… républicaine. Ne serait-ce pas un signe important de solidarité que ses quatre successeurs encore en vie décident, à leur tour, d’abandonner leurs droits à cette rente à vie, dont le montant est une insulte à ce que touchent nos paysans et les plus modestes de nos retraités ? Et si, par bonheur, Emmanuel Macron n’est pas réélu en 2022, il sera le plus jeune retraité de France puisqu’il n’aura que 44 ans… Faudra-t-il que la République lui verse une pension hors-sol pendant une cinquantaine d’années ?

    Pourquoi ces anciens Présidents bénéficient-ils d’avantages aussi faramineux ? Comme une quinzaine de gendarmes chargés d’assurer la sécurisation de leurs résidences. Comme des locaux meublés et équipés. Comme un secrétariat de sept collaborateurs pendant les cinq premières années, nombre qui se réduira à trois jusqu’à leur mort ! J’allais oublier la voiture et son chauffeur !

    René Dosière estimait que, chaque année, VGE coûtait ainsi 2,5 millions d’euros, Sarkozy 2,2 millions et Chirac 1,5 million. De l’argent dont ils n’ont pas trop l’usage, au vu de leurs revenus ordinaires.

    Quant à Hollande, le jeune retraité, il touche, depuis mai 2017, 5.184 euros comme ancien locataire de l’Élysée, plus 6.208 euros comme ancien député, 3.473 euros comme ancien conseiller référendaire de la Cour des comptes et 403 au titre de diverses fonctions secondaires. Mais ce n’est pas fini, car la générosité de Marianne étant apparemment sans limite, le trésorier du Conseil constitutionnel va lui verser, à vie, un chèque de 12.000 euros bruts. Soit, au total, 27.000 euros par mois. Retraite nette annuelle de M. Hollande : 324.000 euros. Autant dire des broutilles auxquels nous devons rajouter tous les frais des nounous gendarmesques, des secrétariats, du chauffeur et de la voiture, etc. Ces chiffres donnés par l’iFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) ne sont, hélas, pas contestables et montrent combien, en fin de compte, la politique rapporte gros. On peut donc comprendre la colère populaire qui ne concerne pas que ces parachutes dorés puisque Marianne réserve d’invraisemblables privilèges à des milliers de fonctionnaires dont certains sont rémunérés 300.000 euros par an, des députés, des sénateurs, des présidents de commission, etc.

    Alors, Messieurs les présidents de la République, faites un geste : abandonnez au Trésor public vos scandaleux avantages sonnants et trébuchants.

  • Aperçu à Bourges samedi

     

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    A Lyon, un lecteur n’a pas vu le même type de manifestants :

    Samedi dernier, j’ai participé à Lyon à l’acte IX des gilets jaunes. Il m’a semblé pouvoir compter plusieurs milliers de manifestants, plutôt sages et disciplinés. Les forces de l’ordre ont bloqué l’accès à l’hypercentre et obligé le cortège à sillonner les marges de la presqu’île. La relative tranquillité de cette après-midi m’a permis d’observer la foule.

    J’ai été frappé par la présence de l’extrême gauche. Antifas et cheminots estampillés CGT côtoyaient black blocs et anarchistes à dreadlocks. La droite forte, ou assimilée telle, était peu présente. Quelques jeunes de l’Action Française, deux trois identitaires et une poignée d’Enfants des Terreaux se couraient après, redoutant sans doute de se trouver coincés dans une ruelle par l’ultra gauche. M’a surtout étonné l’absence de militants de la Manif pour Tous. Un collègue et moi-même avons rejoint une famille que nous connaissions. Un militant de la première heure est venu nous saluer. Mais les visages que je croyais revoir en ce jour étaient bel et bien absents. Le peuple de France était pourtant là, dans sa vraie diversité. Des anciens brandissaient des pancartes soigneusement écrites. Des infirmières sous-payées hurlaient leur dégoût. Des handicapés en chaise étaient poussés par de bonnes âmes. J’ai même vu un Pasteur emmenant sur son vélo deux de ses enfants.

    Peut-on croire que la droite, en cet historique tournant, va encore laisser la question sociale à une gauche qui ne l’a jamais réglée ? Faut-il estimer que notre Eglise préfère la pauvreté des migrants venus de loin à l’angoisse des petites gens qui sont d’ici ? Doit-on en déduire que la dignité du peuple qu’on maltraite n’a rien à voir avec la dignité d’une vie que l’on bafoue ? Comment comprendre alors que ceux qui disaient il y a cinq ans ne rien lâcher jamais sont en train de lâcher aujourd’hui ceux qui se sentent lâchés de tous ?

    https://www.lesalonbeige.fr/apercu-a-bourges-samedi/

  • Acte 9 : Les Gilets Jaunes s’invitent au ministère des finances.

  • Le Samedi Politique avec Laetitia Dewalle : Toute la vérité sur les Gilets Jaunes

    Depuis deux mois, les gilets jaunes sont mobilisés face à Emmanuel Macron et son gouvernement. Désinformation, violences et revendications, Laetitia Dewalle, la porte-parole du mouvement dans le Val-d’Oise, rétablit la vérité sur TVLibertés.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-avec-laetitia-dewalle-toute-la-verite-sur-les-gilets-jaunes

  • La Logique du Gilet Jaune

  • CHAQUE SEMAINE, IL ORDONNE À LA POLICE DE TABASSER LES GILETS JAUNES

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  • Acte 9 : la mobilisation des Gilets jaunes en hausse aux quatre coins de la France

     

    Selon des chiffres de la presse régionale, du réseau France Bleu et de différentes préfectures, diffusés dans la soirée du 12 janvier par France Info, au moins 92 000 manifestants se sont mobilisés pour l'acte 9 des Gilets jaunes dans le pays. 

    Un chiffre que les internautes n'ont pas manqué de commenter et d’interpréter. «Quelle farce !», a par exemple estimé un utilisateur de Twitter visiblement pro-Gilets jaunes, jugeant ces chiffres trop en-deçà de la réalité, au regard des 80 000 membres des forces de l’ordre mobilisés.

    Un autre internaute, se revendiquant quant à lui partisan de La République en marche (LREM), a décidé de pointer le faible ratio qui découle de ce comptage, proportionnellement à la population française. «92000 au Max sur 67000000 ! Soit 0,13% de la population...», commente-t-il.

    Les autorités avaient fait état, de leur côté, de de 84 000 participants.

    https://francais.rt.com/france/57770-gilets-jaunes-quelle-mobilisation-pour-acte-9

  • Macron, le double échec

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    Il doit arriver un moment dans l'existence humaine mais aussi sociale, où  rien ne réussit plus, où les petites et les grandes choses de la vie privée ou publique se soldent toutes ou presque par des échecs, des incompréhensions, des déconvenues plus ou moins profondes ou stupides.

    Tout se ligue, y compris le hasard, pour que les catastrophes s'accumulent. Chance et malchances  jouent aussi sur la vie des hommes et des États comme leurs  mérites ou leurs bévues, leur paresse et leurs errements. Quand tout s'en mêle pour enclencher un processus de descente aux enfers, il semble que rien ne l'arrêtera plus, que la loi des séries est imparable, que le retour à bonne fortune est impensable. 

    Il est bien possible que ce soit ce qui arrive à Emmanuel Macron et, très accessoirement, à l'équipe inconsistante qu'il a mise en place - de concert avec les oligarques, pour sauver le Système mis à bas par ses prédécesseurs. Le Macron actuel est passé sous l'empire de l'anti-kairos.  

    Les causes de son échec tiennent sans doute d'abord à l'inadéquation de sa politique aux réalités nouvelles de la France et du monde. Il s'est refusé à prendre en compte que le vent avait tourné en Amérique (Nord et Sud), en Europe, en France et ailleurs, entre les mois de pure exaltation européiste, mondialiste, néolibérale, caricaturalement élitiste de sa campagne, et les changements de fond intervenus depuis le Brexit ; la rupture nationaliste et populiste opérée par Donald Trump, les progrès du même populisme partout en Europe, le grand retour des nations, du politique, la reprise en mains de l'économique par ce dernier, sur tous les continents. Macron ne veut pas démordre de ses options originelles désormais obsolètes. Et, de pure évidence, il est en train de le payer fort cher. 

    Son échec – qui semble consommé - tient sans-doute en second lieu à sa propre personne, laquelle avait plu de prime abord, parce qu'il était un outsider, qu'il incarnait le dégagisme tant souhaité, qu'il rompait, par son intelligence, sa culture, sa prestance, en bref par un certain charisme, au moins d'apparence, avec la trop évidente médiocrité de ses prédécesseurs et qu'il semblait porter la promesse d'un changement de régime. Cela aussi est désiré des Français. Dans l'opinion publique, la confiance en ces belles qualités d'Emmanuel Macron a fait long feu. La révélation progressive de son arrogance, de son élitisme méprisant pour qui n'est pas de ses amis, ses étrangetés, ses mauvaises fréquentations et finalement les conséquences douloureuses pour nombre de Français de ses décisions politiques, a retourné son image de plutôt positive à très négative et mué l'empathie bienveillante et curieuse des débuts en détestation ou même en haine. Cette seconde cause d'échec nous paraît bien plus grave que la première. On peut changer de politique. Pas vraiment de personnalité. Celle-ci chez Macron s'est dévalorisée pour une raison plus subtile, plus profonde, et somme toute irrémédiable, qu'Emmanuel Todd a exposée avec finesse : depuis ses frasques de l'été dernier (affaire Benalla, fête de la musique de l’Elysée, équipées à Lagos et dans les territoires d'Outre-Mer) son image a désormais les traits de l'enfance. Mais d'un enfant volontaire et capricieux, incapable d'autorité, parce que cette dernière emprunte toujours plus ou moins à l'image du père. Et cette perception dégradée est sans-doute la plus irrémissible de toutes. Luc Ferry a traduit cela de la façon suivante : « nous avons envoyé un gamin à l'Élysée, nous allons le payer très cher ». D'autant que ce gamin n'a pas l'innocence de l'enfance : il a subi le formatage de Science Po et de l'ENA, de profs de même acabit et de quelques gourous visionnaires aux idées très fausses et très nuisibles, dont l'archétype est son mentor, le fumeux Jacques Attali. On ne peut guère trouver pis.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/11/2-6119813.html

  • Gilets jaunes : Acte IX en direct de Bourges

  • Acte 9 : les Gilets jaunes se mobilisent partout en France

    Acte 9 : les Gilets jaunes se mobilisent partout en France
    © ERIC GAILLARD Source: Reuters
    Des Gilets jaunes à Nice le 11 janvier.

    Les Gilets jaunes se rassemblent pour le neuvième acte de leur mobilisation ce 12 janvier. Paris et Bourges pourraient être les épicentres de cette nouvelle journée de rassemblements.

    Mise à jour automatique
    • Le groupe Facebook nommé «la France en colère» publie des images de la mobilisation à laquelle il a appelé à Bourges, dans le centre de la France. Priscillia Ludosky, une des figures des Gilets jaunes, est présente sur place, notamment.

    Selon BFM-TV, 24 personnes ont déjà été interpellées à 11h à Paris.

    A Pau, des Gilets jaunes manifestent portant 11 cercueils en hommage aux victimes de la mobilisation depuis le début du mouvement le 17 novembre.

    Des images postées par Aude Lancelin, la directrice de publication du Média, montrent le début de la mobilisation à Bourges où la place Seraucourt est investie par des dizaines de Gilets jaunes.

    Voir la suite et les photos