Reportage sur le krach boursier de 1929 dont bien peu d’enseignements ont été tirés.
économie et finance - Page 372
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Retour sur le krach boursier de 1929
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Pour survivre, le Rassemblement national ne peut compter que sur ses électeurs
Le Rassemblement national devra attendre le 26 septembre pour savoir si la Justice confirme ou non la saisie de deux millions d’euros d’aide publique, ordonnée par deux juges d’instruction dans l’enquête sur des emplois d’assistants d’eurodéputés. Ces deux millions représentent une partie de l’acompte, qui devait lui être versée en juillet, au titre de l’aide d’État calculée selon ses résultats aux législatives, soit environ 4,5 millions d’euros par an.
N’ayant pas accès au dossier et dans le respect de la présomption d’innocence, nous ne porterons aucun jugement sur cette affaire. Les dirigeants du Rassemblement national allèguent qu’il est difficile de distinguer les activités politiques des activités spécifiques auprès du Parlement européen. Force est de constater que l’ex-Front national est l’objet d’une attention particulière de la part de la Justice : François Bayrou, qui avait dû renoncer à son portefeuille ministériel en juin 2017, après la révélation d’une affaire similaire, a récemment indiqué qu’il n’avait pas de nouvelle de la Justice. Deux poids deux mesures ?
Enfin, si ce n’est pas la première fois que des partis politiques sont soupçonnés, à tort ou à raison, de malversations financières, c’est la première fois que la Justice prend de telles mesures conservatoires, qui vont peser sur le fonctionnement, voire la survie du Rassemblement national. Cette saisie est d’autant plus injustifiée que l’affaire n’a pas encore été jugée et qu’il serait toujours possible, en cas de condamnation, de prélever des sommes à venir, les subventions publiques étant versées pendant cinq ans. Par son comportement, la Justice elle-même (ou, du moins, les deux juges d’instruction concernés) alimente les doutes sur son indépendance.
« Nous allons serrer les dents, mais l’atteinte démocratique liée à cette décision de saisie est historique et gravissime dans ses conséquences », a tweeté Marine Le Pen, lundi soir. Malgré les 500.000 euros de dons récoltés, le RN devra limiter ses activités cet été. D’autant plus que le monde de la finance semble se coaliser pour lui refuser les prêts qu’il accorde aux autres partis. Et, en novembre 2017, n’a-t-on pas vu la Société générale décider de clôturer tous les comptes qu’elle détenait pour le FN ?
Il faut constater aussi que la presse écrite, elle-même largement subventionnée, n’est guère solidaire, en général, du Rassemblement national. À titre d’exemple, selon les chiffres publiés par le ministère de la Culture en mars 2018, Libération a touché 6.376.144 € en 2016, Le Figaro5.778.283 €, Le Monde 5.088.915 €, La Croix 4.340.722 € et L’Humanité 3.689.447 €. Si le pluralisme de la presse doit être défendu (mais avec équité, ce qui est loin d’être toujours le cas), que dire de la pluralité des partis politiques ? Un parti pour lequel onze millions de Français ont voté au second tour de l’élection présidentielle mérite-t-il d’être privé de ressources et mis au rancart ?
Dans son édition du 9 juillet, Libération s’interrogeait même sur l’intérêt de faire disparaître le Rassemblement national en lui coupant les vivres : « Ce n’est pas l’intérêt de la majorité macronienne ou même celui de la gauche socialiste », estimait-il. Selon ce quotidien, dont on connaît l’objectivité à sens unique, cette affaire permettrait surtout au parti de Marine Le Pen de se victimiser une fois de plus. D’ici qu’il accuse Mme Le Pen d’avoir tout manigancé !
Tout laisse à penser, au contraire, que les médias et les politiciens de tous poils cherchent à affaiblir un courant de pensée qui pourrait faire un score important aux européennes et, selon les sondages, reste solide aux présidentielles. À défaut des institutions publiques, c’est sur la fidélité de ses électeurs que le Rassemblement national peut compter.
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L’heure de la libération ?
La bêtise, la basse propagande, la partialité ne prennent décidément pas de vacances. Dans Le Point, Fabien Roland Lévy relatait il ya quelques jours que Lucette Destouches, née Lucie Almansor, âgée de 106 ans et veuve de Louis-Ferdinand Destouches, alias Louis-Ferdinand Céline, venait de vendre leur maison de Meudon (Hauts-de-Seine) en viager afin d’éponger ses dettes et de pouvoir y finir ses jours. Le journaliste indique que « le pavillon Second Empire, passablement décati, ne devrait donc pas se transformer un jour en musée Céline. D’autant qu’il ne reste rien à montrer, ni objets ni souvenirs de l’écrivain, après les ravages causés par deux incendies.» «Une manière aussi d’éviter» , tient-il à préciser, « que le lieu ne devienne un but de pèlerinage pour des admirateurs du pamphlétaire antisémite de Bagatelles pour un massacre ou Les Beaux Draps.» Une réflexion caricaturale et pavlovienne, comme le fut l’attitude récente du ministre de la Culture ( voir ici et ici) , qui consiste très bêtement à réduire Céline, un des plus grands écrivains français, aux trois pamphlets susnommés et le cercle de ses admirateurs à des nostalgiques des heures les plus sombres. D’une indignation l’autre, la gauche , les ONG politisées, Soros, les médias progressistes, bref le camp du bien, se sont émus de ce qu’un navire commercial italien (le ravitailleur Asso Ventotto) aurait enfreint le 31 juillet les règles du droit international en ramenant sur les côtes libyennes 108 immigrés clandestins (« migrants ») recueillis dans les eaux internationales au large de Tripoli.
«La Libye n’est pas un port sûr et cela peut conduire à une violation du droit international», a affirmé le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Bref, il eut fallu débarquer ces immigrés illégaux en Europe ont assuré les pleureuses et autres donneurs de leçon(s) professionnels qui tentent de donner mauvaise conscience aux Européens. Les Italiens, comme les autres habitants de la rive nord de la Méditerranée, sont eux très majoritairement en phase avec les propos du ministre de l’Intérieur et chef de la Ligue Matteo Salvini qui s’est félicité la semaine dernière sur twitter « les garde-côtes libyens (aient) secouru et ramené 611 migrants en Libye. » «Les ONG protestent et les trafiquants perdent leur business? C’est bien, nous continuons. »
M. Salvini est bien évidemment dans le vrai affirme Bruno Gollnisch et Marine Le Pen rapportait à bon escient en fin de semaine le cri d’alarme devant l’immigration illégale hors-contrôle, poussé par José Ignacio Landaluce Calleja, membre du Parti Populaire, député de Cadix, maire de la ville espagnole d’Algésiras, située à l’extrémité est du détroit de Gibraltar. M. Landaluce Calleja a lancé « un appel au secours et pense que sa ville est en train de devenir le nouveau Lampedusa : le seul moyen de mettre fin à cette embolie migratoire, c’est la fermeté totale, à l’italienne ou à l’australienne !» a rappelé la présidente du RN.
Mais cette prise de conscience là par les peuples de notre continent est-elle seulement permise et envisageable par les gardiens du dogme cosmopolite? A l’heure ou Le Figaro relayait une étude réalisée par trois économistes d’Harvard tendant à prouver que les Français auraient une vision plus juste de la réalité quantitative de l’immigration musulmane, dont l’ampleur serait exagérée par les autres occidentaux, l’Italie plongerait dans la violence raciste. Pour preuve emblématique de ce climat dégradé, les médias français et internationaux ont abondamment commenté le fait que les exactions contre les immigrés auraient augmenté chez nos voisins transalpins de 10% par rapport à l’an dernier. A l’appui de cette thèse, a été évoqué ce triste fait divers qui a vu l’athlète d’origine nigériane Daisy Osakue, lanceuse de disque dans l’équipe d’Italie, très méchamment blessée à l’œil par un jet d’ œuf lancé depuis une voiture près de Turin. Le Huffington Post qui cite deux autres cas d’agressions, indique que pour la jeune femme de 22 ans « il n’y a pas de doute: son ou ses agresseurs cherchaient une cible noire car l’attaque a eu lieu dans une zone fréquentée par des prostituées africaines, des femmes sans défense qu’ils pensaient viser selon elle.»
Ce même article donne aussi la parole à Matteo Salvini qui a apporté son soutien à cette jeune athlète lui souhaitant un prompt rétablissement et indiqué sa volonté très ferme de faire respecter l’état de droit: «Toute agression sera punie et condamnée, je serai toujours au côté de qui subit des violences. » L’ensemble du gouvernement italien a fait bloc derrière le ministre de l’Intérieur qui a rappelé un certain nombre de vérités: «Alerte au racisme en Italie? Ne disons pas de bêtises! La nouveauté c’est que les médias évoquent les épisodes de ce genre même si le nombre d’agressions n’a pas évolué (…). Qui les utilise contre le gouvernement ne s’attaque pas vraiment au problème du racisme. » « Je rappelle qu’il y a environ 700 délits commis chaque jour en Italie par des immigrés, soit près d’un tiers du total, et ceci est la seule vraie urgence pour laquelle je me bats en tant que ministre. »
« Son ministère a confirmé lundi: sur les quelque 857.000 personnes arrêtées et/ou dénoncées depuis le début de l’année, tous chefs confondus, 30% étaient de nationalité étrangère (33% des détenus au 30 juin (pour plus de la moitié Marocains, Albanais, Roumains ou Tunisiens), alors que les étrangers représentent 8,3% de la population en Italie.»
Oui mais voilà est-il encore indiqué, « le discours antimigrants de Salvini lui vaut aussi les foudres catholiques, résumées par la une du magazine Famiglia Cristiana la semaine dernière: Vade retro Salvini. Mais l’intéressé, adepte des provocations constantes sur les réseaux sociaux, a répondu à ces critiques à sa manière: Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur (Molti nemici, molto onore, NDLR) a-t-il écrit (le 29 juillet), en ajoutant l’émoticône d’un baiser. Cette variante d’un slogan de Benito Mussolini très connu des Italiens, utilisée le jour de l’anniversaire de la naissance du Duce, a fait sensation. »
Rappelons pour l’anecdote qu’il fut reproché à Jean-Marie Le Pen d’avoir lui aussi utilisé cette devise en févier 2012 ce qui l’avait contraint, s’adressant aux « aux incultes et aux ignares », d’expliquer que « la paternité » de celle-ci « n’est pas attribuable à Mussolini mais, quatre siècles plus tôt, au chevalier Georg Von Freundsberg, au service de l’Armée d’Espagne, qui la prononça lors de la bataille de Vicence en 1513 ». « Que cette maxime devenue populaire depuis lors ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l’exclusivité et l’empêcherait-elle d’être citée jusqu’à la fin des temps ?»
Certes, le Français Jean-Marie Le Pen n’est pas l’Italien Salvini et dans la bouche du ministre de l’Intérieur le clin d’œil aux années mussoliniennes est lui très certain et évident. Il peut surprendre ou choquer si l’on ne connait pas le sentiment souvent très ambivalent des Italiens sur l’ex instituteur socialiste qui joua le rôle que l’on sait entre sa prise de pouvoir en 1922 et son assassinat en 1945.
On rappellera à ce sujet cette réflexion (en janvier 2013) de Silvio Berlusconi , ancien président du conseil italien et chef de file du parti «Peuple de la Liberté» (PDL) qui avait horrifié les grandes consciences bruxelloises. En marge d’une cérémonie à Milan à l’occasion de la journée (internationale) de la mémoire de l’holocauste, M. Berlusconi avait dénoncé les « lois raciales » antisémites, « la pire faute de Benito Mussolini », édictées par le pouvoir fasciste en Italie en 1938. Mais il avait tenu à préciser que l’Italie « (n’avait) pas les mêmes responsabilités que l’Allemagne », et que « Mussolini (avait) aussi fait de bonnes choses dans tant d’autres domaines. »
Un sentiment partagé par une nette majorité d’Italiens comme en attestent des sondages récurrents. Italiens qui mettent notamment au crédit des années noires du fascisme les politiques sociales, familiales qui furent alors édictées, certes beaucoup plus avancées que celles conduites en France par un Front Populaire au bilan très majoritairement négatif, mais toujours chez nous très largement mythifié.
Nous l’avons déjà écrit sur ce blogue, coller le mistigri du totalitarisme noir, brun, voire rouge-brun aux défenseurs des identités, des souverainetés nationales, des valeurs traditionnelles,dénoncer leur inhumanité, reste une méthode éprouvée de diabolisation. Il s’agit de rendre infréquentables et illégitimes les courants patriotiques. Une démonisation de l’adversaire politique qui est d’ailleurs le ressort de tous les totalitarismes…Stigmatisation qui touche ainsi en premier lieu les opposants au totalitarisme bruxellois. Dénoncer les ravages de l’idéologie mondialiste, aimer son peuple, défendre l’authentique civilisation européenne, c’est de facto être suspect de fascisme belliciste.
Tout sursaut identitaire doit donc être frappé d’infamie, et les Européens qui entendent le rester sont invités à faire leur autocritique et à se laisser « châtrer » sans moufter…Oui mais voilà, les peuples se réveillent et les Père fouettard du microcosme politico-médiatique qui agitent de mauvais fantasmes pour leur faire plier l’échine et les faire rentrer dans le rang sont de moins en moins craints et écoutés.Nous pouvons encore gagner cette course contre la montre… l’heure de la libération est peut-être plus proche qu’on ne le croit!
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La grève SNCF a coûté 790 millions d’euros
Si en croit La Tribune du 20 juillet, la grève perlée qui a durée du 22 mars au 28 juin a coûté à la compagnie quelque 790 millions d’euros, soit plus que le bénéfice net enregistré par le groupe sur l’année 2017 (679 millions d’euros). Selon un communiqué de la SNCF :
« Le coût total de la grève reflète à la fois les pertes de chiffre d’affaires subies par l’entreprise mais aussi le montant sans précédent de 160 millions d’euros de mesures commerciales décidées par la SNCF pour accompagner ses clients et limiter l’impact financier de la grève sur ces derniers ».
Sur ce total, 600 millions de recettes ont été perdues pour les activités voyageurs, de nombreuses personnes ayant renoncé à prendre le train en raison des perturbations de trafic. En outre, 60 millions de ventes ont été perdues dans le fret, certaines entreprises préférant se tourner vers d’autres modes de transport. Le reste provient d’une diminution de contributions de la part des autorités organisatrices de transports liées à des baisses de refacturation des péages. Aux recettes perdues s’ajoute également un coût de 160 millions d’euros pour les mesures commerciales mises en œuvre par la société des chemins de fer afin de réduire le préjudice subi par ses clients. La SNCF a notamment accordé des dédommagements sur leurs abonnements aux usagers des TGV, Intercités, TER et Transilien. Les mesures commerciales incluent aussi des abonnements TGV Max gratuits pour le mois d’avril, des billets à prix réduits, le service de covoiturage IDVroom gratuit les jours de grève… Ces remises ont coûté 120 millions d’euros. Toujours parmi les mesures commerciales, de nombreux bus de substitution ont été mis en place durant les grèves, pour un coût de 40 millions d’euros. A cette somme, il faut soustraire une réduction des charges de l’entreprise pour 140 millions d’euros. Cette baisse provient des retenues sur salaires pour 100 millions d’euros et de moindre dépenses (en électricité notamment) liées au plus faible nombre de trains roulants.
Mais la grève de la SNCF n’a pas impacté que la compagnie : elle a certes bénéficié aux compagnies pétrolières et aux sociétés gérant les autoroutes, mais le coût par ruissellement se chiffrerait entre 2 et 4 milliards d’euros. En effet, le mouvement social a eu des conséquences sur les transports, mais aussi sur la consommation, l’hôtellerie et le tourisme, la grève s’étant déroulée durant les vacances de printemps et les ponts de mai. La grève des cheminots impacte également le fret ferroviaire, et donc l’approvisionnement des entreprises qui doivent être livrées par containers. L’industrie lourde et la livraison de voitures ont été les plus impactées. La grève dépasse le record de 2016, qui avait été de 300 millions d’euros de pertes pour l’entreprise ferroviaire.
Selon Michel Lebanc dans le mensuel dissident Lectures Françaises,
« les grévistes avaient préparé et lancé des « caisses de secours solidaires » pour aider les grévistes à « tenir jusqu’au bout ». Depuis avril et organisée le 23 mars, une pétition revendiquée par le sociologue Jean-Marc Salmon et ses amis, une trentaine de chercheurs, « créateurs », universitaires, seraient parvenus à remplir une cagnotte de plus d’un million d’euros (1 174 901 €). En deux mois ! Pour gérer ces dons, fut mise en place une association « Solidarité cheminots grévistes 2018 ». Le bureau de ladite association est administré par des responsables des quatre syndicats principaux de la SNCF : la CGT-Cheminots, Sud-Rail, CFDT-Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire. À l’origine il fut prévu de remettre l’argent de cette énorme quête aux fédérations syndicales. Pour résorber les difficultés, il fallut établir des règles exposées par la CGT : être un cheminot en grève, s’inscrire sur les préavis définis par l’intersyndicale. Signalons que furent pris en compte d’autres éléments (composition de la famille, niveau de salaire…). Les demandeurs devaient remplir un dossier clair. Le démarrage fut lent ; en mai on put atteindre 4 000 dossiers traités. Toutes ces étapes débouchaient sur un remboursement de 20 euros par jour versé sur le compte bancaire du bénéficiaire. Jusqu’à l’épuisement de la cagnotte. Plusieurs syndicats ont en effet lancé des cagnottes, ce qui explique des annonces variées. Sur le site Le Pot commun, Sud-Rail a reçu, dans un premier temps, 91 995 euros. L’UNSA-Ferroviaire annonça sur la page Leetchi 16 010 euros. Dès les premiers jours d’avril, la CGT avait organisé des cagnottes de « solidarité » dans tout le pays visant à récolter des dons « pour toutes les luttes de 2018 ». Une des raisons du succès a été donnée par le patron de la CGT. M. Martinez a fini par reconnaître que sa centrale avait mis en place une caisse depuis la loi El Khomri en 2016. Une sorte de rodage. Cette année la CGT, lors de la manifestation des cheminots, a pu brandir un chèque d’1 million d’euros comme signalé plus haut. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a dit sur RMC que sa confédération disposait déjà d’une « caisse de solidarité » de 125 millions ! Il a assuré que cet argent provenait des seuls adhérents (?). Pourtant l’on sait que les cotisations des salariés ne représentent que de 3 à 4 % des budgets syndicaux. »
Notons que les grèves à Air France au printemps ont coûté à la compagnie la bagatelle de 335 millions d’euros dans les résultats du premier semestre 2018, dont 260 millions d’euros pour les seules grèves du second trimestre.
Hristo XIEP
http://www.medias-presse.info/la-greve-sncf-a-coute-790-millions-deuros/95965/
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« Pour rester en Syrie, Lafarge a financé Daech et sacrifié ses salariés syriens »
Entretien avec l'avocate Marie Dosé
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Bernard Lugan : « Les investisseurs n’ont pas confiance dans l’avenir de l’Afrique »
Par Bernard Lugan, historien et spécialiste de l’Afrique ♦
Découvrez ci-dessous l’éditorial du numéro 103 (juillet 2018) de L’Afrique Réelle, lettre d’information proposée par Bernard Lugan.
Selon le rapport de mai 2018 de la Banque africaine de développement (BAD), l’Afrique a besoin annuellement de 170 milliards de dollars (mds) d’IED (Investissements étrangers directs) dans le seul domaine des infrastructures. Or, en 2016, pour le total de tous ses postes, elle n’en a reçu que 59 mds, un volume dérisoire qui plus est, en baisse de 3% par rapport à 2016 (Banque mondiale).
Selon le rapport de juin 2018 de la CNUCED, pour l’année 2017, le total en projection des IED mondiaux s’est élevé à environ 1800 milliards de dollars – entre 1670 et 1870 mds – (CNUCED, World Investment Report 2017). Avec ses 60 mds – 65 mds en projection pour 2017), l’Afrique, dans son ensemble continental, et avec son 1,2 milliard d’habitants, a donc reçu presque autant d’IED que Singapour (61,6 mds pour 6 millions d’habitants), et moins que l’Irlande (79,2 mds pour 5 millions d’habitants).
La raison de ce désintérêt de la part des investisseurs est qu’ils n’ont pas confiance dans l’avenir de l’Afrique où, ce qui y fonctionne aujourd’hui peut exploser du jour au lendemain. Et cela parce que tous les pays africains connaissent les mêmes problèmes d’inadéquation entre les réalités humaines (ethniques) et le placage institutionnel importé.
Les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Sierra Leone sont éloquents à ce sujet : voilà deux pays qui, à la fin du siècle dernier, étaient présentés comme deux miracles africains et qui, l’un et l’autre se sont effondrés en quelques semaines avant de sombrer dans deux terribles guerres ethno-civiles.
Quant à l’Afrique du Sud, avec à peine 1,3 md de dollars d’IED en 2017 contre 2,3 mds en 2016, son cas est emblématique de la faillite d’un pays dont les dirigeants ont consciencieusement dilapidé et pillé l’immense héritage légué par les Blancs.
Alors, laissons les adeptes de la méthode Coué à leurs nuées pour nous en tenir au seul diagnostic :
1) A l’exception de quelques matières premières, rien de ce que produit l’Afrique n’est stratégique.
2) Pour les investisseurs qui sont tout sauf des philanthropes, il n’y a guère d’intérêt à investir en Afrique où les infrastructures sont à faire ou à refaire périodiquement, et où la corruption fausse toutes les règles du marché.
Voilà qui explique pourquoi, en dehors d’enclaves quasi exterritorialisées et tournées vers l’exploitation et l’exportation de matières premières à forte valeur, la quasi-totalité du continent africain, au sud du Sahara, n’attire pas les IED.
Les lamentations et les discours incantatoires ne changeront rien à cette réalité.
Résultat, l’Afrique retourne peu à peu à l’économie de traite… Comme au XVIIIe siècle, car, si l’investissement n’y est pas rentable, le commerce l’est, lui qui n’a en effet pas besoin de lourds investissements dont la rentabilité est à long terme. Ses perspectives étant à court terme, il ne recherche pas cette visibilité que l’Afrique est incapable de donner aux investisseurs qui exigent une triple sécurité financière, politique et existentielle.
Au sommaire du numéro :
Actualité :
– Sahel : Ces attentats qui masquent l’échec des jihadistes
– Afrique du Sud : Les raisons idéologiques de l’expropriation sans compensation des fermiers blancs
Economie :
Pourquoi la BAD joue-t-elle du pipeau à l’Afrique ?
Histoire :
Génocide du Rwanda : L’évolution de l’historiographie
Bernard Lugan 04/08/2018
Source : L’Afrique Réelle
https://www.polemia.com/bernard-lugan-investisseurs-confiance-avenir-afrique/
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La Grèce toujours en faillite, mais le mensonge continue
Français, on vous ment pour la gravité de l’invasion migratoire, comme on vous ment pour la dette grecque. Le FMI est l’exception qui confirme la règle pour la Grèce. Il dit la vérité : sans allègement réel de la dette grecque, c’est-à-dire sans renoncement au remboursement pur et simple de la dette publique grecque, et non pas avec un simple allongement des échéances, la Grèce tombera immanquablement en faillite à terme !
Le FMI répète que la dette grecque représente encore aujourd’hui 178 % du PIB du pays. L’accord de juin 2018 devrait permettre à Athènes d’avoir accès, à moyen terme, à des financements par les marchés, mais tout cela est théorique et repose sur du sable, car il sera impossible à la Grèce d’avoir une croissance de 3 % tout en maintenant un excédent budgétaire de 2,2 % du PIB, hors service de la dette.
Selon le FMI, la croissance n’a été que de 1,7 % en 2017 et atteindra difficilement 2 % en 2018 et les années suivantes, tandis que l’excédent budgétaire sera au maximum de 1,5 % du PIB et non pas 2,2 %.
Le reflux du chômage est tout à fait anecdotique, conjoncturel en Grèce et non pas structurel puisqu’en étant hyper-optimiste, il passerait de 21,5 %, en 2017, à 19,9 %, en 2018, et 18,1 %, en 2019. Les risques de banqueroute grecque sont, en fait, énormes si l’on songe à la moindre hausse des taux d’intérêt, au calendrier de politique intérieure grecque, à l’immigration clandestine extra-européenne, à une population à bout, fatiguée des réformes et du « demain, on rasera gratis » !
Le drame, c’est que ce n’est pas l’euro qui est la cause de la dette grecque, contrairement à ce que prétend Jacques Sapir, mais tout simplement l’inconscience laxiste d’un pays et de ses dirigeants qui ont tiré trop fort sur la corde de l’État-providence pendant des années jusqu’à ce qu’elle casse, tandis que Goldman Sachs truquait les comptes pour faire entrer la Grèce dans la zone euro, sans avoir à subir – ce qui est scandaleux – une amende gigantesque de l’Union européenne d’au moins 20 milliards d’euros et la condamnation de ses dirigeants à la prison ferme en Europe pour manipulation frauduleuse des comptes publics et montage d’opérations bancaires fictives.
Le drame, également, c’est que les banques, sur la demande de l’Allemagne et des pays de la zone euro, ont effectivement déjà allégé la dette grecque de 90 milliards en 2011. Merkel a voulu, à juste titre, que les banques qui avaient pris des risques inconsidérés paient une partie de la note. Le 27 octobre 2011, les banques européennes ont donc dû abandonner 50 % de la dette publique qu’elles détenaient sur la Grèce. De plus, alors que l’opinion publique allemande souhaitait le défaut de paiement et la mise en faillite pure et simple de la Grèce en 2011, Merkel a promis solennellement aux Allemands que les Grecs rembourseraient les nouveaux prêts accordés à la Grèce avec la garantie des États.
Merkel ne peut pas perdre la face, ayant déjà sur le dos l’entrée folle du million de clandestins immigrés sans contrôle aux frontières. Et (cerise sur le gâteau) si, demain, la Grèce ne paie pas – ce qui sera le cas -, les déficits publics annuels de la France et de l’Allemagne seront augmentés d’autant, d’où l’acharnement du Système pour reculer la date de faillite inexorable à venir de la Grèce.
La Grèce est le cancre de l’Union européenne et la France « une petite Grèce » quant au chemin décadent et laxiste parcouru depuis quarante ans. Alors que la situation de la France est catastrophique et demande des mesures draconiennes, structurelles, chirurgicales en matière de dépenses publiques, sociales et de réduction du nombre de fonctionnaires pour éviter la faillite à venir, l’action de Macron relève du traitement médical législatif homéopathique.
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Le mythe persistant du pillage de l’Afrique par l’occident
Cet article vise à renverser le mythe du complot racial des pays riches à l’encontre de l’Afrique, pour piller ce continent. Il se veut également le support d’une réflexion plus profonde sur un sujet maltraité. Tous les faits avancés sont issus de sources fiables, et consultables. Évidement, la liste des faits présentés n'est pas exhaustive, mais se veut une représentation fidèle du mouvement global des transferts financiers entre Afrique et occident.
1) Les transferts de capitaux.
Dans le cadre d’un pillage d’un continent par un autre, les transferts de capitaux devraient logiquement partir du continent pillé pour arriver vers le pays pilleur. Logique. Mais qu’en est-il réellement ?
- a)Les transferts effectués par la diaspora.
Selon la Banque Mondiale[1] 575 milliards de dollars ont été transférés par les migrants résidant dans les pays développés vers les pays en développement (82 milliards pour l’Afrique et le Moyen-Orient). Ironie de la situation, entre 60 et 80 milliards c’est le montant estimé du coût de l’évasion fiscale pour la France par les associations d’extrême gauche[2].
Pour certains pays africains, cette manne financière représente même plus de 30% de leur PIB[3], signe de son caractère extrêmement profitable pour ces derniers.
Pays
Argent reçu/PIB
Liberia
31
Gambie
22
Comores
20
Lesotho
18
Sénégal
14
b)Les transferts effectués par les Etats.
En matière d’aide financière directe, les pays développés envoient chaque année 55 milliards en Afrique[4] (dont 3 milliards pour la France, et 9 milliards pour les États-Unis), et 150 milliards pour l’ensemble de la planète. A lui seul, le Congo reçoit en moyenne 3,7 milliards par an. Plus de 40% de ces sommes sont utilisées directement pour faire de l’aide sociale, et moins de 10% vont pour le développement de la production dans ces pays. Par conséquent, avec une telle répartition, l’aide étrangère ne peut absolument pas conduire au développement de l’Afrique, mais maintient le continent sous perfusion. Ainsi, des pays comme le Liberia se retrouvent avec une aide occidentale représentant 73% de leur PIB[5].
Par ailleurs, 45 millions de personnes sont nourries chaque année par l’aide alimentaire internationale (World Food Programme)[6], avec bien souvent des denrées alimentaires provenant des pays développés.
Annulation de dettes – Le FMI a effacé en 2005 la dette de 19 pays pauvres, dont 13 pays africains, à hauteur de 100%, pour un montant de 3 milliards[7] (cela concerne le Bénin, le Burkina Faso, l’Ethiopie, le Ghana, Madagascar, le Mali, le Mozambique, le Niger, l’Ouganda, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie). Toujours en 2005, le G8 annule pour 61,6 milliards de dette de pays africains, en pure perte, puisque les états ayant bénéficiés de la mesure en ont profité pour s’endetter de nouveau, multipliant ainsi leur dette par trois pour certains[8]. La Russie quant à elle a annulé 20 milliards de dette des pays africains récemment[9].
Retraites - Enfin il convient de préciser les transferts de capitaux liés aux retraites, puisque la France possède un modèle de financement de ses retraites par répartition. Cela signifie donc que les retraites versées actuellement n’ont pas été cotisées puis restituées sous forme de rentes, mais que les salariés actuels financent directement les retraites actuellement versées. Par conséquent, il faut également prendre en compte les versements de retraites en Afrique. La Cour des Comptes[10] chiffre à 2,3 milliards d’euros par an le montant des retraites versées rien qu’au Maroc, en Algérie, et en Tunisie. Précisons en outre, que toutes les retraites versées ne sont pas des retraites contributives, et qu’il y a en plus 3,2 milliards par an de retraites versées au titre du minimum vieillesse (ASPA, ASI) sans aucune cotisation préalable, ni contrôle du respect de la condition de résidence en France, pourtant nécessaire en théorie.
- c)Les transferts effectués par les investisseurs en Afrique.
Les investissements privés étrangers en Afrique représentent 59 milliards par an selon les Nations Unies[11]. Ces fonds proviennent une fois encore des pays développés accusés de piller le continent africain.
2) Les transferts de matières premières.
Clarification – En tout premier lieu, il faut lever une ambiguïté extrêmement idiote qui consiste à considérer les achats de matières premières aux pays en développement comme un « pillage » de leurs ressources. Or, qualifier une transaction commerciale de pillage ou de vol, c’est parfaitement grotesque. En effet, qui pourrait affirmer en toute bonne foi que lorsqu’il va acheter ses courses au supermarché du coin, il est en train de commettre un pillage du supermarché ? Cette conception de l’économie relève assurément de la psychiatrie, et surement pas de l’analyse économique.
En second lieu, la notion de « pillage » est avancée pour dénoncer des achats de matières premières fait à des prix ridiculement bas. Or, malheureusement pour les consommateurs européens, l’Afrique ne pratique pas de prix d’amis avec eux, bien au contraire. A cet égard, il est possible de citer le cas de l’OPEP, qui limite sciemment sa production de pétrole afin de gonfler artificiellement son prix de marché[12]. Je laisse le soin aux lecteurs d’apprécier l’hypothèse d’une situation inverse, où les pays riches se coaliseraient pour décider de faire monter les prix des ressources nécessaires aux pays en développement, et les commentaires scandalisés que cela susciterait en toute hypocrisie.
- a)L’or.
Parmi les 20 premiers pays producteurs d’or de la planète, seulement 4 sont africains[13] (ce qui inclut l’Afrique du Sud, qui n’est pas un pays clairement en développement). Ainsi parmi ces 20 pays, les pays africains (hors Afrique du Sud) ne représentent que 8% de la production mondiale (soit l’équivalent de 7 milliards d’euros au prix de la tonne d’or). Une goutte d’eau, notamment à côté de la Chine qui représente 18% de la production à elle seule, et qui ne semble pas émouvoir les bonnes consciences sur le « pillage » de ses matières premières.
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Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (3e partie)
Chronique de Paysan Savoyard (n° 205 – juillet 2018)
Le présent article, qui sera publié en plusieurs parties au cours de l’été, se propose de montrer que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire présente toutes les caractéristiques du totalitarisme. La première partie traitait le point suivant : « Un système où l’idéologie prédomine ». La deuxième : » Un système de pouvoir qui permet de contrôler les principales organisations et institutions« . Voici la troisième partie :
- La propagande omniprésente
Un système totalitaire se caractérise également par l’existence d’une entreprise de propagande omniprésente. Tel est bien le cas du Système aujourd’hui au pouvoir : il développe une propagande incessante, assène et développe ses thèmes et ses slogans sans relâche, dénonce ses ennemis et diffuse à jet continu ses menaces et ses mises en garde.
La propagande mobilise l’ensemble des institutions et organisations
Pour conduire sa propagande, le Système mobilise toutes les institutions et organismes qu’il contrôle. Médias, pub, télé, cinéma, institutions culturelles diverses : tous ces vecteurs permettent au Système de diffuser sa vision du monde et de modeler les mentalités et les comportements. La propagande est donc multiforme. Elle est également omniprésente. Chaque titre d’article de journal, chaque fragment du journal télévisé, chaque documentaire, chaque film, chaque téléfilm et série, chaque publicité, chaque événement culturel : rares sont les séquences qui ne sont pas des occasions de propagande (voir cette chronique).
Pour ce faire, le Système dispose tout d’abord de la quasi-totalité des moyens d’information et de communication. Les grands groupes capitalistes sont propriétaires des journaux nationaux et locaux, quotidiens, hebdos, revues ainsi que des radios et télévisions privées. Le Système contrôle tout aussi directement les médias publics, dont il nomme les directeurs. Les journalistes sont recrutés dans ces différents médias à la condition d’être en phase avec les thèses du Système.
Les agences de publicité sont elles-aussi la propriété des grands groupes et des principaux oligarques. La propagande publicitaire est bien entendu axée sur la promotion de la société de consommation, qui est au cœur du Système. Mais elle effectue également la réclame des autres éléments de l’idéologie systémique : l’homosexualité, le métissage et l’immigration en particulier. Depuis au moins vingt ans, la quasi-totalité des publicités mettent ainsi en scène au moins un métis ou une personne d’origine immigrée au milieu d’un groupe de personnes d’origine européenne. On peut au passage remarquer qu’il s’agit presque toujours de personnes originaires de l’immigration africaine ou orientale. La présence dans les publicités des Asiatiques, pourtant nombreux en France, est manifestement considérée par le Système comme moins obligatoire (sans doute parce les Asiatiques constituent des communautés nettement moins revendicatives et agressives). On constate la même chose dans les séries et les films.
Le cinéma de même est sous contrôle : les sociétés de production et de diffusion appartiennent au Système, qui contrôle également les mécanismes de financement. Les films, séries et téléfilms, qu’ils soient américains ou made in France, répondent tous aux mêmes codes de propagande. On met en scène des couples homosexuels comme si la chose était banale et normale. Les vies en solo et les familles recomposées sont présentées comme étant le cadre de vie normal. La famille traditionnelle est mise en scène pour s’en moquer ou pour faire valoir qu’elle est le lieu de la stupidité patriarcale, de l’oppression machiste ou de l’hypocrisie des couples qui se trompent. Les fictions, séries, téléfilms ou films célèbrent avant toute chose la société multiraciale et multiculturelle. Les rôles de héros sont équitablement répartis entre les acteurs d’origine européenne, les Juifs, les acteurs de couleur et, dans une moindre mesure les Asiatiques. Les personnes de couleur se voient attribuer des rôles valorisants et au sommet de la hiérarchie. C’est ainsi que Hollywood a préparé le terrain pendant des décennies à l’arrivée au pouvoir d’un président américain noir. De même le cinéma et la télé s’efforcent le plus souvent possible de mettre en scène des délinquants blancs et des redresseurs de torts de couleur. De façon générale, télé, cinéma et pub cherchent à présenter la société multiraciale et multiraciale comme une évidence, un état de fait normal et de toute façon déjà entré dans les faits (voir également cette chronique)
Le Système contrôle également, par le biais des nominations, des recrutements et des subventions, tous les dispositifs de propagande culturelle : l’école, l’université, l’édition, le monde de la culture et de la production artistique. L’école et l’université sont bien entendu des lieux de propagande déterminants dans la mesure où ils s’adressent à des publics malléables. Les programmes scolaires établis par le Système sont articulés autour des thèmes de la propagande. Des disciplines comme l’histoire-géographie et la philo sont les domaines les plus sensibles. On sait quelle place prend dans les programmes la dénonciation de l’esclavage, de la colonisation et du nazisme, la célébration de l’Humanisme et des Lumières et des valeurs de la République, la promotion de l’immigration, de la mondialisation et des sociétés ouvertes et plurielles. De façon générale toutes les manifestations culturelles (le théâtre en particulier) sont des occasions de propagande. Les associations théâtrales et d’animation qui interviennent dans les écoles jouent un rôle de propagande de terrain. Dans tous ces milieux, les dissidents sont très peu nombreux et contraints à la discrétion pour pouvoir continuer à y vivre. Dans le même registre, l’éducation nationale organise régulièrement au cours de l’année scolaire des « journées » consacrées aux thèmes de propagande du Système (éloge de la diversité et du vivre-ensemble, lutte contre le sexisme et l’homophobie, promotion du « handicap »…).
Le Système subventionne et organise le monde des associations et des ONG : par le biais de leur publicité, de leurs prises de position publiques, de leur présence « de terrain », il s’agit-là de relais de propagande actifs. Il existe de nombreux acteurs importants de ce type dans tous les secteurs de l’action publique : le social (Secours Catholique, Emmaüs…), l’immigration (France-terre d’asile, Cimade…), la santé (les associations spécialisées dans le domaine du handicap), les vacances et loisirs (Léo-Lagrange…). Soulignons l’importance de ce secteur « associatif », dont l’essentiel des ressources est formé de subventions de l’Etat ou des collectivités territoriales, qui constitue un instrument de l’action publique et qui emploie 900 000 salariés.
L’administration elle-même participe directement à l’entreprise de propagande. La communication publique des ministères et des différents instruments d’action publique respecte ainsi tous les codes de l’idéologie systémique. Par exemple toutes les photos mises en ligne ou insérées dans les documents de communication mettent en scène la « diversité ». L’administration mène également des actions de communication institutionnelles qui sont souvent des chefs d’œuvre de propagande. On peut citer la campagne anti-fraude de la RATP menée plusieurs années au moment de l’été, qui mettait en scène trois personnages de fraudeurs, tous blancs. On peut également rappeler cette campagne de communication conduite pendant plusieurs années à propos de la propreté des lieux de vacances, où là-encore les trois personnages ayant jeté des déchets dans la nature, Léo, Léa et Marie, étaient très peu « divers » (voir cette chronique).
Les entreprises, elles-aussi, contribuent activement à la propagande du Système. Elles recrutent dans « la diversité » pour se conformer au politiquement correct, parce que leurs propriétaires l’exigent et que l’Etat fait pression. De même elles sont conduites à adopter les codes du Système dans leur organisation et leur communication interne. On peut citer à titre d’exemple ces « chartes d’entreprise », qui, sur le modèle américain, célèbrent les valeurs de la diversité, du respect et de la tolérance religieuse. Ces mêmes entreprises organisent sur ces thèmes force séminaires et formations internes.
Terminons cette liste avec les principaux lobbys idéologiques ou religieux, qui jouent bien entendu un rôle important de propagande. Protestants et catholiques, Francs-maçons, militants cosmopolites, et leurs relais associatifs alimentent activement la propagande du Système.
Les thèses dissidentes sont exclues du débat public
Cette entreprise de propagande s’accompagne d’une mise à l’écart des opposants et des thèses dissidentes. Les thèses dissidentes sont soit dénoncées, moquées et vilipendées, soit passées sous silence. Les dissidents eux-mêmes sont tenus à l’écart et ne peuvent venir exposer leur thèse. Donnons l’exemple du journal Le Monde, porte-parole de référence du Système, dont le directeur annonçait en 2016 qu’il ne donnerait jamais la parole à l’extrême-droite et à ses représentants.
Ces dernières années quelques dissidents ont cependant réussi à se faire une place au sein des médias. Leur présence a été permise et reste pour l’heure tolérée parce que les opposants présentent plusieurs garanties de représentation : E. Zemmour et A. Finkielkraut sont juifs ; M. Onfray vient de la gauche. La plupart de ceux qui critiquent le Système doivent toutefois, pour pouvoir continuer à exister, choisir de rester en deçà de certaines limites bien précises (comme c’est le cas de N. Polony, Y. Rioufol ou A. Finkielkraut). Ceux qui les franchissent sont mis à l’écart partiellement (E. Zemmour) ou totalement (R. Camus). De même le Système tolère la présence dans les médias des opposants politiques lorsque celle-ci reste sans danger pour lui. J. Chirac qui redoutait J.M. Le Pen a refusé de débattre avec lui entre les deux tours de 2002, contrairement à l’usage. En revanche E. Macron a débattu avec Mme. Le Pen, qu’il ne craignait pas, et pour cause.
Signalons que le Système développe fréquemment la technique du jeu-de-rôles, qui consiste à organiser dans les médias un débat factice entre deux représentants du Système, l’un radical, l’autre « modéré et réaliste ». Cette technique permet d’exclure des médias les dissidents, qui sont présentés comme extrémistes et déraisonnables (voir cette chronique).
Cette technique est tout particulièrement utilisée concernant le sujet de l’immigration. Les « associations », ONG et autres intellectuels rivalisent dans le registre de « l’humanisme » et de l’immigrationnisme radical. La fausse droite se charge, elle, de faire entendre un discours plus dur. Le président, E. Macron aujourd’hui, peut alors prendre la posture arbitrale et de juste milieu, raisonnable et réaliste, mariant humanité et fermeté. Sous ce masque de la position « raisonnable et équilibrée », il peut poursuivre et même amplifier la politique immigrationniste tout en réussissant à abuser une partie significative de l’opinion. Quant aux dissidents, ils sont accusés d’être nuisibles à la paix civile et mis sur le même plan que les terroristes : le Système dénonce ainsi fréquemment « les extrêmes », islamistes et populistes, « qui se renforcent l’un l’autre ».
La technique est également utilisée au sein même du gouvernement. Est ainsi mis en scène dans chaque gouvernement un jeu-de-rôles entre le ministre de la justice, favorable à des positions humanistes et bienveillantes sur les questions d’immigration et de sécurité, et un ministre de l’intérieur dans la posture de la fermeté. Chacun des deux acteurs (les couples Dati-Hortefeux sous Sarkozy, Taubira-Cazeuve sous Hollande, Belloubet-Collomb sous Macron), est chargé de mobiliser une partie de l’opinion et d’en exaspérer une autre. Le président peut alors intervenir et paraître opérer, au-dessus de la mêlée, une synthèse raisonnable et équilibrée.
Le trucage des données et des chiffres
Le trucage massif des données constitue un autre élément de la propagande du Système. C’est ainsi que, sur le sujet le plus sensible qu’est l’immigration, les chiffres sont cachés ou truqués.
Pour dissimuler les données, le Système s’appuie d’abord sur le prétexte des « valeurs » : les statistiques ethniques sont ainsi proscrites en France « afin de ne pas donner prise aux théories racistes ». Dès lors, à la différence de ce qui se passe aux Etats-Unis, on ne dispose d’aucune donnée sur le nombre total de personnes originaires de l’immigration présentes en France (les données communiquées par l’INSEE n’étant que partielles ; voir plus loin). De même il n’existe pas de données, bien entendu, concernant la présence des immigrés dans le logement social ou l’importance des immigrés dans le volume des prestations sociales. Pas de données non plus, cela va sans dire, sur les liens entre immigration et résultats scolaires et moins encore sur les liens entre immigration et délinquance.
La deuxième technique de dissimulation consiste à « oublier » de collecter certaines données significatives. C’est ainsi que, sans même donner d’explications, la France omet de comptabiliser les sorties du territoire, alors que l’opération pourrait être effectuée sans difficulté. Il est dans ces conditions impossible de calculer un solde migratoire, c’est-à-dire une différence entre le nombre d’entrées d’immigrés et le nombre de sorties (le « solde migratoire » de l’INSEE ne peut dès lors être qu’estimé). De même il est impossible de connaître le nombre d’immigrés autorisés à entrer pour un court séjour et qui n’ont pas quitté le territoire à l’expiration de leur visa, ce qui constitue l’une des sources de l’immigration irrégulière. De même encore il est impossible de connaître le nombre des étudiants étrangers qui quittent le territoire à l’issue de leurs études. La non comptabilisation des sorties permet ainsi au Système d’entretenir la plus grande opacité dans le domaine de l’immigration. L’absence de chiffres permet également au Système de diffuser des contre-vérités sans qu’il soit possible de le contredire. Par exemple les gouvernements prétendent que la grande majorité des 90 000 nouveaux étudiants étrangers qui entrent chaque année en France repartent après leurs études, alors que la réalité est très probablement exactement inverse.
Troisième technique de trucage : le travestissement des concepts. L’INSEE met ainsi en avant un soi-disant « solde migratoire » qui mélange en réalité les Français et les étrangers. Par exemple encore, les statistiques de l’INSEE adoptent une acception très restrictive de la notion d’immigration : c’est ainsi qu’une personne issue de l’immigration africaine ou maghrébine mais née en France n’est pas considérée et comptabilisée comme « immigrée » ; de même elle n’est considérée comme « descendant d’immigré » que si l’un de ses deux parents au moins est immigré. Les immigrés de la troisième génération, dont les parents sont nés en France, ne sont donc considérés ni comme immigrés ni comme descendants d’immigrés. L’INSEE peut ainsi annoncer que le nombre des immigrés en France n’est que de 6 millions. Quant aux « descendants d’immigrés » les chiffres donnés par l’INSEE ne distingue pas entre les immigrés d’origine européenne et non européenne. Autrement dit le chiffre essentiel, c’est à dire le nombre des personnes résidant en métropole qui sont originaires de l’immigration non européenne est occulté (ce chiffre se situe selon nous entre 15 et 18 millions, probablement dans le haut de la fourchette). De la même manière l’attribution massive de la nationalité française par droit du sol permet de réduire fortement le nombre des « étrangers » (qui est selon l’INSEE de 4,2 millions). (voir également cette chronique)
Le trucage des chiffres concerne avant tout le domaine de l’immigration, qui est le plus sensible. Mais il est utilisé également dans d’autres domaines. On se rappelle par exemple que le Système avait truqué grossièrement les chiffres de la « Manif pour tous ».
Une désinformation massive
Le Système met en œuvre une grande variété de techniques de désinformation.
Le mensonge pur et simple constitue la technique la plus basique. Le Système prétend ainsi, par exemple, que le nombre des musulmans présents en France est d’environ 5 millions, alors que ce chiffre est celui qu’il mettait en avant déjà il y a 30 ans et que le chiffre réel est au moins trois fois supérieur.
Le Système ment, par omission cette fois, au sujet de la délinquance. L’ampleur de la délinquance est passée sous silence par les grands médias ou fortement minimisée : les émeutes de banlieues, les voitures brûlées, les pompiers, médecins et policiers agressés ne figurent dans les JT que dans les cas les plus graves, alors que ces faits sont quotidiens. Les quelques crimes commis par des Blancs sont au contraire mis en exergue.
Dans le registre de la désinformation, le Système use grandement de la technique de « l’enfumage ». La question de l’immigration est ainsi camouflée grâce à l’utilisation de concepts paravents, relevant du registre de la Novlangue (voir plus loin) : « jeunes », « milieux populaires », « quartiers populaires », « difficultés sociales »… De façon générale toutes les difficultés auxquelles sont confrontés les pouvoirs publics et la société française sont abordées par le Système et par ses médias en passant sous silence le lien de cause à effet avec l’immigration (délinquance, violence à l’école, baisse du niveau scolaire…). Relève également de l’enfumage la technique qui consiste à traiter le sujet de l’immigration sous l’angle de questions subalternes sinon dérisoires, telles que l’apprentissage de la langue, le port du burkini ou la déradicalisation des djihadistes, afin d’éviter tout débat sur l’immigration elle-même, son principe et ses conséquences (voir également cette chronique).
Une autre technique consiste à multiplier des contre-vérités manifestes, répétées par tous les vecteurs de propagande. Le Système prétend ainsi depuis des décennies que « le niveau scolaire monte » ou que la délinquance est provoquée par « le chômage et l’exclusion ». Dans le même registre le Système, à l’aide d’arguments spécieux, met en cause des études pourtant incontestables : il a nié ainsi pendant des années la pertinence du classement PISA qui rend compte du niveau scolaire dans les différents pays et dans lequel la France est mal classée. Il continue à nier la pertinence du classement des universités, qui là encore est très défavorable à la France, en prétendant que les concepts sur lesquels sont bâtis ces classements ne correspondent pas aux caractéristiques des dispositifs français. Toujours dans le domaine éducatif, le Système va jusqu’à fabriquer un « classement des lycées » qui place les lycées de banlieue avant les grands lycées parisiens, au motif que les établissements de banlieue parviendraient à améliorer les résultats des élèves davantage que ne le font Louis-le-Grand ou Henri-IV !
La désinformation est particulièrement active dans le domaine qui touche à « la question raciale ». Les découvertes génétiques de ces dernières années ont confirmé ce que la simple observation des phénotypes permettait déjà de constater : il existe bien 7 « groupes humains » différents, et en leur sein de nombreuses ethnies (voir par exemple les conférences de vulgarisation d’E Heyer, du Muséum, notamment à partir de la minute 21. « Le discours (…) selon lequel les généticiens montrent qu’il n’y a pas ou très peu de différences entre les populations humaines n’est pas exact »). L’examen des caractéristiques génétiques permet de constituer des groupes humains clairement identifiés : la propagande du Système passe sous silence ces résultats et continue à affirmer le contraire.
Le champ historique est l’un des domaines où la désinformation se déploie avec l’énergie la plus grande. L’Histoire est ainsi présentée de façon systématiquement biaisée ou reconstruite. Selon l’Histoire officielle, les racines culturelles de la France sont « judéo-chrétiennes » (alors qu’elles ne sont que chrétiennes). De même l’Histoire officielle affirme qu’il faut attendre 1789 pour voir apparaître la protection des droits et les institutions sociales telles que l’école et les hôpitaux, ce qui est grossièrement faux. L’Histoire écrite par le Système vante les mérites de l’Espagne arabo-andalouse, modèle d’ouverture et de tolérance, alors que les juifs et les chrétiens s’y voyaient appliquer un statut de dhimmis, qui les tenait à l’écart. De même encore, l’Histoire officielle énonce que l’épisode des croisades peut expliquer l’état d’esprit revanchard du monde musulman, en omettant de préciser que ces croisades étaient elles-mêmes une réaction à la conquête arabe de la Méditerranée. Toujours dans la même veine, l’Histoire du Système insiste sur le crime qu’a constitué la traite des noirs : elle omet d’indiquer que les Africains eux-mêmes ont été des acteurs de la traite, les tribus vaincues étant vendues aux négriers par leurs vainqueurs. L’Histoire officielle omet également de préciser que l’esclavage a existé de tous temps et dans toutes les civilisations ; que la traite arabe a duré bien plus longtemps que celle organisée par les blancs ; que l’esclavage des noirs existe toujours dans plusieurs pays arabes ; que pendant des siècles les Arabes ont réduit en esclavage les Européens qu’ils capturaient lors des raids pirates ; et que les Européens ont été les premiers à abolir l’esclavage. De même toujours, l’Histoire officielle présente la colonisation comme un crime contre l’Humanité. Alors que la colonisation, si elle a constitué sans aucun doute une erreur, avait tout de même produit certains bienfaits (réalisation d’infrastructures, interruption des guerres ethniques et raciales…). Au passage l’Histoire officielle oublie de préciser que la colonisation a été voulue par les républicains et condamnée par l’extrême-droite. Concernant la guerre d’Algérie, l’Histoire officielle met en avant les exactions françaises. Elle passe en revanche rapidement sur le massacre des harkis et occulte tout à fait les massacres de Pieds-noirs après la signature des accords d’Evian. Elle cache également le fait que l’expulsion en quelques semaines de 1,5 millions de Pieds-noirs constituait une violation manifeste de ces mêmes accords d’Evian. Selon l’Histoire officielle, enfin, la France a toujours été un pays d’immigration (alors que l’immigration de travail, exclusivement européenne qui plus est, ne date que de 1850, l’immigration non européenne n’ayant commencé elle qu’au début des années 1960). (voir cette chronique). Un sommet de désinformation vient d’être atteint avec l’ouvrage de l’Historien officiel J. M. Boucheron, venu expliquer que la construction, le développement et le prestige de la France doivent tout à l’apport des étrangers et du reste du monde.
La Novlangue omniprésente
Autre caractéristique d’un régime totalitaire, le Système a mis en place une Novlangue. Une partie du lexique de la Novlangue est destinée à désigner le camp du Bien et les bons comportements : « citoyen » ; « solidaire » ; « durable » ; « humaniste » ; « engagé » (c’est-à-dire engagé à gauche : « artiste engagé », « femme engagée »)…. Tous ces termes désignent les comportements conformes, favorables à l’ouverture au monde, à l’immigration, à la bienveillance envers les « exclus », au féminisme et à l’égalité des droits des homosexuels.
D’autres termes sont eux destinés à camoufler la réalité et en particulier les difficultés liées à l’immigration. Pour éviter de désigner et de « stigmatiser » les immigrés, la Novlangue utilise plutôt les termes de « jeunes », de « quartiers populaires », de « milieux populaires ». De même en Novlangue, les expressions comme le « vivre-ensemble » ou la « diversité », à connotation positive, servent à désigner la cohabitation entre autochtones et immigrés tout en évitant de la nommer.
Un troisième volet de la Novlangue comprend les termes destinés à désigner l’ennemi, c’est-à-dire les dissidents, qui sont hostiles à l’immigration et s’insurgent contre le grand remplacement. Les dissidents sont désignés par des termes destinés à les déprécier : « extrême-droite » ; « extrémistes » ; « populistes ». Ils sont accusés d’être adeptes de « la théorie du complot ». De multiples expressions toutes faites visent à discréditer l’extrême-droite et ses partisans. Leurs idées sont « nauséabondes » et « renvoient aux heures les plus sombres de notre Histoire ». Ils « surfent sur les attentats… ; font leur miel des faits divers… ; jouent avec les peurs… ; jettent de l’huile sur le feu… ». Le terme-clé dont use la Novlangue pour discréditer les opposants est celui-ci : « la haine ». L’extrême-droite est accusée d’être « mue par la haine… ; d’attiser la haine… ; de répandre la haine… ». Signalons également que le Système utilise aussi dans le même esprit le langage graphique. Sur les dessins des caricaturistes du Système, les représentants de l’extrême-droite portent chemise brune et croix gammée. On notera de même que, les lendemains d’élection, les graphiques qui rendent compte des résultats utilisent systématiquement les couleurs noire ou brune pour représenter les scores de « l’extrême-droite » (voir cette chronique, celle-ci , celle-ci et encore celle-ci).
Enfin la Novlangue invente des expressions et des slogans qui travestissent délibérément la réalité. C’est ainsi que pour évoquer les émeutes de banlieues, la Novlangue parlera d’un « affrontement entre jeunes et policiers », placés sur le même plan, comme s’il s’agissait de bandes rivales. Notons au passage que le Système manifeste ainsi l’hostilité qu’il éprouve vis-à-vis de la police, nous y revenons plus loin. Selon la même technique, les islamistes radicaux et l’extrême-droite sont mis sur le même plan et présentés comme « deux extrêmes à combattre l’un et l’autre » (comme si l’extrême droite commettait elle aussi des attentats).
Ce point enfin mérite d’être souligné. La Novlangue est utilisée par le Système pour tenter sur les points les plus sensibles d’inverser vérité et mensonge. Les immigrationnistes, parce qu’ils luttent contre « le danger de l’extrême-droite », se présentent comme étant les « résistants », alors qu’ils approuvent et favorisent l’invasion du pays. Et ce sont ceux qui dénoncent l’invasion migratoire qui sont traités de « collabos ». Cette inversion du vrai et du faux est une caractéristique de la Novlangue (et plus généralement d’ailleurs une caractéristique des systèmes totalitaires eux-mêmes).
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La 4e partie de l’article à suivre : « Neutraliser la société et pourchasser les dissidents »
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La croissance ne redémarrera pas
Selon François Billot de Lochner :
"[...] Le développement économique d’un pays dépend de quelques règles simples qui, si elles sont appliquées, produisent mécaniquement des effets positifs, et qui, si elles sont ignorées, produisent mécaniquement d’insolubles problèmes. Or, depuis plusieurs dizaines d’années, la France a pris la décision de s’exonérer de toute règle économique de base, et en paye aujourd’hui, comme elle en paiera demain, les plus graves conséquences.
Les règles de base sont, entre autres et pêle-mêle, les suivantes : le coût du travail en France ne doit pas être supérieur à celui des autres pays, sauf à accepter la ruine de nos industries ; la dépense publique doit être ajustée à des recettes fiscales raisonnables, sauf à accepter soit un déficit public non maîtrisé, soit une ponction fiscale insupportable, soit les deux à la fois ; le rôle de l’État doit se limiter à assurer les fonctions régaliennes et uniquement celles-ci, sauf à accepter qu’en se mêlant de tout, l’État n’ait prise sur rien ; le maintien et la protection d’une zone économique nationale homogène implique le contrôle de l’essentiel outil monétaire et la régulation des flux migratoires, sauf à accepter que ne soient plus pilotés par la nation les finances nationales et le maillage démographique.
Comment la France agit-elle par rapport à ces règles de base ? Le coût du travail dépasse très largement celui des autres pays du monde entier, ce qui a pour conséquence de réduire progressivement les exportations et d’accroître massivement les importations : il en résulte un déficit massif et permanent de notre commerce extérieur, de plusieurs dizaines de milliards d’euros chaque année, ainsi qu’une destruction massive de notre tissu industriel, qui ne représente plus qu’un huitième de la production intérieure brute, contre un quart au début du siècle. La dépense publique évolue en dehors de tout contrôle : le déficit budgétaire, compris chaque année entre 50 et 100 milliards d’euros, semble définitivement immaîtrisable, et la dette publique atteint des sommets chaque année plus élevés, de l’ordre de 2300 milliards d’euros actuellement. Tout cela sur fond d’une pression fiscale insupportable. L’outil monétaire, permettant de réguler l’équilibre économique, a été abandonné entre les mains des argentiers de Francfort, qui mènent une politique allemande et non une politique européenne, et qui fragilisent donc durablement la France. La régulation nationale des flux migratoires a, de son côté, été abandonnée à Bruxelles, avec des conséquences économiques, pour ne parler que de celles-ci, totalement déstabilisantes pour la France, qui accueille désormais plus de 400 000 immigrés chaque année, à qui elle ne peut offrir ni logement, ni travail, et à qui elle ne veut offrir une quelconque assimilation. Le coût annuel de cette folie est de l’ordre de 70 milliards d’euros, chiffre colossal qui déstabilise complètement l’équilibre économique de notre pays.
De tout cela, il résulte que la croissance ne redémarrera pas, et qu’il est impossible, dans le contexte actuel, d’envisager qu’elle redémarre. Le chômage va donc se maintenir à un niveau inégalé (23 % de la population active, toutes catégories de chômeurs confondues), la pression fiscale ne pourra que s’accentuer, la paupérisation de la population ne pourra que s’accroître. Le rééquilibrage économique de notre pays n’est pas pour demain. Seul un changement radical d’orientation de notre politique économique et sociale permettrait à la croissance de repartir : un tel changement, attendu depuis plusieurs dizaines d’années, ne semble pas être à l’ordre du jour et donc, comme la guerre de Troie, la croissance n’aura pas lieu…"
Fin juillet, Bercy a constaté que l'objectif annoncé de 2% de croissance économique en 2018 ne sera pas atteint...