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économie et finance - Page 371

  • Hypocrisies fiscalistes

    6a00d8341c715453ef022ad3b20060200b-320wi.jpgLa reculade du parti macronien sur la question des droits de succession ne restera peut-être pas dans les annales, et on peut le regretter. Nos politiques, une fois encore, des deux côtés, ont fait preuve, en effet, d'une hypocrisie totale, tout à fait exemplaire.

    Rappelons les épisodes précédents.

    Le 14 septembre, Christophe Castaner, délégué général du parti de La République en marche déclarait vouloir "ouvrir une réflexion sans tabou" sur la fiscalité des successions afin de lutter contre la "progression des inégalités de naissance". Propos typiquement, et sans doute inconsciemment, marxiste de la part de cet ancien député du Parti socialiste[1].

    Il n'a pas fallu 3 jours de rumeurs et d'interrogations pour que, le 17 septembre, le chef de l'État siffle la fin de la récréation. Le Président "a formellement exclu toute modification des droits de succession sous sa présidence", ont fait savoir les services du Palais de l'Élysée. "On a demandé des efforts aux retraités, mais maintenant arrêtez de les emmerder !", aurait même, selon BFMTV, déclaré en privé Emmanuel Macron. Conclusion "on n'y touchera pas tant que je suis là." Ce qui, soit dit en passant réduit encore le pouvoir du parlement.

    L'hypocrisie fondamentale du fiscalisme consiste à tenir un discours civique autour de la fiscalité alors que 53 % des ménages ne payent pas l’impôt sur le revenu.

    En matière de fiscalité des successions, mais aussi de droit civil en général il existe une contradiction totale entre l'aspiration majoritaire des Français et l'action constante des législateurs qui se font un devoir de détruire économiquement la famille, la propriété. C'est à cela que tendait en fait la proposition de Castaner, cependant que Macron a su mesurer les ravages qu'elle aurait provoqués dans la partie populaire de son électorat. Car contrairement à ce que l'on cherche à nous faire croire les premiers adversaires de la fiscalité successorale ne se recrutent pas chez les gens particulièrement riches, mais plutôt dans les classes moyennes attachées à la petite propriété familiale.

    Ah mais dira-t-on, Castaner parle – autre hypocrisie - d'une réflexion "sans tabou". Pourquoi y renoncer ? Pourquoi se féliciter, provisoirement, de ce que le calife de l'Élysée ait ainsi fermé la porte à toute nouvelle interprétation ?

    Répondons à ces deux questions par deux autres questions.

    Première question : qui réfléchit ? On ne sait que trop la réalité que recouvre en fait le concept de société de pensée. Il ne s'agit même pas de la franc-maçonnerie en tant qu'institution mais de cette partie des loges, notamment celles du grand-orient, qui se sont investies dans l'action politique. Eux seuls se reconnaissent le droit à un débat, à l'intérieur d'un périmètre sectaire et autosatisfait. Les autres, les profanes, autant dire les niais sont priés de se taire.

    Deuxième question : puisque vous dites "sans tabou", celui de l'égalitarisme peut-il être surmonté ?

    Qu'on se rassure cependant. À défaut de s'en prendre à nouveau aux retraités, ou plutôt à leurs héritiers, le fiscalisme a aussitôt trouvé un nouvel os à ronger avec les ventes des particuliers sur internet.

    Au-delà de ces tristes péripéties, l'égalitarisme niveleur et ruineux des partisans du fiscalisme appelle réfutation.

    Dans mon petit Livre Bleu paru en 2012, Pour une Libération fiscale[2]en réponse au Livre Rouge de 2011, Pour une Révolution fiscale de Piketty, votre chroniqueur a osé tenter de s'exprimer sur un tel terrain. Le problème qui se posait alors demeure entier.

    Le fiscalisme d'hier, le fiscalisme de toujours, ne renonce pas, ne renoncera jamais, à taxer. Toujours plus d'impôts, sous des formes différentes, représente la seule réponse qu'il connaisse aux problèmes que posent les dépenses excessives et les déficits.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Sans craindre le ridicule le même personnage, le même jour, avait d'ailleurs accusé les sénateurs de constituer "une menace pour la république". Bigre.

    [2] "Pour une Libération fiscale" par JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Ce n’est pas l’Europe de l’est qui profite des fonds européens mais les multinationales

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    Par Ferenc Almássy, responsable du Visegrád Post à Budapest 

    Le Parlement européen a réclamé des sanctions contre la Hongrie, coupable de vouloir défendre son identité et ses libertés et par-delà celle de tous les peuples européens. Relayé par la majorité du Parlement européen (socialistes, libéraux, « droite » modérée), le point de vue des oligarques bruxellois est le suivant : si les gouvernements d’Europe de l’est ne se soumettent pas, coupons leur les crédits. Un chantage aussi injuste qu’ignoble. Car dans les faits l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en profits pour des actionnaires de multinationales. Responsable du Visegrád Post à Budapest, Ferenc Almássy fait le point. Polémia

    L’Europe centrale, en particulier les pays du groupe de Visegrád (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie) sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens. Cela signifie qu’ils reçoivent plus d’argent de l’Union européenne qu’ils ne lui en donnent. En gros, les Occidentaux donnent plus que les centre-européens, et ces derniers reçoivent donc de l’argent des Occidentaux pour le développement de leurs contrées. À ce stade, considérant ce fait, on aurait tendance à hurler avec les loups de la presse mainstream occidentale et à affirmer – les chiffres sont clairs ! – que “les pays de l’Est profitent de l’argent européen !”

    Sauf que cette assertion – très discutable ; nous y reviendrons – est souvent accompagnée d’une autre affirmation qui elle est scandaleusement fausse : “sans rien donner en échange !”

    Lorsqu’il s’agit de politique internationale, il est facile de tromper un public non initié. Quelques règles de bon sens devraient toutefois permettre de ne jamais se laisser avoir. La première règle consiste toujours à garder à l’esprit que la politique est une lutte d’intérêts, et que si les pays occidentaux ont proposé quelque chose qui ressemble à une “aide”, c’est qu’ils considèrent y gagner plus qu’ils n’y perdent. On repensera au Plan Marshall, par exemple… les Etats ne sont pas des structures humanistes ou caritatives, et les Etats ne donnent pas des sommes conséquentes et de manière régulière, par gentillesse, compassion ou pitié. Seulement par intérêt, bien pesé, bien mesuré, bien compris.

    Une seconde règle consiste à toujours regarder d’où vient l’information. Qui est derrière sa diffusion ? Quel prisme est appliqué à l’information ? Et il est toujours préférable d’aller également voir ce que disent ceux qui, le cas échéant, sont accusés. Lorsque les médias aux mains des oligarques de France ou certains politiciens qui ont à gagner dans le désordre européen avancent certaines thèses, mieux vaut chercher également d’autres points de vue.

    Alors, qu’en est-il de cette histoire de fonds européens et d’Europe centrale parasite ?

    Voyons, point par point, ce qu’il en est.

    Oui, les pays d’Europe centrale sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens

    La chute du régime socialiste a été précipitée par une partie de ces élites à des fins de profits personnels. Les entreprises d’Etat et les usines ont été privatisées, bradées, pillées, – essentiellement par des entreprises occidentales – et les pays d’Europe centrale en sont sortis déstructurés, affaiblis. Mais surtout massivement dépossédés de leurs moyens de production.

    Dès lors, les capitaux et les entrepreneurs étrangers et en particulier allemands affluent en Europe centrale. Cette Europe centrale ayant fraîchement rejoint l’économie de marché, traumatisée par le socialisme d’Etat, croit alors candidement que le libéralisme intégral et son zèle lui permettront, comme ça lui a été promis, de rattraper le niveau de vie de ses frères européens de l’Ouest.

    Mais le deal en haut lieu est le suivant : investissements contre salaires bas. L’Allemagne en particulier se reconstitue un Hinterland dans les pays du groupe de Visegrád. Proximité géographique et culturelle, qualité d’une main-d’oeuvre disciplinée, fiable et hautement formée font de l’Europe centrale un met de choix pour l’ogre berlinois cherchant à prendre le dessus dans l’Union européenne depuis la réunification.

    Entrés dans l’Union européenne le 1er mai 2004, les pays d’Europe centrale ont depuis bénéficié des fonds structurels. Ces fonds se subdivisent en trois catégories, qui ont pour but de “renforcer la cohésion économique et sociale au sein de l’UE”, “soutenir l’emploi et le bien-être économique” et “”réduire les difficultés économiques et stabiliser les économies”.

    Traduisons ces belles phrases : adaptation des marchés émergents au profit des marchés occidentaux, développement de leur capacité d’absorption des productions occidentales, délocalisation au profit des multinationales.

    Transfuges socialistes locaux et prédateurs occidentaux ont main dans la main désindustrialisé l’Europe centrale pour la remodeler selon les besoins de l’économie de marché ouest-européenne, ou plus exactement, selon les désidératas de ses multinationales.

    L’économiste Thomas Piketty l’écrivait il y a quelques mois, les capitaux occidentaux et essentiellement allemands “sont graduellement devenus propriétaires d’une part considérable du capital des ex-pays de l’Est : environ un quart si l’on considère l’ensemble du stock de capital (immobilier inclus), et plus de la moitié si l’on se limite à la détention des entreprises (et plus encore pour les grandes entreprises)”.

    Les fonds structurels, eux, proviennent essentiellement de la poche des contribuables occidentaux, et non des actionnaires. Sur le papier, il s’agit d’utiliser ces fonds pour homogénéiser l’Europe d’un point de vue infrastructurel et économico-social afin que tous en tirent profit. Les pays d’Europe centrale en reçoivent ainsi plus qu’ils n’en payent.

    Logique libérale appliquée : les fonds structurels doivent à terme développer les marchés… et transformer les sociétés conservatrices en “sociétés ouvertes”, plus propices à l’épanouissement libéral.

    Ces fonds européens ne vont pas dans la poche des centre-européens ; ce sont essentiellement les entreprises occidentales qui en tirent bénéfice

    C’est là que ça se complique, car on doit prendre un peu de hauteur : ces fonds publics que sont les fonds structurels ne vont pas dans la poche des centre-européens – dont les salaires sont toujours 3 à 4 fois inférieurs à ceux des Français, tandis qu’ils sont aux 40 heures hebdomadaires et avec beaucoup moins d’avantages sociaux.

    Dans les faits, les multinationales occidentales touchent d’ailleurs directement un certain nombre de ces aides. Sur ce point, la Roumanie est certainement l’exemple le plus scandaleux. La chaîne Lidl, bénéficiant de financements publics de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) – dont le premier président n’est autre que Jacques Attali – qui a la même mission que les fonds structurels, a pu développer une situation de monopole dans un certain nombre de régions, tuant la concurrence locale – enracinée et qualitative.

    Et si on se penche de nouveau sur les travaux de Thomas Piketty, qu’apprenons-nous ? Que la balance de l’Europe centrale entre les fonds publics entrants et les profits sortants est nettement déficitaire pour elle. Ainsi, les pays d’Europe centrale, lorsqu’ils reçoivent 1 euro de Bruxelles, voient partir 2 à 4 euros sous forme de profits et autres revenus de la propriété.

    Voilà comment, à la sueur du travailleur centre-européen – suffisamment fiable, travailleur et bien formé pour que sa production soit estampillée Made in Germany – l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en juteux profits pour des actionnaires de multinationales.

    Bien sûr, cela ne s’arrête pas là. Les multinationales s’organisent également pour ne pas payer les impôts. Ou pour satisfaire la novlangue, je devrais parler d’optimisation fiscale. La Roumanie, encore, est sans doute l’exemple le plus extrême : alors que l’an passé la Roumanie a connu une croissance de son PIB de presque 6%, les rentrées fiscales de l’Etat roumain au titre de l’impôt sur le profit des sociétés ont elles diminué de 7%.

    Les bénéfices des entreprises occidentales en Europe centrale ne restent pas en Europe centrale… mais ne retournent pas non plus dans la poche des contribuables occidentaux

    En fin de compte, le contribuable occidental est à son insu au bout d’une chaîne – chaîne pas très éloignée d’une sorte de système de Ponzi. L’Allemagne dominante assure la priorité à ses citoyens qui s’en tirent plutôt bien (sur ce point). Les Français, eux, y perdent plus qu’ils n’y gagnent.

    Ainsi le sentiment d’injustice d’un nombre grandissant d’Occidentaux et en particulier de Français est légitime. Oui, l’argent du contribuable français part à l’Est… mais cet argent n’y reste pas. Sous le travail du centre-européen dominé économiquement par l’Allemagne principalement, cet argent se multiplie et quitte l’Europe centrale maintenue artificiellement dans une relative pauvreté par rapport aux Européens de l’Ouest. Et cet argent atterrit dans les poches des actionnaires des multinationales.

    Il ne faut donc pas se tromper d’ennemi. Non, Orbán et ses homologues centre-européens ne sont pas des profiteurs, ni des parasites. Leurs politiques responsables dès le début de la crise migratoire le prouvent : ce sont des Européens convaincus qui cherchent à œuvrer pour le bien commun de la civilisation européenne. Leur attente est d’offrir à leurs peuples le niveau de vie occidental que l’ouest leur a fait miroiter il y a un quart de siècle. Atteindre cet objectif passera par la mise à mort du système néo-colonial actuellement en place. Et le groupe de Visegrád est le meilleur outil pour cela, agissant comme un syndicat face au patron berlinois.

    Ferenc Almássy 17/09/2018

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/europe-est-fonds-europe-multinationales/

  • Monsieur Macron, arrêtez d’emmerder les automobilistes !

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    Les automobilistes continuent d’être des vaches à lait. Au début du mois d’août, Gérald Darmanin avait justifié les nouvelles taxes sur les carburants : « C’est une façon d’inciter les gens à changer leur mode de transport » et d’« aller vers une économie décarbonée ».

    C’est surtout un moyen de remplir les caisses de l’État.

    Lundi, sur BFM TV, Élisabeth Borne, ministre des Transports, a confirmé une hausse de sept centimes du diesel et une augmentation de quatre centimes de la taxe sur l’essence. Et ce n’est pas fini !

    Certes, le cours du baril de pétrole est ascendant, mais l’essentiel de la hausse provient des taxes, qui représentent 60 à 65 % du prix du carburant : à la taxe intérieure de la consommation sur les produits énergétiques (TICPE) s’ajoutent l’augmentation de la taxe carbone, un alignement de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence et une TVA de 20 %, qui s’applique également à la TICPE (un impôt sur un impôt, c’est commode !). D’ici à 2022, le coût supplémentaire pourrait monter à 250 euros par an, voire davantage si l’automobiliste est contraint de rouler beaucoup.

    C’est la France périphérique, la France rurale, celle qui est obligée d’utiliser la voiture pour tout déplacement, notamment pour aller travailler, qui est la plus pénalisée. Les grandes métropoles sont moins concernées. À Paris, Anne Hidalgo a beau jeu de faire une politique anti-voiture, qui ne gêne pas les bobos parisiens mais les habitants d’Île-de-France, contraints d’utiliser leur véhicule pour se rendre à Paris ou traverser la capitale – à moins de passer des heures dans des transports en commun, de plus en plus inadaptés et aléatoires.

    La taxation écologique a bon dos et permet au gouvernement d’exercer, sur les Français, un véritable racket contre lequel ils ne peuvent que protester. L’association 40 millions d’automobilistes lance l’opération « Coût de pompe » : elle invite les conducteurs à adresser leur ticket de carburant au président de la République, pour l’interpeller sur la dégradation de leur pouvoir d’achat. Action symbolique, qui a au moins l’intérêt de montrer leur mécontentement.

    « Arrêtez d’emmerder les retraités », a dit récemment Emmanuel Macron à ses collaborateurs, après les déclarations de Christophe Castaner relatives à l’ouverture d’une « réflexion sans tabou »sur la fiscalité des successions. Bien que lui-même favorable à un alourdissement de cette fiscalité, il ne tient pas à envoyer aux retraités, qui ont majoritairement voté pour lui à la présidentielle, un nouveau signal négatif : il attend qu’ils digèrent la hausse de la CSG, le report de la revalorisation des pensions au 1er janvier 2019 et leur désindexation par rapport à l’inflation.

    Les automobilistes pourraient, en écho, lui dire « Arrêtez d’emmerder les automobilistes » par des mesures hypocrites qui visent surtout à taxer davantage les Français tout en assurant que les impôts n’augmentent pas. Mais peut-on attendre autre chose d’un Président qui manifeste, chaque jour, dans ses propos et dans ses actes, son mépris pour la France et les Français ?

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/monsieur-macron-arretez-demmerder-les-automobilistes/

  • Le gouvernement met le cap sur la Santé – Journal du mardi 18 septembre 2018

    Santé / Le gouvernement met le cap sur la Santé. 
    Moins d’une semaine après avoir présenté le plan Pauvreté, le gouvernement a dévoilé son plan Santé. Fin du numerus clausus, réorganisation de l’hôpital public et rallonge budgétaire, Emmanuel Macron mise sur les effets d’annonce.

    Politique / Debout la France fait sa rentrée
    Dimanche, le parti de Nicolas Dupont-Aignan tiendra son congrès au Cirque d’Hiver. L’occasion de lancer le grand chantier des élections européennes et de confirmer sa progression dans les intentions de vote.

    Economie / Création d’entreprises : le village Potemkine de Pénicaud !
    La France numéro deux européen en matière de création d’entreprises ! Une fausse bonne nouvelle dont se vante le gouvernement qui cache en réalité la prolifération du travail indépendant.

    International / Politique intérieure russe : Poutine vacille-t-il ?

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/09/18/25817/gouvernement-met-cap-sante-journal-mardi-18-septembre-2018

  • Emmanuel Macron veut-il spolier l’héritage des classes moyennes ?

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    La majorité LREM s’apprête à lancer une réflexion sur les droits de succession qualifiée, pour faire moderne et dans le vent, de « sans tabous ». Le gouvernement chercherait, paraît-il, à corriger les inégalités dues à la naissance mais, bien entendu, ce n’est qu’un slogan creux et mensonger. Il cherche, en fait, à augmenter les impôts.

    À gauche, les projets de réformes abondent. On ira bien jusqu’à trouver quelques très rares défenseurs de la suppression de tout héritage familial. L’État récupérerait tout à la mort d’une personne pour constituer un fonds qui permettrait de distribuer à chaque nouveau majeur un pécule. Cela a un nom : le communisme ! LREM n’ira sans doute pas aussi loin, mais on peut craindre le pire pour les classes moyennes. Le pouvoir, pour endormir les contribuables, promet que cette réforme se fera à montant constant : selon lui, certains perdront et d’autres gagneront mais, globalement, les droits de succession ne seront pas alourdis. Mais pour avoir entendu cette petite musique mensongère et exaspérante d’hypocrisie sur l’augmentation de la CSG et celle des taxes sur l’énergie, nous pouvons être certains qu’en réalité, bien peu gagneront et beaucoup perdront.

    Or, les frais de succession ont été alourdis par M. Hollande : les héritiers en ligne directe sont taxés à 20 % entre 30.000 et 500.000 euros et à 45 % au-dessus de 1.850.000 euros, après un abattement de 100.000 euros par héritier. Si ceux dont le patrimoine est faible sont épargnés (et c’est tant mieux !), les classes moyennes sont lourdement impactées. L’enfant unique d’un cadre moyen qui possède un bien valant 400.000 euros paiera, en moyenne, 60.000 euros ! Alors que le défunt se sera privé, sa vie durant, pour léguer un petit quelque chose à son fils ou sa fille, l’État s’engraissera sans honte à sa mort.

    Les plus aisés étant déjà lourdement taxés à 45 %, le pouvoir n’ira pas plus loin car le prélèvement deviendrait confiscatoire et serait, de ce fait, inconstitutionnel. En outre, les « riches » savent comment contourner les lois sur l’héritage. Regardez Johnny Hallyday : il suffit de résider quelque temps aux États-Unis, de créer un trust où on place ses biens et le tour est joué. Les frais de succession seront, alors, très bas. En outre, il serait incohérent, de la part de M. Macron, d’alourdir les frais de succession pour les très riches après avoir supprimé, pour eux, uniquement l’impôt sur la fortune. Le Président voulait que « les premiers de cordée » reviennent en France. Ils continueront à préférer les pays étrangers si, après leur mort, une part trop grosse de leur fortune va dans les caisses de l’État français ; ils seront donc épargnés par la nouvelle législation.

    Le pouvoir visera uniquement les classes moyennes, ceux qui ne peuvent pas « délocaliser » leurs biens et échapper au fisc. Que va-t-il faire ? Abaisser à 50.000 euros l’abattement pour chaque héritier ? Augmenter le taux qui s’applique après 30.000 euros à 20 % à 30, 40 ou 50 %. Peut-être. Mais, en outre, il est possible que le gouvernement s’attaque aux assurances-vie car les frais de succession sur ces contrats sont faibles. Déjà, les sommes versées après 70 ans sont réintégrées dans la succession après un abattement de 30.500 euros par héritier. Pourquoi ne pas abaisser cette limite d’âge de 70 ans à 60 ans ? Voire à 40 ans ? Mais d’autres biais sont possibles et l’imagination fiscale est sans limite.

    Emmanuel Macron semble haïr les classes moyennes et vouloir leur extorquer le plus d’argent possible. Il utilisera, pour cela, les frais de succession en épargnant les plus riches. Cette confiscation, qui ne dira pas son nom, sera sans doute approuvée par la majorité des Français, car 60 % d’entre eux ont un patrimoine inférieur à 200.000 euros (et c’est bien dommage !).

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-veut-il-spolier-lheritage-des-classes-moyennes/

  • Révélations sur qui organise le vol de centaines de milliards d’euros aux peuples de l’UE

    Jean-Claude #Juncker, actuellement président de la Commission européenne, se retrouve en première ligne dans un scandale d’États à multiples facettes…
    Le vol est estimé à 1000 milliards pour les 28 États de l’UE
    https://www.franceculture.fr/emission…
    Des hommes courageux se lèvent pour faire cesser cela.
    Parmi eux, Franck Coustet, qui lui, va beaucoup plus loin…
    Le témoignage qui va suivre a déjà été censuré par YouTube (sa chaîne a été fermée le 23 janvier 2018)
    Comprenez que c’est comme cela que Juncker est « tenu » pour cautionner les détournements des milliards aux dépens des populations…
    Écoutons à présent le témoignage de Raphaël Halet, pour la France…
    Merci de relayer la vidéo, et surtout de la télécharger pour la placer sur d’autres sites…
    https://www.patriote.info/videos/union-europeenne/revelations-sur-qui-organise-le-vol-de-centaines-de-milliards-deuros-aux-peuples-de-lue/

  • Politique & éco n° 183 : Jérôme Anrès, une destinée peu commune

    Olivier Pichon reçoit Jérôme Anrès, colonel de l’Armée de l’air, métis franco-africain.

    1) Une naissance coloniale
    Evocation de la dernière époque coloniale au Bénin (ex Dahomey)
    Fils de colonisateur et de colonisée
    Un bilan positif ? L’Afrique n’est pas un pays mais un continent divers
    Une indépendance mal accompagnée
    Retour sur une enfance provençale

    2) Le temps des épreuves et des succès
    Un Bénin enchanteur, une vie privilégiée
    Insouciance, pauvreté et espérance des populations
    L’expérience difficile de la différence en France
    Le pilote de l’air et ses missions africaines
    Un métier de service

    3) Le racisme en question et la France d’aujourd’hui
    La France méconnaissable mais la nature humaine ne change pas
    L’antiracisme comme religion, l’instrumentalisation idéologique
    La discrimination en question
    Le problème du développement et les handicaps géographiques supposés
    Corruption des élites africaines et problèmes des états corrupteurs
    Foi chrétienne et animisme
    Deux savoureuses histoires pour conclure

    https://www.tvlibertes.com/2018/09/17/25797/politique-eco-n-183-jerome-anres-destinee-commune

  • Le plan de lutte contre la pauvreté est un leurre

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    Malgré l’amélioration des conditions économiques mondiales des derniers mois, notre pays stagne et ne parvient pas à recoller aux « premiers de cordée » que sont les pays du nord de l’Europe, et notamment l’Allemagne. La dégradation qui se dessine au niveau planétaire, avec les tensions géopolitiques, ne sera pas de nature à inverser cet immobilisme.

    Pourtant, avec l’arrivée aux commandes d’un jeune et fringant Président, au printemps 2017, on nous annonçait avec enthousiasme l’avènement d’une nouvelle façon de faire de la politique, plus entreprenante, plus ouverte sur les technologie de l’avenir et, donc, plus performante. Or, il semblerait, finalement, que rien n’y fasse et notre stagnation s’apparente, dans ce contexte, à un affligeant recul. Le tissu industriel continue à se dégrader, l’inflation renaît, le taux de chômage ne se réduit pas de façon durable et significative et la dette recommence à croître.

    Aussi n’est-il pas illégitime de s’intéresser aux causes de ce qui ressemble à une cruelle désillusion, sinon à un condamnable échec.

    Jadis, nous avions une gauche et une droite qui, au fil du temps, avaient fini par se ressembler, au point que rien ne les distinguait en dehors des serments électoraux, tout étant défini au niveau de l’Union européenne et rien au niveau national – ou si peu. Or, comme chacun le sait, les promesses n’engageant que ceux qui y croient, rien ne changeait jamais globalement, le tout glissant lentement mais sûrement vers un ultralibéralisme tournant le dos au système que notre pays avait mis des lustres à établir, misant sur la solidarité et une certaine idée de l’équité en matière de répartitions des richesses.

    En réalité, la seule chose qui, aujourd’hui, ait véritablement changé est qu’à l’inverse d’hier, le pouvoir agit ouvertement et sans le moindre scrupule en allant au bout d’une politique qui ressemble étrangement à celle d’avant. Il a dit ce qu’il allait faire et il fait ce qu’il a dit. Il a annoncé qu’il casserait le système de protection sociale (ce qui n’avait jamais été osé jusque-là) et il le fait (ce qui avait été discrètement envisagé mais entamé sans publicité). Son action a été menée avec une violence jamais égalée qui s’est faite en s’affranchissant des règles démocratiques les plus élémentaires sur des sujets aussi fondamentaux.

    Il a emprunté le chemin de l’ultralibéralisme à pas redoublés, sans se soucier des conséquences à court terme pour les moins nantis, favorisant toujours les plus riches au prétexte qu’ils seraient créateurs de richesses et écartant l’idée qu’ils ne puissent avoir que le souci égoïste de leur enrichissement. L’effet de ruissellement ne restera probablement qu’une vue de l’esprit, à moins qu’il n’ait été qu’un engagement aux intentions mensongères.

    Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, aujourd’hui comme hier, la « fracture sociale » se creuse. Alors, déterminé mais pas aveugle, et surtout pas en manque de ressources illusoires, le pouvoir sent bien qu’il faut calmer les esprits et il propose un plan de lutte contre la pauvreté.

    Mesure phare du dispositif : favoriser le retour à l’emploi. Excellente idée ! Sauf que ce retour dépend de deux facteurs que le gouvernement ne maîtrise pas, ou mal : la croissance, l’inadaptation des besoins du marché de l’emploi avec le niveau et la nature des qualifications des demandeurs. Dès lors, toute modulation du barème des aides sociales liées au travail, ou plutôt à son absence, revient à priver les ayants droit de ressources vitales, à accroître le niveau de la pauvreté et à creuser les écarts. Ce chemin conduit exactement à l’opposé de l’endroit où l’on prétend nous mener.

    Accessoirement, promettre la création de plus de places dans les crèches est aussi une belle idée, sauf que tous les gouvernements l’ont eue sans qu’elle se concrétise réellement sur le terrain.

    Bref ! Si l’on ajoute à ce constat de carence le volume des « affaires », force est de constater que le nouveau monde ne diffère de l’ancien que par la forme de son discours.

    Jean-Jacques Fifre

    http://www.bvoltaire.fr/le-plan-de-lutte-contre-la-pauvrete-est-un-leurre/

  • Économie : des clignotants partout au rouge dans le monde avant la catastrophe !

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    Alors que Macron et les médias sont toujours très optimistes, les clignotants sont au rouge partout dans le monde. Ray Dalio, le fondateur milliardaire de Bridgewater, le plus gros « hedge fund » au monde, vient de déclarer qu’il estime la crise inévitable d’ici deux ans au plus tard. Ray Dalio nous paraît bien timoré en comparant la situation actuelle avec la période 1935-1940 ; il pense trop États-Unis en oubliant les bombes Europe et Japon.

    La France continue à s’enfoncer dans les dépenses publiques, qui sont passées de 300 milliards d’euros, en 1991, à plus de 1.200 milliards d’euros aujourd’hui. Alors que la fonction publique représente 5,4 millions d’individus, Macron persiste dans l’usine à gaz inutile du prélèvement à la source et envisage la suppression de 120.000 postes en quatre ans, soit 2,2 %, ce qui correspond au simple non-renouvellement des départs à la retraite.

    Le Financial Times reconnaît, aujourd’hui, publiquement dans un article signé par le journaliste John Authers, qu’il a menti en septembre 2008 pour défendre l’intérêt général, car la planète fut à deux doigts d’un effondrement total, en cachant le fait que les banquiers de Wall Street faisaient la queue aux guichets pour retirer leur argent personnel et qu’AIG avait reçu une aide d’urgence de 8,5 milliards de dollars pour payer les CDS (« Credit Default Swap ») qu’elle garantissait.

    Madame Danièle Nouy, responsable de la supervision bancaire à la BCE, a mis en garde contre la prochaine crise en raison de la bulle immobilière provoquée par l’effondrement des taux d’intérêt. Elle a pu déclarer à l’agence de presse lettone LETA : « Nous savons avec certitude qu’il y aura une nouvelle crise. Mais nous ignorons quand et pour quelle raison. »

    Les déficits américains, au-delà des discours rassurants des médias et de Trump sur la croissance, sont passés sous silence par les médias car ils explosent. Le déficit budgétaire américain devrait être de 1.000 milliards de dollars en 2019 !

    « La BCE avance en somnambule vers l’arrêt, en fin d’année, de son programme baptisé QE », a déclaré l’économiste Carsten Brzeski, de chez ING DiBa. Les rachats nets de dette sur le marché vont passer, en octobre 2018, de 30 à 15 milliards d’euros malgré les risques italien, turc, argentin et les tensions commerciales avec Washington. Les taux sont maintenus à zéro et les banques vont continuer à payer un intérêt négatif de 0,40 % sur leurs dépôts excédentaires. Quant au bilan agrégé des principales banques centrales dans le monde, il est passé de 12 % du PIB des pays respectifs, en l’an 2000, au chiffre monstrueux de 40 %, ce qui démontre l’épidémie mondialiste généralisée du laxisme monétaire.

    L’euro est au bord du précipice puisque, selon le dispositif « Target 2 », qui correspond au paiement entre banques centrales, la Bundesbank détient plus de 1.000 milliards d’euros de créances tandis que l’Italie est débitrice de plus de 460 milliards d’euros, qui ne seront probablement jamais remboursés.

    La plupart des banques espagnoles ont déjà perdu la moitié de leur valeur, tandis que la Grèce est en faillite malgré la « fake news » ahurissante que tout va bien. Les prêts à la Grèce ont été reportés à 2032, la Grèce ne payant que les taux d’intérêt, ce qui fut le cas lors de la crise des « subprimes », la crise éclatant lors du remboursement en capital des prêts par les particuliers. La bombe italienne, elle, devient de plus en plus menaçante avec l’augmentation des taux d’intérêt et le programme démagogique du Mouvement 5 étoiles (coût : 115 milliards d’euros).

    Quant à Dominique Strauss-Kahn, il vient de déclarer :« Imaginez que demain la Deutsche Bank ait des difficultés. Ce n’est pas les 8 % de capital dont elle dispose qui vont résoudre le problème. »Pendant ce temps, Goushi Kataoka, un membre inconscient du directoire de la Banque du Japon, appelle à encore plus d’assouplissement quantitatif, alors que la politique en vigueur consiste déjà en un taux à court terme de -0,1 % et un taux sur dix ans de zéro !

    Selon l’économiste suisse Egon von Greyerz, « il est trop tard ; les gouvernements sont en faillite et il n’est plus possible de réduire les dettes. Tout gouvernement qui essaie de lancer des plans d’austérité se fait immédiatement renvoyer. Les déficits et l’impression monétaire vont s’accélérer, et on sera en route vers une dépression hyperinflationniste. »

    Marc Rousset

    http://www.bvoltaire.fr/economie-des-clignotants-partout-au-rouge-dans-le-monde-avant-la-catastrophe/

  • Nouvelles révélations du fils de Kadhafi contre Sarkozy

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    Le fils de Kadhafi, Saïf Al-Islam, vient de transmettre un courrier à la justice française dans lequel il reparle du financement occulte par la Libye de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    L’homme – qui est toujours recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité » –, livre sa version des faits dans une lettre de huit pages dactylographiées en arabe, datée du 11 juillet dernier et transmise cet été aux juges français par l’intermédiaire de son cabinet d’avocats britannique.

    Le fils du guide libyen relance la guerre contre l’ancien président de la République française. Dans sa confession confiée aux juges français, Saïf Al-Islam affirme que son père aurait versé 2,5 millions à Sarkosy pour sa campagne électorale, l’argent ayant été remis par Bechir Salah, un des fidèles de Kadhafi, à un collaborateur de l’ex-président.

    Avant la campagne victorieuse de 2007, « Sarkozy avait pour rival Dominique de Villepin, également candidat », écrit Saïf al-Islam Kadhafi. « Or, les chances de réussite de ce dernier étaient maigres, ce qui avait été confirmé par des rapports spécialement commandés à cet effet. Cela avait encouragé l’Etat libyen à s’intéresser à la question du soutien à Sarkozy, qu’il avait effectivement reçu sous la forme d’une somme de 2,5 millions d’euros », ajoute-t-il. 

    « M.Sarkozy a dépêché un représentant, Claude Guéant, afin de recevoir l’argent ; et j’ai appris de Bechir Saleh [le directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, ndlr] qu’il avait reçu l’argent en espèces à son bureau. Bechir Saleh m’en a informé, me rapportant une anecdote selon laquelle la valise n’ayant pu contenir les sommes facilement, Claude Guéant serait monté dessus, appuyant avec ses pieds pour la fermer. Claude Guéant serait ensuite reparti en France avec ce montant », accuse encore le deuxième fils de Mouammar Kadhafi.

    Interrogé par Le Monde qui publie les extraits de cette lettre de Saïf al-Islam Kadhafi, Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée devenu ministre de l’Intérieur en février 2011, nie avoir transporté le moindre argent libyen. Pour lui, Saïf al-Islam Kadhafi est seulement animé « d’une soif de vengeance ». 

    Nicolas Sarkozy, lui, conteste vigoureusement avoir reçu de l’argent du régime de Kadhafi. Après sa mise en examen le 21 mars 2018 pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de détournement de fonds publics libyens », il s’en était pris au « clan Kadhafi », une « bande d’assassins » qui « veut se venger d’avoir été délogé d’un pouvoir qu’il tenait par la force depuis trente ans ». 

    Une attaque contre le régime libyen décidée à l’époque par le président Sarkozy qui avait peut-être comme objectif de faire disparaître des preuves compromettantes pour le clan au pouvoir en France…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/nouvelles-revelations-du-fils-de-kadhafi-contre-sarkozy/97808/