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économie et finance - Page 367

  • Macron : La fiscalité cosmopolite – Journal du vendredi 12 septembre 201

    Fiscalité / Macron : La fiscalité cosmopolite 
    La fiscalité Macron prend peu à peu forme… après plus d’un an passé au pouvoir, une tendance se dégage : le président alourdit les charges pesant sur les classes moyennes et les petits propriétaires et favorise les fortunes nomades et purement financières.

    Politique / Taxe d’habitation : à qui la faute ? 
    Alors que le gouvernement avait promis une baisse de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages, le résultat n’est pas au rendez-vous pour tous. En cause : l’augmentation des taxes dans de nombreuses communes.

    International / Trump : un président sous influence évangélique ?
    Largement soutenu lors de l’élection présidentielle par les chrétiens évangélique, le président américain est lié à ce segment électoral. Spécialiste des questions nord-américaines, Evelyne Joslain nous éclaire sur cet aspect du mandat Trump !

    Société / Pour vivre heureux, vivre rural

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/10/12/26221/macron-fiscalite-cosmopolite-journal-vendredi-12-septembre-2018

  • milliard pour la propagande européiste

    1 milliard pour la propagande européiste

    Mettez votre ceinture et lisez :

    Il y a une multitude de réunions en tout genre au Parlement européen, chaque jour de session, et l’on ne nous en dit rien en général. Mais EUobserver croit nécessaire de nous informer que hier a eu lieu, parmi les 11 débats (sic) de la seule Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, l’examen d’un projet de rapport de Bodil Valero (Suédoise Verte) relatif au programme Droits et valeurs et son financement dans le budget à long terme qui doit commencer en 2021.

    Bodil Valero propose dans son rapport que le programme de promotion des valeurs démocratiques et de la société civile soit presque doublé, à hauteur de 1 milliard d’euros.

    Vous avez bien lu : 1 MILLIARD d’euros pour faire, sous couvert des « valeurs démocratiques », la propagande pour l’européisme et les droits LGBT (c’est devenu indissociable), et contre les méchants populistes.

    https://www.lesalonbeige.fr/1-milliard-pour-la-propagande-europeiste/

  • Les manifs, le remaniement et le prétendu modèle

    6a00d8341c715453ef022ad371ded0200c-320wi.jpgPlus les jours passent et plus il devient évident que le remaniement ministériel dépasse la seule question du remplacement de Gérard Collomb. Celui-ci, que Brigitte Macron appelle "Mon Gégé", semblant par essence inimitable, le gouvernement devrait lui trouver d'autant plus facilement un successeur. Pas un Collomb-bis, encore moins un Colombo de comédie, mais un vrai patron pour la Police française qui ne manque ni de fonctionnaires compétents ni, non plus, d'ambitieux.

    En fait, précisément, aussi bien pour l'Intérieur, que pour les divers portefeuilles en recherche de titulaires, les courtisans ne se précipitent pas.

    Ce 10 octobre on entendait parler de 5 refus d'entrée au gouvernement de personnalités pressenties. On démentait aussi, souvent un très mauvais signe, les rumeurs de brouille entre le chef de l'État et le chef du gouvernement. On annonçait enfin que le nouveau ministère serait connu le 12 au soir. Ou le 13. Ou plus tard.

    Le même jour, on cherchait à calmer la déstabilisation de l'opinion. Delevoye s'y essaye. Il croit pouvoir rassurer tout le monde. Rien ne garantit qu'il y parviendra. Face au dossier des retraites, les Français sentent bien que, globalement, ils paieront plus pour toucher moins. On sait que cela se fera à partir des calculs des technocrates de Bercy, malgré, ou plutôt en se servant, du sentiment d'injustice de certaines professions. Les quelque 8 mois annoncés pour "négocier avec les partenaires sociaux" ne garantissent rien de bon.

    Aujourd'hui, ce fond de mécontentement fait donc trembler non seulement l'actuelle majorité, mais aussi, de façon très générale, la classe politique. Il paraît largement attisé par le mécano incompréhensible des revenus prélevés d'un côté par l'État, redistribués de l'autre. Tout cela arbitrairement.

    Il n'en paraît donc que plus surpenant de voir le petit nombre de manifestants de ce 9 octobre où CGT et FO, plus quelques organisations satellites, faisaient mine de sonner le tocsin pour sauver le prétendu modèle social[1].

    Le 8 octobre, par la voix de son secrétaire général Philippe Martinez, le CGT annonçait son objectif de "fédérer les mécontentements". Et, comme bien souvent la manifestation du lendemain prenait prétexte de tout ce qui inquiète effectivement les Français… L'éditorial de Patrick Apel-Muller dans L'Huma se frottait même les mains, au matin du 10 octobre : "les métiers et les revendications convergent plus qu’ils ne voisinent"

    Et ce fut un échec… en dépit d'un maillage du territoire supposé permettre une "journée d’action [où étaient organisés] 200 défilés et manifestations pour la conquête d’un autre avenir."

    Nous savons désormais grâce à Philippe Martinez que "la mobilisation ne se mesure pas qu’au nombre de manifestants."[2] Un tel point de vue semble assez novateur pour un stalinien[3] ce qui permet de s'y rallier à l'équipe trotskiste contrôlant FO aux côtés du camrade Pavageau…

    A Paris, tous rassemblés, les mécontents, lycéens compris, se comptaient autour de 21 500 piétons.

    Ceci veut donc dire que l'opinion est mûre pour de nouvelles solutions en dehors des voies de l'étatisme faussement de droite du gouvernement, et de son frère aîné l'étatisme de gauche, autrement dit, en dehors des dogmes du prétendu modèle social.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] Rappelons une fois de plus que ce prétendu modèle intangible hérité des lois fondatrices votées en 1946 sous l'influence du parti communiste. Celui-ci représentait alors 28,3 % des voix. Il n'en obtenait plus que 2,72 % en 2017. 
    [2] cf. L'Huma du 10 octobre. 
    [3] Staline considérait que "l'on juge l'influence d'un mouvement révolutionnaire aux manifestations de rue qu'il est en mesure d'organiser ou de contrôler".

    http://www.insolent.fr/2018/10/les-manifs-le-remaniement-et-le-pretendu-modele.html

  • Euroscepticisme et crise bancaire

    Euroscepticisme et crise bancaire

    Lu sur RITV :

    Ambrose Evans-Pritchard, analyste économique respecté au Daily Telegraph de Londres, s’interroge sur la crise bancaire qui menace en Italie, et livre au passage quelques réflexions intéressantes qui montrent ce qu’il en coûte de s’opposer à l’UE. L’arrivée au pouvoir de l’improbable coalition Lega-Cinque Stelle a permis à l’euroscepticisme de conquérir un nouveau bastion, mais on ne cesse de nous expliquer que le pays se trouve dès lors dans une situation économique critique. Pourquoi ? Parce que les banques centrales et la Commission de Bruxelles lui sont hostiles, et appuient même sur les bons leviers pour enfoncer l’Italie sous l’eau. Reste à savoir si elles y parviendront.

    Ce sont les déclarations de Matteo Salvini, vice-Premier ministre de cette Italie rétive à l’égard du pouvoir européen qui ont provoqué le premier gros problème. Alors qu’il venait de qualifier Jean-Claude Juncker et son aréopage d’» ennemis de l’Europe barricadés dans leurs bunker de Bruxelles », le « marché » a répondu en faisant augmenter de manière drastique les intérêts sur l’endettement italien à 10 ans : à 3,62 %, la note publique a gonflé au point de rendre la situation quasi insoutenable. Ledit marché était sensible à la colère des instances européennes…

    Salvini répondait à une lettre sévère de la part de la Commission qui contestait les prévisions de dépenses du gouvernement « populiste » italien – des dépenses de nature à creuser profondément le déficit. Rome devait revoir sa copie, parce que le déficit prévu de 2,4 % du PIB s’éloigne selon Bruxelles à hauteur de 1,4 point du niveau jugé acceptable à l’aune des règles fort complexes du Pacte de stabilité.

    Mais c’est l’Italie en tant que telle qui est vulnérable sur ce plan financier parce que, comme le souligne Evans-Pritchard, les banques italiennes détiennent une belle part de la dette publique, soit 387 milliards d’euros, un portefeuille dont la valeur s’érode : cette perte automatique a pour deuxième effet de réduire leur matelas de capitaux.

    Contraintes à en lever de nouveaux, les banques se heurtent à un climat hostile. L’autre option consiste à réduire les prêts consentis à l’économie réelle, avec les effets néfastes qui en découlent pour l’industrie et l’activité économique du pays. En un mot : la méfiance plus ou moins téléphonée à l’égard des emprunts souverains peut fort bien mettre un pays à genoux. Sans surprise, les banques les plus exposées se dépêchent actuellement de vendre ces obligations afin de réduire tout « risque de concentration » : pour une banque comme UBI, celle-ci est actuellement évaluée à 60 %. […]

    Evans-Pritchard cite Ashkoda Mody, ancien chef délégué du FMI pour l’Europe, à propos de la dette jugée acceptable par la zone euro au nom du pacte de stabilité : du « non-sens théologique » où l’on attache un poids démesuré à quelques points de décimales au nom d’une « fausse science », pour reprendre les expressions du journaliste. « Ces chiffres n’ont absolument aucun sens. La règle fiscale est économiquement illettrée et dysfonctionnelle, et pourtant, un discours s’est installé qui l’a rendu en quelque sorte sacro-saint », a déclaré l’économiste lors d’un forum tenu à l’American Enterprise Institute.

    D’ailleurs, l’ancien Premier ministre italien, Matteo Renzi, qui était dans les bonnes grâces de Bruxelles il faut le dire, a pu proposer des déficits de 2,9 % pendant trois années d’affilée sans qu’on en fasse tout un plat. Emmanuel Macron peut même s’en permettre davantage. Voilà qui alimente, constate Evans-Pritchard, le soupçon d’une dispute qui n’est pas du tout économique mais bien politique, visant au contrôle politique.

    Matteo Salvini, pour sa part, répond par le mépris, refusant de s’inquiéter de la marge actuarielle croissante à l’instar de son homologue Cinque Stelle – il répète à qui veut l’entendre les mots de Gabriele d’Annunzio, « me ne frego »(« je m’en fous »). L’expression, cela n’échappe à personne en Italie, était aussi le cri de ralliement des Chemises noires de Mussolini pendant les années 1930. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/euroscepticisme-et-crise-bancaire/

  • Nantes : une facture de 4 millions d’euros pour prendre en charge les migrants

     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Depuis le début de l’année, la ville de Nantes a consacré plus de 4 millions d’euros à la question des migrants.

    Ces dépensent incluent l’opération du square Daviais, la réquisition des gymnases et le relogement à suivre auquel s’additionne une enveloppe de 1,2 millions d’euros consacrés à la prise en charge des migrants comme leurs paniers repas ou leurs kit d’hygiène.

    Selon le maire de Nantes, membre du Parti Socialiste, « Cet engagement financier témoigne du volontarisme qui est le notre et de la transparence dont nous faisons preuve ».

    Le conseil municipal doit délibérer demain sur l’engagement financier de la ville ; à ce jour la mairie souhaite tout de même rappeler à l’Etat ses obligations en lui envoyant la facture. A l’échelle du pays tout entier la facture s’annonce colossale.

    https://fr.novopress.info/

  • Les solutions radicales s'imposeront tôt ou tard

    6a00d8341c715453ef022ad371c7f5200c-320wi.jpgAuteur il y a plus de 30 ans d'un livre, qu'on ne trouve plus que d'occasion, intitulé "La fin des retraites", publié en 1985 dans l'excellente collection Pluriel, l'économiste André Babeau n'a guère inspiré nos politiciens. Très modéré dans ses positions, il ne plaidait pas à l'époque pour les solutions radicales qui s'imposent désormais. Mais il passait déjà pour le briseur d'un tabou. Le mythe aboutit à demander à la génération X de cotiser non pour elle-même, ni pour ses parents réels, mais pour assurer le train de vie de la génération X-2.

    Le principe de la retraite par répartition est en effet qu'elle durera toujours et qu'il est interdit aux jeunes générations d'en contester l'efficacité et le bien-fondé.

    André Babeau doit donc trouver chouette, après tant d'années, de voir les thèses prédictives qu'il a défendues vox clamans in deserto reprises très sérieusement. Même si c'est très tard, peut-être trop tard. Même si personne ne relève que vous les avez défendues. Même si cela vient des milieux qui ont toujours occulté votre travail.

    Car voici qu'un expert de l'OCDE peut répondre aujourd'hui.

    Hervé Boulhol est responsable retraites et vieillissement démographique à la direction de l’emploi et des affaires sociales de l’OCDE. Le 9 octobre, précisons : en 2018, soit 33 ans après la parution du livre de Babeau, il était interrogé par Mireille Weinberg journaliste de L'Opinion et il déclarait que "L’âge d’or des retraites touche à sa fin en France".

    Précision : ce qu'il appelle "les" retraites ce sont les systèmes de répartition, dont le gouvernement imagine nous vendre une nouvelle version "à points" qui ne fera que repenser le mode de répartition. Précisons aussi que l'OCDE n'en est pas encore au stade de préconiser la liberté de l'épargne. On y viendra cependant : c'est la logique de la crise actuelle.

    On trouvera en apostille à titre d'archive l'entretien que l'on peut trouver sur le site de L'Opinion, l'un des très rares journaux à peu près sérieux dans ce genre de questions.[1]

    Les lecteurs de L'Insolent ne manqueront pas, après lecture, de comprendre que les solutions radicales s'imposeront tôt ou tard. Plus elles seront tardives et plus elles seront douloureuses. Ce qui nous conduit à dire à tous les experts, étatistes et autres technocrates : encore un effort pour rejoindre vraiment le camp de la Liberté.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Archive : article publié ce 10 octobre sur le site de L'Opinion. Hervé Boulhol, responsable retraites et vieillissement démographique à la direction de l’emploi et des affaires sociales de l’OCDE : « La situation de la France va se normaliser, avec des retraités qui, en 2040, percevront des revenus à hauteur d’environ 90 % de ceux du reste de la population. »

    Question de L'Opinion : "Les retraités français sont-ils favorisés ?" Réponse de Hervé Boulhol : "Je n’irai pas jusque-là, mais le système français leur offre aujourd’hui une excellente protection. En effet, la France est dans une situation assez exceptionnelle. Les Français quittent le marché du travail en moyenne à 60,2 ans, contre 64,3 ans dans l’ensemble de l’OCDE. Par ailleurs, le niveau de vie des retraités actuels est bien supérieur à celui des générations passées. De plus, la France est le seul pays avec le Luxembourg où le revenu moyen des plus de 65 ans est légèrement supérieur – de près de 3 % – à celui de l’ensemble de la population. En moyenne dans les pays de l’OCDE, les revenus des retraités sont en retrait de 12 % par rapport à l’ensemble de la population.

    Question de L'Opinion : "Comment expliquer cette situation ?" Réponse de Hervé Boulhol : "Elle est née du décalage entre le constat économique et la réaction politique. Il y a eu un temps de latence d’au moins quinze ans. L’évolution démographique était connue depuis longtemps, mais il a fallu attendre les années 1990, pour qu’il y ait de vraies mesures de correction. La situation économique était compliquée en 1980 avec la montée du chômage. Mais en plus, des erreurs majeures ont été commises avec les préretraites à partir des années 1970 et la baisse de l’âge de la retraite de 65 ans à 60 ans au début des années 1980. D’autres pays européens l’ont fait, mais jamais dans de telles proportions. Les décideurs politiques retardent souvent la mise en place de mesures correctrices, en général très impopulaires, jusqu’à se retrouver parfois acculés. La génération des retraites dorées a profité de ce temps de réaction politique."

    Question de L'Opinion : "Cet âge d’or va-t-il s’arrêter ?" Réponse de Hervé Boulhol : "Oui. La situation de la France va se normaliser, avec des retraités qui, en 2040, percevront des revenus à hauteur d’environ 90 % de ceux du reste de la population d’après les prévisions du Conseil d’orientation des retraites, revenant donc dans la moyenne actuelle des pays de l’OCDE."

    Question de L'Opinion : "Quel facteur principal justifie cette normalisation ?" Réponse de Hervé Boulhol : "La démographie et le marché du travail. Actuellement, la France reste le pays de l’OCDE ayant l’espérance de vie à l’âge moyen de sortie du marché du travail la plus élevée, à plus de 25 ans, soit cinq ans de plus que la moyenne de l’OCDE, ce qui pèse financièrement sur les régimes de retraites. Il faut ajuster sans cesse leurs paramètres à ces changements démographiques."

    Question de L'Opinion : "Les pensions vont donc baisser ?" Réponse de Hervé Boulhol : "Les vingt-cinq années de réformes de retraites en France ont corrigé les choses et ont amélioré la viabilité financière. Pour un même parcours professionnel donné, le niveau de la pension entre un retraité d’aujourd’hui et une personne qui prendra sa retraite dans 40 ans, va baisser d’environ 12 % par rapport au dernier salaire. Le taux de remplacement (part de la pension nette par rapport au dernier salaire net) futur ne sera plus que de 74 % de son dernier salaire d’après les estimations de l’OCDE."

    Question de L'Opinion : "Vous dites que la situation du futur retraité français reste enviable ?" Réponse de Hervé Boulhol : "Oui. L’âge normal de départ à la retraite, même s’il va croître en France, devrait néanmoins rester inférieur de plus d’un an et demi à la moyenne de l’OCDE en 2060. Par ailleurs, le taux de remplacement net futur après une carrière complète au salaire moyen dans le secteur privé est supérieur à la moyenne des pays de l’Union européenne et de l’OCDE, à 74 %, contre respectivement 71 % et 63 %."

    http://www.insolent.fr/2018/10/les-solutions-radicales-simposeront-tot-ou-tard.html

  • Politique-Eco n°186 avec Valérie Bugault : Offensive contre la prédation sociale et politique

  • Retraites : ne rien attendre de l'État

    6a00d8341c715453ef022ad397899d200d-320wi.jpgLe 8 octobre, Mireille Weinberg consacrait une vidéo sur le site de L'Opinion[1] à la réforme des retraites. Elle constate que, promise pourtant de façon répétitive en haut lieu, celle-ci devrait, de façon presque inéluctable, être repoussée de quelques mois.

    Elle devait, remarque la journaliste, "faire l’objet d’une loi, qui devait être votée au plus tard à l’été 2019. Pour y parvenir, le projet de loi aurait dû être déposé au parlement en mars 2019 ou dans le courant du printemps. Pile poil au moment de la campagne électorale pour les élections européennes…"

    Cette objection, considérée comme majeure, préempte l'appréciation du dossier par l'opinion publique.

    Or, on ne sous-estime pas l'importance de la question. Bien au contraire, dans l'éditorial du même journal, Nicolas Beytout y voit "un premier test majeur pour le prochain gouvernement."[2]

    La nuance consiste en ce que la partie semble se présenter comme jouée d'avance.

    Elle suppose une fois de plus que la majorité des Français ne voudrait pas, au fond, d'une telle réforme. Le mot d'ordre le plus significatif consistait pourtant jusqu'ici à aligner le calcul des pensions et l'âge de départ entre le secteur privé et le secteur public.

    Or, l'emploi public, si lourdement représenté soit-il, ne compte que 5,4 à 5,8 millions d'agents très divers, sur une population active estimée à 28,6 millions, dont 25,8 millions occupent un emploi et 2,8 millions au chômage. Ceci pèse donc entre 20 et 21 % de la population active.

    Il s'agit d'un pourcentage énorme. Il englobe des catégories que l'on additionne de façon quelque peu abusive, ne bénéficiant pas toutes des conditions particulières, considérées comme avantageuses, de la fonction publique d'État. Ainsi les personnels hospitaliers, mais aussi les innombrables précaires, contractuels, etc. auxquels il serait excessif de ne prétendre que reprocher des "privilèges". Ce mot totalement ambigu stigmatise les lois particulières, dans un pays qui se targue de les avoir abolis le 4 août 1789, mais qui en a institué de plus durables, de plus sournois et de plus mortifères, dommageables en particulier pour son économie.

    Quoi qu’il en soit, ce poids considérable ne forme pas une majorité : en face des 21 % de statutaires variés, se trouvent 79 % de Français, légitimement inquiets de la dégradation des perspectives de l'assurance vieillesse monopoliste. Ils ne se verront accorder à la fois ni la liberté de s'y soustraire, ni même voix au chapitre, puisque les forces syndicales comme les instances gouvernementales restent dirigées par la partie la plus attachée au statu quo.

    On peut donc, de façon tout à fait probable et parfois légitime, s'attendre à des réticences dans les trois branches du secteur public. Mais comme tout compris celui-ci ne couvre guère plus de 21 % de la population, cela veut dire que l'on prévoit, une fois de plus l'occultation du problème des retraites, tel qu'il se pose pour 79 % des Français…

    À défaut de l'abolition du monopole de la retraite par répartition, son simple desserrement n'est jamais évoqué. Tabou. Si l'on s'en tient aux programmes gouvernementaux dominants, les vraies solutions ne seront pas examinées : l'épargne ne sera pas libérée, la propriété familiale sera de plus en plus ponctionnée, le patrimoine qu'on fait mine de sauvegarder, sera de plus en plus menacé, pillé, dégradé.

    Les projets officiels ne résoudront rien, car ils consisteront à rogner sur les droits que les Français croient naïvement acquis pour toujours, puisque garantis par l'État. Les hauts fonctionnaires qui nous gouvernent répartiront la pénurie d'une manière plus restrictive : retraites plus tardives, pensions plus chiches, cotisations plus lourdes.

    Au fond on pourrait presque déplorer que la CGT de Martinez et FO du nouveau venu Pavageau, qui lui fait désormais concurrence et qui lui aussi vaut le détour[3], soient dirigées par des crétins voués à l'échec. Car le plus lentement cette non-réforme s'instituera, plus elle piétinera, terrorisée devant les perspectives de protestation au sein des 21 %, et plus les 79 % pourront s'organiser pour faire l'emporter, dans l'intérêt général du pays, la cause de la Liberté.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "La réforme des retraites repoussée de quelques mois"
    [2] cf. "Réforme des retraites: un premier test majeur pour le prochain gouvernement"
    [3] "Un système de retraite par points, ce sera du travail sans fin" déclarait-il, agressif et arrogant le 8 octobre sur France Inter.

    http://www.insolent.fr/

  • [Vidéo] Interdit d’interdire de Frédéric Taddeï: L’immigration nous apporte-t-elle enrichissement ou appauvrissement ?

    Frédéric Taddeï reçoit Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards, Djordje Kuzmanovic, orateur de la FI et analyste en géopolitique, Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction de Causeur et Laurent Pahpy, entrepreneur membre de l’IREF

    https://fr.novopress.info/212186/video-interdit-dinterdire-de-frederic-taddei-limmigration-nous-apporte-t-elle-enrichissement-ou-appauvrissement/

  • Bienvenue en Radarie !

    thumb-les-radars-automatiques-en-france-7989.jpg

    Non, non et non, tout ne va pas mal en France ! N’en déplaise aux esprits chagrins et aux déclinologues professionnels, il y a des secteurs prospères et en expansion en France, oui !

    C’est M6info qui nous l’a appris et je me fais l’écho – en toute objectivité, cela va sans dire – de cette excellente nouvelle : les radars rapportent de plus en plus à l’État et le cap du milliard d’euros de recettes est prévu par le projet de loi de finance 2019.

    Voilà de quoi réjouir tout Français soucieux de réduire la dette du pays ! 4.700 radars s’y emploient, bientôt secondés par des voitures radar banalisées. Celles-ci ajouteront encore à la salutaire frayeur routière de l’automobiliste moyen. De quoi trouver d’intéressants débouchés à l’industrie pharmaceutique française des anxiolytiques, un effet bénéfique supplémentaire.

    Ce n’est pas moi qui me poserais des questions vicieuses ou déplacées, du genre combien ont coûté ces 4.700 radars, coût qui réduit quand même un peu les bénéfices. Et, surtout, ce n’est pas moi qui oserais sortir du carcan des sacro-saintes écritures comptables où notre Président-banquier et inspecteur des finances maintient solidement le pays et ses habitants. Car un esprit frondeur et impertinent pourrait placer le problème de la dette sur un autre plan et se demander à qui la France doit sa « dette » ? Aux pays du Golfe ! Eh bien, tirons un trait de plume sur ces écritures comptables, achetons le gaz chez Poutine et nous verrons si le Qatar essaie de nous nuire. Cela pourrait donner un peu d’exercice à une compagnie de paras.

    Cerise sur le gâteau, M6info nous informe de la dernière bouffée anti-moteur de madame Hidalgo : le motard ou l’automobiliste qui ne s’arrêteront pas pour laisser passer le piéton, désormais prioritaire, se prendra six points de moins grâce à 1.200 caméras qui mouchardent électroniquement dans Paris les insoumis, les pressés, les distraits. Plus de 80.000 PV distribués depuis janvier. Mais, Madame Hidalgo, à combien de mètres du bord du trottoir le piéton prioritaire devra-t-il se tenir ? Devra-t-il regarder, faire signe ? Hidal… go ou pas ?

    Les points vont fondre et les moniteurs d’auto-école se frottent les mains. Ils iront en procession rendre grâce au futur maire de San Fernando (province de Cadix), son pays natal, s’il lui prenait l’envie de suivre l’exemple du plus Catalan des Français, j’ai nommé Manuel Valls.

    Notons que seront exemptés les cyclistes qui roulent à contresens ou sur les trottoirs, les rats courant la nuit en sens interdit, les limousines à vitres fumées aux plaques illisibles et exotiques, les patins à roulettes et les trottinettes.

    Bienvenue en Radarie, le pays des automobilistes libres et heureux !

    Jean-Charles Mignard

    http://www.bvoltaire.fr/bienvenue-en-radarie/