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économie et finance - Page 369

  • Enrayer le processus d’appauvrissement des Français

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    La dérégulation des échanges commerciaux a provoqué en France une perte de richesse significative, en partie camouflée aux yeux des Français par le recours à l’endettement. Aujourd’hui, cette pratique trouve cependant ses limites et conduit le Système, qui ne veut pas renoncer à l’ultralibéralisme international, à accepter l’appauvrissement et même à l’organiser. Refusant cette logique délétère, Ligne droite veut au contraire rétablir une régulation aux frontières de l’Europe et réindustrialiser le continent, seuls moyens d’enrayer le processus d’appauvrissement des Français

    L’appauvrissement, un processus inégalitaire mais bien réel

    Les Français ont l’impression de voir leur niveau de vie diminuer d’année en année. Et, quelles que soient les dénégations des responsables du Système, cette conviction est maintenant solidement ancrée dans la conscience collective. La plupart de nos concitoyens d’âge mûr éprouvent en effet le sentiment justifié de ne plus disposer aujourd’hui des facilités que leur offrait une position sociale et professionnelle identique à la leur il y a dix ou vingt ans. Et tous les parents savent que leurs enfants rencontrent de nos jours plus de difficultés à débuter dans la vie qu’ils n’en avaient eux-mêmes à leur âge.
    Il est vrai que cette situation n’affecte pas également toutes les catégories de la population car, dans le même temps, les inégalités se sont creusées. Alors que les classes populaires et les classes moyennes, voire moyennes supérieures, connaissaient cette régression, les classes supérieures liées au système et au monde financier ont bénéficié au contraire d’une croissance exponentielle de leur niveau de vie.

    L’appauvrissement, conséquence du mondialisme

    Or, ces évolutions sont directement corrélées au processus de mondialisation sauvage que nous subissons maintenant depuis plusieurs décennies. L’ultralibéralisme international, qui s’est développé sans aucune régulation, a provoqué en effet un transfert de richesses des pays européens vers les pays émergents. Les délocalisations que subit notre pays depuis des décennies ont conduit à la quasi-disparition de secteurs entiers de notre appareil de production. Et personne ne peut raisonnablement nier que cet effacement industriel correspond à une perte de substance économique et donc à une diminution de richesse pour notre pays. Un manque à gagner que rien n’a réussi à compenser ni l’innovation, ni la technologie, ni l’ingéniosité de nos entrepreneurs. D’autant que de nombreux pays émergents, comme la Chine par exemple, ont maintenant rejoint l’Occident dans la maîtrise de la haute technologie et que les propos lénifiants tenus il y a encore quelques années sur le thème « ils ont les industries de main-d’œuvre, à nous les industries du futur, » se sont révélés totalement illusoires.

    L’occultation des méfaits de l’ultralibéralisme international

    Dès lors, les gouvernements successifs, qui n’ont cessé de vanter les prétendus bienfaits de cette mondialisation, ont cherché à occulter l’appauvrissement qu’elle provoquait en assurant des prestations et des services qu’ils ne pouvaient pas financer. Sans cette politique, l’appauvrissement entraîné par la mondialisation aurait d’ailleurs été beaucoup plus spectaculaire. Car, pour atténuer les effets désastreux de l’ultralibéralisme sauvage, les dirigeants de notre pays ont essayé de maintenir artificiellement le niveau de vie et de protection des citoyens en empruntant massivement. Pour limiter la réduction des prestations sociales, la détérioration des services publics et la baisse du pouvoir d’achat, ils ont donc fait vivre notre pays au-dessus de ses moyens. Comment expliquer autrement que le processus d’endettement commence dans les années soixante-dix et aille croissant à mesure que les droits de douane sont supprimés et que la dérégulation commerciale se généralise ? D’ailleurs, est-il possible d’expliquer les déficits que connaissent de nombreux pays occidentaux uniquement par le laxisme de leurs dirigeants ? Sans doute y a-t-il là une part de vérité, mais on ne peut expliquer un phénomène aussi puissant et aussi continu par une simple dérive des comportements politiques.

    À la croisée des chemins

    La difficulté est qu’après quarante ans de fuite en avant, cet endettement s’approche maintenant dangereusement des seuils critiques. Dès lors, la politique de camouflage des méfaits du mondialisme est en train d’atteindre ses limites. Il n’est pas possible en effet, même pour un Etat comme la France, de continuer à accumuler dette et déficit. Aussi la France se trouve-t-elle à la croisée des chemins, car il lui faut maintenant revenir à la réalité. Deux voies lui sont alors ouvertes : ou bien elle remet en cause la mondialisation sauvage par une régulation commerciale aux frontières de l’Europe et elle peut alors espérer retrouver, avec les autres peuples européens, le chemin de la prospérité. Ou bien, avec l’organisation bruxelloise, elle laisse les frontières grandes ouvertes et elle sera alors contrainte de réduire le niveau de vie et de protection de nos compatriotes et de faire accepter l’appauvrissement et la régression inexorable de notre pays. À l’évidence, c’est cette voie qu’ont choisie la Nouvelle Gauche et les dirigeants du Système pour qui l’allégeance à l’ultralibéralisme international passe avant les intérêts nationaux de notre pays. Avec eux, le processus d’appauvrissement du peuple français va donc se poursuivre et même s’amplifier.

    Enrayer l’appauvrissement

    Ligne droite préconise au contraire d’enrayer ce processus délétère d’appauvrissement et donc de choisir l’autre option, celle de la mise en cause du mondialisme sauvage. C’est par une régulation des échanges aux frontières de l’Union, par la protection des économies européennes de la concurrence sauvage et par la réindustrialisation du continent que la France et l’Europe pourront offrir à leur peuple une prospérité renouvelée.

    https://lignedroite.club/enrayer-le-processus-dappauvrissement-de-la-france-et-des-francais/

  • Electrification de l’Afrique : encore loin du compte…

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    Selon la revue The Economist, l’accès très restreint de l’Afrique à l’électricité est toujours un problème. A l’heure où le monde vit à l’ère d’Internet, l’Afrique voit encore plus de la moitié de sa population n’ayant pas encore accès à l’électricité. Alors que l’Asie a décollé économiquement, l’Afrique peine encore, comme exclue des grands mouvements mondiaux (sauf nous exporter son surplus démographique). Voici l’état des lieux :

    • Plus de 75 % de la population sans accès à l’électricité : Burkina Faso, Burundi, Centrafrique, République Démocratique du Congo, Ethiopie, Gambie, Guinée, Kenya, Liberia, Madagascar, Malawi, Mauritanie, Niger, Ouganda, Rwanda, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad
    • Plus de 50 % sans accès à l’électricité : Angola, Bénin, Cap Vert, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Erythrée, Guinée Bissau, Lesotho, Mali, Mozambique, Namibie, Nigeria, Soudan, Swaziland, Togo, Zambie, Zimbabwe,
    • Plus de 25 % sans accès à l’électricité : Botswana, Cameroun, Gabon, Ghana, Guinée Equatoriale et Sénégal.
    • Moins de 25 % sans accès à l’électricité : Afrique du Sud, Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Ile Maurice, Seychelles et Tunisie.
    • Chiffres inconnus : Sahara occidental et Sao Tome & Principe.

    L’indice de couverture des réseaux mobiles n’offre que des données très partielles

    • Plus de 60 % : Afrique du Sud (68 %)
    • Plus de 50 % : Kenya (59 %), Zimbabwe (58 %), Congo (58 %), Côte d’Ivoire (53 %),
    • Plus de 40 % : Mozambique (47 %), Nigeria (45%), Tanzanie (42 %), Sierra Leone (42 %), Ouganda (41 %), Cameroun (40 %),
    • Plus de 30 % : Togo (38 %), Ethiopie (34 %), Angola (31 %)
    • Plus de 20 % : République Démocratique du Congo (26 %), Centrafrique (22 %)

    En ce qui concerne la couverture en réseaux Internet, c’est évidemment des résultats corrélés, avec seulement trois pays ayant plus de 50 % de réseau, hors DOM bien évidemment.

    • Plus de 80 % : Mayotte, La Réunion
    • Plus de 50 % : Seychelles (58 %), Maroc (57,5 %), Afrique du Sud (52 %),
    • Plus de 40 % : Tunisie (48 %), Nigeria (46 %), Kenya (45 %), Cap Vert (42,5 %), Ile Maurice (42,5 %)
    • Plus de 30 % : Egypte (33 %).
    • Plus de 20 % : Ghana (28,5 %), Swaziland (28 %), Soudan (26,5 %), Sao Tome & Principe (25,5 %), Sénégal (23,5 %), Angola (23 %), Côte d’Ivoire (22 %), Botswana (21,5 %), Libye (21 %), Zimbabwe (21 %), Guinée Equatoriale (21 %), Lesotho (20,5 %).
    • Plus de 10 % : Algérie (19,5 %), Ouganda (19 %), Zambie (19 %), Cameroun (18 %), Soudan du Sud (17 %), Mauritanie (17 %), Gambie (17 %), Namibie (15,5 %), Rwanda (12,5 %), Mali (12 %), Djibouti (11,5 %), Gabon (10 %), Burkina Faso (10 %).
    • Moins de 10 % : Liberia (8,5 %), Congo (7,5 %), Togo (7,5 %), Comores (7,5 %), Malawi (6,5 %), Mozambique (6,5 %), Bénin (5,5 %), Tanzanie (5,5 %), Centrafrique (4,5 %), Madagascar (4,5 %), Ethiopie (4 %), République Démocratique du Congo (4 %), Guinée-Bissau (3,5 %), Tchad (2,5 %), Sierra Leone (2,5 %), Niger (2 %), Guinée (2 %), Somalie (1,5 %), Burundi (1,5 %), Erythrée (1 %).

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/electrification-de-lafrique-encore-loin-du-compte/96813/

  • Emmanuel Macron fait sa rentrée : la cruauté des chiffres…

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    À en croire le porte-parole du gouvernement, cette rentrée s’annonce sous les meilleurs auspices : le Président est en pleine forme et totalement déterminé à poursuivre dare-dare le train des réformes qui vont dynamiser la start-up France ! Et puis, tout va très bien, Madame la Marquise ! Il n’y a qu’à écouter France Inter ou regarder BFM TV, etc… La France est descendue sous ces fameux 3 % ! Un chiffre sorti de nulle part qui ne veut strictement rien dire, qui ne recouvre aucune réalité économique.

    Voyons plutôt du côté d’Eurostat qui publie, entre autres, les chiffres de la croissance et du chômage pour le premier semestre 2018.

    En termes de croissance, la France, avec 0,4 %, est bonne dernière dans l’Union européenne. La moyenne de la zone 19, c’est 0,8 % – moitié plus ! La Finlande caracole en tête avec 1,7 % de croissance ; les États-Unis font 1,5 %.

    Quant au chômage… Pas bon du tout : un écart de 5 points avec celui du Royaume-Uni, et de 5,6 points avec celui de l’Allemagne.

    Et en ce qui concerne la dette, ce n’est pas vraiment folichon non plus. Les dépenses de l’État continuant à grimper, avec plus de 6 millions de fonctionnaires (+2,56 %), la dette devient digne de celle de la Grèce ou de Chypre.

    Les pseudo-réformes de Macron, cela me fait penser à ces restaurants qui, dans la carte, annoncent de magnifiques plats qui, une fois servis, se révèlent être de la bouffe immangeable.

    Moi qui suis un tout, tout petit chef d’entreprise, je puis vous dire que c’est encore bien pire qu’avant et qu’il faut être inconscient ou déglingué pour entreprendre en France.

    Patrick Robert

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-fait-sa-rentree-la-cruaute-des-chiffres/

  • Poutine valse à Vienne et négocie ses exportations de gaz avec Merkel malgré les menaces de Trump

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    3034693255.pngPar Antoine de Lacoste

    Les dernières visites européennes de Vladimir Poutine ont fait couler beaucoup d’encre.

    Le Président russe s’est d’abord rendu à Vienne le 18 août au mariage de la Ministre autrichienne des affaires étrangères, Karin Kneissl. Le jeune chancelier conservateur (ÖVP) Sebastian Kurz était présent ainsi que le vice-chancelier Strache (FPÖ) et de nombreux ministres. Le secrétaire général de l’OPEP, le nigérian Mohamed Barkindo, faisait également partie des invités.

    Poutine prononça un discours dans un allemand impeccable, valsa avec la mariée et laissa ses accompagnateurs cosaques animer la soirée.

    Les réactions ne se sont guère fait attendre. Une partie de la classe politique et de la presse autrichiennes vitupéra pour dénoncer une soi-disant rupture de la traditionnelle neutralité autrichienne. Et l’Ukraine, toujours en pointe dans l’escalade russophobe, annonça qu’elle rejetait dorénavant la médiation autrichienne dans la crise du Donetz. Tous oublient sans doute que c’est la droite (avec toutes ses composantes) qui a remporté les dernières élections en Autriche et que le nouveau chancelier a clairement appelé l’Union européenne à lever ses sanctions contre la Russie.

    On ne savait d’ailleurs pas que ces sanctions s’appliquaient également aux mariages !

    1326515730.jpgLe président russe était déjà loin de tout cela car le soir même il rencontrait Angela Merkel pour un long entretien en tête à tête. Aucun communiqué n’a été diffusé ensuite mais on sait quels sont les points qui furent abordés : la reconstruction de la Syrie (Poutine réclame une aide financière de l’Europe), l’accord nucléaire en Iran (que les deux partenaires veulent sauver malgré Trump) et surtout le projet de transit gazier Nord Stream 2.

    Actuellement, les exportations de gaz russe vers l’Allemagne passent en Mer Baltique par Nord Stream 1 inauguré en 2011. Elles assurent 40% de l’approvisionnement allemand et 30 % de celui de la France.

    L’Allemagne qui aura de plus en plus de besoins en gaz compte tenu de la fin programmée de son programme nucléaire, souhaite augmenter ses importations de Russie. Elle est donc un partenaire résolu de Nord Stream 2 qui doublera les capacités de Nord Stream1. Les travaux ont commencé en mai et devraient s’achever début 2020.

    Mais les Américains ne l’entendent pas ainsi et font une pression très forte sur l’Europe pour que ce projet n’aboutisse pas. Le prétexte est l’indépendance gazière de l’Europe qui ne doit pas trop dépendre du méchant russe (touchante sollicitude américaine …). La vraie raison est le surplus de gaz liquéfié américain que seule l’Europe pourrait absorber. Mais à un prix nettement plus élevé que le gaz russe…

    Le Congrès américain n’y est pas allé par quatre chemins : il a voté une loi permettant des sanctions contre toute entreprise européenne participant à la construction ou au financement du projet ! Trump a confirmé cette position et prévient que ses décrets d’application durciront encore les sanctions.

    Mais l’Allemagne n’entend pas céder à la menace et plusieurs dirigeants européens ont protesté contre l’ingérence américaine.

    Pour une fois que l’on pourra soutenir Merkel ...  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Migrants mineurs isolés : le scandale à tous les étages

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    Leur nombre explose et ils deviennent de plus en plus médiatiques : les migrants mineurs, ou, pour parler le langage administratif – compassionnel et culpabilisant à souhait -, les MNA : les migrants mineurs non accompagnés.

    Ainsi, on les a vus occuper le parvis de la cathédrale de Quimper, ce lundi 20 août, ou un terrain de la paroisse de Saint-Pierre-des-Corps, en juillet. Personne, dans les associations humanitaires pour qui le MNA est devenu le prochain indépassable de notre temps, n’a eu l’idée de les aiguiller vers un autre parvis ou une autre communauté ?

    À Paris, concernée au premier chef par le phénomène, la mairie vient justement de lancer un appel d’offres sur son site dédié : un « Appel à projet pour la création d’environ 600 places d’accueil pérenne pour des mineurs non accompagnés ».

    Cette catégorie de migrants mobilise donc les pouvoirs publics. Et les budgets…

    Car, selon un rapport du Sénat, leur nombre a triplé entre 2014 et 2017. Et 2018 ne devrait pas voir s’inverser la courbe. Le Sénat avance le nombre de 40.000. Pour Le Figaro« les services d’aide sociale à l’enfance ont pris en charge plus de 25.000 enfants migrants en 2017, soit 92 % de plus qu’en 2016 ». Le coût incombe aux départements qui, devant l’explosion de ce budget dans un contexte de rigueur budgétaire, communiquent enfin sur ce sujet. En Haute-Garonne, Arnaud Simion, vice-président du conseil départemental délégué à l’enfance et la jeunesse, confirmait, dans La Dépêche, l’envol du budget MNA :

    « L’aide aux mineurs étrangers a atteint 35 millions d’euros cette année. Elle était de 31 millions d’euros en 2016. »

    On comprend, dans ces conditions, le bras de fer qui oppose les départements à l’État. Le coût total était évalué à 1,9 milliard d’euros par Jean-Louis Thiériot, président du conseil départemental de Seine-et-Marne.

    Ce sont, d’ailleurs, les mêmes départements qui ont soulevé officiellement, via les tests médicaux controversés qu’ils ont parfois demandés, le problème de l’âge de ces « mineurs ». Le Figarosouligne que le « système de protection des mineurs est massivement détourné par des adultes »en donnant le chiffre de 60 % pour ces migrants ! Sur RMC, le président du conseil départemental du Nord avait démonté cette filière et dénoncé ce qui est un véritable appel d’air (encore un !) :

    « Ils arrivent par Roissy. Ils ont perdu leurs papiers d’identité ou ils en achètent à Lille pour démontrer qu’ils ont 16 ans même quand ils en ont 25 ! »

    Ainsi, l’aide sociale à l’enfance originellement créée pour les mineurs isolés français subit un double détournement au profit de personnes qui ne sont ni mineures ni françaises…

    Mais ce n’est pas le dernier détournement auquel donne lieu cette affaire de vrais-faux mineurs, car il y a aussi le traitement médiatique qui l’accompagne, dénoncé par une synthèse éloquente publiée par l’OJIM le 21 août : la plupart des journaux, jouant sur l’émotion et la compassion de leurs photos, présentent systématiquement ces migrants comme des victimes, toujours désireuses de s’insérer, en passant sous silence tous ces faits divers qui révèlent une situation bien moins idyllique.

    Devant un tel phénomène, qui peut encore dire que l’immigration n’a pas un coût financier, humain et culturel considérable ?

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/migrants-mineurs-isoles-le-scandale-a-tous-les-etages/

  • Retour au réel

    L’espoir européen de contester l’hégémonie du dollar n’est pas près de se concrétiser

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    Par Muriel Motte

     Dans le monde rêvé d’Heiko Maas, le ministre allemand des Affaires étrangères, l’Europe échappe à la tutelle américaine et parvient à sauver l’accord sur le nucléaire iranien, essentiel si l’on veut préserver un semblant de paix au Moyen-Orient. L’exploit ne serait pas seulement diplomatique. Sortir de l’ombre punitive de Donald Trump, qui menace de sanctions tous ceux qui commercent avec Téhéran, implique de couper les ponts avec le droit américain, et donc avec le roi dollar.

    Heiko Maas ne l’ignore pas. Dans le quotidien financierHandelsblatt, le ministre prône la mise en place de «canaux de paiement qui soient indépendants des Etats-Unis, un Fonds monétaire européen et un système Swift(réseau interbancaire de paiement, NDLR) indépendant »de manière à ce que Washington « ne porte pas atteinte à nos intérêts sans nous consulter ».

    Il n’est pas le premier à vouloir échapper à l’attraction tentaculaire du billet vert et à tout ce qu’elle implique. Les producteurs d’or noir tentent depuis des années de lui trouver des alternatives, notamment depuis que l’ancien président iranien, Mahmound Ahmadinejad, l’a qualifié de « bout de papier sans valeur». En France, le souvenir de l’amende de 8,9 milliards de dollars payée par BNP Paribas aux Etats-Unis, sanctionnant le business – en dollars – de la filiale suisse de la banque au  Soudan, reste vivace. Mais concrètement, le monde a bien du mal à se passer de la devise américaine, toujours utilisée dans le règlement de 70 % de l’ensemble des échanges mondiaux.

    L’histoire joue un grand rôle : la monnaie de la première économie mondiale s’est imposée dans l’après-guerre, et n’a jamais perdu son statut de primus inter pares. Les Etats-Unis sont toujours la première puissance de la planète, solidement campée sur leurs deux jambes : un géant financier avec Wall Street, une machine à innover avec la Silicon Valley. De facto, une entreprise qui grandit et s’internationalise croise tôt ou tard le dollar sur sa route.

    Quant à la puissance politique, « elle se trouve aux Etats-Unis pas en Europe, commente Philippe Waechter, chef économiste d’Ostrum AM. Depuis un an, personne ne s’oppose aux décisions de Donald Trump. Sanctions, tarifs douaniers, géopolitique, la Maison Blanche donne le tempo de manière spectaculaire, c’est ce qui compte à l’international ». Il estime que « les choses seraient peut-être différentes si nous affichions une unité politique plus forte. Mais quelles anticipations pouvons-nous faire naître aujourd’hui concernant l’Europe, susceptibles d’inciter le monde à utiliser davantage la monnaie unique ? D’une certaine manière, vouloir payer en euros c’est entrer en opposition avec les Etats-Unis ».

    Bien peu ont les moyens de prendre ce risque. Peugeot a annoncé son retrait d’Iran en juin dernier et Total n’a pas tergiversé longtemps. Il vient d’annoncer son désengagement  du projet gazier South Pars, faute d’avoir obtenu le feu vert nécessaire de Washington. Et ce «malgré le soutien des autorités françaises et européennes » a précisé le groupe de Philippe Pouyanné. Pot de terre contre pot de fer ? Les promesses du plus grand gisement de gaz naturel du monde n’ont pas pesé lourd face aux menaces Trumpiennes. « Nous nous attendons à ce que les gouvernements européens réalisent, comme le font déjà les entreprises européennes, que le choix entre faire des affaires avec l’Iran et faire des affaires avec les Etats-Unis est très simple », a pu fanfaronner John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de l’hôte de la Maison Blanche.

    Le problème est que personne ne peut le contredire. « Tout le monde a envie d’une Europe plus unie, plus autonome et plus forte, mais dans les faits nous cédons aux pressions américaines. Se fâcher avec Washington c’est renoncer à 25 % de la richesse mondiale » commente l’économiste Patrick Artus.

    Colonie des Etats-Unis. Commercer en dollars partout sur la planète, être présent d’une manière ou d’une autre aux Etats-Unis, ne sont d’ailleurs pas les seuls critères qui placent les groupes étrangers sous la férule du droit américain. Les juges peuvent venir leur demander des comptes dès lors qu’ils incorporent des technologies américaines dans leur business, notamment dans leurs exportations vers d’éventuels pays jugés menaçants à Washington. « L’Europe est une colonie des Etats-Unis par la technologie interposée », déplore Patrick Artus. Faute de parvenir à créer ses propres Gafa, le vieux continent semble d’autant plus fragile que Donald Trump n’a pas hésité le mois dernier à considérer l’UE comme une  « ennemie » de son pays.

    La Chine y voit un boulevard. Face à une Europe affaiblie par ses querelles intestines, son poids croissant dans les échanges mondiaux va renforcer le rôle international de sa monnaie, le yuan. L’émergence de géants de la tech (Baidu, Alibaba, Tencent, Wechat, Xiao-mi, Huawei...) vise à déjouer le piège d’une dépendance à l’égard du grand satan américain. Pékin ne manque ni d’ambition, ni de moyens financiers. N’en déplaise à Donald Trump, on attend d’ailleurs que la Chine occupe la place laissée vacante par la France, en reprenant les parts de Total dans le projet South Pars. Le groupe de Patrick Pouyanné affirme ne pas connaître la position de son homologue, CNPC.

    Le titre de l'article est de nous (ndlr)

    Source : L’Opinion 23/8/2018

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un Brexit envers et contre tous ? – Journal du mercredi 22 août 2018

    Union Européenne / Un Brexit envers et contre tous ?
    Alors que les discussions entre Londres et Bruxelles sur le Brexit ont repris mardi, les partisans des deux camps n’en finissent plus de s’affronter. D’un côté, le premier ministre britannique qui plaide pour un Soft Brexit, pendant que d’autres veulent une rupture claire avec la politique de l’UE. Une bataille qui devrait se poursuivre jusqu’à l’accord final de mars prochain.

    Sécurité / Les prisons à la peine

    Économie / La voiture électrique une fausse bonne idée ?
    Révolutionnaire, économique et écologique, la voiture électrique suscite un véritable engouement… mais derrière le concept séduisant, les réalités environnementales et stratégiques semblent plus complexes voire alarmantes.

    L’actualité en bref

    Lien Dailymotion :

     
     
  • Réduction des budgets de la Police et de la Gendarmerie au profit des immigrés

    Cherchez l'erreur : on coupe les crédits des forces de l'ordre pour les affecter aux immigrés, lesquels génèrent d'énormes problèmes de sécurité...

    Dans un rapport, déposé le 4 juillet 2018, au nom de la commission des Finances, Philippe Dominati note que 133 millions d’euros en autorisations d’engagement et 110 millions d’euros en crédits de paiement ont été annulés pour la police nationale, ainsi que 111,4 millions d’euros en autorisations d’engagement et 90 millions d’euros en crédits de paiement pour la gendarmerie nationale. Ces annulations ont été permises par un décret d’avance du 20 juillet 2017, servant à financer des mesures relatives à l’allocation pour demandeurs d’asile, qui dépend de la mission "Immigration, asile et intégration", explique le sénateur.

    Le rapport relatif à ce décret d’avance précise que ce besoin d’ouverture de crédits est dû d’une part "aux insuffisances des dotations inscrites en loi de finances initiale", et d’autre part "à la hausse constatée des flux de demandeurs d’asile", qui entraîne une augmentation du nombre de bénéficiaires de l’allocation pour demandeurs d’asile et des besoins d’hébergement liés aux opérations de mises à l’abri menées sur les derniers mois.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Grèce : la tutelle s’achève, l’austérité continue, le drame peut commencer

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    On se souvient que, si la Grèce a pu entrer dans l’euro, c’est en raison des études de complaisance produites, moyennant finance, par Goldman Sachs (La Tribune, 9 mars 1996). En toute impunité. Puis la Grèce nous donne, depuis 2010, un exemple pathétique de l’inanité d’avoir une monnaie forte pour une économie fragile… Depuis 2010, afin d’éviter la contamination de la zone euro, trois plans de redressement comptable et financier ont été imposés à la Grèce, sous la double tutelle de la BCE et du FMI. Moyennant le versement de près de 300 milliards d’euros. À rembourser… Mais à comparer avec les chiffres du budget de 2017 : les recettes fiscales nettes n’ont été que de 18 milliards d’euros et les dépenses n’ont pas dépassé 19 milliards. C’est délibérément que nous n’incluons pas, dans ces chiffres, le produit des privatisations ou les sommes provenant des émissions d’obligations et des prêts. Il est particulièrement sidérant de comparer le montant des rentrées fiscales avec celui de la dette. Or, la Grèce devra rembourser, à partir de 2022, 75 % de cette dette : cela donne une idée de l’Himalaya à franchir. Car il ne reste plus guère de biens à privatiser. Et un éventuel emprunt devrait se faire sur le marché, à des taux fortement dégradés.

    Dans ces conditions, les déclarations des politiciens et les titres des éditos ressemblant à des communiqués de victoire sont surréalistes : « Pour la première fois depuis début 2010, la Grèce se tient debout sur ses deux pieds » (Mário Centeno, ministre des Finances portugais, président du conseil des gouverneurs du Mécanisme européen de stabilité). Car les séquelles des mesures d’hyper-austérité budgétaire imposées par les bailleurs de fonds, tout en maintenant la Grèce dans les contraintes de l’euro et de l’OMC, lui ont fait perdre un quart de PIB et fait exploser le chômage (27,5 % en 2013 ; 20 % en 2018). Or, la dégradation durable du tissu industriel et la baisse durable du pouvoir d’achat (salariés, chômeurs, fonctionnaires et retraités) font que les conditions d’un rétablissement sont empêchées par cet étau : euro cher et importations sans freins.

    Pour Centeno, la sortie des plans de redressement est le résultat de « l’effort extraordinaire du peuple grec (sic), la bonne coopération avec l’actuel gouvernement grec et les efforts des partenaires européens ». De la grossière propagande, cynique et pas très intelligente. Car l’austérité va continuer, avec un PIB en berne, des dettes colossales (près de 200 % d’un PIB en recul), des dizaines de milliers d’entreprises disparues, un chômage dramatique, la fin du soutien des bailleurs de fond, le face-à-face avec les agences de notation, une Turquie agressive, les migrants.

    Ioánnis Stournáras, gouverneur de la Banque de Grèce, s’est inquiété d’un possible « abandon » de la Grèce par les marchés si celle-ci revient sur les réformes sociales. Les économistes, comme le Pr Nikos Vettas, de l’université d’Athènes, jugent « impératif de générer désormais une très forte croissance, sans quoi les ménages, déjà très affaiblis par dix ans de récession, continueront à souffrir ». Or, l’investissement s’est effondré de 60 % et le chiffre d’affaires des entreprises a décru de 66 %. Les créances douteuses de 98 milliards d’euros (emprunts non recouverts sur les entreprises et les particuliers) font toujours peser un risque sur le système bancaire et, donc, sur l’économie tout entière. Les Grecs n’ont pas oublié que, malgré leur « non » (61,3 %) référendaire de 2015 au nouveau plan des créanciers, Tsípras les a soumis à une diète terrible et, en grande partie, inutile. Quand, passées ses rodomontades, les Grecs se rendront compte qu’ils se retrouvent dans une situation familiale pire qu’en 2015, Gabriel Colletis, professeur d’économie à Toulouse juge, a bon escient, « inévitable un embrasement social ».

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/grece-la-tutelle-sacheve-lausterite-continue-le-drame-peut-commencer/

  • La réalité du Brexit : les salaires augmentent pour les Britanniques

    Intox de juin 2016 de l'un de nos médias :

    "Si les partisans du Brexit ont fait de la conservation des emplois pour les Britanniques l'un des fers de lance de leur campagne, il est toutefois probable que la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne s'accompagne de la délocalisation de nombreux postes."

    La réalité de août 2018 : les salaires augmentent pour les Britanniques.

    "Les flux de travailleurs européens vers le Royaume-Uni ont fortement diminué depuis le vote du Brexit en juin 2016. Cette immigration a atteint en 2017 son taux le plus faible depuis 2013, selon l'Institut agréé du personnel et du développement (Chartered Institute of Personnel and Development, CIPD en anglais), cité par l'agence Press Association. [...] Pris de court par la conjoncture actuelle du Royaume-Uni, les employeurs mettent en place des alternatives pour relancer l'emploi. La moitié des entreprises concernées ont choisi d'augmenter les salaires et d'améliorer les avantages sociaux des employés."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html