On ne sait pas s’il faut en rire ou en pleurer. Ce dimanche, dans une interview donnée à La Tribune Dimanche, Thomas Cazenave, ministre délégué aux Comptes publics, annonce que l’État a vendu, en 2023, 645 biens immobiliers. Une liste à la Prévert dont notre État a le secret, entre une ancienne école d'architecture à Nanterre et un centre de vacances à Saint-Raphaël en passant par un immeuble du ministère de la Culture à Paris. Bien. Le produit de cette vente a rapporté – accrochez-vous – 280 millions d’euros à l’État. Très bien. Très content de lui, le ministre annonce même que cette bonne nouvelle l’est d’autant plus que cette démarche est vertueuse « pour la planète ». C’est le petit plus qui fait la différence, vous voyez. Avant, on parlait de petit geste commercial ; maintenant, le petit geste doit être « éco-responsable ».
économie et finance - Page 39
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Finances publiques : la flûte enchantée
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Attal veut taxer les rentes : quand c’est flou…
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Un monde sans dollar, mythe ou réalité ?
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JO de Paris : Les hôteliers et les professionnels du tourisme craignent un bide touristique alors que les hôtels peinent à se remplir
À quelques mois de la cérémonie d’ouverture, les Jeux olympiques de Paris suscitent des inquiétudes croissantes. Malgré les efforts pour attirer les touristes, les réservations hôtelières stagnent, voire chutent. Selon un reportage de TF1, certains établissements espéraient être complets, mais se retrouvent avec des taux d'inoccupation dépassant les 40%.
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Et dire que nous devions provoquer l’effondrement de l’économie russe et que c’est la notre qui s’effondre
Dans sa vidéo hebdomadaire et sous le titre : «Dette et faillite : Pourquoi la France est-elle plus en danger que le Japon ?» Marc Touati revient sur la situation économique calamiteuse de la France.
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Les députés adoptent une proposition de loi en faveur de prix planchers pour les agriculteurs
Une proposition de loi écologiste en faveur de prix planchers pour les agriculteurs a été approuvée en première lecture par 89 voix contre 66 à l'Assemblée nationale. Malgré l'opposition du gouvernement, la gauche a soutenu le texte, mettant ainsi la majorité en minorité.
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Hollande et Le Maire se « pouillent » sur les déficits !
François Hollande, qui avait tout de même fait preuve de sa culture économique lorsqu’il avait sorti devant la presse « ça coûte rien, c’est l’Etat qui paye » à propos des emplois d’avenir que l’on pouvait recruter en solde à l’époque, explique doctement sur les plateaux, qu’il avait laissé des finances publiques équilibrées. Oui, enfin, équilibrées mais négativement tout de même… puisqu’il n’y a eu aucun budget créditeur sous le règne Hollande. Ce qui est vrai en revanche, c’est qu’il a fait moins pire que Sarkozy (qui avait eu la crise des Subprimes) et nettement mieux que le « Mozart » éraillé de la finance qui occupe le palais qui nous fait un véritable festival non pas de musique classique mais d’effondrement économique.
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« Face aux dettes… Attal va taxer plus ! Des vrais Mozart de la finance hahahahaha ! ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Hahahahahahahahahahahahahaha. Qu’ils sont mauvais.
Mais qu’ils sont affligeants.
Plus je les écoute et plus ma culture familiale radicale-socialiste me revient en mémoire. Je me souviens de mon pépé, soldat de toutes les guerres les plus stupides qui déjà à l’époque ont ruiné notre pays. De l’Indochine (où le pépé avait rencontré des Américains, des « vrais amis » comme il disait) aux confins de l’Algérie il n’a rien compris à ce qu’on l’avait envoyé faire là-bas, bref, lorsque j’étais gamin, le pépé me citait le président Queuille.
Pour ceux qui ne connaîtrait pas ce sacré président « Henri Queuille est un homme d’État français, né le 31 mars 1884 à Neuvic (Corrèze) et mort le 15 juin 1970 à Paris. Membre du Parti radical-socialiste, plusieurs fois ministre sous la IIIe République, notamment à l’Agriculture, il fut trois fois président du Conseil sous la IVe République. » Voilà pour resituer le type, l’époque et le courant de pensée politique.
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Pour Sandrine Rousseau, « l’épargne des Français nous permettrait de reprendre la main sur notre dette » !
Pour Sandrine Rousseau, la dette ce n’est pas grave, car la dette est un choix. Il n’y a qu’à augmenter les impôts pour ne pas s’endetter selon Sandrine Rousseau.
Sandrine Rousseau explique qu’il faut augmenter la dépense publique pour sauver le climat ! (De vous à moi, ne rien faire sur le climat serait sans doute nettement plus efficace en particulier pour le climat). Il n’y a pas besoin d’argent public, il y a besoin de laisser faire les gens.
Elle enchaîne tous les poncifs de la taxation des riches.
Taxons.
Taxons, il en restera toujours quelque chose.
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Les méthodes violentes de Leclerc pour ses prix bas !
Dur, dur le métier d’épicier. Tellement difficile qu’il faut, pour éviter une hausse des prix, négocier pieds à pieds avec chacun des fournisseurs et les méthodes de négociation de la grande distribution sont réputées pour leur violence et leur efficacité.
Enfin, efficacité, c’est un bien grand mot.
Tout ceci est en réalité très simple et il n’y a qu’une seule technique qui permette aux centres commerciaux Leclerc d’avoir les meilleurs prix, c’est le rapport de force.