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Fin des enchères pour la filiale du géant pharmaceutique français et direction les États-Unis ! C’est officiel, Sanofi a annoncé que 50 % ou plus de sa branche Opella, responsable de la fabrication de plusieurs centaines de médicaments sans ordonnance, dont le très vendu Doliprane, allaient passer aux mains du fonds d’investissement américain CD&R. La nouvelle n’a pas manqué de faire bondir la classe politique, qui exige que le gouvernement intervienne.
Non seulement, il nous plume et il ne s’en cache pas, mais en plus il donne dans la provocation. Ce Barnier le rend bien à Macron en matière de mépris affiché des Français et d’arrogance, n’ayant pas la moindre décence quand il annonce au peuple qu’il va falloir se serrer la ceinture. Il en profite au passage pour expliquer que les Français doivent prendre leurs « responsabilités » et rembourser leurs dettes, exonérant au passage l’incurie de ses amis, Macron et Le-Maire, qui non seulement sont les artisans de le déroute, mais qui en plus l’ont caché aux contribuables, du moins, en ont caché l’ampleur. Pour Barnier donc, les responsables font ce qu’ils veulent, y compris des âneries et le peuple devient responsable à leur place. Curieuse manière de se dégager de toute forme de responsabilité, selon la bonne vieille formule du « responsable mais pas coupable », poussée jusque dans ses retranchements et qui donne « ni coupable, ni responsable ».
L’Élysée augmente son budget 2025 de plusieurs millions d’euros. L’Élysée justifie cette hausse (+2,5 % soit trois millions d’euros) par l’inflation sur les dépenses de personnel (+3,1 %) et de fonctionnement (+1,6 %). Sept nouveaux postes seront créés à la Maison Élysée.
A droite, ils ont la trahison gravée dans leur ADN.
– En 1995, ils ont renié les Assises de la droite sur l’immigration, tenues à Villepinte en 1990
– En 2007, Sarkozy s’est fait élire par les électeurs du FN, pour ensuite aspirer des ministres de gauche, tout en clamant qu’il avait terrassé le FN
– A peine élu, il a confisqué au peuple son “non” au référendum sur la Constitution européenne
– Et aujourd’hui, c’est Wauquiez qui trahit la droite en offrant sur un plateau la présidence de la commission des affaires économiques de l’Assemblée à une élue LFI.
Depuis Raymond Barre, tous les premiers Ministres ont expliqué, directement ou indirectement aux Français, qu’il allait falloir se serrer la ceinture. Pour quel résultat ? Si le serrage de ceinture avait une quelconque efficacité, depuis 40 ans, cela se saurait. Barnier, avec son budget en trompe l’œil, ne déroge pas à la règle et nous ramène le mythe de la ceinture de plus en plus serrée pour les Français. Derrière l’image de l’ustensile vestimentaire, il y a bien la destruction graduelle des services publics hérités du gaullisme : l’école, l’hôpital, la police, la justice, la sécurité sociale et l’armée. Et les Barnier boys de pérorer avec une moue entendue, sur la faute de ces Français qui se soignent trop, qui chôment trop et qui gaspillent trop : l’éternelle rengaine. L’argent versé à l’Ukraine, l’achat de vaccins inutiles, les aides aux développement versées à des multiples pays, les éoliennes dans la pétole, les retraites payées en Algérie à des gens morts depuis longtemps, les départements ou quartiers, comme le 93, vivant sous perfusion d’allocations, les clandestins logés en hôtel trois étoiles, les niches fiscales, l’évasion fiscale, le train de vie de l’État, tout cela, pour plus de 150 milliards, n’est pas un problème. Le vrai problème c’est l’incurie de ces Français qui majoritairement travaillent pour moins de 2000 euros.
Il s’agit clairement de faire assumer aux Européens la guerre en Ukraine et le désengagement financier des États-Unis tout en rendant plus nécessaire (sic) que jamais la militarisation des économies. Tout va être sacrifié à cette logique et on ne voit pas pourquoi ils se gêneraient quand on a la gauche que l’on a aussi atlantisée, aussi obsédée par son clientélisme et ses divisions de clocher, face à une politique pourtant de plus en plus évidente.
Danielle Bleitrach
Des experts expliquent la perte d’intérêt des États-Unis pour le financement du conflit en Ukraine
Il s’agit clairement de faire assumer aux Européens la guerre en Ukraine et le désengagement financier des États-Unis tout en rendant plus nécessaire (sic) que jamais la militarisation des économies. Tout va être sacrifié à cette logique et on ne voit pas pourquoi ils se gêneraient quand on a la gauche que l’on a aussi atlantisée, aussi obsédée par son clientélisme et ses divisions de clocher, face à une politique pourtant de plus en plus évidente.
Danielle Bleitrach
Des experts expliquent la perte d’intérêt des États-Unis pour le financement du conflit en Ukraine
Vers une baisse de la prise en charge chez le médecin par la Sécu
Le gouvernement a décidé de relever de 10 points le ticket modérateur. Cette mesure devrait permettre à l’Assurance-maladie d’économiser 1 milliard d’euros, en reportant la charge sur les assurés sociaux.
Le gouvernement qui présentait jeudi le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2025, a décidé plusieurs mesures pour maîtriser la progression des dépenses de santé. Il prévoit notamment de relever le ticket modérateur – c’est-à-dire la part non remboursée par l’Assurance maladie – chez le médecin et la sage-femme.
Le problème qui se profile est insoluble ou presque. Nous avons mangé la grenouille.
Par exemple le paiement des retraites des fonctionnaires (je n’ai rien contre les retraités de la fonction publique) représente 3 % de PIB de déficit chaque année et rien n’a été provisionné d’où les manœuvres répétées des différents gouvernements pour mettre la main sur les autres caisses de retraites qui elles sont “équilibrées”.
Alors que le budget vient à peine d’être présenté, ce qui était pressenti arrive. Que des hausses d’impôts et presque aucune baisse de dépense.
Et même comme ça rien ne dit que Michel Barnier pourra faire voter son budget.
Le gouvernement a présenté jeudi un projet de loi de finances comprenant des hausses d’impôts à hauteur de 19 milliards d’euros. Ce montant passe sous silence certaines augmentations de prélèvements obligatoires, faisant grimper l’addition totale au-dessus de 25 milliards d’euros.
Il y a d’abord des hausses d’impôts qui sont en réalité des non-baisses d’impôts.