Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 385

  • Conjoncture internationale brouillée, croissance en baisse, camouflage du chômage en hausse...

    ob_b2b7e9_chomage-autoroute.jpg

    Jean-François Touzé 

    Membre du Bureau politique du Parti de la France

    Après la Banque de France, l’Insee vient de revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour 2018 : selon l’Institut d'études économiques, le ralentissement du PIB au 1er et 2e trimestre (- 0,2 et - 0,1 point) devrait conduire à une croissance de 1,7 % en fin d’année après 2,3 % en 2017. C’est 0,1 point de moins que les récentes prévisions de la Banque de France et - surtout - bien en deçà de celle du gouvernement (2 %) inscrite dans le programme de stabilité envoyé au printemps à la Commission européenne. Si les chiffres de l’Insee se confirment, c’est toute la trajectoire budgétaire de l’exécutif qui sera donc à revoir. On comprend mieux, dans ces conditions, la misérable volonté du pouvoir de trouver de nouvelles recettes en multipliant les taxes, et de faire des économies, non pas sur le train de vie de l’État comme il se devrait (hors devoirs régaliens et politique de santé), pas plus que sur les prestations indues accordées aux étrangers, mais en rognant sur les aides sociales légitimement accordées aux Français les plus modestes.

    Investissements des entreprises à l’arrêt, consommation des ménages « atones » (-0,6), repli des échanges extérieurs… Tous les moteurs de la croissance française semblent s’être mis à l’arrêt au premier semestre, dans un contexte économique mondial et européen qui, selon l’institut, se « voile ». « La forte remontée du prix du pétrole, alimentée entre autres par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, fait sans conteste partie de ces facteurs », note l’Insee qui cite aussi, comme causes de cette mauvaise passe, « la forte appréciation de l’euro », « les tensions protectionnistes [aux] États-Unis », ou encore « la crainte d’une remontée de l’inflation plus vive que prévu » sur fond de hausse mondiale des taux d’intérêt. Résultat, la croissance de la zone euro serait de 2,1 % en 2018 après 2,6 % l’an dernier.

    Si l’alignement des planètes a accompagné – sans qu'il sache, pour autant, en tirer profit  –, le quinquennat de François Hollande, un dangereux désalignement est en train de s’installer pour l’an II de Macron. Des signes de ralentissement et de fin de cycle semblent apparaître en Europe, tandis que le litre de gazole a grimpé, en France, en un an, de 1,16 euro à 1,48 euro, soit une hausse de 28 % (tendance lourde que ne viendra pas inverser la timide et modeste hausse de la production pétrolière décidée le 22 juin par les pays de l'OPEP), que les taux d’intérêt remontent, que les pays émergents sont frappés de plein fouet par la baisse des matières premières ou la remontée de l'inflation, et que les sanctions contre la Russie et l’Iran comme les débuts de guerre commerciale initiés par Trump ne peuvent que contribuer à la dégradation du climat économique mondial.

    La France est, une fois de plus davantage touchée que la plupart de ses voisins, du fait de ses archaïsmes structurels et de l'ampleur de ses déficits. Le gouvernement ne peut cependant pas mettre ce ralentissement sur le dos des cheminots. « Les grèves ôteraient ainsi tout au plus 0,1 point à la croissance trimestrielle du PIB, tout en sachant qu’un retour à la normale au troisième trimestre 2018 entraînerait alors un contrecoup positif du même ordre », estime l’Insee pour qui le calendrier « intermittent » de la grève a permis aux entreprises d’adapter leurs approvisionnements. Et si le secteur de l’hôtellerie et de la restauration a vu des touristes annuler leurs réservations, il connaît des difficultés depuis le mois de février, soit avant la grève.

    L’exécutif voudrait se consoler avec un indicateur : celui de la baisse du chômage. Malgré le ralentissement économique du premier semestre et une moindre création d’emplois  – 183.000 contre 340.000 en 2017 –, le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) devrait descendre à 8,8 % fin 2018, soit - 0,2 point par rapport à la fin 2017. Mais il ne s'agit là que d'une manipulation comptable, le « plan d’investissement dans les compétences », gadget gouvernemental visant au camouflage statistique entrera, en effet, en pleine activité au deuxième trimestre, avec pour conséquence de faire disparaître du nombre de chômeurs des dizaines de milliers de personnes toujours sans emploi mais entrées en « formation ». Sans parler des radiations de plus en plus nombreuses encouragées par le gouvernement. Avec à la clé une baisse mécanique mais de seule apparence du chômage.

    Rien de nouveau sous le ciel macronien.

    Parti de la France cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Politique & Eco n°177 : les « cygnes noirs » de la finance et de la monnaie

    Henri Ford : «  Si les gens comprenaient réellement le système financier il y aurait la révolution ».
    Olivier Pichon reçoit Simone Wapler rédactrice en chef de la chronique Agora, économiste.

    1. L’Italie bien placée pour déclencher un Krach.
    – 500 milliards de dettes.
    – Les banques italiennes bourrées de créances douteuses.
    – L’état Italien émet de la dette.
    – L’Allemagne créditrice , l’Italie premier débiteur.
    – Si l’Italie était restée sur la Lire elle aurait pu limiter sa dette (comme la Grèce).
    – La BCE pour faire durer l’Euro par le QE.
    – La deutsche Bank un monstre de produits dérivés : 3 fois le Pib Allemand.
    – La cigale et la fourmi ne peuvent pas être solidaires.
    – Macron et sa chimère d’un budget commun .
    – Faire la charité à crédit ou avec l’argent des autres.
    – Extrême fragilité du système, les paramètres de 2008 reconduits en plus grand.
    – La dette mondiale 3 fois le PIB mondial.
    – Comment suivre la Chronique Agora ?

    2. La dette, les taux négatifs, l’Epargne.
    – Commencer par le crédit.
    – L’argent des banques c’est de la dette.
    – Petite histoire du crédit dans l’antiquité.
    – Aristote contre Platon sur la monnaie.
    – Il n’existe plus de limite à l’endettement.
    – La baisse des taux, un remède médiocre
    – Les taux négatifs un phénomène inédit.
    – Explication : les investisseurs institutionnels préfèrent prêter aux états plutôt qu’aux banques.
    – L’impôt comme garantie ?
    – Un système malade.
    – Le bilan de la BCE comblé par des non résidents : 350 milliards d’euros.
    – Provenance des pétro monarchies !
    – Les français doivent savoir à qui ils doivent de l’argent.

    3. La France dans la crise actuelle.
    – Allemagne solidaire.
    – La dette réelle de la France.
    – Avec Macron les promesses (de baisse de la fiscalité) n’engagent que ceux qui les reçoivent.
    – Les privatisations en question.
    – La loi pacte, le mythe de l’Etat stratège.
    – En quoi une loi peut-elle fabriquer de la croissance ?
    – Bruno Lemaire invente le capitalisme du XXI ° Siècle ?
    – Le meilleur et le pire de la mondialisation.
    – Taleb : «  jouer sa peau » jamais les peuples n’ont été gouvernés par ceux qui ne subissent pas les conséquences de leurs décisions.
    – Pour un gouvernement de proximité, une gouvernance mondiale c’est la bureaucratie de Bruxelles en pire parce qu’encore plus gros.
    – Auto portrait de S. Wapler.


  • MAIS SI, ÉDOUARD, TU NOUS « EMM… » AVEC TES 80 KM/H !

    debut-de-lexperimentation-a-80-kmh-sur-trois-routes-jugees-accidentogenes-youtube-thumbnail.jpg

    On avait trop tendance à le prendre pour la réincarnation d’un Alain Juppé, droit dans ses bottes. Et, voyant qu’il décrochait fortement dans les sondages, comme Alain Juppé en son temps, Édouard Philippe a décidé de parler cash et de se « pompidoliser » en reprenant à son compte le célèbre « Arrêtez d’emmerder les Français ! » du président cantalien.

    Deux jours avant l’entrée en vigueur de la limitation à 80 km/h, il a ainsi déclaré :

    « Pour le dire de façon peut-être un peu triviale, l’objectif, ça n’est pas d’emmerder le monde. L’objectif, c’est de faire en sorte qu’il y ait moins de morts et moins de blessés graves. »

    Le problème, c’est que plus des trois quarts des Français (76 %, selon un sondage) se sentent , eux, « emm… » par cette mesure.

    Pourtant, l’argumentation – une sorte de chantage – du Premier ministre est imparable : la mesure sauvera des vies, limitera le nombre des blessés. Notre Premier ministre est un héros, prêt à braver l’impopularité pour nous sauver, même malgré nous. C’est beau comme l’antique. Alors, pourquoi cette opposition frontale des Français ?

    Éric Zemmour a bien dit qu’elle embêtait d’abord les Français ruraux ou périurbains qui travaillent. Et, évidemment, c’est dans cette catégorie-là que la cote du Premier ministre décroche. Inversement, il ne perd quasiment rien chez les retraités, qui pourront rouler encore plus tranquillement – et continuer à « emm… » les autres – et chez les inactifs. Être impopulaire auprès de l’électorat qui ne vous est pas spontanément favorable et flatter ceux qui vous aiment, à coups de bons sentiments, c’est d’un héroïsme tout relatif… Mais devenir l’homme politique chouchou des retraités et des inactifs, ce n’est pas forcément un bon signe pour l’avenir.

    On aimerait surtout qu’Édouard Philippe ait le même héroïsme pour braver d’autres impopularités et lutter contre d’autres causes de mortalité, y compris de mortalité routière.

    Étonnant, d’ailleurs, qu’il soit allé faire sa déclaration de matamore en Seine-Saint-Denis… dans un centre de formation des pompiers, il est vrai, et donc en toute sécurité, sans craindre de susciter l’ire de certains « quartiers ». Car il eût été intéressant qu’il dise aussi quelles mesures il entend prendre contre les rodéos urbains que l’on constate dans les cités et certains centres-villes, pour lutter vraiment contre la consommation de cannabis, très souvent en cause dans les accidents de la route. Mais là, non, M. Philippe ne veut vraiment pas « emm… » certaines catégories de la population…

    http://www.bvoltaire.fr/mais-si-edouard-tu-nous-emm-avec-tes-80-km-h/

  • La réduction des dépenses est mal partie

    6a00d8341c715453ef022ad356792a200c-320wi.jpgNous nous rapprochons du premier anniversaire de l'audit des finances publiques réalisé par la Cour des comptes, au début du mandat présidentiel. Officiellement demandé par le nouveau Premier ministre Édouard Philippe, ce rapport lui avait été remis le 29 juin 2017. Les conclusions semblent aujourd'hui bien oubliées.

    Elles se présentaient pourtant de manière accablante.

    Laissons la parole aux magistrats financiers : "Les constats effectués par la Cour font apparaître l’importance des éléments d’insincérité contenus tant dans le projet de loi de finances soumis à la représentation nationale à l’automne 2016 que dans le Programme de stabilité transmis à la Commission européenne en avril 2017".

    Éléments d’insincérité ? Bigre…

    La présidence Hollande, le gouvernement Cazeneuve et l'administration de Michel Sapin avaient en fait creusé, et tenté de camoufler, un trou d’une dizaine de milliards d’euros. L'ensemble du déficit des comptes publics largement supérieur aux fameux 3 % du PIB convenus solennellement, 25 ans plus tôt, au moment du traité de Maastricht.

    Les conclusions de cet audit administraient, à vrai dire, un camouflet politique majeur pour l’ancien gouvernement. Il était tout simplement accusé d'avoir produit un faux bilan. Dans le secteur privé cela tombe sous le coup de l'article L-242-6 du Code de commerce : "Est puni d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 375 000 euros le fait pour (…) le président, les administrateurs ou les directeurs généraux d'une société anonyme de publier ou présenter aux actionnaires, même en l'absence de toute distribution de dividendes, des comptes annuels ne donnant pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice, de la situation financière et du patrimoine, à l'expiration de cette période, en vue de dissimuler la véritable situation de la société."

    Une telle rigueur ne se conçoit pas s'agissant de la classe politique. Les Français ne sauraient être considérés comme de véritables actionnaires de leur pays, gestionnaires de leur prétendue démocratie, propriétaires des deniers publics.

    Au lendemain de ces révélations, toutefois, on renforçait le discours qui, entre 2006 et 2012 s'était revendiqué de la Révision générale des politiques publiques. Le sigle de cette RGPP visait en fait à rogner tant soit peu les dépenses dans un contexte technocratique et administratif. Ceci donna lieu à partir de juin 2011 à un exercice de pugnacité particulièrement observable dans les interventions de la secrétaire d'État au budget du gouvernement Fillon. Mme Valérie Pécresse, faisait également office de porte-parole d'un gouvernement tétanisé par la perspective d'une baisse de sa précieuse notation par Moody's et Standard & Rich. La crainte du seigneur, nous enseigne la Bible, est le commencement de la Sagesse[1].

    Ce 21 juin 2018, 360 jours après l'audit précité, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, appelait à son tour l’exécutif à "saisir la chance" dont jouirait, dit-on, la France. Il s'agirait à l'entendre "d'améliorer l’efficacité de la sphère publique". Et nos technocrates pressent dès lors le gouvernement d’agir sur la baisse des dépenses publiques.

    La question que l'on évite soigneusement de laisser poser reste cependant pourquoi le parti dépensier l'emporte toujours, dans le cadre de nos institutions si parfaites, sur celui de la modération budgétaire.

    Cette primauté engendre des conséquences dramatiques au plan national. Les gaspillages étatistes s'effectuent en dernière analyse au détriment des fonctions régaliennes de sécurité des citoyens, de défense des frontières et d'administration de la justice.

    Ainsi, dans sa Lettre d'information du 17 mars[2], l'Association de soutien à l'armée française pouvait-elle donner cette triste illustration : "Imaginons, écrivait l'Asaf, que tout l’argent gaspillé en pure perte par l’État ait été affecté au budget de la Défense plutôt que dilapidé dans des projets mal pensés, mal conduits, sans cesse reportés et, en définitive, ruineux. L’écotaxe abandonnée en 2016 après sept reports et deux suspensions, aura coûté aux contribuables français 1,2 milliard d’euros, en particulier pour dédommager l’entreprise Ecomouv contrainte de licencier 190 employés embauchés pour percevoir cette taxe. Oui, vous avez bien lu : 1,2 milliard d’euros soit, au choix, 1/3 de porte-avions, 1, une frégate FREMM et demi, 11 avions Rafale, entre 31 et 41 hélicoptères Tigre selon la version, 60 hélicoptères NH 90 ou… un million de fusils d’assaut HK 416."[3]

    Voilà ce que les fantaisies de la gestion politicienne démagogique retirent à nos soldats en moyens de défense.

    Le même raisonnement s'applique, hélas, à notre magistrature ou à nos services de police et de gendarmerie.

    De mon petit livre paru en 2012[4],je ne retire absolument rien. Mais je voudrais ajouter un développement. Il me paraissait alors, une évidence. Et je laissai au lecteur le loisir d'en tirer lui-même les leçons, du point de vue civique et, osons le dire, patriotique.

    Dans une telle perspective, il ne saurait être question de diminutions des dépenses sans recentrage du périmètre de la gestion dite publique, c'est-à-dire politicienne et administrative. Un exemple éclatant de l'erreur étatique nous en a été offert, – ou plus exactement vendu car il a coûté très cher, – avec la réforme constitutionnelle de 1996 destinée à étayer juridiquement le plan Juppé de 1995 et jusqu'aux ordonnances Barrot de 1997.

    Au système vague et mou de la sécurité sociale cogérée, tant bien que mal, entre syndicats et corps médical depuis 1945, on a substitué un pilotage rigoureux par le ministère des finances. Celui-ci se situe désormais dans le cadre d'une loi de financement étatique plus volumineuse que le budget de l'État lui-même. C'est désormais l'État qui fixe ainsi les dépenses de santé. On a voulu et on a créé la médecine sans médecins. Ce beau succès conduisait au tout-hôpital. On en mesure aujourd'hui les ravages, au bout de 20 ans, sans en comprendre les causes.

    Voilà pourquoi la dépense publique française absorbe aujourd'hui encore 56,5 % du PIB, c'est-à-dire largement plus de la moitié de la richesse créée par le travail des Français.

    Et voilà pourquoi cette part ne semble pas destinée à baisser dans un avenir prévisible.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    6a00d8341c715453ef022ad37c6d39200d-120wi.jpg[1] Proverbes 1,7.
    [2] cf. Lettre n°18-03 du 17 mars 2018 Un budget de rêve
    [3] Ces chiffres représentent des ordres de grandeur, en valeur 2017, parfaitement fiables. Porte-avions à propulsion classique : 3 milliards d’euros ; frégate multimissions FREMM : entre 800 millions et un milliard d’euros ; avion Rafale : 110 millions d’euros ; hélicoptère Tigre version appui destruction (HAD) : 38 millions d’euros - version appui protection (HAP) : 29 millions d’euros ; hélicoptère de transport NH90 : 20 millions d’euros ; équipement Félin du fantassin : 42 000 euros ; fusil d’assaut HK 416 : 1 200 euros. 
    [4] Cf. "Pour une Libération fiscale" par JG Malliarakis. Ce petit livre bleu, en réponse au petit livre rouge intitulé par Piketty "Pour une révolution fiscale", peut encore être commandé sur le site de l'éditeur.

    http://www.insolent.fr/

  • Politique & Éco n°176 : La Super Classe mondiale contre les peuples

    Olivier Pichon reçoit Michel Geoffroy ENA, contributeur à la fondation Polémia, pour son livre paru chez Via Romana. Préface de Jean-Yves Le Gallou.

     

     
     

    1 .L’implacable mécanisme de domination mondialiste.
    – Il ne s’agit pas de complotisme.
    – l’idéologie libérale libertaire en question.
    – Ne pas surestimer l’adversaire.
    – quand le monde est en train d’échapper au mondialisme.
    – Le modèle occidental, cette part déclinante de l’humanité.
    – L’ Europe en servitude.
    – L’ épicentre, après la grande –Bretagne au XIX e siècle l’Amérique.
    – Le cumul de la richesse.
    – En fait un très vieux projet remontant à Diogène le cynique (IV avjc)
    – Une utopie à dimension eschatologique.
    – Le millénarisme, la fin de l’histoire et des nations, une vieille idée.
    – La Manifest destiny américaine.
    – faire le bonheur des peuples malgré eux, la fable de l’Ours et l’amateur des jardins.
    – Soros et la société ouverte, une forgerie contradictoire.
    – Soros ne va pas à Calais il paye des mercenaires pour cela.
    – Changer la nature de l’homme par la technologie (Attali).
    – La grande dimension, une fausse solution, la gouvernance mondiale, une plaisanterie !

    2 .Les cercles concentriques du pouvoir.
    – 100 000 personnes riches le pouvoir économique et financier l’emporte sur la souveraineté politique.
    – Une classe affranchie de la tutelle des états.
    – Les 100 première entreprises mondiales ont un «  PIB » supérieur à celui de l’UE.
    – Quand le Danemark envoie un ambassadeur auprès des GAFA.
    – Le cercle des cultureux, Hollywood et le soft power.
    – Un pouvoir désincarné.
    – Philanthropie ou moyen d’influence ?
    – le cercle des ONG, 1/5 e du PIB mondial, au service de l’oligarchie.
    – Le 4e cercle, trahison des élites politiques, l’onction démocratique apparente mais la réalité : organe de contrôle des populations.
    – La fin du communisme a libéré l’oligarchie de l’obligation sociale.
    – de quelques citations emblématiques, Buffett, Junker Oettinger !
    – Ils n’ont plus peur du peuple ils le méprisent, cf. le langage de Macron à l’égard du peuple.

    3. L’échec annoncé de la super classe. Le monde en voie d’échapper … aux mondialistes.
    – L’analyse de ses moyens d’action.
    – La dette le chaos, l’influence autant de leviers pour détruire les résistances.
    – Ne pas se mettre en avant choisir ses affidés, exemple les Young Leaders, Hollande, Macron.
    – La stratégie du Chaos se décline sous plusieurs formes, en premier le choc affectif (Eylan, Mammoudou).
    – Une stratégie satanique (diviser) perte d’homogénéité du peuple ;
    – La dette comme levier de pouvoir : les causes de la dette, privatisation de la création monétaire.
    – les budgets sociaux détruits par l’immigration ;
    – la dérégulation fiscale, très riches et pauvres exemptés, la classe moyenne au premier rang des payeurs.
    – La dette moyen de soumission, exemple de la Grèce (qui inventa la démocratie) aux ordres de la troïka.
    – La lutte contre le terrorisme moyen de contrôler la population, réduction des libertés.
    – Le chaos des mœurs.
    – Mais le jean n’a pas supplanté le tchador, l’illusion de la modernité occidentale.
    – Le monde rejette le modèle occidental et en même temps le pouvoir de la superclasse mondiale.
    – Les droits de l’homme incompréhensibles aux autres peuples.
    – Nous entrons dans une période dangereuse, l’oligarchie menacée.
    – Le cas de l’Amérique «  Great again » ?
    – Jean Monnet un prototype oligarchique.
    – pour une Europe Puissance.
    – Davos un très petit monde.
    – Pour une défense européenne ? L’Otan l’en aura empêchée.
    – L’histoire est le lieu de l’inattendu les choses peuvent changer, le monde échappe aux mondialistes

  • Le Samedi Politique : Industrie, énergie et scandales, 40 ans dans les coulisses du pouvoir avec Loïk Le Floch-Prigent

    Edition Spéciale du Samedi Politique : Après 40 ans dans les coulisses de la République, Loïk Le Floch-Prigent a dirigé quelques unes des plus grandes entreprises françaises telles que Elf et la SNCF. Pris dans un des plus célèbres scandales français, il connaît les rouages les plus secrets du fonctionnement de l’Etat profond. Avec nous, il revient sur l’évolution catastrophique de l’industrie française, et sur son parcours unique, du jeune breton marqué à jamais par son identité régionale rythmée par les marées à son ascension fulgurante jusqu’à la tour Elf.
    Avec son dernier ouvrage, En finir avec les idées reçues, il dresse un constat accablant de la gestion de l’industrie et livre sa vision : une vision pragmatique, scientifique et empirique.

    https://www.tvlibertes.com/2018/06/23/23734/samedi-politique-industrie-energie-scandales-40-ans-coulisses-pouvoir-loik-floch-prigent-2

  • Risque italien de krach bancaire et de faillite de l'Etat

    Par Marc Rousset

    La situation économique du pays est malheureusement le point faible de l’Alliance populiste porteuse d’espoirs pour l’Europe.

    Emmanuel Macron et Angela Merkel viennent de se mettre d’accord, à Meseberg en Allemagne, pour limiter les « prêts non performants » (« NPL », en anglo-américain) des banques de l’Union européenne à 5 % du maximum du total des encours de crédits bancaires. La moyenne, en Europe, est de 4 % aujourd’hui, suite à des programmes de cession, par les banques, de créances douteuses, avec une forte décote, à des fonds américains tels que Pimco ou Fortress. Mais il n’empêche que le ratio est toujours de 44,9 % en Grèce, 38,9 % à Chypre, au-dessus de 15 % au Portugal et d’au minimum 11 % en Italie, l’Irlande se situant à 10 %. Les banques italiennes détiennent à elles seules 28 % des « NPL » en Europe. L’essentiel de ces créances douteuses correspond à des prêts à des entreprises et, en moindre partie, aux ménages.

    Le programme populiste italien de relance par la consommation consisterait à faire la même erreur que la France depuis quarante ans, d’autant plus que l’endettement public italien est de 130 % du PIB et devrait atteindre, si l’on extrapole, 200 % en 2050. La population italienne, la deuxième plus âgée du monde, décroît. La productivité italienne est médiocre dans plusieurs secteurs et le Mezzogiorno constitue une lourde charge pour le pays, même si l’Italie est aujourd’hui plus industrialisée que la France. La réduction des impôts et la mise en place d’un trop généreux traitement du chômage, identique à celui de la France, ne peuvent être que contre-productifs dans le contexte actuel. Une relance de l’offre productive, de l’innovation, des infrastructures et des investissements des entreprises serait pourtant le seul moyen de diminuer, à terme, le risque de faillite de l’État italien. La situation économique du pays est malheureusement le point faible de l’Alliance populiste porteuse d’espoirs pour l’Europe en matière migratoire et pour de bonnes relations avec la Russie.

    Nombre de banques locales et coopératives italiennes sont en grande difficulté et pourraient être liquidées tout comme les banques vénitiennes, il y a un an. L’an dernier, la banque Monte dei Paschi di Siena avait dû aussi être sauvée par l’État italien, aujourd’hui actionnaire majoritaire à 68 % ; le prix de l’action vient de baisser de 20 %. Le cours des deux plus grandes banques italiennes, UniCredit et Intesa, vient de perdre 10 % et 18 %. Le deuxième point de fragilité des banques italiennes, au-delà des créances douteuses, est leur exposition aux obligations de l’État, qui représentent 20 % de leurs actifs, soit l’un des ratios les plus exposés du monde.

    L’exposition à la dette italienne représente 145 % des capitaux propres de Tier 1 (ratio de la BRI) d’Intesa Sanpaolo et d’UniCredit, 327 % de Banco BPM, 206 % de Monte dei Paschi, 176 % de BPER Banca, 151 % de Banca Carige. Ces banques, sauvées jusqu’à présent par les taux d’intérêt zéro et la politique laxiste monétaire du QE (quantitative easing) de la BCE, sont menacées par le « cercle de la mort » si le prix des obligations baisse ou s’écroule en raison de la remontée des taux d’intérêt. De plus, les banques françaises détiennent 44 milliards d’obligations italiennes (BNP, 16 milliards) ; les banques espagnoles, déjà très fragiles, 29 milliards (Banco Sabadell, 10,5 milliards). La banque franco-belge Dexia, qui a déjà fait faillite deux fois en 2008 et 2011, possède 15 milliards d’obligations italiennes. Toutes ces banques survivent avec l’épée de Damoclès « taux d’intérêt » au-dessus de la tête.

    Enfin, l’Italie et l’Espagne plongent de plus en plus avec des déficits de mouvements de capitaux en zone euro (balances Target 2) de l’ordre de 400 milliards d’euros pour chacune, tandis que l’Allemagne accumule les excédents (900 milliards d’euros).

    Mario Draghi vient d’annoncer la fin du QE de la BCE pour fin 2018, après avoir acheté, d’une façon exceptionnelle et non conventionnelle, 2.650 milliards d’euros d’obligations en zone euro depuis mars 2015, ce qui est très préoccupant pour l’Europe du Sud et l’Italie. En annonçant que les taux d’intérêt resteraient à leur niveau actuel « au moins jusqu’à la fin de l’été 2019 », Mario Draghi n’a fait qu’apporter un contrepoison d’une durée d’un an à la fin du QE, l’explosion à venir en Italie et dans la zone euro étant malheureusement inéluctable. La crise de la dette italienne continue de couver sur les marchés.  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le gouvernement français gèle les comptes du prédicateur musulman Hani Ramadan

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme, la France a décidé, par un arrêté publié dimanche 17 juin au Journal officiel, de geler, pour une durée de six mois, les avoirs d’Hani Ramadan.

    Rappelons que celui-ci, tout comme son frère, le célèbre Tariq Ramadan, incarcéré lui pour des affaires de viols présumés, est le petit fils de Hassan el Banna, fondateur en 1928 de la « confrérie des frères musulmans ».

    Presqu’aussi controversé que son frère Tariq, Hani Ramadan avait fait scandale dès septembre 2002, en défendant dans une tribune publiée dans le quotidien « Le Monde » l’application de la charia et la lapidation des femmes adultères. Puis il avait ensuite été licencié de son poste d’enseignant de français par le gouvernement genevois pour des propos « contraires aux valeurs démocratiques et aux objectifs de l’école publique »

    Enfin, en avril 2017, Hani Ramadan avait été expulsé de France vers la Suisse, après avoir fait l’objet d’une interdiction administrative. Il avait été présenté par le ministère de l’Intérieur comme ayant « adopté dans le passé un comportement et tenu des propos faisant peser une menace grave sur l’ordre public sur le sol français ».

    Selon l’arrêté pris conjointement par les ministères de l’Intérieur et de l’Économie, Hani Ramadan voit ses avoirs gelés dans le cadre d’un article du Code monétaire et financier visant « les personnes physiques ou morales, ou toute autre entité qui commettent, tentent de commettre, facilitent ou financent des actes de terrorisme, y incitent ou y participent ». Le texte réglementaire visant Hani Ramadan figure parmi une liste d’arrêtés comprenant 16 autres noms de ressortissants étrangers condamnés ou soupçonnés d’être en lien avec une organisation terroriste ou d’en faire la propagande.

    https://fr.novopress.info/

  • LA GAUCHE M’A TUER LANCE UN APPEL ON SAUVE LE JOURNAL DE DROITE NATIONALISTE ET CATHO PRESENT