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économie et finance - Page 385

  • LES AVANTAGES ET PRIVILÈGES DES ANCIENS PRÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE

    Les anciens présidents de la République peuvent notamment compter sur deux fonctionnaires de la police nationale mis à leur disposition à titre permanent pour assurer leur protection rapprochée, sauf s'ils ne le souhaitent pas.

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  • Plan Borloo : encore des milliards pour les banlieues !, par Guy Rouvrais

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    Les insomniaques, au lieu de compter les moutons, pourraient tout aussi bien compter les « plans banlieues », tant ils sont nombreux, se succédant, depuis 1977, sous des appellations diverses, pour remédier aux maux dont souffriraient les « quartiers ». Tous les gouvernements de droite et de gauche en ont sorti au moins un, sous Jospin il y en eut même deux.

    Il eût été étonnant qu’Emmanuel Macron ne sacrifiât pas à ce qui est devenu un rituel, ne serait-ce que pour tenter d’échapper à l’appellation de « président des riches » ou, selon Hollande, des « très riches ». Il a confié cette mission à Jean-Louis Borloo que l’on croyait malade et retiré de la politique, mais qui, pour cette tâche, est sorti de sa retraite. Ce n’est pas un gage de renouveau, car il fut un des nombreux ministres qui lancèrent un plan banlieue ; celui qu’il élabora en 2005 devait faire merveille et rendre prospères et pacifiques les cités en question.

    Le fait qu’il faille régulièrement concocter un programme, souvent qualifié d’urgence, atteste de l’échec des précédents. Est-ce étonnant quand, à chaque fois, on applique les mêmes recettes, à savoir toujours plus d’argent déversé, accompagné de mesures de discrimination dites positives, en faveur des jeunes, notamment ?

    Il serait faux de dire que rien n’a changé en quarante ans, au contraire : la situation s’est aggravée. Entre 1977 et aujourd’hui, ces « territoires » perdus ne l’ont pas été pour tout le monde : les islamistes y ont instauré une société parallèle sur laquelle il règne en maîtres. Le trafic de stupéfiants, qui était artisanal lors du premier plan Borloo, est devenu une industrie organisée et prospère qui fait vivre des quartiers entiers.

    Mais dans les 19 mesures proposées par Jean-Louis Borloo dans le rapport remis au Premier ministre, qui a assuré qu’elles seraient appliquées, aucune ne concerne ces maux-là. Borloo arrose les banlieues de cinq milliards (48 milliards en tout évoqués pour ce « plan Marshall) et crée une « académie des leaders », à côté de l’ENA, concours sans exigence de diplôme, ouvert aux seuls jeunes des banlieues afin que la haute fonction publique soit diversifiée. Il y aura, certes, des sanctions mais elles ne concerneront que les administrations qui n’auront pas réduit les « inégalités territoriales », une nouvelle Cour d’équité territoriale pourra être saisie par toute personne physique ou morale s’estimant « discriminée ». Borloo veut instaurer également des quotas obligatoires d’embauche de « jeunes » de cité pour les entreprises françaises.

    Il y a quelques jours, 300 personnalités dénonçaient le « nouvel antisémitisme » musulman (voir Présent du 23 avril) qui contraint des milliers de juifs à quitter « certaines cités ». Borloo, lui, n’a rien vu ni entendu de cela malgré des mois d’enquête et d’auditions d’« acteurs de terrain ». L’islam est partout dans ces banlieues-là mais est absent dans celles de Borloo. Pour mener à bien ce plan, dit l’ancien ministre, il faudrait, au sein du pouvoir, un général Patton. Pas moins ! Mais, lui, il faisait la guerre, pas la danse du ventre devant l’adversaire.

    Autre absence, dans la continuité de ses prédécesseurs : les déserts ruraux des petites villes de la France profonde, où les services publics disparaissent les uns après les autres et où l’on constate le suicide d’un agriculteur chaque jour de l’année. Mais ça n’intéresse ni Borloo, ni Macron.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 27 avril 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le politologue Bassam Tahhan dénonce l’implication directe du gouvernement de François Hollande dans les tractations entre Lafarge et l’Etat Islamique

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Interrogé chez nos confrères de RT France, ce dernier accuse directement le gouvernement français, sous présidence Hollande, d’avoir utilisé la multinationale comme une marionnette pour ses tractations avec Daesh.

    Outre les différents échanges économiques douteux qui ont eu lieu entre les deux parties, le politologue soutient, preuves à l’appui, que ce gouvernement s’est servi de Lafarge afin de faire chuter Bachar el-Assad, en utilisant deux stratégies : l’une consistant à vendre du combustible chimique de l’usine ainsi que du matériel spécifique pour creuser des tunnels à la nébuleuse islamiste, l’autre à payer un intermédiaire, M. Firas Tlas, pour faire renverser le gouvernement syrien.

    On peut s’interroger sur le silence de la presse française sur la présence de matière chimique de l’usine, vendu au groupe terroriste et à l’Armée syrienne libre…

    https://fr.novopress.info/210615/le-politologue-bassam-tahhan-denonce-limplication-directe-du-gouvernement-de-francois-hollande-dans-les-tractations-entre-lafarge-et-letat-islamique/

  • Bordeaux jeudi soir : un public nombreux pour écouter Alban d'Arguin parler du scandale des éoliennes

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    Alban d'Arguin, auteur du livre Eoliennes un scandale d'Etat cliquez ici, était jeudi soir invité à l'Athénée de Bordeaux par les Rencontres d'Amitiés françaises, dynamique association animée par M. Bernard Pascaud cliquez là.

    C'est donc plus d'une centaine de personnes qui sont venues assister à cette belle réunion. Notons la présence dans la salle de nombreux représentants d'associations locales anti-éoliennes dont certains étaient venus des départements voisins de Charente-Maritime et de Dordogne, départements particulièrement menacés par l'implantation massive de parcs éoliens.

    Dans les jours qui viennent, nous mettrons en ligne l'intégralité de l'intervention d'Alban d'Arguin.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L'organisation islamique qui valait 3 milliards

    6a00d83451619c69e20224e034d9ff200d-800wi.jpgLe groupe Etat islamique possèderait 3 milliards d'eurosselon les dernières estimations des services de renseignement. Une somme qui fait de cette organisation terroriste la plus riche que l'on ait jamais connue.

    Daech aurait fait sa fortune en confisquant des biens, des amendes distribuées par les tribunaux islamiques et en réinvestissements. L'EI aurait amassé cet argent en trois ans alors que le Califat a exploité le nord de l'Irak et de la Syrie où le pétrole est très présent. L'organisation aurait alors empoché près d'une centaine de millions de dollars par an. Une somme à laquelle il faut ajouter le grenier agricole : 40% de la production céréalière de l’Irak et 80% du coton syrien. Après avoir confisqué les terres agricoles, les terroristes ont récolté pour plus d'un milliard et demi d'euros. Les logements et les voitures également confisqués ont été redistribués aux djihadistes étrangers. Cet argent a été largement réinvesti dans des affaires parfaitement légales avec notamment l’achat de fermes piscicoles qui élèvent des carpes en Irak. L'EI a également investi au Proche Orient et en Turquie.

    70 pays sont réunis en ce moment à Paris pour assécher les ressources de Daech et d'al-Qaida. «No money for terror» (pas d'argent pour le terrorisme) est le titre de la réunion, qui a commencé mercredi et se poursuivra ce jeudi dans les locaux de l'Organisation de coopération et de développement économique à Paris.

    Il reste à connaître le rôle exact joué par le Qatar et l'Arabie saoudite dans ce financement.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Emmanuel Macron, le président des très riches

    François Hollande, en pleine tournée pour la promotion de son livre « Les leçons du pouvoir » sorti le 11 avril dernier en librairie, égratigne son successeur, longtemps décrit comme son protégé avant que ce dernier ne le trahisse pour être élu lui-même à la présidence de la République.

    Dans son livre, l’ancien président de la République décrit avoir découvert un Macron ambitieux lors de la démission du jeune ministre de l’Économie : le 30 août 2016,

    « Il m’annonce qu’il veut retrouver sa liberté. Je lui demande ce qu’il fera si je me déclare. Il entre dans un développement emberlificoté sur une ‘offre politique’ qui exprime bien plus la gêne que l’ambiguïté. Sa non-réponse en est une. Qu’a-t-il à perdre ? Je comprends ce jour là qu’Emmanuel Macron ne s’inscrit pas dans l’histoire de la gauche, pas davantage dans celle de la social-démocratie, ni même dans une recomposition qui pourrait préfigurer une coalition progressiste. Il est à son compte. Il a créé une entreprise ; il entend la mener le plus loin possible. »

    Hier mercredi 25 avril, sur le plateau de l’émission Quotidien sur TMC, Hollande à la question « Emmanuel Macron est-il le président des riches ? » répond sans hésitation :

    « Non ce n’est pas vrai, il est le président des très riches ».

    Pour une fois, nous donnerons raison à François Hollande…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/emmanuel-macron-le-president-des-tres-riches/90860/

  • LE PRIX DE L’OR N’ATTEND PLUS QUE LE KRACH POUR EXPLOSER !

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    Marc Rousset

    Lors d’un discours devant le Global Entrepreneurship Congress à Istanbul, Erdoğan a rappelé une suggestion qu’il avait faite au G20 : « Pourquoi tous les crédits sont-ils libellés en dollars ? Utilisons une autre devise. J’ai suggéré d’utiliser l’or. » Erdoğan pressent, en fait, le rôle à jouer de l’or qui, inéluctablement, remplacera un jour le dollar en tant que seule valeur crédible reconnue dans les réserves monétaires des grandes devises internationales : dollar, euro – s’il n’éclate pas -, yen et surtout yuan chinois.

    Le yuan se positionne actuellement pour devenir une monnaie de référence, en remplacement partiel ou total du dollar, en s’adossant à l’or dans un avenir plus ou moins proche. Quant aux traders, aux fonds spéculatifs (hedge funds), à Goldman Sachs & Co, ils achètent d’ores et déjà de plus en plus d’or comme valeur refuge. Le nombre de contrats sur le marché du COMEX est passé de 14 millions, au premier trimestre 2016, à 23 millions au premier trimestre 2018.

    Il est bien connu, également, que les banques centrales d’Allemagne et de Hongrie viennent de rapatrier dans leur pays une grande partie de l’or détenu en France, en Angleterre ou aux États-Unis, tandis que la Russie et la Chine augmentent de plus en plus le montant de leurs réserves en or.

    Autre signe, Alexander Mooney, issu du Tea Party, a déposé tout récemment au Congrès le projet de loi H.R.5404 prévoyant le retour à l’étalon-or pour les États-Unis, afin d’empêcher la Fed et les banques centrales de faire fluctuer à leur guise le montant de la masse monétaire. Il a même écrit un éditorial, dans le Wall Street Journal, comme quoi le système de référence devait être celui du XIXe siècle avec sa croissance record et son inflation nulle entre 1834 et 1913. Ce projet de loi n’a aucune chance d’être adopté, mais il a le mérite de soulever les problèmes du prix de l’or manipulé par les banques centrales, de sa réévaluation et de l’étalon-or.

    Tobias Adrian, conseiller financier du FMI, vient de déclarer lors de la présentation du Global Financial Stability Report : « La route qui se présente devant nous s’annonce cahoteuse, avec les risques associés à une hausse des taux d’intérêt, une volatilité élevée des marchés et une escalade des tensions commerciales. » Quant à Vítor Gaspar, directeur du département des finances publiques du même FMI, il considère que « la réforme fiscale [de Trump] et l’accord budgétaire de deux ans avec le Congrès vont creuser les déficits américains de 1.000 milliards de dollars sur les trois prochaines années, soit plus de 5 % du PIB. La dette publique passera de 108 % du PIB en 2017 à 117 % en 2023. » Christine Lagarde, elle, met en garde la Chine sur le risque d’endettement des « initiatives de la route de la soie ».

    En Europe, les banques centrales détiennent une trop grande partie de leurs dettes nationales souveraines. La Banque de France détient un peu moins de 20 % de la dette négociable de l’État, alors que le pourcentage n’était que de 5 % en 2014. Malgré l’euro, tout se passe comme si la Banque de France continuait à financer directement le déficit de l’État français – signe de début de banqueroute. Les faucons ont pris les rênes de la BCE tout comme celles de la Fed aux États-Unis, ce qui signifie la fin de l’accroissement des masses monétaires et l’augmentation à venir des taux d’intérêt.

    La confiance perdure aujourd’hui sur les marchés, mais elle diminue suite à l’avertissement sans frais de début 2018, et pour combien de temps encore ? Les cygnes noirs sont revenus provisoirement dans leur nid, mais tout est en place pour qu’à la moindre étincelle, un krach se produise d’ici deux ans au plus tard, avec à la clé une explosion du prix de l’or.

  • Barroso ferait du lobbying pour Goldman Sachs auprès de la Commission européenne

    Des ONG dénoncent le lobbying mené par José Manuel Barroso, ancien chef de l’exécutif européen, pour le compte de la banque américaine Goldman Sachs. Elles invitent la Commission à réunir son comité d’éthique pour statuer sur son cas. 
    Un collectif d’ONG, l'Alliance pour une réglementation de transparence et d'éthique en matière de lobbying (ALTER-EU) a dénoncé les activités de lobbyiste de José Manuel Barroso, l'ancien président de la Commission européenne, dans une lettre adressée au secrétaire général de l'organe, Alexander Italianer, et publiée le 20 février. 
    Les organisations demandent à l'institution de réunir son comité d’éthique interne pour revoir les engagements pris vis-à-vis du Portugais et travailler sur la porosité entre les milieux financiers et Bruxelles. 
    Devenu président non exécutif du conseil d’administration de Goldman Sachs en juillet 2016, José Manuel Barroso avait juré qu'il ne ferait pas de lobbying… Pourtant, le 25 octobre 2017, il a été repéré en grande discussion avec le Finlandais Jyrki Katainen, actuel vice-président de la Commission dans un hôtel de luxe de Bruxelles, un entretien sollicité par le Portugais. 
    Cette réunion, qui aurait dû rester secrète, avait immédiatement fuité sur internet. Aussitôt, le site Politico avait relayé l’information, obligeant Jyrki Katainen à inscrire après coup l’entrevue dans le registre de transparence de la Commission. Le collectif d’ONG, composé de membres de Greenpeace, des Amis de la Terre ou encore de SpinWatch, dénonce le mépris de José Manuel Barroso envers les engagements qu'il avait pris.
    «Une de nos inquiétudes concerne le fait que Monsieur Barroso a été embauché pour son savoir-faire, ses contacts et son influence, qu’il a acquis à la tête de la Commission pendant dix ans. Il y a eu des craintes que sa position privilégiée serait utilisée par la banque d'investissement pour influencer les décisions de l'Union européenne, sachant que cette banque est un grand lobbyiste actif à Bruxelles», ont-ils écrit dans le courrier.  
    Ils fustigent aussi la Commission, qui n'aurait selon eux pas assez œuvré pour empêcher le lobbying et réclament au comité d'éthique une enquête approfondie, notamment via des interrogatoires. «Nous adressons une plainte formelle vis-à-vis de cette mauvaise administration», ont écrit les ONG. 
    Le collectif estime en outre que l'attitude de José Manuel Barroso entre en contradiction avec l’article 245 de la Commission, qui exige des anciens commissaires «le devoir d’agir avec intégrité […] après la fin de leurs missions comme l’exige l’acceptation de certains contrats». 
    L’ancien président devait être considéré comme un lobbyiste 
    La prise de fonctions de José Manuel Barroso au sein de la banque Goldman Sachs avait scandalisé de nombreux fonctionnaires européens, personnalités politiques ou simples citoyens, dont 154 000 avaient signé une pétition exigeant des sanctions contre le Portugais. François Hollande, le 14 juillet, avait même qualifié l’embauche de Barroso de «moralement inacceptable». 
    Pour apaiser le courroux généralisé de l'opinion, les employés de la Commission se sont vus obligés par leur hiérarchie de «considérer l’ancien président comme un lobbyiste». Cela signifie concrètement que tout rendez-vous avec lui doit être dûment enregistré et selon les usages, faire l’objet de diverses traces écrites. 
    Un comité d’éthique s'était déjà réuni sur demande de la Commission européenne deux mois après la prise de fonction du Portugais dans la banque américaine. Le collectif critique le manque d'investigation de ce comité, qui avait statué sur l’embauche en se fiant à trois courriers rédigés par l'ancien président. Il y avait informé son successeur Jean-Claude Juncker qu’il n’avait «pas été engagé pour faire du lobbying pour le compte de Goldman Sachs» et qu’il n’en avait «pas l’intention». Une simple déclaration de bonne foi qu'il semble donc ne pas avoir respectée, selon l'ONG.
    Le «code de conduite» de la Commission ne pouvait formellement pas interdire son embauche par la banque américaine pour raison de conflits d’intérêt, car il n'est valable et contraignant que dans les 18 mois suivant la fin des fonctions. 

  • Zoom : Une famille française, broyée financièrement, à la rue ?