Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 387

  • Brigitte Bardot, Michel Polnareff : les deux nouveaux soutiens des gilets jaunes

    Capture-d’écran-2018-11-29-à-18.03.57.png

    Après une période d’hibernation précoce, la planète people semble s’éveiller à la cause des gilets jaunes. Gabrielle Cluzel évoquait ici même les trois premiers téméraires à s’être montrés quelque peu solidaires avec la détresse des bloqueurs de ronds-points, à savoir Franck Dubosc, Arnaud Ducret et Patrick Sébastien. Inventaire épuisant qui valut à Gabrielle un arrêt de travail de 24 heures. Mais, déjà, le boulot doit reprendre avec l’arrivée de Michel Polnareff, qui déclare : « Je suis très respectueux de leur cause. Je suis ça avec tristesse et frustration. » Et de quatre ! On avance à pas de géant.

    Hors compétition, Brigitte Bardot a posté une photo la montrant vêtue du fameux gilet ainsi que l’un des deux chiens présents à ses côté. Pouces en l’air, Brigitte ne tourne pas autour du pot. Elle en est. Le deuxième chien devrait se rallier d’un instant à l’autre… Sa maîtresse y travaille. Donc, quatre + Brigitte + le chien que nous pouvons considérer « people », compte tenu de sa promiscuité avec l’icône internationale : six ! Le reste de la troupe est en salle de réveil. Les Goldman, Kad Merad, Mimie Mathy, Patrick Bruel et autres piliers des Restos du cœur tentent d’émerger du coma. En attente météo de la direction du vent. Au-delà de 98 % des Français en accord avec la lutte, ils pourraient s’ébrouer. Dubosc l’a précisé dans son tweet : « J’en parle aux copains. » Un effet de spontanéité à retardement pourrait voir le jour… Nous ne sommes pas à l’abri d’un concert vers les années 2025.

    À tous les recalés de l’âge et du chômage / Les privés du gâteau, les exclus du partage / Si nous pensons à vous, c’est en fait égoïste / Demain, nos noms, peut-être, grossiront la liste.

    Les paroles de la chanson générique des « Enfoirés » résonnent dans le vide. Les privés du gâteau, les exclus du partage. À condition qu’ils ne fassent pas trop de bruit. « Surtout ne fâchons personne » est le mot d’ordre du show-biz. Dans sa chanson Lèche-bottes blues, Eddy Mitchell a résumé l’affaire par ces mots :

    J’aime les impôts, leur clairvoyance 
    Leurs multi-talents, leur polyvalence 
    Oui, j’les aime, j’les aime, j’aime, j’aime, j’aime 
    J’aime les visites des huissiers 
    Êtes-vous bien sûr de n’avoir rien oublié ? 
    Oh, oui, j’les aime, j’les aime, oh, j’aime, j’aime, j’aime 
    J’aime aussi ma maison d’disques 
    L’attachée de presse, la standardiste 
    Je les aime ! Oh oui, je les aime ! 
    Sans oublier ma petite SACEM
    Qui sait, ô combien, combien je l’aime
    J’en rajoute pas, j’en fais pas des tonnes 
    Mais j’espère surtout que je n’oublie personne 
    Lèche-bottes blues, je fais le lèche-bottes blues.

    Passer des bottes aux gilets demande du temps. À quand un concert au profit des gentils people en lutte contre l’anesthésie générale ?

    Dernière minute : Gilbert Montagné s’engage pour les gilets jaunes. Sept !

    Jany Leroy

  • Le Bastion social soutient la mobilisation populaire de samedi prochain

    47203283_1623812881097708_6389221507335192576_n.jpg

    Communiqué du Bastion social :

    N'en déplaise aux énarques qui nous gouvernent, ni les tentatives d'instrumentalisation par de prétendues "délégations officielles des gilets jaunes" ne représentant rien ni personne d'autre que ceux qui les composent, ni les quelques miettes de festin jettées ne suffiront à apaiser la colère du peuple français et à enrayer le mouvement de protestation -ou plutôt de révolte- en cours comme elles suffisent généralement à stopper les mobilisations encadrées par des organisations syndicales à la botte d'intérêts étrangers à ceux de notre peuple.

    Les Français n'ont besoin de personne pour parler à leur place et n'ont que faire de vos concessions qui ne sont que l'arbre cachant la forêt. Samedi, tous à Paris.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/29/l-bastion-social-soutient-la-mobilisation-populaire-de-samed-6109019.html

  • Gilets jaunes: Marion Maréchal apporte “un soutien ardent” au mouvement

    Parmi les soutiens aux gilets jaunes se trouve Marion Maréchal. Elle était présente samedi dernier sur les Champs-Élysées, une présence qui avait été remarquée. Elle explique son soutien aux gilets jaunes.

  • La fracture sociale entre les nantis de Macron et les gilets jaunes

    Reçus sur le plateau de l’émission “La Grande Explication”, une émission de débat sur LCI, quelques Gilets Jaunes ont été confrontés à des membres du gouvernement et de la majorité, des personnalités et des intellectuels.

    Une émission qui a montré la véritable fracture sociale existant entre les nantis de Macron et les petits ou Français moyens.

    Notamment l’ancien militant trotskiste et figure de Mai-68, le cinéaste Romain Goupil,qui avait appelé à voter Emmanuel Macron à la présidentielle , et a oublié ses anciens amours politiques d’antan, s’est fait le défenseur virulent et violent de l’actuel président de la République.

    Présente à l’émission, la secrétaire d’État à la transition écologie Emmanuelle Wargon a bafouillé lorsqu’il lui a été demandé de révéler le montant de son salaire.

    La déconnexion du pays légal face à la réalité économique actuelle du pays réel était patente. La fracture sociale n’est pas prête de se résorber avec un establishment politique et intellectuel aussi méprisant pour le petit peuple des Français.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/la-fracture-sociale-entre-les-nantis-de-macron-et-les-gilets-jaunes/101704/

  • Les gilets jaunes : changement de cap ? – Journal du jeudi 29 novembre 2018

    Social / Les gilets jaunes : changement de cap ?

    Tentative de récupération par la gauche, courtiser par les vedettes du show-biz, à quelques heures de la manifestation de samedi les gilets jaunes pourraient bien changer de couleur.

    Immigration / Le pacte sur les migrations divise L’Europe

    Approuvé en juillet par l’ensemble des pays de l’ONU à l’exception des Etats-Unis, le pacte mondial sur les migrations est de plus en plus contesté. Alors que les refus se multiplient, une ombre plane autour de son approbation le 10 décembre prochain.

    Politique / LFI : les gauchistes mènent la danse

    Djordje Kusmanovic, le conseiller pour l’international de Jean-Luc Mélenchon claque la porte de la France Insoumise. Il livre un constat implacable d’un mouvement gouverné par un groupe sectaire et anti démocratique, obsédé par les vieilles lunes d’extrême-gauche.

    Ecologie / Menace sur le cèdre du Liban

    https://www.tvlibertes.com/les-gilets-jaunes-changement-de-cap-journal-du-jeudi-29-novembre-2018

  • Gilets Jaunes – Blocage des grands pôles logistiques pour faire pression sur l’économie

    La mobilisation des Gilets Jaunes se maintient. Des blocages des grands pôles logistiques sont organisés pour avoir un impact sur l’économie et mettre Emmanuel Macron sous pression.

  • Le coût des ex-présidents et des ex-premiers ministres révélé

    Le coût des ex-présidents et des ex-premiers ministres révélé

    LE SCAN POLITIQUE - L'État prend encore en charge le carburant de Valéry Giscard d'Estaing et a récemment remplacé les berlines de trois anciens premiers ministres.

    On savait que les anciens membres de l'exécutif profitaient de certains avantages après leur départ de l'Élysée ou de Matignon. Mais le détail des dépenses engagées par l'État n'était pas connu. Mardi, Mediapart le révèle. Valéry Giscard d'Estaing est l'ancien chef de l'État qui coûte le plus cher aux Français (environ 2,5 millions d'euros par an), devant Nicolas Sarkozy (2,2 millions) et Jacques Chirac (1,5 million).

    Lire la suite

  • Les radars brûlent par dizaines mais Édouard Philippe n’a toujours pas compris

    Captureradar.png

    Le 20 août dernier, alors que l’on parlait canicule, que le prix du gazole n’en était qu’au début de sa grimpette et que les gilets jaunes étaient sagement pliés dans tous les vide-poches, je signalais ici la révolte sourde de la France périphérique contre le matraquage fiscal du gouvernement d’Édouard Philippe ciblant systématiquement les automobilistes. Cette pré-révolte, comme un prologue du mouvement des gilets jaunes, s’attaquait aux radars, que l’État multipliait et qui, avec le passage autoritaire et généralisé aux 80 km/h, devenaient le symbole d’un État préleveur et culpabilisateur et des cibles privilégiées pour l’exaspération populaire.

    Vandalisme par destruction ou coups de peinture, c’étaient des dizaines de radars dans certains départements, des centaines en France, qui étaient concernés. Dès ce moment-là, le pouvoir aurait dû comprendre qu’une révolte couvait chez ces Français contraints de prendre leur voiture pour travailler et faire vivre leurs familles. Édouard Philippe resta sourd.

    Ce qui est sûr, c’est que les Français concernés avaient vu juste : le passage aux 80 km/h a dopé l’activité des radars, prenant au piège de plus en plus d’automobilistes. Dans certains départements et sur certaines périodes, les radars ont flashé deux ou trois fois plus qu’avant et, ainsi, multiplié les gains pour l’État, aux dépens du Français qui roule et qui bosse. Rappelons, pour les bonnes âmes, que 95 % de ces infractions concernent des dépassements de moins de 20 km/h et une grande majorité de moins de 10 km/h.

    Trois mois après, en plein mouvement des gilets jaunes, la révolte contre les radars repart de plus belle. Depuis dix jours, plus de 130 radars ont été détruits. Au total, ce sont plus de 600 radars qui sont hors service. Comme cet été, certains départements sont davantage touchés : dans le Doubs, cinq radars fixes ont été incendiés au cours de la même nuit et l’un d’eux avait été installé le jour même, comme l’indique le site radars-auto.com. Dans l’Aisne, neuf radars en une semaine. Les départements du Gard et de la Haute-Loire sont aussi bien placés dans la contestation.

    Mais aux espiègles coups de peinture de cet été a succédé la destruction par le feu. Ces dégradations se chiffrent à environ trois millions d’euros de dégâts pour l’État, sans compter le manque à gagner des infractions non enregistrées.

    Avec ces 80 km/h et la multiplication des radars, le gouvernement comptait pulvériser le milliard d’euros de gains. Or, malgré l’augmentation totale des flashs, les recettes sont en diminution… grâce à (ou à cause de ; chacun son point de vue) l’action de ces révoltés des radars. Selon RTL, les recettes seraient en baisse de 15 %. C’est une nouvelle démonstration du principe que trop d’impôts non consentis par le peuple se soldent par moins de rentrées pour l’État. Surtout quand ces prélèvements ciblent toujours les mêmes catégories socio-géographiques et qu’elles sont imposées systématiquement avec le même discours culpabilisateur très contestable sur la préservation des vies.

    En août, nous écrivions qu’une révolte commençait parfois par un coup de peinture sur un radar. En novembre, les radars brûlent et les gilets jaunes sont partout, déterminés, certains érigeant même des sapins sur leurs ronds-points.

    Mais ce mercredi matin, Édouard Philippe a redit qu’il ne reviendrait pas sur cette politique. À ce stade d’aveuglement, je ne me risque plus à prédire la suite.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/les-radars-brulent-par-dizaines-mais-edouard-philippe-na-toujours-pas-compris/

  • La mobilisation des Gilets jaunes révèle un état pré-insurrectionnel de la France périphérique

    manifestation-gilets-jaunes_4080900-600x399.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Depuis une dizaine de jours, près de 300.000 Français ont revêtu leur gilet jaune pour descendre dans la rue et organiser 2.000 barrages partout dans le pays. Demandons-nous ce matin qui sont ces Gilets Jaunes autant conspués par le système qu’ils sont massivement soutenus par les Français.

    Il s’agit de ce que le géographe Christophe Guilluy a nommé « la France périphérique ».

    A bien regarder les rassemblements de Gilets Jaunes, on observe une population massivement blanche et provinciale. Ces Français chassés dans les périphéries des villes par la hausse du coût de la vie dans les centres villes et par l’immigration des banlieues.

    Les Gilets Jaunes sont les Français délaissés par les institutions. La nouvelle taxe sur le carburant a cristallisé le ras-le-bol fiscal. Cette politique fiscale dont les Gilets Jaunes voient le bénéfice leur échapper pour le profit des banlieues de l’immigration.

    On constate une structure déconcertante, puisque ce mouvement spontané ne met pas en avant de représentant officiel.

    Cette configuration affole l’autorité publique qui n’a pas d’interlocuteur classique. C’est une force car le pouvoir ne peut pas intimider de groupe clairement identifié ou soudoyer des syndicats pour saper le mouvement. Les Gilets Jaunes possèdent aussi une capacité de mobilisation très forte et sans avoir de consigne à respecter.

    Cependant, ce défaut de représentation ne permet pas de porter des revendications claires. Le mouvement risque de s’essouffler si les manifestants ne sont pas capables de se structurer, à l’image du parti italien « 5 étoiles », créé à la suite d’une journée de colère.

    De leur côté, les autorités publiques laissent transparaître leur affolement par un recours à la désinformation, au mensonge et à la menace.

    Une enquête de Valeurs Actuelles révèle que Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, était informé par les forces de l’ordre, sur le terrain, que les casseurs, sur les Champs-Élysées, étaient des bandes d’extrême-gauche, toujours plus violentes et impunies. Mais le ministre a préféré désigner ce qu’il appelle « l’ultra-droite » et son préfet de police a agité le spectre d’une dissolution !

    https://fr.novopress.info/

  • Les people ne se bousculent pas pour soutenir les gilets jaunes… Franck Dubosc a osé !

    Franck_Dubosc_2014-423x475.jpg

    Souvenez-vous, c’était le 6 septembre 2015 : 66 artistes avaient lancé un solennel appel dans la presse, s’engageant à donner un de leurs cachets pour les migrants. D’après le JDD, cet appel « [témoignait] de l’ampleur de l’émotion dans la société civile » – il est vrai que la photo du petit Aylan avait fait le tour du monde, quelques jours auparavant – et réunissait, pêle-mêle, des gens aussi importants que Line Renaud, Isabelle Adjani, Florence Foresti, Michel Boujenah, Francis Huster ou encore Marc Lavoine.

    Pour les gilets jaunes, en revanche, les people ne se bousculent pas et sont même, pour ainsi dire, aux abonnés absents. Sans doute ne jugent-ils pas leur misère suffisante, sans doute ne les trouvent-ils pas touchants, sans doute ont-ils d’autres priorités, affinités, désirs de solidarité… Que voulez-vous : le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas, n’est-ce pas ?

    Pourtant, pour ne parler que de lui, le récent témoignage, devenu viral, de cet éleveur de volailles de Bresse, qui dit avoir fourni l’Élysée, est édifiant, préoccupant, pour ne pas dire terrifiant : nul ne peut leur reprocher de se rouler les pouces. Ils ont tout essayé, ça ne rentre pas. L’éleveur explique travailler 77 heures par semaine pour gagner 700 euros par mois. À 33 ans, et malgré ses 16.000 volailles, il doit compter sur sa mère – qui ne doit pas être, non plus, madame Rockefeller – pour remplir son frigo. Une plainte qui n’est pas sans rappeler certaine scène de la littérature du XIXequand le paysan vient poser ses poulardes sur la table de l’office et repart, tête basse, avec les quelques piécettes qu’une intendante un peu méprisante a bien voulu lui lancer.

    Au compte-gouttes, pourtant, certaines célébrités osent exprimer leur soutien. Elles tiennent sur les doigts d’une seule main, et encore, celle d’un ectrodactyle…

    Après Arnaud Ducret et Patrick Sébastien, voici Franck Dubosc : « Il faut que l’on soit avec vous, nous les favorisés », a-t-il publié sur sa page Facebook. « Il faut qu’on trouve quelque chose. J’en parle aux copains. » Quels copains ? Il n’en dit pas plus. Peut-être les ci-dessus cités. Peut-être d’autres encore, sait-on jamais, que l’on ne soupçonne pas, encore un peu couards ou flemmards ou longs à la détente, et qu’il tente de tirer par les pieds ?

    Il est amusant de noter que ceux qui se sont manifestés ont déjà eu à souffrir, par le passé, comme les gilets jaunes, du sceau de l’infamie « beauf » collé sur leur dos : Patrick Sébastien pour avoir fait « tourner les serviettes », Franck Dubosc pour son rôle principal dans Camping, et même, de façon moins ouverte, Arnaud Ducret que l’on a vu, l’an passé, à l’affiche dans le très beau film Monsieur Je-sais-tout, parce qu’il campe dans une série populaire un autre « Monsieur », Monsieur Tout-le-Monde, cette fois, père de famille ayant les deux pieds dans la vraie vie et non dans l’idéologie, comme il sied maintenant à la télé.

    Les paris sont ouverts : parmi les favoris, je dirais – gratuitement, sans avoir l’ombre du début d’une preuve, je le précise, loin de moi l’envie de « fakenewser » ! – Jean-Pierre Pernaut, ensuite Christian Clavier, et peut-être Jean Dujardin, encore qu’un récent tweet sur les élections brésiliennes puisse laisser supposer qu’il n’a pas encore tout compris au populisme…

    Franck Dubosc, en tout cas, lui, a compris : c’est son public, les Français qui l’aiment, qui manifeste aujourd’hui son indignation. Et à son tour, il lui renvoie l’ascenseur, comme on fait montre d’un peu d’attention, d’empathie et d’affection pour des amis dans l’adversité.

    Les gilets jaunes, c’est certain, lui en sauront gré.

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/les-people-ne-se-bousculent-pas-pour-soutenir-les-gilets-jaunes-franck-dubosc-a-ose/