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économie et finance - Page 387

  • Les dernières sanctions de Trump contre l’Iran pourraient être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, avec un effet de boomerang mortel pour la suprématie du dollar

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    Marc Rousset

    Matthew Chamberlain, directeur du London Metal Exchange(LME) a déclaré le 21 mai au quotidien South China Morning Post qu’un contrat à terme yuan/or pourrait être bientôt lancé. L’information peut paraître anodine aux néophytes des problèmes financiers internationaux, mais elle est cependant d’une importance primordiale car elle signifie tout simplement dans un avenir très proche la fin inéluctable de la suprématie du dollar et son remplacement partiel par le yuan et l’euro, en fait le chamboulement complet du système financier international actuellement sous le joug impérialiste du roi dollar. Il se trouve que le propriétaire du LME à Londres est le HKEK (Hong Kong Exchanges and Clearing) qui a déjà lancé à Hong Kong un contrat à terme or/yuan et qui permet déjà à ses clients d’utiliser la devise chinoise pour garantir des opérations montées par son intermédiaire.

    N’oublions pas que la BNP a été scandaleusement condamnée en 2016 à 9 milliards de dollars d’amende, pour avoir tout simplement utilisé des dollars afin de financer le commerce avec des pays tels que l’Iran, sous embargo américain. Seule la compensation finale des investissements ou des exportations des pays concernés s’était pourtant faite sur le territoire américain, par l’intermédiaire d’un compte de la BNP à New York. Il était donc « normal » que le droit américain s’appliquât à l’ensemble des opérations commerciales et financières.

    Il importe donc que les technocrates euro-ricains de Bruxelles sortent de leur torpeur, et se grattent, comme les Chinois, un peu la tête, afin de se préparer à ne commercer qu’en euros. La moindre des choses aurait été, suite à cette amende ignoble, d’en appliquer une de même montant à Goldman Sachs pour avoir manipulé et présenté des comptes frauduleux sur la Grèce, ce qui avait eu pour effet de faire entrer la Grèce dans la zone euro avec des profits gigantesques pour Goldman Sachs tandis que les dettes grecques calamiteuses furent assumées par les contribuables des Etats européens dont la France qui s’étaient portés directement garants des prêts accordés à une Grèce en faillite.

    Lors du dernier forum économique international de Saint-Pétersbourg, dans le cadre du Club de Valdaï, l’intervenant Jim Rogers a déclaré que le dollar perdrait son statut de monnaie de réserve avant 2030 et qu’une multitude de nations telles que le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde, l’Iran, la Turquie et d’autres pays en voie de développement « sont en train de créer une devise concurrente », sans préciser sa pensée. Il semble en fait que cette devise concurrente sera l’or ou plus précisément des monnaies internationales telles que le yuan « off-shore » qui sera, lui, convertible en or. On assisterait ainsi à un retour du Gold Exchange Standard, les pays réglant leur solde de balance commerciale par transport physique de l’or en avion ou acceptant de garder comme monnaie de réserve des yuans à la place du dollar, sachant qu’ils sont convertibles en or à Hong Kong ou sur le marché de Londres, grâce à ce nouveau contrat à terme yuan/or à venir.

    C’est ainsi que si les États-Unis empêchent l’Iran, suite à la politique des sanctions, d’utiliser le système de paiement international bancaire Swift en dollars, ou de payer en dollars l’Allemagne pour des achats d’équipements ou de recevoir des dollars lors des ventes de pétrole à son premier client, la Chine, l’Iran et la Chine par exemple, solderont directement leurs comptes internationaux avec de l’or ou l’Iran vendra ses yuans sur le marché de Londres pour être payé en or.

    Ce n’est pas pour rien que la Russie a triplé ses réserves d’or à 1800 tonnes durant ces dix dernières années, que la Chine, productrice de 450 tonnes par an, détient déjà dans ses coffres 4000 tonnes d’or, que l’Iran et la Turquie ont aussi augmenté fortement leurs réserves d’or.

    Les dernières sanctions de Trump contre l’Iran pourraient être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, avec un effet de boomerang mortel pour la suprématie du dollar. JP. Morgan prédit l’once d’or à 1700 dollars l’année prochaine. Comme a pu le dire Hölderlin : « Là où est le danger est aussi ce qui sauve ».

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  • Si la vitesse était limitée à zéro km/h, il y aurait zéro morts

    Paysan Savoyard sur Facebook

    INFO : Le compte que j’avais ouvert sur Facebook a été bloqué le 28 avril 2018, sans explications. Il aura tenu 3 semaines…

     « Sur l’invasion »

    « Expulsion d’un imam salafiste dont les prêches radicaux et haineux attiraient de nombreux fidèles » Une expulsion pour 100 000 arrivées…

    J’invite les lecteurs du Monde à méditer ce passage : « ses prêches radicaux et haineux attiraient de nombreux fidèles »

    Et donc on pense que l’expulsion de l’imam est une mesure suffisante ? On fait quoi de tous les fidèles attirés par les discours haineux ? On continue à Vivre ensemble ?

    A la vérité, salafiste ou pas, l’islam n’a pas sa place en Europe

    « La sélection de Deschamps » Pour ce qui est du foot en France, le Grand remplacement est achevé

    « Un rappeur mexicain a dissous dans l’acide les corps de 3 étudiants » Au Mexique comme en France et partout dans le monde, le rap annonce le programme. Et nous ne voulons pas entendre.

    « Maître Gims à l’école de la variété française » « Française ? » Il doit y avoir erreur de frappe

    « 50 % de bio dans les cantines en 2022 » Et 100 % de produits halal

    « Malte vend des passeports européens » Le monde entier veut un passeport européen, les richards comme les blédards… Quant à nous, Européens de base, nous aimerions tellement rester entre Européens…

    S’il n’y avait en France que des Français moyen de souche européenne, on pourrait se passer de la plupart des juges, de la plupart des policiers et de la plupart des prisons

    Il suffit de prendre le métro pour pouvoir conclure que le Grand Remplacement est décidément un fantasme né dans des cerveaux malades

    « Sur le Système mondialiste et immigrationniste, son projet, sa propagande, ses collabos, ses dissidents »

    Immigration et mondialisation : l’alliance improbable des milliardaires et des idéologues « citoyens du monde »

    « Journalistes en prison en Turquie » En France ceux qui iront bientôt en prison pour délit d’opinion, ce sont les dissidents du Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire

    « Emeutes de Toulouse » A quoi reconnaît un immigrationniste ? Il met sur le même plan les « jeunes » et les policiers, comme s’il s’agissait de deux bandes rivales

    On rappelle qu’en novlangue, « jeune » signifie « personne originaire de l’immigration non européenne »

    « Poursuivi pour un doigt d’honneur à un radar » Les juges, maillons essentiels du totalitarisme en marche

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  • L’affreuse vérité, c’est qu’à part les Pays-Bas, l’Europe du Nord et l’Allemagne, toute l’Europe dont la France est en faillite

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    Marc Rousset

    Le taux des bons du Trésor américain à 10 ans se sont envolés de 2,25 %, le 25 mai 2017, à 2,93 %, le 25 mai 2018. Le géant des marchés obligataires PIMCO estime que le rendement des « treasuries » pourrait atteindre 3,5 % d’ici la fin de l’année, certains gérants pensant même qu’il pourrait approcher les 4 %. Le Dow Jones est, aujourd’hui, deux fois supérieur à celui de l’avant-crise de 2008, tandis que l’endettement est au plus haut partout dans le monde, que la masse monétaire américaine est passée de 250 milliards de dollars, en 1985, à 3.750 milliards de dollars, en 2018, et que Trump, pour couronner le tout, assouplit la loi Dodd-Frank votée en 2010 sous Barack Obama pour mieux contrôler les risques pris par les banques.

    Dans la zone euro, l’Italie, troisième puissance économique de l’Union européenne, pourrait se doter d’un gouvernement anti-système et se prépare à la rébellion ouverte en matière de politique économique, monétaire, sociale, d’asile et d’immigration contre l’Europe de Bruxelles et la BCE de Francfort. La Bourse de Milan a encore perdu, vendredi 25 mai, 1,54 % et le « spread » (l’écart entre le taux d’emprunt allemand du Bund à 10 ans de 0,50 % et l’italien) a clôturé à 206 points, ce qui équivaut à un taux italien de 2,56 %.

    L’établissement allemand a déjà sorti ses griffes et proliféré ses menaces face aux menaces de l’Italie de quitter l’euro si elle n’obtient pas l’annulation des 250 milliards d’euros d’obligations italiennes détenues par la BCE, la mutualisation de dettes et des transferts fiscaux. L’économiste allemand Lars Feld a déclaré « qu’il était temps de prendre des mesures pour se protéger du risque italien » et qu’il n’était donc pas question de partager les risques dans la zone euro, comme le souhaite naïvement et utopiquement Macron. Dans ces conditions, c’est soit l’Allemagne soit l’Italie qui devra quitter la zone euro.

    L’économiste Hans-Werner Sinn de l’université de Munich estime que les 923 milliards de crédits italiens « Target 2 » dus à la Bundesbank sont dores et déjà perdus pour l’Allemagne. La vérité, c’est que chaque pays doit être responsable de ses bêtises et de son laxisme passé, la France incluse, très bien placée avec ses 35 heures, ses structures socialistes pas compétitives et ses relances irresponsables de consommation keynésiennes favorisant les importations. Les exigences de l’Italie à venir seront la goutte d’eau qui fera déborder le vase. Dans ces conditions, au moindre ralentissement conjoncturel, à la moindre hausse des taux à venir, l’équilibre de la zone euro est menacé.

    L’autre vérité, c’est que l’alliance populiste italienne n’a pas les moyens de ses souhaits économiques irresponsables. Je ne partage pas l’avis d’Henri Temple sur Boulevard Voltaire : l’euro était une excellente chose, mais pas pour les États laxistes irresponsables tels que l’Italie, la France, les pays de l’Europe du Sud et la Grèce. Et un jour, il faut payer la note ! Même remarque pour Mylène Troszczynski lorsqu’elle approuve, toujours sur Boulevard Voltaire, les propos lénifiants de l’alliance populiste italienne : « Tourner le dos à l’austérité, combler les déficits tout en baissant les impôts. » Quant à Savona, le ministre des Finances italien candidat de l’alliance populiste, il a aussi entièrement raison de dire que « l’euro était une cage allemande pour l’Italie », mais c’était trop facile pour la France et l’Italie de profiter, depuis trente ans, des avantages de cette cage dorée, pour la rejeter aujourd’hui, maintenant qu’elle est devenue une cage de plomb et de fer.

    L’affreuse vérité, c’est qu’à part les Pays-Bas, l’Europe du Nord et l’Allemagne, toute l’Europe (dont la France) est en faillite. Les taux d’emprunt grecs viennent de passer de 3,5 % à 4,5 % en quelques jours.

    L’Argentine, révélateur des pays émergents, s’enfonce dans la crise avec un taux d’inflation de 25 % et une dette libellée en dollars, tandis qu’au Venezuela, l’inflation, entre 2000 et 2018, s’élève à 37,5 millions de %. L’once d’or, qui valait 200 bolivars vénézuéliens en 2000, cotant aujourd’hui 75 millions de bolivars vénézuéliens !

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  • Plan banlieues : conférence de presse de Marine Le Pen à l'Assemblée nationale (23/05/2018)

  • L’affaire Kohler éclabousse Macron

    Comme Cahuzac les yeux dans les yeux, Kohler nous dira “je suis clean de chez clean”! MDR! HaHaHa!

    Selon les documents de la commission de déontologie que nous publions, le secrétaire général de l’Élysée n’a jamais révélé à cette instance ses liens familiaux avec la société MSC. Pour faciliter son pantouflage controversé en 2016, Emmanuel Macron a signé une attestation qui n’évoque pas la situation de conflit d’intérêts de son ami et plus proche collaborateur.

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  • Demain, la grande expropriation

    853060743.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Voir Macron. 8 scénarios pour un quinquennat (NDLR : Michel Drac, Le retour aux sources, 17 € cliquez ici) comporte une terrifiante hypothèse pour les contribuables français qui viennent de remplir leur déclaration annuelle. Dans un troisième scénario intitulé « La grande spolation », Michel Drac envisage qu’à la suite de conflits locaux et de coups d’État financiaristes, des « ajustements financiers sont opérés dans tous les pays de la zone [Euro] par confiscation pure et simple des propriétés, via le plus souvent des moyens insidieux et indirects. En France, par exemple, l’État est maintenant copropriétaire de toutes les propriétés immobilières. Il perçoit donc une redevance de copropriété (p. 144) ». « Fumisterie ! Exagération anxiogène ! Complotisme ! » réagit le Système.

    Pourtant, l’ISF transformé en Impôt sur la fortune immobilière (IFI) ne concerne plus les valeurs mobilières. Typiquement bougiste, ce nouvel impôt convient bien à la finance anonyme et vagabonde. Pendant la crise de l’euro, les Grecs ont vu leurs retraits bancaires hebdomadaires limités tandis que les comptes courants des Chypriotes subissaient une forte ponction de la part des organismes financiers. L’Union pseudo-européenne prévoit la généralisation de ce prélèvement non consenti à l’ensemble des titulaires des comptes courants de l’Eurolande en cas de situation grave.

    La chronique dans Libération du 15 mai 2018 d’Iona Marinescu, enseignante en économie à l’Université de Pennsylvanie, évoque Radical Markets, un ouvrage d’Eric Posner et Glen Weyl. Les deux universitaires de Chicago dénoncent la propriété privée qu’ils jugent criminelle parce que monopolistique. Ils suggèrent de fiscaliser toutes les formes de propriété, « sauf peut-être, précise la chroniqueuse, les effets personnels ». Cette proposition obligerait ainsi les propriétaires à vendre leur bien si une tierce personne souhaite l’acquérir. Par exemple, une personne déclare au fisc la valeur de sa maison, soit 70 000 €. Si un acquéreur souhaite l’acheter à ce prix, il l’obtiendra sans aucune discussion possible.

    Iona Marinescu pense que les rentrées fiscales qui en découleront pourraient alimenter un revenu universel. Bref, cet impôt sur la propriété « est radical, parce qu’il transforme la notion de propriété privée en une notion de propriété collective qu’on loue au plus offrant ». Déjà les cartes bancaires de retrait et les cartes magnétiques de transports tels Navigo en Île-de-France sont la propriété des banques et du STIF… Une nouvelle fois se manifeste un « communisme de marché », titre de l’ouvrage prémonitoire de Flora Montcorbier paru en 2000. Eric Posner et Glen Weyl confirment l’inquiétante convergence entre certains pans de la pensée libertarienne et un gauchisme économique le plus égalitariste, soit l’immense marchandisation de la vie, de la nature et du monde.

    Financiers, banquiers et autres cloportes du Capital planétaire nous préparent vraiment un monde affreux. Faisons donc cesser leurs manigances infernales, de gré ou de force !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°80, diffusée sur Radio-Libertés, le 25 mai 2018.

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  • Taxes américaines sur l’acier, l’aluminium et les automobiles : qui seront les perdants ?

    La volonté du Président Donald John Trump de taxer les importations d’acier à hauteur de 25 %, d’aluminium à hauteur de 10 % et d’automobiles à hauteur de 25 % (rappelons qu’en 1975, les USA étaient 2e producteur mondial d’acier avec environ 20 % de la production mondiale, 1er producteur mondial d’aluminium avec environ 30 % et 1er producteur mondial d’automobiles avec environ 30 %) va léser plusieurs pays, essentiellement en Europe. Voici qui sont les principaux pays exportateurs vers les Etats-Unis dans ces trois domaines :

    Acier : En 2015, les Etats-Unis sont 4e producteur mondial. 12 pays se partagent l’essentiel de la fourniture des Etats-Unis en acier. Le Canada (e producteur mondial) est le premier fournisseur avec 16,4 %, devant le Brésil (8e producteur mondial) avec 13,5 % et la Corée du Sud (5e producteur mondial) avec 9,83 %. Viennent ensuite : 4 – Mexique (13e producteur mondial) avec 9,12 % ; 5 – Russie (6 e producteur mondial) avec 8,28 % ; 6 – Turquie (9e producteur mondial) avec 5,71 % ; 7 – Japon (2e producteur mondial) avec 4,99 % ; 8 – Allemagne (7e producteur mondial) avec 3,98 % ; 9 – Taïwan (12e producteur mondial) avec 3,26 % ; 10 – Inde (3e producteur mondial) avec 2,15 % ; 11 – Chine (1e producteur mondial) avec 2,14 % ; 12 – Vietnam (24e producteur mondial) avec 1,96 %. Les importations d’acier aux Etats-Unis représentent un marché de 138,4 milliards de $.

    Aluminium : En 2015, les Etats-Unis sont 7e producteur mondial. 15 pays se partagent l’essentiel de la fourniture des Etats-Unis en aluminium. Le Canada (17e producteur mondial) est le premier fournisseur avec 36,3 %, devant la Chine (1er producteur mondial avec 15,1 %. La Russie (2eproducteur mondial) est 3e fournisseur avec 7 %, devant les Emirats Arabes Unis (4e producteur mondial) avec 6,5 %. Viennent ensuite : 5 – Mexique avec 4,3 % ; 6 – Bahreïn (9e producteur mondial) avec 2,7 % ; 7 – Argentine (18e producteur mondial) avec 2,4 % ; 8 – Allemagne (16eproducteur mondial) avec 2,4 % ; 9 – Inde (5e producteur mondial) avec 2,1 %, 10 – Afrique du Sud (13e producteur mondial) avec 1,5 % ; 11 – Qatar (14e producteur mondial) avec 1,3 % ; 12 – Japon avec 1,3 % : 13 – France (19e producteur mondial) avec 1,3 %, 14 – Thaïlande avec 1,1 % et 15 – Italie avec 1 %. Notons que l’industrie d’aluminium du Mexique était insignifiante en 2015 mais en 2017, le Mexique pèse 1,6 % de la production mondiale, ce qui le place aux alentours du 10e rang mondial. De même, l’Italie et le Japon ne produisant plus d’aluminium depuis 2012, il s’agit probablement d’aluminium produit ailleurs et réexporté. Notons l’absence de l’Australie, 6eproductrice mondiale. Les importations d’aluminium aux Etats-Unis représentent un marché de 23,4 milliards de $.

    Automobiles : En 2015, les Etats-Unis sont 2e producteur mondial. 10 pays se partagent l’essentiel de la fourniture des Etats-Unis en automobiles. Le Mexique (7e producteur mondial) est le premier fournisseur avec 24,5 %, devant le Canada (10e producteur mondial) avec 22,2 %. Le Japon (3eproducteur mondial) est 3e fournisseur avec 20,7 %, devant l’Allemagne (4e producteur mondiale) avec 10,5 %. Viennent ensuite : 5 – Corée du Sud (5e producteur mondial) avec 8,2 % ; 6 – Royaume-Uni (13e producteur mondial) avec 4,5 % ; 7 – Italie (18e producteur mondial) avec 2,5 % ; 8 – Suède avec 1 % ; 9 – Slovaquie (19e producteur mondial) avec 1 % ; 10 – Chine (1er producteur mondial) avec 0,8 %. La Suède est très basse dans le classement mondiale (un peu plus de 150.000 voitures construites par an, alors que le 20e producteur mondial, l’Iran, en produite presque 1 million…). Les importations de voitures aux Etats-Unis représentent un marché de 191,7 milliards de $.

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/taxes-americaines-sur-lacier-laluminium-et-les-automobiles-qui-seront-les-perdants/92349/