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économie et finance - Page 384

  • L’Union européenne fait semblant de lutter contre l’évasion fiscale

    Le Conseil pour les affaires économiques et financières (ECOFIN), rassemblant les ministres de l’économie et des finances de l’Union européenne, s’est réuni en décembre dernier à Bruxelles pour discuter notamment des politiques de lutte contre l’évasion fiscale. Alors que les révélations des « Paradise Papers » rappelaient l’ampleur du phénomène, les décisions issues de cette réunion ne sont pas à la hauteur des enjeux. La liste noire de paradis fiscaux tant attendue a été considérablement réduite, excluant notamment tout pays de l’Union européenne, et n’est pas accompagnée de sanctions coordonnées. De leur côté, les propositions de réformes de la taxation des multinationales comportent des failles majeures.

    Après avoir étudié la situation de 92 pays en matière de lutte contre l’évasion fiscale, l’Union européenne n’en retient donc que 17 sur sa liste noire des paradis fiscaux. Parmi ces États dits « non-coopératifs » on trouve, entre autres, le Panama, la Tunisie, les Emirats arabes unis, Trinité et Tobago. Mais comme pour les précédentes listes, établies notamment par l’OCDE, l’impact de celle-ci risque d’être nul et masque mal l’absence de détermination politique à en finir avec l’évasion fiscale.

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  • Lier le versement des fonds européens au respect des valeurs européennes ? Il ne va plus rester grand monde

    6a00d83451619c69e20223c847fc2e200c-800wi.pngD'Olivier Bault sur Réinformation.tv :

    "La Commission européenne, soutenue par certains pays (France, Allemagne, Italie…) s’apprête à provoquer une nouvelle crise majeure dans l’UE. [...] Il s’agit pour la Commission européenne non élue de lier le versement des fonds européens dans le cadre du budget pluriannuel qui sera décidé pour les années 2021 à 2027 au respect de l’état de droit et des valeurs européennes.

    La Commission va faire connaître la version définitive de ses propositions lors du lancement officiel des discussions sur le prochain cadre budgétaire le 2 mai prochain. Un tel pouvoir arbitraire pour les instances européennes n’étant pas prévu dans les traités européens, ceux-ci sont contournés en expliquant qu’il s’agira par exemple de suspendre le paiement des fonds européens aux pays où l’indépendance de la justice ne sera pas garantie et ou l’on ne peut donc pas être sûrs que ces fonds ne seront pas dévoyés par des politiciens corrompus. Qui pourra juger de l’indépendance de la justice dans un pays de l’UE ? Ce pourrait être un vote à la majorité du Conseil européen sur demande de la Commission, une nouvelle instance « indépendante » ou bien la seule Commission. Dans tous les cas, il s’agirait de contourner l’exigence d’un vote à l’unanimité prévu pour imposer des sanctions à un pays membre en vertu de l’article 7 du Traité sur l’UE. Il ne serait plus questions de priver de ses droits de votes un État, qui ne respecterait par exemple pas les « valeurs européennes » de la majorité en refusant d’accueillir son quota d’immigrants, mais de le faire chanter en lui supprimant les fonds. Les premiers visés sont bien entendu les pays de l’ex-Europe de l’Est qui sont aujourd’hui les premiers bénéficiaires des fonds de cohésion. Néanmoins, d’après la commissaire Jourová, qui répondait en février aux objections du ministre des Affaires étrangères polonais, les agriculteurs français pourraient tout aussi bien se voir privés des subventions agricoles en cas de victoire du Front national aux élections. Il s’agit donc bien, sans changer les traités, de donner aux instances européennes un pouvoir arbitraire visant à limiter la démocratie et la souveraineté des nations.

    Autre changement voulu par la Commission, les fonds de cohésion ne dépendraient plus des seuls critères de retard économique des régions bénéficiaires mais aussi à d’autres critères comme l’accueil des immigrants, ce qui permettrait de rediriger vers des pays comme la Grèce, l’Italie et l’Espagne (et, pourquoi pas, la France et l’Allemagne) une partie des fonds qui bénéficiaient jusqu’ici aux pays de l’ex-Europe de l’Est, plus pauvres. Ces nouveaux principes sont proposés dans le contexte d’un budget qui sera réduit de 5 à 10 % par rapport au budget actuel du fait de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

    La bataille autour du prochain budget pluriannuel de l’Union européenne promet donc d’être rude. Si les propositions de la Commission devaient l’emporter, parions que ce ne sera rien par rapport aux futurs conflits que générera la suspension des fonds aux pays à propos desquels des autorités non élues décideront qu’ils ne respectent pas leur propre état de droit ou bien les « valeurs européennes » du type « accueil des migrants » ou bien du type de celles promues par le lobby LGBT. Un tel instrument aux mains de la Commission permettrait en effet à Timmermans, qui s’y est dit favorable, de chercher à imposer le « mariage gay » à tous les États membres de l’UE."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/lier-le-versement-des-fonds-europ%C3%A9ens-au-respect-des-valeurs-europ%C3%A9ennes-il-ne-va-plus-rester-grand-.html

  • Si l’économie s’était améliorée proportionnellement à la quantité de rapports réalisés depuis 30 ans, alors la France serait le Paradis

    6a00d83451619c69e20224e0367484200d-800wi.jpgDe Nicolas Lecaussin sur l'IREF :

    "Parmi les nombreux maux dont souffre la politique française figurent le come-back des politiques et la maladie des rapports et autres plans de relance. Il ne faut pas être un grand politologue pour remarquer que dans d’autres pays – comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis – il est très rare que les responsables politiques reviennent sur le devant de la scène, surtout après avoir perdu des élections.

    Même les « sinécures » d’Etat (différents postes plus ou moins utiles financés avec l’argent des contribuables : ambassadeur au Pôle nord par exemple…) qu’on leur accorde sont loin d’être aussi fréquentes qu’en France. Le nombre de rapports à l’adresse du Premier ministre ou du Président sont aussi une vraie caractéristique française dont le but est le plus souvent de permettre à un « oublié » de la politique de faire son retour, éventuellement d’obtenir un poste, en tout cas, d’essayer de dépenser l’argent des contribuables. Si l’économie et la société française s’étaient améliorées proportionnellement à la quantité de rapports et de plans réalisés depuis environ 30 ans, alors la France serait à coup sûr le Paradis sur terre !

    Jean-Louis Borloo, ancien maire et ministre déchu et qui a perdu sa fraîcheur et sa jeunesse, fait partie de ces politiques français. Après avoir dirigé une fondation pour l’électricité en Afrique, dont les résultats semblent plutôt contestés malgré les milliards (au moins 4 Mds d’euros par an) de subventions publiques investis, le revoici avec un nouveau (un énième) plan pour les banlieues françaises. M. Borloo devrait faire un effort de mémoire : depuis 1990, il y a eu : le plan Delebarre, le plan Tapie, le plan Raoult en 1995, le plan Sueur, le plan Bartolone en 1998 et le plan Borloo ( !) en 2004. Des milliards de francs et d’euros ont été déversés sur les « zones urbaines sensibles ». En pure perte, puisque la délinquance n’a cessé d’augmenter. En janvier 2008, le président Nicolas Sarkozy avait présenté un « plan Marshall en banlieue » (après le vote du budget par les députés). Et ainsi de suite…

    Les propositions de l’ancien ministre de la Ville - il devrait donc savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas – ressemblent énormément à ce qui a déjà été fait : des milliards et encore des milliards de dépenses. Au total, 48 Mds d’euros sur 5 ans. Leur objet : rénovation des quartiers, dédoublement des classes de CP et CE1, création de 30 000 places en crèche, « pass culture », ciblage de la formation professionnelle, création d’une « cour d’équité territoriale » et d’une académie des leaders (une sorte d’ENA des quartiers) … De l’interventionnisme et de l’étatisme. [...]

    Jean-Louis Borloo le sait parfaitement. En France, entre 2000 et 2015, on a distribué plus de 100 milliards d’euros dans les banlieues où 15 000 associations d’insertion ont été créées. Et pourtant, les violences n’ont pas cessé… Le chômage a continué à augmenter aussi. Les faits montrent que les banlieues n’ont pas besoin de plus d’Etat mais de moins d’Etat. Ou plutôt, que l’Etat se recentre sur sa mission essentielle qui est d’y faire régner l’ordre et le droit. [...]

    Ou pourquoi ne pas lire le sociologue français Christian Jelen qui avait montré (1999) qu’il n’existait pas de relation de cause à effet entre le chômage, la misère et les phénomènes d’insécurité et de violence. Après avoir enquêté sur place pendant plusieurs années, il avait rassemblé suffisamment de données pour affirmer que des zones moins touchées par le chômage que la moyenne nationale et mieux entretenues (la banlieue de Strasbourg, les Yvelines dans la région parisienne) subissaient un taux de violence beaucoup plus élevé que d’autres régions comme le Nord de la France (Roubaix et sa banlieue) frappées de plein fouet par la désindustrialisation et la misère.C’est donc bien le communautarisme et l’intégrisme qui poussent ces jeunes à la violence et pas la misère sociale."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/si-l%C3%A9conomie-s%C3%A9tait-am%C3%A9lior%C3%A9e-proportionnellement-%C3%A0-la-quantit%C3%A9-de-rapports-r%C3%A9alis%C3%A9s-depuis-30-ans-a.html

  • Goldman Sachs s’interroge sur la viabilité économique de la guérison (trop ?) rapide des maladies

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    Avis aux laboratoires pharmaceutique : il serait temps de réfléchir à la viabilité économique de remèdes obtenant trop rapidement la guérison des maladies. C’est en tout cas ce qu’a voulu faire Goldman Sachs en adressant en avril un rapport à ses clients à propos de ce casse-tête éthique : les solutions thérapeutiques reposant sur l’intervention sur les gènes posent un réel problème financier. Les « soins one shot », consistant à réparer des gènes défectueux, pourraient représenter une difficulté pour certains « développeurs de médicaments à la recherche d’un cash-flow continu ».

    Le docteur Knock y avait certes réfléchi avant le monde de la haute finance : il avait même poussé le raffinement plus loin en créant des malades de toutes pièces, clientèle captive pour ses consultations à répétition et ses onéreuses potions. Mais le principe, tout fabricant de statines, d’antidépresseurs et autres petites pilules à avaler à vie le connaît et l’applique… Comme l’abonnement de téléphonie mobile, la cure de longue durée est une rente de situation.

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  • ÉOLIEN : DÉTRUIRE LA NATURE POUR PROTÉGER LA NATURE ?

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    Le Lévézou est un haut plateau situé en plein cœur de l’Aveyron. Une terre qui culmine à plus de 1.000 mètres d’altitude. De nombreuses rivières alimentent des barrages hydroélectriques construits dans les années 50. Ces barrages avaient englouti des vallées entières, souvent les meilleures terres, recouvrant quelques hameaux et détruisant des écosystèmes. Mais la production d’électricité était une priorité nationale à l’époque, un projet d’intérêt public.

    Les habitants avaient dû l’accepter et ceux dont les terres avaient été noyées furent indemnisés ou relocalisés. Par ailleurs, de nouvelles activités, touristiques étaient nées grâce à ces lacs.

    Terre ventée, également, ce qui a attiré l’avidité des promoteurs de centrales éoliennes. Dès le début des années 2000, les premiers mâts se sont dressés. Au début, personne ne s’est opposé. Ces éoliennes amenaient des revenus à quelques agriculteurs, des rentrées fiscales aux communes, et l’image de ces machines était positive.

    Mais dès qu’elles furent dressées, les nuisances apparurent. Vrombissement permanent certains jours, effet stroboscopique, malaises peut-être dus aux infrasons, hécatombe d’oiseaux et de chauves-souris, flashs lumineux qui transforment le plateau en boîte de nuit, etc. Surtout, modification profonde du paysage. Aujourd’hui, c’est une centaine de mâts qui se dressent et certains villages, comme Bouloc, sont cernés, installés sur d’autres communes, qui n’en subissent pas les nuisances mais en perçoivent les revenus.

    Mais l’appétit des promoteurs n’est pas rassasiée pour autant et de nouvelles centrales sont en construction. Par exemple à Arques. Pour installer ses machines, le promoteur a décapé une zone humide de 5.000 m2. La police de l’eau appelée pour constater sa présence « omise » par l’étude d’impact est arrivée trop tard. La couche superficielle qui aurait permis de juger de la présence d’une zone à protéger a disparu et la tourbe vendue. Il n’y a pas de petit profit.

    Un peu plus loin, dans la commune de Ségur, les travaux d’une autre centrale nécessiteront de drainer le terrain. La tourbière, vieille de 5.000 ans, située en aval ne serait donc plus alimentée et mourra petit à petit. On attend une réaction de la préfecture pour protéger ce qui peut l’être encore.

    Ces zones humides, on le sait, sont des pièges à carbone. Elles accueillent une faune et une flore endémique exceptionnelle, rare et fragile. Elles ont mis des milliers d’années à se former. Et l’avidité de groupes financiers et industriels, soutenus par l’État, vient les détruire en une journée.

    Au prétexte de lutter contre les gaz à effet de serre, on détruit des zones de stockage de ces gaz, alors même que, lorsqu’elles fonctionnent, ces machines remplacent l’électricité produite par des centrales nucléaires qui n’émettent pas de gaz à effet de serre… Et quand le vent s’arrête (le facteur de charge peine à dépasser les 20 % en 2017), ce sont des centrales thermiques, émettrices de gaz carbonique, qui doivent prendre le relais.

    Au nom de l’écologie on injecte des tonnes de béton dans le sol, on défigure les paysages de France, on permet le massacre d’oiseaux et de chiroptères, et maintenant on détruit des tourbières.

    Allô, Nicolas, pourquoi tu tousses ?

    http://www.bvoltaire.fr/eolien-detruire-nature-proteger-nature/

  • Desastre écologique : La France prête à ouvrir grand les vannes de l’huile de palme

    Un document embarrassant prouve le double jeu du gouvernement dans la lutte contre la déforestation.

    Greenpeace France et les Amis de la Terre se sont procuré un document émis par la préfecture des Bouches-du-Rhône, détaillant le plan d’approvisionnement de Total pour sa bio-raffinerie géante de La Mède. Le projet, qui fera bondir les importations françaises d’huile de palme de 64%, démontre l’incohérence totale du gouvernement français. Alors qu’il affiche sa volonté de mettre fin à la déforestation importée, il s’apprête à autoriser l’importation massive d’un produit destructeur pour les forêts d’Indonésie et de Malaisie notamment.

    550 000 tonnes d’huile de palme seront importées chaque année pour alimenter la bio-raffinerie de Total à La Mède. A titre de comparaison, environ 136 000 tonnes d’huile de palme alimentaire sont consommées chaque année en France [1].

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  • Le krach viendra et les créations monétaires par les banques centrales pour sauver les meubles entraîneront une hyperinflation à l’échelle du globe comparable à celle de l’Allemagne en 1923…

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    Marc Rousset

    Aux États-Unis, le rendement des bons du Trésor à dix ans (T-Bonds) a atteint, pour la première fois, le seuil psychologique des 3 % le mardi 24 avril. Il semble que plus rien, maintenant, ne pourra arrêter la hausse inéluctable des taux d’intérêt appelés à dépasser les 10 %. L’inflation va s’accroître suite au protectionnisme commercial et à la baisse des impôts de Donald Trump. En France, la croissance se tasse et il y a danger mortel sur la dette si les taux d’intérêt continuent d’augmenter. L’orchestre médiatique continue de jouer, mais il y a trop de voies d’eau à bord du Titanic de l’économie mondiale qui finira par sombrer.

    Aux États-Unis, la situation n’est guère brillante car la quantité de monnaie offerte a été multipliée par 16, en passant de 940 milliards de dollars à 15.000 milliards entre 1981 et 2016, tandis que la vitesse de circulation de la monnaie s’écroulait des deux tiers, en passant de 3,6 à 1,2. La dette globale des États-Unis, elle, a été multipliée par 47, de 1.500 milliards de dollars, en 1969, à 70.000 milliards, en 2017, alors que, pendant la même période, le PIB américain n’était multiplié que par 19, c’est-à-dire qu’il a fallu, pendant ces 48 dernières années, 2,5 dollars de dette pour générer 1 dollar de PIB. Depuis 2006, il a même fallu 5 dollars de dette pour générer 1 dollar de PIB.

    Certains voient déjà le baril de pétrole de nouveau à 150 dollars, mais c’est peu probable car la hausse actuelle a été provoquée par les quotas limitatifs à l’exportation de la Russie et de l’Arabie saoudite, et le pétrole de schiste américain va pouvoir augmenter très fortement les quantités offertes. Seul un conflit entre l’Iran et l’Arabie saoudite alliée avec Israël et les États-Unis pourrait faire s’envoler le prix du baril.

    L’Union bancaire en zone euro ne se fera certainement pas, suite aux résistances de l’Allemagne qui sent bien que, d’ici peu de temps, il va falloir régler de très lourdes ardoises. Madame Merkel joue à la Bonne Samaritaine, mais « pas dans un futur immédiat, dans un avenir plus distant », car elle demande à ce que soit d’abord résolu, au niveau national de chaque pays, le problème des créances douteuses bancaires. En résumé : après le krach à venir, ce qui n’a rien de rassurant ! Même les banques allemandes sentent la pression et Nord/LB rencontre de très grosses difficultés pour résoudre son problème de capitalisation après la reprise de Bremer Landesbank, en quasi-faillite.

    La BCE craint le démantèlement de la division banque d’investissement de la Deutsche Bank, qui pèse 1.100 milliards de dollars, soit un risque systémique comparable à Lehman Brothers. Deutsche Bank a dû payer 17 milliards de dollars en amendes diverses pour mauvais comportements depuis 2008. Aux États-Unis, le gouvernement surveille les grandes banques susceptibles de menacer la stabilité financière. J.P. Morgan Chase, avec plus de 2.500 milliards d’actifs, est en tête de liste, suivie par Bank of America, Wells Fargo et Deutsche Bank. Ces trois plus grandes banques américaines « too big to fail »(« trop importantes pour faire faillite ») ont enregistré une augmentation de 180 % de leurs dépôts durant la dernière décennie.

    À Wall Street, la correction des GAFA, malgré la guerre commerciale États-Unis/Chine, n’a pas encore commencé, même avec un ratio prix/bénéfice de 329 fois les profits estimés. Le ratio d’Amazon est à 440, alors qu’il dépassait 900 fin 2015.

    Le haut du cycle économique et boursier est atteint et les risques renaissent, suite à la surévaluation des marchés, à la hausse des taux d’intérêt, à la guerre commerciale, monétaire et technologique entre les États-Unis et la Chine, à l’onde de choc populiste avec l’AfD en Allemagne, l’Italie ingouvernable et les démocraties nationalistes polonaise, tchèque et hongroise. Le krach viendra et les créations monétaires par les banques centrales pour sauver les meubles entraîneront une hyperinflation à l’échelle du globe comparable à celle de l’Allemagne en 1923…

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  • La campagne d'Emmanuel Macron a bénéficié de cadeaux

    6a00d83451619c69e20224e035af4b200d-800wi.pngLa Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques (CNCCFP) a relevé les promotions "d’un pourcentage anormalement élevé" de la part de la société GL Events, à qui Emmanuel Macron a loué plusieurs salles lors de ses meetings de campagne. Son patron, Olivier Ginon, est un proche de Gérard Collomb qu’il a côtoyé à Lyon.

    La note du meeting du 10 décembre 2016 à la porte de Versailles a chuté de 9000 euros : certaines prestations ont été rabotées à -30%, -50%, voire carrément offertes. Ces ristournes aurait déjà démarré lors du meeting de la Mutualité le 12 juillet 2016. La location avait été offerte au candidat qui venait de lancer En Marche !. Le lendemain, la facture est abaissée de 15000 euros. Le patron de l’événementiel Olivier Ginon explique qu’il s’agit d’une "négociation commerciale habituelle". La commission a retenu cette justification. Selon Mediapart, François Fillon, qui travaillait avec la même société, n’aurait pas eu droit à de telles ristournes...

    Gérard Collomb assure de son côté qu’il n’est pas intervenu dans les négociations tarifaires avec l’entreprise. Même discours du côté d’Olivier Ginon. Mediapart soulève que ces relations privilégiées entre Emmanuel Macron et GL Events durent depuis 2015, où, encore ministre de l’Economie, ce dernier avait proposé à Olivier Ginon d’animer un "comité stratégique de filière" censé proposer un contrat stratégique à la veille de l’organisation de l’Euro 2016 et de la candidature de Paris à l’organisation des JO 2024.

    Selon le socialiste Jean-François Debat :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/04/la-campagne-demmanuel-macron-a-b%C3%A9n%C3%A9fici%C3%A9-de-cadeaux.html

  • LE FUTUR AVION DE COMBAT D’UNE EUROPE PUISSANCE FRANCO-ALLEMANDE

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    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    Sous l’impulsion de Paris et Berlin, Dassault Aviation et Airbus ont scellé, le mercredi 25 avril, un partenariat afin de donner un successeur, en 2040, au Rafale, à l’Eurofighter et au Gripen suédois. Au salon aéronautique de Berlin, Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a pu affirmer : « Les deux entreprises veulent s’assurer que l’Europe conserve sa souveraineté sur ses futurs systèmes d’armes. » Il faut espérer que la préférence européenne pourra enfin jouer en matière d’armement.

    Le SCAF (Système de combat de l’avion futur) est un système de systèmes, associant un avion de combat de nouvelle génération capable de concurrencer le F-35américain – en moins cher -, des drones volant en essaim, un centre de commandement, des missiles de croisière, des satellites de télécoms sécurisés et des relais au sol.

    Dassault devrait être le leader du futur avion de combat en raison de son expérience et de son savoir-faire. L’avion franco-allemand aura une seule version avec des spécificités pour le porte-avions Charles-de-Gaulle et pour l’OTAN. Quant à Airbus, il pilotera le programme du futur drone de surveillance européen, baptisé Eurodrone. Pour connaître le succès, il ne faut pas des politiques irresponsables, mais un leader, du pragmatisme et l’efficacité industrielle. Pas question, selon Tom Enders, le président exécutif d’Airbus, de revivre « le cauchemar de l’A400M » ou celui du NH90, qui a davantage de versions que de clients.

    En septembre 2016, il avait déjà été décidé – ce qui était tout un symbole – que le prochain fusil de l’armée française serait… allemand et qu’il remplacerait le célèbre FAMAS fabriqué à Saint-Étienne. Le fabricant allemand Heckler & Koch avait, en effet, pu faire une proposition très compétitive de 200 millions d’euros pour 102.000 fusils d’assaut. Le fusil HK 416F est la Rolls des fusils d’assaut, la meilleure arme au monde pour équiper l’armée française.

    Selon la Cour des comptes, les programmes d’armements en coopération européenne n’ont pas toujours été des succès ; ils ont surtout permis de partager les frais de développement. Les tentatives avortées dans le domaine des avions de combat, dans les années 1980, des blindés dans les années 1990, ont amené la France à développer seule le Rafale, le char Leclerc et le véhicule blindé de combat d’infanterie.

    Le plus grand succès, à ce jour, est celui des missiles du futur avec le maître d’œuvre français MBDA en coopération avec l’Italie et la Grande-Bretagne. L’avion de transport militaire A400M est un succès technologique mais il a déçu par ses retards, son coût beaucoup plus élevé que prévu et de nouvelles adaptations à faire pour les ravitaillements en vol, les largages de parachutistes et de palettes, etc. L’hélicoptère Tigre franco-allemand est, lui aussi, un succès technologique, mais trop coûteux, avec des charges d’entretien trop élevées. L’hélicoptère NH90 a surtout permis de partager les coûts entre la France et l’Allemagne, mais il existe en 22 versions et 60 standards pour 13 États.

    Les frégates FREMM (France et Italie), elles, relèvent plutôt de la juxtaposition que de la coopération, avec quelques avantages pour les coûts. Quant au porte-avions franco-britannique, il a coulé en 2008, mais l’échec était prévisible dès le départ (atterrissage vertical des Britanniques). La France a engagé 200 millions d’euros en pure perte pour financer le porte-avions britannique et des études devenues caduques.

    La France et l’Allemagne doivent donc joindre leurs efforts d’une façon pragmatique et efficace avec des leaders industriels pour bâtir ensemble une Europe puissance de l’armement, sinon les États européens finiront comme les cités grecques divisées face à Rome avec, en prime, au-delà de l’effondrement démographique et de la décadence des valeurs sociétales, une invasion migratoire semblable à celle des Barbares à la fin de l’Empire romain.

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  • ILS NE VONT PAS MÉGOTER… SUR LES TAXES

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    Notre ineffable « en même temps » chéri de ces dames, Paris Match en main, l’œil humide sous le casque du salon de coiffure, possède un talent exceptionnel et incontestable : recruter les collaborateurs les plus zélés et les plus doués pour l’exercice le plus en vogue de la Ve République : pressurer le peuple d’impôts et taxes divers et variés.

    Lancés dans leur fuite en avant perpétuelle, en quête effrénée de ressources absentes, inaptes chroniques à freiner leurs exponentiels besoins, prisonniers d’une idéologie issue des Lumières, incapables du moindre processus inventif pour sortir d’un cercle vicieux, ils se sont condamnés au « taxage » et à l’imposition sauvage tous azimuts comme unique voie, unique possibilité, unique credo.

    La perversité fondamentale d’une théorie ou d’un système politique, philosophique voire même métaphysique, poussé jusqu’à l’extrême en révèle, in fine, l’absurdité, voire le comique.

    Ainsi certains qui prétendent (excusez le franglais so cool dans le texte !) « make France great again » en posant leurs escarpins vernis dans les pas des rangers taille 50 de la Trompette US en sont réduits, pour remplir les poches percées de l’État (pas des leurs, rassurez-vous) à mégoter au point d’inventer une taxe sur les mégots.

    Si, si ! « Ils » envisageraient (sérieusement) d’instaurer une nouvelle taxe sur le paquet de cigarette, soi-disant destinée à compenser le coût « écologique » du ramassage des mégots.

    L’inventivité dans la stupidité et le cynisme des politiques tend désormais vers l’infini…

    « En même temps », l’inénarrable Borloo, éternel revenant, accouche d’un rapport sur les banlieues (le 14e sous la Ve !) concernant les meilleurs moyens de jeter l’argent du contribuable par la fenêtre en ripolinant nos citées de non-droit tombées sous la coupe à la fois du trafic de drogue et de l’islamisme le plus radical.

    Copier–coller des précédents, il préconise, pour venir à bout des « problèmes des banlieues », de déverser cinq milliards (de vos poches, pas des siennes!) dans la réfection des immeubles, la création de nouveaux centres sportifs et culturels et autres dispendieuses billevesées, tartes à la crème d’un système laxisme républicain dans tous ses états…

    Le pays, déjà étranglé par le coût faramineux de l’immigration clandestine et légale, se devrait donc de financer cette dernière folie dont l’inefficacité a déjà sacrifié vainement cinquante milliards du contribuable français sur l’autel des théories soixante-huitardes, fruits malsains de cerveaux gauchisés.

    Coûteux et inutile, certes, mais qu’importe, le « céfran » qui travaille, ce « Gaulois haïssable », sera une fois encore pressé comme un citron… Acheter « la paix sociale » n’a pas de prix. Les banquiers détestent les conflits sociaux et les émeutes : c’est mauvais pour la finance. Et puis « ceux qui ne sont rien » seront juste un peu moins que « rien », ce qui n’est pas grand-chose, en somme…

    Il me revient, du temps de mes études de latin, cette phrase de la célèbre plaidoirie de Cicéron, en 63 avant Jésus-Christ, pourfendant Catilina, gouverneur corrompu et concussionnaire qui écrasait ses administrés d’impôts injustes et complotait contre Rome :

    « Quousque tandem abutere Catilina patientia nostra ? » (« Jusqu’à quand Catilina abuseras-tu de notre patience ? »).

    Aujourd’hui, 2081 ans après, ce monument intemporel d’éloquence devrait résonner comme une question mais aussi une promesse dans tous les foyers français, car Catilina prit la fuite et fut finalement mis à mort le 5 janvier 63…

    La rapine et l’exploitation du peuple ne restent donc pas toujours impunies, mais qui sera notre Cicéron pour dénoncer nos Catilina, et quel Sénat pour l’écouter ?

    http://www.bvoltaire.fr/ne-megoter-taxes/