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économie et finance - Page 742

  • Nouvelle hausse de la CSG pour financer les retraites

    C'est tout ce qu'a trouvé le gouvernement socialiste comme solution au problème du financement des retraites.

    L'allongement de la durée de cotisation serait pour après 2020... Selon l'association Sauvegarde retraites :

    "Autant dire que la réforme de fond du système de retraite a d’ores et déjà fait pchitt. Ni l’adoption du système par points, ni l’instauration d’un semblant d’équité entre les retraités du secteur public et ceux du privé, mesures pourtant mentionnées dans la loi Woerth, ne sont envisagées. Quant à un recours, même partiel, à la capitalisation, n’en parlons même pas : elle restera le privilège des fonctionnaires, par le biais de la retraite additionnelle de la Fonction publique (RAFP), et… des sénateurs !

    Il faut donc s’attendre à ce qu’après une courte amélioration due à l’augmentation de la CSG, le déficit du système de retraite français se creuse de plus belle. En attendant d’envisager, d’ici deux ou trois ans, une nouvelle « réforme »… Aïe !"

  • Bitcoin: l’Allemagne lui donne le statut de monnaie officielle

    La nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans les milieux alternatifs. Le Bitcoin, la monnaie 100% virtuelle, vient de se voir décerner la reconnaissance officielle par le gouvernement allemand. Grâce à ce nouveau statut de “monnaie privée”, elle pourra être utilisée en toute légalité dans le cadre des “échanges multilatéraux”. La Grèce va-t-elle recevoir sa prochaine tranche d’aide en bitcoins au lieu d’euros? Pas si sûr…

    Le Bitcoin est une monnaie électronique, célèbre dans la communauté “geek” et des défenseurs des libertés. C’est depuis la hausse massive de sa valeur, qu’elle s’est retrouvée sous les projecteurs de l’économie internationale. Mais ne cherchez pas un soudain élan de souplesse des argentiers allemands. L’existence juridique du Bitcoin permettra surtout à l’administration fiscale de récupérer sa part du gâteau. Eh oui, jusqu’à présent les transactions effectuées avec cette monnaie échappaient à l’impôt.

    Ainsi, les gains issus d’une vente en bitcoins seront ponctionnés de 25% sur les bénéfices. Au bout d’un an, en revanche, il y aura exonération, indique le Frankfurter Allgemeine. Cela fonctionnera exactement comme la taxation sur les plus-values immobilière. Concernant les entreprises, elles devront intégrer un taux de TVA dans toutes leurs transactions en bitcoins. Du coup, cette monnaie alternative chère aux hackers va perdre un peu de son caractère rebelle…

     

    L’attrait du Bitcoin force les Etats à se pencher dessus

    L’Allemagne n’est pas le seul Etat à s’être intéressé de près au Bitcoin. L’Australie et les Etats-Unis semblent aujourd’hui plaider pour une meilleure intégration de cette monnaie dans les flux financiers. Le CFTC (régulateur américain), le GAO (bureau du Congrès américain chargé du Budget), ainsi que l’agence financière Bloomberg ont produit plusieurs études sur le sujet.

    A contrario, le FBI et la BCE considèrent le produit comme douteux, tandis que la Thaïlande a carrément banni son utilisation. Les failles de sécurité sont nombreuses: les porte-monnaies hébergés sur Android ont par exemple subi des attaques la semaine passée.

    Créée en 2009 par un informaticien du nom de Satoshi Nakatomo (pseudonyme), le Bitcoin s’affranchit de tous les codes qui caractérisent les monnaies modernes. Aucun lien avec les banques centrales, pas d’indexation sur les autres monnaies existantes, absence d’intermédiaires entre les échanges, anonymat des transactions…

    Une fois acquis sur des plates-formes semblables à des logiciels de peer-to-peer, les bitcoins peuvent ensuite être utilisés pour réaliser de vraies transactions, pourvu que les vendeurs l’autorisent. De nombreux sites de e-commerce allemands y ont recours. Les jumeaux Winklevoss, connus pour leurs procès contre Mark Zuckerberg, ont même fait la demande pour créer un fonds d’investissement basé sur le Bitcoin. La SEC, le gendarme boursier de Wall Street, devrait prochainement livrer sa réponse.

    Valeur refuge ou retour de l’étalon or ?

    Il s’échange en août 2013 pour environ 105 dollars. C’est deux fois moins qu’au printemps dernier, au plus fort de crise chypriote: la monnaie alternative avait alors atteint un pic à 266 dollars, après ce retour de la crise de la dette européenne.

    C’est logique: en période de turbulences pour les monnaies traditionnelles, les investisseurs cherchent des valeurs “refuges” pour protéger leurs liquidités. La majorité des utilisateurs du Bitcoin ont d’ailleurs tendance à thésauriser leurs fonds (cela revient à ”planquer” l’argent, sans l’injecter dans l’économie). Le Bitcoin pour se protéger, donc, plutôt que pour réaliser des profits.

    Bien que sans indexation avec le billet vert, le Bitcoin a traditionnellement suivi les tendances du dollar depuis sa création. Cela s’explique notamment par le profil de ses utilisateurs, qui sont 80% à échanger leurs bitcoins avec des dollars (8% des euros, 6% des yuan).

    Depuis les annonces par la Réserve fédérale américaine de la fin prochaine de sa politique de soutien, les fluctuations du Bitcoin se sont ensuite corrélées à celles de l’or, une autre valeur “refuge”. C’est ce qui fait dire à l’économiste Paul Krugman (prix Nobel d’économie 2008) que le “Bitcoin réintroduit l’étalon or”, une mesure qui avait été abandonnée dans le monde après la Seconde guerre mondiale.

    LE HUFFINGTON POST   http://fortune.fdesouche.com

  • Espagne : Privatisation du Soleil

    Le gouvernement met en place une série de mesures visant à dissuader les particuliers d’installer des panneaux solaires chez eux. Une alternative pourtant séduisante en cette période de crise.

    S’éclairer grâce à l’électricité produite par un panneau photovoltaïque personnel coûtera bientôt plus cher que se connecter au réseau traditionnel. C’est ce que révèle un projet de décret sur l’autoconsommation énergétique – autrement dit sur la production d’énergie par une entité pour elle-même – rendu public par le gouvernement espagnol le 18 juillet dernier.

    Ce décret met en avant une série de mesures visant à décourager les particuliers et les entreprises de produire leur propre électricité grâce à l’installation de panneaux photovoltaïques ou de mini-éoliennes. Le gouvernement annonce, entre autres, la mise en place d’un “péage” pour les propriétaires de ce type d’installation. Un péage particulièrement dissuasif puisqu’il augmentera la note d’électricité de 27% par rapport à une connexion classique au réseau.

    Cette mesure ayant, par ailleurs, un effet rétroactif, les 50.000 familles qui ont déjà investi dans un tel équipement auront douze mois pour s’enregistrer auprès du Ministère de l’Industrie et s’acquitter de la taxe. Pour ces gens-là, les rêves d’indépendance énergétique s’écroulent mais le remboursement des emprunts reste.

    Pression des fournisseurs d’énergie

    La crainte des grandes entreprises de distribution d’électricité de voir leurs revenus chuter aura donc poussé le Partido Popular (le droite conservatrice au pouvoir) à instaurer des mesures afin de freiner l’expansion de l’autoconsommation. En effet, même si les producteurs particuliers n’avaient pas la possibilité de vendre ou de stocker leur surplus d’électricité comme cela se fait dans d’autres pays (on appelle cela l’autoconsommation instantanée).

    Même si les aides au photovoltaïque ont été supprimées depuis longtemps, l’autoconsommation remportait un certain succès. Grâce au développement technologique, le prix d’une installation a baissé de 80% au cours des cinq dernières années alors que, parallèlement, le prix de l’électricité n’a cessé d’augmenter. Avec la crise, les énergies vertes devenaient une alternative encore plus intéressante.

    Du côté du Ministère de l’Industrie, on justifie le décret en rappelant que, si certains citoyens consomment moins d’électricité publique, les coûts d’entretien du réseau, eux, ne diminuent pas et qu’il est normal de compenser le manque à gagner des fournisseurs d’énergie. C’est d’ailleurs en concertation avec ces derniers que le montant du péage a été décidé.

    30 millions d’euros d’amende

    Selon les calculs de l’Association pour l’épargne et l’efficacité énergétique, il faudra désormais 17 ans pour amortir une installation contre 5,7 ans avant la réforme. Le secteur du photovoltaïque s’inquiète également pour son avenir, lui qui emploie aujourd’hui 7.000 travailleurs alors qu’il en employait 40.000 en 2008. D’autres secteurs aussi se plaignent, comme ceux de l’hôtellerie et de la viande qui économisaient entre 20% et 30% sur leur consommation d’électricité après s’être dotés de panneaux solaires et d’éoliennes pour faire fonctionner leurs chambres froides. Et puis il y a bien sûr l’impact environnemental, dénoncé par de nombreuses associations écologiques.

    Quant à la tentation de l’illégalité, elle pourrait s’avérer fatale puisque les propriétaires d’installations pirates risquent une amende allant de 6 à 30 millions d’euros! Les inspecteurs du ministère auront d’ailleurs l’autorisation d’entrer chez les gens sans ordonnance judiciaire pour vérifier si leur connexion est légale ou illégale.

    Espagne en Crise  http://fortune.fdesouche.com

  • Zone euro : En Europe, la gouvernance économique a surtout besoin d’une gouvernance politique

    François Hollande a proposé l’instauration d’un gouvernement économique de la zone euro lors de la deuxième conférence de presse de son quinquennat, le 16 mai 2013. Pour Laurent Ozon, le problème de l’euro provient de notre incapacité à lui assigner une direction politique.

    Barack Obama avec les écouteurs de la NSA, représenté par Dave Brown, caricaturiste américain

     

    L’actuelle crise de l’euro est le résultat d’une opération d’instabilisation menée par le monde financier et le gouvernement profond US pour maintenir le statut du dollar comme monnaie de change internationale. Cet outil monétaire (le dollar) est ce qui permet aux USA de continuer à financer leur domination par une dette contractée sur le monde entier dans une unité de change qui n’a que la valeur du papier sur laquelle elle est imprimée.

     

    De fait, le problème de l’euro est celui de notre incapacité à lui assigner une direction politique et cette difficulté provient en premier lieu de la difficulté d’une organisation politique comme l’UE à définir les contours d’une volonté politique claire, tiraillée entre les volontés contradictoires de ses membres, les empiétements des multinationales, les tentatives répétées de sabotage des USA (via ses satellites), etc.

    De fait, toute monnaie non adossée à une volonté politique est un outil problématique. Ceci est valable pour toutes les monnaies, qu’elles soient nationales ou européennes. La question fondamentale est donc bien de savoir où peut se constituer une volonté politique capable d’une direction économico-financière souveraine et conforme à ses intérêts. La seconde question qui découle immédiatement de la première est : quels seront ses moyens réels d’action (en matière monétaire et au delà) face à une hégémonie financiaro-militaire de plus en plus agressive.

    La nation par son unité héritée de l’histoire, peut apparemment fournir un environnement de pouvoir mieux maîtrisé et donc un potentiel de volonté politique opérationnel plus simple à obtenir qu’une fédération d’États aux intérêts parfois contradictoires comme l’UE. En clair, la France, par exemple, peut imaginer se donner une monnaie et lier les conditions de sa politique monétaire à ses intérêts souverains.

     

    La question qui se posera secondairement sera : quel poids aura la France face à cette hégémonie, compte tenu de son niveau d’autonomie vivrière, énergétique, militaire, médiatico-culturelle, économique et financière ? Un poids faible à n’en pas douter. D’autant plus faible que le niveau d’intégration de la France dans l’économie mondiale ne repose pas seulement sur sa monnaie mais sur un dispositif d’imbrication beaucoup plus vaste et infiniment plus profond que ne le croient ceux qui rêvent d’un destin politique retrouvé, l’œil dans le rétroviseur.

     

    C’est un partisan du protectionnisme et de la relocalisation qui l’affirme, dans l’état actuel des choses, il faudra des efforts immenses et du temps à une France isolée des grands systèmes monétaires et des sphères d’influence correspondantes, pour pouvoir résister aux pressions du système financier et militaire de la première puissance mondiale, pour ne pas évoquer les autres.

     

    Confrontée probablement dans les vingts années à venir à une crise civile grave, dépendante de ses importations, sans autonomie industrielle (pièces, technologies, etc.) et sans puissance militaire de premier ordre ni ressources capables d’impacter les rapports de forces géopolitiques mondiaux, la France ne profitera de sa liberté monétaire que bien peu de temps. Celui de s’enfoncer dans la guerre et la ruine, sort qu’elle ne pourra in fine conjurer qu’en passant sous contrôle total d’une puissance dont elle pensait s’affranchir.

     

    De fait, je le pense, la France n’a pas les moyens de faire cavalier seul. Adossée aux centaines de millions d’européens tournée vers la Russie, elle pourrait se donner dans l’UE, les moyens d’une politique monétaire conforme aux intérêts de son économie. Car ce qui peut être fait en France peut être fait en Europe, certes dans un premier temps plus difficilement, mais à la condition préalable d’une vigoureuse refondation des institutions communautaires qui permettrait à une Europe débarrassée du Royaume-Uni et autres satellites US, de retrouver les moyens de son retour à l’histoire dans un monde multipolaire et de défendre ses choix avec plus de poids que celui d’un pays en pré-guerre civile ne disposant pas des moyens de puissance pour maîtriser, isolé, les conséquences de ses coups de mentons monétaires.

     

    En bref, évoquer la question de la sortie de l’euro sans évoquer celui des rapports de forces internationaux et des implications vitales induites relève au mieux de l’amateurisme politique. De ce point de vue, un gouvernement économique de la zone euro pourrait être une solution, si il n’associait pas les habituels porte-avions américains au sein de l’UE et si la France et l’Allemagne s’engageaient à ajouter une dorsale russe à l’axe Carolingien…

     

    C’est en tous cas le moment, à quelques mois des élections européennes d’ouvrir sérieusement le débat, non ?

     

    Newsring

    http://fortune.fdesouche.com/317599-zone-euro-en-europe-la-gouvernance-economique-surtout-besoin-dune-gouvernance-politique

  • Olivier Delamarche: Croissance: un avion sans moteur se crashe - 13 Août 2013

  • Après le RMI et le RSA, un nouveau machin : la « GJ »

    Vingt-cinq ans après la création par l’inénarrable Michel Rocard du « Revenu minimum d’insertion », lequel s’est rapidement transformé en « revenu maximum d’indolence », puis en « Revenu de solidarité active » ou « revenu sans avenir », nos socialistes nouveaux qui ont l’art de pratiquer le changement sans rien changer en remettent une couche en inventant la « Garantie jeune ».

    Si vous avez entre 18 et 25 ans et que vous vous trouvez en situation précaire, isolé, sans ressources et qu’en dépit des 3,2 millions de chômeurs qui sont déjà devant vous, vous décidez courageusement de braver l’adversité, l’État-providence va se fendre d’une « Garantie jeune », un nouveau droit – parce que vous le valez bien – qui devrait vous permettre de vous insérer dans la vie professionnelle. Celle-là même dont sont privés les 3 millions de demandeurs d’emploi.

    L’État garantit 450 euros mensuels. Le RSA, quant à lui, s’élève à 483 euros. À quelques euros près, notre État aurait pu faire un effort d’équité. Mais il paraît qu’il n’y a pas de petites économies !

    Dans un premier temps, 10.000 jeunes seront concernés. Parmi les dix territoires retenus se trouvent les Bouches-du-Rhône (tiens !), la Seine-Saint-Denis (tiens, tiens !), le Vaucluse (oh ?) et un DOM : La Réunion, à taux de chômage et nombre de bénéficiaires de RSA record. Des prestations qui, sans faire de vague, semblent s’y transmettre d’une génération à l’autre depuis 1988. Si les Réunionnais se sont insérés, ce n’est pas dans une vie professionnelle mais dans une vie tout court.

    Les socialistes, forts de leurs expériences réussies et toujours pétris d’une noble et grande âme, décident donc, en 2013, quand chaque jour 1.000 personnes perdent leur job parce qu’une usine met quotidiennement la clé sous la porte, et quand chaque jour 1.500 personnes voient leur niveau de vie passer au-dessous de la barre du seuil de pauvreté, quand la classe moyenne est asphyxiée par les impôts, les socialistes donc, continuent de dépenser l’argent qu’ils n’ont pas puisque ce revenu est destiné à 100.000 jeunes par an.

    Mais on peut se demander si les socialistes ne poursuivent pas, en vérité, des buts inavouables. Quand l’entreprise de déculturation massive qu’est devenue l’école poursuit son funeste dessein en lâchant sur les bancs de la fac des bacheliers quasi illettrés, quand elle introduit à la rentrée la théorie du genre afin de créer l’homme nouveau sans passé, sans culture, sans sexe défini, il n’y a en effet plus que cela à faire : donner l’aumône à 100.000 jeunes par an que l’État a lui-même contribué à jeter sur le carreau.

    Finalement, 450 euros après vous avoir détruit, c’est vraiment une misère !

    Source: BVoltaire

  • L’essoufflement des réserves pétrolières mondiales

    Combien de pétrole nous reste-t-il à exploiter, au juste? Jean Laherrère a récemment repris les calculs qu’il avait faits en 1998 pour « The End of Cheap Oil », un article de la revue Scientific American resté célèbre. Pour cet ingénieur pétrolier qui a travaillé 37 ans chez Total avant de devenir un consultant de réputation internationale, les chiffres sont clairs : les réserves s’épuisent rapidement. Dans à peine 30 ans, la production mondiale de pétrole aura déjà chuté de 40 %.

    Ces résultats contredisent ceux des économistes, qui prédisent en général une croissance infinie. « Les économistes, explique Jean Laherrère, se fient seulement aux énoncés de réserves émis par le Oil & Gas Journal, l’EIA, la firme BP et l’OPEP, qui sont erronés; ils n’ont pas accès aux données techniques confidentielles. Les économistes qui négligent le pic pétrolier ne font pas d’erreur de calcul, mais ils calculent à partir des mauvaises données! »

     

     

    Les statistiques gouvernementales, tout comme les énoncés financiers des entreprises pétrolières, se fondent sur les ressources récupérables probables, des données préliminaires qui sont souvent trop optimistes, ou gonflées pour faire saliver les actionnaires. Jean Laherrère, en raison de sa position privilégiée, a eu accès aux données confidentielles sur les réserves prouvées.

     

     

     

    Il s’en est servi pour construire ce tableau ci dessous. La courbe verte montre l’état des réserves prouvées et leur évolution en fonction de certaines grandes découvertes historiques. Les autres courbes montrent les réserves probables, selon les statistiques officielles : les réserves mondiales totales en rouge, celles des pays de l’OPEP en mauve et celles des producteurs non membres de l’OPEP en bleu.

     

     

    Alors que les données gouvernementales montrent une rassurante progression, la courbe verte des réserves prouvées montre un déclin marqué depuis 1980. Les réserves mondiales ne dépasseraient plus les 800 Gb (milliards de barils), alors qu’il y en avait 2 200 Gb à l’origine. Nous aurons donc déjà brûlé près des deux tiers de notre pétrole. Comme nous le consommons au rythme de 26 Gb par année, les réserves actuelles représentent donc en principe que 30 ans de consommation.

     

    En pratique, les nouvelles découvertes aident un peu. Mais les découvertes prouvées ne représentent que la moitié de la production. De plus, un puits de pétrole n’est pas comme une baignoire, qui se vide à vitesse constante. Il est plutôt comme une éponge imbibée, dont le liquide s’écoule de plus en plus lentement. Le débit d’un puits conventionnel diminue de 5 % par année en moyenne, de sorte que la production décline sans cesse, même quand il reste beaucoup de pétrole sous terre.

     

    Le véritable enjeu consiste donc à maintenir le rythme de production malgré l’épuisement des réserves et la baisse de débit des puits existants. Et nous allons y échouer, selon Laherrère. La production mondiale totale (la ligne brune), qui plafonne depuis 2005 à environ 26 Gb par année, va bientôt se mettre à diminuer, pour n’atteindre que 15 Mb dans 30 ans et 7,5 Mb dans 50 ans. Même si l’ingénieur pétrolier ne s’avance pas sur ce point, on peut aussi s’attendre à une explosion du prix de l’or noir.

     

    Il ne faut pas chercher de solution du côté du pétrole de schiste. En dépit des énormes ressources dont les médias font état, les ressources actuellement prouvées ne représentent guère que neuf mois de consommation mondiale. De plus, la recherche dans ce domaine a connu quelques échecs retentissants qui ont refroidi l’ardeur des pétrolières.

     

    L’impact du pétrole lourd

     

    Les chiffres de Laherrère ne tiennent toutefois pas compte du pétrole extralourd, notamment des sables bitumineux, dont il existe deux grands gisements dans le monde, l’un en Alberta (175 Gb) et l’autre au Venezuela (200 Gb). Ces ressources sont extrêmement coûteuses à exploiter et après des dizaines de milliards de dollars d’investissement, la production canadienne n’atteint que 1,8 million de barils par jour (soit environ 650 Mb par année). Quant aux sables vénézuéliens, ils sont enfouis à plus de 1 500 mètres de profondeur et il n’est pas évident que leur exploitation sera un jour rentable.

     

    Ce pétrole extralourd est représenté sur quatre courbes à part, dont la plus importante est la noire, qui représente la production mondiale totale. Selon le consultant, celle-ci augmentera lentement jusqu’à atteindre environ 6 Gb par année, vers… 2070. Cette production s’ajoutera alors à environ 6 Gb de pétrole conventionnel (moyen et léger), pour un total de 12 Gb. Soit environ 60 % moins de pétrole qu’aujourd’hui – ou un retour au niveau de production de 1965.

     

    La seule différence, c’est que nous étions 3,3 milliards en 1965. Nous serons au moins trois fois plus nombreux en 2070. Nos sociétés pourront-elles s’adapter à ce monde presque à sec? Que deviendront l’industrie et les transports? Le prix astronomique du pétrole restant tuera-t-il dans l’oeuf tout début de croissance économique, comme cela semble être le cas depuis 2008? On ne peut plus nier la réalité. Il faut maintenant s’y préparer… ou la subir, avec tout ce que cela implique.

    Notes :

     

    Rapport  de Jean Laherrère  (technique, 39 pages en anglais) :

     

    http://aspofrance.viabloga.com/files/JL_2013_oilgasprodforecasts.pdf

     

    voir.ca http://fortune.fdesouche.com/316933-lessoufflement-des-reserves-petrolieres-mondiales#more-316933

  • Alerte dans nos assiettes

     

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    Plus de quatre-vingts substances chimiques, dont certaines susceptibles d’être cancérigènes, sont ingérées en une seule journée par un enfant de 10 ans à travers ses repas composés suivant les recommandations du ministère de la santé, selon une étude du mouvement Générations futures – qui milite notamment pour une agriculture sans pesticides et sans OGM – et du réseau Health and Environnement Alliance, en partenariat avec WWF-France et le Réseau environnement santé. (Lire l’article du Monde, en édition abonnés, « Des résidus chimiques dans l’assiette des enfants »).

    Les associations, qui lancent une campagne de sensibilisation intitulée « Cancer et environnement », ont acheté dans des supermarchés de l’Oise et de Paris entre juillet et septembre les denrées alimentaires généralement consommées en quatre repas et un encas en une journée par un enfant d’une dizaine d’années. Ces repas-types, incluant les recommandations officielles – telles que cinq fruits et légumes frais, trois produits laitiers et 1,5 litre d’eau par jour – ainsi que des friandises, ont été examinés par plusieurs laboratoires indépendants en France et en Belgique pour y détecter la présence de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants.

    Le bilan de l’assiette, selon cette étude publiée mercredi, est accablant : cent vingt-huit résidus, quatre-vingt-une substances chimiques, dont quarante-deux sont classées cancérigènes possibles ou probables et cinq substances classées cancérigènes certaines ainsi que trente-sept substances susceptibles d’agir comme perturbateurs endocriniens (PE). « Même si, dans la quasi-totalité des cas, les limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement ne sont pas dépassées, on voit bien dans notre enquête que la réalité de l’exposition des consommateurs aux contaminants possiblement cancérigènes et/ou PE est préoccupante », note l’association.

    LE SAUMON, LE PLUS RICHE EN PESTICIDES

    Pour le petit-déjeuner, le beurre et le thé au lait contiennent à eux seuls plus d’une dizaine de résidus cancérigènes possibles et trois avérés comme des cancérigènes certains ainsi que près d’une vingtaine de résidus susceptibles de perturber le système hormonal.

    La pomme, importée du Brésil, prévue comme encas, présente des traces de six substances chimiques, dont un fongicide pourtant interdit en France. Même chose pour les haricots verts du Kenya, inclus dans le déjeuner, sur lesquels l’étude a détecté des traces d’un insecticide puissant également interdit dans l’Union européenne.

    Le steak haché, le thon en boîte, et même la baguette de pain et le chewing-gum, étaient truffés de pesticides et autres substances chimiques. Dans l’eau du robinet les analyses ont révélé la présence de nitrates et chloroforme. Mais c’est le steak de saumon prévu pour le dîner qui s’est révélé le plus « riche » avec trente-quatre résidus chimiques détectés. Même l’examen de l’assiette en plastique utilisée pour réchauffer le repas au micro-onde n’en était pas exempte.

    « COCKTAILS CONTAMINANTS »

    Le risque final pour le consommateur de ce « cocktails de contaminants » « est probablement sous-estimé », selon l’étude. Le problème serait-il résolu par un lavage voire un épluchage systématique des fruits et légumes avant consommation ? « Certaines études montrent que ces précautions ne sont pas suffisantes voire qu’elles sont inutiles », a souligné Générations futures.

    Source

    http://www.contre-info.com/29187#more-29187

  • François Hollande : Le désastre annoncé des fausses prévisions économiques

    Voici une chronique de BFM TV qui fait froid dans le dos. Emmanuel Lechypre nous dresse un portrait inquiétant concernant la réalité des chiffres de l’économie française.

    François Hollande ne serait pas seulement nul en géographie, notre cher président est également un véritable cancre en économie. Après avoir parlé de Macédonie au lieu de Macédoine, le chef de l’état est maintenant ciblé par les spécialistes économiques.

     

    En effet, la bulle spéculative des promesses faites en 2012 sont sur le point de voler en éclat. L’effet politique des annonces miracles n’aura pas duré suffisamment longtemps, en effet la croissance ne sera pas au rendez-vous cette année.

    C’est désormais une certitude et ce n’est que le début !

    Une nouvelle qui fait l’effet d’une douche froide pour le contribuable, l’indice de croissance pour le bilan 2013 ne dépassera pas les 1 %. Un chiffre bien loin des 1,7 % annoncés par François Hollande. Emmanuel Lechypre de BFM TV met directement en cause les prévisions de François Hollande et relève une erreur de 5 point dans le calcul prévisionnel du PIB.

    Les conséquences sont lourdes, les promesses de politiques sociales ne peuvent plus être soutenues financièrement. Le gouvernement se retrouve ainsi dans une impasse avec l’obligation d’augmenter les impôts et les taxes.

    Si le contribuable se fait déjà un sang d’encre pour la gestion de ses économies, les internautes semblent encore capables de jouer la carte de l’ironie, reste à savoir pour combien de temps encore.

    meltybuzz 

    http://fortune.fdesouche.com/317467-francois-hollande-le-desastre-annonce-des-fausses-previsions-economiques#more-317467

  • BRUXELLES SE DECHAINE CONTRE LA FRANCE (arch avril 2006)

    Le 4 avril était un (nouveau) "mardi noir", en raison des grèves, des manifestations et des troubles autour du CPE. L'attention des médias étant monopolisée par ces événements pourtant répétitifs, l'offensive de Bruxelles contre la France est presque passée inaperçue. Elle est pourtant de taille.
    Au cours de sa seule réunion de ce mardi, la Commission européenne a en effet lancé pas moins de trois procédures contre la France. La plus importante est la « mise en demeure », première étape de la procédure d'infraction, sur le décret dit « anti-OPA ».
    Le flic en chef apatride du marché intérieur, le commissaire Mac Creevy, et le flic en chef apatride de la concurrence, la commissaire Neelie Kroes, sont très en colère. Dès l'annonce par le gouvernement français d'une disposition visant à limiter les prises de contrôle étrangères dans certains secteurs définis comme stratégiques, l'été dernier, ils s'étaient indignés d'une résurgence aussi archaïque du protectionnisme national depuis longtemps jeté aux poubelles de l'histoire européenne. Comme non seulement le gouvernement n'a rien répondu, mais qu'il a effectivement pris le honteux décret, Bruxelles se voit dans l'obligation de sévir : la France viole gravement le principe de la libre circulation des capitaux, garanti par les traités européens.
    Certes, les traités stipulent aussi que pour des motifs impérieux de sécurité nationale ou d'ordre public, les gouvernements peuvent restreindre la liberté de circulation. Mais il s'agit en quelque sorte d'une clause de style, visant à ne pas passer sous silence une éventualité qui en fait ne se produit jamais. En l'occurrence, la France exagère manifestement en définissant onze secteurs «stratégiques» dans lesquels les investisseurs étrangers doivent demander l'autorisation du gouvernement, et cette procédure n'est pas «proportionnelle» aux objectifs poursuivis. 
    Au détour de leur réquisitoire, les flics en chef montrent aussi que leur rôle n'est pas tant de faire respecter les règles européennes que de veiller à l'extension du mondialisme. Ils s'en prennent en effet à un aspect «discriminatoire» (c'est l'accusation qui tue, dans tous les domaines) du décret : des sociétés établies dans l'UE, mais contrôlées par des capitaux étrangers à l’UE, sont soumises à la procédure d'autorisation préalable, « alors qu'une société établie légalement et matériellement dans un État membre devrait normalement être traitée comme un ressortissant de cet État ». Autrement dit, peu importe d'où sont les capitaux, ce qui importe est seulement leur point de chute actuel : s'ils ont une adresse aux Pays-Bas ou au Luxembourg, ils doivent être considérés comme néerlandais ou luxembourgeois, et il est «discriminatoire» de vouloir discerner sous l'OPA une prise de contrôle par des capitaux asiatiques ou américains, même si c'est l'évidence.
    L'acharnement contre la France qui a voté NON
    Le même mardi 4 avril, la Commission européenne a lancé une procédure d'infraction contre la France (et 16 autres États… ), envoyant une lettre de mise en demeure pour mauvaise transposition dans le droit national ou mauvaise application de la directive sur l'ouverture à la concurrence du gaz et de l'électricité.
    Enfin, ce même jour, la Commission européenne a menacé de traduire la France devant la Cour européenne de justice si elle ne lève pas sous deux mois l'interdiction de rémunérer les comptes courants. Menace ubuesque, puisque la France, obéissant à un arrêt de la même Cour de justice, a levé cette interdiction il y a... un an. Mais elle a «oublié» de le signaler aux flics apatrides. Donc la procédure se poursuit comme si de rien n'était...
    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen a dénoncé cet « acharnement avec lequel la Commission européenne se déchaîne contre la France ». Cette offensive, souligne-t-il, « n'est pas innocente : la Commission veut faire payer à la France son NON au référendum sur la Constitution européenne et sa résistance, même modérée, à l'ultra-libéralisme ». Il fait remarquer que « le Front national, seule formation politique à combattre l'Europe de Bruxelles et les ukases des commissaires européens non élus, est le mieux placé pour dénoncer ces ingérences scandaleuses dans la vie politique et économique de la France et les atteintes à sa souveraineté ».
    Yves Daoudal National Hebdo du 13 au 19 avril 2006