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élections - Page 186

  • Elections européennes : l'analyse du Parti de la France

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    Jean-François Touzé

    Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire

    Au terme d'une campagne atone, terne, et aux enjeux détournés tant il est vrai que, par un accord tacite entre les deux principaux protagonistes, parrains des listes que les sondages donnaient gagnantes, ce n'est pas d'Europe que l'on a parlé mais de stratégies nationales en vue de 2022.

    Les électeurs se sont exprimés. Comme ce fut le cas lors des précédentes Européennes, ils l'ont fait sans grand enthousiasme, malgré une participation en très forte hausse (52% de votants) par rapport à 2014, 2009 et 2004 (en moyenne 40%), hausse sans doute induite par le retour à un scrutin national dans une circonscription unique. Les abstentionnistes, pour autant, constituent toujours le premier parti de France, plus par dégoût, rejet et mépris de la classe politicienne et du Système, que par désintéressement de la chose publique.

    En obtenant moins de 24% des suffrages et en finissant la course en tête comme ce fut déjà le cas en 2014 avec 24,86% (aucune progression donc), la liste du Rassemblement national, favorisée pourtant par le vote utile anti Macron et servie par l’idée que quelque chose pourrait peut être changer dans les rapports de force au sein du Parlement européen, confirme sans plus son audience, d'autant que celle-ci demeure de circonstance et correspond essentiellement à un vote par défaut. On notera à cet égard que, compte tenu du taux d’abstention, le score réel de la liste conduite par Jordan Bardella ne représente qu'un peu plus de 10% des inscrits ce qui, dans un contexte de rejet du gouvernement et d’accélération des menaces migratoires, économiques, sociales et sécuritaires, ne saurait être considéré comme un succès.

    Avec plus de 22,5% la liste de la République en marche, malgré l’hystérie de la propagande européiste de ces derniers jours, se situe très nettement en deçà du résultat obtenu par Emmanuel Macron lors du premier tour de la Présidentielle de 2017 (24,1%). Il s'agit donc clairement d'un revers pour le parti présidentiel qui réussit néanmoins à maintenir l'essentiel de son électorat et conserve donc un socle fort pour les prochaines échéances. Là encore, le vote utile de la droite molle et de la gauche bobo contre le totem brandi du « risque d’extrême droite » a joué en faveur de la liste gouvernementale et a permis de limiter les dégâts. Macron conforte ainsi sa stratégie confiscatoire du choix des électeurs en imposant l'idée du seul duel possible à la future Présidentielle entre Marine le Pen et lui.

    Les Républicains, quant à eux, malgré la nouveauté talentueuse et l’image « droitière » de leur tête de liste François-Xavier Bellamy essuie, en n’arrivant, avec moins de 9% qu'en quatrième position derrière les Verts, un échec cuisant qui ne sera pas sans conséquences et sont loin, très loin, de retrouver leurs électeurs perdus après le naufrage Fillon. Le « centre droit républicain » paye ainsi des décennies de mensonges, d’ambiguïté, de laxisme, de faux semblants, de renoncements, d’aveuglement et d'erreurs tactiques. Ce n'est que justice.

    La gauche, toute tendance confondue, Verts mis a part qui bénéficiaient de la mobilisation bobo sur le climat, est en pleine déroute et aujourd’hui en pleine atomisation. La France insoumise est au point mort, le PS sombre même si il sauve les meubles en dépassant la barre des 5%, et Hamon disparait corps et bien… Mais attention ! Que personne ne se réjouisse pour autant. Un jour où l’autre et peut être plus tôt qu'on ne le croit, la gauche saura se retrouver au-delà de ses différences et redevenir une force d'autant plus redoutable quelle n'aura rien appris de ses échecs, quelle saura s’appuyer sur les mouvements sociaux et que son regroupement se fera nécessairement autour de la radicalité.

    Les souverainistes... Nicolas Dupont Aignan n’enverra aucun député à Strasbourg et perd, à l'issue d'une campagne brouillonne, son pari, à vrai dire bien hasardeux, d'incarner une union des droites dont, à aucun moment, il ne s'est donné les moyens de la réaliser, multipliant les erreurs, les signes de faiblesse à l’égard du Système et faisant parfois preuve d'égotisme et de déloyauté à l’égard de ceux qui l'avaient soutenu. En politique, on est jamais mort. Mais il arrive que l'on soit très durablement blessé.

    Florian Philippot, quant à lui tout comme son concurrent en frexit, François Asselineau conserveront sans doute, malgré leurs résultats dérisoires, l'espoir d'entretenir le dernier pré carré de leurs amis et l’illusion d'une gauche chevènementiste sans avenir, sans base militante ni réalité politique. Nous sommes là, il est vrai, dans l'infinitésimal…

    Jean Christophe Lagarde et l'UDI, enfin, se ridiculisent.

    Les listes virtuelles obtiennent pour ce qui les concerne - et très naturellement - les résultats qui leur étaient promis.

    Au lendemain de ces élections, rien, absolument rien ne changera ni d'un point de vue national où les vrais combats politiques sont à venir, ni de celui de l'Europe ou, quels que soient les rapports de force nouvellement créés au sein des futurs groupes parlementaires, la Commission et le Conseil continueront de régner en maîtres au nom de l'immigrationnisme, du mondialisme et de la financiarisation de la planète.

    Le Parti de la France, pour des raisons financières aisément compréhensibles, n'avait pas souhaité concourir. Il n'en ira pas de même lors des prochaines consultations électorales de ces trois prochaines années.

    Plus que jamais notre pays a besoin d'un parti de convictions, national et identitaire, patriote et européen, structuré, inscrivant son action dans la durée avec le recul que donnent expérience et maturation, mais habité de l’ambition de parvenir aux responsabilités.

    Les mois qui viennent seront ceux de l’organisation du Parti et de l’affirmation de ce que nous sommes avec la tenue d'un Congrès décisif à la fin de l'automne.

    Dans une semaine, personne ne parlera plus de ces élections européennes, sinon pour s’intéresser à la constitution des groupes parlementaires, à l’élection du Président du Parlement, celui surtout de la Commission et au choix du directeur de la Banque centrale européenne.

    Le combat politique, lui, continue. Le Parti de la France doit devenir le pôle de rassemblement de la vraie droite nationale.

    Alors, forçons le pas sur notre pente de Sisyphe et poussons encore et encore notre rocher : c'est le bon.

    Les résultats détaillés cliquez ici

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  • Européennes: Bardella célèbre le succès de RN et s'en prend à l'"échec" de Macron

    J Bardella.pngLe Rassemblement national est arrivé en tête des élections européennes en France avec 24,2% des suffrages exprimés, selon les premières estimations Elabe pour BFMTV. Ses leaders savourent leur victoire en s'en prenant directement à Emmanuel Macron.
    "Aujourd'hui dimanche 26 mai le peuple français a fait entendre sa voix avec une force inattendue."
    Jordan Bardella s'est exprimé ce dimanche soir après l'arrivée en tête de son parti aux élections européennes.
    Jordan Bardella a affirmé que les résultats de ce dimanche soir constituent un "sursaut populaire contre le pouvoir en place, qui subit un véritable échec". 

    "Le peuple français a infligé ce soir une sanction claire ainsi qu'une leçon d'humilité au président de la république qui a choisi d'engager toute son autorité dans la campagne. Le président a transformé ce scrutin en plébiscite. C'est lui et sa politique qui sont rejetés."

    Marine Le Pen s'est également exprimée, ce dimanche soir, sur la victoire de son parti aux Européennes. Elle a affirmé que "compte tenu du désaveu démocratique que le pouvoir subit ce soir, il appartiendra au président de la République d'en tirer les conséquences, lui qui a mis son crédit présidentiel dans ce scrutin en faisant un référendum sur sa politique et sur sa personne."
    Pour la présidente du RN, Emmanuel Macron n'a "d'autre choix, au minimum, que dissoudre l'Assemblée nationale en faisant le choix d'un mode de scrutin plus démocratique et enfin plus représentatif de l'opinion réelle du pays".
    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com
  • Le RN ne pourra pas gagner seul face à Emmanuel Macron

    Le RN ne pourra pas gagner seul face à Emmanuel Macron

    Les résultats des élections européennes donnent plusieurs enseignements :

    • le réel vainqueur est sans doute Emmanuel Macron : Marine Le Pen est confortablement installée dans le rôle de principale opposante. Mais sauf rapprochement RN-LR, sa réélection semble imparablement assurée, compte tenu de l’excellent résultat d’EELV.
    • LR est si bas qu’il sera obligé de composer pour ne pas disparaître. C’est un désaveu pour LR qui devient un simple satellite, un parti d’alliance et non un parti de gouvernement. Le naufrage Bellamy s’explique par un vote utile massif de l’électorat catholique et conservateur en faveur du RN, qui n’ont plus confiance dans l’ex-UMP rebaptisée LR. C’est un homme brillant, mais son parti est un boulet. Mais saura-t-il corriger ses éternels travers ? Rien n’est moins certain quand on lit le recentrage demandé par Bruno Retailleau :
    Bruno Retailleau ن @BrunoRetailleau

    Dès ce soir, je veux lancer un appel à toutes les personnalités de la droite et du centre. Il faut que nous nous voyons vite pour se rassembler et refonder notre famille politique. @France2tv

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    • Le RN demeure incontournable. Ceux qui pensaient que l’échec de Marine Le Pen en 2017, suite à son débat laborieux, allait rebuter son électorat, se trompent. La montée des droites populistes en Europe est un phénomène bien ancré, avec lequel il est nécessaire de composer, si l’on veut réellement lutter contre le mondialisme libertaire.
    • Par conséquent, il y a de la place pour une grande alliance qui fasse enfin tomber les digues entre le RN et la droite traditionnelle.

    Celui qui avait tout prévu du résultat, pour ceux qui l’écoutaient, c’est encore une fois Patrick Buisson.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-rn-ne-pourra-pas-gagner-seul-face-a-emmanuel-macron/

  • Haut les cœurs!

    hemicycle-parlement-europeen-strasbourg-1024x512.jpgChaque élection réserve des surprises, ce fut le cas  hier,  cela a été souligné à l’envie par les commentateurs, mais ce scrutin européen a aussi apporté pour les nationaux son lot de confirmations, à l’échelle de la France comme des autres pays  de l’UE. Dans le registre de «  l’inattendu », du moins de ce qui n’avait pas été décelé par les instituts de sondage,  figure le taux de participation, puisque il est désormais de bon ton de se réjouir quand dans une élection majeure un électeur  sur deux prend le chemin des urnes. Une abstention qui s’est élevée ce 26 mai , à 49, 88 %, de 7,5 points inférieure à celle de 2014.  Ce sursaut de mobilisation a été visible dans ce qu’il est convenu d’appeler la France périphérique, la France des oubliés ; des Gilets Jaunes, les départements ruraux. Et notamment comme l’a bien remarqué le Huffpost, dans  cette « large bande traversant l’Hexagone, appelée la diagonale du vide par certains géographes, de la Meuse aux Landes en passant par certains départements du Centre faiblement peuplés et frappés par l’exode rural. »

    Au nombre des autres surprises non repérées par les enquêtes d’opinion ces dernières semaines, l’écroulement accéléré de la droite libérale qui, sous ses différents avatars et appellations, se partageait le pouvoir avec la gauche socialiste depuis cinquante ans.  Le liste LR de la droite et du centre emmenée par François-Xavier Bellamy obtient  un score historiquement bas (8, 48%) là ou l’UMP et ses alliés centristes  avaient obtenu 20, 81% il y a cinq ans et M Fillon un score quasi identique  à la présidentielle de 2017. Siphonné sur sa droite par le RN, et sur sa gauche par LREM, quel est l’avenir de LR, tiraillé entre des tendances idéologiques contradictoires ? Quels sont les points communs  entre M. Raffarin et M  Retailleau ?  M. Bellamy  et Mme Pécresse ?  Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud eux, ont fait le choix de la cohérence, ds convictions  en larguant les amarres et en ralliant le RN.

    L’aile gauche européiste du PS, celle qui n’a pas rejoint le parti macroniste, s’est fractionnée en deux listes . Celle de Raphaël Glucksman PS- Place Publique (6, 19%) d’un côté et de l’autre celle des dissidents socialistes de génération.s de Benoit Hamon (3,27%) restent loin, même si l’on veut bien additionner leur score, du  résultat qui fut celui de la  liste PS en 2014 (13,98%).  Ce sont les écolo-européistes d’EELV,  la liste conduite par Yannick Jadot qui profitent à plein de ce nouveau repli électoral . On sait que les européennes sont des élections traditionnellement favorables aux « écologistes » Cela a été le cas, de manière particulièrement sensible hier, percée la aussi qui n’avait pas été appréhendée par les sondages, avec 13,47% des voix  (8,95% en 2014). Un discours écolo bien servi il est vrai par un intense battage médiatique autour des questions cataclysmo-environnementales et réchauffistes.  Il  ne s’agit pas de nier les atteintes gravissimes  à la biosphère, à l’environnementmême si elles ne sont pas, très majoritairement, le fait des Européens…EELV a eu en outre l’habileté tactique  de ne pas mettre en avant plus que cela  au cours de cette campagne son délirent discours sociétal et immigrationniste. Gageons qu’ils se rattraperont auParlement européen…

    Inattendu aussi par son ampleur, le mauvais score du parti mélenchoniste, incarné dans cette élection par la liste conduite par Manon Aubry. Elle recueille un pourcentage de voix peu ou prou équivalent à celui de la liste du Front de Gauche en 2014 (6,31% hier, 6,61% il ya cinq ans) mais doit aussi être mis en regard du score qui fut celui de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 (19%). L’objectif affiché par LFI d’incarner un pôle central, incontournable dans l’optique d’une recomposition de la gauche non libérale d’ici 2022  a du plomb dans l’aile. La France populaire, la France frondeuse n’a pas mordu à l’hameçon  d’un parti dont la fuite en avant indigéniste, immigrationniste, communautariste révulse ou inquiète les catégories populaires.

    Dans une moindre mesure, ajoutons que l’échec de la liste conduite par Nicolas Dupont-Aignan à envoyer des députés au Parlement européen (il fallait au moins faire 5%, il a réalisé hier 3,51%) n’était pas le scénario le plus probable, au début de la campagne certaines enquêtes le créditait de 8% des suffrages. Il doit aujourd’hui regretter ne pas avoir saisi la main que lui tendait  Marine

    Le RN justement a lui confirmé ce qui lui promettait les instituts de sondage dans la toute dernière ligne droite de la campagne. Avec 5 281 576 voix et 23,31 % des suffrages (soit 23 sièges), il est en tête dans trois départements sur quatre et gagne près de 510 000 voix par rapport aux élections européennes de 2014. Les nationaux devancent la liste de la coalition LREM/MoDem/ Agir/Les Radicaux emmenée par Nathalie Loiseau (22,41%) de plus de 200 000 voix.

    Jordan a confirmé également tous les espoirs placés en lui par Marine et, à travers le résultat obtenu, la justesse du clivage structurant nationaux-mondialistes que nous avions été les premiers à pressentir et à  annoncer il y a plus de vingt ans. Il s’est révélé une tête de liste pugnace, avec un savoir-faire, une maturité, un talent et un « métier » étonnant pour un jeune homme de 23 ans. Nos militants, nos cadres, nos dirigeants ont su aussi porter cette dynamique.  Ce fut une très belle campagne, même si, comme à chaque fois,  une partie de notre victoire nous a été volée. En attestent, remarque Bruno Gollnisch,  les centaines de bureaux de vote dans lesquels étaient absents hier les bulletins de vote du RN, sans même parler des bulletins abîmés pour qu’ils soient invalidés. Des procédés honteux auxquels, hélas, l’opposition nationale est habituée depuis son émergence électorale. On imagine le tollé médiatique, médias qui dans le cas présent gardent un silence assourdissant,  si des bulletins de vote cornés ou déchirés du LREM ou du PS avaient été aperçus  sur la table d’un  bureau de vote d’une ville dirigée par un maire RN…

    Cette confirmation de la poussée nationale, eurosceptique, souverainiste, populiste est flagrante aussi dans le reste des pays de l’Union européenne, où là aussi la participation était en hausse très sensible. Le héraut du Brexit Nigel Farage emporte la mise avec 31,6%  et les députés brexiters entreront donc au parlement apriori  pour quelques mois.  En Italie, la liste européenne de la Ligue de notre camarade Matteo Salvini dépasse les 34 % (6,2 % aux européennes de 2014 et 17,4 % aux élections politiques de 2018.) Son allié de gauche de la coalition gouvernementale, le Mouvement 5 étoiles, recule à 19 % des voix contre 32 % en mars 2018. Quant à la droite libérale deSilvio Berlusconi, elle s’effondre au même niveau que LR en France (8,6%). En Hongrie la droite conservatrice qui s’assume, celle du parti Fidesz de Viktor Orban recueille 56% des voix ( !) ; en Pologne les nationaux-conservateurs du PiS  46% et 23 députés. En Flandres nos amis de Vlaams Belang retrouve une très belle dynamique (18%) ; en Allemagne l’AfD enverra 11 députés au parlement européen (10, 8%) et malgré l’affaire Strache, les nationaux autrichiens du FPO limitent la casse avec 17,2 % des suffrages (19,72% en 2014). En Espagne le parti Vox fera lui aussi son entrée  au parlement (8% des voix), tous comme nos alliés du Parti du peuple danois (Dansk Folkeparti), et celui des Vrais Finlandais… 

     Il s’agit désormais de s’atteler à la lourde tâche consistant à fédérer les partisans de l’Europe des patries libres pour peser le plus efficacement possible au sein des instances bruxelloises…

    https://gollnisch.com/2019/05/27/haut-les-coeurs/

  • Le Vlaams Belang fait une percée historique en Flandre

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    Ce soir, Filip Dewinter et nos amis

    flamands sont heureux... Nous aussi.

    Source Europe 1 cliquez là

    Outre leur quota d'eurodéputés, les Belges votaient dimanche pour élire leurs députés régionaux et nationaux. Les derniers bureaux ont fermé vers 16 heures (14 heures GMT).

    Le Vlaams Belang, parti rival des nationalistes flamands de la N-VA et allié du Rassemblement national (extrême droite française) au Parlement européen, dépassait les 18% en Flandre, selon des résultats portant sur environ 15% des bureaux de cette région. C'est nettement plus que les 5,9% enregistrés en mai 2014, et au-delà aussi des 14,8% que promettait le dernier grand sondage d'avant-scrutin à la mi-mai. Cette performance devrait peser sur le résultat des nationalistes flamands de la N-VA, première force politique de Flandre, qui a exercé le pouvoir en coalition au niveau national de 2014 à 2018.

    La N-VA s'affichait à 27,2%, en recul de cinq points par rapport au vote de mai 2014, selon ces résultats partiels diffusés notamment par la chaîne publique VRT.

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  • Philippe Vardon : « Aujourd’hui, on va sans doute vers la grande clarification de la vie politique française »

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  • Elections européennes : échec pour Emmanuel Macron

    Elections européennes : échec pour Emmanuel Macron

    La participation aux élections européennes était à 18 heures en nette hausse (plus huit points) par rapport au dernier scrutin de 2014. La participation pourrait dépasser 50%. Cette participation ne semble pas avoir profité au président Emmanuel Macron.

    Selon les premières indications, la liste Renaissance (LREM et MoDem) emmenée par l’ancienne ministre Nathalie Loiseau arriverait derrière celle conduite par le jeune Jordan Bardellla pour le Rassemblement national. L’écart serait de deux à trois points, voire même davantage.

    • Le RN est donné entre 24 et 26% alors que la majorité aurait un score compris entre 19 et 22%.
    • LR arriverait troisième, avec 11 à 13% pour la liste conduite par François-Xavier Bellamy.
    • 8% pour Les Verts
    • 5-7% pour la France insoumise
    • Les autres partis seraient à moins de 5%. Ce qui signifie que le PS français n’aurait pas de député européen

    Finalement, ce serait catastrophique pour la liste LR :

    A l’étranger :

    • Hongrie : Victoire écrasante de Viktor Orban, avec plus de 50% des voix et en hausse de quelques points par rapport à 2014, et tous ses concurrents écrasés à maximum 10% chacun.
    • Allemagne : Le centre-droit de la chancelière allemande Angela Merkel est en tête malgré un plus bas historique (28%), devant les Verts qui réalisent une percée sans précédent (20,5-22%, contre 10,7% en 2014). L’AfD atteint son objectif avec 10,5% (7,1% en 2014).
    • Belgique : Les premiers résultats en Flandre donnent la N-VA en baisse (à 27,6 %, -4 % aux élections régionales après dépouillement de 32 % des bulletins), tandis que le Vlaams Belang gagne plus de 12 points, avec 18 % des voix. Les autres partis semblent en perte également.

    https://www.lesalonbeige.fr/elections-europeennes-echec-pour-emmanuel-macron/

  • Selon Le Pen, Macron «n'a d'autre choix que de dissoudre l'Assemblée nationale»

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    Marine Le Pen estime qu'il faut «dissoudre l'Assemblée nationale», après l'annonce que son parti, Rassemblement national, arrive en tête selon les résultats provisoires des élections européennes en France, devançant la liste d’Emmanuel Macron.

    Marine Le Pen, réagissant aux résultats de sondages réalisés à la sortie des urnes et anonçant le RN en tête des élections européennes en France, a déclaré que le Président français n'avait «d'autre choix que de dissoudre l'Assemblée nationale».

    «Compte-tenu du désaveu démocratique que le pouvoir subit ce soir, il appartiendra au Président de la République d'en tirer les conséquences, lui qui a mis son crédit présidentiel dans ce scrutin en en faisant un référendum sur sa politique, et même sur sa personne», a exposé Marine Le Pen.

    D'après elle, Emmanuel Macron n'a «d'autre choix au minimum que de dissoudre l'Assemblée nationale en faisant le choix d'un mode de scrutin plus démocratique et enfin représentatif de l'opinion réelle du pays».

    Ensuite, Marine Le Pen a salué cette victoire de son parti en France, la considérant comme la «victoire du peuple qui avec fierté et dignité a repris le pouvoir».

    En guise de conclusion, la présidente du RN a indiqué que ces résultats provisoires des élections marquaient la naissance d'«un grand mouvement pour l'alternance». Ensuite, elle a invité tous les «patriotes» à rejoindre le Rassemblement national.

    Auparavant, commentant ces premiers chiffres, l'Élysée avait évoqué une «forme de déception» quant au score du Rassemblement national, précise l'AFP.

    Le Rassemblement national arrive en tête des élections européennes, avec 23% à 24,2% des voix, devant La République en Marche, 21,9% à 22,5%, selon les estimations de quatre instituts dimanche.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905261041246319-macron-elections-europeennes/

  • Petit bilan de campagne

    6a00d8341c715453ef0240a4ae132a200b-320wi.jpgLa vraie campagne électorale se sera déroulée d'une façon presque aussi brève que l'hospitalisation de votre chroniqueur préféré. Dans notre circonscription hexagonale, elle aura été concentrée en pratique sur la dernière semaine, après quelques réunions publiques et surtout d'ultimes débats télévisés, de réussite inégale.

    L'hypothèse du duopole fictif entre deux listes a été martelée par la propagande officielle et par les gros médias. Et cette question est restée presque plus importante que l'examen des propositions respectives et les programmes publiés par les 34 listes.

    Et puis les options spécifiques dévolues au Parlement européen ont été esquivées au profit de compétitions locales. Tout le monde a fait semblant de s'investir par ailleurs dans le domaine de l'écologie, paradis contemporain de la pensée magique. On ne s'apprêtait pas à voter pour ou contre telle orientation en Europe : on débattait, en France, du salut de la Planète. Interdit de rire.

    Chacun, bien sûr, a vu midi à sa porte. Dans sa Nouvelle Lettre n° 1390, inlassable professeur de libéralisme, Jacques Garello fustige le manque de culture économique, y compris dans le camp conservateur, des candidats au point d'hésiter entre le vote blanc et l'abstention.

    Mediapart de ce 24 mai méritait d'être consulté. Le site gauchiste d’information dirigé par Edwy Plenel voit en effet dans la question de l'appartenance à l'Otan[1]le grand clivage entre les partis politiques français.

    D'autres pensent que le débat se limite à des choix agricoles, consommatiques, commerciaux ou environnementaux.

    Toute la classe politique se met, d'ailleurs, au garde à vous quand on évoque l'urgence climatique. Et bien entendu, s'agissant d'une élection européenne organisée dans 28 circonscriptions nationales, les doctrinaires mettent en avant la question de la souveraineté.

    Au contraire il a semblé à l'auteur de cette chronique, en toute honnêteté, après avoir consciencieusement visionné les 3 débats télévisés ainsi que la prestation de Nadine Morano sur LCP le 20 mai[2]que la vraie fracture se situe ailleurs.

    La véritable, la plus claire ligne de séparation au sein de l'opinion, tant hexagonale que continentale, porte sur la question de l'immigration. Celle-ci se trouve évidemment aggravée, encore cette année, par le développement considérable du droit d'asile demandé par 122 000 personnes[3]en 2018, sachant que les gens ayant essuyé un refus restent quand même en France dans un pourcentage supérieur à 95 %.

    Ce partage des eaux de l'opinion se manifestait de manière éclatante lors du débat du 23 mai sur BFM-TV, le mieux organisé en cette dernière semaine de campagne. La confrontation, entre les 11 principales têtes listes, hors la présence des chefs de partis, était habilement dirigée par Ruth Elkrief et Apolline de Malherbe. Ces deux journalistes choisirent en effet une question décisive : que feriez-vous en face d'un nouveau cas tel que celui de l'Aquarius ?

    Oui ou non le laisseriez-vous accoster dans un port français ?

    Si les réponses d'un Dupont-Aignan, d'un Bardella ou d'un Philippot ne faisaient guère de doute, pas plus que l'on ne devait attendre l'impossible d'un Glucksmann, d'un Jadot, d'un Brossat, d'un Hamon ou d'une Manon Aubry, certains pouvaient se demander comment réagiraient un François-Xavier Bellamy et une Nathalie Loiseau.

    Or, précisément sur cette question, le clivage droite/gauche retrouvait toute sa force chirurgicale et sa pertinence.

    Surprise : le candidat de la droite développa des idées de droite. Ce Bellamy, jusqu'ici peu connu du grand public, mérite décidément d'aller plus loin que son mandat d'élu local en Ile-de-France.

    En revanche, écoutant attentivement Mme Loiseau, on comprenait que, technocrate assumée, elle devait gérer la contradiction fondamentale de l'appareil branlant de son parti bancal.

    On savourait en la circonstance la portée du "en même temps" des macroniens: 80 % de leurs élus viennent des rangs socialistes, quand 80 % de leurs électeurs ont basculé, comme les anciens radicaux, dont ils ont hérité les postures et les ateliers discrets, vers des positions désormais conservatrices.

    "En Marche" reconstitue de la sorte la fameuse équation du MRP. Aujourd'hui disparue, cette formation défunte incarna quelque temps les délices de la Quatrième. Il s'agissait d'un mouvement composé de gens aux idées de gauche. Dénoncé par les communistes comme une Machine à Ramasser les Pétainistes, il siégeait, bien entendu, au centre. Ces démocrates chrétiens d'autrefois ne régnèrent vraiment qu'entre 1946 à 1954. Puis, ils laissèrent la place aux Edgar Faure, aux Guy Mollet, aux Félix Gaillard. Beau de Loménie appelait tout ça "les glorieux de la décadence". Une durée équivalente, de 7 ou 8 ans, semble représenter un exploit bien improbable pour la Macronie. Bienheureux Jupiter, s'il va jusqu'au bout de son mandat de 5 ans.

    Ses propres hésitations amenaient l'ancienne directrice de l'Ena à patauger, flanchant telle une mauvaise élève, à l'heure de son grand oral. Ni oui, ni non, là où il fallait trancher. Rappelons-lui que ce concours ne proposera pas de rattrapage en septembre.

    Une fois de plus, les immigrationnistes se décernaient à eux-mêmes l'étiquette bien flatteuse d'humanistes. Érasme doit se retourner dans sa tombe. Car, pêle-mêle, les continuateurs impunis du stalinisme, les égarés du socialisme et les héritiers appauvris de feu la Mitterandie triomphante s'autodésignent ainsi, quand ils ferment les yeux sur les initiatives des passeurs mafieux en Méditerranée. Qu'en gros, tout mouillés, ils représentent 30 % de l'opinion populaire, contre 60 ou 70 % de partisans du réalisme voilà devrait faire réfléchir tous ceux qui croient encore au sens du mot démocratie.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1]cf. article "Européennes: pour ou contre l’Otan, le grand clivage entre les partis"
    [2]cf. "Nadine Morano, candidate sur la liste Les Républicains aux élections européennes"
    [3]cf. sur le site de "France Terre d'Asile" : "Plus de 123 000 demandes d'asile ont été déposées en France en 2018, un chiffre en hausse de 22,7 % par rapport à 2017, selon un bilan définitif présenté mercredi par l'Ofpra[Office français de protection des réfugiés et apatrides]."

    https://www.insolent.fr/

  • Rioufol voit dans la Marche Pour Le Climat une manipulation : «L’immigration est au cœur de la campagne or on veut inverser les priorités»

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    Ivan Rioufol (Le Figaro) : «L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration.
    Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités (…)
    Je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient.»
    – CNEWS, 24 mai 2019, 17h17

    « L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration. Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là, aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités et faire en sorte que sur ce sujet facile de l’écologie sur lequel il y a une clientèle jeune qui peut se mobiliser pour un oui ou pour un non, on a voulu faire en sorte de se sentir dans l’air du temps en flattant une opinion, mais cela me semble un artifice, bien sûr, parce qu’on sait très bien que le fait qu’il y ait beaucoup de jeunes comme ça qui défilent …
    D’abord, je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient, donc moi je prends beaucoup de distance avec cela.
    Mais en tout cas, il ne faut pas se plaindre qu’on n’ait pas parlé des problèmes d’Europe si à chaque fois qu’il y a un problème qui ait posé, ce soit un problème annexe, puisque le problème du réchauffement climatique est naturellement mondial, il n’est pas particulièrement européen, et il ne va pas se régler dans l’immédiat, or on fait en sorte de détourner les regards pour essayer de flatter une opinion qui n’est pas dominante et en plus qui ne vote pas, donc ça me paraît être un artifice. »

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/rioufol-voit-dans-la-marche-pour-le.html