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élections - Page 184

  • Les ingérences du commissaire Timmermans dans les campagnes électorales polonaise et hongroise

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    Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne chargé des questions liées à la Charte des droits fondamentaux et à l’État de droit, ne cache même plus son jeu. Alors qu’il est le principal responsable des attaques incessantes de la Commission contre la Pologne depuis l’arrivée au pouvoir du PiS, à l’automne 2015, et notamment de la procédure de sanction lancée sous le régime de l’article 7, en décembre 2017, il revendiquait, mardi, avoir « combattu »l’actuel gouvernement polonais « pendant les trois dernières années » parce qu’il considère que la Pologne « mérite une justice indépendante ». Sûr de lui, il a ajouté « et parce que je sais que la majorité au sein de la société polonaise est d’accord avec moi ».

    Ce Hollandais, membre d’un parti travailliste qui a obtenu 5,7 % des voix aux dernières élections législatives aux Pays-Bas, participait, mardi 21 mai, à un meeting électoral du parti de la gauche LGBT Wiosna, dirigé par l’ex-maire de Słupsk, le militant pro-LGBT anticlérical Robert Biedroń. Expliquant les raisons de son engagement, le premier vice-président de la Commission européenne, censé, en tant que tel – en vertu du traité sur l’Union européenne –, défendre les intérêts de tous les États membres de l’Union européenne et ne pas mener d’activité incompatible avec sa fonction, a estimé que « les Polonais sont de plus en plus pour l’Europe » et que le parti Wiosna (« Printemps ») est un parti « pour les gens qui sont ouverts, qui ont des opinions de gauche, libérales, mais qui ne se sentaient tout à fait chez eux dans aucun autre parti et qui se sont enfin sentis chez eux quand est arrivé Wiosna ».

    Dans les sondages, le parti « LGBTiste » Wiosna est crédité de 7-8 % des intentions de vote pour le 26 mai. Outre sa fonction de premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans est le spitzenkandidat du Parti socialiste européen pour la présidence de la prochaine Commission européenne. Dans le passé, il s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur de ce que la Commission cherche à imposer le « mariage gay » à tous les États membres, même si la régulation du mariage n’entre pas dans les compétences de l’Union européenne.

    Samedi, le premier vice-président de la Commission européenne prenait part à un meeting électoral du Parti socialiste hongrois MSZP où il affirmait que le Premier ministre Viktor Orbán « et ses amis Strache, Salvini et Farage sont des admirateurs de Poutine dont le but est clairement l’affaiblissement et la désintégration de l’Europe ».

    Olivier Bault

    https://www.bvoltaire.fr/les-ingerences-du-commissaire-timmermans-dans-la-campagne-electorale-polonaise-et-hongroise/

  • Européennes : un avant dernier débat et beaucoup d’interrogations – Journal du jeudi 23 mai 2019

     

    Européennes : un avant dernier débat et beaucoup d’interrogations

    Mercredi soir se déroulait l’avant dernier débat des élections européennes, l’occasion d’une passe d’armes entre Marine Le Pen et Laurent Wauquiez… Mais en dehors de joutes oratoires, l’organisation de ces agapes télévisées et du choix des participants posent question.

    Pharmacie : le grand déplacement !

    Des fermetures massives de pharmacies en France ! L’exercice 2018 a vu de nombreuses officines fermer leurs portes… une restructuration du secteur est en cours avec, à la clé, une concentration des pharmacies derrière des grands groupes.

    Afrique du Sud : l’ANC par défaut

    L’Afrique du Sud repart sur les mêmes bases. Malgré de graves difficultés économiques et ethniques, le congrès national africain et le président Cyril Ramaphosa ont été reconduits à la tête de la nation arc-en-ciel.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-un-avant-dernier-debat-et-beaucoup-dinterrogations-journal-du-jeudi-23-mai-2019

  • Élections européennes en Grande-Bretagne : une claque pour l’Union Européenne, les pro-brexit en tête

    Nigel Farage, l’empêcheur de tourner en rond de l’Union européenne, est de retour pour le plus grand dam des Conservateurs et des Travaillistes.

    L’accord sur le Brexit n’ayant pas eu lieu, du à l’incompétence volontaire de Teresa May et à la résistance anti-Brexit des technocrates bruxellois, les Britanniques votent aujourd’hui pour les élections européennes, dans un contexte défavorable aux deux partis traditionnels incapables de répondre aux expectatives pro-Brexit des électeurs.

    Mais pour le plus grand triomphe du “Parti du Brexit” (Brexit Party ), le nouveau parti de Nigel Farage, le leader de la sortie de l’UE en 2016 et revenu sur le devant de la scène après l’échec de Teresa May à trouver un accord sur le Brexit, à quelques semaines des élections européennes. Le credo, simple, unique du Brexit Party : « Le vote pro-Brexit au référendum de 2016 doit être respecté. »

    La victoire assurée des partisans du Brexit signe la fin du règne de Teresa May. Le nouvel accord qu’elle a négocié et présenté aux parlementaires britanniques mardi dernier a fait frémir de rage nombre de ses collègues qui ont demandé sa démission immédiate : en cause, la concession faite aux desiderata de Bruxelles si hostile au Brexit, et qui consiste en l’organisation d’un nouveau referendum avant la ratification de la loi de sortie de l’UE !

    A l’heure actuelle, le Parti du Brexit est crédité de plus de 34 % des intentions de votes, largement devant les Conservateurs qui peineraient à atteindre la barre des 10 % et des Travaillistes à tout juste 20 %.

    Résultat dimanche prochain après le vote dans tous les pays européens.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/elections-europeennes-en-grande-bretagne-une-claque-pour-lunion-europeenne-les-pro-brexit-en-tete/108751/

  • «Dans la totalité du monde médiatique, il y a un malaise, un problème Macron»

    Entretien du 21/5/2019 avec Frédéric Saint-Clair, analyste politique. 
    Il réagit pour RT France à la décision de la Voix du Nord et du quotidien Le Télégramme de boycotter l'interview d'Emmanuel Macron notamment à cause de la relecture demandé par l'Elysée avant la publication de l'article.

  • ÉLECTIONS ÉLECTIONS EUROPÉENNES 2019 : LE CLIP DE CAMPAGNE DE LA FRANCE INSOUMISEEUROPÉENNES 2019 : LE CLIP DE CAMPAGNE DE LA FRANCE INSOUMISE

  • A Bruxelles, LR vote toujours à gauche. Qu’en pense Bellamy ?

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    Ne ratez pas le Présent de demain vendredi 24 mai dans lequel Olivier Bault vous permet de voir comment les députés LR et RN ont voté sur les questions sociétales durant la législature passée au parlement européen.   

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  • Campagne des européennes : Grosse Bertha ou grosse caisse ?

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    L’artillerie lourde est de sortie. On n’attend plus que la Grosse Bertha venue d’outre-Rhin et le pilonnage sera complet. À quatre jours du scrutin, la guerre est totale. On a même ressorti du fin fond des dépôts de munitions le fameux « parti de l’étranger ». Hier à la solde de la Russie, aujourd’hui vendu aux Américains. L’art d’attaquer à front renversé. Celui qui dit qui y est.

    Mardi, Emmanuel Macron saturait la presse quotidienne régionale d’un tapis de bombes. Efficacité ? Faut voir. Car, c’est bien connu, à un certain degré de destruction par l’artillerie, l’ennemi devient très difficile à dénicher dans les ruines. À un moment, il faut y aller au corps à corps, à la fourchette à escargot, au lance-flammes. Pas facile. Tous les coups sont donc permis. Bardella parle de « tribunal médiatique » » à propos de la partialité de France Inter ? Le commando Marlène Schiappa sort de la tranchée, baïonnette au canon, en ironisant : « Ça, Monsieur Bardella, ça s’appelle du journalisme. C’est assez répandu dans les démocraties. » Et le Président qui demande à relire une interview avant publication, ça s’appelle comment ?

    Les ministres sont sommés d’aller au casse-pipe eux aussi. Et ils y vont. Bruno Le Maire dégaine le risque de déstabilisation de l’euro en cas de vote populiste : « L’euro n’a jamais été autant menacé », n’hésitant pas à mentir en déclarant : « Salvini est soutenu par Mme Le Pen, par d’autres conservateurs radicaux en Europe et donc eux font un choix qui a le mérite de la clarté, qui est celui de la disparition de l’euro et le retour à des monnaies nationales. » Le ministre des Armées, Florence Parly, quant à elle, nous ressort le projet d’armée européenne dans une tribune publiée sur Le HuffPost et intitulée <em« une="" europe="" sans="" défense,="" c’est="" notre="" plus="" grande="" menace="" »<="" em="">. Là aussi, grosse artillerie : « Avancer vers l’horizon d’une armée européenne, ce n’est pas renoncer à notre souveraineté mais la décupler. » Se faire trouer la peau sur ordre de Juncker ou d’un de ses successeurs du même acabit, faut reconnaître, c’est un sacré idéal, faute d’idéal sacré. Une tribune qui se termine comme un tract jeté au-dessus de la ville bombardée : « Dimanche, si vous ne voulez pas d’une Europe sans défense, ne restez pas chez vous et votez Renaissance. » Soldats français, rendez-vous, hurle le commissaire politique dans son mégaphone. Tous les coups sont permis, disions-nous ? Steve Bannon vient à Paris et passe chez Bourdin : son temps de parole est comptabilisé par le CSA comme un soutien à la liste de Jordan Bardella.</em«>

    Et le général Loiseau, y fait quoi, dans cette guerre atroce ? Faut reconnaître qu’il ne reste pas dans son QG à regarder la carte. Il jette toutes ses forces et pilonne fort, le général Loiseau. Mercredi, à la matinale de RTL : « C’est à cause de ce qui est en train de se passer en Europe que le Président s’implique dans la campagne. C’est parce que les nationalistes, c’est pas seulement Marine Le Pen en France. C’est Matteo Salvini en Italie […] Attendez, c’est pas un enjeu mineur […] si le racisme revient en Europe, si l’antisémitisme monte en Europe, si l’homophobie monte en Europe, si la misogynie et la lutte contre le droit des femmes montent en Europe, vous pensez que c’est un petit enjeu ? […] C’est pas une dramatisation, c’est une situation dramatique. » Entre nous, avant de vouloir faire la guerre à coups de moraline à certains pays d’Europe, il faudrait peut-être d’abord s’occuper de ces bastions de racisme, d’antisémitisme, d’homophobie et de misogynie qui existent en certains territoires de notre République. Mais il est tellement plus facile de se fabriquer un ennemi fantasmé.

    Dans la fanfare du régiment, Nathalie Loiseau aurait fait grosse caisse.

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/campagne-des-europeennes-grosse-bertha-ou-grosse-caisse/

  • Européennes. Concrètement, où en est l’union des droites ?

    Européennes. Concrètement, où en est l’union des droites ?

    Ambroise Savatier, enseignant en analyse électorale à l’ISSEP, livre une analyse d’une vingtaine de pages. Voici la conclusion :

    La petite musique de l’union des droites revient fréquemment dans le débat intellectuel et politique. Face à la puissance du macronisme, plusieurs des représentants des formations de droite (LR, DLF, RN) prennent conscience d’une arithmétique électorale très basique, selon laquelle il leur est désormais impossible de gagner sans alliance. Si l’équation apparaît possible, avec la question identitaire comme variable structurante, poussée par certains cadres et souhaitée par un nombre de plus en plus conséquents de militants et de sympathisants de deux bords, elle peut en revanche facilement achopper sur les égoïsmes partisans et sur les certaines questions économiques. Sans oublier qu’une alliance se révèle impossible tant qu’un leader crédible et hors partis, sur le modèle de Macron qui a réussi la coalition du centre gauche et du centre droit, n’aura pas été capable de se présenter en figure rassembleuse pour fédérer les électorats des deux bords.

    https://www.lesalonbeige.fr/europeennes-concretement-ou-en-est-lunion-des-droites/

  • Européennes : le RN creuse l'écart face à LREM

    J Bardella.pngLa liste RN menée par Jordan Bardella devance de peu la liste LREM de Nathalie Loiseau, à en croire une enquête diffusée ce mercredi.
    Plus que trois jours pour se décider avant dimanche.
    Le RN accroît légèrement son avance sur LREM, avec respectivement 24,5% et 23% d'intentions de vote aux élections européennes, selon un sondage Ifop-Fiducial diffusé ce mercredi. 
    Le RN gagne 0,5 point en une semaine, alors que LREM reste stable. La liste LR est stable en troisième position avec 14% d'intentions de vote, selon cette enquête pour Paris Match, CNews et Sud Radio. 
    L'ensemble des derniers sondages donnent le RN en tête avec 0,5 à 2 points d'avance sur LREM. [...]
    En savoir plus sur lexpress.fr

  • L’islamisme progresse, par Jean Rouxel

    Pour les prochaines élections européennes, les Français – du moins ceux qui voteront, car l’abstention s’annonce élevée (autour de 60 % selon les dernières enquêtes d’opinion) – auront le choix entre 34 listes. Pas moins!
    Ce chiffre est déjà, en soi, la preuve que la démocratie française est grippée.

    Car, si autant de listes se lancent, sachant pertinemment que la plupart n’atteindront même pas le seuil de 30% des suffrages nécessaires au remboursement des frais de campagne, c’est bien que de trop nombreux pans de la société française ne s’estiment plus représentés par la démocratie pseudo-représentative.

    C’est tout l’enjeu de la crise des gilets jaunes, qu’Emmanuel Macron et son gouvernement font semblant de ne pas voir.

    Mais ce chiffre impressionnant de 34 listes présente également une particularité significative et inquiétante.

    La 34e liste, au nom anodin d’une «Europe au service des peuples », est, en réalité, une émanation de l’Union des démocrates musulmans français

    Nagib Azergui, le dirigeant de ce parti, s’est même félicité dans un tweet que « le grand remplacement [soit] en marche dans les urnes de la république

    Moi qui croyais que parler de grand remplacement, c’était du «complotisme»!

    Il est remarquable que cette liste a été validée avec une semaine de retard, façon sans doute pour le conseil d’État de montrer que, non seulement les immigrés sont chez eux chez nous, comme le disait Mitterrand, mais même qu’ils sont un peu plus chez eux que nous!

    Le ministère de l’Intérieur s’attend, paraît-il, à ce que plusieurs dizaines de listes liées à l’islam politique (pléonasme!) se présentent aux prochaines municipales.
    En attendant, M.Macron a une bonne occasion de mettre en actes ses belles promesses.

    Il nous disait, voici peu, que l’islam politique (c’est-à-dire l’islam conforme au coran!) n’avait qu’à bien se tenir et qu’il allait lui faire la guerre. Voyons donc comment il traitera la question.

    Je crains que ce ne soit tout vu. Une liste clairement islamiste a ainsi été validée pour les prochaines européennes – dans des conditions bizarres, puisque l’annonce a été faite après la date limite de dépôt des listes. Non seulement il n’y a pas de lutte contre «l’islam politique», mais il y a un encouragement.

    On comprend bien l’électoralisme des oligarques gauchistes. Mais ils devraient peut-être garder en tête que, d’ici quelques années, les islamistes n’auront plus besoin d’eux : ils seront alors balayés politiquement, mais, avant, ils auront vendu la France à l’encan.

    Jean Rouxel

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/