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élections - Page 188

  • À l’approche des élections européennes, un nouveau mot-clé s’introduit dans le discours de Macron : « Protection »

    21/05/2019 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Il existe sur Internet des outils qui permettent de savoir quels sont les mots les plus récurrents dans un texte. Si l’on analyse le prospectus d’Emmanuel Macron et de son parti, on se rend compte que, après les pompeux termes de « liberté » et de « progrès », le mot le plus usité est celui de « protection ». Macron veut donc une Union européenne qui protège. Mais qui protège qui et contre quoi ?

    Un rappel des grands poncifs européens autour de la thématique de la « protection » pour emporter facilement l’adhésion

    Tout d’abord, Macron veut une Europe qui se protège d’elle-même, c’est-à-dire des guerres entre les nations afin de ne pas reproduire le désastre de la seconde Guerre mondiale. Ensuite, il veut une Europe qui s’unit face aux grandes puissances, notamment d’un point de vue économique. Mais quel Européen ne souhaite pas la même chose ? Le ressassement de ces grands poncifs n’est qu’un commode moyen de s’épargner quelques phrases de langue de bois supplémentaires et d’emporter immédiatement l’assentiment des plus naïfs d’entre nos concitoyens français.

    L’apparition du terme « protection » : une tentative de détournement du thème national de la « sécurité » à des fins mondialistes

    « Protection » et « sécurité » : ces deux termes sont très proches, et utilisés dans des discours similaires, ils pourraient apparaître comme des synonymes. Pour un nationaliste, le besoin de sécurité signifie qu’il sature d’immigration, qu’il en a marre d’apprendre dans les médias que M. ou Mme Dupont se sont fait agresser par x ou y personne d’origine étrangère. Mais pour Macron, le besoin d’une Europe qui protège, c’est avant tout le besoin d’une Union européenne qui encadre une immigration de masse et qui garantit aux colons fraîchement débarqués en Europe un même accès à l’emploi. Mais à qui cela profite-il réellement ? Au final, on aura donc compris que Macron veut une Union européenne qui protège les intérêts de la superclasse mondiale cupide au détriment des peuples européens.

    https://fr.novopress.info/

  • Européennes 2019 : le choix d’être « Européen d’abord » !

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    Emmanuel Macron a raison. Derrière la compétition électorale entre « populistes » et « progressistes », ce sont bien deux visions du monde, deux façons d’être au monde, et à l’Europe, qui s’affrontent : celle des Somewhere et des Anywhere (David Goodhart). Rapport au lieu, au territoire, mais également au temps, à l’espace.

    Quand les troupes du président de la République prêchent une « Renaissance » qui ne serait que l’accélération de la disparition de l’Europe par dilution dans le magma mondialiste, le camp identitaire doit faire sienne la devise de Laurent le Magnifique : « Le temps revient ». Le temps de retrouver la fierté de ce que nous sommes, de renouer avec notre génie propre et avec notre destin, d’affirmer enfin ce qui nous (re)lie, Européens, et ce qui nous distingue des Autres. C’est l’enjeu de ce prochain scrutin mais aussi, au-delà, des combats à mener par les générations à venir dans tous les autres domaines. C’est dire, dans ce contexte et cette perspective, l’importance de se doter des cartouches « intellectuelles et morales » nécessaires — et donc l’intérêt du manifeste que publie Jean-Yves Le Gallou chez Via Romana : Européen d’abord, Essai sur la préférence de civilisation.

    Refuser d’être « Grand Remplacé »

    Enarque, ancien député européen, président de la fondation Polemia et cofondateur de l’Institut Iliade, Jean-Yves Le Gallou est connu notamment pour avoir élaboré le concept de « préférence nationale », qui fut le cœur nucléaire idéologique du Front national des années 1980 et 1990, avant l’aseptisation voulue par sa présidente actuelle (jusqu’à ce que ses alliés européens, précisément, lui démontrent que seule une ligne radicale permet de gagner des élections puis surtout d’exercer utilement le pouvoir). Le basculement du concept de préférence nationale à celui de « préférence de civilisation » est une réponse réaliste à une évolution mortifère : la révolution anthropologique qui, par mécanique remplaciste, a vu la France se transformer en « archipel » de communautés (Jérôme Fourquet) et les Français se sentir davantage chez eux à Prague qu’à Mantes-la-Jolie. Si « tout le monde il est français », qu’est-ce encore qu’être Français ?

    C’est être, pour Jean-Yves Le Gallou, dans la lignée de Dominique Venner, « des Européens de langue française ». Unis par une mémoire commune, conscients de la richesse d’une civilisation à préserver, mais aussi d’une aventure à continuer. Pour paraphraser Renan, c’est « avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore ». Car s’il ne se présente pas comme tel, l’ouvrage constitue le bréviaire d’un « patriotisme européen » conçu comme riposte au risque de Grand Effacement de nos peuples, à l’épuisement de leurs volontés – dont la première de toute, celle de vivre et se survivre dans l’histoire. Les esprits les plus lucides seraient tentés, après Paul Valéry, d’acter la mort de notre civilisation. Jean-Yves Le Gallou s’y refuse et propose bien au contraire de « réaffirmer le droit des peuples européens à l’identité et à la continuité historique ».

    Renouer le fil de notre identité commune

    « Les peuples européens ont une mémoire commune, relève Jean-Yves Le Gallou. Par-delà les différences de leur géographie et de leur histoire, ils partagent un même récit civilisationnel : ils sont les héritiers de la Grèce, de Rome, de la Chrétienté et de la Renaissance. » En une vingtaine de chapitres courts mais solidement étayés, dans le style direct et percutant qu’il affectionne, l’auteur livre en premier lieu une analyse de « la crise de conscience européenne », ouverte par la suicidaire ordalie de 1914 et accélérée au cours du XXe siècle par les ravages d’idéologies internes (la déconstruction et la culpabilisation principalement) et, dans un premier temps tout du moins, externes (l’américanisation du monde ou l’avènement d’une « civilisation du vide », l’islamisation et la tentation de la grande « soumission » dont les ressorts sont également très bien décrits par Houellebecq dans son roman éponyme).

    Le constat dressé, restent les solutions. La première que préconise Jean-Yves Le Gallou est d’opérer un retour aux sources, de retrouver la fierté d’être nous-mêmes — « Sinn Féin » comme le proclament nos camarades gaéliques irlandais. Ce nécessaire « retour de la civilisation européenne » exige d’assumer et transmettre notre héritage, les traits distinctifs de notre identité. Il s’agit ainsi de rappeler que l’Europe, loin de se confondre avec les institutions bureaucratiques et marchandes du moment, est « la civilisation des libertés » (dont la liberté de penser, « marqueur de l’Occident ») et de « l’incarnation » (contre « la grande imposture de l’art contemporain » et la fureur iconoclaste des mahométans), « la civilisation qui voit du divin dans la nature » (supposant de retrouver l’équilibre entre Orphée et Prométhée) et celle « qui respecte les femmes » (la situation des femmes reflétant toujours une « structure de civilisation »), la civilisation enfin des grandes découvertes (qui ont fait « reculer les bornes du monde ») mais également de l’équilibre des fonctions sociales (attestant de la permanence du modèle « trifonctionnel » mis à jour par les études indo-européennes, c’est-à-dire puisant là encore dans notre plus longue mémoire). Pour Georges Dumézil, « l’idéologie tripartite » n’a pas besoin de s’incarner socialement, fonctionnellement. Elle peut n’être qu’un « idéal », c’est-à-dire « un moyen d’analyser, d’interpréter les forces qui assurent le cours du monde et la vie des hommes ». Ce qui permet à Jean-Yves Le Gallou de conclure cette deuxième partie par une exhortation : « Un idéal : voilà bien ce dont les peuples européens ont besoin » !

    Manifeste pour une politique de civilisation

    La dernière partie d’Européen d’abord jette les bases d’une « politique de civilisation » dont les caractéristiques sont pensées à la hauteur des défis. Cette politique se veut ainsi totale, « du berceau à la tombe », de l’intimité des foyers à la réforme de nos institutions et à l’inflexion de notre droit – en réhabilitant notamment « le droit de discriminer » qu’étudie dans un récent et lumineux ouvrage l’avocat Thibault Mercier (Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ? Pierre-Guillaume de Roux éditeur, collection Iliade, mars 2019). En matière d’intégration des immigrés extra-européens, Jean-Yves Le Gallou constate l’échec tant du multiculturalisme que de la laïcité, et assume un choix inégalitaire : « Nulle égalité possible dans l’espace public ni dans le calendrier festif entre l’islam et le christianisme ». Ce dernier est reconnu comme consubstantiel à l’affirmation de notre identité commune : « Tout Européen, même agnostique ou athée, païen ou panthéiste, est de culture chrétienne ». Face à l’avancée de l’islam, l’auteur salue ainsi la politique de Victor Orban, qui affiche ses références et sa préférence pour le christianisme. Et contre les souverainistes grincheux et étriqués, il défend la légitimité symbolique du drapeau européen, inspiré de l’Apocalypse de Jean : « Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles ».

    Dès lors, que faire ? Tout ! Jean-Yves Le Gallou propose de réinvestir l’ensemble des champs de la vie sociale et politique. Religion, on l’a vu, mais aussi culture (« Poursuivre la grande aventure artistique européenne »), éducation (selon le précepte que « plus est en chacun »), rites (« de la décivilisation à la recivilisation »), rapport à l’environnement (« Réensauvager l’espace qui n’a pas à être civilisé, garder l’harmonie de l’espace naturel humanisé »), combat sur l’échiquier politico-juridique aussi (contre l’idéologie des droits de l’homme « imposée par les oligarchies médiatiques » et le gouvernement des juges, en rupture avec les traditions européennes)… L’essentiel se jouera finalement dans les imaginaires. « Ce qui est fécond, c’est ce qui s’inscrit dans la durée : cela vaut en histoire, en art, en architecture. Face au déracinement programmé de l’art dit ‘contemporain’, il faut promouvoir une littérature, une peinture, une sculpture, une musique fondées sur l’incarnation, la représentation, la figuration, rappelle ainsi Jean-Yves Le Gallou. Face aux délires de l’idéologie des droits individuels de l’homme, il faut réaffirmer le droit communautaire des Européens à leur identité. Et reprendre conscience que ‘nos mœurs sont plus importantes que nos lois’, selon l’expression du philosophe irlandais Edmund Burke. »

    Le salut nécessitera d’emprunter les voies du communautarisme et des frontières. D’une part, « les Européens doivent à leur tour se communautariser ; ils doivent le faire économiquement, ils doivent le faire culturellement, ils doivent le faire géographiquement. » D’autre part, « la communautarisation des Européens, c’est un peu le rétablissement de frontières intérieures. De ces bornes qui donnent, ou redonnent du sens. Mais ces frontières de l’âme et de l’esprit doivent impérativement s’adosser à des frontières physiques et géographiques » — donc également politiques. Mais, et c’est tout l’intérêt de l’ouvrage, il ne saurait y avoir de victoire politique sans une succession de victoires métapolitiques préalables. Construire ces victoires, au-delà et sans doute malgré les échéances électorales, constitue l’urgence du moment, et « au champ des possibles, les destins ne sont écrits nulle part ».

    Nous sommes sans doute actuellement des « Européens » au sens où l’entendaient, il y a déjà plus de cinquante ans, les fellagas d’Algérie ou les Congolais de Lumumba. Nous désignant sous ce terme comme des cibles, pour ne pas dire comme des proies. Il nous revient de faire de ce beau terme d’« Européen » un étendard afin de réveiller les énergies engourdies, rallier les volontés dont notre civilisation a besoin pour ne pas se laisser engloutir dans le néant et le chaos. Même si ces références ne sont pas celles de l’auteur, son viatique vise indubitablement à « allumer le feu sacré des jeunes âmes » (Lyautey, Le rôle social de l’officier). À l’instar de Saint-Exupéry dans Citadelle, il pourrait ainsi affirmer : « Moi j’ai bâti l’empire dans le cœur de mes sentinelles en les contraignant à faire les cent pas sur les remparts. »

    Européen d’abord. Essai sur la préférence de civilisation, par Jean-Yves Le Gallou, Via Romana

    Grégoire Gambier

    Article paru sur institut-iliade.com

    https://fr.novopress.info/214603/europeennes-2019-le-choix-detre-europeen-dabord/

  • Tribune libre : En mai, fais ce qu'il te plait...

    459234843.jpgJean-François Touzé
    Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaires
    Les élections européennes du 26 mai auraient pu être l'occasion d'un vaste débat national invitant les Français à réfléchir à ce que devait être ou ne pas être la construction continentale, et à décider, dans la clarté, de leur avenir, avenir dont le Parti de la France estime qu'il est indissociable de celui des autres peuples de notre civilisation.
    Les éléments de cette réflexion tenaient en quatre questions essentielles.
    • L'Europe réunie doit-elle l’être sous un mode fédéral régi par une autorité centrale de nature nécessairement technocratique ou relever d'une coopération toujours plus étroite des Nations libres coordonnée par le Conseil des Chefs d'États et de Gouvernements ?
    • L'Europe réunie doit-elle se constituer en puissance politique, économique, diplomatique et militaire en se donnant les moyens moraux, financiers, matériels et structurels de l'affirmation et de la réalisation de cette ambition ou demeurer une entité molle, sans force ni volonté, aboulique et impuissante, soumise aux mille vents mauvais de la globalisation, de l’immigrationnisme, du nouvel ordre mondial et de la spéculation ?
    • L'Europe réunie doit-elle rompre avec l'utopie mondialiste et la soumission à d’autres intérêts que les siens, en créant les conditions de son indépendance et de sa protection économique, identitaire et sécuritaire ou rester un vassal ballotté au gré du bon vouloir de Washington ?
    • L'Europe réunie doit-elle travailler à la mise en œuvre d'un partenariat civilisationnel avec la Russie, partenariat qui, par la nécessité des choses et la force de l'entraînement soudera Russie et monde occidental face aux menaces que constitue l’émergence de grandes puissances régionales aujourd’hui, mondiales demain, en particulier la Chine, ou laisser Moscou se tourner définitivement vers Pékin ?
    Au lieu de cela, chacune des formations politiques décidées à concourir à cette consultation a pris soin d’éluder le fond et de se cantonner dans des enjeux subalternes pour notre Nation et pour notre civilisation, mais prioritaires pour elles : la défense et la promotion de leurs intérêts alimentaires.
    • Pour La République En Marche, deux mots d'ordre qui n'en font qu'un : battre le « populisme » et arriver en tête devant la liste Bardella tout en ménageant Marine Le Pen sélectionnée comme meilleure chance pour Macron de l'emporter en 2022, et donc instituée comme opposante privilégiée par la propagande gouvernementale.
    • La liste du Rassemblement national quant à elle, radeau de la Méduse des anciens UMP/Républicains en mal de mandat, et des apparatchiks marinistes les plus dociles, oscillant d'une stratégie à une autre, d'une droitisation à une re-gauchisation au gré des circonstances, des sondages, des humeurs et des rencontres de sa Présidente, aura tout au long de la campagne, confirmé son incohérence stratégique et son incapacité à naviguer autrement qu'à vue, tout en mettant en lumière son jeu clanique.
    • Les Républicains, malgré quelques bonnes dispositions de leur tête de liste (sur l'immigration, sur les valeurs ou sur les racines chrétiennes de L’Europe), restent ce qu'ils sont et ce que la bien-pensance leur dicte d’être : le dernier îlot d'un centre droit systémique ayant depuis longtemps perdu tout sens des réalités et tout contact avec le monde extérieur.
    • Pour la gauche, l'enjeu était ce qu'il est de toute éternité : celui d'un congrès dont chacun espère sortir en tête de la grande valse des motions.
    • Nicolas Dupont Aignan, enfin, aura, pour exister, fait beaucoup d’efforts désordonnés, erratiques et parfois déloyaux à l’égard de ceux qui le soutenaient avec, au final, la perspective dérisoire d’une bataille de titans lilliputiens pour savoir qui, de lui-même, de Philippot ou d'Asselineau l'emportera en dépassant les 2 %.
    • Nous n'évoquerons ici aucune des listes virtuelles, tout en comprenant que tel ou tel veuille se faire connaître, car nous considérons que la politique est chose sérieuse qui doit être traitée avec rigueur.
    Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, Carl Lang a précisé la position du Parti de la France conformément aux décisions prises lors du Bureau politique du mois d'avril : Le PdF qui n'a pu concourir pour des raisons financières (un million minimum pour financer la campagne officielle était requis) laisse donc à ses militants une totale liberté de vote.
    Liberté de vote car le Parti de la France, considérant ses adhérents et sympathisants comme aptes à faire leur choix en toute connaissance de cause, selon leur conscience et en accord avec leurs convictions, il n’était pas nécessaire de leur dicter leur choix.
    Il est néanmoins évident que pas une de nos voix ne se portera sur les listes directement systémiques, non plus que sur l'une ou l'autre de celle de la gauche. Pour le reste, chacun décidera en fonction de ce qui est utile au Pays et peut être réalisable ou pas au sein du Parlement européen. Pour cette élection, dont nous savons déjà que, comme ce fut le cas de tous les scrutins européens, elle ne sera en aucune façon structurante de la vie politique française, chacun n'aura donc le choix qu'entre des inconvénients multiples.
    « En mai, fais ce qu'il te plaît » dit le proverbe. Chacun sera donc juge de ce qui lui plaît : porter son suffrage sur telle ou telle liste nationale ou de droite, ou voter Jeanne d'Arc et célébrer pleinement la fête des mères.

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  • UE : Rassemblement des nationalistes sur fond de polémiques – Journal du lundi 20 mai 2019

     

    UE : Rassemblement des nationalistes sur fond de polémiques

    Influence supposée des Etats-Unis et de la Russie dans les élections européennes, démission du premier ministre nationaliste autrichien… la dernière semaine avant les élections européenne est l’occasion d’une grande offensive contre les mouvement patriotes et populistes.

    Nick Conrad réitère sa haine de la France

    Nouvel appel à la haine pour Nick Conrad. Quelques mois après avoir incité à prendre des blancs, le rappeur de Seine-Saint-Denis a dévoilé sa nouvelle chanson dans laquelle il dit “baiser la France”. Face à ses nouvelles provocations, le ministre de l’Intérieur a saisi le procureur de la République.

    Eurovision : le triomphe de la normalité ?

    Après des semaines de propagande pour faire accepter le candidat français Bilal Hassani, le verdict de l’Eurovision est tombé : les votants ont finalement préféré une chanson ordinaire sans revendication communautaire et un chanteur non travesti. La fin d’un temps ? Peut-être bien !

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/ue-rassemblement-des-nationalistes-sur-fond-de-polemiques-journal-du-lundi-20-mai-2019

  • Sommet souverainiste et identitaire à l’initiative de Salvini à Milan

    20/05/2019 – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Matteo Salvini, vice-président du Gouvernement italien et dirigeant de la Ligue, a réuni samedi plusieurs partis nationalistes européens.

    Par ce rassemblement à Milan, Matteo Salvini et Marine Le Pen ont eu pour objectif de faire du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) la troisième force du Parlement européen. Cette place est aussi convoitée par les libéraux de l’ALDE.

    Selon les récents sondages, la Ligue est créditée de 26 eurodéputés, soit 20 de plus qu’actuellement, le RN passant à 20 élus (+5) et l’AfD à 11 (+10).

    Lire la suite
     
  • Marine Le Pen juge “le comportement d’Emmanuel Macron très grave”

    En conférence de presse à Milan, la présidente du Rassemblement national a demandé à Emmanuel Macron de “rester un arbitre” et jugé son comportement “très grave”, après que le Président a jugé leur bilan “catastrophique”.

    https://fr.novopress.info/

  • Européenne : Alliance royale présente une liste pour réaffirmer la pertinence du principe royal

    Européenne : Alliance royale présente une liste pour réaffirmer la pertinence du principe royal

    Communiqué de l’Alliance Royale :

    Comme à toutes les élections depuis 2004, l’Alliance royale présente une liste pour réaffirmer la pertinence du principe royal dans l’état actuel d’affaiblissement du pouvoir politique en France. Non seulement, la royauté démontre chaque jour son efficacité dans plusieurs pays européens où elle est un facteur décisif d’unité nationale. Mais elle est particulièrement d’actualité devant la déconsidération, voire le rejet dont font l’objet les derniers présidents de la République : M. Sarkozy n’a pas été réélu, M. Hollande n’a même pas pu se représenter et M. Macron fait maintenant l’objet de la fronde des “gilets jaunes” et sa popularité est similaire à celle de M. Hollande.

    A chaque élection présidentielle, les Français cherchent à désigner l’homme providentiel qui sortira la France du marasme dans laquelle elle est plongée depuis plus de 40 ans. A chaque fois, ils sont déçus, car notre système électoral par sa nature ne fait émerger que des personnalités ambitieuses et non pas des personnes réellement au service du bien commun, avec une claire compréhension de notre identité nationale, des enjeux ainsi qu’une vision forte de notre avenir.

    A chaque élection, nous retrouvons les mêmes partis, comme Les Républicains, qui tiennent des discours fermes sur l’économie, les questions de société ou l’immigration et, ensuite, votent à Bruxelles comme à Paris les lois désastreuses contraires à notre intérêt national. Il est temps de cesser de les croire et de sortir du système. Il est temps de voter pour vos convictions ; voter utile a toujours été un marché de dupes au bénéfice des ambitieux et au détriment de ceux qui écoutent les promesses électorales.

    Vous trouverez ci-dessous les liens vers :

    Peut-être continuez-vous à penser que l’on vote pour gagner ? Grave erreur ! On vote pour faire émerger ses idées. A quoi sert-il d’apporter vos suffrages à un candidat qui gagne, mais qui ne vote pas les lois que vous demandez ? Certes, l’Alliance royale n’aura probablement pas d’élu, mais il s’agit de faire émerger un vote royaliste pour les prochaines échéances. Aucun parti n’arrive au pouvoir en une élection, c’est une dynamique qu’il faut lancer. Vous seuls pouvez le faire.

    Cyrille Henrys
    Vice-président de l’Alliance royale

    https://www.lesalonbeige.fr/europeenne-alliance-royale-presente-une-liste-pour-reaffirmer-la-pertinence-du-principe-royal/

  • Tribune libre : Quel choix dimanche prochain ?

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    Georges Feltin-Tracol

    Les élections au Parlement européen ne déchaînent jamais la passion des foules depuis 1979. Cette apathie naturelle est bien sûr favorisée, valorisée et amplifiée par les médiats qui discriminent volontiers certaines des trente-quatre listes en lice. À ce tri d’accès à la diffusion à partir de sondages biaisés s’ajoutent les nombreuses difficultés pour financer une campagne électorale quand la mafia bancaire fait tout afin de nuire aux candidatures les plus rétives à ses dogmes.

    Dans ces conditions matérielles et médiatiques défavorables, l’abstention, le vote blanc et le bulletin nul présenteraient l’avantage de récuser ce Système abject. Ce serait pour la circonstance une grave erreur. Autant il sera légitime de se détourner des municipales de l’an prochain, autant participer à ces élections européennes est impératif. Les électeurs doivent avant tout rejeter massivement la liste « Dégénérescence » de Nathalie Loiseau, naguère étudiante en Sciences Po qui se retrouva à l’insu de son plein gré candidate d’une formation étudiante fondée quelques années auparavant par Emmanuel Ratier. Dans le même ordre d’idées, il va de soi que la liste féministe de Nathalie Tomasini, « À voix égales », devrait recevoir de la part des électeurs une magistrale correction dans les urnes parce que le féminisme n’est pas une opinion, mais un poison pour notre civilisation.

    La gauche en miettes

    Le scrutin de dimanche prochain offre le spectacle jubilatoire d’une gauche explosée. Délaissons les soi-disant « Insoumis » de Jean-Luc Mélenchon qui abandonnent la posture populiste de gauche pour l’inévitable gauchisme culturel. Le conseiller régional en Auvergne – Rhône-Alpes Andréa Kotarac vient de quitter La France insoumise (LFI) et appelle à voter RN. Son constat rejoint celui des autres souverainistes de gauche dont Djordje Kuzmanovic. Pseudo-« indigénistes » (les seuls indigènes en Europe sont les Albo-Boréens) et féministes hystériques maîtrisent maintenant l’appareil de LFI. N’oublions pas en outre que des séides de LFI siègent pour l’heure dans une commission d’enquête parlementaire contre l’« extrême droite » tendance Vychinski qui ose persécuter un groupe de chanteuses talentueuses, Les Brigandes… Voter LFI revient à se cracher dessus. Le PCF tente de s’extraire des poubelles bien méritées de l’histoire sous l’impulsion de l’« ultra-révolutionnaire » Ian Brossat, adjoint au maire de la néo-post-hyper-sociétaliste bien connue Anne Hidalgo. Le groupuscule de la place du Colonel-Fabien (à quand son changement en place Colonel-Rémy ?) subit une double concurrence, celle, d’une part, des « moines – militants » de Lutte ouvrière dont l’abnégation et l’engagement au quotidien devraient inspirer bien des nôtres et, d’autre part, du Parti révolutionnaire – Communistes d’Antonio Sanchez. Il ne s’agit pas d’une énième résurgence trotskyste, mais d’une scission du PCF survenue en 2002. Ce mouvement réunit les tenants d’un communisme marxiste-léniniste néo-stalinien, nostalgiques de la SFIC du début des années 1920.

    La social-démocratie n’en cesse plus pour sa part de se décomposer sur pied. Sa longue et lente agonie se caractérise par deux listes. Un PS mal en point s’est allié à Nouvelle Donne de Pierre Larrouturou et à Place publiquede Raphaël Glucksmann. Digne fils de son père André, défunt « nouveau philosophe » va-t-en guerre droits-de-l’hommiste, Raphaël Glucksmann demeure ce néo-conservateur belliciste un temps proche du président géorgien Mikheil Saakachvili. Ce sarközyste de gauche a lancé une formation sociale-libérale intitulée d’une façon grotesque Place publique. Y aura-t-il un jour un parti appelé « Décharge publique » ou bien « Tous sur le trottoir ! » ? Essoré par une présidentielle déplorable, Benoît Hamon joue son avenir politique ainsi que celui de son parti Génération.s. S’il continue avec raison à s’interroger sur l’avenir humain du travail et la grande substitution technicienne prochaine, ses propositions restent marquées par un réformisme radical qui déclenche l’hilarité de l’hyper-classe mondialiste.

    Passons vite sur « Neutres et actifs », des hurluberlus qui combattent l’abstention, la liste jeuniste en écriture inclusive de Sophie Caillaud, « Allons enfants ! », qui ne compte que des candidats de moins de 30 ans (n’est-ce pas là une manifestation flagrante de discrimination par l’âge normalement puni par les haïssables lois liberticides ?) et celle de Jean-Christophe Lagarde au nom de l’UDI – Force européenne démocrate – La Gauche moderne, soit un centrisme post-sarközyste aussi peu reluisant que bien souvent détestable quand on observe le clientélisme pro-immigration des maires UDI en Île-de-France. D’incurables droitards, éternels abonnés au cocufiage politique, parient au « retour de la droite » en la personne du Versaillais François-Xavier Bellamy (1). Ils s’illusionnent une nouvelle fois sur les caniches hexagonaux d’Angela Merkel et d’Annegret Kramp-Karrenbauer. Dans le cadre du PPE, Les Républicains de Laurent Wauquiez obtempèrent aux injonctions de la CDU – CSU. Tout Européen résolu ne saurait choisir la liste Bellamy, faction libérale-conservatrice du globalitarisme.

     

    Plusieurs nuances de vert

    Les forces écologistes présentent entre cinq et six listes. Outre celle du député européen sortant Yannick Jadot accusé d’être un « écotartuffe » par le mensuel La Décroissance en raison de ses positions libérales-libertaires, « Urgence Écologie » de l’universitaire Dominique Bourg rassemble l’ancienne ministre de l’Écologie de François Hollande, Delphine Batho, et le président du Mouvement des écologistes indépendantsAntoine Waechter. Cette liste « alter-écolo » persiste néanmoins dans l’impolitique, ignore les enjeux de la puissance et se complaît dans le globalisme planétaire. Quant au Parti animaliste, il joue sur l’émotion publique en exposant sur des affiches de sympathiques gueules de chien et de chat. Ce parti veut l’abolition de traditions européennes comme la tauromachie ou la chasse.

    Les décroissants ont réussi à monter une liste. Leur programme radical fait toutefois l’impasse sur l’inévitable décroissance des flux migratoires du Sud vers le Nord et la régulation draconienne de la démographie africaine. Ces béni-oui-oui des sordides droits de l’homme ne prennent toujours pas en compte les excellentes analyses du visionnaire finlandais Pentti Linkola. Fidèles aux rendez-vous européens, les espérantistes soutiennent la langue artificielle inventée par Ludwik Zamenhoff et utilisée plus ou moins régulièrement aux réunions internationales vertes et anarchistes comme la langue véhiculaire officielle de l’Union pseudo-européenne. Utopie (hors sol !) quand tu nous tiens…

    Favorable à une République européenne bo-bo, inclusive et libre-échangiste, le Parti des citoyens européens se trouve au carrefour de l’écologie et du fédéralisme européen. Il se trouve en concurrence avec la liste du Parti fédéraliste européen. Elle décline le principe de subsidiarité entre l’État européen, les nations membres et leurs régions. Même si son unique élu allemand appartient au groupe des Verts – Alliance libre européenne, le Parti pirate défend principalement la neutralité d’Internet et s’oppose à la mainmise par les transnationales de la Toile mondiale. Les questions fiscales européennes intriguent une Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternitédont l’intitulé ne dit rien qui vaille.

    Souverainisme et « Gilets Jaunes »

    À l’opposé des fédéralistes européens s’activent des candidats nationistes, nationaux-républicains et souverainistes. Les Patriotes de Florian Philippot n’ont aucun intérêt. La liste du député non-inscrit de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan frôle les 5 %. Un échec ne serait que justice. Malgré de fréquents coups d’éclat médiatiques, l’ancien maire d’Yerres a plié devant le politiquement correct en virant Emmanuelle Gave qui ne supporte pas l’existence en France de lois liberticides et en acceptant au contraire des zélotes du matriarcat. Debout la France demeurera toujours Debout la République !. Partisan du Frexit et contempteur du « Grand Remplacement », François Asselineau ne pouvait pas ne pas rater cette échéance électorale. Bénéficiant du renfort très people d’Aurélien Enthoven, le fils de Raphaël et de Carla Bruni Sarközy (les dîners du dimanche doivent être agités avec son ancien président de la République de beau-père), l’UPR (Union populaire républicaine) persiste dans sa perception obsolète d’un Hexagone débarrassé de toute « ingérence » européenne et en revanche ouvert à flux une suicidaire francophonie cosmopolite.

    L’Alliance royale se conforme encore avec les règles républicaines. En refusant d’entrer dans les querelles entre prétendants, elle projette toutefois un royalisme sans visage et désincarné, tout le contraire du royalisme exposé par Vladimir Volkoff. « Le corps du roi est le roi, écrit-il. […] La royauté héréditaire commence là où commence l’homme : dans les reins d’un monsieur et dans le ventre d’une dame. Ce qui en naît, c’est un corps humain qui est le gage de la royauté (2). »

    Les sondages placent le Rassemblement national de Jordan Bardella (avec Marine Le Pen en avant-dernière position non éligible) au coude-à-coude avec la coalition en décadence avancée LREM – MoDem – AGIR (droite juppéiste) – Mouvement radical libéral. La présidente du RN a créé la curiosité en désignant un jeune militant politiquement chevronné. Outre la présence de deux sarkozystes non repentis (Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud), l’essayiste Hervé Juvin, par ailleurs chroniqueur géopolitique à Éléments et malgré de fortes contradictions (3), figure en cinquième place. Le discours frontiste pour cette campagne connaît un net infléchissement thématique sous l’influence de ce dernier en matière d’écologie, de localisme et de protectionnisme intelligent. Toutefois, l’ambiguïté perdure plus que jamais à propos de l’après – 26 mai. En raison des grandes manœuvres de la Legadont le secrétaire fédéral, Matteo Salvini, frise l’hybrispolitique, avec le PiS, l’AfD et le Fidesz, il est envisageable que les députés européens du RN siègent finalement chez les non-inscrits. Ni Jaroslaw Kaczynski, ni Viktor Orban n’apprécient Marine Le Pen pour diverses raisons (absence d’une quelconque expérience gouvernementale, origines néo-fascistes du FN, soutien affiché à la Russie de Vladimir Poutine). Ils se défient aussi de l’amateurisme des élus marinistes et de leur propension à la gabegie financière. Les témoignages de Sophie Montel et de Jean-Paul Tisserand sont très pertinents (4). Peut-on enfin voter pour des candidats nommés par Marine Le Pen, la même qui dansait et chantait le soir de sa défaite présidentielle ? Plus que le débat de l’entre-deux-tours, c’est ce comportement désinvolte qu’il importe de sanctionner.

    Malgré des sondages peu flatteurs, le mouvement hétéroclite et composite des « Gilets Jaunes » a sorti trois listes sans oublier des « Gilets Jaunes » candidats chez Dupont-Aignan et Philippot. Souhaitant la taxation du kérosène et une taxe Tobin plus rigoureuse et plus élevée sur les transactions financières internationales, le chanteur Francis Lalanne dirige une « Alliance jaune ». Ce partisan du non à Maastricht en 1992, un temps proche de Jean-Pierre Chevènement avant de rallier un écolo-naturalisme marginal, Francis Lalanne garde le silence sur l’immigration de masse. Gilles Helgen conduit un « Mouvement pour l’initiative citoyenne ». Il propose le RIC aux niveaux national et européen. Sait-il au moins qu’une démopédie est d’abord indispensable avant de recourir à l’initiative référendaire ? User du référendum d’initiative populaire aujourd’hui en France serait suicidaire du fait de l’abêtissement généralisé de la population. Candidat divers droite aux législatives de 2017, Christophe Chalençon anime la liste, « Évolution citoyenne », favorable à une « Europe des peuples souverains » et à une révision du droit du sol. L’artisan forgeron du Vaucluse ne brille pas par son sens politique. Il souhaitait cet hiver la nomination à Matignon du général atlantiste Pierre de Villiers alors que sa liste réclame la sortie de la France de l’OTAN. Sans appartenir directement aux « Gilets Jaunes », la liste « Les oubliés de l’Europe » soutenue par une Coordination nationale des indépendants rappelle la présence courante des intérêts catégoriels exprimés sous l’appellation des « socio-professionnels » (artisans, professions libérales, commerçants et indépendants). En 1979, Philippe Malaud monte une liste liée aux socio-professionnels, « Défense interprofessionnelle – Union des travailleurs indépendants pour la liberté d’entreprise » (1,40 %). Cinq ans plus tard, Gérard Nicoud, l’emblématique chef du CIDUNATI (Confédération intersyndicale de défense et d’union nationale des travailleurs indépendants), déposa une liste, « Union des travailleurs indépendants pour la liberté d’entreprendre (UTILE) », vite phagocytée par la liste frontiste (0,68 %). Des listes socio-professionnelles figurèrent entre 2004 et 2014 dans les différentes circonscriptions interrégionales.

    Présence des banlieues

    Il faudra étudier avec soin le résultat, bureau de vote par bureau de vote, de deux listes surgies des « banlieues de l’immigration ». Dernière venue après un étonnant repêchage de la part du Conseil d’État (une liste identitaire aurait-elle bénéficié de lamême indulgence ?), l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) a constitué une « Union pour une Europe au service des peuples ». Son chef de file, Nagib Azergui, aimerait sans surprise renforcer la lutte contre les discriminations et accorder aux étrangers extra-européens le droit de vote aux élections locales. Pis, dans le programme officiel de l’UDMF, on lit une incroyable mesure liberticide, uneénième loi qui « condamnera toute diffusion de discours de haine envers la communauté musulmane et permettrait, notamment en France, au ministère de l’Intérieur de dissoudre toute association ou groupement islamophobe, tous médias qui exploitent cette littérature islamophobe pour se faire du profit en véhiculant des théories complotistes dangereuses (à l’exemple de la théorie du grand remplacement) ». L’augmentation du nombre des mosquées et la multiplication des enseignes hallal ne sont-elles pas des signes tangibles d’une immigration de peuplement ? Le complotisme est la négation de la réalité. L’UDMF prend cette élection pour une répétition générale avant les municipales du printemps 2020. Il faudrait cependant que l’électorat immigré se mobilise pour un scrutin qui l’indiffère.

    « Démocratie représentative » du Franco-Malien Hadama Traoré tient un discours favorable au Pacte de Marrakech, estime que « la sémantique “ immigration ” est une insulte » et se veut le porte-parole d’une « majorité silencieuse (zone rurale, zone périphérique et la banlieue) (5) ». Pas certain que cela suscite l’engouement des populations africaines dans l’Hexagone…

    Le choix de l’audace

    Soutenue par Karim Ouchikh, le président du SIEL (Souveraineté, Identité et Libertés) et conduite par l’écrivain Renaud Camus, fondateur du Conseil nationalde la Résistance européenne et concepteur du « Grand Remplacement », « La Ligne claire » s’oppose à l’idéologie officielle remplaciste. La centaine de propositions dépassent l’enjeu européen et tendent plus vers une possible candidature présidentielle en 2022. Certaines se réfèrent au philosophe Jacques Ellul telles l’interdiction des courses et rallyes automobiles et motocyclistes (proposition 61). D’autres s’approchent des thèses décroissantes ou bien s’inscrivent dans une surprenante fidélité aux valeurs sinon républicaines pour le moins occidentales, celles qui contribuent au processus de remplacement en cours des peuples européens et du fallacieux « vivre-ensemble » multiculturaliste ! De tierces propositions se révèlent parfois incongrues comme la reconnaissance officielle de Jérusalem en tant que capitale de l’État d’Israël (proposition 86), quitte à refuser la suggestion vaticane de ville internationale, ou l’adhésion de la France au groupe de Visegrad (proposition 90) sans comprendre que ce groupe informel connaît maintes dissensions internes. Ce n’est pas pour rien si l’Italie et l’Autriche ne l’ont pas rallié… Bien que courageuse et fort européenne (faire de Vienne la capitale du Continent), la liste de Renaud Camus ne convainc pas.

    Finalement, la liste la plus prometteuse porte le n° 10; c’est celle de La Dissidence française, « La Liste de la Reconquête ». Ce jeune parti politique a pu se présenter malgré une pesante chape de plomb médiatique; preuve que rien n’est impossible pour ceux qui ont une forte volonté. Certes, les beaux esprits parlent de nécessité tactique pour justifier leur vote pour le RN. C’est toujours pour eux « tactique ». C’était tactique de voter Sarközy aux primaires de la droite. C’était tactique de choisir François Fillon au premier tour de 2017. Aujourd’hui, il serait tactique de privilégier la raison au cœur. Bel aveuglement ! N’hésitons pas par conséquent à imprimer chez soi le bon bulletin, celui de la Reconquête. La Dissidence française doit devenir à l’instar de CasaPounden Italie ou du NPD en Allemagne un vrai aiguillon de radicalité. L’audace passe par conséquent par le seul vote révolutionnaire, nationale, identitaire, sociale, populaire et européen possible, à savoir « La Liste de la Reconquête » de Vincent Vauclin.

    Georges Feltin-Tracol

    Notes

    1 : cf. Henry de Lesquen, « Bellamy, roi des candaules », mis en ligne sur YouTube, le 11 mai 2019.

    2 : Vladimir Volkoff, Du Roi, Julliard – L’Âge d’Homme, 1987, pp. 32 – 33.

    3 : cf. Georges Feltin-Tracol, « Hervé Juvin entre deux rives », mis en ligne sur Europe Maxima, le 6 janvier 2019.

    4 : Sophie Montel, Bal tragique au Front national. Trente ans au cœur du système Le Pen, Éditions du Rocher, 2019, et Jean-Paul Tisserand, Front national. Un économiste dans la tourmente, manuscrit inédit, 2019. Ces deux témoignages confirment l’incompétence crasse d’un appareil dirigeant, faute d’école de cadres et d’instances de réflexions.

    5 : « La sémantique immigration est une insulte », entretien avec Hadama Traoré mis en ligne sur Breizh-Info, le 8 mai 2019.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/05/20/tribune-libre-quel-choix-dimanche-prochain-6152397.html

  • Réunion publique à Fessenheim (68) : discours de Marine Le Pen

  • À Milan, Matteo Salvini se pose en leader des droites patriotiques européennes

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    Depuis l’accession de son parti au pouvoir en Italie, le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini parcourt le pays de long en large, prenant la parole, sur les places publiques ou dans des salles, devant d’énormes foules venues lui apporter leur soutien et marques d’affection.

    Cette popularité, Matteo Salvini la doit à son caractère jovial et à son extraordinaire sens du contact avec le peuple, mais aussi et surtout à son action ministérielle qui porte ses fruits : l’arrivée de bateaux transportant des clandestins est quasi arrêtée, la délinquance et la mafia sont combattues frontalement et le peuple italien est protégé des agressions mondialistes par le gouvernement regroupant la Ligue et son allié, le parti anti-système M5S.

    La Ligue, qui avait obtenu plus de 17 % lors des élections législatives de mars 2018, caracole désormais en tête dans les sondages, avec plus de 30 %, alors qu’un autre parti patriotique, dirigé par Giorgia Meloni et dénommé Frères d’Italie, est donné au sein des études d’opinion à 5 %.

    La course victorieuse d’« il capitano » ne laisse pas les autres partis patriotiques d’Europe indifférents et ceux-ci ont, désormais, les yeux rivés vers l’Italie, éternel laboratoire politique du continent. Cette évolution ouvre des possibilités de rassemblement au sein du futur Parlement européen issu du scrutin prévu entre le 23 et le 26 mai 2019 au sein des divers États composant l’Union européenne.

    Profitant de cette situation privilégiée, Matteo Salvini a organisé, ce samedi 18 mai 2019 à Milan, dans le nord du pays, un grand meeting électoral rassemblant les représentants de douze partis patriotiques d’Europe. Ceux-ci ont pris la parole, sur la place située devant la célèbre cathédrale dénommée Duomo di Milano et à côté de la galerie Vittorio Emanuele II qui conduit à la Scala. Weselin Mareschki (Volya, Bulgarie), Boris Kollár (SME RODINA, Slovaquie), Tomio Okamura (SPD,Tchéquie), Jaak Madison (EKRE, Estonie), Gerolf Annemans (Vlaams Belang, Belgique [Flandre]), Anders Vistisen (Parti du peuple danois), Laura Huhtasaari (Parti des Finlandais), Jörg Meuthen (AfD, Allemagne), Georg Mayer (FPÖ, Autriche), Geert Wilders (PVV, Pays-Bas), Marine Le Pen (Rassemblement national, France) se sont succédé à la tribune avant le discours de Matteo Salvini.

    Georg Mayer a remplacé le candidat de tête du FPÖ aux élections européennes Harald Vilimsky, qui est aussi un des deux secrétaires généraux du parti et est resté en Autriche à la suite de la démission du président du FPÖ Heinz-Christian Strache de son poste de vice-chancelier. Ce dernier, ainsi que le président exécutif du groupe des élus du FPÖ à la Chambre des députés Johann Gudenus – qui a aussi, désormais, démissionné –, ont été victimes de la diffusion d’une vidéo réalisée en 2017 dans une villa à Ibiza et montrant les deux hommes en compagnie de la femme de Strache rencontrant la soi-disant nièce d’un magnat financier russe en vue d’obtenir des financements occultes. Harald Vilimsky estime que cette vidéo datant de 2017, au sein de laquelle les deux hommes ont été piégés, n’a pu qu’être réalisée par des professionnels disposant d’informations provenant de services secrets.

    Lionel Baland

    https://www.bvoltaire.fr/a-milan-matteo-salvini-se-pose-en-leader-des-droites-patriotiques-europeennes/