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élections - Page 190

  • Emmanuel Macron tête d’affiche contestée

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    Marine Le Pen avait raison ! En s’impliquant d’une manière aussi évidente dans la campagne des européennes de La République en marche, Emmanuel Macron n’est déjà plus président de la République mais bel et bien président du parti avec lequel il règne sans partage depuis deux ans.

    Lors d’un débat sur une chaîne d’info en continu, j’ai entendu l’un des nombreux commentateurs-experts-journalistes expliquer que non seulement il était, après tout, normal qu’Emmanuel Macron ait accepté de figurer seul sur une affiche demandant à voter pour la liste Renaissance, mais qu’il ne serait placardé que soixante mille affiches dans toute la France. « En Marche pour l’Europe, le 26 mai, je vote Renaissance ». « Je vote Macron » aurait été moins hypocrite, mais il fallait bien laisser un peu de place à la malheureuse Nathalie Loiseau.

    60.000 affiches alors que chaque liste va en imprimer quelques millions… L’argument aurait pu être de poids. Sauf que cette affiche a été vue et revue par des millions de lecteurs, les quotidiens et hebdomadaires l’ayant publiée, et par des millions de téléspectateurs, fascinant moyen subliminal d’imprimer la tête du Président dans leur cerveau. Mais il y a un revers à cette médaille, car la publicité ainsi faite risque de ne pas du tout améliorer l’image du Président auprès des anti-Macron, qui sont plus de 65 %, si l’on en croit le dernier sondage qui donne à sa cote de popularité l’étonnant chiffre de 32 %.

    Lors de son dernier point de presse, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a répondu aux nombreuses critiques faites sur cette affiche : « Il est normal et logique que le président de la République, compte tenu de la positon qui est la sienne […], donne un certain nombre d’indications sur cette campagne européenne. »

    Toujours est-il que celle qui souffrira le plus de cette modeste campagne publicitaire est bien la tête de liste, dont le charisme est resté au vestiaire. Je ne sais pas si vous avez pu assister au débat qu’avait organisé, mercredi soir sur BFM TV, Ruth Elkrief entre Nathalie Loiseau et Jordan Bardella, mais cela valait tous les spectacles du monde. La pauvre tête de liste de LREM m’a fait pitié avec son air de subir une séance de torture. Même Ruth Elkrief s’est mise à l’attaquer sur plusieurs points, rendant plus facile la tâche de son adversaire. Le match, dès le départ, était inégal, et j’avoue que je ne m’attendais pas à la combativité du plus jeune tête de liste de l’histoire des européennes. Le match n’a pas été nul. Selon ma modeste expérience, il a été remporté haut la main par ce jeune homme qui n’a pas convaincu ses auditeurs que par son sourire juvénile mais bien par des arguments que Mme Loiseau a eu beaucoup de mal à contrer.

    La carrière de Jordan Bardella, 23 ans, est prometteuse, si l’on en croit le résultat de ce mini-débat au cours duquel on l’a vu beaucoup plus à l’aise que son adversaire, qui n’est pourtant pas une perdrix de l’année. Peut-être qu’un jour il figurera sur une tête d’affiche, à l’instar de ce Président à qui il aimerait bien offrir une déculottée, si faible soit-elle.

    Floris de Bonneville

    https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-tete-daffiche-contestee/

  • Pourquoi parler d’Europe ?

    « Cette confrontation, qui ressemble plutôt à un dialogue de sourds, se fait sans joie ni émoi particulier. »

    Les élections européennes se dérouleront dans moins d’une quinzaine de jours et le moins que l’on puisse dire, c’est que la campagne ne passionne guère les foules, et ce qui est vrai en France l’est aussi chez nos voisins membres de l’Union Européenne, fût-ce pour quelques semaines seulement encore…

    Le Royaume-Uni enverra, si l’on en croit les sondages, une majorité de députés favorables au Brexit, ce qui relativise fortement les discours évoquant une « foucade » référendaire en juin 2016. En France, en revanche, les élections confirmeront sans doute la complexité du paysage politique malgré la tentative présidentielle de ramener le débat à une simple confrontation entre « nationalistes » et « progressistes », des termes dont il serait pourtant bien utile de rappeler et de préciser les définitions, les contours et les ambiguïtés. Mais cette confrontation, qui ressemble plutôt à un dialogue de sourds, se fait sans joie ni émoi particulier : l’abstention dominera sans n’avoir aucune influence concrète, comme c’est le cas depuis une trentaine d’années pour ce scrutin. « Les absents ont toujours tort », dit le proverbe, mais les suffrages exprimés sont-ils plus écoutés au-delà des commentaires du soir et du lendemain ?

    Et pourtant ! Je me souviens de l’engouement qu’avaient suscité les premières élections de l’assemblée européenne au suffrage universel. Les grandes affiches du dessinateur Folon présentant une Europe prenant son envol comme un grand oiseau côtoyaient celles valorisant la statue de la victoire de Samothrace tandis que l’enthousiasme saisissait les partis qui semblaient trouver dans l’idéal européen un nouveau souffle. C’était une « première fois » pleine de promesses et d’illusions : la réalité étouffera vite l’espoir, et les maux de la démocratie représentative, déjà présents au niveau des nations européennes, se reproduiront à l’échelle de ce que l’on n’appellera l’Union Européenne qu’à partir de 1993. Le rejet du traité constitutionnel européen en 2005 par les électeurs français et néerlandais (pour des raisons d’ailleurs fort différentes), puis son contournement par les gouvernements et les parlements des pays européens, finiront de discréditer la démocratie européenne aux yeux des électeurs, et éloigneront un peu plus les Français des urnes, en un divorce marquant entre le pays réel et le pays électoral, ce « pays légal » dont la base se rétrécit sans qu’il s’en inquiète, préservé par le système lui-même dont « l’inertie » assure la survie quelles que soient les alternances ou les surprises politiciennes… L’arrivée d’un président « inattendu » à la tête de la République française en mai 2017 n’a fondamentalement rien changé au système en place, et « le nouveau monde » ressemble furieusement à « l’ancien », en ce domaine, avec quelques vagues nuances.

    Les élections du 26 mai prochain verront en tout cas s’affronter trente-quatre listes de toutes les tendances possibles, y compris royaliste, sans que l’on sache vraiment si les débats les plus nécessaires seront abordés, et si les idées évoquées, bonnes ou mauvaises, dépasseront le petit cercle des commentateurs politiques et celui, moins restreint, des militants des listes en lice. Peut-on se satisfaire de ce constat ? Je ne crois pas, et il me semble, qu’une fois de plus, il faudra emprunter des chemins de traverse pour retrouver la voie de la passion politique, celle qui bouscule et qui fonde, celle qui peut ouvrir des perspectives, non pour le mandat court d’un député européen, mais pour les générations qui sont, qui viennent et qui viendront. Il est des enjeux que l’on ne peut méconnaître : autour du souci environnemental et de ses diverses déclinaisons ; autour de la grande question de la guerre et de la paix (les deux ne pouvant être disjointes) ; autour de la pérennité et de la transmission renouvelée d’une civilisation française qui ne peut être figée sous peine de disparaître, et du dialogue incessant avec les civilisations voisines ; autour de la place et du rôle des hommes dans le processus économique et de leurs implications sociales ; etc. Autant d’enjeux qui, aujourd’hui, ne sont qu’effleurés (dans le meilleur des cas) quand ils devraient irriguer les réflexions et les projets des listes et des candidats au Parlement européen, même s’il faut bien reconnaître que celui-ci n’a guère d’autre pouvoir que de discuter des textes préparés ailleurs et par d’autres, et de les voter ou de les refuser… Mais qu’importe ? Le débat électoral n’est-il pas là, justement, pour dépasser les seules contingences électorales et évoquer d’autres fondations possibles ?

    Les royalistes sont gens de longue mémoire, et, s’ils peuvent paraître encore loin de peser sur les débats en cours, il ne leur est pas interdit de réfléchir et de proposer, autant lors de la joute électorale que dans ses prolongements et ses éloignements. L’Europe, ou ce que l’on appelle ainsi, mérite, au-delà des polémiques, un vrai engagement politique, non pour seulement la défaire ou la défendre, mais pour en concevoir, sans a priori les formes les meilleures pour relever les défis de l’actualité comme de « l’avenir que tout esprit bien né souhaite à sa patrie » et aux générations qui y vivent et la poursuivent par leurs actions et combats. Elle ne peut négliger ce qui fonde aujourd’hui l’enracinement des familles et des personnes, et que l’on nomme « les nations » qui, disons-le sans peur, peuvent se conjuguer sans se confondre. 

    Par Jean-Philippe Chauvin

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Coups bas et coups de com’ à une semaine des élections européennes – Journal du vendredi 17 mai 2019

     

    Coups bas et coups de com’ à une semaine des élections européennes

    Une semaine nous sépare des élections européennes… une semaine pour convaincre les électeurs de se rendre aux urnes. Et, comme toujours, à la veille d’un tel scrutin, le temps est aux coups bas et aux attaques en règle.

    Plus de halal pour Sodebo

    Alors que Sodebo commercialisait des produits halal, l’association Vigilance Halal et le cinéaste Eric Dick ont finalement fait plier le géant de l’agro alimentaire. Une victoire qui pourrait inverser la tendance d’un secteur extrêmement porteur.

    Syrie : La ville chrétienne de Mhardeh prise pour cible

    Alors que le conflit semble arriver à son terme, au Nord de la Syrie, les islamistes ne relâchent pas la pression sur Mhardeh, ville chrétienne en situation d’urgence humanitaire.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/coups-bas-coups-de-com-elections-europeennes-journal-du-vendredi-17-mi-2019

  • Choisir son camp…en toute cohérence

    agora.jpgSur le front de la « culture» populaire et mondialisée on arrête décidemment pas le progrés. Anthony et Joe Russo, les réalisateurs des films de super héros, franchisés Marvel, Avengers Endgame, ont annoncé qu’un  premier personnage LGBT+, ouvertement gay,  serait introduit dans leur prochain opus. C’est ce qui s’appelle avoir le sens du marketing, puisque cette touche progressiste militante assurera bien sûr  au film une bienveillante publicité dans les médias occidentaux. Un progrès qui a aussi franchi une étape décisive sur la longue route qui passe par Praxitèle, Michel-Ange et Maillol pour aboutir au non-art contemporain.  En témoigne le record de vente établi pour l’achat d’une oeuvre d’un artiste vivant, celle du sculpteur-platicien-businessman Jeff Koons. Mercredi le moulage en acier d’un lapin gonflable de ce dernier, sobrement appelé The Rabbit, a été vendu plus de 91 millions de dollars par  la maison Christie’s à New York. M. Koons avait été convié il y a quelques années à exposer ses objets gonflables-gonflants , pardon ses oeuvres d’art, au château de Versailles. Nous rapportions alors la description qui en avait été faite  par  l’écrivain et historien Gérald Messadié: « un lapin en baudruche métallisée et un assemblage rouge de cinq à six saucisses de baudruche que même un marchand de foire du trône eût honte de brandir, un gros cœur de la même baudruche et d’autres inepties furent exposées à grands fracas à Versailles, l’un des hauts lieux de l’art français. ».

    Il finira paraît-il dans «les poubelles de l’histoire». Le député La France Insoumise (LFI)  Adrien Quatennens ne parlait pas ainsi cette semaine du canulart-contemporain mais de Andrea Kotarac, 30 ans, membre de l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon en 2017 (ce dernier ne tarissait pas d’éloges sur ce jeune espoir),  conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes de LFI , mandat qu’il vient de rendre avec honnêteté.

    Le crime de M. Kotarac? Il est désormais connu:  avoir appelé à voter pour la liste RN conduite par Jordan Bardella afin de faire efficacement barrage  à la politique gouvernementale: « La situation est tellement grave que j’estime qu’il faut faire en sorte que  Macron ne soit pas en tête. »

    Fin avril déjà, le jeune élu avait reçu un coup de semonce de LFI pour s’être rendu  au forum économique international de Yalta (Crimée).  «Un rendez-vous géopolitique majeur » rapportait mediacités, qui «prend des allures de sommet des  non-alignés sur la politique américaine». «Il rassemble surtout une partie de la droite nationaliste européenne (…). Marion Maréchal (…) faisait partie des invités, tout comme Thierry Mariani, candidat sur la liste Rassemblement National aux élections européennes.» « Un marquage très à droite qui n’a pas empêché Andréa Kotarac de faire le déplacement: Je ne suis pas d’accord avec Mariani et Maréchal sur de nombreux sujets. Mais sur la défense de la souveraineté nationale et sur la nécessité de s’allier à la Russie, je suis d’accord » disait-il alors.

    Cette semaine M. Kotarac a expliqué sur BFM comme sur LCI qu’il ne se voyait pas continuer à militer au sein de LFI, un parti en  pleine dérive  islamo-gauchiste ,  dans une France en voie de communautarisation et de balkanisation accélérée. Journaliste au Figaro notamment, Jean-Christophe Buisson a noté sur twitter: « On peut railler, contester ou condamner le ralliement de Andrea Kotarac au RN mais son diagnostic inquiet sur LFI est juste (il rejoint de ce point de vue-là Djordje Kuzmanovic et d’autres). C’est d’abord cela qu’il faut retenir… ».

    Nous  notions en janvier dernier, le refus  par la direction de LFI  de toute inflexion en faveur d’une meilleure protection sociale, économique, identitaire des Français face à l’immigration subie, au nom d’un choix stratégique de soutien aux revendications ethnico-communuataire, culturelle et religieuse des minorités dans les  banlieues plurielles. Nous citions alors Marianne qui s’était fait l’écho des tensions au sein du parti mélenchoniste : «quelques semaines après le départ de Djordje Kuzmanovic (poussé vers la sortie pour sa dénonciation du prosélytisme islamiste et son voeu d‘assécher les flux migratoires, NDLR ), Jean-Luc Mélenchon s’en est violemment pris à l’un de ses compagnons de route historiques, tenant d’une ligne souverainiste et laïque, François Cocq, qualifié de national-identitaire. »

    Les stratèges de LFI ont pris clairement  une    option et un pari:  celui  du délitement de la communauté nationale dans une France éclatée,  ils doivent désormais l’assumer devant leurs militants, leurs électeurs et devant les Français.  Il faudra choisir son camp. C’est aussi ce que Bernard-Henri Lévy a demandé en substance au Premier ministre hongrois Viktor Orbán qu’il a interrogé pour le compte de la revue The Atlantic rapportait BFM cette semaine.« Le dirigeant conservateur (aurait) dit n’avoir rien à voir du tout avec la présidente du Rassemblement national.»

    « Viktor Orbán ( a réaffirmé son soutien à Matteo Salvini) mais explique pourquoi il refuse de faire alliance avec Marine Le Pen (…). Laurent Wauquiez m’a prévenu qu’elle représentait une ligne rouge (…). »Viktor Orbán précise par ailleurs à BHL que, «même si ses camarades de la droite française le lui autorisaient, il ne ferait malgré tout pas alliance avec Marine Le Pen. Elle n’est pas au pouvoir.Quand des dirigeants politiques ne sont pas au pouvoir, ils peuvent dire et faire ce qu’ils veulent. Ils peuvent perdre le contrôle. Je ne veux être mêlé à rien de tout cela, tranche-t-il. »Précisons  cependant ce détail qui n’a pas échappé au dirigeant hongrois, à savoir que Laurent Wauquiez  lui non plus n’est pas au pouvoir et ceux qui pensent qu’il sera le successeur d’Emmanuel Macron ne sont pas nombreux…

    «C’est à monsieur Orbán de voir s’il se trouve plus en cohérence politiquement avec des membres du PPE (Parti populaire européen) qui ont voté contre lui, qui ont voté la relocalisation forcée des migrants dans les pays (…), ou s’il se sent plus en cohérence politiquement avec des mouvements tels que les nôtres, déclarait Marine Le Pen  à Bruxelles le 5 mai, lors d’un meeting de campagne pour les élections européennes.» La présidente du RN pose  bien évidemment la bonne question affirme Bruno Gollnisch.  C’est de cohérence politique dont le peuple français comme les autres peuples européens ont besoin. Et elle s’imposera à un patriote comme M. Orban pour peu que la poussée nationale qui se dessine un peu partout en Europe se confirme le 26 mai. La politique, encore et toujours, n’est jamais qu’une question de rapport de forces, même entre alliés de fait ou de revers.

    https://gollnisch.com/2019/05/17/choisir-son-camp-en-toute-coherence/

  • Le 26 mai, les Français ont le feu nucléaire entre les mains !

    Malheureusement, de nombreux Français semblent l’ignorer.
    Mais, le 26 mai prochain, à l’occasion des élections européennes, c’est le feu nucléaire qu’ils auront entre leurs mains par bulletin de vote interposé. 
    En effet, une défaite sévère de la liste soutenue, désormais, ouvertement et sans vergogne par Macron déclencherait un séisme politique, tant au plan national qu’au plan européen, d’une ampleur jusque-là jamais atteinte.
    C’est la raison pour laquelle toute la Macronie, maintenant aux abois, et au mépris de toutes les règles démocratiques, morales et éthiques, tente de colmater les brèches d’un vaisseau amiral qui menace de sombrer. 
    Un temps piloté par une Nathalie Loiseau, aujourd’hui totalement disqualifiée par son incompétence et son inexpérience politique, c’est le président de la République lui-même qui, rompant avec la neutralité institutionnelle et historique de sa fonction, se voit obligé de venir défendre son projet européen.
    Et c’est à grands renforts d’appuis médiatiques, dont il bénéficie d’ailleurs depuis le début de son mandat, et de soutiens politiques, dont les incontournables et opportunistes Bayrou, Cohn-Bendit et Raffarin, qu’il espère sauver son quinquennat et son avenir politique.
    Car il s’agit bien de son avenir politique. 
    Il n’échappe plus à personne que Macron n’est parvenu au pouvoir qu’avec l’aide de la haute finance internationale. 
    Que ses parrains, dont l’obscur Soros, ne l’ont poussé au sommet de l’État qu’avec l’assurance qu’il saurait renvoyer l’ascenseur et promouvoir une politique mondialiste et multiculturaliste. 
    Mais pour cela, sa mission était double. 
    D’abord, mettre la France au pas. 
    C’est ce qu’il s’acharne à faire depuis deux ans, déclenchant la plus vaste crise sociale de ces cinquante dernières années et n’hésitant pas à faire de la répression un outil majeur de sa gouvernance. 
    Comptant sur la durée et sur la lassitude des Français, il est en voie de réussir son pari et de faire d’une majorité de Français des déshérités.
    Le second objectif qui lui était assigné, et certainement le plus important, consistait en une victoire incontestable aux élections européennes. 
    Face à une Europe, en particulier à l’Est et au Nord, qui marque de plus en plus souvent son scepticisme par rapport au projet européen, la tâche qui lui revenait était de redonner une nouvelle dynamique à une ambition dont les peuples se méfient ouvertement. 
    Et c’est bien ce combat que Macron craint de perdre le 26 mai. 
    Sa défaite dans les urnes signifierait, pour lui, une rupture quasiment définitive avec ses mandataires de la haute finance internationale. 
    Par ailleurs, elle risquerait, au plan intérieur, de relancer un mouvement de contestation qui ne demande qu’à resurgir.
    On le voit donc bien, c’est à un quitte ou double qu’est confronté Jupiter. 
    S’il perd les élections, après s’y être investi à titre personnel comme il le fait, il n’aura d’autre choix que de démissionner. 
    Car c’est bien lui qui, par son attitude partisane, vient de transformer le scrutin du 26 mai prochain en référendum pour ou contre sa politique. 
    Par ailleurs, ayant failli dans la mission qui lui était confiée par ses soutiens mondialistes et européistes, il n’aura d’autre choix que de se retirer tel un général battu en rase campagne et donc bon pour un limogeage séance tenante.
    Mais cette issue, inespérée pour beaucoup de nos concitoyens, ne sera possible qu’à la seule condition que la liste LREM soit laminée lors du vote programmé à la fin du mois. 
    Pour cela, il importe que tous les électeurs se rendent aux urnes afin d’exprimer leur rejet de la politique intérieure de Macron et leur refus de voir se mettre en place une Europe fédérale briseuse des nations. 
    Olivier Damien

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/le-26-mai-les-francais-ont-le-feu.html#more

  • Élections européennes : le match Bardella-Loiseau : le tournant !

    La tête de liste du Rassemblement national a surpassé sa concurrente de LaREM, Nathalie Loiseau, et conforte sa dynamique dans les sondages.

    Une finale de Coupe d’Europe avant l’heure. Ils étaient au coude à coude dans les sondages, BFMTV a réuni Jordan Bardella et Nathalie Loiseau sur son plateau pour débattre de leurs positions sur l’Union européenne, à dix jours du scrutin. Une configuration de débat qui ne laisse pas de doute sur les profondes divergences entre les deux candidats qui revendiquent leur opposition réciproque. Jordan Bardella souhaite représenter un peuple qui veut le réveil des nations, pendant que Nathalie Loiseau se pose en rempart contre le nationalisme. Un plateau scindé en deux, entre la conservatrice d’un village-monde, où l’Union européenne dicte ses lois sur ses Etats membres, et le défenseur de la souveraineté et des frontières nationales.

    Deux générations, deux mondes

    Et lorsque Jordan Bardella prétend être le défenseur d’un peuple qui « rejette les technocrates de Bruxelles », Nathalie Loiseau est renvoyée dans ses cordes. Car elle personnifie bien la technocratie. Haut fonctionnaire, ancienne directrice de l’ENA, ministre des Affaires européennes jusqu’en mars dernier, soutenue par les tenants d’un système à bout de souffle : Jacques Attali, Daniel Cohn-Bendit…, son logiciel est dépassé et son discours ringardisé. Elle n’avait pas d’autre choix que d’utiliser de vieux poncifs pour tenter de sortir des cordes où la maintenait un Jordan Bardella offensif.

    La jeune tête de liste RN dénonce la politique diplomatique d’Emmanuel Macron : « La France n’a jamais été aussi isolée en vérité », avant d’énumérer les tensions avec l’Italie, l’Allemagne, la Hongrie ou encore la Pologne. La représentante d’En Marche répond : « L’isolement, c’est vous, vous voulez retrouver les frontières nationales, la souveraineté monétaire… » Ces qualificatifs utilisés pour dénoncer une vision antieuropéenne du Rassemblement national, Jordan Bardella les reprend à son compte. Dans le monde de demain, « frontière » et « souveraineté » ne sont plus des gros mots.

    Le monde a changé, pas elle

    Sur le SMIC européen, Nathalie Loiseau puise dans ses retranchements pour tenter de remonter sur le ring. Quoi de mieux que de reprendre les bonnes vieilles méthodes apprises à l’ENA pour y arriver ? Echec. Les batailles de chiffres et le règne de « l’économisme » sont derrière nous. Les duels du type de celui de Nicolas Sarkozy contre Dominique Strauss-Kahn ont pris un coup de vieux. Jordan Bardella ne rentrera pas dans une bataille de chiffres où s’affrontent depuis plusieurs décennies les technocrates, qui cachent par ailleurs leurs accords sur les grandes lignes sociétales. Son but n’est pas de gouverner une Union européenne au-dessus des peuples, mais bien de représenter les intérêts de son peuple dans une Europe qui tourne le dos à l’héritage européen vieux de plusieurs millénaires. Les débats UMP-PS d’autrefois sont bien derrière nous. Oui, le monde a changé.

    Etienne Lafage

    Article paru dans Présent daté du 16 mai 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Bellamy, Glucksmann : le temps des intellectuels ?

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    Alors que la campagne des élections européennes bat son plein et que les sondages prédisent un combat final serré entre Les Républicains, La République en marche et le Rassemblement national, une évidence s’impose : cette élection aura eu le mérite de faire connaître au grand public la jeune et brillante tête de liste des Républicains, François-Xavier Bellamy. On a déjà rappelé avec raison que le choix de Laurent Wauquiez avait l’immense mérite de proposer aux suffrages des électeurs de droite un candidat qui porte véritablement leurs convictions et leurs aspirations, après trente longues années de compromissions avec une pensée sociale-démocrate si contraire aux principes gaullistes du RPR.

    Mais là n’est pas son seul mérite. En choisissant François-Xavier Bellamy, professeur agrégé de philosophie, auteur remarqué, en 2014, des Déshérités ou l’urgence de transmettre, dans lequel il retrouvait les racines philosophiques de la crise de la transmission qui asphyxie l’École, et plus récemment de Demeure, essai philosophique qui questionne la frénésie du changement qui semble s’être emparée de notre civilisation, oublieuse de tout ce qui « demeure » et nous rattache au monde, Laurent Wauquiez fit le pari de l’intelligence. À trop se cantonner à un économisme à courte vue, la droite avait, en effet, perdu à la fois ses racines intellectuelles et sa boussole, et il était bien temps qu’elle se ressaisisse en se mettant à l’écoute de tous ceux qui, dans le monde des idées, préparaient depuis des années déjà son renouveau intellectuel, préalable indispensable à son redressement électoral.

    La profondeur et la justesse de la pensée de François-Xavier Bellamy, sa verve délicate mais toujours lucide jointe à sa parfaite urbanité nous font contempler avec effarement les prétentions d’un Emmanuel Macron présenté, durant la campagne présidentielle, comme l’héritier spirituel du philosophe Paul Ricœur, avant d’endosser une « pensée complexe » que les Français ne sauraient pas apprécier à sa juste valeur… À la lecture de Révolution, le livre écrit par l’actuel locataire de l’Élysée avant son élection, dont la vacuité sidérante détonne tant au regard des ouvrages signés par le candidat des Républicains, on comprend la chance que l’immixtion de François-Xavier Bellamy dans la vie politique offre à notre pays. Espérons qu’il participe à l’émergence d’un débat proprement politique, enfin recentré sur les idées des uns et des autres, et non sur ces polémiques stériles et ces « petites phrases » qui ont fait tant de mal à la politique française. Cet espoir est peut-être fondé, à en croire le mimétisme du Parti socialiste dont la tête de liste, l’essayiste Raphaël Glucksmann, incarne sans doute mieux les idées de la gauche que les anciens éléphants de la rue de Solférino…

    Face à l’explosion des cadres politiques qui a suivi l’élection d’Emmanuel Macron, les deux anciens partis de gouvernement se tournent donc vers des figures du monde des idées, dans une concordance des temps qui nous dit sans doute quelque chose de l’époque. Nos concitoyen lassés par la communication et l’opportunisme, désireux de retrouver le sens de la politique et du bien commun, ne pourront que profiter d’une clarification de l’offre politique qui, seule, permettra la confrontation de visions divergentes mais pleinement assumées, et donnera aux Français les clés de leur destin.

    Laurent Chauvet

    https://www.bvoltaire.fr/bellamy-glucksmann-le-temps-des-intellectuels/

  • Loiseau explose (encore) en plein vol – Journal du 16 mai 2019

     

    Loiseau explose (encore) en plein vole

    La tête de liste de la majorité présidentielle étrillée par son concurrent du Rassemblement National. Nathalie Loiseau a une nouvelle fois montré ses limites à l’occasion d’un débat télévisée face à Jordan Bardella… de 30 ans son cadet.

    Emplois fictifs… le Modem aussi !

    Marielle de Sarnez éclaboussée par une affaire d’emplois fictifs ! Dans la dernière ligne droite pour les élections européennes, le Modem, parti allié à la majorité présidentiel est amené à rendre des comptes alors qu’un de ses députés se serait servi des deniers publics pour se payer… une gouvernante !

    Eurovision: le rendez-vous très LGBT

    L’Eurovision, véritable vitrine LGBT. Samedi soir, la 64ème édition du célèbre concours musical européen devrait perpétuer la tradition engagée depuis près de 20 ans. En digne représentant du lobby… le candidat de la France : Bilal Hassani.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/loiseau-explose-encore-en-plein-vol-journal-du-16-mai-2019

  • Européennes : record d'intentions de vote pour le RN

    J Bardella.pngLa liste menée par Jordan Bardella se place désormais à un point de celle de Nathalie Loiseau.
    L’écart se creuse. Selon un nouveau sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud Radio, la liste du Rassemblement national fait la course seule en tête, battant son record de points sur cette campagne européenne.
    Ainsi, le parti de Marine Le Pen gagne un demi-point par rapport au dernier sondage, et culmine désormais à 23,5% d’intentions de vote, à dix jours du scrutin. La liste LREM ne gagne rien et émarge à 22,5% des voix, mais talonne encore son rival de près. Par ailleurs, le RN reste en tête du pronostic de victoire, avec 26% des sondés qui pensent que la liste de Jordan Bardella l’emportera, contre 25% pour la liste de Nathalie Loiseau. Au troisième rang, la liste des Républicains, portée par François-Xavier Bellamy, ne prend pas de point et stagne à 14% des intentions de vote. 

    [...]
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    https://www.peupledefrance.com/2019/05/europeennes-record-intentions-vote-rn.html#more