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Pour les prochaines élections européennes, les Français – du moins ceux qui voteront, car l’abstention s’annonce élevée (autour de 60 % selon les dernières enquêtes d’opinion) – auront le choix entre 34 listes. Pas moins!
Ce chiffre est déjà, en soi, la preuve que la démocratie française est grippée.
Car, si autant de listes se lancent, sachant pertinemment que la plupart n’atteindront même pas le seuil de 30% des suffrages nécessaires au remboursement des frais de campagne, c’est bien que de trop nombreux pans de la société française ne s’estiment plus représentés par la démocratie pseudo-représentative.
C’est tout l’enjeu de la crise des gilets jaunes, qu’Emmanuel Macron et son gouvernement font semblant de ne pas voir.
Mais ce chiffre impressionnant de 34 listes présente également une particularité significative et inquiétante.
La 34e liste, au nom anodin d’une «Europe au service des peuples », est, en réalité, une émanation de l’Union des démocrates musulmans français
Nagib Azergui, le dirigeant de ce parti, s’est même félicité dans un tweet que « le grand remplacement [soit] en marche dans les urnes de la république.»
Moi qui croyais que parler de grand remplacement, c’était du «complotisme»!
Il est remarquable que cette liste a été validée avec une semaine de retard, façon sans doute pour le conseil d’État de montrer que, non seulement les immigrés sont chez eux chez nous, comme le disait Mitterrand, mais même qu’ils sont un peu plus chez eux que nous!
Le ministère de l’Intérieur s’attend, paraît-il, à ce que plusieurs dizaines de listes liées à l’islam politique (pléonasme!) se présentent aux prochaines municipales.
En attendant, M.Macron a une bonne occasion de mettre en actes ses belles promesses.
Il nous disait, voici peu, que l’islam politique (c’est-à-dire l’islam conforme au coran!) n’avait qu’à bien se tenir et qu’il allait lui faire la guerre. Voyons donc comment il traitera la question.
Je crains que ce ne soit tout vu. Une liste clairement islamiste a ainsi été validée pour les prochaines européennes – dans des conditions bizarres, puisque l’annonce a été faite après la date limite de dépôt des listes. Non seulement il n’y a pas de lutte contre «l’islam politique», mais il y a un encouragement.
On comprend bien l’électoralisme des oligarques gauchistes. Mais ils devraient peut-être garder en tête que, d’ici quelques années, les islamistes n’auront plus besoin d’eux : ils seront alors balayés politiquement, mais, avant, ils auront vendu la France à l’encan.
Jean Rouxel
Tribune reprise de les4verites.com
Les dernières enquêtes d’opinion, sans préjuger de celles qui ne sont pas forcément divulguées, enregistrent une progression des intentions de vote en faveur de la liste RN, un tassement des soutiens se portant sur la liste LREM/MoDem/ Agir/ Les Radicaux. Un gros sujet d’inquiétude, pour ne pas dire de panique, au sommet de l’Etat. Une fébrilité bien perceptible qui gagne également les gros médias qui ont (re)ssorti l’artillerie lourde contre l’opposition nationale, populaire et sociale. Dans cette toute dernière ligne droite, Emmanuel Macron joue son va-tout en abandonnant son costume de président de tous les Français pour celui du militant en marche contre la France d’en bas, les lépreux, les haineux, ceux qui ne sont rien comme ils disent… Mardi, le chef de l’Etat a utilisé la presse régionale pour y étaler son assez caricaturale propagande bruxelloise, n’hésitant pas à manier la calomnie, les mensonges, les approximations. Un procédé qui a suscité la colère de Marine qui a constaté que « protégé par l’immunité présidentielle, le président de En Marche en profite pour nous diffamer sans que nous puissions le poursuivre devant les tribunaux. Un nouveau «Venez me chercher . On va le faire le 26 mai, dans les urnes ! »
Emmanuel Macron, accroché à son vieux monde, a ainsi fustigé dans les journaux régionaux les « partis nationalistes » coupables de « connivence » avec des « intérêts étrangers » et désireux de « détruire l’Europe ». Pour les idéologues libéraux, les Tartuffes de la macronie et de la commission européenne, ce ne sont pas l’immigration massive, l’ultra libre échangisme, la destruction des murs porteurs de notre civilisation helléno-chrétienne qui font courir un risque mortel pour l’Europe. La vraie menace serait contenue dans les agissements de ceux qui veulent restaurer, consolider, défendre les identités et les souverainetés de nations qui sont les piliers nécessaires de notre Europe, renforcer nos capacités de résistance face aux défis géopolitiques majeurs de ce début de millénaire.
« Libéraux » sociaux-démocrates et antinationaux qui assument paraît-il de moins en moins cette étiquette, afin de ratisser plus large Euractiv rapportait ainsi que « l’abandon du terme libéral dans l’intitulé du futur groupe du centre au Parlement européen est une condition sine qua non du ralliement des élus macronistes. » Le président du groupe ALDE (Alliance des Libéraux et Démocrates européens), Guy Verhofstadt, « l’a reconnu (…). » « Il est possible que le terme libéral ne figure pas dans le nom qui sera donné au nouveau groupe (…). Un mouvement qui permet aussi de déplacer la frontière du groupe vers la gauche. » « L’abandon du terme libéral vise aussi à amadouer les Européens les plus à gauche séduits par Macron. Car si en France le groupe centriste recrute sur sa droite, en Europe c’est du côté de la gauche que les affinités les plus claires se manifestent, notamment avec les démocrates italiens. »
« La question reste toutefois délicate, y compris pour la faire accepter par les membres actuels du groupe : une partie d’entre eux a le mot libéral chevillé au corps. Notamment en Scandinavie ou aux Pays-Bas, où le terme libéral n’a pas le même sens qu’en français, puisqu’il renvoie à la fois à des valeurs démocratiques et au libre-échange. Ses défenseurs avancent d’ailleurs que le libéralisme est un programme clair face à l’ illibéralisme prôné en doctrine à l’Est, notamment en Hongrie où Viktor Orban parle de démocratie illibérale . Un oxymore, puisque la démocratie par essence porte en elle les valeurs du libéralisme, et notamment la liberté individuelle. » Un oxymore en fait pour ceux qui souffrent de dissonance cognitive ou d’inculture politique car les exemples de dérives liberticides au sein de nos démocraties dites libérales sont légions et le libéralisme dans sa version européiste porte en lui la mort des Etats nations.
Pierre Mannent l’a bien observé dans Les métamorphoses de la cité, il écrit ainsi : « L’opinion gouvernante européenne me semble particulièrement dogmatique. Le dogme est le suivant : il n’y a que deux réalités respectables, l’individu et l’humanité. Toutes les réalités intermédiaires, c’est-à-dire toutes les associations et communautés dans lesquelles les hommes vivent effectivement, et d’abord les nations, sont dépourvues de légitimité propre. Elles sont donc essentiellement suspectes. Les nations n’ont en tout cas aucun droit à réclamer l’obéissance, ou seulement l’amitié de leurs membres. Elles sont destinées à disparaître avec les frontières, qui sont un attentat permanent contre l’unité humaine. Bien entendu, on ne peut rien fonder sur une telle doctrine .»
Alain de Benoist rappelait que selon lui, au contraire, « une démocratie illibérale est une démocratie qui prend la souveraineté du peuple au sérieux.» «Depuis des décennies, on cherche à nous faire croire que libéralisme et démocratie sont une seule et même chose. La démocratie libérale serait donc la seule forme possible de démocratie. Mais en réalité, c’est exactement le contraire (…). Lorsque le peuple comprend que ceux qui prétendent les représenter ne représentent plus rien, et que la représentation équivaut à une captation de la souveraineté populaire par la souveraineté parlementaire, il cherche à décider par lui-même de ce qui le concerne. Sonne alors l’heure de la démocratie illibérale. »
Libéralisme, faut-il le rappeler, qui a été forgé dans la matrice idéologique de la gauche, et qui est en effet au cœur de la vision du monde de M. Macron. Eric Zemmour l’a bien analysé quand il notait que la macronie (soit l’alliance de la bourgeoisie de droite centriste et de la bourgeoisie de gauche) est un nouvel avatar du régime louis-philippard (alliance des révolutionnaires de droite et des monarchistes de gauche face aux républicains et aux légitimistes…).
En novembre 2017 , dans Valeurs actuelles, Patrick Buisson notait que « le phénomène Macron, qui opère la réunification politique des libéraux des deux rives, est en passe de dissiper un long malentendu historique. Il se peut qu’il mette fin à la domination de l’orléanisme, c’est-à-dire du libéralisme, sur la droite française. Du passage du capitalisme entrepreneurial au capitalisme financier, on peut attendre une fracturation irréversible entre le conservatisme et le libéralisme, entre la droite originelle et la droite situationnelle, autrement dit un centre qui a été classé à droite sans jamais pour autant être ontologiquement de droite. Le clivage entre progressistes et conservateurs que revendique Macron est une aubaine pour une droite qui saurait redevenir elle–même au moment où il apparaît de plus en plus que le progrès est une idée du XIXe siècle frappée d’obsolescence, une idée de jeune vieux. Où il est devenu évident que la religion du progrès a échoué sur sa promesse fondatrice, qui était celle du bonheur. »
Clivage qui a évolué encore plus clairement depuis deux ans. Emmanuel Macron a pris définitivement acte de la seule ligne de fracture politique tangible, celle que le FN/RN avait pressentie, annoncée et incarne pleinement aujourd’hui. A savoir celle séparant d’un côté mondialistes/progressistes européistes et de l’autre nationaux et populistes. Les conservateurs LR (dont les représentants n’ont rien conservé comme le note Bruno Gollnisch), démonétisés par leurs trahisons en cascade une fois au pouvoir ont certes musclé leur discours. Mais l’heure de vérité, qui est celle du passage à l’acte approche. Pour ces élections, des anciens de l’UMP comme Thierry Mariani et Jean-Claude Garraud ont su, eux, franchir le Rubicon. Pendant des années la droite chiraquienne et/ou dite conservatrice clamait haut et fort que voter FN c’était faire le jeu de la gauche, faire élire la gauche. Maintenant que le bloc populiste-national pèse deux fois plus lourd que le bloc de la droite LR, nous verrons si comme le souhaite M. Buisson, la droite post filloniste saura redevenir elle-même…
(Pour un environnement politique plus propre: aidez-nous au grand nettoyage) sous le balai vous voyez: gaspillage, hystérie climatique...
La campagne électorale bat son plein en Flandre. Ce qui inquiète la classe politique est cette nouvelle génération d'électeurs et candidats sur les listes de Vlaams Belang. Les sondages chez les jeunes nous montrent qu'un grand pourcentage d'entre eux rejette une certaine mentalité politico-affairiste qui comme en France ne voit que les intérêts des lobbys, des grands groupes financiers et du grand capital.
Notre vieux camarade dessinateur KORBO soutient d'ailleurs cette jeunesse prometteuse qui a l'ambition et la volonté de mettre un terme à cette mise en faillite de notre civilisation. Malheureusement, la réalité dépasse souvent ses caricatures.
L'homme qui fait peur à cette maffia politique est Dries Van Langenhove. (costume bleu) Il est le fondateur d'un mouvement de jeunes "Schild & Vrienden" (Bouclier & Amis) qui regroupe surtout des étudiants et intellectuels qui seront demain les cadres d'une nouvelle représentation politique en Flandre. Il s'est fait remarqué récemment en organisant à Bruxelles, avec succès, la manifestation contre le traité de Marrakech.
En Belgique les électeurs devront s'exprimer comme partout en Europe pour élire des nouveaux représentants au parlement européen mais également les députés du parlement belge et les représentants régionaux
Dries Van Langenhove est tête de liste à la Chambre de représentants de Belgique dans le Brabant flamant et notre ami Laurent Houllez, (parfaitement bilingue) qui est sur la même ligne de pensée est candidat au parlement flamand dans cette même et belle région non loin de Bruxelles.
Filip Dewinter en campagne :
Quant à notre ami Filip Dewinter, député d'Anvers, il prend aussi une part active dans la campagne. Il était la semaine dernière en Espagne pour convaincre les nombreux Flamands installés dans ce pays de voter pour le Vlaams belang.
Marine Le Pen tenait un meeting à Villeblevin dans l’Yonne ce mardi soir, à 5 jours des élections européennes.
La présidente du Rassemblement national a notamment vilipendé le programme de “La France insoumise” sur l’immigration et l’acquisition de la nationalité française.
22/05/2019 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
L’homme d’affaires conservateur américain gravite autour des mouvements nationalistes d’Europe depuis mi-2018, échangeant notamment avec Matteo Salvini et Boris Johnson. Le Rassemblement national est sous le feu des critiques depuis quelques jours, à cause de certaines rencontres entre monsieur Bannon et des élus du parti.
Il est reproché à M. Bannon de porter atteinte à la souveraineté des élections. Ces accusations, lancées d’abord par le directeur de la campagne de La République en marche Stéphane Séjourné ce samedi, ont été reprises par le Premier ministre, puis par Nathalie Loiseau lundi matin dans un entretien au Figaro. Le reste de l’échiquier politique a, lui-aussi, lancé ses forces dans cet ultime assaut contre le Rassemblement national.
Un appel demandant à « enquêter sur les liaisons dangereuses de Le Pen et Bannon » lancé par l’ancien député des Républicains François Lefebvre et signé par une quinzaine de députés allant du Parti socialiste au Modem a ainsi suivi ce lundi.
À une semaine du scrutin cette union des forces politiques contre le Rassemblement national n’est pas sans rappeler le second tour des élections de 2017. Reste donc à voir si les deux ans de gouvernement Macron qui ont suivi ont fait réfléchir les électeurs français.
Bruno Gollnisch répondait aux questions de l’hebdomadaire Minute à quelques jours du scrutin européen et à quelques semaines de la fin de son mandat. L’heure d’un premier bilan et le moment de tracer de nouvelles perspectives…