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élections - Page 189

  • Un entretien avec Vincent Vauclin (liste Reconquête – Dissidence française) sur Paris-Vox

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    Propos recueillis par Etienne Lafage

    Paris Vox cliquez ici

    Paris Vox – Qu’est-ce qui pousse une liste patriote radicale à se présenter aux élections européennes ? Avec des faibles moyens financiers, sans temps de parole dans les débats télévisés, à peine de quoi livrer des bulletins de vote et des affiches dans chaque bureau, Vincent Vauclin parvient tout de même à exister parmi les 33 autres candidats du scrutin. À quelques jours des élections européennes, le président de la Dissidence Française, à la tête de la Liste de la Reconquête, répond aux questions de Paris Vox.

    QUEL EST LE BUT DE PRÉSENTER UNE LISTE DE LA DISSIDENCE FRANÇAISE ?

    La Liste de la Reconquête présentée par la Dissidence Française est une réponse à la crise de représentation politique qui traverse notre pays. L’aseptisation du débat public par le politiquement correct tue la pensée critique et appauvrit considérablement l’offre idéologique de la plupart partis politiques entre lesquels les différences ne sont plus que de degrés, et non de nature. Or, face à la menace que le Grand Remplacement et l’islamisation font peser sur la civilisation européenne, face à la lobbycratie de Bruxelles qui oeuvre méthodiquement au démantèlement de toutes nos souverainetés, nous avons considéré qu’il était temps de brusquer le conformisme ambiant pour proposer une offre politique radicalement nouvelle.

    QUEL MESSAGE VOULEZ-VOUS PORTER AUPRÈS DES ÉLECTEURS ?

     

    Ouvrez les yeux avant qu’il ne soit trop tard. Le nombre de mosquées a été multiplié par seize en quarante ans. L’islam est devenu la première des religions pratiquées en Seine-Saint-Denis. La France compte plus de 750 Zones Urbaines Sensibles (ZUS) abritant 5 millions de musulmans, et où ce sont les prêcheurs islamistes et les dealers qui font la loi. Ces quelques chiffres proviennent directement du Ministère de l’Intérieur et ne souffrent d’aucune équivoque. Ils témoignent d’un bouleversement identitaire considérable dont il est temps de prendre la mesure et de saisir les implications. Car compte-tenu des vagues de naturalisations massives opérées par tous les gouvernements depuis 30 ans, de la dynamique démographique des populations immigrées, et des flux migratoires intarissables qui drainent chaque année près de 400 000 immigrés supplémentaires dans notre pays, nous serons bientôt minoritaires sur notre propre sol. La délinquance, le chômage et le terrorisme ne sont que des symptômes d’un phénomène bien plus diffus et inquiétant, et face auquel les imposteurs de la fausse droite sont tétanisés. Jamais les Français n’ont été consultés par référendum sur l’immigration massive. Jamais on ne leur a demandé s’ils voulaient vivre dans une société multiculturelle. En votant pour la Liste de la Reconquête le 26 mai prochain, ils pourront envoyer un signal très clair qui contribuera à faire bouger les lignes à droite.

    IL N’Y AVAIT, POUR VOUS, AUCUNE LISTE PATRIOTE QUI MÉRITAIT VOTRE VOIX ?

    Que ce soit le RN de Marine Le Pen, DLF de Dupont-Aignan, ou LP de Philippot, leur patriotisme s’arrête aux bornes du politiquement correct. Ils sont certes les premiers à montrer les dents contre le port du voile à l’école ou les repas halal dans les cantines, mais il ne s’agit en réalité que de postures et de démagogie sur des thématiques secondaires. Car dès lors qu’il s’agit d’aller au bout du raisonnement, c’est-à-dire de constater la réalité du Grand Remplacement, et de considérer que seule l’inversion des flux migratoires (la remigration) permettra de préserver notre pays du spectre de la sédition communautarisme, il n’y a plus personne. Il suffit de regarder leurs programmes : ils se contentent tous de quelques incantations contre l’immigration clandestine et pensent encore pouvoir relancer le processus d’assimilation des étrangers quand tout démontre le contraire. En résumé, ils ont 30 ans de retard, ils n’ont pas pris la mesure des enjeux et préfèrent se coucher devant la gauche – et devant les médias – plutôt que de prendre le risque d’assumer un discours de vérité sur ce qui est en train de se jouer dans notre pays : un génocide par substitution.

    QUE RÉPONDEZ VOUS À CEUX QUI APPELLENT À VOTER RN, EN TANT QUE « VOTE UTILE » ?

    Le vote véritablement utile, c’est celui des convictions. On vote pour un projet, pour une vision du monde, et pour faire entendre sa voix dans le débat public. Se contenter de « voter contre », c’est s’assurer d’être l’instrument de démagogues et de carriéristes qui n’ont plus aucune garantie à vous donner sur le fond, puisqu’ils sont assurés que quoi qu’ils fassent et quoi qu’ils disent, ils pourront toujours compter sur le « vote utile » pour sauver leur place. Or c’est précisément pour cette raison que la politique se résume aujourd’hui à des querelles de boutiquiers, et que le débat public s’appauvrit en faisant l’impasse sur les grands enjeux de notre temps.

    À QUELQUES JOURS DES ÉLECTIONS, QUEL BILAN TIREZ-VOUS DE CETTE CAMPAGNE ÉLECTORALE ?

    C’est une première pour nous : la Dissidence Française a opéré sa transformation en parti politique il y a moins d’un an, en octobre 2018. En quelques semaines, nous avons réussi à bâtir une liste d’union des nationalistes pour les européennes, à mobiliser tous les courants de notre famille politique pour lancer cette campagne, et à médiatiser largement nos idées. En cela, c’est déjà une grande victoire. Quel que soit le score que nous ferons, nous pouvons être fiers du travail que nous avons accompli en un temps record et avec des moyens très faibles si on les compare à ceux des partis du Système. Sans subventions publiques ni ressources occultes, nous avons fait imprimer et expédier des milliers d’affiches, des dizaines de milliers de tracts et de bulletins de vote, tout cela grâce à la mobilisation remarquable de mes colistiers et des militants de la Dissidence Française. Mais cette campagne nous laisse également un goût amer, car elle n’est qu’un simulacre de démocratie, tant par la partialité arrogante des médias que par son caractère censitaire : beaucoup d’électeurs l’ignorent, mais l’impression et la distribution des bulletins de vote est à la charge des listes qui se présentent. Contrairement à la plupart des pays européens, ce n’est pas l’Etat qui finance directement l’impression des bulletins de vote pour les mettre à disposition des électeurs, mais bien les listes et les candidats. Et à moins de disposer d’un budget de plusieurs centaines de milliers d’euros, il est tout simplement impossible d’approvisionner tous les bureaux de vote en bulletins de vote. Ainsi, la Liste de la Reconquête – comme une quinzaine d’autres « petites listes » – a dû se résoudre à appeler ses électeurs à imprimer eux-même leur bulletin pour voter, ce qui est tout simplement un scandale dans un pays prétendument démocratique.

    CETTE CAMPAGNE MARQUE UNE NOUVELLE ÉTAPE POUR VOTRE MOUVEMENT, DU CHANGEMENT EST À PRÉVOIR À LA DISSIDENCE FRANÇAISE ?

    Je vous rassure, pas sur le fond. Nous ne naviguons pas à vue au gré des sondages, ni au gré des succès ou des échecs électoraux. Ce qui fait l’ADN de notre organisation, c’est une volonté affirmée de renverser la table, de bousculer le politiquement correct et de clore définitivement la parenthèse soixante-huitarde. Et si les grandes lignes de notre programme ne varieront pas, nous les préciserons et les développerons encore davantage pour les rendre plus audibles. Sur la forme par contre, nous sommes très flexibles et capables de nous adapter aux circonstances comme nous l’avons démontré lors de cette campagne. Ainsi, je pense que la Dissidence Française a vocation à se développer, à élargir son audience et multiplier les initiatives militantes et électorales pour démasquer les imposteurs de la fausse droite et faire émerger un véritable pôle de droite alternative.

    QUEL VISION DE L’EUROPE DOIT PORTER LE CAMP NATIONAL ?

    Contre la lobbycratie de Bruxelles, qui organise l’invasion migratoire du continent européen et sa mise sous tutelle par la finance et les grandes multinationales, nous voulons l’Europe des identités, des souverainetés et des subsidiarités. L’Europe que nous voulons n’oppose pas la région à la nation, ni la nation au continent, elle célèbre ses racines et exalte sa volonté de puissance pour reconquérir sa place dans l’espace et dans le temps. Face aux défis posés par la mondialisation économique et la crise écologique, par la pression démographique de l’Afrique et l’avènement d’un monde multipolaire, par les mutations technologiques et le poids croissant des firmes transnationales, les peuples européens ont une responsabilité historique : celle d’être à la hauteur de leurs aïeux en oeuvrant à l’édification d’une Confédération de nations libres dans une Europe indépendante, délivrée des tutelles et des carcans qui aujourd’hui l’enserrent.

    QUE PROPOSER FACE À UN SYSTÈME QUI NE CONVIENT À PLUS PERSONNE ?

    Les utopies soixante-huitardes ont failli et les mirages du « progrès » se dissipent. Dopée à la surconsommation et à l’individualisme pendant des décennies, la société moderne s’est érigée contre tout ce qui subsistait de normes naturelles, de traditions et d’usages populaires pour y substituer des formes standardisées de socialité. L’avènement du libéralisme-libertaire fut celui de la réification de l’ensemble des rapports sociaux. Le multiculturalisme a fait le lit d’une sédition communautariste qui met en péril l’unité nationale et la paix civile. En résumé, nous vivons une crise profonde de civilisation qui ne trouvera pas de réponse dans les incantations électorales des partis du Système, lesquels se contentent de répéter les mêmes slogans stéréotypés, et se gardent bien d’évoquer les vrais enjeux. Ce que nous proposons ? Une véritable révolution conservatrice, identitaire, sociale et culturelle, destinée à porter un coup d’arrêt définitif à la subversion libérale et mondialiste, et à remettre la France sur les rails de sa destinée. On ne fera pas l’économie d’une rupture nette avec les idéaux mortifères du « progrès » – du libéralisme au féminisme, en passant par l’antiracisme et le laxisme généralisé – si l’on veut véritablement tourner oeuvrer au redressement national.

    QUELLES LEÇONS TIREZ-VOUS DES GILETS JAUNES ?

    Cette mobilisation fut un moment historique, auquel nous avons bien évidemment participé dès ses débuts. C’était l’affrontement du pays réel contre le pays légal, de la France périphérique contre la lobbycratie hydroponique. Mais la répression policière, sa récupération par l’extrême-gauche et le glissement sociologique de la contestation (déplacement des ronds-points vers les grandes villes) ont eu raison de cette éruption révolutionnaire. Il n’en demeure pas moins que le régime a tremblé, et que les causes latentes de cet épisode sont toujours là : crise de représentation politique, précarité généralisée, sentiment d’effacement et de déclassement, préférence étrangère, matraquage fiscal etc… En tant qu’avant-garde, les nationalistes ont donc désormais la responsabilité de proposer une issue politique à cette colère, et c’est ce à quoi nous nous sommes employés en présentant la candidature de la Liste de la Reconquête pour les élections européennes. Notre message aux Gilets Jaunes de la première heure est très clair : le 26 mai, votez pour flanquer une bonne droite au Système !

    IL EST VENU LE TEMPS DE LA RECONQUÊTE ?

    Les lignes bougent partout en Europe, ce qui était impensable hier devient possible aujourd’hui. Alors que s’ouvre une séquence de recomposition politique majeure, nous avons la possibilité d’apporter une réponse à la déréliction de la droite et de faire entendre une voix radicalement différente. Ce mouvement de reconquête que nous sommes en train d’amorcer pourrait bien changer la donne, si les électeurs se mobilisent pour donner du poids à notre candidature et une légitimité à notre démarche. Aidez-nous à relever le défi !

    Pour voter pour la Liste de la Reconquête, téléchargez le bulletin de vote en cliquant ici.

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  • Un entretien avec Vincent Vauclin (liste Reconquête - Dissidence française) sur Paris-Vox

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    Propos recueillis par Etienne Lafage

    Paris Vox cliquez ici

    Paris Vox – Qu’est-ce qui pousse une liste patriote radicale à se présenter aux élections européennes ? Avec des faibles moyens financiers, sans temps de parole dans les débats télévisés, à peine de quoi livrer des bulletins de vote et des affiches dans chaque bureau, Vincent Vauclin parvient tout de même à exister parmi les 33 autres candidats du scrutin. À quelques jours des élections européennes, le président de la Dissidence Française, à la tête de la Liste de la Reconquête, répond aux questions de Paris Vox.

    QUEL EST LE BUT DE PRÉSENTER UNE LISTE DE LA DISSIDENCE FRANÇAISE ?

    La Liste de la Reconquête présentée par la Dissidence Française est une réponse à la crise de représentation politique qui traverse notre pays. L’aseptisation du débat public par le politiquement correct tue la pensée critique et appauvrit considérablement l’offre idéologique de la plupart partis politiques entre lesquels les différences ne sont plus que de degrés, et non de nature. Or, face à la menace que le Grand Remplacement et l’islamisation font peser sur la civilisation européenne, face à la lobbycratie de Bruxelles qui oeuvre méthodiquement au démantèlement de toutes nos souverainetés, nous avons considéré qu’il était temps de brusquer le conformisme ambiant pour proposer une offre politique radicalement nouvelle.

    QUEL MESSAGE VOULEZ-VOUS PORTER AUPRÈS DES ÉLECTEURS ?

    Ouvrez les yeux avant qu’il ne soit trop tard. Le nombre de mosquées a été multiplié par seize en quarante ans. L’islam est devenu la première des religions pratiquées en Seine-Saint-Denis. La France compte plus de 750 Zones Urbaines Sensibles (ZUS) abritant 5 millions de musulmans, et où ce sont les prêcheurs islamistes et les dealers qui font la loi. Ces quelques chiffres proviennent directement du Ministère de l’Intérieur et ne souffrent d’aucune équivoque. Ils témoignent d’un bouleversement identitaire considérable dont il est temps de prendre la mesure et de saisir les implications. Car compte-tenu des vagues de naturalisations massives opérées par tous les gouvernements depuis 30 ans, de la dynamique démographique des populations immigrées, et des flux migratoires intarissables qui drainent chaque année près de 400 000 immigrés supplémentaires dans notre pays, nous serons bientôt minoritaires sur notre propre sol. La délinquance, le chômage et le terrorisme ne sont que des symptômes d’un phénomène bien plus diffus et inquiétant, et face auquel les imposteurs de la fausse droite sont tétanisés. Jamais les Français n’ont été consultés par référendum sur l’immigration massive. Jamais on ne leur a demandé s’ils voulaient vivre dans une société multiculturelle. En votant pour la Liste de la Reconquête le 26 mai prochain, ils pourront envoyer un signal très clair qui contribuera à faire bouger les lignes à droite.

    IL N’Y AVAIT, POUR VOUS, AUCUNE LISTE PATRIOTE QUI MÉRITAIT VOTRE VOIX ?

    Que ce soit le RN de Marine Le Pen, DLF de Dupont-Aignan, ou LP de Philippot, leur patriotisme s’arrête aux bornes du politiquement correct. Ils sont certes les premiers à montrer les dents contre le port du voile à l’école ou les repas halal dans les cantines, mais il ne s’agit en réalité que de postures et de démagogie sur des thématiques secondaires. Car dès lors qu’il s’agit d’aller au bout du raisonnement, c’est-à-dire de constater la réalité du Grand Remplacement, et de considérer que seule l’inversion des flux migratoires (la remigration) permettra de préserver notre pays du spectre de la sédition communautarisme, il n’y a plus personne. Il suffit de regarder leurs programmes : ils se contentent tous de quelques incantations contre l’immigration clandestine et pensent encore pouvoir relancer le processus d’assimilation des étrangers quand tout démontre le contraire. En résumé, ils ont 30 ans de retard, ils n’ont pas pris la mesure des enjeux et préfèrent se coucher devant la gauche – et devant les médias – plutôt que de prendre le risque d’assumer un discours de vérité sur ce qui est en train de se jouer dans notre pays : un génocide par substitution.

    QUE RÉPONDEZ VOUS À CEUX QUI APPELLENT À VOTER RN, EN TANT QUE « VOTE UTILE » ?

    Le vote véritablement utile, c’est celui des convictions. On vote pour un projet, pour une vision du monde, et pour faire entendre sa voix dans le débat public. Se contenter de « voter contre », c’est s’assurer d’être l’instrument de démagogues et de carriéristes qui n’ont plus aucune garantie à vous donner sur le fond, puisqu’ils sont assurés que quoi qu’ils fassent et quoi qu’ils disent, ils pourront toujours compter sur le « vote utile » pour sauver leur place. Or c’est précisément pour cette raison que la politique se résume aujourd’hui à des querelles de boutiquiers, et que le débat public s’appauvrit en faisant l’impasse sur les grands enjeux de notre temps.

    À QUELQUES JOURS DES ÉLECTIONS, QUEL BILAN TIREZ-VOUS DE CETTE CAMPAGNE ÉLECTORALE ?

    C’est une première pour nous : la Dissidence Française a opéré sa transformation en parti politique il y a moins d’un an, en octobre 2018. En quelques semaines, nous avons réussi à bâtir une liste d’union des nationalistes pour les européennes, à mobiliser tous les courants de notre famille politique pour lancer cette campagne, et à médiatiser largement nos idées. En cela, c’est déjà une grande victoire. Quel que soit le score que nous ferons, nous pouvons être fiers du travail que nous avons accompli en un temps record et avec des moyens très faibles si on les compare à ceux des partis du Système. Sans subventions publiques ni ressources occultes, nous avons fait imprimer et expédier des milliers d’affiches, des dizaines de milliers de tracts et de bulletins de vote, tout cela grâce à la mobilisation remarquable de mes colistiers et des militants de la Dissidence Française. Mais cette campagne nous laisse également un goût amer, car elle n’est qu’un simulacre de démocratie, tant par la partialité arrogante des médias que par son caractère censitaire : beaucoup d’électeurs l’ignorent, mais l’impression et la distribution des bulletins de vote est à la charge des listes qui se présentent. Contrairement à la plupart des pays européens, ce n’est pas l’Etat qui finance directement l’impression des bulletins de vote pour les mettre à disposition des électeurs, mais bien les listes et les candidats. Et à moins de disposer d’un budget de plusieurs centaines de milliers d’euros, il est tout simplement impossible d’approvisionner tous les bureaux de vote en bulletins de vote. Ainsi, la Liste de la Reconquête – comme une quinzaine d’autres « petites listes » – a dû se résoudre à appeler ses électeurs à imprimer eux-même leur bulletin pour voter, ce qui est tout simplement un scandale dans un pays prétendument démocratique.

    CETTE CAMPAGNE MARQUE UNE NOUVELLE ÉTAPE POUR VOTRE MOUVEMENT, DU CHANGEMENT EST À PRÉVOIR À LA DISSIDENCE FRANÇAISE ?

    Je vous rassure, pas sur le fond. Nous ne naviguons pas à vue au gré des sondages, ni au gré des succès ou des échecs électoraux. Ce qui fait l’ADN de notre organisation, c’est une volonté affirmée de renverser la table, de bousculer le politiquement correct et de clore définitivement la parenthèse soixante-huitarde. Et si les grandes lignes de notre programme ne varieront pas, nous les préciserons et les développerons encore davantage pour les rendre plus audibles. Sur la forme par contre, nous sommes très flexibles et capables de nous adapter aux circonstances comme nous l’avons démontré lors de cette campagne. Ainsi, je pense que la Dissidence Française a vocation à se développer, à élargir son audience et multiplier les initiatives militantes et électorales pour démasquer les imposteurs de la fausse droite et faire émerger un véritable pôle de droite alternative.

    QUEL VISION DE L’EUROPE DOIT PORTER LE CAMP NATIONAL ?

    Contre la lobbycratie de Bruxelles, qui organise l’invasion migratoire du continent européen et sa mise sous tutelle par la finance et les grandes multinationales, nous voulons l’Europe des identités, des souverainetés et des subsidiarités. L’Europe que nous voulons n’oppose pas la région à la nation, ni la nation au continent, elle célèbre ses racines et exalte sa volonté de puissance pour reconquérir sa place dans l’espace et dans le temps. Face aux défis posés par la mondialisation économique et la crise écologique, par la pression démographique de l’Afrique et l’avènement d’un monde multipolaire, par les mutations technologiques et le poids croissant des firmes transnationales, les peuples européens ont une responsabilité historique : celle d’être à la hauteur de leurs aïeux en oeuvrant à l’édification d’une Confédération de nations libres dans une Europe indépendante, délivrée des tutelles et des carcans qui aujourd’hui l’enserrent.

    QUE PROPOSER FACE À UN SYSTÈME QUI NE CONVIENT À PLUS PERSONNE ?

    Les utopies soixante-huitardes ont failli et les mirages du « progrès » se dissipent. Dopée à la surconsommation et à l’individualisme pendant des décennies, la société moderne s’est érigée contre tout ce qui subsistait de normes naturelles, de traditions et d’usages populaires pour y substituer des formes standardisées de socialité. L’avènement du libéralisme-libertaire fut celui de la réification de l’ensemble des rapports sociaux. Le multiculturalisme a fait le lit d’une sédition communautariste qui met en péril l’unité nationale et la paix civile. En résumé, nous vivons une crise profonde de civilisation qui ne trouvera pas de réponse dans les incantations électorales des partis du Système, lesquels se contentent de répéter les mêmes slogans stéréotypés, et se gardent bien d’évoquer les vrais enjeux. Ce que nous proposons ? Une véritable révolution conservatrice, identitaire, sociale et culturelle, destinée à porter un coup d’arrêt définitif à la subversion libérale et mondialiste, et à remettre la France sur les rails de sa destinée. On ne fera pas l’économie d’une rupture nette avec les idéaux mortifères du « progrès » – du libéralisme au féminisme, en passant par l’antiracisme et le laxisme généralisé – si l’on veut véritablement tourner oeuvrer au redressement national.

    QUELLES LEÇONS TIREZ-VOUS DES GILETS JAUNES ?

    Cette mobilisation fut un moment historique, auquel nous avons bien évidemment participé dès ses débuts. C’était l’affrontement du pays réel contre le pays légal, de la France périphérique contre la lobbycratie hydroponique. Mais la répression policière, sa récupération par l’extrême-gauche et le glissement sociologique de la contestation (déplacement des ronds-points vers les grandes villes) ont eu raison de cette éruption révolutionnaire. Il n’en demeure pas moins que le régime a tremblé, et que les causes latentes de cet épisode sont toujours là : crise de représentation politique, précarité généralisée, sentiment d’effacement et de déclassement, préférence étrangère, matraquage fiscal etc… En tant qu’avant-garde, les nationalistes ont donc désormais la responsabilité de proposer une issue politique à cette colère, et c’est ce à quoi nous nous sommes employés en présentant la candidature de la Liste de la Reconquête pour les élections européennes. Notre message aux Gilets Jaunes de la première heure est très clair : le 26 mai, votez pour flanquer une bonne droite au Système !

    IL EST VENU LE TEMPS DE LA RECONQUÊTE ?

    Les lignes bougent partout en Europe, ce qui était impensable hier devient possible aujourd’hui. Alors que s’ouvre une séquence de recomposition politique majeure, nous avons la possibilité d’apporter une réponse à la déréliction de la droite et de faire entendre une voix radicalement différente. Ce mouvement de reconquête que nous sommes en train d’amorcer pourrait bien changer la donne, si les électeurs se mobilisent pour donner du poids à notre candidature et une légitimité à notre démarche. Aidez-nous à relever le défi !

    Pour voter pour la Liste de la Reconquête, téléchargez le bulletin de vote en cliquant ici.

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  • Les ingérences du commissaire Timmermans dans les campagnes électorales polonaise et hongroise

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    Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne chargé des questions liées à la Charte des droits fondamentaux et à l’État de droit, ne cache même plus son jeu. Alors qu’il est le principal responsable des attaques incessantes de la Commission contre la Pologne depuis l’arrivée au pouvoir du PiS, à l’automne 2015, et notamment de la procédure de sanction lancée sous le régime de l’article 7, en décembre 2017, il revendiquait, mardi, avoir « combattu »l’actuel gouvernement polonais « pendant les trois dernières années » parce qu’il considère que la Pologne « mérite une justice indépendante ». Sûr de lui, il a ajouté « et parce que je sais que la majorité au sein de la société polonaise est d’accord avec moi ».

    Ce Hollandais, membre d’un parti travailliste qui a obtenu 5,7 % des voix aux dernières élections législatives aux Pays-Bas, participait, mardi 21 mai, à un meeting électoral du parti de la gauche LGBT Wiosna, dirigé par l’ex-maire de Słupsk, le militant pro-LGBT anticlérical Robert Biedroń. Expliquant les raisons de son engagement, le premier vice-président de la Commission européenne, censé, en tant que tel – en vertu du traité sur l’Union européenne –, défendre les intérêts de tous les États membres de l’Union européenne et ne pas mener d’activité incompatible avec sa fonction, a estimé que « les Polonais sont de plus en plus pour l’Europe » et que le parti Wiosna (« Printemps ») est un parti « pour les gens qui sont ouverts, qui ont des opinions de gauche, libérales, mais qui ne se sentaient tout à fait chez eux dans aucun autre parti et qui se sont enfin sentis chez eux quand est arrivé Wiosna ».

    Dans les sondages, le parti « LGBTiste » Wiosna est crédité de 7-8 % des intentions de vote pour le 26 mai. Outre sa fonction de premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans est le spitzenkandidat du Parti socialiste européen pour la présidence de la prochaine Commission européenne. Dans le passé, il s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur de ce que la Commission cherche à imposer le « mariage gay » à tous les États membres, même si la régulation du mariage n’entre pas dans les compétences de l’Union européenne.

    Samedi, le premier vice-président de la Commission européenne prenait part à un meeting électoral du Parti socialiste hongrois MSZP où il affirmait que le Premier ministre Viktor Orbán « et ses amis Strache, Salvini et Farage sont des admirateurs de Poutine dont le but est clairement l’affaiblissement et la désintégration de l’Europe ».

    Olivier Bault

    https://www.bvoltaire.fr/les-ingerences-du-commissaire-timmermans-dans-la-campagne-electorale-polonaise-et-hongroise/

  • Européennes : un avant dernier débat et beaucoup d’interrogations – Journal du jeudi 23 mai 2019

     

    Européennes : un avant dernier débat et beaucoup d’interrogations

    Mercredi soir se déroulait l’avant dernier débat des élections européennes, l’occasion d’une passe d’armes entre Marine Le Pen et Laurent Wauquiez… Mais en dehors de joutes oratoires, l’organisation de ces agapes télévisées et du choix des participants posent question.

    Pharmacie : le grand déplacement !

    Des fermetures massives de pharmacies en France ! L’exercice 2018 a vu de nombreuses officines fermer leurs portes… une restructuration du secteur est en cours avec, à la clé, une concentration des pharmacies derrière des grands groupes.

    Afrique du Sud : l’ANC par défaut

    L’Afrique du Sud repart sur les mêmes bases. Malgré de graves difficultés économiques et ethniques, le congrès national africain et le président Cyril Ramaphosa ont été reconduits à la tête de la nation arc-en-ciel.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-un-avant-dernier-debat-et-beaucoup-dinterrogations-journal-du-jeudi-23-mai-2019

  • Élections européennes en Grande-Bretagne : une claque pour l’Union Européenne, les pro-brexit en tête

    Nigel Farage, l’empêcheur de tourner en rond de l’Union européenne, est de retour pour le plus grand dam des Conservateurs et des Travaillistes.

    L’accord sur le Brexit n’ayant pas eu lieu, du à l’incompétence volontaire de Teresa May et à la résistance anti-Brexit des technocrates bruxellois, les Britanniques votent aujourd’hui pour les élections européennes, dans un contexte défavorable aux deux partis traditionnels incapables de répondre aux expectatives pro-Brexit des électeurs.

    Mais pour le plus grand triomphe du “Parti du Brexit” (Brexit Party ), le nouveau parti de Nigel Farage, le leader de la sortie de l’UE en 2016 et revenu sur le devant de la scène après l’échec de Teresa May à trouver un accord sur le Brexit, à quelques semaines des élections européennes. Le credo, simple, unique du Brexit Party : « Le vote pro-Brexit au référendum de 2016 doit être respecté. »

    La victoire assurée des partisans du Brexit signe la fin du règne de Teresa May. Le nouvel accord qu’elle a négocié et présenté aux parlementaires britanniques mardi dernier a fait frémir de rage nombre de ses collègues qui ont demandé sa démission immédiate : en cause, la concession faite aux desiderata de Bruxelles si hostile au Brexit, et qui consiste en l’organisation d’un nouveau referendum avant la ratification de la loi de sortie de l’UE !

    A l’heure actuelle, le Parti du Brexit est crédité de plus de 34 % des intentions de votes, largement devant les Conservateurs qui peineraient à atteindre la barre des 10 % et des Travaillistes à tout juste 20 %.

    Résultat dimanche prochain après le vote dans tous les pays européens.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/elections-europeennes-en-grande-bretagne-une-claque-pour-lunion-europeenne-les-pro-brexit-en-tete/108751/

  • «Dans la totalité du monde médiatique, il y a un malaise, un problème Macron»

    Entretien du 21/5/2019 avec Frédéric Saint-Clair, analyste politique. 
    Il réagit pour RT France à la décision de la Voix du Nord et du quotidien Le Télégramme de boycotter l'interview d'Emmanuel Macron notamment à cause de la relecture demandé par l'Elysée avant la publication de l'article.

  • ÉLECTIONS ÉLECTIONS EUROPÉENNES 2019 : LE CLIP DE CAMPAGNE DE LA FRANCE INSOUMISEEUROPÉENNES 2019 : LE CLIP DE CAMPAGNE DE LA FRANCE INSOUMISE

  • A Bruxelles, LR vote toujours à gauche. Qu’en pense Bellamy ?

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    Ne ratez pas le Présent de demain vendredi 24 mai dans lequel Olivier Bault vous permet de voir comment les députés LR et RN ont voté sur les questions sociétales durant la législature passée au parlement européen.   

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  • Campagne des européennes : Grosse Bertha ou grosse caisse ?

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    L’artillerie lourde est de sortie. On n’attend plus que la Grosse Bertha venue d’outre-Rhin et le pilonnage sera complet. À quatre jours du scrutin, la guerre est totale. On a même ressorti du fin fond des dépôts de munitions le fameux « parti de l’étranger ». Hier à la solde de la Russie, aujourd’hui vendu aux Américains. L’art d’attaquer à front renversé. Celui qui dit qui y est.

    Mardi, Emmanuel Macron saturait la presse quotidienne régionale d’un tapis de bombes. Efficacité ? Faut voir. Car, c’est bien connu, à un certain degré de destruction par l’artillerie, l’ennemi devient très difficile à dénicher dans les ruines. À un moment, il faut y aller au corps à corps, à la fourchette à escargot, au lance-flammes. Pas facile. Tous les coups sont donc permis. Bardella parle de « tribunal médiatique » » à propos de la partialité de France Inter ? Le commando Marlène Schiappa sort de la tranchée, baïonnette au canon, en ironisant : « Ça, Monsieur Bardella, ça s’appelle du journalisme. C’est assez répandu dans les démocraties. » Et le Président qui demande à relire une interview avant publication, ça s’appelle comment ?

    Les ministres sont sommés d’aller au casse-pipe eux aussi. Et ils y vont. Bruno Le Maire dégaine le risque de déstabilisation de l’euro en cas de vote populiste : « L’euro n’a jamais été autant menacé », n’hésitant pas à mentir en déclarant : « Salvini est soutenu par Mme Le Pen, par d’autres conservateurs radicaux en Europe et donc eux font un choix qui a le mérite de la clarté, qui est celui de la disparition de l’euro et le retour à des monnaies nationales. » Le ministre des Armées, Florence Parly, quant à elle, nous ressort le projet d’armée européenne dans une tribune publiée sur Le HuffPost et intitulée <em« une="" europe="" sans="" défense,="" c’est="" notre="" plus="" grande="" menace="" »<="" em="">. Là aussi, grosse artillerie : « Avancer vers l’horizon d’une armée européenne, ce n’est pas renoncer à notre souveraineté mais la décupler. » Se faire trouer la peau sur ordre de Juncker ou d’un de ses successeurs du même acabit, faut reconnaître, c’est un sacré idéal, faute d’idéal sacré. Une tribune qui se termine comme un tract jeté au-dessus de la ville bombardée : « Dimanche, si vous ne voulez pas d’une Europe sans défense, ne restez pas chez vous et votez Renaissance. » Soldats français, rendez-vous, hurle le commissaire politique dans son mégaphone. Tous les coups sont permis, disions-nous ? Steve Bannon vient à Paris et passe chez Bourdin : son temps de parole est comptabilisé par le CSA comme un soutien à la liste de Jordan Bardella.</em«>

    Et le général Loiseau, y fait quoi, dans cette guerre atroce ? Faut reconnaître qu’il ne reste pas dans son QG à regarder la carte. Il jette toutes ses forces et pilonne fort, le général Loiseau. Mercredi, à la matinale de RTL : « C’est à cause de ce qui est en train de se passer en Europe que le Président s’implique dans la campagne. C’est parce que les nationalistes, c’est pas seulement Marine Le Pen en France. C’est Matteo Salvini en Italie […] Attendez, c’est pas un enjeu mineur […] si le racisme revient en Europe, si l’antisémitisme monte en Europe, si l’homophobie monte en Europe, si la misogynie et la lutte contre le droit des femmes montent en Europe, vous pensez que c’est un petit enjeu ? […] C’est pas une dramatisation, c’est une situation dramatique. » Entre nous, avant de vouloir faire la guerre à coups de moraline à certains pays d’Europe, il faudrait peut-être d’abord s’occuper de ces bastions de racisme, d’antisémitisme, d’homophobie et de misogynie qui existent en certains territoires de notre République. Mais il est tellement plus facile de se fabriquer un ennemi fantasmé.

    Dans la fanfare du régiment, Nathalie Loiseau aurait fait grosse caisse.

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/campagne-des-europeennes-grosse-bertha-ou-grosse-caisse/

  • Européennes. Concrètement, où en est l’union des droites ?

    Européennes. Concrètement, où en est l’union des droites ?

    Ambroise Savatier, enseignant en analyse électorale à l’ISSEP, livre une analyse d’une vingtaine de pages. Voici la conclusion :

    La petite musique de l’union des droites revient fréquemment dans le débat intellectuel et politique. Face à la puissance du macronisme, plusieurs des représentants des formations de droite (LR, DLF, RN) prennent conscience d’une arithmétique électorale très basique, selon laquelle il leur est désormais impossible de gagner sans alliance. Si l’équation apparaît possible, avec la question identitaire comme variable structurante, poussée par certains cadres et souhaitée par un nombre de plus en plus conséquents de militants et de sympathisants de deux bords, elle peut en revanche facilement achopper sur les égoïsmes partisans et sur les certaines questions économiques. Sans oublier qu’une alliance se révèle impossible tant qu’un leader crédible et hors partis, sur le modèle de Macron qui a réussi la coalition du centre gauche et du centre droit, n’aura pas été capable de se présenter en figure rassembleuse pour fédérer les électorats des deux bords.

    https://www.lesalonbeige.fr/europeennes-concretement-ou-en-est-lunion-des-droites/