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élections - Page 183

  • Salvini proclame la naissance d’«une nouvelle Europe» suite aux européennes

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    «Une nouvelle Europe est née» après les élections européennes du 26 mai, estime Matteo Salvini qui a donné lundi 27 mai une conférence de presse au siège de la Ligue. Avec 34% des suffrages, son parti est le grand gagnant du scrutin en Italie.

    Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien et leader de la Ligue, s'est prononcé lundi 27 mai lors d'une conférence de presse au siège de son parti à Milan sur le bilan des élections européennes. Selon lui, les résultats de ce scrutin témoignent des changements qui ont lieu en Europe.

    «Le vote d'aujourd'hui nous apprend que les règles changent en Europe […]. Une nouvelle Europe est née et je suis fier que la Ligue fasse partie de cette nouvelle Renaissance européenne», a-t-il lancé.

    Néanmoins, il a précisé que les résultats de son parti n'influenceront pas la situation interne en Italie.

    «Mon adversaire reste la gauche, mes alliés du gouvernement sont des amis avec qui nous retournons au travail sereinement dès demain», a-t-il assuré.

    Le score de la Ligue aux élections européennes a dépassé les 34% alors qu'elle avait à peine atteint 17% aux législatives de mars 2018. Le Mouvement 5 étoiles (M5S), allié de la Ligue, a obtenu moins de 17% le 26 mai.

    D'autres partis membres du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) au sein du Parlement européen ont aussi renforcé leurs positions à la suite des européennes. Il s'agit notamment du Rassemblement national qui est arrivé en tête du vote en France en devançant de 0,9 point la liste de La République en marche.

    En Belgique, le parti indépendantiste Vlaams Belang a atteint 12 % au niveau national en triplant sa représentation.

    L'Alternative pour l'Allemagne a aussi amélioré son score depuis les élections européennes de 2014. Mais avec ses 11%, ce parti ne se classe que quatrième dans le pays.

    https://fr.sputniknews.com/international/201905271041256551-salvini-proclame-naissance-nouvelle-europe-europeennes/

  • Edition spéciale élections européennes – Journal du lundi 27 mai 2019

     

    Le Rassemblement National remporte la mise face à La République en Marche. Malgré un court retard, le parti présidentiel, qui avait fait de la 1ere place un objectif, est battu par la liste de Jordan Bardella avec une participation beaucoup plus importante que prévu. De leur côté, Les Républicains de François-Xavier Bellamy s’effondrent et sont devancés par Les Verts de Yannick Jadot. Un scrutin qui aura été nettement polarisé par les finalistes de la présidentielle.
    Retour sur une soirée rythmée par un lot de surprises.

    1) Le RN : grand vainqueur de la soirée

    2) Les Européennes dans les coulisses

    3) Hongrie : Victoire haut la main pour Orban (Fidesz)

    https://www.tvlibertes.com/edition-speciale-elections-europeennes-journal-du-lundi-27-mai-2019

  • Élections européennes : les 3 leçons du scrutin pour la droite – Clément Martin (Les Identitaires)

    En France, le Rassemblement national est arrivé en tête des élections européennes avec 23,31 % des voix. La recomposition entraînée par l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 se poursuit. Le duel entre les « progressistes » et les « populistes » semble s’installer comme le nouveau clivage structurant la vie politique française. Le parti du Président de la République, même s’il finit deuxième, apporte la preuve de sa solidité. Pour l’ensemble de la droite, trois leçons se dégagent de ces résultats.

    Le RN clarifie sa position sur l’Europe et écrase la concurrence

    En son temps, Florian Philippot avait contraint le Front national à adopter un positionnement très dur sur l’Europe. Violemment hostile à toute idée de coopération entre les nations, rejetant le concept même de civilisation européenne, il était partisan d’une France isolée, privilégiant des relations avec la francophonie, l’Afrique et le Maghreb. Sa position extrémiste d’abolition totale des institutions européennes s’apparentait à une forme de nihilisme enfantin sur fond de chauvinisme.

    Fort heureusement, la greffe n’a jamais pris. L’ex-n°2 du Front national a fini par le reconnaître en quittant le parti pour fonder « Les Patriotes ». Dimanche soir, la déroute fut violente : à peine 0.65 % des suffrages et aucun élu au parlement de Strasbourg. Fin de la partie.

    Dans le même temps, libéré de cette influence néfaste, le Rassemblement national a développé une vision plus équilibrée et en phase avec les enjeux de notre siècle. Abandon de la sortie de l’euro, volonté de réorienter la politique bruxelloise, partenariat renforcé avec différents acteurs politiques de premier plan en Europe, arrivée de l’ancien ministre Thierry Mariani (LR) et d’intellectuels comme Hervé Juvin : ces clarifications ont entraîné une dynamique autour de la liste menée par Jordan Bardella et placé le RN sur la première marche du podium.
    Pris en étau entre le RN et LREM, LR s’effondre

    François-Xavier Bellamy a tout essayé mais rien n’y a fait. En invoquant « les racines de l’Europe » devant le Parthénon et en présentant « L’iliade et l’Odyssée » comme symbole de notre continent, il a voulu proposer une vision enracinée de l’Europe. Catholique conservateur, il s’est exprimé à de nombreuses reprises en faveur d’une Europe civilisationnelle tout en adoptant un discours plutôt musclé sur l’immigration massive.

    Mais la recomposition en cours l’a broyé, le rendant inaudible. Les électeurs de centre-droit de LR semblent être passés définitivement chez LREM tandis que le RN paraît insubmersible sur sa droite. Dépouillés sur leur gauche, incapables de progresser sur leur droite, férocement boudés par les catégories populaires et les moins de 65 ans, Les Républicains ont du souci à se faire pour leur avenir.

    D’ailleurs, pour la première fois, le RN est passé devant LR chez les séniors (20 % contre 16 %). Or cette tranche d’âge est la plus mobilisée de toutes (seulement 35 % d’abstention contre 65 % chez les 18/25 ans) avec un poids démographique conséquent puisqu’elle représente un quart de la population française. Si les Républicains doublent leur score dans cette catégorie, cela signifie qu’ils ont été inexistants dans les autres. Ce phénomène est inquiétant car le non-renouvellement est mortel à brève échéance.

    La fin du souverainisme caricatural

    Les élections européennes du 26 mai 2019 ont vu également la chute des partis revendiquant un souverainisme obsessionnellement anti-européen.

    Avec 1.17 % des suffrages, l’UPR démontre son incapacité à progresser sur la scène électorale et signe son arrêt de mort. Les caricatures de son Président François Asselineau ont une nouvelle fois été sanctionnées. Quant aux « Patriotes » de Florian Philippot dont nous avons déjà parlés, ils se sont heurtés au mur de la réalité avec un score de 0.65 %. Une belle leçon pour celui qui était persuadé que les progrès du Front national entre 2011 et 2017 étaient le fruit de sa stratégie politique alors qu’ils s’opéraient non pas grâce à lui, mais malgré lui.

    Nous connaissons donc aujourd’hui le poids politique réel du souverainisme anti-européen radical : 1.8 %. Dans leur majorité, les Français de droite ont exprimé leur attachement à l’idée européenne. Cela démontre qu’il est possible d’être critique vis-à-vis du fonctionnement des institutions européennes (dont de nombreux défauts ne sont d’ailleurs que le prolongement de ceux de l’֤État français…) tout en réclamant leur réorientation politique pour la prise en compte des défis identitaires auxquels nous sommes confrontés. Affirmation de notre identité, lutte contre l’invasion migratoire, prise en compte de l’intérêt des peuples européens, voilà les principales aspirations des Français et de nombreux Européens. Le souverainisme caricatural doit désormais laisser place à une vision de l’Europe enfin au niveau des enjeux actuels.

    Clément Martin

    Texte repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/

  • Le pouvoir du vide

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    Le billet de Patrick Parment

    Ces élections européennes consacrent deux choses : l’Europe d’une part, le parti d’Emmanuel Macron (LREM), de l’autre.

    L’Europe d’abord. Au niveau européen et d’après les résultats que nous connaissons, notre première et agréable constatation, c’est qu’il en est bel et bien fini du monopole exercé par la droite (PPE) – sous perfusion allemande – et la gauche des sociaux-démocrates qui nous ont toujours entraîné sur une voie ultra libérale mais surtout maintenus en état de vassalité vis-à-vis des Américains. Au Parlement européen, où rien n’est possible sans compromis, il y a désormais plusieurs composantes avec lesquelles il faudra désormais négocier : les sociaux-démocrates (147 voix), les libéraux (102), les conservateurs (173) et s’ils arrivent à s’entendre, a minima, les euroseptiques (171). Que ressortira-t-il réellement de cette nouvelle configuration ? Clairement, le clan libéral reste majoritaire mais pourrait s’imposer l’idée que le libéralisme nous conduit à la faillite et que les Américains comme les Chinois ne sont pas nos amis mais bien des concurrents. Comme le souligne l’économiste Nicolas Bouzou, l’idéal serait de faire comprendre à l’Europe qu’elle est une puissance et donc de faire enfin de la politique. On l’espère, on le rêve.

    L’autre aspect de ces élections est bien évidemment franco-français. Comme le faisait remarquer un sondeur, il ne faut pas confondre les élections européennes avec les élections nationales. Aux européennes, les Français se défoulent. Fut-ce le cas cette fois encore ? Dans une certaine mesure seulement.

    Au risque de surprendre, je dirai  qu’Emmanuel Macron sort vainqueur de ces élections. Et nullement Marine Le Pen. Vainqueur pour la bonne  raison que se plaçant dans la perspective des présidentielles à venir, il a fait le vide politique autour de lui et demeure seul face à Marine Le Pen et son Rassemblement. Et là, Macron joue gagnant.

    Les autres formations politiques rament comme des malades sans même atteindre les 10%. Mais les 13% des écolos me direz-vous. Leur score est artificiel car ils ont bénéficié du désenchantement de l’électorat de gauche déboussolé par la multitude des candidatures entre un Mélenchon à 6%, un Glucksmann à 6%, un Benoît Hamon à 3% et aux 2,5% du camarade bolchevique Ian Brossat parti se faire brosser chez les soviets de Tintin. Unis, ces joyeux branquignols seraient à 17%. Sauf que leur égo leur interdit, a priori, toute alliance.

    A droite c’est la Bérézina, version Buzzati dans Le désert des Tartares. Passons sur le Rassemblement national qui reste et demeure le grand gueuloir électoral et qui n’a, semble-t-il, que fort peu bénéficié de la crise des Gilets jaunes. Il faut bien avouer qu’en dehors du discours sur l’immigration, Marine Le Pen n’a pas grand chose à dire. Hier encore,  elle voulait sortir de l’Europe et plus encore de l’euro, avant de faire machine arrière. Bigre, les Français aiment l'Europe ! Idéologiquement parlant, elle n’a rien à proposer et vit sur l’héritage du père. Qu’elle a bien tenté de tuer lors d’une grande crise oedipienne. Si d’aventure, elle était crédible, elle serait au pouvoir.

    Côté droite républicaine, c’est franchement la cata. Logique. Le courant républicain issu de l’UMP et du RPR n’a jamais réussi à surmonter l’obstacle du Front national. Et ses électeurs les plus « popu » sont partis grossir les rangs du Front. Quoi de plus normal quand un radical-socialiste comme Chirac obéit au doigt et à l’œil aux lobbies juif et franc-maçon. Et, là, il n’y a nul complot judéo-maçonnique, mais une réalité très facile à vérifier. Quand on parle des juifs, on entend bien évidemment leurs instances du genre CRIF. Car les juifs n’ont jamais été effrayé par Le Pen. Mais leurs instances ont besoin de lui pour peser sur la communauté en agitant le chiffon rouge du fascisme et de l’antisémitisme. Les partis d’extrême droite israéliens sont nettement plus radicaux que le Front national. Charles Pasqua avait compris qu’il fallait accueillir le Front pour mieux l’étouffer. C’est le contraire qui s’est produit. Et Chirac a coupé l’herbe sous le pied à toute constitution d’une vraie droite dans ce pays. D’où, Macron !

    Quant aux centristes, ils ont une énorme qualité, ils se fractionnent eux-mêmes, s’amputent au gré des circonstances et se flagellent pour de maigres intérêts. Voyez ce pauvre Jean-Christophe Lagarde qui plafonne à 2,5%. Quant au Modem, il est passé avec armes et bagages à LREM. François Bayrou devait en avoir marre de se faire bananer d’élection en élection. Il préfère désormais ses bourrins aux castagnes parlementaires.

    Face à ce paysage dévasté, que reste-t-il ? Et bien le face à face Macron-Marine Le Pen. C’est-à-dire deux partis qui n’ont aucun fondement idéologique sérieux et qui naviguent à vue. Macron est en train de nous coller un foutoir institutionnel de grande envergure après nous avoir imposé un libéralisme outrancier en faveur « des plus riches » quand le Rassemblement national stagne comme grand réservoir des rancoeurs nationales. Et puis, il y a les Gilets jaunes. Qui ne se reconnaissent ni chez l’un, ni chez l’autre. Et pour cause, ce sont deux valises vides. On est gouverné par le vide, temporel autant que spirituel. On est bien en plein changement climatique.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/05/27/le-pouvoir-du-vide-6154159.html

  • Élections européennes : les premiers enseignements

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    Le personnel politique se plaint régulièrement de l’abstention massive des électeurs. À l’occasion de ce scrutin européen, ces derniers ont fait un gros effort, avec une participation de 51,30 %. Second fait majeur : l’implication personnelle du président de la République dans cette campagne, ce qui ne s’était encore jamais vu en la circonstance.

    Ainsi Emmanuel Macron entendait-il mobiliser la population afin de transformer cette élection en une sorte de référendum « pour » ou « contre » l’Europe, « pour » ou « contre » la barbarie, « pour » ou « contre » lui. Les Français l’ont entendu : la liste menée par Emmanuel Macron a perdu. Revue de détail.

    Le Rassemblement national (24,20 %). Évidemment, le grand gagnant de ce soir. En plaçant le très jeune Jordan Bardella en tête de liste, Marine Le Pen réussit son pari. Pari d’autant plus réussi qu’elle a su élargir son assise en s’ouvrant à des transfuges de la droite « traditionnelle », Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud, mais encore à des personnalités de la société civile, tel le philosophe de l’écologie humaine Hervé Juvin. Mieux : avec le ralliement symbolique du mélenchoniste Andréa Kotarac, la main tendue à une gauche populaire et eurosceptique n’est pas pour rien dans le succès d’un Rassemblement national qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Bref, le malaise de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2017 semble oublié pour de bon.

    La République en marche (22,40 %). Certes, le gouvernement sauve les meubles, malgré la campagne burlesque de Nathalie Loiseau, remplacée à la dernière minute sur les affiches de campagne par Emmanuel Macron ; du jamais-vu, surtout en pleine période « MeToo/BalanceTonPorc »… Certes, le parti présidentiel ne s’effondre pas, mais se trouve plus fragilisé que jamais. En effet, comment gérer la suite des événements ? Comme il n’y aurait évidemment ni démission ni dissolution, reste le remaniement gouvernemental. Mais pour mettre qui à la place de qui et, surtout, pour faire quoi ? Changer de Premier ministre demeurerait une hypothèse plus plausible. François Bayrou doit y penser tous les matins en se rasant.

    Europe Écologie Les Verts (12,50 %). L’écologie étant, après l’immigration, la seconde préoccupations des Français, ce résultat est finalement assez logique. Tous les partis en lice avaient un volet écologique dans leur programme. Les Français, semble-t-il, ont préféré l’original à la copie, comme disait Jean-Marie Le Pen en son temps. Il est donc tout aussi logique que, devant la décapilotade des partis traditionnels de gauche, son électorat en déshérence se cherche une solution de repli. Repli frileux sur soi ?

    Les Républicains (8,50 %). Traditionnellement, les électeurs de droite se disent que, cette fois, leur champion a « enfin compris » la leçon et qu’il faut mener une politique de droite. À chaque fois, c’est la déception, que ce soit avec Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ou François Fillon. Là, ils ont devancé l’appel, comprenant que Laurent Wauquiez n’était toujours pas l’homme de la situation. À en croire les chiffres, certains ont donc voté à nouveau pour Emmanuel Macron. Leur nouveau champion de droite ? Et les autres pour le Rassemblement national. Le prochain bureau politique des Républicains s’annonce très frais.

    La France insoumise (6,50 %). En optant pour la gauche, plutôt que pour le peuple, pour le sociétal plutôt que pour le social, Jean-Luc Mélenchon a creusé sa propre tombe électorale avec ses dents. Dans le registre du grand écart, Marine Le Pen semble décidément plus forte à ce jeu. Ses rêves d’une France insoumise, première formation d’opposition, paraissent aujourd’hui bien loin. Une cure de sommeil et de quinoa s’impose.

    Parti socialiste-Place publique (6,5 %). Le cadavre du parti fondé en 1971 par François Mitterrand bouge encore, tel le fameux canard sans tête. Enfin non, il en a une nouvelle, de tête : celle de Raphaël Glucksmann, fondateur de l’association Place publique et naguère soutien de Nicolas Sarkozy. On notera que le PS (canal historique), incarné par Benoît Hamon, franchit tout juste la barre des 3 %. De quoi rembourser au moins ses frais de campagne. Comme quoi la gauche de gouvernement n’a pas tout perdu.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/elections-europeennes-les-premiers-enseignements/

  • LR va devoir choisir son camp : soit celui des “progressistes”, dominés par LREM, soit celui des souverainistes, dominé par le RN

    LR va devoir choisir son camp : soit celui des “progressistes”, dominés par LREM, soit celui des souverainistes, dominé par le RN

    Ivan Rioufol ne voir que l’union des droites pour une alternance face à Macron :

    “(…) Quant à la liste PR, conduite par le prometteur François-Xavier Bellamy, elle s’effondre à 8,44%. Là est le séisme. J’avoue ne l’avoir pas envisagé. Les sondeurs non plus n’ont rien vu venir. La Bérézina oblige la droite de Laurent Wauquiez à admettre qu’elle n’est plus crédible aux yeux des Français, même si près de 50% des électeurs n’ont pas participé au scrutin.

    Le bureau politique des LR doit se réunir ce lundi soir. Il n’est pas sûr que les caciques du parti soient disposés à entendre ce que suggèrent les électeurs en invitant la vieille droite à choisir son nouveau camp, bien dessiné par Macron : soit celui des “progressistes”, dominés par LREM, soit celui des souverainistes, dominés par le RN. Le spectre de “l’extrême droite” est devenu un cliché qui ne rend plus compte de la diversité du vote civilisationnel (…)

    Ce que s’autorisent les socialistes depuis 1971 et le congrès d’Epinay, qui allait sceller l’alliance avec le très stalinien PCF, est refusé à la droite par les faiseurs de morale. Cet interdit unilatéral a été tellement intégré par la droite de gouvernement qu’elle est la première désormais a rejeter l’hypothèse d’un rapprochement avec le RN, alors que celui-ci n’a plus rien de commun avec l’infréquentable FN de Jean-Marie Le Pen. Dès hier soir, les barons de LR semblaient être d’accord pour relancer, sans autre imagination, l’union avec le Centre, en passant par le silencieux Xavier Bertrand. “Tout est à reconstruire du sol au plafond”, a expliqué Valérie Pécresse, ce matin sur RTL.

    Reste que la fin de l’histoire est déjà écrite, si Les Républicains persistent à regarder de haut un RN qui capte le vote souverainiste : lors de la prochaine présidentielle, en cas de probable nouveau duel Macron-Le Pen, cette dernière aura de grande chance d’être à nouveau battue, à cause de son isolement. C’est cette absurdité qui est à résoudre, alors que partout en Europe les populistes se consolident sur des alliances et des personnalités compétentes. Sur les questions sociétales, les différences entre François-Xavier Bellamy et Jordan Bardella étaient mineures. Des électeurs LR ont d’ailleurs apporté des voix à la liste RN, dans la recherche d’un vote utile. Macron, comme la gauche, redoute une union des droites. Or son opposition aux souverainistes est l’occasion de consolider cette force politique, seule capable d’assurer l’alternance.”

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-va-devoir-choisir-son-camp-soit-celui-des-progressistes-domines-par-lrem-soit-celui-des-souverainistes-domine-par-le-rn/

  • Elections européennes : l'analyse du Parti de la France

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    Jean-François Touzé

    Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire

    Au terme d'une campagne atone, terne, et aux enjeux détournés tant il est vrai que, par un accord tacite entre les deux principaux protagonistes, parrains des listes que les sondages donnaient gagnantes, ce n'est pas d'Europe que l'on a parlé mais de stratégies nationales en vue de 2022.

    Les électeurs se sont exprimés. Comme ce fut le cas lors des précédentes Européennes, ils l'ont fait sans grand enthousiasme, malgré une participation en très forte hausse (52% de votants) par rapport à 2014, 2009 et 2004 (en moyenne 40%), hausse sans doute induite par le retour à un scrutin national dans une circonscription unique. Les abstentionnistes, pour autant, constituent toujours le premier parti de France, plus par dégoût, rejet et mépris de la classe politicienne et du Système, que par désintéressement de la chose publique.

    En obtenant moins de 24% des suffrages et en finissant la course en tête comme ce fut déjà le cas en 2014 avec 24,86% (aucune progression donc), la liste du Rassemblement national, favorisée pourtant par le vote utile anti Macron et servie par l’idée que quelque chose pourrait peut être changer dans les rapports de force au sein du Parlement européen, confirme sans plus son audience, d'autant que celle-ci demeure de circonstance et correspond essentiellement à un vote par défaut. On notera à cet égard que, compte tenu du taux d’abstention, le score réel de la liste conduite par Jordan Bardella ne représente qu'un peu plus de 10% des inscrits ce qui, dans un contexte de rejet du gouvernement et d’accélération des menaces migratoires, économiques, sociales et sécuritaires, ne saurait être considéré comme un succès.

    Avec plus de 22,5% la liste de la République en marche, malgré l’hystérie de la propagande européiste de ces derniers jours, se situe très nettement en deçà du résultat obtenu par Emmanuel Macron lors du premier tour de la Présidentielle de 2017 (24,1%). Il s'agit donc clairement d'un revers pour le parti présidentiel qui réussit néanmoins à maintenir l'essentiel de son électorat et conserve donc un socle fort pour les prochaines échéances. Là encore, le vote utile de la droite molle et de la gauche bobo contre le totem brandi du « risque d’extrême droite » a joué en faveur de la liste gouvernementale et a permis de limiter les dégâts. Macron conforte ainsi sa stratégie confiscatoire du choix des électeurs en imposant l'idée du seul duel possible à la future Présidentielle entre Marine le Pen et lui.

    Les Républicains, quant à eux, malgré la nouveauté talentueuse et l’image « droitière » de leur tête de liste François-Xavier Bellamy essuie, en n’arrivant, avec moins de 9% qu'en quatrième position derrière les Verts, un échec cuisant qui ne sera pas sans conséquences et sont loin, très loin, de retrouver leurs électeurs perdus après le naufrage Fillon. Le « centre droit républicain » paye ainsi des décennies de mensonges, d’ambiguïté, de laxisme, de faux semblants, de renoncements, d’aveuglement et d'erreurs tactiques. Ce n'est que justice.

    La gauche, toute tendance confondue, Verts mis a part qui bénéficiaient de la mobilisation bobo sur le climat, est en pleine déroute et aujourd’hui en pleine atomisation. La France insoumise est au point mort, le PS sombre même si il sauve les meubles en dépassant la barre des 5%, et Hamon disparait corps et bien… Mais attention ! Que personne ne se réjouisse pour autant. Un jour où l’autre et peut être plus tôt qu'on ne le croit, la gauche saura se retrouver au-delà de ses différences et redevenir une force d'autant plus redoutable quelle n'aura rien appris de ses échecs, quelle saura s’appuyer sur les mouvements sociaux et que son regroupement se fera nécessairement autour de la radicalité.

    Les souverainistes... Nicolas Dupont Aignan n’enverra aucun député à Strasbourg et perd, à l'issue d'une campagne brouillonne, son pari, à vrai dire bien hasardeux, d'incarner une union des droites dont, à aucun moment, il ne s'est donné les moyens de la réaliser, multipliant les erreurs, les signes de faiblesse à l’égard du Système et faisant parfois preuve d'égotisme et de déloyauté à l’égard de ceux qui l'avaient soutenu. En politique, on est jamais mort. Mais il arrive que l'on soit très durablement blessé.

    Florian Philippot, quant à lui tout comme son concurrent en frexit, François Asselineau conserveront sans doute, malgré leurs résultats dérisoires, l'espoir d'entretenir le dernier pré carré de leurs amis et l’illusion d'une gauche chevènementiste sans avenir, sans base militante ni réalité politique. Nous sommes là, il est vrai, dans l'infinitésimal…

    Jean Christophe Lagarde et l'UDI, enfin, se ridiculisent.

    Les listes virtuelles obtiennent pour ce qui les concerne - et très naturellement - les résultats qui leur étaient promis.

    Au lendemain de ces élections, rien, absolument rien ne changera ni d'un point de vue national où les vrais combats politiques sont à venir, ni de celui de l'Europe ou, quels que soient les rapports de force nouvellement créés au sein des futurs groupes parlementaires, la Commission et le Conseil continueront de régner en maîtres au nom de l'immigrationnisme, du mondialisme et de la financiarisation de la planète.

    Le Parti de la France, pour des raisons financières aisément compréhensibles, n'avait pas souhaité concourir. Il n'en ira pas de même lors des prochaines consultations électorales de ces trois prochaines années.

    Plus que jamais notre pays a besoin d'un parti de convictions, national et identitaire, patriote et européen, structuré, inscrivant son action dans la durée avec le recul que donnent expérience et maturation, mais habité de l’ambition de parvenir aux responsabilités.

    Les mois qui viennent seront ceux de l’organisation du Parti et de l’affirmation de ce que nous sommes avec la tenue d'un Congrès décisif à la fin de l'automne.

    Dans une semaine, personne ne parlera plus de ces élections européennes, sinon pour s’intéresser à la constitution des groupes parlementaires, à l’élection du Président du Parlement, celui surtout de la Commission et au choix du directeur de la Banque centrale européenne.

    Le combat politique, lui, continue. Le Parti de la France doit devenir le pôle de rassemblement de la vraie droite nationale.

    Alors, forçons le pas sur notre pente de Sisyphe et poussons encore et encore notre rocher : c'est le bon.

    Les résultats détaillés cliquez ici

    2017 12 01 PUB SITE 2.jpg

  • Européennes: Bardella célèbre le succès de RN et s'en prend à l'"échec" de Macron

    J Bardella.pngLe Rassemblement national est arrivé en tête des élections européennes en France avec 24,2% des suffrages exprimés, selon les premières estimations Elabe pour BFMTV. Ses leaders savourent leur victoire en s'en prenant directement à Emmanuel Macron.
    "Aujourd'hui dimanche 26 mai le peuple français a fait entendre sa voix avec une force inattendue."
    Jordan Bardella s'est exprimé ce dimanche soir après l'arrivée en tête de son parti aux élections européennes.
    Jordan Bardella a affirmé que les résultats de ce dimanche soir constituent un "sursaut populaire contre le pouvoir en place, qui subit un véritable échec". 

    "Le peuple français a infligé ce soir une sanction claire ainsi qu'une leçon d'humilité au président de la république qui a choisi d'engager toute son autorité dans la campagne. Le président a transformé ce scrutin en plébiscite. C'est lui et sa politique qui sont rejetés."

    Marine Le Pen s'est également exprimée, ce dimanche soir, sur la victoire de son parti aux Européennes. Elle a affirmé que "compte tenu du désaveu démocratique que le pouvoir subit ce soir, il appartiendra au président de la République d'en tirer les conséquences, lui qui a mis son crédit présidentiel dans ce scrutin en faisant un référendum sur sa politique et sur sa personne."
    Pour la présidente du RN, Emmanuel Macron n'a "d'autre choix, au minimum, que dissoudre l'Assemblée nationale en faisant le choix d'un mode de scrutin plus démocratique et enfin plus représentatif de l'opinion réelle du pays".
    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com
  • Le RN ne pourra pas gagner seul face à Emmanuel Macron

    Le RN ne pourra pas gagner seul face à Emmanuel Macron

    Les résultats des élections européennes donnent plusieurs enseignements :

    • le réel vainqueur est sans doute Emmanuel Macron : Marine Le Pen est confortablement installée dans le rôle de principale opposante. Mais sauf rapprochement RN-LR, sa réélection semble imparablement assurée, compte tenu de l’excellent résultat d’EELV.
    • LR est si bas qu’il sera obligé de composer pour ne pas disparaître. C’est un désaveu pour LR qui devient un simple satellite, un parti d’alliance et non un parti de gouvernement. Le naufrage Bellamy s’explique par un vote utile massif de l’électorat catholique et conservateur en faveur du RN, qui n’ont plus confiance dans l’ex-UMP rebaptisée LR. C’est un homme brillant, mais son parti est un boulet. Mais saura-t-il corriger ses éternels travers ? Rien n’est moins certain quand on lit le recentrage demandé par Bruno Retailleau :
    Bruno Retailleau ن @BrunoRetailleau

    Dès ce soir, je veux lancer un appel à toutes les personnalités de la droite et du centre. Il faut que nous nous voyons vite pour se rassembler et refonder notre famille politique. @France2tv

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    • Le RN demeure incontournable. Ceux qui pensaient que l’échec de Marine Le Pen en 2017, suite à son débat laborieux, allait rebuter son électorat, se trompent. La montée des droites populistes en Europe est un phénomène bien ancré, avec lequel il est nécessaire de composer, si l’on veut réellement lutter contre le mondialisme libertaire.
    • Par conséquent, il y a de la place pour une grande alliance qui fasse enfin tomber les digues entre le RN et la droite traditionnelle.

    Celui qui avait tout prévu du résultat, pour ceux qui l’écoutaient, c’est encore une fois Patrick Buisson.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-rn-ne-pourra-pas-gagner-seul-face-a-emmanuel-macron/

  • Haut les cœurs!

    hemicycle-parlement-europeen-strasbourg-1024x512.jpgChaque élection réserve des surprises, ce fut le cas  hier,  cela a été souligné à l’envie par les commentateurs, mais ce scrutin européen a aussi apporté pour les nationaux son lot de confirmations, à l’échelle de la France comme des autres pays  de l’UE. Dans le registre de «  l’inattendu », du moins de ce qui n’avait pas été décelé par les instituts de sondage,  figure le taux de participation, puisque il est désormais de bon ton de se réjouir quand dans une élection majeure un électeur  sur deux prend le chemin des urnes. Une abstention qui s’est élevée ce 26 mai , à 49, 88 %, de 7,5 points inférieure à celle de 2014.  Ce sursaut de mobilisation a été visible dans ce qu’il est convenu d’appeler la France périphérique, la France des oubliés ; des Gilets Jaunes, les départements ruraux. Et notamment comme l’a bien remarqué le Huffpost, dans  cette « large bande traversant l’Hexagone, appelée la diagonale du vide par certains géographes, de la Meuse aux Landes en passant par certains départements du Centre faiblement peuplés et frappés par l’exode rural. »

    Au nombre des autres surprises non repérées par les enquêtes d’opinion ces dernières semaines, l’écroulement accéléré de la droite libérale qui, sous ses différents avatars et appellations, se partageait le pouvoir avec la gauche socialiste depuis cinquante ans.  Le liste LR de la droite et du centre emmenée par François-Xavier Bellamy obtient  un score historiquement bas (8, 48%) là ou l’UMP et ses alliés centristes  avaient obtenu 20, 81% il y a cinq ans et M Fillon un score quasi identique  à la présidentielle de 2017. Siphonné sur sa droite par le RN, et sur sa gauche par LREM, quel est l’avenir de LR, tiraillé entre des tendances idéologiques contradictoires ? Quels sont les points communs  entre M. Raffarin et M  Retailleau ?  M. Bellamy  et Mme Pécresse ?  Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud eux, ont fait le choix de la cohérence, ds convictions  en larguant les amarres et en ralliant le RN.

    L’aile gauche européiste du PS, celle qui n’a pas rejoint le parti macroniste, s’est fractionnée en deux listes . Celle de Raphaël Glucksman PS- Place Publique (6, 19%) d’un côté et de l’autre celle des dissidents socialistes de génération.s de Benoit Hamon (3,27%) restent loin, même si l’on veut bien additionner leur score, du  résultat qui fut celui de la  liste PS en 2014 (13,98%).  Ce sont les écolo-européistes d’EELV,  la liste conduite par Yannick Jadot qui profitent à plein de ce nouveau repli électoral . On sait que les européennes sont des élections traditionnellement favorables aux « écologistes » Cela a été le cas, de manière particulièrement sensible hier, percée la aussi qui n’avait pas été appréhendée par les sondages, avec 13,47% des voix  (8,95% en 2014). Un discours écolo bien servi il est vrai par un intense battage médiatique autour des questions cataclysmo-environnementales et réchauffistes.  Il  ne s’agit pas de nier les atteintes gravissimes  à la biosphère, à l’environnementmême si elles ne sont pas, très majoritairement, le fait des Européens…EELV a eu en outre l’habileté tactique  de ne pas mettre en avant plus que cela  au cours de cette campagne son délirent discours sociétal et immigrationniste. Gageons qu’ils se rattraperont auParlement européen…

    Inattendu aussi par son ampleur, le mauvais score du parti mélenchoniste, incarné dans cette élection par la liste conduite par Manon Aubry. Elle recueille un pourcentage de voix peu ou prou équivalent à celui de la liste du Front de Gauche en 2014 (6,31% hier, 6,61% il ya cinq ans) mais doit aussi être mis en regard du score qui fut celui de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 (19%). L’objectif affiché par LFI d’incarner un pôle central, incontournable dans l’optique d’une recomposition de la gauche non libérale d’ici 2022  a du plomb dans l’aile. La France populaire, la France frondeuse n’a pas mordu à l’hameçon  d’un parti dont la fuite en avant indigéniste, immigrationniste, communautariste révulse ou inquiète les catégories populaires.

    Dans une moindre mesure, ajoutons que l’échec de la liste conduite par Nicolas Dupont-Aignan à envoyer des députés au Parlement européen (il fallait au moins faire 5%, il a réalisé hier 3,51%) n’était pas le scénario le plus probable, au début de la campagne certaines enquêtes le créditait de 8% des suffrages. Il doit aujourd’hui regretter ne pas avoir saisi la main que lui tendait  Marine

    Le RN justement a lui confirmé ce qui lui promettait les instituts de sondage dans la toute dernière ligne droite de la campagne. Avec 5 281 576 voix et 23,31 % des suffrages (soit 23 sièges), il est en tête dans trois départements sur quatre et gagne près de 510 000 voix par rapport aux élections européennes de 2014. Les nationaux devancent la liste de la coalition LREM/MoDem/ Agir/Les Radicaux emmenée par Nathalie Loiseau (22,41%) de plus de 200 000 voix.

    Jordan a confirmé également tous les espoirs placés en lui par Marine et, à travers le résultat obtenu, la justesse du clivage structurant nationaux-mondialistes que nous avions été les premiers à pressentir et à  annoncer il y a plus de vingt ans. Il s’est révélé une tête de liste pugnace, avec un savoir-faire, une maturité, un talent et un « métier » étonnant pour un jeune homme de 23 ans. Nos militants, nos cadres, nos dirigeants ont su aussi porter cette dynamique.  Ce fut une très belle campagne, même si, comme à chaque fois,  une partie de notre victoire nous a été volée. En attestent, remarque Bruno Gollnisch,  les centaines de bureaux de vote dans lesquels étaient absents hier les bulletins de vote du RN, sans même parler des bulletins abîmés pour qu’ils soient invalidés. Des procédés honteux auxquels, hélas, l’opposition nationale est habituée depuis son émergence électorale. On imagine le tollé médiatique, médias qui dans le cas présent gardent un silence assourdissant,  si des bulletins de vote cornés ou déchirés du LREM ou du PS avaient été aperçus  sur la table d’un  bureau de vote d’une ville dirigée par un maire RN…

    Cette confirmation de la poussée nationale, eurosceptique, souverainiste, populiste est flagrante aussi dans le reste des pays de l’Union européenne, où là aussi la participation était en hausse très sensible. Le héraut du Brexit Nigel Farage emporte la mise avec 31,6%  et les députés brexiters entreront donc au parlement apriori  pour quelques mois.  En Italie, la liste européenne de la Ligue de notre camarade Matteo Salvini dépasse les 34 % (6,2 % aux européennes de 2014 et 17,4 % aux élections politiques de 2018.) Son allié de gauche de la coalition gouvernementale, le Mouvement 5 étoiles, recule à 19 % des voix contre 32 % en mars 2018. Quant à la droite libérale deSilvio Berlusconi, elle s’effondre au même niveau que LR en France (8,6%). En Hongrie la droite conservatrice qui s’assume, celle du parti Fidesz de Viktor Orban recueille 56% des voix ( !) ; en Pologne les nationaux-conservateurs du PiS  46% et 23 députés. En Flandres nos amis de Vlaams Belang retrouve une très belle dynamique (18%) ; en Allemagne l’AfD enverra 11 députés au parlement européen (10, 8%) et malgré l’affaire Strache, les nationaux autrichiens du FPO limitent la casse avec 17,2 % des suffrages (19,72% en 2014). En Espagne le parti Vox fera lui aussi son entrée  au parlement (8% des voix), tous comme nos alliés du Parti du peuple danois (Dansk Folkeparti), et celui des Vrais Finlandais… 

     Il s’agit désormais de s’atteler à la lourde tâche consistant à fédérer les partisans de l’Europe des patries libres pour peser le plus efficacement possible au sein des instances bruxelloises…

    https://gollnisch.com/2019/05/27/haut-les-coeurs/