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élections - Page 185

  • La presse quotidienne régionale sous la dictée d’Emmanuel Macron ?

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    La presse régionale quotidienne : très important ! C’est celle qu’on lit sur le coin du zinc, le matin, en prenant un café
    Mais pas seulement. Ainsi, La Dépêche, en septembre 2018, soulignait que la PQR (c’est comme ça qu’on dit) pèse pas moins de 41 millions de lecteurs mensuels, sur 51 millions.
    Le quotidien régional : le journal de la proximité, des « territoires », comme on dit aujourd’hui, de la France périphérique, des ronds-points…
    Le canard qui offre son heure de gloire à la grand-mère centenaire ou aux gamins de la kermesse des écoles.
    En 2012, 37 % des Français lisaient au moins un titre de presse quotidienne régionale.
    En 2000, une étude de l’INSEE montrait que plus de la moitié des 70 ans et plus lisaient au moins deux fois par semaine un quotidien régional, contre moins d’un quart chez les moins de trente ans. Toutes ces données statistiques, sans doute plus actualisées que les miennes, l’Élysée les a en sa possession.
    D’où, sans doute, l’interview donnée par Emmanuel Macron à la plupart des journaux régionaux, interview parue ce mardi.
    À cinq jours des élections européennes…
    Quand on sait que la presse écrite n’est pas tenue par les règles imposées aux radios et chaînes télé (décompte du temps de parole), c’est un moyen, pour le Président, de s’impliquer dans la campagne à peu de frais.
    Un journal peut même prendre parti pour un candidat, ce que ne peut pas faire une télévision.
    En principe.
    Par cette interview de la dernière chance, ultima ratio, Emmanuel Macron espère sans doute toucher un lectorat pour le transformer en électorat.
    Les retraités, notamment, qu’il secoue pourtant drôlement depuis deux ans, et qui votent plus que les jeunes.
    Et quoi de mieux, pour gagner ou regagner les générations plus anciennes, que d’agir sur la peur : « Décider de ne pas aller voter, c’est décider de donner sa voix à ceux qui ne veulent que détruire. » Histoire d’essayer d’ébranler les grognons encore fâchés par la hausse de la CSG et le gel des pensions, et de les inciter à aller voter dimanche.
    Deux quotidiens, pourtant, n’ont pas marché dans la combine : Le Télégramme (Bretagne) et La Voix du Nord.
    Le rédacteur en chef du quotidien du Nord s’en est expliqué : « La Voix du Nord ne participe pas à l’interview d’E. Macron par la PQR. À 5 jours du scrutin, cela perturberait l’équilibre du traitement de la campagne auquel nous essayons de veiller et la publication est soumise à la relecture préalable de l’Elysée. Donc c’est sans nous. » »
     Clair. Quant au directeur de publication du Télégramme, il a été encore plus clair : « Comme La Voix du Nord, Le Télégramme n’a pas souhaité se plier à l’interview collective du Président Emmanuel Macron dont le principe est une négation de l’identité des titres de la presse régionale et des territoires qu’ils représentent. »
    A contrarioNice-Matin, qui a répondu favorablement à cette interview, a justifié cette relecture de façon assez curieuse.
    « Le groupe Nice-Matin a ainsi refusé systématiquement toute relecture de la part des têtes de liste aux européennes… Pourquoi, dès lors, faire une exception pour Emmanuel Macron ? Parce qu’un Président, dont chaque mot est scruté, notamment sur la scène internationale, et dont la pensée peut parfois se révéler complexe, n’est pas tout à fait un politique comme un autre. »
    Sans commentaires.
    Mais ne voyons pas mal à cette volonté du Président de ne pas laisser passer une coquille, une faute d’orthographe ou une expression triviale dans son entretien, toutes choses qui pourraient trahir sa pensée complexe.
    N’est-ce pas lui, d’ailleurs, qui, lors de ses vœux à la presse en janvier 2018, déclarait : « Lorsque le contre-pouvoir que la presse constitue commence à être bâillonné, limité, encadré […], c’est la vitalité de nos démocraties dans ce qu’elles portent depuis plusieurs siècles qui est ainsi bousculée. »
    Et puis, un peu de dictée ne fait pas de mal : « Je dis moutonsses »…
    Georges Michel
     
  • L’heure de vérité

    boussole.jpgLes dernières enquêtes d’opinion, sans préjuger de celles qui ne sont pas forcément divulguées, enregistrent une progression des intentions de vote en faveur de la liste RN, un tassement des soutiens se portant sur  la liste LREM/MoDem/ Agir/ Les Radicaux. Un gros sujet d’inquiétude, pour ne pas dire de panique,  au sommet de l’Etat. Une fébrilité bien perceptible qui gagne également les gros médias qui ont (re)ssorti l’artillerie lourde contre l’opposition nationale, populaire et sociale. Dans cette toute dernière ligne droite, Emmanuel Macron joue son va-tout en abandonnant son costume de président de tous les Français pour celui du militant en marche contre la France d’en bas, les lépreux, les haineuxceux qui ne sont rien comme ils disent… Mardi, le chef de l’Etat a utilisé la presse régionale pour y étaler son assez caricaturale propagande bruxelloise, n’hésitant pas à manier la calomnie, les mensonges, les approximations. Un procédé qui a suscité la colère de Marine qui a constaté que « protégé par l’immunité présidentielle, le président de  En Marche  en profite pour nous diffamer sans que nous puissions le poursuivre devant les tribunaux. Un nouveau «Venez me chercher . On va le faire le 26 mai, dans les urnes ! »  

    Emmanuel Macron, accroché à son vieux monde,  a ainsi fustigé dans les journaux régionaux les « partis nationalistes » coupables de « connivence » avec des « intérêts étrangers » et désireux de « détruire l’Europe ». Pour  les idéologues libéraux, les Tartuffes de la macronie et de la commission européenne, ce ne sont pas l’immigration massive, l’ultra libre échangisme, la destruction des murs porteurs de notre civilisation helléno-chrétienne qui font courir un risque mortel pour l’Europe. La vraie menace serait contenue dans les agissements de ceux qui veulent restaurer, consolider, défendre les identités et les souverainetés de nations qui sont les piliers nécessaires de notre Europe, renforcer nos capacités de résistance  face aux  défis géopolitiques majeurs de ce début de millénaire.

    « Libéraux »  sociaux-démocrates et antinationaux qui assument paraît-il de moins en moins cette étiquette, afin de ratisser plus large Euractiv rapportait ainsi que « l’abandon du terme  libéral dans l’intitulé du futur groupe du centre au Parlement européen est une condition sine qua non du ralliement des élus macronistes. » Le président du groupe ALDE (Alliance des Libéraux et Démocrates européens)Guy Verhofstadt, « l’a reconnu (…). »  « Il est possible que le terme libéral ne figure pas dans le nom qui sera donné au nouveau groupe (…). Un mouvement qui permet aussi de déplacer la frontière du groupe vers la gauche. » « L’abandon du terme libéral vise aussi à amadouer les Européens les plus à gauche séduits par Macron. Car si en France le groupe centriste recrute sur sa droite, en Europe c’est du côté de la gauche que les affinités les plus claires se manifestent, notamment avec les démocrates italiens. »

    « La question reste toutefois délicate, y compris pour la faire accepter par les membres actuels du groupe : une partie d’entre eux a le mot libéral chevillé au corps. Notamment en Scandinavie ou aux Pays-Bas, où le terme libéral n’a pas le même sens qu’en français, puisqu’il renvoie à la fois à des valeurs démocratiques et au libre-échange. Ses défenseurs avancent d’ailleurs que le libéralisme est un programme clair face à l’ illibéralisme  prôné en doctrine à l’Est, notamment en Hongrie où Viktor Orban parle de démocratie illibérale . Un oxymore, puisque la démocratie par essence porte en elle les valeurs du libéralisme, et notamment la liberté individuelle. »  Un oxymore en fait pour ceux qui souffrent de dissonance cognitive ou d’inculture politique car les exemples de dérives liberticides au sein de nos démocraties dites libérales sont légions et le libéralisme dans sa version européiste porte en lui la mort des Etats nations.

    Pierre Mannent l’a bien observé dans Les métamorphoses de la cité,   il écrit ainsi : « L’opinion gouvernante européenne me semble particulièrement dogmatique. Le dogme est le suivant : il n’y a que deux réalités respectables, l’individu et l’humanité. Toutes les réalités intermédiaires, c’est-à-dire toutes les associations et communautés dans lesquelles les hommes vivent effectivement, et d’abord les nations, sont dépourvues de légitimité propre. Elles sont donc essentiellement suspectes. Les nations n’ont en tout cas aucun droit à réclamer l’obéissance, ou seulement l’amitié de leurs membres. Elles sont destinées à disparaître avec les frontières, qui sont un attentat permanent contre l’unité humaine. Bien entendu, on ne peut rien fonder sur une telle doctrine .»

    Alain de Benoist rappelait que selon lui, au contraire, « une démocratie illibérale est une démocratie qui prend la souveraineté du peuple au sérieux.» «Depuis des décennies, on cherche à nous faire croire que libéralisme et démocratie sont une seule et même chose. La démocratie libérale serait donc la seule forme possible de démocratie. Mais en réalité, c’est exactement le contraire (…). Lorsque le peuple comprend que ceux qui prétendent les représenter ne représentent plus rien, et que la représentation équivaut à une captation de la souveraineté populaire par la souveraineté parlementaire, il cherche à décider par lui-même de ce qui le concerne. Sonne alors l’heure de la démocratie illibérale. »

    Libéralisme,  faut-il le rappeler,  qui a été forgé dans la matrice idéologique de la gauche, et qui est en effet au cœur de la vision du monde de M. Macron. Eric Zemmour l’a bien analysé quand il notait que la macronie (soit l’alliance de la bourgeoisie de droite centriste et de la bourgeoisie de gauche) est un nouvel avatar du régime louis-philippard (alliance des révolutionnaires de droite et des monarchistes de gauche  face aux républicains et aux légitimistes…).

    En novembre 2017 ,  dans Valeurs actuellesPatrick Buisson notait que «  le phénomène Macron, qui opère la réunification politique des libéraux des deux rives, est en passe de dissiper un long malentendu historique. Il se peut qu’il mette fin à la domination de l’orléanisme, c’est-à-dire du libéralisme, sur la droite française. Du passage du capitalisme entrepreneurial au capitalisme financier, on peut attendre une fracturation irréversible entre le conservatisme et le libéralisme, entre la droite originelle et la droite situationnelle, autrement dit un centre qui a été classé à droite sans jamais pour autant être ontologiquement de droite. Le clivage entre progressistes et conservateurs que revendique Macron est une aubaine pour une droite qui saurait redevenir ellemême au moment où il apparaît de plus en plus que le progrès est une idée du XIXe siècle frappée d’obsolescence, une idée de jeune vieux. Où il est devenu évident que la religion du progrès a échoué sur sa promesse fondatrice, qui était celle du bonheur. »

    Clivage qui a évolué encore plus clairement depuis   deux ans. Emmanuel  Macron a pris définitivement acte de la seule ligne de fracture politique tangible, celle que le FN/RN avait pressentie, annoncée et incarne pleinement aujourd’hui. A savoir celle séparant d’un côté mondialistes/progressistes européistes et de l’autre nationaux et populistes. Les conservateurs LR (dont les représentants n’ont rien conservé comme le note  Bruno Gollnisch),  démonétisés par leurs trahisons en cascade une fois au pouvoir ont certes musclé leur discours. Mais l’heure de vérité, qui est celle du passage à l’acte approche. Pour ces élections, des anciens de l’UMP comme Thierry Mariani et Jean-Claude Garraud ont su, eux, franchir le Rubicon. Pendant des années la droite chiraquienne et/ou dite  conservatrice clamait haut et fort que voter FN c’était faire le jeu de la gauche, faire élire la gaucheMaintenant que le bloc populiste-national  pèse deux fois plus lourd que le bloc de la droite LR, nous verrons si comme le souhaite  M. Buisson, la droite post filloniste saura redevenir elle-même…

    https://gollnisch.com/2019/05/22/lheure-de-verite/

  • Ingérence américaine : il faut annuler l’élection présidentielle de 2017

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  • Le Vlaams Belang et la nouvelle génération font trembler l'establishment politique

    IMAGE 2019-05-22 17:26:25.jpg(Pour un environnement politique plus propre: aidez-nous au grand nettoyage) sous le balai vous voyez: gaspillage, hystérie climatique...

    La campagne électorale bat son plein en Flandre. Ce qui inquiète la classe politique est cette nouvelle génération d'électeurs et candidats sur les listes de Vlaams Belang. Les sondages chez les jeunes nous montrent qu'un grand pourcentage d'entre eux rejette une certaine mentalité politico-affairiste qui comme en France ne voit que les intérêts des lobbys, des grands groupes financiers et du grand capital.

    Notre vieux camarade dessinateur KORBO soutient d'ailleurs cette jeunesse prometteuse qui a l'ambition et la volonté de mettre un terme à cette mise en faillite de notre civilisation. Malheureusement, la réalité dépasse souvent ses caricatures.

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    L'homme qui fait peur à cette maffia politique est Dries Van Langenhove. (costume bleu) Il est le fondateur d'un mouvement de jeunes "Schild & Vrienden" (Bouclier & Amis) qui regroupe surtout des étudiants et intellectuels qui seront demain les cadres d'une nouvelle représentation politique en Flandre.  Il s'est fait remarqué récemment en organisant à Bruxelles, avec succès, la manifestation contre le traité de Marrakech.

    En Belgique les électeurs devront s'exprimer comme partout en Europe pour élire des nouveaux représentants au parlement européen mais également les députés du parlement belge et les représentants régionaux

    Dries Van Langenhove est tête de liste à la Chambre de représentants de Belgique dans le Brabant flamant et notre ami Laurent Houllez, (parfaitement bilingue) qui est sur la même ligne de pensée est candidat au parlement flamand dans cette même et belle région non loin de Bruxelles.

    Filip Dewinter en campagne :

    Quant à notre ami Filip Dewinter, député d'Anvers, il prend aussi une part active dans la campagne. Il était la semaine dernière en Espagne pour convaincre les nombreux Flamands installés dans ce pays de voter pour le Vlaams belang.

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  • Pour Marine Le Pen, “La France insoumise” devrait s’appeler “La France islamiste”

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    Marine Le Pen tenait un meeting à Villeblevin dans l’Yonne ce mardi soir, à 5 jours des élections européennes.

    La présidente du Rassemblement national a notamment vilipendé le programme de “La France insoumise” sur l’immigration et l’acquisition de la nationalité française.

    https://fr.novopress.info/214653/pour-marine-le-pen-la-france-insoumise-devrait-sappeler-la-france-islamiste/

  • Le Rassemblement national fait face à une chasse aux sorcières ciblée autour de ses liens avec Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump

    22/05/2019 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    L’homme d’affaires conservateur américain gravite autour des mouvements nationalistes d’Europe depuis mi-2018, échangeant notamment avec Matteo Salvini et Boris Johnson. Le Rassemblement national est sous le feu des critiques depuis quelques jours, à cause de certaines rencontres entre monsieur Bannon et des élus du parti.

    Il est reproché à M. Bannon de porter atteinte à la souveraineté des élections. Ces accusations, lancées d’abord par le directeur de la campagne de La République en marche Stéphane Séjourné ce samedi, ont été reprises par le Premier ministre, puis par Nathalie Loiseau lundi matin dans un entretien au Figaro. Le reste de l’échiquier politique a, lui-aussi, lancé ses forces dans cet ultime assaut contre le Rassemblement national.

    Un appel demandant à « enquêter sur les liaisons dangereuses de Le Pen et Bannon » lancé par l’ancien député des Républicains François Lefebvre et signé par une quinzaine de députés allant du Parti socialiste au Modem a ainsi suivi ce lundi.

    À une semaine du scrutin cette union des forces politiques contre le Rassemblement national n’est pas sans rappeler le second tour des élections de 2017. Reste donc à voir si les deux ans de gouvernement Macron qui ont suivi ont fait réfléchir les électeurs français.

    https://fr.novopress.info/

  • Gollnisch interrogé dans Minute : bilan, fin de mandat et nouveau départ !

    Bruno Gollnisch répondait aux questions de l’hebdomadaire  Minute à quelques jours du scrutin européen et à quelques semaines de la fin de son mandat. L’heure d’un premier bilan et le moment de tracer de nouvelles perspectives…

    https://gollnisch.com/2019/05/21/gollnisch-dans-minute/

  • Patriotes réunis à Milan : « Le jour de gloire des patries est arrivé »

    A quoi se mesure la réussite d’une campagne électorale ? A la dynamique qu’elle suscite. Ce qui se passe actuellement, qui s’est matérialisé samedi en Italie, est totalement inédit : l’expression d’une dynamique, plus que cela, l’expression d’un immense courant d’unité, d’espérance, comme on en voit rarement, qui traverse actuellement l’Europe. Il y a eu 1989 et l’effondrement du rideau de fer. Trente ans plus tard, sous nos yeux incrédules, nous assistons à l’ébranlement du rideau de fer mental qui étouffe les peuples d’Europe.

    A Milan, devant plusieurs centaines de milliers de personnes rassemblées sur la grande place du Duomo, la cathédrale de Milan, et aux abords, c’est un message de libération qui s’est exprimé. Cette foule massive, extraordinairement attentive, extraordinairement mobilisée, révélait à la face du monde que les peuples qui composent notre Europe se sont mis en marche, et que cette marche sera irréversible.

    Les organisations politiques de douze des pays composant l’Union européenne avaient appelé à ce rassemblement, point d’orgue d’une campagne électorale globalement peu mobilisatrice, mais où les initiatives, le mouvement, les propositions, sont venus des partisans de l’Europe des peuples, des identités, de la mémoire et de l’enracinement. Matteo Salvini, le chef de la droite italienne et numéro deux du gouvernement, a su faire l’unité des principaux partis souverainistes. Le charisme de cet homme – quasiment inconnu il y a deux ans seulement –, est proprement stupéfiant. « L’Europe a besoin de plus de Salvini », a affirmé le Néerlandais Geert Wilders, sous les ovations de la foule.

    Les tenants du système avaient la conviction que les souverainistes ne seraient d’accord sur rien, ni sur la discipline budgétaire, ni sur la répartition des migrants déjà arrivés, ni sur les rapports avec la Russie, et qu’Orbán et le PiS polonais réintégreraient le « camp du bien » après avoir fait amende honorable. Mais le succès de Milan a montré que les facteurs d’unité et de convergence sont considérables.

    « Reprendre les clés de notre maison »

    Matteo Salvini, Marine Le Pen, Geert Wilders (Parti pour la liberté), ont trouvé les mots qui rassemblent. « Il faut reprendre les clés de notre maison », a lancé Salvini pour qui ces élections constituent « un référendum entre la vie et la mort, le passé et l’avenir, une Europe libre et un Etat islamique basé sur la peur ». « Une religion qui dit qu’une femme vaut moins qu’un homme ne pourra jamais faire la loi chez moi. » « Basta islam », a fait écho Geert Wilders. Quant à Marine Le Pen, elle a rappelé pourquoi le RN dit « non à cette immigration qui submerge nos pays et qui met en danger la sécurité de nos peuples, nos comptes sociaux et nos valeurs de civilisation ». Pour elle, l’Europe, « plurimillénaire », est « fille d’Athènes et de Rome, de la chrétienté et des Lumières ». « Nous voulons vivre en France comme des Français, en Italie comme des Italiens, et plus largement en Europe comme des Européens. » « Le jour de gloire [des patries] est arrivé », a conclu la présidente du RN.

    Ce sont certes les mots d’un meeting, pas la plate-forme politique d’une coalition qui façonnera l’Europe de demain. Mais à Milan, samedi, il y avait davantage qu’une simple démonstration de force, il y avait l’affirmation d’une volonté.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 20 mai 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Renaud Camus et Karim Ouchikh présentent une liste aux élections européennes

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    Source cliquez ici

    L’écrivain et président du parti de l’In-nocence et le président du SIEL (Souveraineté, Identités Et Libertés) affirment être les seuls à avoir “une ligne claire”. Avec ce constat : “le Grand Remplacement est le seul problème sérieux”. Et une seule solution : “la remigration, la décolonisation, la libération du territoire”.

    La seule frontière qui compte aujourd’hui, c’est celle qui sépare les remplacistes des antiremplacistes, ou réfractaires, ou résistants, ou dissidents (du remplacisme). 

    D’un côté de cette frontière, il y tous ceux qui consentent au Grand Remplacement, peu ou prou, ou qui le promeuvent, ou qui l’incarnent, ou qui le nient ; de l’autre il y a ceux qui le refusent de tout leur être, de toute leur chair, de toute leur âme. 

    D’un côté, il y a ceux qui acceptent le changement de peuple et de civilisation, soit parce qu’ils en nient l’existence, soit parce qu’ils n’en sont pas dérangés, soit parce qu’il sert leurs intérêts ; de l’autre il y ceux qui aimeraient mieux mourir que de s’y résigner. 

    D’un côté, il y a ceux pour qui l’occupation étrangère de notre pays n’est pas un problème, soit parce qu’ils ne la voient pas, soit parce qu’ils la jugent normale, inévitable, bien dans l’ordre des choses ; et de l’autre il y a ceux qui ne l’accepteront jamais. 

    Il y a ceux que la colonisation de la France et de l’Europe laisse de marbre, ceux qui s’en réjouissent, ceux qui ne s’en avisent pas, ou qui ne songent pas à la nommer de la sorte ; et il y a ceux qu’elle obsède comme un horrible cauchemar et qui n’ont qu’une hâte, s’en réveiller. 

    On le voit, cette frontière n’est pas seulement politique, mais historique, et même ontologique. C’est-à-dire qu’elle concerne l’être, l’être même de notre patrie et de notre civilisation, et celui de chacun d’entre nous : leur existence, leur survie, leur persévérance dans l’être ou leur dissolution dans l’autre, dans le remplacement, dans le néant, l’ethnocide, le génocide par substitution, tels que les annoncent l’immigration de masse et l’islamisation méthodique de notre continent. 

    La frontière n’est pas politique, ou pas seulement, et pourtant tous les partis politiques sont du même côté d’elle, celui du remplacisme, des remplacistes et du Grand Remplacement : soit qu’ils s’en félicitent, comme les plus extrémistes d’entre eux, par antiracisme absolu ou par servilité impatient aux intérêts de l’hyper-classe ; soit qu’il le nient, comme les plus bêtes ou les plus fourbes ; soit qu’ils l’organisent, comme les plus collaborateurs et compromis ; soient enfin qu’ils s’en accommodent sans le dire, ou en le disant certains jours et en le niant le lendemain — un pas en avant, deux pas en arrière — comme les plus lâches, les plus opportunistes et les plus flous. 

    Ceux-là ne peuvent pas rompre tout à fait avec le remplacisme, même s’ils le critiquent, parce que le remplacisme c’est le système, c’est le pouvoir, ce sont les places, c’est l’argent, c’est l’accès aux médias, ce sont les médias eux-mêmes, dont il importe peu de connaître l’opinion politique mais beaucoup de savoir à qui ils appartiennent et d’où vient leur financement ; car leur véritable opinion c’est celle-ci : le remplacisme global, l’immigration de masse, l’accroissement des besoins par la croissance démographique, les usines de fabrication de la MHI, la Matière Humaine Indifférenciée. 

    Nous sommes seuls de l’autre côté de la barrière, seuls à avoir une ligne claire. Nous pourrions même en faire notre nom : la Ligne Claire, au moins à titre provisoire, à l’occasion d’une descente dans l’arène, hors partis, contre partis, le temps des élections européennes. La ligne claire implique un constat : le Grand Remplacement est le seul problème sérieux, qui rend secondaires tous les autres, même les plus graves, et qui empêchera toujours de leur trouver une solution. 

    Et la seule solution, que ce soit à l’insécurité ou à la surpopulation carcérale, au déséquilibre des comptes sociaux ou à l’artificalisation galopante, à la sécession des « quartiers » ou au réensauvagement de l’espèce, à l’hébétude hyperviolente, à l’expansion du totalitarisme islamique, c’est la remigration, la décolonisation, la libération du territoire. 

    Dans ces conditions pourquoi songer à une liste aux élections européennes ? Nous n’avons pas un sou, nous n’avons aucun accès aux médias, c’est l’adversaire qui établit les règles du jeu et qui les fait appliquer. Nous partons vaincus d’avance, nous n’avons rien à faire sur un terrain qui n’est pas le nôtre et où tout est prévu pour nous perdre, puisque nous nommons seuls ce qui ne doit absolument pas être nommé et que les électeurs sont dressés dès l’enfance, par l’école, à ne pas voir, à ne pas entendre et à ne pas comprendre. 

    Tout cela est vrai, mais vrai aussi que ces élections sont européennes, et que c’est l’Europe entière et sa civilisation qui sont menacées de mort : d’où notre volonté d’une liste européenne, justement, avec des résistants, des dissidents, des réfractaires antiremplacistes venus de tout le continent. 

    L’Europe, il ne faut pas la quitter, il faut s’en emparer avec nos alliés et en chasser les traîtres, pour la reconstruire ; il ne faut pas en sortir, il faut en sortir l’Afrique. Pour réveiller nos concitoyens hébétés, drogués, manipulés, nous devons saisir toutes les occasions qui se présentent, nous afficher partout et ne laisser passer aucune chance, même légale, même électorale, d’interrompre l’ethnocide en cours et d’attirer sur lui l’attention. 

    Ce n’est pas parce qu’un combat menace de ne pas aboutir qu’il ne faut pas l’entreprendre. Avec toujours la même exigence placée au cœur de notre combat existentiel : œuvrer au rassemblement de tous les Français, de tous les Européens, toutes sensibilités politiques confondues, pour affronter ensemble les périls de ce temps, sans tremblement ni retour. 

    Outre la ligne claire, celle qui va du constat du Grand Remplacement à la double exigence de la Remigration et de la Désislamisation, nous disposons d’une arme formidable, que les autres, par définition, n’ont pas : la vérité. On l’a vue renverser des murailles, et défaire d’un coup des systèmes presque aussi redoutables que celui auquel nous avons affaire, et comme lui construits sur le mensonge.

    Les vidéos de la Ligne claire cliquez là

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