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élections - Page 182

  • Les Républicains : s’allier au Rassemblement national ou mourir

    Coup de tonnerre pour Les Républicains : un temps revigorée par des sondages prometteurs, la liste menée par le talentueux François-Xavier Bellamy n’obtient, finalement, que 8 % des suffrages.La droite traditionnelle, hier principale force politique française, s’effondre. 
    Après la défaite de François Fillon à la présidentielle de 2017, Les Républicains avaient pourtant sauvegardé l’essentiel : une base électorale, comme en témoigne leur semi-succès aux élections législatives, et un appareil politique en meilleure posture que celui du Parti socialiste, dont la disparition fut aussi brutale qu’inattendue.
    Les résultats des élections européennes envoient pourtant un signal dénué d’ambiguïté à Laurent Wauquiez et, plus largement, à sa famille politique. 
    Si Les Républicains ont récemment su renouer avec une ligne politique plus « gaulliste », ils l’ont fait avec vingt ans de retard sur le Rassemblement national. 
    Celui-ci en tire logiquement, aujourd’hui, les bénéfices et prétend, à bon droit, représenter la seule opposition crédible à droite sous les yeux ébahis de bien des représentants des Républicains, ahuris devant une telle déculottée électorale.
    Car il ne s’agit pas d’une défaite mais d’un point de rupture. 
    Désormais, le bloc souverainiste représente près de trois Français sur dix et Les Républicains, jadis maîtres du jeu, se retrouvent dans une position des plus inconfortables. 
    Ravalés au niveau des petits partis d’extrême gauche, ils n’ont plus la légitimité pour parler au nom de la droite. 
    Leur volonté de reconstruire celle-ci d’ici 2022 est, certes, louable, mais elle oblitère le réel ; leur électorat s’est évanoui. 
    Le phénomène Macron a fini par leur briser les reins, précipitant une recomposition politique qui a vu une grande part de leur électorat – la droite orléaniste – se retrouver dans le projet social-démocrate de La République en marche. 
    Les autres sont partis au Rassemblement national. 
    In fine, pour reprendre les mots d’Éric Zemmour, Les Républicains ne sont plus qu’un « club de retraités de Nice » coupé des classes populaires auxquelles ils ne savent plus s’adresser. 
    C’est pourtant elles qui font l’élection présidentielle. 
    Autour de Laurent Wauquiez, on louvoie donc pour éviter de voir ce qui crève les yeux : sans alliance avec le Rassemblement national, Les Républicains seront réduits à subir le destin du Parti socialiste et à ne représenter qu’un électorat très restreint composé de la bourgeoisie catholique et de retraités.
    Une impasse politique se profile donc, qui rappelle celle d’un Rassemblement national trop clivant pour espérer gagner seul les présidentielles de 2022. 
    Si un bloc progressiste s’est constitué autour de Macron, regroupant les partisans d’un monde déraciné, le bloc souverainiste souffre encore les douleurs de l’enfantement et peine à émerger sur la scène électorale, alors même qu’il porte les idées d’une majorité de Français. 
    S’ils veulent redresser la France, Les Républicains ne doivent plus se bercer d’illusions, ils sont aujourd’hui condamnés à former une coalition de toutes les droites incluant la principale : le Rassemblement national. 
    Laurent Chauvet

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/les-republicains-sallier-au.html

  • Bilan sur les élections européennes

    28/05/2019 – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    En effet, les analyses qui suivent les soirées électorales ne favorisent pas vraiment la distance nécessaire à l’analyse objective des résultats.

    Deux thèmes sont particulièrement revenus en boucle, qu’il convient de nuancer :

    La participation, d’abord. Si celle-ci a effectivement augmenté par rapport à 2014 (de 42 à 50%), il faut noter que les élections étaient organisées en même temps que des scrutins locaux ou régionaux, ou référendums nationaux dans plusieurs pays, réduisant mécaniquement l’abstention. Ajoutons à cela la campagne médiatique littéralement sans aucun précédent ayant martelé, des semaines durant, que ces européennes 2019 seraient « les plus graves pour l’avenir ». Deuxièmement, la « vague verte » écologiste. En France, la « percée » (13,4%), inférieure à celle de 2009 (16%) qui fut sans lendemain, est tout de même à relativiser. Les hauts scores allemands et français, les deux pays les plus peuplés, font mécaniquement grimper la moyenne globale, alors qu’elles sont inexistantes dans des pays comme l’Italie ou la Pologne.

    Les populistes ont confirmé qu’ils s’étaient largement installés dans le paysage politique européen.

    Les projections de sièges des trois formations eurosceptiques de l’hémicycle – l’Europe des nations et des libertés (ENL, de Marine Le Pen et Matteo Salvini), les Conservateurs et réformistes européens (ECR, dominé notamment par des élus polonais et britanniques) et Europe de la liberté et de la démocratie directe (EFDD, de Nigel Farage et du Mouvement 5 étoiles) – pour le futur hémicycle atteignent ainsi 172 sièges, à en croire des projections nocturnes du Parlement. Le PPE et le PSE, avec 179 sièges annoncés pour les conservateurs et 150 pour les sociaux-démocrates, perdent leur majorité absolue pour la première fois depuis 1979.

    En France, le RN et LREM polarisent la France qui vote

    Les deux partis se placent en tête du scrutin européen dans des zones très différentes. Le Rassemblement national, avec 5,3 millions de voix fait ses meilleurs scores dans ce que l’Insee appelle les communes des zones périphériques, tiraillées entre différentes métropoles, longtemps oubliées avant l’émergence du mouvement des gilets jaunes. À l’inverse, la liste de Nathalie Loiseau soutenue par Emmanuel Macron performe particulièrement dans les métropoles. L’électorat macroniste est largement dominé par les couches supérieures, un profil très proche des sympathisants des Verts, à l’âge près : le vote écolo est plus jeune, les sympathisants marcheurs, plus âgés. En revanche, le RN obtient ses meilleurs résultats au sein des milieux populaires, qui forment par ailleurs les gros bataillons des abstentionnistes. Surprise en banlieue parisienne, où le parti d’extrême droite connaît un essor inattendu : elle arrive ainsi en tête à Aulnay-sous-Bois, Sevran, Villepinte ou Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis, mais aussi à Orly et Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne.

    https://fr.novopress.info/

  • Une information très peu médiatisée : Les excellents scores du RN dans les départements d’outre-mer

    Une information très peu médiatisée :  Les excellents scores du RN dans les départements d’outre-mer

    Très surprenant pour un parti xénophobe et raciste. C’est peut-être pour cela que les médias n’en parlent pas. Le RN est en tête dans huit des onze territoires ultramarins et obtient son meilleur score au niveau national à Mayotte (45%) :

    Ainsi, dans les deux départements français des Antilles, le score du Rassemblement national a été multiplié par trois depuis les européennes de 2014, passant de 5 à 16 % des voix en Martinique, et de 8,7 à 23,7 % en Guadeloupe, un score quasi identique à celui de la France métropolitaine. Mais poursuivons notre croisière électorale juqu’en Guyane : Jordan Bardella y obtient un score de 27,5 % des voix. Quittons les rives américaines de l’Atlantique pour nous transporter à 12.000 km, dans l’océan Indien : à La Réunion, le RN dépasse les 30 % et à Mayotte, où la population est principalement issue d’ethnies africaines et malgaches et où 95 % des citoyens sont de tradition musulmane, Bardella obtient 45 % des voix, contre à peine 5 % il y a cinq ans.

    https://www.lesalonbeige.fr/une-information-tres-peu-mediatisee-les-excellents-scores-du-rn-dans-les-departements-doutre-mer/

  • Européennes : le deuxième tour a commencé – Journal du mardi 28 mai 2019

     

    Européennes : le deuxième tour a commencé

    A peine les élections européennes terminées, de nouveaux enjeux se dessinent à Bruxelles. Formations des groupes, tractations pour les postes clés de la Commission… Décryptage d’un deuxième volet crucial des élections.

    Autriche : Sebastian Kurz chancelle

    Coup de tonnerre en Autriche. Moins de 24 h après une victoire éclatante lors des élections européennes, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a été renversé par une motion de censure. Une décision historique qui plonge l’Autriche dans l’incertitude politique.

    Inde : Narendra Modi réélu avec succès

    Les nationalistes gardent le pouvoir en Inde. Le parti de Narenda Modi a largement remporté les élections législatives, un scrutin peu médiatisé en Occident mais qui revêt une importance régionale et mondiale.

    L’ actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-le-deuxieme-tour-a-commence-journal-du-mardi-28-mai-2019

  • UNE ELECTION PEUT EN CACHER D’AUTRES

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Alors que tous les regards étaient, à juste titre, braqués sur les scores des uns et des autres aux élections européennes, tant en France même que chez ses voisins, deux autres consultations électorales sont passées, presque, inaperçues.

    La première, c’est l’élection du nouveau Congrès de Nouvelle-Calédonie et des trois assemblées provinciales de ce territoire d’outre-mer. La seconde, est l’élection municipale à Barcelone où Manuel Valls s’est fait durement rosser.

    A Nouméa, dimanche 12 mai, dans la foulée du référendum du 4 novembre 2018 où le « oui » à l’indépendance a frôlé les 44 %, les indépendantistes pensaient gagner la compétition électorale pour le renouvellement du Congrès de Nouvelle Calédonie et des trois assemblées provinciales nées des accords de Matignon. Pari raté, ce sont les « loyalistes » qui continueront de détenir la majorité territoriale. Ce qui est intéressant à noter, c’est le basculement qui s’est opéré au sein de la majorité, redessinant la carte politique de « La Grande terre ».

    Lire la suite sur Synthèse nationale

  • RÉSULTAT DES EUROPÉENNES (JE RÉPONDS À EDOUARD PHILIPPE)

  • VOTEZ CONTRE LE CLIMAT : LE TOTALITARISME QUI VIENT

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    Franck Buleux Métainfos cliquez ici

    Lors de ces élections européennes, il est de notoriété publique que la surprise est venue des voix écologiques. Le total des voix EELV (Europe-Écologie-Les Verts), Génération écologie (GE), le Parti animaliste et Francis Lalanne, proche de l’Alliance indépendante écologique (AEI) s’élève à 18 %.

    Bien entendu, les médias et l’Éducation nationale ont beaucoup œuvré à ce résultat, intégrant dans l’esprit des plus jeunes électeurs, l’ennemi principal, c’est-à-dire le climat.

    Comme nos ancêtres les Gaulois (réfractaires ?) qui avaient peur que le ciel ne leur tombe sur la tête, les néo-électeurs ont peur du climat.

    Cette orientation de l’opinion permet de conjurer d’autres phénomènes graves : le phénomène migratoire et les orientations de l’Union européenne. D’ailleurs, on en arrive même à dire que les phénomènes migratoires sont liés au climat, cela pour éviter de limiter les migrations aux guerres (ce qui, de facto, permettrait de rejeter la plupart des migrants), voire même de « surfer » sur cette vague dite populiste en affirmant que la limitation des migrants s’opérera quand le Soleil perdra de son rayonnement… En ce sens, le vote vert est démagogique et d’un populisme exacerbé. Il repose sur un préjugé, celui du réchauffement climatique ou plus exactement, du dérèglement climatique. En effet, si le réchauffement n’est pas avéré, il s’agit probablement de dérèglement. Et si vous n’y croyez pas, les ayatollahs verts vont feront la morale. Le danger c’est le climat vous dis-je, le climat ! Les climato-sceptiques n’ont guère droit à la parole, les médias les traitant même de « révisionnistes », renvoyant le traitement de leurs idées au néant intellectuel. Vous n’avez pas la parole car vous contestez le dérèglement climatique.

    Souvenez-vous de la mise à l’écart de l’ancien ministre socialiste de l’Éducation nationale, Claude Allègre, parce qu’il avait osé remettre en cause le dogme, celui du climat déréglé.

    Le vote contre le climat représente le choix électoral le plus mondialiste qui soit. Le thème de l’écologie traditionnelle, dite « de droite » est à redécouvrir avec l’expression du localisme. Mais nous en sommes loin et ce n’est pas le propos de ce billet. Aujourd’hui, les défenseurs auto-proclamés de la planète veulent totalement modifier notre système.

    Les khmers verts sont près du pouvoir, d’ailleurs ils ont déjà participé au gouvernement de la gauche plurielle de Lionel Jospin, entre 1997 et 2002. En effet, ils n’hésiteront pas à servir de roue de secours de La République en marche (LRM), s’il en était besoin. Comme en Allemagne, ou au choix, ils peuvent soutenir les démocrates-chrétiens d’Angela Merkel comme les sociaux-démocrates.

    Le totalitarisme qui vient, ce n’est pas le populisme qui n’a aucune structure idéologique commune si ce n’est la reconstitution des frontières, c’est ce mode de pensée du quotidien, avec des règles alimentaires strictes (les végan), l’énergie du soleil et du vent, la culture sans engrais.

    Le modèle écologique est bien plus qu’un mouvement politique, c’est le mouvement qui définira, si l’on n’en prend pas garde, notre quotidien.

    Nous nous émouvons, parfois et à juste titre, de modes de vie différents de notre culture européenne mais ces modes de vie ne concernent que des minorités. Ici, le danger ne vient pas de l’étranger mais d’une mouvance occidentale qui n’a qu’un seul but : transformer le quotidien de tous et de chacun.

    Bien sûr, cette poussée n’est pas nouvelle, les mouvements écologiques avaient déjà fait l’objet de poussées électorales. En France, la « poussée verte » a fait tomber de nombreuses mairies de droite en 1977. Depuis 1977, les élections européennes ont vu les mouvements verts avec des scores à deux chiffres, d’Antoine Waechter avec 12 % en 1989 jusqu’à Daniel Cohn-Bendit avec 16 % il y a dix ans, mais ce qui est interpelant aujourd’hui, c’est la conjonction entre des institutions, une certaine jeunesse déconnectée des problèmes culturels et sociaux et les urnes.

    Ces mouvements n’ont rien de scientifique, ils sont la réponse de l’irrationnel. Ils ne voient pas, ils estiment. Le climat a été remplacé, selon eux. Ils sont les chantres d’un certain remplacement.

    Le clivage de demain s’inscrit dans les élections d’hier. Les Gilets jaunes sont loin, j’entends déjà parler d’espérance verte. Une couleur dont il faut se méfier.

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  • Jean-Yves Le Gallou : « Reste l’hypothèse de Marion Maréchal »

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    "Encore faut-il qu'elle sorte de son Aventin..."

    Jean-Yves Le Gallou analyse la situation à droite de l’échiquier politique au lendemain des élections européennes.

    Je vous cite ‘’ percée identitaire, partout sauf en France’’.
    Or nous nous sommes levés ce matin avec une victoire du Rassemblement national.

    C’est une victoire relative. Le Rassemblement national est certes sorti en tête mais avec deux points de moins qu’en 2014, alors que dans la majorité des pays européens, les partis nationaux et identitaires ont nettement progressé. Ce n’est pas le cas du Rassemblement national qui est passé de 25 % à 23 %, alors qu’il a bénéficié du vote utile. Macron et les médias avaient fait de cette élection une sorte de match entre le Rassemblement national dans le rôle du méchant et Macron dans le rôle du gentil.

    Les Républicains sont aussi perdants dans cette élection avec 8,5 %.
    Comment expliquez-vous la défaite de la liste menée par François-Xavier Bellamy ?

    On ne peut pas mettre sur le même plan le recul de 2 % du Rassemblement national et le recul de 13 % de LR. Pour LR ce n’est pas un recul, mais un effondrement qui est comparable à celui du parti socialiste.
    LR partait de 21 % en 2014 et aujourd’hui il tombe à 8 %, alors qu’il avait un candidat plutôt brillant et une campagne plutôt dynamique.
    Quelles sont alors les explications possibles de la chute de LR ? Le vote utile. LR, le RPR, l’UMP ont autant vécu sur le vote utile sur le thème ‘’votez pour nous, votez pour la concurrence ne sert à rien’’.
    Ils ont été victimes du vote utile puisqu’on leur a dit que c’était un match entre Macron et le Rassemblement national. Ceux qui ont des sentiments identitaires, c’est-à-dire une petite partie de leurs électeurs ont dû filer au Rassemblement national.
    Dans le XVIe, à Neuilly, au Vésinet ou à Versailles, la République En Marche est devant LR et devant Bellamy. Il suffit de regarder les résultats. La droite d’argent s’est ralliée à Macron comme représentant du parti de l’ordre et du parti de l’argent. Pour LR c’est extrêmement préoccupant. Ils sont vraisemblablement en voie de disparition.

    Comment la droite peut-elle retrouver une dynamique qui permettrait de se relancer ?

    Cela n’est pas facile. Marine Le Pen reste malgré tout démonétisée, même si ce résultat la remet en selle. On pourrait rêver d’un Macron de droite, d’un Macron national et identitaire. Cela se heurte à deux difficultés. Macron a été créé grâce et avec les médias. Les médias ne vont pas jouer le rôle de créateur d’un candidat de renouveau identitaire et de droite. Cela serait tout à fait contraire à l’intérêt des gens qui les dirige. Reste l’hypothèse de Marion Maréchal, mais encore faut-il qu’elle sorte de son Aventin. Je ne sais pas si le temps est encore venu pour cela.

    https://www.bvoltaire.fr/jean-yves-le-gallou-reste-lhypothese-de-marion-marechal/

  • Ils avaient choisi François-Xavier Bellamy comme bouc émissaire

    Ils avaient choisi François-Xavier Bellamy comme bouc émissaire

    Voici ce que j’écrivais ici-même le 23 janvier alors que François-Xavier Bellamy était pressenti mais pas encore nommé pour mener la liste LR, et qui se réalise dès le lendemain de l’élection :

    Conduire une liste pour ensuite assumer un résultat autour de 10%, loin derrière le RN et LREM, c’est aller au casse-pipe.

    Et c’est là que la place laissée à François-Xavier Bellamy s’avère un tantinet piégée. Et les inquiétudes manifestées par certains ténors LR préparent la suite : une fois l’élection passée, ils feront comme avec Nicolas Sarkozy en 2012. Ils mettront l’échec sur le dos de la “droitisation” du parti, des idées “conservatrices” de la tête de liste, de son hostilité assumée à l’avortement, de son engagement auprès de La Manif Pour Tous. Et ils tenteront de faire sauter Laurent Wauquiez, qui a glissé au Monde :

    “Bellamy, c’est le visage d’une nouvelle droite, une droite qui assume ses idées et ses valeurs”.

    Et derrière Wauquiez, Éric Ciotti et Bruno Retailleau, qui défendent la candidature de Bellamy, seront également tenus pour responsables.

    […] Une droite qui s’assume, c’est une bonne chose. Mais pour combien de temps ? Nommer Bellamy tête de liste le 29 janvier, après les polémiques, ce sera déjà courageux. Mais il faudra alors à LR être courageux jusqu’au bout et ne pas le renier après l’élection du mois de mai

    Visiblement, c’est mal parti.

    https://www.lesalonbeige.fr/ils-avaient-choisi-francois-xavier-bellamy-comme-bouc-emissaire/

  • Marine Le Pen : « Les anciens partis sont en train de signer leur arrêt de mort »

    28/05/2019 – FRANCE (NOVOpress)
    La présidente du Rassemblement national, dont le parti est arrivé en première position aux élections européennes, a réitéré sa position de premier parti d’opposition.

    Pour Marine Le Pen, le clivage gauche-droite est dépassé :

    Le nouveau clivage, c’est le clivage entre mondialistes et nationaux. Il traverse la France, l’Europe, le monde.

    https://fr.novopress.info/