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élections - Page 213

  • Le référendum d'initiative citoyenne (#RIC), pourquoi ça bloque en République ?

  • Main tendue de Marion Maréchal à François-Xavier Bellamy, mais sont-ils compatibles ?

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    Thomas Fabre, président des jeunes de l’UDI, a publié sur Twitter une réaction de Marion Maréchal à propos de la future tête de liste Les Républicains aux européennes, François-Xavier Bellamy.

    Dans cette courte vidéo, l’ancienne députée de Vaucluse ouvre la porte à une possible alliance, du fait de la proximité idéologique qu’elle a avec François-Xavier Bellamy.

    Depuis les fuites quant à la propulsion du philosophe en tête de liste aux européennes chez Les Républicains, la cohorte médiatique s’est emparée du sujet, le qualifiant d’anti-IVG, proche des milieux d’extrême droite, catholique intégriste. Face à ces attaques, François-Xavier Bellamy adopte une stratégie de prise de hauteur, son statut de philosophe peut le protéger… mais aussi le perdre.

    Jusqu’à présent, il a noyé les questions concrètes, sensibles, dans des raisonnements philosophiques tirés d’Aristote, de Platon, sans jamais vraiment se prononcer. C’est ce qui lui permet de « passer » partout. Mais dans l’arène politique, il faut faire des choix sur des questions concrètes. Le jargon du philosophe ne suffira plus à expliquer sa pensée, politique bien sûr.

    Son engagement aux Républicains, depuis la mairie de Versailles et la campagne pour la députation, éclaircit déjà un peu son jeu. Le Rassemblement national est dans une entreprise de « déconstruction de tout », déclare-t-il au Parisien du 30 janvier dernier. La ligne est claire, aucune alliance possible. Mais alors, pourquoi s’est-il engagé aux Républicains ? Le confort ? Le côté institutionnel ? A-t-il le sentiment qu’il pourra changer les choses et orienter la ligne du parti ?

    Toujours est-il que François-Xavier Bellamy devra se positionner lors de cette campagne. Seulement, le peut-il vraiment alors qu’il mènera la liste d’un parti européiste, libéral et qui vote tous les textes qui empiètent sur la souveraineté de la France au Parlement européen ? Pourquoi s’est-il engagé dans cette voie ? Et, même, suivra-t-il, au Parlement européen, la politique des LR, c’est-à-dire votera-t-il comme ils l’ont fait jusqu’alors ?

    Si le jeune philosophe versaillais a été placé pour conduire les LR aux européennes, tient-il la position de pantin, sans changer un iota de la pensée du parti, ou, au contraire, est-il là pour changer cette politique en contradiction avec le discours eurosceptique de Laurent Wauquiez ? On peut l’espérer et l’avenir le dira… Mais voudra-t-il vraiment rompre avec la ligne du parti qui lui a permis d’être élu ?

    En clair, Marion Maréchal a raison de tendre la main à François-Xavier Bellamy ; l’union des droites, si elle peut paraître utopique, est uniquement un moyen qui peut permettre à la droite de gagner la bataille.

    Seulement, elle nécessite une clarification des lignes, des courants et des personnes. En effet, l’union des droites, pourquoi pas, mais avec qui ? Avec Valérie Pécresse ? Avec Xavier Bertrand ? Cette main tendue de Marion Maréchal à François-Xavier Bellamy n’est donc rien de moins qu’un appel à clarifier sa ligne. Elle l’oblige à prendre parti. Car même une absence de réponse serait significative.

    Au-delà de la question de Marion Maréchal, les élections européennes permettront, à coup sûr, de clarifier les lignes idéologiques et peut-être que, de par sa position de tête de liste des Républicains, François-Xavier Bellamy n’y échappera pas et sera obligé de prendre clairement position sur les questions européennes.

    Nicolas Pécari

    http://www.bvoltaire.fr/main-tendue-de-marion-marechal-a-francois-xavier-bellamy-mais-sont-ils-compatibles/

  • I-Média n°235 – Bellamy : la chasse aux cathos est rouverte !

     

    01:50 Bellamy, tête de liste LR : la chasse aux cathos est (ré)ouverte

    François-Xavier Bellamy sera la tête de liste LR pour les prochaines élections européennes. Les médias n’ont pas attendu longtemps avant de sortir les cartouches anti-cathos !

    12:55 Zapping

    La violence étatique et policière utilisée par Emmanuel Macron pour mater la révolte populaire des Gilets Jaunes devient de plus en plus inquiétante. Et ridiculise Macron sur la scène internationale !

    20:25 CSA : nouveau président, mêmes obsessions

    Roch-Olivier Maistre est le nouveau président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Un inconnu du grand public mais un énarque très introduit.

    31:05 Tweets

    Les journalistes et les dirigeants de France Télévision sont généreusement payés par le contribuable français. De quoi intriguer !

    35:10 Foulards rouges, foule dans le rouge

    Les foulards rouges voulaient éviter le flop. Les généreux chiffres de la mobilisation par la préfecture n’ont pas masqué l’échec de la manifestation.

  • Les francs-maçons mécontents de voir CIVITAS aux européennes

    Comme on pouvait s’en douter, la franc-maçonnerie n’a guère apprécié l’annonce de Civitas de présenter une liste aux élections européennes.
    Ainsi, le blog maçonnique Hiram écrit :

    CIVITAS TOUJOURS CONTRE LA FRANC-MAÇONNERIE

    Par Géplu dans Anti-maçonnerie

    Le site d’extrême-droite « Nous sommes Partout », déjà présenté ici, a publié le 18 janvier une interview d’Alain Escada, le président de Civitas (…) qui milite pour la « rechristianisation » de la France et qui s’est constitué en 2016 en parti politique.

    Escada y annonce que son parti va présenter une liste aux élections européennes, occasion qui lui permettra de « tenir sur la place publique un message décomplexé, catholique, patriote, pro-famille, anti-système et anti-mondialiste ». Il réaffirme que son parti n’est « pas démocrate », mais que la tribune électorale lui permettra de démonter « une série de mensonges imposés en dogmes républicains ».

    A la question « Quelle alternative souhaitez-vous proposer face à une Europe totalitaire et, n’ayons pas peur des mots, de filiation maçonnique ? », il répond : Nous allons tout simplement nous avancer dans cette campagne électorale comme un cheval de Troie anti-union européenne. (…) Civitas proposera des mesures radicales : le Frexit et la reprise en main de notre destinée, la mise en place d’une alternative à l’UE : un traité d’alliance des patries européennes, la remigration, l’organisation d’un blocus maritime mettant fin à l’arrivée incessante d’embarcations d’immigrés illégaux, l’inscription dans le marbre que l’Europe est chrétienne, avec toutes les conséquences civilisationnelles que cela implique, la promotion d’une vraie politique familiale et nataliste, l’interdiction des sociétés secrètes, le contrôle sévère des pratiques des lobbies auprès des institutions européennes,…

    Un vaste et bien joli programme…

    Voici l’entretien complet accordé par Alain Escada au site “Nous sommes partout” :

    Le parti catholique Civitas entend présenter une liste aux élections européennes de mai prochain. Son président, Alain Escada, entend tenir sur la place publique un message décomplexé, catholique, patriote, pro-famille, anti-système et anti-mondialiste.

    • Civitas est un parti politique depuis 2016 et a déjà participé aux élections législatives de 2017 en France, initiative qui n’a guère été couronnée de succès vu l’abstention massive et le boycott médiatique face à un parti catholique. Quelle leçon avez-vous tiré de cette expérience ?

    D’abord, il faut préciser que, n’étant pas démocrate et refusant toute démarche de compromission qui pourrait s’apparenter à ce que je qualifie volontiers de prostitution électoraliste, j’ai souvent répété aux membres de Civitas que notre camp politique ne gagnera pas le pouvoir par les élections, sauf circonstances exceptionnelles.
    Notre participation aux élections a pour premier objectif essentiel de pouvoir nous adresser à grande échelle aux Français. L’avantage des élections européennes est la circonscription unique : participer à ce scrutin nous permettra de toucher chacun de nos concitoyens. Et croyez-moi, nous tiendrons un discours sans langue de bois !
    Pour réformer la France, il faut d’abord atteindre et gagner les cerveaux et les âmes des Français. Cela passe par une première étape de réinformation. La tribune électorale peut y contribuer en démontant une série de mensonges imposés en dogmes républicains.

    • Visiblement, la leçon n’est pas négative puisque Civitas souhaite présenter une liste aux Européennes. Comment allez-vous faire face à un tel investissement ?

    Le défi financier est énorme, nous en sommes conscients. Peu d’électeurs imaginent le coût que représentent l’impression et la livraison des bulletins de vote à fournir dans tous les bureaux électoraux. Il nous faut rassembler au bas mot un million et demi d’euros. Pour un jeune et petit parti, sans subventions, c’est un enjeu de taille. Nous lançons donc une souscription spéciale. Nous nous fixons trois mois pour rassembler la somme. C’est le prix pour pouvoir libérer la parole et tenir sur la place publique un message décomplexé, catholique, patriote, pro-famille, anti-système et anti-mondialiste. Nul autre parti que le nôtre ne dira avec franchise et fermeté ce que nous nous préparons à démontrer aux Français.

    • Quelle alternative souhaitez-vous proposer face à une Europe totalitaire et, n’ayons pas peur des mots, de filiation maçonnique ?

    Nous allons tout simplement nous avancer dans cette campagne électorale comme un cheval de Troie anti-union européenne. Nous allons démontrer comment ces institutions européennes sont les ennemies des peuples et des Nations. Cette Union Européenne est le temple des banksters cosmopolites et des forces occultes. Elle se permet d’imposer ses diktats aux Etats qui la composent, les gouvernants lui ayant abandonné leur souveraineté. Civitas montrera à travers mille exemples, dans les domaines les plus variés, de l’immigration à l’agriculture, de l’économie à la santé, comment cette Union Européenne va systématiquement à l’opposé du bon sens. Civitas dénoncera avec précision les incroyables gabegies dont se rendent coupables ces institutions européennes. Civitas proposera des mesures radicales : le Frexit et la reprise en main de notre destinée, la mise en place d’une alternative à l’UE : un traité d’alliance des patries européennes, la remigration, l’organisation d’un blocus maritime mettant fin à l’arrivée incessante d’embarcations d’immigrés illégaux, l’inscription dans le marbre que l’Europe est chrétienne, avec toutes les conséquences civilisationnelles que cela implique, la promotion d’une vraie politique familiale et nataliste, l’interdiction des sociétés secrètes, le contrôle sévère des pratiques des lobbies auprès des institutions européennes.

    • Quel regard Civitas, parti catholique, porte-t-il sur l’état de la France et en particulier sur le conflit des gilets Jaunes ?

    La France vit un réveil inattendu d’une partie de sa population. La révolte des gilets jaunes s’accompagne d’une défiance virulente à l’encontre des médias du système, des pseudo-élites et donneurs de leçons (de BHL à Yann Moix, pitoyables chiens de garde de la pensée unique), des partis politiques et des représentants de la république au sens le plus large (le président Macron, les ministres, les députés, les préfets, les hauts fonctionnaires, ainsi que la police politique du régime). Mieux encore, ici ou là, des gilets jaunes mènent des actions devant les Banques Rothschild et Lazard, demandent l’interdiction de la franc-maçonnerie ou l’abrogation de la loi Taubira. La prise de conscience se fait chaque jour plus grande. A mesure que monte la colère tombent les œillères !
    Bien évidemment, il faut faire la part des choses. Les gauchistes de tous poils sont également bien présents dans les manifestations de gilets jaunes et feront tout pour manipuler le mouvement. Mais c’est aux militants catholiques et nationaux d’être plus efficaces et intelligents et d’occuper le terrain avec persévérance.

    • Au delà des élections, avez-vous des projets pour vous développer et renforcer votre présence dans les régions françaises ?

    Le vrai enjeu pour nous, ce sont les élections municipales de 2020, particulièrement dans les petites communes de la France rurale. C’est là que nous pourrons connaître de réels succès, augmenter le nombre de nos élus locaux, conquérir des responsabilités et mener une véritable politique de reconquête au service du bien commun. Notre engagement sur l’échiquier des élections européennes, en augmentant notre visibilité, nous permet de développer notre implantation locale. Nous le constatons dès à présent. Et il faut bien en avoir conscience, la véritable reconquête se fera à partir de l’échelon local. C’est pourquoi nous voulons mettre en place ce que j’appelle des villages catholiques et gaulois.

    • Comment comptez-vous pallier l’absence de médiatisation due à votre statut de « bête immonde » et d’adorateur de Notre Seigneur Jésus Christ ?

    Nous n’avons ni l’argent des banquiers apatrides ni le soutien des ambitieux qui galopent au secours des victoires assurées. Il faudra donc redoubler d’imagination, utiliser au mieux les talents de chaque bénévole et faire de chaque euro dépensé une balle qui atteint sa cible. Nous miserons d’abord sur les médias alternatifs et dissidents – comme le vôtre – et sur les réseaux sociaux pour tenter de propager des messages percutants. Nous privilégierons aussi la présence sur le terrain, partout où s’exprime le Pays Réel. Nous avons la foi qui déplace les montagnes !

    Source cliquez ici

    http://www.civitas-institut.com/2019/01/29/francs-macons-mecontents-de-voir-civitas-aux-europeennes/

  • Benjamin Cauchy : « Les gilets jaunes ne veulent pas de liste aux européennes ! »

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    Conversation à bâtons rompus avec Benjamin Cauchy sur toute l’actualité des gilets jaunes : liste ou pas, Jérôme Rodrigues, Éric Drouet, rôle de la police, acte XII. Pour lui, le grand débat est « un grand dégât, un enfumage. Le Président fait un Macron Tour pour le service après-vente de sa politique. »

    Le mouvement des gilets jaunes ne s’essouffle pas. Il est en train, qu’on le veuille ou non, de se structurer. Il devient une véritable force politique. Je ne pense pas qu’il faille qu’il se structure en association et encore moins en liste, mais ce mouvement des gilets jaunes perdure et prend de la consistance idéologique. Les souverainistes sont extrêmement présents et c’est tant mieux.

    Une liste aux européennes : bonne ou mauvaise idée ?

    C’est une catastrophe et une erreur stratégique. C’est le gouvernement qui a les cartes en main lorsqu’on parle de pouvoir d’achat et de démocratie directe. Ce n’est certainement pas en allant à Strasbourg qu’ils vont pouvoir agir.
    J’ai plutôt l’impression qu’il y a un effet d’opportunité et une erreur de timing. J’ai vu d’anciens candidats de La République en marche et une ancienne cadre de l’UDI. On comprend donc bien la manœuvre politicienne de La République en marche et d’Emmanuel Macron. Ils sont en train de vouloir étouffer le mouvement en faisant une pseudo-liste gilets jaunes. Les gilets jaunes ne veulent pas entendre parler de liste gilets jaunes. Les gilets jaunes ne sont pas une liste électorale, c’est le peuple, tout simplement.

    À qui profite le crime ?

    À Emmanuel Macron, bien évidemment.
    Une liste des gilets jaunes affaiblirait l’opposition nationale. Pour contrer la politique d’Emmanuel Macron, il faut absolument que l’opposition nationale, sur tout son spectre, soit la plus forte possible. Pour cela, il faut que les gilets jaunes soutiennent, en fonction de leurs convictions, souverainistes je l’espère, les listes qui sont présentes et qui dénoncent au quotidien, et pas seulement épisodiquement, la politique du gouvernement.
    L’objectif est de faire prendre conscience aux gilets jaunes qu’être contre la politique d’Emmanuel Macron, c’est être souverainiste. Emmanuel Macron caractérise clairement l’Europe ouverte et fédérale et un État maastrichtien, comme dirait Michel Onfray. Il faut absolument dénoncer cela.
    Au regard de cette présomption de liste gilets jaunes En Marche !, je prendrai mes responsabilités en temps et en heure.
    Les élections européennes peuvent être également un enjeu lorsqu’on a une ligne politique claire, ce qui est mon cas. J’ai des convictions et je pense qu’on peut également faire infléchir par la suite le gouvernement et la politique européiste d’Emmanuel Macron en étant présent, en soutenant ou en organisant une liste souverainiste pour dénoncer cette politique.

    Que retenir du grand débat national ?

    Selon moi, ce n’est pas un « grand débat » mais plutôt un « grand dégât » national et un enfumage politique. Emmanuel Macron cherche à gagner du temps. J’en ai pour preuve le témoignage de madame Jouanno. Elle a, elle-même, dénoncé cette opération de communication qui a été mise en place par Emmanuel Macron.
    Ce n’est pas un débat. Lorsque l’on débat, on pose une question, on y répond, on revient dessus et on échange. Le président de la République fait un Macron Tour. On a le Tour de France, l’été, et maintenant, on a le Macron Tour l’hiver. S’il veut vraiment avoir le maillot jaune, qu’il porte plutôt un gilet jaune !
    Ce débat n’est qu’un enfumage politique. Il ne fait que justifier sa politique et fait du service après-vente de sa politique pour lequel il a été élu légalement en 2017. Si sa politique est légale puisque les gens ont voté pour lui, pour moi, elle n’est absolument plus légitime. Il cherche à légitimer sa stratégie politique par le biais de ce grand débat et non pas à écouter les Français.

    Que dire des interventions des forces de l’ordre ?

    J’ai été profondément choqué de ce qui est arrivé à Jérôme Rodrigues. Cette figure du mouvement qui incarne le pacifisme et la dénonciation de la politique d’Emmanuel Macron a clairement subi des exactions policières. On voit bien, sur les images qui tournent sur les réseaux sociaux, qu’il n’était ni en train de provoquer la police ni d’agir de manière violente. Il y a donc de forts doutes.
    J’attends que l’IGPN et la Justice fassent leur travail et montrent bel et bien qu’il y a eu une exaction intolérable.
    Les policiers sont extrêmement fatigués et en colère. Leur colère devrait être dirigée contre le gouvernement plus que contre les gilets jaunes.
    Les gilets jaunes de Toulouse nous ont témoigné hier, par téléphone, que la brigade anticriminalité court après les manifestants en disant « On va vous crever » et leur tape dessus. C’est encore ce qui s’est passé, place Occitane, la semaine dernière. C’est clairement inadmissible !

    Concernant Éric Drouet, je crois qu’il faut lire entre les lignes. C’est quelqu’un qui a le verbe parfois imprécis, mais on ne peut absolument pas lui reprocher l’expression de ce sentiment d’injustice. Quand il appelle à l’état d’urgence, c’est surtout l’appel à l’état d’urgence social. Il faut que les gens continuent à se mobiliser et à soutenir cet élan.
    J’espère que, pour l’acte XII des gilets jaunes samedi, il y aura le plus de monde possible dans les rues.

  • Impasse publique: LR c’est pas rose, la gauche c’est morose

    europe-vue-du-ciel-300x225.jpgToute maison divisée contre elle-même périra: LR aborde les élections européennes miné par les forces centrifuges qui achèvent d’en ébranler la cohésion, une partie de ses cadres sympathisants et électeurs étant entraînés par la force de gravitation du RN, l’autre lorgnant vers le macronisme européiste. Comment conjuguer les contraires, trouver la tête de liste qui, à défaut de faire  l’unanimité,  apparaisse du moins comme  un pôle d’équilibre, le plus grand dénominateur commun pour tous les courants ? Prenant acte de la droitisation d’un électorat de plus en plus sensible aux thématiques identitaires, au sens large du terme, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont convaincu la direction de LR de désigner comme tête de liste François-Xavier Bellamy, 33 ans, adjoint au maire à Versailles, philosophe incontestablement brillant et catholique conservateur. Un profil trop droitier pour beaucoup de dirigeants de LR qui ont exprimé leur crainte de se couper des réseaux progressistes et humanistes. Eric Woerth a fait part publiquement de son inquiétude, tout comme le président du Sénat, Gérard Larcher. Il  affirme avoir oeuvré pour rééquilibrer  la liste, avec la mise  sur pied d’un trio comportant outre M. Bellamy, l’eurodéputé sortant et juppéiste Arnaud Danjean et la vice-présidente de la région Ile-de-France, Agnès Evren, proche de Valérie Pécresse, qui a collaboré dans le passé avec les très antinationaux François Baroin et Nathalie Koscisusko-Morizet.

    Invité des quatre vérités sur France 2 mercredi, Gérard Larcher a dit clairement que la désignation de François-Xavier Bellamy « n’était pas (son) choix », que ce dernier « ne coche pas toutes les cases pour être une tête de liste pour rassembler une famille politique qui est diverse. » «  Je l’ai dit depuis plusieurs semaines, nous ne partageons pas les mêmes conceptions, une vision de la société... » Dans ce bastion de la maçonnerie qu’est le Sénat , nous ne doutons pas qu’un Bellamy, opposé à titre personnel à l‘IVG et qui qui fut très impliqué dans la Manif pour tous, ne soit  pas la tasse de thé de nombreux frères...

    « Ce qui compte avant tout c’est le projet européen » a renchéri M. Larcher, ce en quoi il n’a pas tort. Le problème c’est le double langage de LR qui campe sur une ligne patriotique et plutôt souverainiste, du moins quand on écoute les propos de tribune de M. Wauquiez, mais dont les votes de ses élus au parlement européen se caractérisent, au mieux, par une grande frilosité, et au pire (dans la plupart des cas) par une acceptation pure et simple de toutes les dérives bruxelloises.

    Exception faite de l’attelage social-démocrate LREM-MoDem qui pourrait potentiellement retrouver peu ou prou le score d‘Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle - si l’on en croit les enquêtes les plus favorables -, à gauche aussi le climat est bien morose. La France Insoumise ne décolle pas dans les sondages - certains créditent les mélenchonistes de moins de 10 % des suffrages - et les autres gaucheséparpillées façon puzzle, apparaissent dans un coma assez profond. C’est pour éviter ce naufrage historique, recoller les morceaux autour de thématiques communes portées par une liste unique «pro européenne et écologiste» que l’essayiste altermondialiste Raphaël Glucksmann et l’économiste d’extrême gauche Thomas Porcher appellent à lunion, dans le cadre du micro parti qu’ils ont formé  intitulé  Place publique.

    Mardi,  rapporte sputnik,  lors de la réunion actant à Paris la formation de ce parti, en présence de représentants et/ou sympathisants du PS, de Genération.s, du PC, d’EELV,  la dénonciation de l’opposition nationale, populaire et sociale a été martelée comme un mantra;  une formule magique invoquée pour aplanir la guerre des égos et les crispations boutiquières.« Venez à Place publique, allez voir les chefs de parti, dites-leur qu’il n’y a plus d’excuse s’ils sont d’accord pour qu’on ne fasse qu’une seule liste, un seul espace, et pour que le 26 mai on mette une raclée au Rassemblement National et à la République en marche », a postillonné Thomas Porcher. Un homme qui vit décidément dans un monde parallèle et qui tente encore de se (de nous) convaincre que mondialistes libéraux et altermondialistes socialistes divergent seulement sur les moyens mais pas sur les fins… M. Glucksmann, sorte de clone de BHL, comme l’a bien vu Thierry Mariani,  volontiers théâtral a voulu dramatiser les enjeux:  «L’Europe est menacée de dislocation par les Salvini, par les Orban, par le triomphe des nationalismes.»« La seule manière qu’on a d’éviter la catastrophe c’est d’avoir une politique claire, commune, aux élections européennes, sinon c’est fini. » Et ajoute-t-il, si le débat se limite à un face à face entre le RN et LREM « cela veut dire qu’à terme les nationalistes gagneront, et que la gauche disparaîtra. Le problème de la gauche française et des écologistes, c’est qu’il y a de moins en moins de monde dans leurs épiceries, mais ils conservent tout de même les videurs à l’entrée. On est dans une logique suicidaire. » Un suicide qui n’aura pas la grandeur de celui d’un Caton d’Utique  d’un Montherlant ou d’un Venner cela va sans dire et dont, qui plus est, dans leur très grande majorité, les Français se moquent.

    Une désunion des forces à gauche visible également à l’échelon européen. Euractiv se faisait l’écho de l’initiative de Yanis Varoufakis l’ancien ministre des Finances grec, remercié par Alexis Tsipras après le non au referendum sur l’austérité. M. Varoufakis a lancé son mouvement politique  DiEM25 (Démocratie en Europe) en 2016, après avoir quitté le gouvernement Syriza. «En novembre 2018, le grec a été désigné Spitzenkandidat (tête de liste, NDLR) du groupe pour les élections de mai prochain. Si la gauche européenne était unie, cohérente et civilisée, nous l’aurions tout simplement rejointe, sans devoir créer DiEM25. Aujourd’hui nous leur faisons de la concurrence, ce qui est très douloureux pour nous , assure Yanis Varoufakis (…). Une candidature qui s’ajoute à celles des autres familles politiques de la gauche européenne: la gauche radicale (GUE/NGL), les Verts et les Socialistes ont chacun désigné leur candidat à la présidence de la Commission.» M. Varoufakis se présente sur les listes allemandes comme la loi le lui permet: « Si vous voulez changer l’Empire romain, il faut commencer à Rome », explique-t-il.

    Quitte à changer l’empire romain, les nationaux estiment eux affirme Bruno Gollnisch, que ce combat  nécessite certes  une union au sein du parlement européen  entre nos formations respectives, mais qu’il doit être  mené, hic et nunc,  dans nos  patries respectives.  Et que la condition sine qua non de son succès c’est de rassembler toutes les énergies, toutes les bonnes volontés, afin de pouvoir peser de manière décisive. A cette aune, la diversion-division que constitue la liste Gilets Jaunes d’Ingrid Levavasseursoutenue par Bernard Tapie et la macronie,   trompera-t-elle vraiment les Français ? Une initiative qui suscite, comme c’était à prévoir, des émules, mais qui n’ira pas loin si les Français sont à la hauteur de leur réputation, celle d’être un peuple éminemment politique.

    https://gollnisch.com/2019/01/31/impasse-publique-lr-cest-pas-rose-la-gauche-cest-morose/

  • Nouvelle défection dans la liste Gilets jaunes pour les européennes

    Nouvelle défection dans la liste Gilets jaunes pour les européennes

    Le soutien un peu trop voyant de Macron a jeté l’éponge :

    Marc Doyer, huitième sur la liste, ancien militant LREM fraîchement converti au militantisme de rond-point, était à l’évidence une erreur de casting et son départ ne constitue pas réellement une surprise.

    https://www.lesalonbeige.fr/nouvelle-defection-dans-la-liste-gilets-jaunes-pour-les-europeennes/

     

  • Carnet de route

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    Par Jarente de Senac

    Davos

    Le Forum de Davos, où se rencontrent hommes politiques, chefs d’entreprises et financiers de haut vol, permet de prendre la température d’une sorte de gouvernance mondiale, tout en sachant que l’objectif majeur de tout ce petit monde demeure bien la bonne marche du commerce mondial et donc des bénéfices. Ici on n’est pas chez les rêveurs, mais dans l’antre du capitalisme pur et dur.

    Et bien, cette année, Davos avait le moral dans les chaussettes. Signe plus que révélateur, l’absence des Américains. Et un constat qui les effraie tous, enfin presque : le monde se barricade et observe la rivalité entre les Etats-Unis et la Chine. Avec la crainte que ça dégénère.

    Un certain Laurent Wauquiez

    Il a tout pour lui et pourtant ça ne marche pas. Laurent Wauquiez, normalien, énarque, plutôt beau gosse (bon, un peu mièvre) et patron du principal bouclar de la droite, les Républicains, est inaudible et ne passe pas, comme l’on dit. Il faut bien dire qu’à droite comme à gauche, on s’adonne à son sport favori : la division.

    Au sein même des Républicains, les ambitions suscitent la haine. Le grand ménage macronien au lieu d’unir les oppositions, les a divisées plus encore. Les ambitions ont fait surface, de Valérie Pécresse à Xavier Bertrand au même titre que le clivage entre une droite molle, style Juppéo-Raffarinesque, et mi-dure avec Wauquiez. Au milieu, le clan des francs-macs emmené par Gérard Larcher qui veut jouer les arbitres. Mais l’obstacle majeur de cette droite, qui se veut républicaine, c’est le Front national rebaptisé Rassemblement national qui caracole largement en tête depuis des décennies. Tant que cette droite n’aura pas réglé ses comptes avec la famille Le Pen, elle aura bien du mal à exister. D’autant qu’un puissant lobby veille au grain parce qu’il a besoin des « fachos » pour faire fructifier son petit commerce. Au final, Laurent Wauquiez en est réduit à n’être qu’un animateur.

    Gilets jaunes

    La question que tout le monde se pose est : où allons-nous avec les Gilets jaunes dont la mobilisation ne se dément pas ? Constituer une liste pour les élections européennes est contraire à l’esprit même du mouvement qui tire justement sa force de n’être pas politique mais populaire. Et qui fédère une population aussi diverse que variée. Ce qui n’empêchera pas le mouvement de peser lourd dans la balance européenne en venant renforcer un fort courant populiste qui pourrait ébranler l’institution. Et nous sommes nombreux à le souhaiter.

    Si l’issue demeure incertaine, il n’en reste pas moins vrai que nous sommes face à une lame de fond de la société française face à un régime qui n’est plus du tout démocratique et usé jusqu’à la corde. Et le président en figure de monarque absolu est bel et bien obsolète. Les gilets jaunes – c’est-à-dire nous, Gaulois fiers et réfractaires – vont-ils réussir à faire plier le pouvoir afin de le rendre au peuple ? Telle est la question. On doute qu’à travers le Grand débat, Macron accède à une telle requête. Une révolte ? Non Sire, une révolution !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La répression des gilets jaunes face au laxisme des banlieues – Journal du mardi 29 janvier 2019

    La répression des gilets jaunes face au laxisme des banlieues

    Alors que le nombre de blessés parmi les gilets jaunes ne cesse de croître, la répression policière est au coeur des interrogations. Un traitement bien différent de celui des émeutes des banlieues de 2005.

    Gilets Jaunes : la liste prend déjà l’eau

    5 jours après l’annonce d’une liste de Gilets Jaunes pour les élections européennes, on compte déjà deux défections dans les rangs. Entre la pression des Gilets Jaunes et la pression médiatique, la liste pourrait avoir du mal à aller jusqu’au mois de mai.

    Pologne : vers un scandale sanitaire européen ?

    La Pologne, cinquième exportateur européen de viande bovine mis en cause dans un scandale sanitaire. Une vidéo prise en caméra cachée montre des vaches agonisantes, malades, abattues puis découpées pour leur viande. Un nouvel épisode qui montre les limites du marché commun européen.

    L’ actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/la-repression-des-gilets-jaunes-face-au-laxisme-des-banlieues-journal-du-mardi-29-janvier-2019

  • La liste “Gilets Jaunes” de macronistes a déjà du plomb dans l’aile

    La liste “Gilets Jaunes” de macronistes a déjà du plomb dans l’aile

    Le directeur de campagne, Hayk Shahinyan, a annoncé ce lundi qu’il se retirait du projet, cinq jours seulement après son lancement :

    La précipitation avec laquelle je me suis laissé emporté dans une configuration différente de ce que je prônait depuis des semaines, suivie de la blessure grave de Jérôme que je connais et pour qui j’ai beaucoup de respect et l’accumulation des blessés graves, l’approche de la grève générale illimité dont l’appel fut lancé, la certitude que quelque chose de structuré doit pourtant naître de tout cela, sous une forme ou sous une autre, l’approche d’une échéance électorale qui peut constituer une opportunité si elle est préparé de manière intelligente, la sortie prochaine de la période hivernale qui pourrait voir la mobilisation s’intensifier d’avantage, la fin du grand débat et les déceptions évidentes qui vont suivre et pourrait renforcer la mobilisation, et bien d’autres paramètres encore créent le doute.

    Celles et ceux qui affirment avec certitudes détenir LA solution, je m’en méfie toujours, je préfère ceux qui réfléchissent objectivement et calmement sans crier des affirmations en permanence.

    J’ai pris la décision de me retirer de toutes mes activités, revenir à Lyon, et prendre une semaine pour analyser, réfléchir, préparer des propositions, et prendre du recul.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-liste-gilets-jaunes-de-macronistes-a-deja-du-plomb-dans-laile/