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élections - Page 217

  • Thierry Mariani : « Les Républicains n’ont plus de ligne politique cohérente ! »

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    Thierry Mariani, ancien ministre, ancien membre du parti Les Républicains, figurera en troisième position sur la liste du Rassemblement national aux élections européennes. Au micro de Boulevard Voltaire, il revient sur les raisons de ce choix politique et réagit après la signature, ce mardi 22 janvier à Aix-la-Chapelle, d’un nouveau traité entre la France et l’Allemagne.

    Vous êtes n°3 sur la liste RN aux Européennes. Pouvez-vous nous rappeler pourquoi vous avez rejoint Marine Le Pen ?

    Sur les questions européennes, je suis à 100 % d’accord avec les positions du Rassemblement national. Je ne peux même pas vous dire que je suis en désaccord avec celles des Républicains, puisqu’il n’y en a plus, ou plutôt il y a toutes les positions à la fois.
    Je pense qu’on a, avec ces élections, une opportunité historique de changer le cap de l’Europe. Avec ce qui se passe en Pologne, en République tchèque, en Slovaquie, en Autriche et bien sûr en Italie, un groupe extrêmement important peut réorienter l’Europe.
    Je suis pour que l’on reste dans l’Europe, mais dans une Europe réorientée. On nous dit parfois que nous sommes contre l’Europe. Je réponds qu’il y a une autre solution que de toujours faire la politique voulue par M. Junker.
    Contrairement à la liste des Républicains que nous allons connaître dans quelques jours, celle du Rassemblement national a une position claire. Nous souhaitons réorienter l’Europe vers une Europe des nations qui respecte les traditions et rend une certaine autonomie aux États. C’est la raison pour laquelle je l’ai rejointe. Et je m’y sens parfaitement à l’aise.
    Chez Les Républicains, le meilleur exemple est ce qui s’est passé avec la Hongrie. Je rappelle que lors du vote des sanctions contre la Hongrie au parlement européen, sur 20 députés des Républicains élus au parlement européen, trois ont voté contre ces sanctions. Les autres, soit se sont abstenus, soit ont voté pour les sanctions soit encore, ont été à la buvette. C’était un peu comme à la Samaritaine, on trouvait n’importe quoi.
    La position cohérente pour les Européennes se trouve aujourd’hui au Rassemblement national.

    Que critiquez-vous le plus à votre ancien parti ? Sa ligne ou son absence de ligne ?

    Il n’y en a aucune. Quelle est la ligne ? Celle de madame Morano qui a voté, et je l’en félicite, contre les sanctions pour la Hongrie ? Celle de monsieur Juvin qui a voté pour les sanctions ? Il y a toutes les listes à la fois.
    Le drame des Républicains aujourd’hui est que sur beaucoup de sujets, il n’y a plus de ligne. C’est un club sympathique avec des gens brillants et intelligents, mais dont le seul programme est de rester ensemble. Chacun a sa petite chapelle avec de temps en temps son programme. Les Républicains d’aujourd’hui, c’est en fait le retour de l’UDF d’il y a 10 ans.
    Vous aviez vivement critiqué le Front national il y a quelques années, notamment pour sa ligne économique. Le Rassemblement national a-t-il changé sa ligne au point que vous puissiez le rallier, ou sont-ce plutôt vos idées qui ont évoluées ?

    Mes opinions sont restées les mêmes. Je crois en revanche que la situation a changé. La situation a changé à divers titres. Le Front national des années 1990 n’est pas le même parti que le Rassemblement national de 2019. Il n’y a pas qu’une question de vocabulaire. Marine Le Pen a très clairement compris qu’il fallait se rapprocher de tous ceux qui partageaient les mêmes idées. En politique, on gagne lorsqu’on applique ses idées, pas uniquement quand on fait 3 % de plus que l’élection d’avant.
    Or, aujourd’hui, je crois que Marine Le Pen a vraiment conscience qu’on peut changer les choses en France, à condition de s’ouvrir un peu et de tendre la main à tous ceux qui partagent les mêmes valeurs.
    Si vous regardez mon parcours, j’ai toujours été sur la même ligne. C’est plutôt le parti auquel j’ai adhéré, qui s’appelait à l’époque le RPR, qui s’est centrisé. Aujourd’hui, je n’ai pas pris ma carte au Rassemblement national, mais, soyons clairs, je suis entièrement sur la ligne de ce parti sur les questions européennes et de politique étrangère. J’ai quelques divergences sur le programme économique. Mais un programme économique se bâtit au moment des Présidentielles et des Législatives. Certaines choses sont intemporelles, et notamment la définition de notre civilisation et donc celle de l’immigration, de la sécurité, de l’islamisme, et de la laïcité. Sur ces points-là, je suis entièrement d’accord.
    Après, il y a des positions qui s’adaptent au moment, et notamment le programme économique. Le programme économique d’il y a cinq ans n’est pas le même, car la situation change. J’attends donc de voir comment évoluera le programme économique du Rassemblement national.
    Sur le plan de la politique étrangère, l’accord franco-allemand signé à Aix-la-Chapelle fait débat. Certains disent même que nous perdrions par ce traité l’Alsace-Lorraine et notre place au Conseil de sécurité des Nations unies. Qu’en pensez-vous ?

    Jamais personne au Rassemblement national n’a dit que nous allions perdre l’Alsace-Lorraine. Il s’agit de coopération renforcée transfrontalière. Sur ce point, il a toutefois quelques phrases surprenantes sur lesquelles je reviendrai. Mais permettez-moi tout d’abord quelques remarques sur ce traité. On le découvre depuis seulement quelques jours. Soit, c’est un traité commémoratif que Macron a demandé pour pouvoir ressembler à De Gaulle signant avec Adenauer, mais en réalité ce traité n’est rien. Soit, il y a des mesures un peu dangereuses et qu’il faut déchiffrer. Les Allemands sont des gens intelligents. Ils ne signent pas un traité pour se faire plaisir. Lorsqu’ils signent un traité, chaque mot compte.
    Quand on me dit que ce ne sont que des mots, j’ai des doutes. Ce ne sont peut-être que des mots pour les Français, mais les Allemands, eux, savent que chaque mot compte et ils ne vont pas oublier de nous le rappeler. Ce qui m’inquiète le plus concerne la politique étrangère et la politique de défense. J’ai siégé pendant cinq ans à la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale. Aussi, je sais que par moment les traités les plus anodins comportent des clauses un peu surprenantes.
    Première remarque, le titre du traité devrait mettre un peu la puce à l’oreille. Il s’appelle le ‘’traité sur la coopération et l’intégration franco-allemandes’’. Ou le titre est bidon, ou le traité comporte des mesures inquiétantes.
    Concernant la coopération transfrontalière, nous allons par exemple instaurer le bilinguisme dans les zones frontalières. Je croyais qu’il n’y avait qu’une seule langue dans la République ! Mais, excusez-moi, quand on habite dans une zone frontalière, on n’a pas besoin de l’État pour pratiquer les deux langues, notamment quand on est travailleur frontalier. Il y a aussi les eurodistricts, une coopération entre des collectivités territoriales de part et d’autre de la frontière. Certaines existent déjà. En revanche, le texte prévoit des dérogations dans ces eurodistricts. Au besoin, la loi pourra y être adaptée avec des dispositions spéciales et des lois différentes sur chaque partie du territoire. C’est aussi une possibilité donnée aux élus locaux. Ce point est particulièrement inquiétant. Il y a de vrais risques, mais je pense que les élus locaux sauront les éviter.
    Concernant votre deuxième point sur le siège au Conseil de sécurité de l’ONU, il y a un vrai et grave sujet, et il est camouflé. Ce siège au Conseil est aujourd’hui tenu par un diplomate français qui prend ses ordres du gouvernement français. On ne laisse certes pas notre siège à l’Allemagne. Je vous rappelle tout de même que l’Allemagne a demandé en décembre dernier à ce qu’on laisse le siège à l’Union européenne. Toutefois, selon l’article 4 du traité, on crée un Conseil de défense et de sécurité de politique étrangère qui devra, sur tous les dossiers importants, prendre des positions communes.
    Aussi, si ce traité est appliqué, la position défendue officiellement par la France au Conseil de sécurité sur les questions importantes sera la position franco-allemande. Très souvent, nous avons les mêmes positions, mais nous avons aussi souvent des positions divergentes, notamment sur l’Afrique ou le Moyen-Orient, parce que nous ne partageons pas la même Histoire que l’Allemagne avec les pays de ces régions du monde. Je reproche donc à ce traité l’introduction d’un vrai risque de codécision même si physiquement le siège sera toujours tenu par un diplomate français.

    Par ailleurs, on rappelle dans ce traité que l’un des objectifs primordiaux de la diplomatie allemande est l’obtention d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Pourquoi pas, mais qu’est-ce qu’on a obtenu en échange ? On sait très bien que si un siège devait être donné aux Allemands, les Indiens, les Mexicains, les Brésiliens, les Africains du Sud demanderaient la même chose. Je suis peut-être imbécile, mais je préfère que nous représentions 20 % des membres permanents au Conseil de sécurité plutôt que 5 %. À l’heure actuelle, il n’y a que cinq membres au Conseil de sécurité. Si demain, il y en a 10 ou 12, le pouvoir de la France sera nécessairement diminué. C’est un héritage du Général De Gaulle, je ne vois pas pourquoi nous devrions le brader. Et je répète, en échange de quoi ? Par le passé, il y avait une expression qui disait : ‘’faire la guerre pour le roi de Prusse’’. On a un peu oublié, c’était pendant la guerre de succession de l’Autriche en 1740-48. les Français avaient fait la guerre et gagné des batailles. Mais au moment de négocier la paix, nos diplomates étaient tellement mauvais, et Louis XV étant occupé à autre chose, on a tout laissé à la Prusse. D’où l’expression.
    J’ai envie de dire que ce traité ne va finalement que dans un sens. Qu’avons-nous obtenu en échange ? Rien !

    http://www.bvoltaire.fr/thierry-mariani-les-republicains-nont-plus-de-ligne-politique-coherente/

  • Thierry Mariani : “La France Insoumise a choisi l’islamo-gauchisme, nous sommes à l’opposé”

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    Pour Thierry Mariani, candidat RN aux élections européennes, il n’y a aucune convergence entre la France Insoumise et le Rassemblement National.

    https://fr.novopress.info/213337/thierry-mariani-la-france-insoumise-a-choisi-lislamo-gauchisme-nous-sommes-a-loppose/

  • Discours de Marine Le Pen pour le lancement de la campagne pour les élections européennes 2019.

  • Les élections au Parlement européen en mai 2019 seront décisives

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Selon Viktor Orban, les élections européennes à venir au mois de mai seront l’occasion pour les États membres d’évoquer leurs points de vues sur le problème de l’immigration.

    Le Premier ministre hongrois, lors d’une conférence de presse la semaine dernière, a dit que « jusqu’à présent le seul pays qui a eu la chance d’exprimer ses opinions sur le problème de l’immigration était la Hongrie. Les élections au Parlement européen en mai seront une grande occasion pour les européens d’exprimer leurs opinions ».

    Orban a dit que la Hongrie visait à former une coalition de forces anti-immigration dans les institutions européennes, d’abord au Parlement, puis à la Commission européenne et enfin au Conseil de l’Europe.

    Le Premier ministre hongrois a insisté sur le fait que la Hongrie était le premier pays à démontrer que les migrations peuvent être arrêtées pour une longue période. Il a salué au passage les efforts du ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini notamment les liens étroits qu’il a tissés avec le parti polonais au gouvernement récemment.

    L’immigration a profondément changé l’avenir de l’Europe. Les pays avec une forte immigration n’ont pas d’autre choix que de discuter du seul problème de coexistence.

    https://fr.novopress.info/213317/les-elections-au-parlement-europeen-en-mai-2019-seront-decisives/

  • Gilets Jaunes et grand débat : le cautère sur une jambe de bois – Journal du lundi 21 janvier 2019

     

    Gilets Jaunes et grand débat : le cautère sur une jambe de bois

    Le grand débat n’y fait rien, les mobilisations de Gilets Jaunes se sont maintenues samedi un peu partout en France. Un nouveau désaveu pour l’exécutif qui peine à se sortir de l’ornière sociale.

    Chômage : le mal “français”

    Alors que le pouvoir d’achat et le chômage sont au coeur des préoccupations, l’OCDE révèle que près de 3 millions de jeunes sont à l’écart de toute activité productive. Un mal très français.

    Le Rassemblement National mise sur la France périphérique

    C’est parti pour la campagne des élections européennes. Le Rassemblement National organisait samedi son premier meeting de campagne au Thor, un village médiéval du Vaucluse. Un rendez-vous enraciné pour réorienter le mouvement sur la droite.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-et-grand-debat-le-cautere-sur-une-jambe-de-bois-journal-du-lundi-21-janvier-2019

  • L’avortement s’invite dans la constitution de la liste LR aux européennes

    L’avortement s’invite dans la constitution de la liste LR aux européennes

    François-Xavier Bellamy été interrogé hier dans JDD, notamment sur son opposition à l’avortement.

    “Cette question de l’IVG est une conviction personnelle que j’assume. Mais je comprends qu’elle ne soit pas partagée, et vous ne trouverez de ma part aucune parole offensante ni aucun jugement”

    Alors que son nom est avancé depuis quelques jours pour mener la liste des Républicains aux prochaines élections européennes, cette petite phrase a aussitôt été utilisée par la police de la pensée comme Marlène Schiappa :

    « Alors même que la France vient de lancer une campagne européenne pour la ratification de la convention d’Istanbul, voilà que les Républicains veulent envoyer au Parlement européen : un anti-IVG ».

    Aurore Bergé, porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale, a également appuyé :

    « ‘Jeune et brillant… et hostile à l’IVG’. S’il est choisi pour être l’incarnation de la droite aux européennes, c’est aussi à un choix de société et de civilisation que les Français auront à répondre. Aux législatives, déjà les électeurs lui avaient dit non ! ».

    Le philosophe sera-t-il défendu par LR ?… En attendant, il se défend en publiant un extrait vidéo datant de janvier 2018, dans lequel il exposait, sur France 5, son raisonnement sur le sujet.

    « Pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas se mettre tous d’accord pour se dire que ce devrait être un objectif public de santé publique de faire baisser le nombre d’avortements en France, et que notre système de prévention, aujourd’hui, n’y parvient pas »

    Vidéo intégrée
    Fx Bellamy
    @fxbellamy

    Le JDD cherche opportunément à m'enfermer dans une caricature. Voici simplement ce que j'ai répondu à une question sur l'IVG il y a quelques mois. Si se préoccuper sincèrement de ce qui touche tant de femmes suffit à se faire insulter, alors comment parler ensemble sereinement ? 

    1 590 personnes parlent à ce sujet 

    Et il interroge aujourd’hui :

    « Le JDD cherche opportunément à m’enfermer dans une caricature. Voici simplement ce que j’ai répondu à une question sur l’IVG il y a quelques mois. Si se préoccuper sincèrement de ce qui touche tant de femmes suffit à se faire insulter, alors comment parler ensemble sereinement ? »

    En attendant que les habituels frileux de LR le défendent ou hurlent avec les loups, cette polémique relance la question du droit à la liberté d’expression sur l’avortement :


  • Européennes. "ici on est en France": Marine Le Pen reprend le thème l'immigration et dénonce des "zones de non-France"

    marine-le-pen-candidate-fn-a-la-presidentielle-le-26-fevrier-2017-a-saint-herblain-pres-de-nantes_5807921.jpgLa présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a centré samedi, au Thors (Vaucluse) son discours de campagne pour les Européennes sur l'immigration, estimant qu'une "ouverture des frontières irraisonnée" avait créé "une immigration délirante qui transforme certains endroits en zone de non-France".
    "La mondialisation, avec l'ouverture des frontières irraisonnée, a livré nos rues, nos quartiers, nos villes, nos villages, à une immigration délirante qui transforme certains endroits en zone de non-de France", a martelé Mme Le Pen lors d'un meeting organisé dans un gymnase, aux côtés de l'ex-ministre Thierry Mariani (ex-LR récemment rallié) et de la tête de liste Jordan Bardella.
    Ce sont "des zones où l'on se sent étranger dans son propre pays, des zones où les lois de la République ne sont plus appliquées, des zones où trouvent à s'imposer d'autres lois que celles de la République, celle du caïd ou celle des islamistes", a-t-elle ajouté.
    "Il est temps de faire cesser ce scandale et de rappeler à tous qu'ici on est en France, et qu'en France on applique la loi française", a affirmé la patronne du parti d'extrême droite, avant que l'assistance ne scande "On est chez nous".
    [...]
    En savoir plus sur lepoint.fr
     

  • La Dissidence française annonce aussi son intention de présenter sa liste aux élections européennes

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    Communiqué de presse :

    Épicentre de toutes les crises – sociales, économiques, politiques et migratoires – l’Europe est à la croisée des chemins.
    Les élections européennes qui se tiendront le 26 mai prochain seront donc une occasion décisive pour les nationalistes et patriotes Français de porter un coup d’arrêt aux élites mondialistes et de faire enfin entendre une autre voix.  
    Parce qu’il importe qu’une alternative véritable au mondialisme libéral soit représentée lors de ce scrutin, parce qu’il est temps de bousculer le politiquement correct et de proposer un programme de rupture claire et sans équivoque, la Dissidence Française présentera une liste indépendante lors de ces élections.
    Cette liste de la reconquête nationale, sociale et identitaire sera conduite par Vincent Vauclin, et portera les espérances d’une génération nouvelle qui rejette l’arnaque des partis d’hier et entend reprendre son destin en main. C’est la raison pour laquelle notre liste sera une liste d’ouverture, et accueillera des patriotes de tous horizons qui ont en commun une même volonté de brusquer l’Histoire.
    Dès à présent, nous vous invitons à contribuer au financement de cette future campagne en adhérant et en nous adressant vos dons pour nous aider à relever ce défi. En effet, le coût d’une telle campagne est considérable (impression des affiches, des circulaires et des bulletins de vote pour l’ensemble du territoire).
    La Dissidence Française est une organisation 100% indépendante qui ne dispose ni du financement public ni de ressources occultes. Nous ne pouvons compter que sur votre générosité et sur votre soutien pour mener cette campagne à son terme.  

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/19/la-dissidence-francaise-annonce-son-intention-de-presenter-s-6121984.html

  • Dans un entretien avec 'Nous sommes partout", Alain Escada annonce que Civitas part en campagne pour les élections européennes

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    Le parti catholique Civitas entend présenter une liste aux élections européennes de mai prochain. Son président, Alain Escada, entend tenir sur la place publique un message décomplexé, catholique, patriote, pro-famille, anti-système et anti-mondialiste.

    Civitas est un parti politique depuis 2016 et a déjà participé aux élections législatives de 2017 en France, initiative qui n’a guère été couronnée de succès vu l’abstention massive et le boycott médiatique face à un parti catholique. Quelle leçon avez-vous tiré de cette expérience ?

    D’abord, il faut préciser que, n’étant pas démocrate et refusant toute démarche de compromission qui pourrait s’apparenter à ce que je qualifie volontiers de prostitution électoraliste, j’ai souvent répété aux membres de Civitas que notre camp politique ne gagnera pas le pouvoir par les élections, sauf circonstances exceptionnelles.

    Notre participation aux élections a pour premier objectif essentiel de pouvoir nous adresser à grande échelle aux Français. L’avantage des élections européennes est la circonscription unique : participer à ce scrutin nous permettra de toucher chacun de nos concitoyens. Et croyez-moi, nous tiendrons un discours sans langue de bois !

    Pour réformer la France, il faut d’abord atteindre et gagner les cerveaux et les âmes des Français. Cela passe par une première étape de réinformation. La tribune électorale peut y contribuer en démontant une série de mensonges imposés en dogmes républicains.

    Visiblement, la leçon n’est pas négative puisque Civitas souhaite présenter une liste aux Européennes. Comment allez-vous faire face à un tel investissement ?

    Le défi financier est énorme, nous en sommes conscients. Peu d’électeurs imaginent le coût que représentent l’impression et la livraison des bulletins de vote à fournir dans tous les bureaux électoraux. Il nous faut rassembler au bas mot un million et demi d’euros. Pour un jeune et petit parti, sans subventions, c’est un enjeu de taille. Nous lançons donc une souscription spéciale. Nous nous fixons trois mois pour rassembler la somme. C’est le prix pour pouvoir libérer la parole et tenir sur la place publique un message décomplexé, catholique, patriote, pro-famille, anti-système et anti-mondialiste. Nul autre parti que le nôtre ne dira avec franchise et fermeté ce que nous nous préparons à démontrer aux Français.

    Quelle alternative souhaitez-vous proposer face à une Europe totalitaire et, n’ayons pas peur des mots, de filiation maçonnique ?

    Nous allons tout simplement nous avancer dans cette campagne électorale comme un cheval de Troie anti-union européenne. Nous allons démontrer comment ces institutions européennes sont les ennemies des peuples et des Nations. Cette Union Européenne est le temple des banksters cosmopolites et des forces occultes. Elle se permet d’imposer ses diktats aux Etats qui la composent, les gouvernants lui ayant abandonné leur souveraineté. Civitas montrera à travers mille exemples, dans les domaines les plus variés, de l’immigration à l’agriculture, de l’économie à la santé, comment cette Union Européenne va systématiquement à l’opposé du bon sens. Civitas dénoncera avec précision les incroyables gabegies dont se rendent coupables ces institutions européennes. Civitas proposera des mesures radicales : le Frexit et la reprise en main de notre destinée, la mise en place d’une alternative à l’UE : un traité d’alliance des patries européennes, la remigration, l’organisation d’un blocus maritime mettant fin à l’arrivée incessante d’embarcations d’immigrés illégaux, l’inscription dans le marbre que l’Europe est chrétienne, avec toutes les conséquences civilisationnelles que cela implique, la promotion d’une vraie politique familiale et nataliste, l’interdiction des sociétés secrètes, le contrôle sévère des pratiques des lobbies auprès des institutions européennes.

    Quel regard Civitas, parti catholique, porte-t-il sur l’état de la France et en particulier sur le conflit des gilets Jaunes ?

    La France vit un réveil inattendu d’une partie de sa population. La révolte des gilets jaunes s’accompagne d’une défiance virulente à l’encontre des médias du système, des pseudo-élites et donneurs de leçons (de BHL à Yann Moix, pitoyables chiens de garde de la pensée unique), des partis politiques et des représentants de la république au sens le plus large (le président Macron, les ministres, les députés, les préfets, les hauts fonctionnaires, ainsi que la police politique du régime). Mieux encore, ici ou là, des gilets jaunes mènent des actions devant les Banques Rothschild et Lazard, demandent l’interdiction de la franc-maçonnerie ou l’abrogation de la loi Taubira. La prise de conscience se fait chaque jour plus grande. A mesure que monte la colère tombent les œillères !

    Bien évidemment, il faut faire la part des choses. Les gauchistes de tous poils sont également bien présents dans les manifestations de gilets jaunes et feront tout pour manipuler le mouvement. Mais c’est aux militants catholiques et nationaux d’être plus efficaces et intelligents et d’occuper le terrain avec persévérance.

    Au delà des élections, avez-vous des projets pour vous développer et renforcer votre présence dans les régions françaises ?

    Le vrai enjeu pour nous, ce sont les élections municipales de 2020, particulièrement dans les petites communes de la France rurale. C’est là que nous pourrons connaître de réels succès, augmenter le nombre de nos élus locaux, conquérir des responsabilités et mener une véritable politique de reconquête au service du bien commun. Notre engagement sur l’échiquier des élections européennes, en augmentant notre visibilité, nous permet de développer notre implantation locale. Nous le constatons dès à présent. Et il faut bien en avoir conscience, la véritable reconquête se fera à partir de l’échelon local. C’est pourquoi nous voulons mettre en place ce que j’appelle des villages catholiques et gaulois.

    Comment comptez-vous pallier l’absence de médiatisation due à votre statut de « bête immonde » et d’adorateur de Notre Seigneur Jésus Christ ?

    Nous n’avons ni l’argent des banquiers apatrides ni le soutien des ambitieux qui galopent au secours des victoires assurées. Il faudra donc redoubler d’imagination, utiliser au mieux les talents de chaque bénévole et faire de chaque euro dépensé une balle qui atteint sa cible. Nous miserons d’abord sur les médias alternatifs et dissidents – comme le vôtre – et sur les réseaux sociaux pour tenter de propager des messages percutants. Nous privilégierons aussi la présence sur le terrain, partout où s’exprime le Pays Réel. Nous avons la foi qui déplace les montagnes !

    Source cliquez ici

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Jordan Bardella, la révélation politique de 2019 ?

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    Le Front national avait eu Marion Maréchal. Le Rassemblement national vient d’offrir à ses adhérents Jordan Bardella. Un grand jeune homme de 23 ans qu’ils ont découvert dimanche, lors d’une longue intervention sur la scène de la Mutualité : pendant près de trente minutes, seul, il a brossé avec talent et conviction le programme qu’il va présenter aux Français en vue des élections européennes.

    On peut penser que le pari de Marine Le Pen de voir ce très jeune homme diriger la liste RN des européennes est risqué. Mais s’il parvient à convaincre qu’il sera le Marion masculin, Jordan Bardella part gagnant. Devant les militants réunis pour la Convention des européennes du RN, il a été brillant, parlant sans aucune note, développant ses idées avec ordre. « Cette jeunesse de France à laquelle j’appartiens a envie de lutter, de se battre pour son avenir, elle a des rêves plein la tête. C’est aussi pour empêcher que notre France se défasse que je me suis engagé aux côtés de Marine à 16 ans ! » Ou encore : « Je peux vous assurer que, quand vous grandissez en Seine-Saint-Denis, vous êtes exactement au bon endroit pour voir, observer, vivre et subir toutes les dérives du pays : délinquance, ravages de l’immigration de masse, clientélisme, terrorisme. Il sait de quoi il parle.

    M’est avis qu’il a dû surprendre plus d’un adhérent dans cette salle surbondée. Le lendemain, au micro de Jean-Jacques Bourdin que l’on devinait surpris par l’éloquence et l’énergie de son interlocuteur, il a défendu bec et ongles son programme. Enchaînant les plateaux télé et studios radio, il est apparu comme un homme politique étonnamment expérimenté, argumenté et convaincant. « Il s’est imposé sur les plateaux », dit de lui Philippe Olivier.

    Florilège de ce qu’il a exprimé aux différents micros depuis dimanche : « Les questions posées dans la #LettreMacron sont biaisées : les Français ne veulent pas de “quotas” d’immigration, ils veulent mettre fin à la submersion migratoire ! » « Ils ne veulent pas moins de services publics, mais que l’on fasse des économies de bon sens. » « Pour apaiser la tension, Emmanuel Macron doit instaurer très vite la proportionnelle et le référendum d’initiative populaire, puis dissoudre l’Assemblée. S’il ne le fait pas, alors, cela se réglera de manière républicaine et démocratique le 26 mai prochain. » « Ce #Grandébatnational n’est qu’un enfumage de M. Macron pour gagner quelques mois jusqu’aux #Européennes2019, et tenter de renouer avec les Français contre lesquels il a exprimé ses insultes, son mépris et son arrogance depuis des mois, mais c’est trop tard ! » « C’est parce que je suis Européen que je suis contre l’Union européenne. » « Pendant la campagne présidentielle, on nous disait que ce serait Macron ou le chaos : nous avons finalement eu Macron ET le chaos. » « Je considère que pas un euro ne doit être dépensé pour accueillir des migrants tant qu’il y aura des Français qui auront du mal à se chauffer, à se soigner ou à boucler leurs fins de mois. » « Le soir du dimanche 26 mai, je veux que Castaner ait les larmes aux yeux en voyant les résultats arriver, que Griveaux cherche ses mots sur les plateaux, que Macron, Juncker et Merkel comprennent que c’est fini et que les peuples sont de retour ! »

    Sébastien Chenu n’a pas hésité à conclure que « sa nomination comme tête de liste aux européennes est une forme de promotion du mérite. » Un autre cadre du RN juge, en revanche, « qu’il manque de densité pour mener une campagne européenne ». Un autre membre du parti souligne : « Je crains qu’il ait les os un peu fragiles. »

    L’avenir dira si le RN a retrouvé un Marion en costume-cravate… et si ce costume est bien taillé pour les épaules du (tout) jeune homme.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/jordan-bardella-la-revelation-politique-de-2019/