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élections - Page 209

  • Un voile pudique… qui se déchire?

    ouvrez-les-yeux.pngUne dépêche Reuters rapportait que lors d’une rencontre avec les journalistes de l’association Europresse le 26 février,  François-Xavier Bellamy, tête de Liste LR aux élections européennes, expliquait doctement qu’il était «certain» «qu’entre la vision d’Emmanuel Macron et la vision de Marine Le Pen (il était) clairement plutôt du côté d’Emmanuel Macron». Il précisait encore qu’il se sentait aussi « plutôt (Jean-Claude) Juncker ( président PPE de la Commission européenne) que (Viktor) Orban. » Il n’aura pourtant échappé à personne que  les élus du  Fidesz, le parti du   Premier ministre hongrois, siègent pourtant (encore)  au sein  du groupe PPE. Et que M. Orban est contrairement à M. Juncker  un  défenseur de l’identité nationale, des valeurs chrétiennes et familiales…  Le positionnement républicain (?) de M. Bellamy  lui fait au moins un point commun avec Marlène Schiappa, Secrétaire à l’Égalité entre les femmes et les hommes et le député LREM du Val d’Oise,  Aurélien Taché, tous deux militants européistes, LGBT et immigrationnistes et qui, en tant que tels, ont rejoint à la demande du chef de l’Etat, le Pôle idées du parti macroniste. Mais le diable se niche dans les détails et M. Taché a été séchement recadré par Mme Schiappa.

    Invité le 2 mars du plateau de C l’hebdo sur France 5, Aurélien Taché s’est employé, autant par conviction que par clientélisme électoral, à flatter la France de la diversité, en pleine polémique sur le hijab de course que souhaitait commercialiser Décathlon avant de faire marche arrière. Il a utilisé pour se faire les vieux éléments de langage, les mensonges et autres déformations historiques consubstantielles à la propagande bien datée de SOS racisme. « On a la liberté de porter ou de ne pas porter le voile a déclaré M. Taché. Dans une société démocratique, j’estime qu’on n’a pas à porter de jugements de valeur. Ce qui s’est passé avec le retrait du hijab de décathlon est significatif, dès que l’on parle de l’Islam le débat s’enflamme. Il  y a eu des musulmans en France depuis près de deux siècles (sic). Ils seront aussi l’avenir de la France. » «Vous me posez la question pour une jeune fille de douze ans qui porterait le voile et serait élevée dans une famille musulmane. Est-ce que vous me poseriez la question sur une famille catholique, une jeune fille à qui on mettrait un serre-tête? Bien sûr que non.»

    Cette comparaison entre le serre-tête et le voile n’a pas été sans rappeler à certain cette saillie de l’inénarrable Christophe Castaner qui, en avril, dernier sur RTL,  établissait pour sa part un signe d’égalité entre le foulard porté par nos mères ou nos grand-mères et le foulard islamique: « Il y a quelques années, quand en France, y compris nos mamans portaient un voile, portaient le voile catholique (sic), on ne se posait pas la question » argumentait ainsi le délégué de LREM et (futur) ministre macroniste.

    Cette fois, Aurélien Taché a été sommé de s’excuser et il s’est fendu d’un communiqué aussi ridicule qu’alambiqué dans lequel il dit avoir voulu «exprimer (son) attachement à la laïcité dans notre pays. Dans un débat très complexe, j’ai aussi voulu rappeler que donner une éducation religieuse ou non à ses enfants est du ressort exclusif des familles, quelle que soit la confession concernée, propos que j’ai voulu illustrer en évoquant le serre-tête porté par certaines jeunes filles catholiques», «Cet exemple a été mal compris (sic) : il ne s’agissait évidemment pas de dire que cet accessoire revêtait une signification religieuse et je présente donc mes excuses à ceux que ces propos auraient pu blesser. »

    C’est de bonne guerre, sa consoeur et ennemie intime Agnès Thill, traitée par M. Taché,  qui veut la faire exclure de LREM,  d‘islamophobe et d’homophobe, s’est fendue d’un tweet goguenard: « Ouh la la… le coup du serre-tête des petites filles catholiques… et du voile islamiste… par notre Fouquier Tinville d’Operette… Aurélien Taché des excuses? Une commission des conflits?  2 poids 2 mesures ?»

    Marlène Schiappa, en concurrence avec M. Taché pour prendre la tête de l’aile la plus gaucho-progressiste de LREM, s’est fait une joie de tacler elle aussi son petit camarade, hier,  lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI: « aucune femme dans le monde ne sera lapidée parce qu’elle ne porte pas un serre-tête», mais  Aurélien Taché a-t-elle ajouté, a   «le droit d’exprimer son opinion et sa ligne personnelle». Le bureau exécutif de LREM  évoquera paraît-il ce sujet ce soir…

    Qu’ajouter si ce n’est que pour citer la fameuse sentence de Bossuet, « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » Nous nous faisions l’écho  il y a peu  de l’étude d‘André Posokhow, sur Polemia, qui indiquait qu’«il arrive actuellement (sur notre sol) près de 300 000 immigrés par an (originaires principalement du continent africain, du Moyen-Orient et du sous-continent indien) et la population spécifiquement française diminue d’environ 120 000 personnes. C’est le grand remplacemendénoncé par Renaud Camus…».

    Doit-on se satisfaire de cette déferlante-là,  doit-on jeter un voile pudique sur celle-ci quand bien même arborerait elle les stigmates républicains en se déplaçant tête nue?  Ce tsunami migratoire, affirme Bruno Gollnisch,  nos dirigeants en mesure toute l’ampleur, tous les dangers et ils laissent faire…pourquoi? Le site fdesouche se félicitait le 28 février de ce que son étude, en date du 6 janvier 2017, sur  «L’octroi de prénoms musulmans par département, basée sur les chiffres annuels de l’INSEE des prénoms donnés aux enfants nés en France de 1900 à 2015»,  ait été confirmée par le directeur de l’Ifop Jérôme Fourquet. Confirmation dont il fait état dans  son essaiL’Archipel français (Seuil,2019) et mis à la une du Point (de la semaine dernière) «sur la base d’une source Insee qui n’existe pas en tant que telle…». Il est  indiqué  qu’en 2015 le nombre de nouveaux-nés portant un prénom musulman s’élevait à 18,5%, contre 2,5% en 1968.

    Avant même de lire son essai,  il faut écouter et mesurer les propos de M. Fourquet, dans une vidéo mise en ligne sur le site du Point. Comme d’autres personnalités du sérail avant  lui, notamment  Michèle Tribalat ( aujourd’hui ostracisée par ses pairs),  il valide les avertissements qui furent ceux, vox clamentis in deserto, de tous les dirigeants frontistes, et plus largement en Europe, de toutes les figures et personnalités les plus lucides. Faut-il rappeler que l’opposition nationale fut vouée aux gémonies,  attaquée avec une rare violence, accusée de mensonge, de catastrophisme ou de racisme pour avoir ouvert les yeux en premier,   tenu un langage  de vérité à nos compatriotes?  Que dit ici M. Fourquet? Tout simplement ce qu’affirment  depuis des décennies les études des démographes, des spécialistes, les membres alors du conseil scientifique du FN ou proches de la mouvance nationale. Laissons la parole au directeur de I’Ifop: « Nous assistons à un phénomène à la fois de fragmentation de la société mais aussi de basculement culturel et anthroplogique avec l’arrivée à terme de nouvelles générations qui partageront un univers de valeurs, de moeurs et de vision(s) du monde qui sera très éloigné de celui qui était porté par les générations qui les ont précédés. On est encore dans une sorte de phase d’équilibre instable ou les différentes générations coexistent démographiquement mais au rythme du renouvellement nous allons sans doute assister dans les années qui viennent à un basculement d’une très grande ampleur. » Même avec les précautions oratoires et sémantiques d’usage, tout est dit…

    https://gollnisch.com/2019/03/04/un-voile-pudique-qui-se-dechire/

  • En Europe, les populismes pèsent désormais autant que la social-démocratie !

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    En cette période précédant les élections européennes, les sociaux-démocrates ont toutes raisons de s’attaquer sans relâche au populisme de droite et à son opposition à la politique d’immigration de masse. En effet, selon le nouvel index établi par l’atelier de réflexion social-libéral suédois Timbro, plus d’un électeur européen sur quatre s’apprête à voter pour un parti populiste. Ce qui inquiète les partis sociaux-démocrates est que le poids électoral des populismes est désormais égal au sien.

    Pourtant aux dernières élections les populismes avaient progressé

    Oui déjà 71 millions (27%) d’électeurs européens avaient choisi de voter pour un parti populiste. Or, dans de cette dernière séquence, la progression concernait également populisme de droite et populisme de gauche. Mais les gains du populisme observés aujourd’hui ne proviennent que de la progression du populisme de droite.

    Dans certains pays (Espagne, Danemark et Finlande) les élections au Parlement européen coïncideront avec les élections nationales. Et nous savons déjà que les performances des partis populistes seront scrutées en priorité par nos classes dirigeantes et leurs médias.

    https://fr.novopress.info/

  • Paris 12 mars Hervé Juvin aux Mardis de Politique magazine, une conférence à ne pas manquer, !

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    2317207953.2.jpgRendez-vous à partir de 19 h 00
    Conférence à 19 h 30 précises
    PAF : 10 € -  Etudiants et chômeurs : 5 €
    Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité  Paris 9° 
    Métro La Trinité, Saint-Lazare
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    Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8°
    T. 01 42 57 43 22
  • A gauche les grandes manœuvres s’enlisent

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    Francis Bergeron Présent cliquez ici

    Si vous voulez savoir ce qui se passe chez les socialistes, allez directement à la source, suivez, dans Le Monde, le feuilleton de ces grandes manœuvres qui agitent une poignée d’individus, engagés au sein d’une myriade d’associations, de partis et de laboratoires d’idées.

    Quel est le problème posé ? Les listes doivent être bouclées pour le 3 mai. Il reste 60 jours. Mais dans cette gauche dite raisonnable, dans cette gauche de gouvernement, trois listes se disputent 15 et 20 % de l’électorat. Les deux listes vraiment socialistes, celle de Faure et celle d’Hamon, ne décollent pas

    Dans un mouvement de panique de plus en plus perceptible, Le Monde se fait le grand metteur en scène de projets de convergence des listes, pour sauver les meubles, c’est-à-dire le socialisme même. Car si, le 26 mai, ni le PS de Faure, ni le PS-bis de Hamon n’atteignait les 5 %, le socialisme, dans sa forme archaïque, celui de Jaurès, de Blum, de Mendès France, de Guy Mollet, de Mitterrand, de Jospin, de Hollande, disparaîtrait, et disparaîtrait sans doute à jamais.

    Glucksmann, sa femme, son club, son carnet d’adresses

    Horrible perspective ! Aussi Le Monde, ses amis du Nouvel Observateur, des Inrockuptibles, de Libération, de France Inter et France Culture, de France Info, des chaînes publiques, ont-ils lancé d’abord le « produit » Raphaël Glucksmann. Avec son club de gauche personnel (Place publique), sa femme Léa Salamé, leur carnet d’adresses monstrueux, Glucksmann a reçu pour mission de créer une dynamique, de recoller les morceaux, de faire fusionner les listes, de sécuriser un volume d’électeurs tel que la survie du socialisme soit garantie. Le PS, Génération.s, les écolos proches de 5 %, c’était le risque qu’un vote utile profite par exemple à Mélenchon d’un côté, à Macron de l’autre, et que les trois structures passent à la trappe. Une fusion sauvait les meubles, garantissant, à défaut de dynamique, des élus. Mais Glucksmann a échoué. Glucksmann était invité partout. Mais la « glucksmania » a cessé aussi vite qu’elle avait pris.

    Le Monde et ses têtes chercheuses ont alors sorti une autre solution de leur chapeau : Bernard Cazeneuve. Cazeneuve, vous en souvenez-vous ? C’était ce petit monsieur socialiste, ministre de l’Intérieur pendant la vague des attentats islamistes. Il a acquis de ce fait une relative notoriété, laissant le souvenir d’un homme courtois, et ouvert à l’idée que tous les tueurs islamistes ne sont pas des militants d’extrême droite ou de braves malades mentaux. Cazeneuve en tête de liste, c’était la possibilité d’attirer la gauche macronienne, et d’obtenir une certaine neutralité de la droite (même si certains se souviennent que c’est sur son intervention personnelle que 4 millions d’euros ont été alloués arbitrairement à L’Humanité, en décembre 2013). Voilà l’homme susceptible de rallier à lui les multiples courants du socialisme, son affabilité lui ouvrant toutes les portes ou presque. Depuis le 13 février, à l’occasion d’un excellent dîner de sénateurs socialistes, cette candidature fédératrice a été testée. Las, le 1er mars, Le Monde a révélé que cette piste était un cul-de-sac, que Cazeneuve renonçait.

    Et un malheur n’arrivant jamais seul, le dernier sondage en titre, publié le 27 février, annonce une percée des écolos qui, de ce fait, n’ont plus de raisons d’accepter une liste commune, tandis que PS et hamonistes pourraient finir sous les 5 %.

    Alors, un nouvel homme providentiel ? Mais qui ? Une nouvelle martingale électorale ? Mais comment ? L’horloge tourne.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Une évidence : aux européennes, RN, LR et DLF devraient se trouver du même côté !

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    La troisième voie est toujours difficile. C’est apparemment celle choisie par François-Xavier Bellamy : être sur l’Europe, entre ceux qui veulent une Europe fédérale et ceux qui veulent une Europe des États-nations, entre fédéralistes et souverainistes, pour une Europe repensée et remise sur la bonne voie. Il semble logique que sur l’avenir du continent dans le cadre des élections européennes, on ait ces trois choix.

    Et pourtant, la tête de liste des Républicains a évoqué une autre alternative beaucoup plus pertinente : soit transformer, soit transmettre, et ce choix-là dépasse largement celui de l’Europe pour se situer au niveau de la civilisation et de chacune des nations qui y participent. Cette opposition est celle du progressisme et du conservatisme. Même si, comme dans son parti, le mot fait peur, même si on a brandi en tout temps, de l’UNR à LR, en passant par le RPR, le totem du progrès, même si on a constamment souhaité des réformes nécessaires, la transmission du bien commun, de « l’héritage indivis », pour parler comme Renan, demeurait prioritaire et les réformes n’avaient pour but que de rendre la conservation plus solide. Par exemple, les réformes économiques devaient améliorer la compétitivité de la France pour lui donner les moyens de demeurer une grande puissance indépendante. La différence entre la droite et la gauche repose sur ce clivage : la droite veut transmettre et la gauche veut transformer.

    La droite, c’est la vie, qui évolue, mais qui repose d’abord sur sa transmission de génération en génération. La gauche, c’est au contraire, sous d’apparentes bonnes intentions, la destruction des conditions mêmes de la vie. La droite, c’est la famille et la priorité de la vie des enfants à naître. La gauche, c’est l’individu et le bon plaisir de celui-ci face aux générations futures. Tout se tient : la droite, c’est l’héritage, et la gauche, c’est sa captation au profit d’un État dépensier à court terme. La droite, c’est la recherche de l’excédent en période favorable, de manière à garantir l’avenir, comme le fait Singapour, ce modèle du conservatisme, avec deux fonds souverains appuyés sur des excédents budgétaires et non sur des richesses du sous-sol. La gauche, c’est l’endettement de la facilité pour redistribuer dans l’immédiat sans prévoir les conséquences à long terme. L’exemple du Venezuela, ruiné et endetté jusqu’au cou, malgré ses gigantesques ressources pétrolières, et phare aujourd’hui éteint de la révolution bolivarienne, c’est l’anti-Singapour absolu !

    La gauche est pour l’égalitarisme en marche constante, comme si l’inégalité n’était pas une dimension irréfragable de la vie qui ne se développe que par la compétition et la protection. La droite reconnaît l’inégalité, mais ne la prend que comme un levier pour assurer le bien commun de la nation, en rendant celle-ci plus compétitive et, par là même, plus capable de protéger les plus faibles. On voit donc que l’essentiel, pour la droite, est de maintenir les foyers de vie que sont la famille et la nation : la famille qui transmet la vie et l’éducation du mode de vie ; la nation dont l’État garantit la protection de ses membres, la transmission et l’accroissement du bien commun. Si l’initiative individuelle, la libre entreprise, la propriété, une fiscalité raisonnable et un État centré sur les missions régaliennes favorisent la santé économique d’un pays, c’est à l’État de le protéger contre les dangers extérieurs de toute nature et d’assurer un ordre juste à l’intérieur. Il n’y a rien de plus contraire à ces impératifs que de déléguer à un « machin » supranational et technocratique la souveraineté qui appartient à la nation et est exercée par l’État. Or, l’Europe des progressistes est celle d’une foule solitaire issue des familles déconstruites, dont les États ne sont plus à même d’assurer la compétitivité ou de transmettre l’identité civilisationnelle face à l’immigration de remplacement.

    Tel est donc le choix binaire des élections européennes entre ceux qui appellent « progrès » notre disparition programmée et les conservateurs qui sont les véritables progressistes, parce que seuls eux préparent l’avenir… Face à ce choix, les trois principales listes de droite (RN, LR et DLF) devraient se trouver du même côté !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/une-evidence-aux-europeennes-rn-lr-et-dlf-devraient-se-trouver-du-meme-cote/

  • Buzyn, le scénario et la manœuvre

    6a00d8341c715453ef0240a469952d200d-320wi.jpgDifficile de séparer les deux informations : l'une était résumée, le 27 février, par Le Figaro[1] sous le titre Agnès Buzyn tentée par une candidature". Elle accompagne des sondages à répétition, faisant apparaître la future liste du parti ministériel parisien en vue des élections européennes de mai, dont on ne connaît même pas, ni la composition, ni la tête de liste, telle une digue, la seule, face à la hideuse poussée du populisme (pouah) et de sa démagogie mensongère.

    Or, on avait largement diffusé le 26 février, une nouvelle, ce jour-là toute fraîche, annoncée sur RTL[2] par le, ou la, "l'un ou l'autre se dit ou se disent", ministre de la Santé, Madame Agnès Buzyn.

    Elle consiste en une hausse de 0,5 % de ce qu'on appelle, dans la langue et la logique de l'usine à gaz comptable de l'assurance maladie monopoliste hexagonale, les tarifs des hôpitaux. La première depuis 10 ans.

    Premier étonnement léger : contrairement à toutes les augmentations administratives de ce type, qu'il s'agisse du timbre-poste ou des péages d'autoroute, celle-ci est présentée comme une généreuse mesure gouvernementale, malgré sa modestie, et il est recommander de la saluer, de façon presque obligatoire et unanime, comme une bonne nouvelle. "Et flatteurs d'applaudir".

    Mais au fait, de cette contribution, apparemment minime, et même inférieure à la dérive du niveau général des prix, ce qu’on appelle dans d’autres circonstances l’inflation, qui doit-on féliciter ?

    L'ex-ministère de la Santé, en France, ne gère pratiquement aucun budget propre. Il a été rebaptisé de noms variables, différents au gré de chaque changement de gouvernement depuis 10 ans.

    Mme Buzyn, titulaire actuelle de la fonction depuis mai 2017, porte officiellement le titre, à vrai dire étrange, de ministre des Solidarités et de la Santé.

    Dans le grand bâtiment de l'Avenue Duquesne est théoriquement domiciliée une petite Direction de la sécurité sociale. Celle-ci dont le sigle (DSS), et les responsables, semblent très peu connus du grand public, coiffe cependant des masses financières considérables, celles de la loi de financement de la sécurité sociale, plus lourde dans les comptes publics que le budget de l'État lui-même.

    À sa tête, on trouve Mme Mathilde Lignot-Leloup[3], inspectrice générale des affaires sociales, nommée en 2017, alors âgée de 42 ans, diplômée de l'IEP de Paris, ancienne élève de l'ENA.

    Pas trop médiatisée, cette DSS est pourtant chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique relative à la Sécurité sociale : assurance maladie, accidents du travail et maladies professionnelles, retraite, famille, dépendance, financement et gouvernance.

    En réalité, la gouvernance d'ensemble de la sécurité sociale, y compris la Santé publique, est pilotée depuis la citadelle de Bercy, et plus précisément par le ministère des Comptes publics.

    Les commentateurs agréés nous assurent pourtant qu’il convient de remercier Agnès Buzyn présentée comme le sauveur de l’hôpital public. Une très belle image pour une campagne européenne qui ne dit pas encore son nom.

    40 ans après Simone Veil, qui avait fait voter la loi de 1975 sur l'interruption volontaire de grossesse, fut tête de la liste UDF en 1979, et arriva la première avec 27,6 % des suffrages, le nouveau monde semble vouloir imiter l'ancien. Une fois élue, Simone Veil parvint même à devenir présidente du parlement européen grâce aux voix du Mouvement Social Italien...

    Le ministère de la Santé mène à tout, à condition d'en sortir.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. article "Européennes: malgré de nombreux dossiers en cours, Agnès Buzyn tentée par une candidature" 
    [2] cf. "Agnès Buzyn, invitée de RTL" avec Elizabeth Martichoux du 26 février 2019.
    [3] cf. sur le site officiel de la Direction de la sécurité sociale (DSS) l'annuaire au 14 janvier 2019.

    https://www.insolent.fr/2019/03/buzyn-le-scenario-et-la-manoeuvre.html

  • Déplacement en Haute-Marne de Marine Le Pen, Jordan Bardella et Virginie Joron

  • Trump – Kim Jong-Un, une rencontre atomique ? – Journal du mercredi 27 février 2019

     
    Trump – Kim Jong-Un, une rencontre atomique ?

    C’est déjà leur deuxième rencontre, Donald Trump et Kim Jong-un se retrouvent à Hanoï au Vietnam. Huit mois après le sommet de Singapour, les deux dirigeants doivent à nouveau discuter de la dénucléarisation de la Corée du Nord…

    Halal et Casher privés de label bio : un tournant ?

    Mardi, la Cour de Justice de l’Union Européenne a refusé que le label bio puisse être accordé à de la viande d’animaux abattus rituellement. Une décision qui pourrait bien bousculer l’agriculture biologique dans le bon sens.

    Nicolas Dupont-Aignan en campagne au Salon de l’agriculture

    Passage obligatoire de tous les politiques, le Salon de l’Agriculture est au coeur de l’actualité. Mardi, c’était au tour de Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France de faire le déplacement à la rencontre des éleveurs français.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/rencontre-trump-kim-jong-un-journal-du-mercredi-27-fevrier-2019

  • Des Gilets jaunes à la Monarchie royale. Partie 1 : Quand une grande part du peuple s'absente de la démocratie représentative.

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    La révolte des Gilets jaunes n’est pas exactement une révolution, même si elle contient en elle des potentialités révolutionnaires, en particulier dans le désir de rupture avec des formes de la démocratie qui leur semblent faire la part trop belle aux classes dominantes : la démocratie parlementaire ou qualifiée de représentative est la plus dénoncée parce qu’elle paraît légitimer un « pays légal » sans devoirs réels à l’égard des électeurs. Dans le même temps, les manifestants du samedi et des ronds-points évoquent une possible dissolution de l’assemblée nationale (privilège réservé, par la constitution de la Cinquième, au président, ici celui-là même dont la démission est réclamée par ces mêmes manifestants) et le retour des Français aux urnes, démarche qui révèle un reste d’attachement à la « geste électorale parlementaire ». Cette apparente contradiction dans le discours revendicatif signale aussi le côté spontané et désordonné d’une révolte que personne n’attendait vraiment mais que beaucoup, inconsciemment ou non, espéraient, y compris nombre de royalistes. Ce qui est certain, c’est que la question de la démocratie et de ses applications, de ses formes mais aussi de son fond, de sa définition, est à nouveau posée, et qu’il serait bien dommage, là encore, que les royalistes ne participent pas à la réflexion sur ce sujet, en précisant leurs propre lecture et propositions. 

    Si l’on suit l’étymologie grecque du mot, la démocratie désigne « le pouvoir du peuple », dans un premier temps, mais il faut aller plus loin dans la définition : qu’est-ce que le peuple ? Son pouvoir ? Au-delà de la facile répétition incantatoire, approfondir le sens des mots, leur portée mais aussi leurs ambiguïtés, paraît nécessaire pour éviter les raccourcis et les manipulations.

    Le peuple, en démocratie : à bien y regarder, et en particulier à travers l’histoire du monde athénien antique, il ne s’agit pas des habitants d’un endroit donné, de la cité en l’occurrence, mais des seuls citoyens, et l’appartenance à ce peuple des citoyens peut aussi, selon les Etats et le moment, fortement varier, selon des critères de sexe, d’âge ou d’enracinement filial. Aujourd’hui, la citoyenneté en France est liée à la nationalité, et à la condition d’âge, celle d’avoir au moins 18 ans. Mais l’abstention récurrente lors des dernières épreuves électorales, parfois atteignant et dépassant la moitié du corps civique, indique soit un désintérêt pour la Chose publique (la Res Publica, ou « République » au sens bodinien du terme), soit un désaveu pour le système partisan actuel, ce qui n’a ni le même sens ni la même valeur. « Le peuple s’absente », ainsi, de la démocratie représentative contemporaine, au risque de ne plus être reconnu et écouté par les tenants et élus du « Pays légal » selon la logique imparfaite du « les absents ont toujours tort ». Et quand les barricades se dressent, des ronds-points aux centres-villes, et que les éternels « laborieux de la Cité » enfilent un gilet fluo pour se rendre visibles des gouvernants, la réponse de la République ne peut être, dans un premier temps, que mépris et répression, puis peur et encore plus de répression (celles-ci s’accompagnant d’un Grand débat national sans débouchés réels), entamant un cycle infernal dont il n’est pas sûr que nous soyons encore sortis…

    « Nous sommes le peuple », criaient les manifestants et les émeutiers, suscitant l’agacement des caciques de la démocratie représentative qui répliquaient, « c’est nous, le peuple, par la grâce des urnes, seule source de légitimité et de légalité » : de part et d’autre, l’incompréhension paraît totale, et durablement ancrée dans les esprits qui, à défaut toujours de surplomber les débats, s’échauffent jusqu’au risque de court-circuit.

    La réponse n’est pas d’un seul côté, et dépasser ce vain clivage paraît nécessaire, non par une simple prise de recul mais par une prise de hauteur : si « le peuple » (dans l’acception démocratique) est bien le corps constitué et reconnu de l’ensemble des citoyens, il ne peut être limité aux seuls votants, tout comme il ne se résume pas aux seuls contestataires actifs du samedi après-midi. Le peuple est constitué des deux catégories évoquées ci-dessus, mais aussi de ceux qui, tiraillés entre les deux postures, oscillent d’un camp à l’autre, dans un mouvement de va-et-vient qui pourrait bien devenir une permanence du débat public, au fil des réformes promises par l’exécutif et, surtout, voulues par les instances européennes, lointaines et souvent inaccessibles (voire incompréhensibles faute d’être vraiment connues) la plupart du temps aux citoyens français. Cela risque bien d’entraîner une forme d’ingouvernabilité si le Pouvoir ne sort pas vite de cet affrontement permanent et de ce « débat », non moins permanent, institué par le mode de « gouvernement » du président actuel. La République, même cinquième et malgré ses fondations gaulliennes et « monarchiques », peut-elle se libérer de ce piège fatal ? Si elle reste ce qu’elle est devenue ces dernières décennies, la réponse est forcément négative.

    (à suivre : du piège républicain à l’alternative monarchique)

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • Matteo Salvini reprend la Sardaigne à la gauche

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La coalition entre le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue de Salvini a remporté hier l’élection régionale de Sardaigne.

    Selon les résultats partiels, Christian Solinas, candidat de la coalition, a remporté près de 48% des voix, tandis que Massimo Zedda, représentant de la gauche, n’a obtenu qu’environ 33% des votes.

    Le Mouvement 5 Étoiles, partenaire de la Ligue au niveau national, poursuit quant à lui son effondrement. Son candidat, Francesco Desogus, n’a obtenu que 11% des voix. Le parti avait pourtant recueilli 40% des suffrages lors des législatives de mars 2018.

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