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élections - Page 212

  • Emmanuelle Gave, la nouvelle personnalité à abattre

    Emmanuelle Gave, la nouvelle personnalité à abattre

    Emmanuelle Gave, la talentueuse et pugnace directrice de l’Institut des Libertés, pressentie pour figurer en position éligible sur la liste des Amoureux de la France aux prochaines européennes, est, depuis quelques jours, prise dans une tourmente médiatique.

    A en croire la presse bien-pensante, elle serait antisémite. Bigre ! D’après ce que j’ai pu lire dans les gazettes, les deux seules « preuves » de son antisémitisme sont la présence de caricatures des années trente dans son bureau et un tweet sur la loi Gayssot.

    S’agissant des caricatures, Emmanuelle Gave a expliqué dans un communiqué (puisque les journalistes qui l’ont « balancée », en parfaite application de la déontologie professionnelle, ont « oublié » de l’appeler pour avoir sa version des faits) qu’elles lui avaient été offertes par un ami et que cela représentait la vision communiste ancienne école de l’homme d’affaires – dérision à l’égard de son père, homme d’affaires réputé. Il est évident que, si l’on n’est pas capable d’apprécier l’humour ou le deuxième degré, on peut difficilement apprécier une caricature. Et il est évident aussi que bien des représentants de la caste jacassante ont le sens de l’humour d’un coquillage. Mais, enfin, si une caricature dans le bureau d’Emmanuelle Gave est la « preuve » de son antisémitisme, il sera aisé de « prouver » que les journalistes de « Charlie hebdo » sont racistes ou ceux de « Libération » « homophobes » !

    Quant au tweet sur la loi Gayssot, Emmanuelle Gave, là aussi, s’en est expliqué. Elle n’est pas négationniste ; elle est contre la loi Gayssot. Je ne connais pas un seul historien qui soit favorable à cette loi stalinienne. Voici quelques années, son abrogation figurait dans le programme de l’opposition RPR-UDF (qui s’est, sur ce point comme sur d’autres, empressée d’oublier ses promesses une fois revenue aux affaires). Je n’arrive même pas à comprendre comment dans l’appareil législatif français, il a pu être promulguée une loi imposant une acceptation littérale des attendus du tribunal de Nuremberg, dont tout le monde sait bien que la moitié des « jurés » étaient des commissaires politiques staliniens. Au point que le tribunal avait essayé de faire endosser la responsabilité du massacre de Katyn (dont chacun sait qu’il fut perpétré par le NKVD) aux nazis. Devrait-on, au nom d’une loi idiote, poursuivre Boris Eltsine pour avoir reconnu la responsabilité de son pays dans son massacre ?

    Il paraît même que le tweet en question reprenait une expression de Simone Veil. Je n’ai pas vérifié, mais cela serait savoureux. Nous avons pu constater à quel point Simone Veil était devenue une « icône » « républicaine », mais à la condition d’avoir le bon goût de se taire. Quand elle défendait, avec nous, militants de la Manif pour tous, le droit des enfants à avoir un père et une mère, les médias entourèrent l’événement d’un silence gêné. Et, parmi les harpies socialistes qui se réclament de son combat pour l’avortement, qui se souvient de ses phrases contre le meurtre de l’enfant à naître ? Dans le cas d’espèce, oui, on peut fort bien être juif et s’opposer à la loi Gayssot. Je dirais même que l’on ne peut pas sérieusement s’opposer au négationnisme en soutenant la loi Gayssot.

    Mais, comme toujours, les bien-pensants sont des hypocrites qui se moquent totalement du génocide des Juifs, comme de la lutte contre le national-socialisme. S’ils voulaient réellement lutter contre le totalitarisme, ils auraient lutté contre le marxisme-léninisme partout sur la planète (on sait ce qu’il en fut !) ou contre la démocratie totalitaire qui assassine par centaines de milliers les innocents. En réalité, ils continuent à promouvoir les principes du national-socialisme – et l’eugénisme d’ores et déjà pratiqué dans notre belle « démocratie » en est l’un des symptômes les plus frappants.

    Cette accusation d’antisémitisme n’a donc rigoureusement aucun sens. Mais elle pourrait fort bien avoir des conséquences politiques, tant cette accusation, fût-elle complètement fantaisiste, est devenue une sentence de mort publique sans appel possible.

    Mais nous commençons à connaître assez bien la mécanique. Quand une personnalité politique devient « gênante », elle se fait « cartonner » (souvent d’ailleurs par ses propres « amis », jaloux de son succès) et l’accusation d’antisémitisme est régulièrement utilisée pour cela.

    Voici quelques mois, nous avons assisté à la mise à mort de Jean-Frédéric Poisson, principale révélation de la primaire LR pour les présidentielles de 2017. Puisqu’il apportait un discours nouveau, avec une cohérence que les hommes politiques nous ont appris à ne plus escompter de leur part, il fallait l’abattre. Pour lui, ce fut l’emploi de l’expression « lobby sioniste » qui fut l’occasion de la mise à mort – dont notre ami s’est heureusement relevé.

    Emmanuelle Gave est l’une des révélations politiques de ces derniers mois, elle aussi avec un discours original et cohérent, défendant à la fois les libertés économiques et le conservatisme moral. Je l’ai reçue récemment sur TV Libertés et c’est un bonheur de discuter avec elle, tant elle est imperméable au politiquement correct. En particulier, elle a – comme Jean-Frédéric Poisson et cette ressemblance n’a rien d’un hasard – publiquement fait part de son opposition aux délires « sociétaux » qui s’annoncent.

    L’abattre (comme naguère Jean-Frédéric Poisson), ce n’est évidemment pas abattre une antisémite ; c’est abattre une catholique déterminée. Ce sera une bonne occasion de voir si, oui ou non, les catholiques ont encore le droit de s’exprimer dans la vie publique ou s’ils sont déjà des dhimmis avant même que la charia ne soit officiellement appliquée en France !

    On comprend, en tout cas, que la technostructure préfère se débarrasser de ce genre d’empêcheurs de tourner en rond. On ne comprendrait pas que des dissidents se soumettent à cet intolérable diktat. Si Nicolas Dupont-Aignan veut dépasser les 5%, c’est bien simple : il lui suffit de dire qu’il assume la présence d’Emmanuelle Gave et de Jean-Frédéric Poisson en position éligible et que, sans partager toute leur analyse, il estime que ces analyses ont leur place dans le débat public – et représentent même des pans de l’opinion publique indispensables pour le redressement du pays.

    Dans le cas contraire, c’est tout aussi simple : sa liste n’aura aucun intérêt et sera non seulement en dessous du seuil de 5% qui lui assurerait au moins un élu, mais probablement même en-dessous des 3% permettant le remboursement des frais de campagne.

    Pour une fois, le courage et l’habileté politique sont du même côté. Nous verrons bien, dans les jours qui viennent, s’ils font, ensemble, le poids contre le politiquement correct…

    Guillaume de Thieulloy

    https://www.lesalonbeige.fr/emmanuelle-gave-la-nouvelle-personnalite-a-abattre/

  • Affaire Benalla : l’écart de trop ? journal du 20/02/2019

     

    1) Affaire Benalla : l’écart de trop ?

    VO : Soupçonné de ne pas avoir respecté son contrôle judiciaire, Alexandre Benalla a été placé en détention provisoire mardi soir. Un nouveau rebondissement alors que la commission des lois du Sénat a présenté ses conclusions sur ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Benalla.

    2) Européennes : LREM et le RN loin devant

    VO : A moins de 100 jours du scrutin européen, le scénario de la présidentielle se profile à nouveau. Loin en tête, le mouvement présidentiel et le Rassemblement National. Un duel qui tient à coeur à Emmanuel Macron.

    3) Condamnation historique de la banque UBS

    VO : Le géant de la banque UBS condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 3,4 milliards d’euros d’amende. Une décision historique pour le système judiciaire français dans une affaire de fraude… Stéphanie Gibaud, ancienne d’UBS à l’origine des informations ayant permis la condamnation, revient sur l’affaire. 

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/affaire-benalla-lecart-de-trop-journal-du-20-02-2019

  • ALGERIE : PAPY « BOUTEF » FAIT DE LA RESISTANCE

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Le prochain candidat du FLN à l’élection présidentielle algérienne pour un cinquième mandat, sera  Mr Bouteflika, un « jeune homme » de 81 ans. Quelle nouveauté ! Aux Etats-Unis, le siège de la présidence est la Maison Blanche, en France c’est le Palais de l’Elysée, en Italie c’est le Quirinal et au Venezuela c’est le palais Miraflorès ; en Algérie c’est ….un fauteuil roulant ! Quelle image ce pays donne de lui, à travers un homme cloué sur son siège  par un AVC, un pays pour lequel nos larmes ne sècheront jamais après la trahison de 1958/1962. Un pays où environ 40% de sa jeunesse est sans travail, les fameux « dos aux murs », car les jeunes chômeurs s’appuient aux murs des immeubles  toute la journée…

    Un pays que nous avons laissé en parfait ordre de marche, avec des routes, des voies ferrées, des barrages, des hôpitaux, des universités, un pays où nous avons découvert le pétrole et le gaz, richesses quasi-exclusives de l’Algérie du mortifère FLN. Ce parti, au lieu de diversifier ses activités, comme les Emirats-arabes unis par exemple, qui savent eux, que les énergies fossiles auront, à terme, une fin de vie, s’est assis sur sa rente pétrolière. Car il faut le dire et le redire, l’Algérie qui était exportatrice de vin et de céréales à l’époque française, importe sa nourriture, subventionnée par l’Etat pour éviter des émeutes de la faim. Au lieu de s’ouvrir au tourisme, comme le Maroc voisin, et d’offrir aux mondes ses beautés naturelles et archéologiques, il s’est refermé sur lui-même.

    Importeront-ils bientôt du sable pour le Sahara ?

    Vous verrez, un jour les Algériens importeront du sable pour le Sahara ! L’Algérie, c’est le Venezuela de l’Afrique du Nord, avec une population pauvre qui réclame à la France des visas, et qui est sous la coupe de son armée, comme chez Maduro. Vous me direz, mieux vaut l’armée algérienne, cette fameuse ANP qui tire les ficelles, que les islamistes.

    Rappelons-nous la guerre menée par les forces de l’ordre aux terroristes du GIA dans les années 1990, après l’annulation de la victoire électorale du FIS : des dizaines et des dizaines de milliers de victimes. D’ailleurs, en coulisses, on parle pour une future succession du Président Bouteflika si Allah le rappelait à lui, du général Ahmed Saïd Galah, chef d’état-major, qui ne passa pas pour  un tendre. S’entend-il bien avec le frère  du Président, Saïd Bouteflika, un autre tireur de ficelles ? Quelle image ce pays donne-t-il de lui-même dans le monde ? « De temps en temps on le maquille, on le présente bien, on fait trois images qui passent à la télé et c’est tout », s’énerve un algérien dont nous conserverons l’anonymat, parlant de son Président. Le cacochyme octogénaire qui est, en apparence, en apparence seulement, au sommet de l’Etat. Flash back : n’a-t’il pas été soigné en France, ce qui ne l’avait pas empêché de cracher sur notre pays ? D’ailleurs, comme ses nombreux compatriotes également locataires de nos hôpitaux, avait-il réglé à l’époque ses frais d’hospitalisation au Val de Grâce ? Oui, non ? Est-ce un généreux cadeau de cette « bonnasse » République ?

    Au pays des heureux « centenaires »

    Il faut aussi  se poser  une autre question sur le même sujet, car l’Algérie est un beau pays où l’air est pur, et où les centenaires ne meurent jamais. Demandons à notre CNAV, qui vire là-bas les retraites des anciens travailleurs immigrés retournés finir leurs vieux jours au pays, si elle a des statistiques exactes. (Des vieux jours qui, apparemment, ne cessent jamais !) Il y aurait là des économies à réaliser si la France macronienne se décidait à faire le ménage. Nos agents consulaires ne pourraient-ils pas mener de discrètes enquêtes, pour savoir si les heureux bénéficiaires sont toujours, réellement, de ce monde ? L’Algérie qui comptait au moment de la colonisation française, en 1830, un millions d’habitants, en recense aujourd’hui quarante-deux, une inquiétante multiplication qui devrait nous amener au chiffre de cinquante millions dans dix ans.

    Inquiétante, oui, car un nombre important  d’immigrés binationaux vivent déjà chez nous,  grâce au regroupement familial et à un spectaculaire différentiel démographique. Ces citoyens « français », - en tout cas leurs papiers le sont ! -, voteront  ou non, en faveur de « Boutef », amical diminutif du Président. Les mêmes qui, « en même temps » comme dirait l’autre, penchent en faveur de ceux qui distribuent aides diverses et subventions en France, essentiellement la gauche mais pas seulement. Pas folles les guêpes ! C’est un autre sujet, mais il y aurait  là aussi, matière à faire le ménage. Car on ne peut pas être à la fois  de Sparte et d’Athènes, de Florence ou de Rome !

    Coopérer, malgré tout ce qui nous sépare

    Dans l’hypothèse où les islamistes l’emporteraient en Algérie, c’est à une déferlante migratoire insensée vers notre pays à laquelle nous devrions assister. Notre intérêt, même si le cœur n’y est pas, mais pas du tout, c’est de participer dans la mesure de nos moyens, à la stabilité de cet important voisin du sud. Continuer une coopération intéressée. Démocratie ou pas, si nous voulons éviter, à terme, que des millions d’Algériens viennent gonfler les effectifs musulmans en France, par le biais de la demande d’asile ou du regroupement familial, c’est de soutenir, sans trop y regarder, le gouvernement d’Alger tant qu’il n’est pas aux mains des islamistes.  Certes, il y aurait beaucoup à dire sur l’absence de démocratie, la corruption ou la négation de la minorité berbère. Mais la politique du pire, serait la pire des politiques. Les relations internationales ne sont pas faites pour les « bisounours » : elles reposent sur des faits objectifs, des réalités incontournables, des intérêts bien compris. Même au prix d’une entorse avec la morale. Ça porte un nom : c’est la réalpolitik. C’est à cette vision des choses que, je l’espère, se résoudra le Quai d’Orsay. Même si ça nous arrache le cœur.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Samedi 23 février : meeting régional de Carl Lang en PACA

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  • Élections européennes : le Rassemblement National en campagne

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    À quelques semaines des élections européennes, la campagne commence déjà dans les rues.

    France Télévisions a suivi une membre du Rassemblement National, Virginie Joron, toute une journée.

    https://fr.novopress.info/213644/elections-europeennes-le-rassemblement-national-en-campagne/

  • Têtes à Clash n°43 avec Etienne Chouard : Benalla, Gilets Jaunes, RIC

    Têtes à Clash spécial avec Etienne Chouard. Franck Tanguy reçoit aussi Yves Christen, François Samson et Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme. Ils débattent du cas Benalla, des Gilets Jaunes aux européennes et du RIC.

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n43-avec-etienne-chouard-benalla-gilets-jaunes-ric

  • Stéphanie Bignon invite les gilets jaunes à s’investir dans les élections municipales

    Stéphanie Bignon, présidente de Terre & Famille, s’adresse aux gilets jaunes pour les inviter à s’intéresser aux élections municipales de 2020.

  • Macron utilise son pseudo-débat pour faire sa campagne européenne et municipale

     
  • Bonnes nouvelles d'Italie : les élections régionales dans les Abruzzes gagnées par la droite nationale, menée par Fratelli d'Italia (ex MSI)

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    Matteo Salvini (Ligue), Giorgia Meloni (Frères d’Italie), le candidat Marco Marsilio (Frères d’Italie) et Silvio Berlusconi (Forza Italia).

    Dimanche 10 février se déroulaient dans les Abruzzes des élections régionales. La droite (Léga, Forza Italia, Fratelli d'Italia - une des émanations de l'ex MSI) menée par Marco Marsilio (Fratelli d'Italia) arrive en tête. Ce dernier devient donc Président de la région.

    En savoir plus : Lionel Baland cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/11/bonnes-nouvelles-d-italie-les-elections-regionales-dans-les-6127957.html

  • Valérie Pécresse tient son bouc émissaire : Éric Zemmour

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    Visiblement, la conférence d’Éric Zemmour, le 30 janvier dernier, au siège des Républicains, n’a pas fait plaisir à tout le monde dans le parti présidé par Laurent Wauquiez. Notamment à Valérie Pécresse, qui est aux LR sans y être ou – c’est selon – qui n’y est pas tout en y étant. Car, en effet, la présidente de la région Île-de-France est aussi présidente de son petit parti : Libres !

    Jeudi soir, à l’occasion des vœux de son mouvement, elle a prononcé un discours à la fin duquel elle a évoqué le chroniqueur. « Sachez-le, notre France ne sera jamais celle d’Éric Zemmour et des déclinistes, nostalgiques d’une société patriarcale qui n’est plus, et persuadés que c’était mieux hier et que ce sera pire demain. » Il est probable que cette pique visait moins l’auteur du Déclin français que Laurent Wauquiez, qui a eu l’outrecuidance d’inviter le journaliste rue de Vaugirard. Cela en dit long, en tout cas, sur l’unité idéologique de ce parti qui, selon un sondage OpinionWay/Tilder du 1er février pour Les Échos, est crédité de 12 % d’intentions de vote pour les élections européennes, quand le Rassemblement national est à 22 % et La République en marche à 20 %. N’est-ce pas, du reste, la caractéristique des groupuscules ou formations politiques en voie de « groupusculisation » : plus c’est petit, plus les chapelles se multiplient.

    Mais, plus encore, ne doit-on pas voir dans cette attaque en caponnière une grande confusion intellectuelle, consciemment ou inconsciemment entretenue, entre la maladie et le diagnostic ? On peut reprocher à Éric Zemmour son absence d’espérance dans ses écrits, mais son analyse clinique des maux qui frappent notre pays depuis des décennies ne repose-t-elle pas sur quelques faits tangibles ? Pour ne prendre que la question migratoire : les étrangers, qui arrivaient en France, autrefois, d’Italie ou de Pologne, s’assimilaient-ils en moins d’une génération ? Oui ou non ? Les étrangers qui arrivent en France, aujourd’hui, d’Afrique subsaharienne, s’assimilent-ils avec la même rapidité. Oui ou non ? Visiblement, les choses ne sont pas très évidentes, puisqu’on a renoncé à l’ambitieuse assimilation pour se contenter de l’intégration. Et qui est loin d’être gagnée ! Alors, effectivement, c’était peut-être mieux hier.

    En fait, Valérie Pécresse adore enfiler des perles de lieux communs dans son boudoir confortable de dame patronnesse bien élevée. C’est ainsi, avec une confusion intellectuelle qui peut friser la malhonnêteté intellectuelle, qu’elle n’hésite pas à déclarer, toujours dans ce même discours, que « Mélenchon, Le Pen, Dupont-Aignan », c’est « le même visage d’une France en faillite, d’institutions républicaines déstabilisées… » Malhonnêteté ou facilité intellectuelle qui consiste à mettre dans le même sac, d’une part Le Pen et Dupont-Aignan, d’autre part Mélenchon, histoire de rendre définitivement infréquentables les deux premiers aux yeux d’une bourgeoisie conformiste qu’elle sait charmer de ses yeux de biche. Malhonnêteté intellectuelle, enfin, si l’on admet un fait historique : ni Dupont-Aignan ni Le Pen n’ont jamais été au pouvoir et n’ont donc leur part de responsabilité dans cette « France en faillite ». Mme Pécresse fut ministre.

    Mais madame Pécresse fait partie de ces responsables politiques modernes, fiers de leur passé (tout en ayant la mémoire courte) et résolument tournés vers l’avenir, comme on dit quand on ne sait plus quoi dire dans un discours. Par exemple, en novembre 2012, elle voulait transformer le mariage pour tous en union civile. Pourquoi pas. En septembre 2017, elle déclarait : « Nous ne reviendrons pas sur la loi Taubira, tournons la page. » On peut même fermer le livre et le jeter au feu.

    Un twitto n’a pu s’empêcher de réagir aux propos de Valérie Pécresse sur sa France qui ne sera jamais celle de Zemmour : « Bien parlé, madame Autain ! » Franchement, c’est profondément injuste vis-à-vis de Clémentine Autain. L’Insoumise a des convictions.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/valerie-pecresse-tient-son-bouc-emissaire-eric-zemmour/