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élections - Page 211

  • Trump – Kim Jong-Un, une rencontre atomique ? – Journal du mercredi 27 février 2019

     
    Trump – Kim Jong-Un, une rencontre atomique ?

    C’est déjà leur deuxième rencontre, Donald Trump et Kim Jong-un se retrouvent à Hanoï au Vietnam. Huit mois après le sommet de Singapour, les deux dirigeants doivent à nouveau discuter de la dénucléarisation de la Corée du Nord…

    Halal et Casher privés de label bio : un tournant ?

    Mardi, la Cour de Justice de l’Union Européenne a refusé que le label bio puisse être accordé à de la viande d’animaux abattus rituellement. Une décision qui pourrait bien bousculer l’agriculture biologique dans le bon sens.

    Nicolas Dupont-Aignan en campagne au Salon de l’agriculture

    Passage obligatoire de tous les politiques, le Salon de l’Agriculture est au coeur de l’actualité. Mardi, c’était au tour de Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France de faire le déplacement à la rencontre des éleveurs français.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/rencontre-trump-kim-jong-un-journal-du-mercredi-27-fevrier-2019

  • Des Gilets jaunes à la Monarchie royale. Partie 1 : Quand une grande part du peuple s'absente de la démocratie représentative.

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    La révolte des Gilets jaunes n’est pas exactement une révolution, même si elle contient en elle des potentialités révolutionnaires, en particulier dans le désir de rupture avec des formes de la démocratie qui leur semblent faire la part trop belle aux classes dominantes : la démocratie parlementaire ou qualifiée de représentative est la plus dénoncée parce qu’elle paraît légitimer un « pays légal » sans devoirs réels à l’égard des électeurs. Dans le même temps, les manifestants du samedi et des ronds-points évoquent une possible dissolution de l’assemblée nationale (privilège réservé, par la constitution de la Cinquième, au président, ici celui-là même dont la démission est réclamée par ces mêmes manifestants) et le retour des Français aux urnes, démarche qui révèle un reste d’attachement à la « geste électorale parlementaire ». Cette apparente contradiction dans le discours revendicatif signale aussi le côté spontané et désordonné d’une révolte que personne n’attendait vraiment mais que beaucoup, inconsciemment ou non, espéraient, y compris nombre de royalistes. Ce qui est certain, c’est que la question de la démocratie et de ses applications, de ses formes mais aussi de son fond, de sa définition, est à nouveau posée, et qu’il serait bien dommage, là encore, que les royalistes ne participent pas à la réflexion sur ce sujet, en précisant leurs propre lecture et propositions. 

    Si l’on suit l’étymologie grecque du mot, la démocratie désigne « le pouvoir du peuple », dans un premier temps, mais il faut aller plus loin dans la définition : qu’est-ce que le peuple ? Son pouvoir ? Au-delà de la facile répétition incantatoire, approfondir le sens des mots, leur portée mais aussi leurs ambiguïtés, paraît nécessaire pour éviter les raccourcis et les manipulations.

    Le peuple, en démocratie : à bien y regarder, et en particulier à travers l’histoire du monde athénien antique, il ne s’agit pas des habitants d’un endroit donné, de la cité en l’occurrence, mais des seuls citoyens, et l’appartenance à ce peuple des citoyens peut aussi, selon les Etats et le moment, fortement varier, selon des critères de sexe, d’âge ou d’enracinement filial. Aujourd’hui, la citoyenneté en France est liée à la nationalité, et à la condition d’âge, celle d’avoir au moins 18 ans. Mais l’abstention récurrente lors des dernières épreuves électorales, parfois atteignant et dépassant la moitié du corps civique, indique soit un désintérêt pour la Chose publique (la Res Publica, ou « République » au sens bodinien du terme), soit un désaveu pour le système partisan actuel, ce qui n’a ni le même sens ni la même valeur. « Le peuple s’absente », ainsi, de la démocratie représentative contemporaine, au risque de ne plus être reconnu et écouté par les tenants et élus du « Pays légal » selon la logique imparfaite du « les absents ont toujours tort ». Et quand les barricades se dressent, des ronds-points aux centres-villes, et que les éternels « laborieux de la Cité » enfilent un gilet fluo pour se rendre visibles des gouvernants, la réponse de la République ne peut être, dans un premier temps, que mépris et répression, puis peur et encore plus de répression (celles-ci s’accompagnant d’un Grand débat national sans débouchés réels), entamant un cycle infernal dont il n’est pas sûr que nous soyons encore sortis…

    « Nous sommes le peuple », criaient les manifestants et les émeutiers, suscitant l’agacement des caciques de la démocratie représentative qui répliquaient, « c’est nous, le peuple, par la grâce des urnes, seule source de légitimité et de légalité » : de part et d’autre, l’incompréhension paraît totale, et durablement ancrée dans les esprits qui, à défaut toujours de surplomber les débats, s’échauffent jusqu’au risque de court-circuit.

    La réponse n’est pas d’un seul côté, et dépasser ce vain clivage paraît nécessaire, non par une simple prise de recul mais par une prise de hauteur : si « le peuple » (dans l’acception démocratique) est bien le corps constitué et reconnu de l’ensemble des citoyens, il ne peut être limité aux seuls votants, tout comme il ne se résume pas aux seuls contestataires actifs du samedi après-midi. Le peuple est constitué des deux catégories évoquées ci-dessus, mais aussi de ceux qui, tiraillés entre les deux postures, oscillent d’un camp à l’autre, dans un mouvement de va-et-vient qui pourrait bien devenir une permanence du débat public, au fil des réformes promises par l’exécutif et, surtout, voulues par les instances européennes, lointaines et souvent inaccessibles (voire incompréhensibles faute d’être vraiment connues) la plupart du temps aux citoyens français. Cela risque bien d’entraîner une forme d’ingouvernabilité si le Pouvoir ne sort pas vite de cet affrontement permanent et de ce « débat », non moins permanent, institué par le mode de « gouvernement » du président actuel. La République, même cinquième et malgré ses fondations gaulliennes et « monarchiques », peut-elle se libérer de ce piège fatal ? Si elle reste ce qu’elle est devenue ces dernières décennies, la réponse est forcément négative.

    (à suivre : du piège républicain à l’alternative monarchique)

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • Matteo Salvini reprend la Sardaigne à la gauche

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La coalition entre le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue de Salvini a remporté hier l’élection régionale de Sardaigne.

    Selon les résultats partiels, Christian Solinas, candidat de la coalition, a remporté près de 48% des voix, tandis que Massimo Zedda, représentant de la gauche, n’a obtenu qu’environ 33% des votes.

    Le Mouvement 5 Étoiles, partenaire de la Ligue au niveau national, poursuit quant à lui son effondrement. Son candidat, Francesco Desogus, n’a obtenu que 11% des voix. Le parti avait pourtant recueilli 40% des suffrages lors des législatives de mars 2018.

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  • Ectoplasmes et union gazeuze

    drapeau-UE.jpgHypocrisie quand tu nous tiens! Quelques ectoplasmes progressistes  se sont déchaînés pour fustiger l’annonce par Décathlon de la mise en vente d’un hijab (foulard couvrant intégralement les cheveux)) conçu pour leur clientèle féminine musulmane désirant pratiquer la course à pied. Devant la polémique, la direction de cette enseigne spécialisée dans le sport a finalement annoncé qu’elle renonçait à la commercialisation de ce produit. «Nous nous concentrons sur la démocratisation de la pratique du sport. Le fait est que certaines femmes pratiquent la course à pied avec un hijab, souvent peu adapté » avait notamment déclaré sur twitter,  pour justifier cette  démarche,  la communication de Décathlon. «Vous vous concentrez sur la démocratisation d’une pratique religieuse» a rétorqué le député Macroniste Aurore Bergé, «le sport émancipe. Il ne soumet pas. Mon choix de femme et de citoyenne sera de ne plus faire confiance à une marque qui rompt avec nos valeurs. Ceux qui tolèrent les femmes dans l’espace public uniquement quand elles se cachent ne sont pas des amoureux de la liberté. » Le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, celle-là même qui assimile sans complexe les nationaux a à des nazis,  y a été également de son commentaire: «C’est une vision de la femme que je ne partage pas. J’aurais préféré qu’une marque française ne promeuve pas le voile.» Même son de cloche du président du MoDem François Bayrou: «la société française, c’est une société qui dans sa tradition refuse qu’on couvre le visage et le corps humain à l’excès», «l’image de la femme en France, c’est une image de liberté.»

    De qui se moquent-ils sinon des Français en jouant aux vierges effarouchées? Ils sont les premiers responsables des pertes de libertés des femmes, celle de s’habiller comme elles l’entendent, de circuler librement dans l’espace public, dans les transports en commun, à certaines heures et/ou dans certains quartiers. Ce sont eux, note Bruno Gollnisch,  qui refusent l’inversion des flux migratoires. Ce sont eux qui vouent aux gémonies les lanceurs d’alertes qui ont averti des conséquences de l’immigration massive non européenne, étrangère à nos moeurs, à notre culture et dont l’ampleur même rend l’assimilation des populations en question, sinon impossible, du moins extrêmement problématique.

    Le défi principal pour la survie d’une France française c’est le fait que Mme Bergé, Mme Buzyn, M. Bayrou, ce gouvernement, ce président,  en un mot la quasi totalité de la classe politique  de M. Mélenchon à Mme Pécresse, restent favorables au regroupement familial, au droit du sol, à l’immigration dite légale à haut débit. Si la France, mieux dirigée, avait été en capacité de maintenir sur son sol une immigration raisonnable et  contrôlée, le fait que quelques femmes préfèrent courir en hijab plutôt que têtes nues ne serait pas vraiment un problème.

    Le dogme de la laïcité dans notre pays,  issu de la loi de 1905 et visant alors à combattre le catholicisme, est souvent très étranger à la mentalité et aux principes qui régissent la vie en société de nos voisins européens. Cette question a bien sûr une résonance particulière aujourd’hui, d’autant que la France n’est pas (n’est plus) le seul pays de l‘UE à accueillir une immigration très massive. Les anglo-saxons notamment, qui assument le communautarisme, ont moins de pudeur sur la question des signes religieux dans l’espace public et les commentateurs ont eu beau jeu de souligner qu’une marque comme Nike commercialise sur le vieux continent et dans le monde entier des hijabs pour les sportives musulmanes. Une Amérique qui s’invite aussi, via un  de ses symboles planétaires, à savoir Coca-Cola, dans le débat européen, alors que la Roumanie assure  depuis janvier  et pour six mois la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.

    Une présidence qui intervient  à un moment ou la  Roumanie, dont le gouvernement n’est pas exempt de critiques, est très remonté contre la Commission européenne qui lui reproche des atteintes à  la liberté de presse. La meilleure défense c’est l’attaque et Bucarest vient ainsi d’ouvrir  une enquête sur (le socialiste, vice-président de la commission européenneFrans Timmermans et (la tchèque social-démocrate) Věra Jourová (commissaire européen à la Justice, aux Consommateurs et à l’Égalité des genres). Ils  sont accusés par l’exécutif roumain  d’avoir « falsifié le dernier rapport du mécanisme de coopération et de vérification sur la Roumanie, évaluant les progrès du pays en termes d’état de droit et de lutte anti-corruption.»

    Bisbilles intra-européennes et lourdes accusations réciproques qui n’ont pas empêché le marque de soda américaine, comme elle l’avait déjà fait en 2011 pour la Pologne, de soutenir financièrement la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Un choix de sponsor qui a fait bondir l’ONG foodwatch en guerre notamment contre la mollesse avec laquelle nos gouvernants luttent contre la malbouffe dont sont victimes nos chères têtes blondes. Cette ONG s’est adressée au président du Conseil européen, le très atlantiste polonais Donald Tusk, et au Premier ministre roumain, Viorica Dancila, pour leur faire part de son indignation.

    Pour foodwatch, « il s’agit d’un criant conflit d’intérêt alors que la malbouffe et l’alimentation figurent parmi les sujets débattus à l’agenda européen (…). Ces conflits d’intérêts sont inacceptables. Quelle influence ce sponsoring par un poids lourd de la malbouffe a sur la politique européenne et, en fin de compte, sur le contenu de nos assiettes ? Par exemple, qu’adviendra-t-il du débat sur un logo nutritionnel, tel Nutri-Score, dont Coca-Cola ne veut pas ? Ou d’une loi interdisant de cibler les enfants avec des produits trop gras, trop sucrés, trop salés ? »

    «Coca-Cola est allée trop loin en tentant d’acheter ses entrées politiques au niveau européen de la sorte. Nous refusons que Coca-Cola, ou toute autre multinationale, puisse être considérée comme sponsor de représentants politiques ou institutions.»

    Un voeu parfaitement louable. Certes, quitte à lui trouver un intérêt politique, ce sponsoring manifeste de manière éclatante, aux yeux de tous, le poids des multinationales, des lobbies au sein de cette Union qui se qualifie bien souvent d‘Européenne par antiphrase. Mais cette Europe souffre plus largement de l’acceptation par ses élites d’un impérialisme marchand, économique, culturel, alimentaire, militaire yankee, qui colonise nos imaginaires, nos forces de production, asservit 512 millions d’Européens, dont ce sponsoring gazeux n’est qu’un épiphénomène. Le regretté Dominique de Roux dans son livre Le cinquième empire, le disait à sa façon:  « Je préfère l’urine au coca-cola. l’une vient du corps et l’autres des Américains» . Lors de son fameux discours prononcé en tant que doyen du parlement européen en 1989, le député FN et grand cinéaste Claude Autant-Lara invitait les jeunes européens à redécouvrir les vertus d’un verre de vin blanc en lieu et place du CocaCette sentence métapolitique reste plus que jamais d’actualité!

    https://gollnisch.com/2019/02/27/ectoplasmes-et-union-gazeuze/

  • Réunion publique à Caudry (59) : discours de Marine Le Pen

  • François-Xavier Bellamy se dit plus proche de Macron que de Marine Le Pen pour les européennes

    François-Xavier Bellamy se dit plus proche de Macron que de Marine Le Pen pour les européennes

    Le vernis n’aura pas tenu très longtemps. François Fillon avait attendu 5 minutes après le 1er tour de 2017 pour appeler à voter Macron. Là, l’élection n’a même pas encore eu lieu que LR choisit déjà son camp… Pire, sur le fond, François-Xavier Bellamy n’exclut pas, dans l’avenir, un transfert plus net encore de notre souveraineté vers l’UE. LR avait prévenu : c’est un trio qui a été désigné pour conduire la liste et François-Xavier Bellamy n’est pas libre :

    La tête de liste des Républicains (LR) pour les élections européennes, François-Xavier Bellamy, qui se dit plus proche des thèses d’Emmanuel Macron que de celles de Marine Le Pen, illustre l’ampleur du défi à relever par un parti qui tente d’incarner une troisième voie sur l’Union européenne (…)

    Il n’y a pas d’Europe sans le fait d’exercer en commun des éléments de souveraineté“, a ainsi déclaré François-Xavier Bellamy lors d’une rencontre avec les journalistes de l’association Europresse. “Ce qui est certain, c’est qu’entre la vision d’Emmanuel Macron et la vision de Marine Le Pen, je serais clairement plutôt du côté d’Emmanuel Macron.”(…)

    “Je ne crois pas à la vision proposée par Emmanuel Macron qui consiste en gros à dire que, dans la mondialisation que nous vivons aujourd’hui, l’époque des Etats-nations est terminée et que l’Europe devienne ce grand ensemble auquel nous allons transférer notre souveraineté“, souligne la tête de liste LR.

    Mais il ne l’exclut pas dans l’avenir.

    “Aujourd’hui, ce ne serait pas souhaitable. Mais si demain on a réussi à faire progresser la conscience européenne, la conscience d’une communauté culturelle européenne, eh bien ça pourrait devenir souhaitable“, dit-il.

    On se souvient du second tour de la présidentielle de 2017 à Versailles où Emmanuel Macron avait remporté 76,15% des voix contre 23,85% pour Marine Le Pen…

    https://www.lesalonbeige.fr/francois-xavier-bellamy-se-dit-plus-proche-de-macron-que-de-marine-le-pen-sur-leurope/

  • Eviction d’Emmanuelle Gave de la liste DLF : “Les représentants de la Droite classique se couchent avec une célérité remarquable”

    Eviction d’Emmanuelle Gave de la liste DLF : “Les représentants de la Droite classique se couchent avec une célérité remarquable”

    Après l’éviction d’Emmanuelle Gave (et de son père) de la liste de Debout La France par Nicolas Dupont-Aignan, qui a clairement cédé à la pression médiatique par manque de courage politique, voici un extrait du texte diffusé par Charles Gave à propos de ce qu’il appelle “l’assassinat médiatique de sa fille” :

    Et du coup, monsieur Dupont-Aignan, qui a, comme on le dit au Rugby, a des « épaules de serpent » alors que je le croyais courageux, vire Emmanuelle de sa liste. Je ne commenterais pas plus avant cette séparation par souci d’élégance que j’aurai souhaité réciproque.

    Par ailleurs et que cela soit clair de ce jour, ma fille et moi même ne serons pas sur les listes des Amoureux de la France ou tout autre parti que Monsieur Nicolas Dupont-Aignan choisirait de porter. Nous n’aurons aucun contact financier, structurel ou humain  de prés ou de loin une fois les remboursements nécessaires effectués (…)

    Mission accomplie donc, bravo messieurs, une personne valeureuse de plus écartée du jeu politique, la France ne s’en portera que de mieux en mieux.

    Le modus operandi est en fait toujours le même :

    1. Si une personne de droite a du talent et un message autre, instruction est donnée (par qui ?)  de tout faire pour la maintenir dans l’obscurité.

    2. Si par hasard elle perce, deux solutions s’offrent : soit on tourne cette personne en ridicule, soit on l’accuse de racisme, de pédophilie, d’antisémitisme, de pro américanisme ou pire encore de sionisme ou à défaut d‘antisémitisme. Le but est que l’individu en question devienne inaudible ou plutôt que l’on puisse justifier de ne JAMAIS l’inviter : ses idées seront irrecevables puisque la personne est raciste et qu’il n’y a pas de fumée sans feu etc.

    3. Dans tous les cas de figure, les représentants de la Droite classique se couchent avec une célérité remarquable, les plus ambitieux allant jusqu’à charger autant qu’ils le peuvent le pauvre bouc émissaire.

    4. Le but final est de forcer la personne à répéter en même temps que tout le monde « Dieu est grand et Macron est son prophète», auquel cas on lui donnera quelques miettes et elle sera admise à psalmodier avec les autres.

    5. En cas de refus, il conviendra de renvoyer ladite personne dans une obscurité dont elle n’aurait jamais dû sortir en utilisant la règle immémoriale : « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » (…)

    Mais une chose doit être claire : nous sommes entrés en politique Emmanuelle et moi, avec l’enthousiasme de bœufs que l’on mène à l’abattoir. Nous l’avons fait parce que nous voulions essayer de « servir » notre pays, comme on disait autrefois, ce qui est insupportable aux gens qui veulent SE servir, comme chacun a pu le constater depuis des années.

    Et les lignes précédentes ne veulent en aucun cas dire que nous ne retournerons pas à l’abattoir. Nous avions juste mal choisi notre bouvier.

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  • Arme fatale, fenêtre de tir

    vote-urne.jpgLe site atlantico interrogeait Stephan Sylvestre, ingénieur en physique appliquée, professeur à l’ESG Management School et spécialiste en risques énergétiques, sur la découverte par les britanniques dans leurs eaux territoriales, en Mer du Nord, d’un énorme gisement de gaz de schiste, «l’équivalent d’un siècle de consommation britannique. »  Un ballon d’oxygèneune divine surprise pour le gouvernement de Theresa May, apte à ragaillardir les milieux économiques en cette période d’incertitude sur les modalités et les conséquences du Brexit. «Dans le contexte du bras de fer américano-européen sur les accords commerciaux notait aussi M. Sylvestre, cette découverte va servir les Européens, même après la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE. En effet, les Américains exercent une forte pression pour obliger l’Europe à s’approvisionner en gaz naturel liquéfié yankee à la place du gaz russe délivré par le (gazoduc) Nord Stream 2. Mais si l’Europe parvient à produire son propre gaz, l’argument tombera et l’administration américaine aura plus de mal à justifier sa politique douanière actuelle. Quant à l’Allemagne, elle ne se désengagera pas pour autant du projet Nord Stream 2 ; mais elle disposera d’un atout supplémentaire pour négocier avec (la compagnie russe) Gazprom le prix et les volumes de son gaz. (…). »

    Tensions et pressions sont aussi au menu du parti populaire européen (PPE), écartelés entre ses différentes tendances, menacés par des forces centrifuges qui fragilisent cette coalition de circonstance. Un PPE rapportait Euractiv cette fin de semaine, qui peine de plus en plus, à l’approche des élections du 26 mai, à gérer le cas Viktor Orbán  dont les élus de son parti, le Fidesz, siègent au PPE en compagnie de parfaits eurofédérastes immigrationnistes.

    «Tout a commencé après que Viktor Orbán a lancé une campagne dénigrant (le président la Commission européenne) Jean-Claude Juncker.» «Les critiques à l’égard de Viktor Orbán prennent de l’ampleur au sein du groupe politique européen, et ce particulièrement après (une nouvelle campagne d’affichage) du gouvernement hongrois représentant Jean-Claude Juncker et (le milliardaire immigrationniste et mondialiste) George Soros et les accusant de vouloir faire envahir la Hongrie par des migrants. (M. Juncker ) avait réagi en déclarant que le Premier ministre hongrois ferait mieux de quitter le PPE, la plus grande famille politique européenne. » Or, pour des raisons tactiques aisément explicables, «plusieurs partis européens membre du PPE interrogés par Euractiv semblent préférer une approche moins radicale face au chef du gouvernement Hongrois. Un membre du parti chrétien-démocrate allemand CDU a déclaré que l’idée d’exclure Viktor Orbán du PPE avait suscité un  débat houleux au sein du groupe parlementaire de la CDU à Berlin, où de nombreux membres avaient exprimé la crainte que le Hongrois ne se rallie à Matteo Salvini ou à Marine le Pen Si nous le rejetons, Matteo Salvini l’accueillera à bras ouverts… »

    Mais les Français qui ont instinctivement plus de sympathie et d’empathie pour M. Orban que pour M. Juncker se mobiliseront-ils dans les urnes pour les élections européennes, scrutin boudé plus généralement par un européen sur deux? La dernière enquête Ifop pour le JDD indique que 82% des Français interrogés estiment qu’il est très important de voter à ce scrutin… mais dans le même temps, ils sont plus de la moitié à dire qu’ils s’abstiendront.

    C’est ce paradoxe qui explique pour une très large part les sondages qui placent la liste LREM/MoDem en tête des intentions de vote, sachant que les catégories les plus perméables au discours macroniste-européiste sont a priori les plus mobilisés ou les plus mobilisables. Le baromètre BVA pour RTL, Orange et La Tribune réalisé le 20 et le 21 février relève ainsi que « c’est chez les 65 ans et plus (76%), les cadres (68%) et les habitants d’agglomération parisienne (74%) que l’intérêt (pour le scrutin européen) est le plus fort.» A contrario, « il est significativement plus réduit» au sein des catégories et dans les zones géographiques qui donnent à l’opposition nationale ses meilleurs scores: « les moins de 35 ans (55%), les 35-49 ans (53%), les employés et ouvriers (53%) et les habitants de communes rurales (53%). »

    Ce même sondage crédite ainsi la liste d’union LREM/MoDem de 25% des voix devant la liste du Rassemblement National (19%) et loin derrière les listes LR, (10%), EELV (9%), LFI (7,5%), DLF(6%), PS (5%) Génération.s (3%),  PC (2%)… Un sondage Harris Interactive et Agence Epoka diffusé ce dimanche crédite lui la liste LREM/MoDem de 22% des suffrages, celle du  RN de 19% (20% en cas d’absence d’une liste GJ) , la liste  LR de 12% et de scores à peu près identiques pour les autres listes que ceux indiqués dans le baromètre BVA.

    Il serait très malheureux, a fortiori dans ce contexte, assez inédit, ou moins de deux ans après son arrivée au pouvoir, les options politiques, économiques, la vision du monde de la majorité présidentielle et de son incarnation jupiterienne sont frontalement rejetées par une très nette majorité de Français - et au sein de celle-ci par un noyau dur animé par une grande colère -,  que nos compatriotes ne se saisissent pas de l’arme du voteRichard Dessens l’écrivait sur le site eurolibertés vendredi, « le grand combat européen annoncé par Emmanuel Macron entre démocraties libérales légales mais illégitimes, et démocraties illibérales, ou populismes, lèpres ou crypto-fascismes si ce n’est encore pire, repose sur la peur de peuples en réveil. L’avatar des Gilets Jaunes français, ou un Brexit dur de plus en plus assumé par le Royaume-Uni, les votes italien, hongrois, autrichien, polonais, sans compter les poussées anti-libérales de toutes sortes partout en Europe, constituent des évènements certes disparates, protéiformes, mais révélateurs d’un mal-être européen en ordre dispersé de plus en plus inquiétant pour les intérêts des élites qui depuis plus de cinquante ans tiennent dans une main de fer les dogmes de leur idéologie dévastatrice.»

    Mais il est désormais de bon ton d’expliquer dans les gros médias que nous serions entrés dans une nouvelle phase, comme le prouveraient d’autres enquêtes indiquant notamment une lassitude, un rejet croissant par nos compatriotes de la mobilisation des GJ et une légère mais significative remontée de la cote de popularité de M. Macron dans l’opinion; deux tendances enregistrées dans la dernier sondage Odoxa. Une double phénomène qui a toute sa logique et que nous avions expliqué dans de récents articles. Mais la grosse manip n’est jamais loin quand cette même enquête met en balance d’un côté le trio qui bénéficie le plus de la sympathie ou du soutien des Français, à savoir Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Jean-Yves Le Drian (!!!) et de l’autre   le palmarès des personnalités les plus rejetées, à savoir Marine Le Pen (52 %), Jean-Luc Mélenchon (50 %) et Marion Maréchal (49 %)» !

    Manipulations dont ne se privent pas non plus la probable? possible? présumée? potentielle? tête de liste de liste LREM/MoDem,  le ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau. Pour essayer de compenser son déficit de notoriété, celle-ci multiplie ces derniers temps les critiques  contre Marine; c’est somme toute de bonne guerre. Mais les attaques de Mme Loiseau… ne volent pas haut. Dans un tweet en date de ce vendredi, elle prenait prétexte d’une phrase d’un discours de  la présidente du RN lors de son tout récent déplacement en Haute-Marne. « Nous vivons un contexte de tensions, disait Marine, que le pouvoir entretient sciemment : on l’a vu avec les provocations verbales de M. Castaner, ou de Mme Schiappa contre les partisans de la Manif pour Tous, ou avec l’incident diplomatique disproportionné avec l’Italie. »

    L’exégèse qu’en fait Nathalie Loiseau est la suivante: « lorsqu’il y a des violences, Marine Le Pen prend parti contre les forces de l’ordre et lorsque il y a ingérence étrangère elle prend parti contre la France. Vous n’arrivez pas, Madame Le Pen et surtout vous n’y arrivez pas: pas de projet, que du rejet. » Cette énarque macroniste croit-elle  aux énormités qu’elle professe? Quand on obéit à la feuille de route de ce gouvernement, accuser Marine, et à travers elle le RN, d’inciter au désordre, à la violence, de collusion avec l’étranger, et de défendre une politique dangereuse est un exemple chimiquement pur d’inversion accusatoire!

    Alors oui, affirme Bruno Gollnisch, il s’agit de redoubler d’efforts pour  convaincre les Français de voter utile le 26 mai. Priver la liste LREM/MoDem de la première place sur le podium serait d’une portée symbolique, psychologique très importante et aurait bien évidemment pour avantage d’accélérer la nécessaire recomposition politique que nous appellons de nos voeux. Or, comment ne pas voir, pris en étau d’un côté entre la tentation totalitaire de la Caste euromondialiste, une accélération des mesures liberticides, de dépossession de notre souveraineté nationale, et de l’autre la poursuite d’une politique d’immigration massive, que nous sommes engagés dans une course contre la montre? Les occasions de recouvrer la maîtrise de notre destin vont aller toujours  en  s’amenuisant, nos compatriotes doivent impérativement se saisir de  toutes les fenêtres de tir!

    https://gollnisch.com/2019/02/25/arme-fatale-fenetre-de-tir/

  • Européennes2019 : la DF appelle au rassemblement des nationalistes

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    Communiqué Vincent Vauclin,

    Président de la Dissidence Française cliquez ici

    Dans un contexte de crise profonde de représentation politique, de répression arbitraire de la liberté d’expression et d’opinion, et de révolte populaire contre la lobbycratie incarnée par Macron, il est plus urgent que jamais de formuler une alternative politique véritable au mondialisme libéral.

    Ainsi, les élections européennes de Mai prochain seront l’occasion de faire entendre une autre voix, et de mener une offensive résolue contre le politiquement correct et la pensée unique.

    C’est la raison pour laquelle nous avons proposé, il y a deux semaines, l’organisation d’une primaire de la droite nationale, destinée à désigner une candidature unique qui représenterait notre famille politique aux élections européennes. Si cette idée a reçu un large soutien de la part des militants de tous horizons, elle ne semble pas avoir convaincu les responsables des autres organisations puisqu’aucun n’y a répondu positivement.

    Il est pourtant capital que toutes les tendances du nationalisme français soient représentées par une liste unitaire lors de ce scrutin : ce sera l’une des ambitions de la Liste de la Reconquête, présentée par la Dissidence Française et qui se veut ouverte aux candidatures extérieures.

    Nous lançons donc un appel aux cadres et militants nationalistes, quelles que soient leurs appartenances, pour qu’ils participent à nos côtés à cette grande mobilisation et soutiennent cette dynamique de rassemblement des forces de résistance au Système.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Grand Débat, grand enfumage

    Et si le Grand Débat, c’était la dernière astuce de l’élite pour se maintenir au pouvoir ? Débattre, c’est laisser les gens se défouler verbalement pur mieux les ignorer. Une technique « absolument moderne »…    

    Quand Macron s'est exprimé pour la première fois devant une grande salle, c'était trop sincère pour être vrai. L'homme enfermé depuis plusieurs mois dans le bunker élyséen comptait ainsi retrouver sa virginité de candidat à la présidentielle. Son habileté de Jupiter, c'est d'avoir pu renouer avec cette campagne électorale qui l'avait fait élire. Habilement, le Grand débat lui permet de changer de costume. De troquer celui de Président contesté contre celui du candidat moins corseté. Macron, comme beaucoup de politiciens, n'est pas terrible dans la routine politique. Comme Sarkozy ou Hollande, il perd son aura entre les conseils des ministres et les sommets internationaux. Mais s'il gouverne mal, il se défend bien. Le président de la République s'est transformé en candidat En Marche. Il entame ainsi la deuxième campagne présidentielle, non à la fin du mandat, mais à ses débuts (un drôle d'effet du quinquennat). Au fond, le Grand Débat national, c'est une réserve inépuisable de temps de parole pour un Président devenu clairement inaudible. Un atout pour exercer à nouveau sa séduction. La solution inespérée pour intervenir plus souvent et dans de meilleures conditions. Macron a au moins compris une chose dans cette crise à la différence des Gilets jaunes, il a un visage. Ce qui lui permet de se mettre seul en scène face à des interlocuteurs qui ne tiennent que parce qu'ils jouent « collectifs » et qui ne pourront que disparaître si des têtes émergent (ce que comporte précisément le risque d'une liste « Gilets jaunes » aux européennes). On ne s'en étonnera pas c'est en faisant du théâtre qu'il est tombé amoureux de Brigitte. Macron a compris qu'il excellait quand il jouait son propre rôle. On comprend mieux pourquoi l'amazone Schiappa est prête à discuter avec Hanouna. Les ministres se ruent à la suite du chef de l'État le théâtre vous dis-je ! Certes Edouard Philippe s'est fait huer. Mais au fond, ça fait partie du théâtre.

    Requiem pour la démocratie

    On place le Grand débat sous les fonts baptismaux de la démocratie, mais on oublie quand même quelque chose dans l'histoire contemporaine de notre pays, il n'y a jamais eu justement, de « Grand Débat ». On s'est écharpé sur la séparation des Églises et de l'État, sur tel contrat de travail (CIP ou CPE). On a discuté de la pertinence de telle constitution, de tel traité (Maastricht ou la Constitution européenne) ou de telle loi (de Devaquet à Taubira).   On s'est toujours battu sur une question particulière, comme on sait bien le faire entre Français. En revanche, dans les annales de l'histoire politique du pays, on n'a jamais discuté de tout. Les discussions ont eu beau avoir de l'intensité elles n'ont jamais été un grand déballage. La seule fois où on le fit, ce fut sous la Révolution. Avec le résultat que l’on connaît. Les cahiers de doléances mirent en branle un mouvement qui sapa les fondements d'une société encore traditionnelle. Est-ce vraiment ce à quoi Macron aspire ? Peut-être.

    Le Grand débat continue à participer à l'incertitude de la crise. On discute de tout, et en même temps, on ne décide de rien c'est le contraire du RIC des Gilets jaunes.

    Le problème de ce Grand Débat National, c'est qu'il nie la décision politique, qui est pourtant le propre de la démocratie. Il faut être un peu benêt pour croire que ce sont ces discussions animées et des réflexions couchées sur papier qui vont changer les choses.

    Il s'agit en fait de conserver l'ordre établi, en donnant au citoyen l'illusion de la participation, parce que l'on s'est contenté de lui demander son avis. De plus, et voilà un signe qui ne trompe pas : en plein débat, les projets de loi gouvernementaux sont discutés sans vraie concertation en amont : Les ministres n'ont pas changé quand ils lancent tel texte dans les assemblées. La machine législative ne s'est pas corrigée d'un iota. Quant au traité d'Aix-la-Chapelle, il est signé sans même que l'on ait songé à en avertir le bon peuple.

    Le Grand Débat national permet de masquer les dérives autoritaires du macronisme, en imposant les sujets autorisés et en écartant les sujets interdits. On parlera de la transition écologique et des impôts. Pas de la baisse des dépenses publiques ou du coût de l'immigration. Depuis le Grand Débat, je me mets à méditer la fameuse phrase du Guépard « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Dormez tranquilles le Deep state garde la main.

    François Hoffman monde&vie 8 février 2019