élections - Page 211
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Samedi 23 février : meeting régional de Carl Lang en PACA
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Élections européennes : le Rassemblement National en campagne
À quelques semaines des élections européennes, la campagne commence déjà dans les rues.
France Télévisions a suivi une membre du Rassemblement National, Virginie Joron, toute une journée.
https://fr.novopress.info/213644/elections-europeennes-le-rassemblement-national-en-campagne/
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Têtes à Clash n°43 avec Etienne Chouard : Benalla, Gilets Jaunes, RIC
Têtes à Clash spécial avec Etienne Chouard. Franck Tanguy reçoit aussi Yves Christen, François Samson et Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme. Ils débattent du cas Benalla, des Gilets Jaunes aux européennes et du RIC.
https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n43-avec-etienne-chouard-benalla-gilets-jaunes-ric
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Stéphanie Bignon invite les gilets jaunes à s’investir dans les élections municipales
Stéphanie Bignon, présidente de Terre & Famille, s’adresse aux gilets jaunes pour les inviter à s’intéresser aux élections municipales de 2020.
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Macron utilise son pseudo-débat pour faire sa campagne européenne et municipale
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Bonnes nouvelles d'Italie : les élections régionales dans les Abruzzes gagnées par la droite nationale, menée par Fratelli d'Italia (ex MSI)
Matteo Salvini (Ligue), Giorgia Meloni (Frères d’Italie), le candidat Marco Marsilio (Frères d’Italie) et Silvio Berlusconi (Forza Italia).
Dimanche 10 février se déroulaient dans les Abruzzes des élections régionales. La droite (Léga, Forza Italia, Fratelli d'Italia - une des émanations de l'ex MSI) menée par Marco Marsilio (Fratelli d'Italia) arrive en tête. Ce dernier devient donc Président de la région.
En savoir plus : Lionel Baland cliquez ici
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Valérie Pécresse tient son bouc émissaire : Éric Zemmour
Visiblement, la conférence d’Éric Zemmour, le 30 janvier dernier, au siège des Républicains, n’a pas fait plaisir à tout le monde dans le parti présidé par Laurent Wauquiez. Notamment à Valérie Pécresse, qui est aux LR sans y être ou – c’est selon – qui n’y est pas tout en y étant. Car, en effet, la présidente de la région Île-de-France est aussi présidente de son petit parti : Libres !
Jeudi soir, à l’occasion des vœux de son mouvement, elle a prononcé un discours à la fin duquel elle a évoqué le chroniqueur. « Sachez-le, notre France ne sera jamais celle d’Éric Zemmour et des déclinistes, nostalgiques d’une société patriarcale qui n’est plus, et persuadés que c’était mieux hier et que ce sera pire demain. » Il est probable que cette pique visait moins l’auteur du Déclin français que Laurent Wauquiez, qui a eu l’outrecuidance d’inviter le journaliste rue de Vaugirard. Cela en dit long, en tout cas, sur l’unité idéologique de ce parti qui, selon un sondage OpinionWay/Tilder du 1er février pour Les Échos, est crédité de 12 % d’intentions de vote pour les élections européennes, quand le Rassemblement national est à 22 % et La République en marche à 20 %. N’est-ce pas, du reste, la caractéristique des groupuscules ou formations politiques en voie de « groupusculisation » : plus c’est petit, plus les chapelles se multiplient.
Mais, plus encore, ne doit-on pas voir dans cette attaque en caponnière une grande confusion intellectuelle, consciemment ou inconsciemment entretenue, entre la maladie et le diagnostic ? On peut reprocher à Éric Zemmour son absence d’espérance dans ses écrits, mais son analyse clinique des maux qui frappent notre pays depuis des décennies ne repose-t-elle pas sur quelques faits tangibles ? Pour ne prendre que la question migratoire : les étrangers, qui arrivaient en France, autrefois, d’Italie ou de Pologne, s’assimilaient-ils en moins d’une génération ? Oui ou non ? Les étrangers qui arrivent en France, aujourd’hui, d’Afrique subsaharienne, s’assimilent-ils avec la même rapidité. Oui ou non ? Visiblement, les choses ne sont pas très évidentes, puisqu’on a renoncé à l’ambitieuse assimilation pour se contenter de l’intégration. Et qui est loin d’être gagnée ! Alors, effectivement, c’était peut-être mieux hier.
En fait, Valérie Pécresse adore enfiler des perles de lieux communs dans son boudoir confortable de dame patronnesse bien élevée. C’est ainsi, avec une confusion intellectuelle qui peut friser la malhonnêteté intellectuelle, qu’elle n’hésite pas à déclarer, toujours dans ce même discours, que « Mélenchon, Le Pen, Dupont-Aignan », c’est « le même visage d’une France en faillite, d’institutions républicaines déstabilisées… » Malhonnêteté ou facilité intellectuelle qui consiste à mettre dans le même sac, d’une part Le Pen et Dupont-Aignan, d’autre part Mélenchon, histoire de rendre définitivement infréquentables les deux premiers aux yeux d’une bourgeoisie conformiste qu’elle sait charmer de ses yeux de biche. Malhonnêteté intellectuelle, enfin, si l’on admet un fait historique : ni Dupont-Aignan ni Le Pen n’ont jamais été au pouvoir et n’ont donc leur part de responsabilité dans cette « France en faillite ». Mme Pécresse fut ministre.
Mais madame Pécresse fait partie de ces responsables politiques modernes, fiers de leur passé (tout en ayant la mémoire courte) et résolument tournés vers l’avenir, comme on dit quand on ne sait plus quoi dire dans un discours. Par exemple, en novembre 2012, elle voulait transformer le mariage pour tous en union civile. Pourquoi pas. En septembre 2017, elle déclarait : « Nous ne reviendrons pas sur la loi Taubira, tournons la page. » On peut même fermer le livre et le jeter au feu.
Un twitto n’a pu s’empêcher de réagir aux propos de Valérie Pécresse sur sa France qui ne sera jamais celle de Zemmour : « Bien parlé, madame Autain ! » Franchement, c’est profondément injuste vis-à-vis de Clémentine Autain. L’Insoumise a des convictions.
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Gilets Jaunes : le bras de fer continue – Journal du lundi 11 février 2019
Gilets Jaunes : le bras de fer continue
Pour le 13e samedi consécutif, les Gilets Jaunes ont battu le pavé partout en France. Avec une mobilisation légèrement à la baisse, le mouvement affronte un gouvernement de plus en plus répressif.
Le grand débat : une campagne à l’œil
Alors que le grand débat se poursuit, le président occupe l’essentiel de la scène. Face aux questions, Emmanuel Macron se met en scène avec l’extrême complaisance des médias qui diffusent ses logorrhées en boucle… Une vraie campagne pour les européennes avec les deniers des contribuables.
Education : Le nouveau chantier de Jean-Michel Blanquer
Après avoir dynamisé le baccalauréat, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, s’attaque à l’enseignement primaire. Instruction obligatoire dès 3 ans, devoir d’exemplarité des professeurs, rôle étoffé des assistants d’éducation, le chantier est d’ores et déjà contesté de toute part.
Actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-le-bras-de-fer-continue-journal-du-lundi-11-fevrier-2019
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Politique & Éco n°202 : Quand l’Europe n’est pas la solution mais le problème avec François Asselineau
1) François Asselineau : les impasses du souverainisme
– Qui est François Asselineau ?
– Le constat issu de l’expérience politique, l’UE une accumulation de mesures superposées comme un château de cartes
– Naissance de l’UPR le 25 mars 2007 (50 ans jour pour jour après le traité de Rome)2) La crise Française expliquée par l’UE (Gilets Jaunes)
– La logique Macron : appliquer Maastricht contre la volonté du peuple
– Le Brexit et la Grande-Bretagne
– Le Brexit et l’Europe3) La France au risque du Frexit
– Le précédent suédois pour l’entrée refusée dans l’Euro
– Brexit : un coût pour la France
– Perspectives économiques en cas de sortie de l’UE par la France
– L’UPR : un programme complet occulté par les médias mais très suivi sur les réseaux sociaux -
Vous avez dit complot?
Le président du Conseil de l’Union européenne, le Polonais Donald Tusk , avertissait cette semaine, qu’il y a une «place spéciale en enfer» pour les partisans du Brexit sans accord, alors que Theresa May retourne à Bruxelles pour arracher un nouveau compromis. Sortir de l’UE n’est pas un chemin pavé de roses… Pourtant, les promoteurs de l’UE souhaitent lui donner le visage souriant d’une réunion de gentils menacés par les méchants. Sputnik s’arrête ainsi sur les vidéos circulant sur internet dans lesquelles, « avec un ton enfantin, des personnages animés devisent sur les dangers auxquels serait confrontée l’Union européenne: populistes et autres extrémistes. Les loups Trump et Poutine s’opposent à de gentils Eurolapins (…). Publiée sur Facebook et YouTube, la (dernière) vidéo (en date) fait suite à un premier essai remarqué en novembre dernier. Intitulée Eurolapins - ne faites pas le jeu des loups!, cette première vidéo mettait en scène les petits lagomorphes pro-Bruxelles s’opposant aux féroces canidés Vladimir, Ping et Donald, qui lorgnaient sur leur terre. En effet quand les Européens ne sont pas unis, ce sont les loups qui en profitent, pouvait-on lire dans cette création vue plus de 70.000 fois sur Facebook. » « L’organisation Pulse of Europe, très europhile, en est à l’origine. Lancée à Francfort fin 2016, Pulse of Europe se revendique comme étant «une initiative citoyenne. Ses membres s’évertuent à chanter les louanges de l’Union et s’en prennent au danger que représenteraient les populistes opposés à la construction européenne.»
«Selon le site de Ruptures, le représentant légal et président de Pulse of Europe est un avocat d’affaires allemand du nom de Daniel Röder. (…) Ruptures a dressé le CV du bonhomme : Dans le civil, le Dr Röder est avocat d’affaires, précisément au cabinet Greenfort. Et comme la curiosité de nos confrères ne s’est pas arrêtée là, ces derniers ont trouvé que ledit cabinet a pour spécialités: le conseil en réduction d’effectifs (“plans sociaux, négociations, licenciements collectifs”); en acquisitions et cessions d’entreprises, et vente aux enchères de celles-ci et en privatisations. Le cabinet du bon docteur Röder a ainsi été maître d’œuvre dans le rachat par des Chinois de l’aéroport de Francfort-Hahn.» Un CV qui a tout pour plaire aux lapins crétins ? Les loups, dans l’esprit de nos compatriotes, se sont surtout les commissaires politiques/propagandistes des sociétés ouvertes qui tentent de museler ceux qui refusent de penser dans les clous multiculturalistes.
Il faut s’en féliciter, et les nationaux n’ont pas toujours eu cette « chance », Nicolas Dupont-Aignan a été relaxé cette semaine des poursuites engagées contre lui. Il lui était reproché ce tweet de janvier 2017 dans lequel il notait que « les socialistes en 2016 » « compensent la baisse de la natalité par l’invasion migratoire. Le changement de population, c’est maintenant ! » Commentant cette décision , Me Frédéric Pichon a relevé que la confirmation par la cour d’appel de Paris de la relaxe de M. Dupont-Aignan était logique, mais « il n’en reste pas moins que l’acharnement procédural de la section AC4 du Parquet de Paris constitue un obstacle à la libre parole. »
Libre parole souvent confondue avec le complotisme par les grandes consciences qui se penchent sur la remise en cause dans l’opinion de la doxa officielle véhiculée par les gros médias. Le 6 février, était publiée la « nouvelle enquête, réalisée par la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, (structure dirigée par les militants de gauche Valérie Igounet et Rudy Reichstadt, NDLR ), avec l’institut Ifop, en décembre 2018. (Elle) met en lumière l’influence préoccupante des représentations conspirationnistes dans la société française : si deux Français sur trois sont relativement hermétiques au complotisme, 21 % des personnes interrogées se déclarent cependant d’accord avec 5 énoncés complotistes parmi les 10 qui leur ont été soumis. »
Énoncés complotistes portant sur des questions diverses, plus ou moins farfelues ou sérieuses, mais récurrentes, que l’on trouve il est vrai en assez grand nombre sur la toile et les réseaux sociaux, liées aux vaccins, au climat, au poids des lobbies, à l’immigration, sur les illuminati, le 11 septembre, la CIA, etc… Analysant sur son blogue cette étude, Guillaume Champeau estime qu’il s’agit d’un « travail utile et intéressant », qui «montre une grande perméabilité des thèses dites complotistes parmi les citoyens français, et livre des ventilations des résultats qui démontrent l’existence d’une certaine corrélation entre l’adhésion à des théories du complot et, notamment, l’âge, le niveau d’étude, et le niveau de revenus (…). Il est logique et attendu que les conclusions de l’étude démontrent que ceux qui croient aux théories du complot sont surtout des pauvres, mal éduqués, qui votent pour les extrêmes (sic) , et des jeunes qui n’ont pas de recul sur l’actualité ou sont intoxiqués aux réseaux sociaux. »
Pour autant s’interroge-t-il, « quels auraient été les résultats si l’on avait proposé d’autres théories du complot ? Par exemple : Les gilets jaunes sont un mouvement créé ou entretenu par la Russie pour déstabiliser le gouvernement ; Christophe Dettinger a été aidé par un avocat d’extrême-gauche, ça se voit, il n’a pas les mots d’un boxeur gitan Le RIC est une idée poussée par l’extrême-droite pour faire revenir la peine de mort Les serveurs Huawei sont équipés de mouchards qui permettent aux Chinois de nous espionner ; Donald Trump est un agent russe ; Mediapart est une officine au service de l’opposition. Ce sont tout autant des théories du complot non démontrées (ce qui ne veut pas dire qu’elles sont toutes fausses), mais ce ne sont pas celles retenues et donc testées par Conspiracy Watch et la Fondation Jean Jaurès. Il est pourtant probable qu’au moins une partie de ces théories aurait été approuvée, pour le coup, par des citoyens parfaitement bien informés, éduqués, rémunérés… ce qui aurait beaucoup modifié la cartographie sociologique des résultats. Le choix des propositions énoncées oriente donc la conclusion des réponses. » «Ce constat, ajoute-t-il, n’est pas neutre quand on lit l’annonce finale de la Fondation Jean Jaurès, qui veut faire le lien entre perméabilité au complotisme et gilets jaunes. »
Il n’est pas neutre non plus de taxer de complotisme ces Français qui constatent l’évidence d’une réalité, à savoir l’immigration de peuplement. Ainsi, rapporte cette même étude, 25 % des Français adhérent à la théorie du grand remplacement, qui voudrait que «l’immigration est organisée délibérément par nos élites politiques, intellectuelles et médiatiques pour aboutir à terme au remplacement de la population européenne par une population immigrée.» Un fantasme malsain ? Mais c’est Emmanuel Macron qui cette semaine à Evry, expliquait de nouveau que l’immigration était irréversible que « nous sommes dans un monde de migrations, je ne crois pas du tout aux gens qui font des murs, ça ne marche pas. »
Car rien de tel que le choc du réel pour dissiper toute paranoïa complotiste. Les Français subissent, devenant étrangers dans leur propre pays, les changements de population dans des zones de plus en plus étendues de notre territoire ; ils observent la poursuite de l’immigration massive, du regroupement familial, malgré la persistance d’un chômage de masse ; ils « s’étonnent » qu’ils n’aient jamais été consultés sur la pertinence de cette politique-là, alors qu’elle est très majoritairement rejetée par eux ; ils constatent le matraquage dans les pubs, les films, les émissions en faveur du vivre-ensemble, du multiculturalisme par des « élites » qui prennent bien soin, odieux Tarfuffe, de ne pas vivre dans les quartiers de la diversité et s’en mettent à l’abri, eux et leurs enfants, grâce à des murs et à leur compte en banque.
Bruno Gollnisch l’affirme déjà depuis longtemps, « le seul complot c’est sur la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat qui est l’appel à une immigration massive de personnes qui se trouvent en dehors de notre civilisation depuis 40 ans. C’est un complot contre la France. Je suis complotiste au sens zemmourien du terme : dénatalité, immigration massive, ouverture des frontières, libre échangisme, destruction de l’identité française… ». Et c’est ce processus de défrancisation, qui est souhaité par beaucoup de personnalités appartenant à la caste politico-médiatique, accompagné par résignation, par fatalisme ou lâcheté par d‘autres. Processus qui mine la démocratie française dont «la crise », comme le relevait avec raison Patrick Buisson dans La cause du peuple, «est celle d’un système qui en usurpe le nom .»