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élections - Page 235

  • Bruno Gollnisch, 30 ans de mandats électifs

    Le site de Bruno Gollnisch cliquez là

    bruno-gollnisch.jpg

  • COMMENT MÉLENCHON A MIS FIN À SA CARRIÈRE

  • Jean-Marie Le Pen aimerait voir Bruno Gollnisch tête de la liste RN aux européennes

    Jean-Marie Le Pen aimerait voir Bruno Gollnisch tête de la liste RN aux européennes

    Dans son journal de bord, Jean-Marie Le Pen estime que Bruno Gollnisch

    «paraît de loin le plus qualifié. Les élections européennes sont des élections capitales […] elles seront considérablement en faveur du Rassemblement national, surtout si la personnalité qui en est la tête de liste est capable de gouverner un groupe parlementaire de plus d’une centaine de membres.»

    Par ailleurs, il suggère de faire partie de la liste :

    «J’accepterai moi-même d’y figurer […] je serai le doyen des doyens, même si l’âge ne compte pas. Il faut que les anciens soient représentés»

    Sur ce dernier point, il a peu de chance d’être exaucé. Ce qui devrait lui laisser le temps de terminer le 2e tome de ses Mémoires. Le 1er tome a en effet laissé un goût de trop peu.

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-marie-le-pen-aimerait-voir-bruno-gollnisch-tete-de-la-liste-rn-aux-europeennes/

  • Nerfs solides, cuir épais, endogamie et viol démocratique

    agora.jpgA la sortie de son audition hier à Nanterre où il a été auditionné dans la foulée des perquisitions qui ont eu lieu mardi, dans le cadre de l’enquête ouverte sur ses assistants parlementaires européens et ses comptes de campagne, Jean-Luc Mélenchon s’est voulu serein. Il a insisté sur sa probité et celle de son parti. Les médias mettent ce matin  plus spécifiquement en cause  la société Médiascop de Sophia Chikirou, laquelle aurait surfacturé  des prestations au candidat de  LFI lors de la présidentielle. M Mélenchon a réitéré ses propos sur la dimension politique, persécutoire de cette affaire,  pouvoir macronien en comparaison  duquel feu “l’Etat RPR” avec ses magouilles et ses méthodes peu reluisantes,   aurait été de la gnognotte a-t-il affirmé. La veille, interrogé par l’agence Reuters, le député RN Sébastien Chenu a  douté  de la solidité des nerfs de M. Mélenchon après avoir vu les images “dévastatrices” de ce dernier, empêché de pénétrer dans ses bureaux en cours de perquisition.  “ On ne donne pas les clefs d’un pays à quelqu’un qui force des portes”, “quand il prend ses premiers coups, qui sont rudes, il dérape”, “il n’est pas solide parce qu’il n’est habitué en réalité à prendre ces coups-là.” “Il est le miroir de ce qu’a été le Front(National)  il y a trente ans, selon Sébastien Chenu, qui a souligné les similitudes entre la scène de mardi et un déplacement houleux de Jean-Marie Le Pen (…)  à Mantes-la-Jolie en 1997.” Au-delà des similitudes que certains pourront trouver entre les deux tribuns précités, précisons cependant que dès son ascension électorale dans les années 80,   les dirigeants et militants du FN furent  soumis à des persécutions, à des pressions politiques,  psychologiques , physiques même, à des traquenards, des coups tordus (Carpentras, Mantes-la-Jolie en sont deux exemples emblématiques)  autrement  plus importants et violents  que ceux  subis par LFI et son dirigeant.

    Un climat  qui nécessitait en effet  d’avoir le cuir épais et du caractère pour ne  pas courber l”échine devant l’adversaire!  Climat qui  n’est guère plus serein aujourd’hui  pour  l’opposition nationale  au fur et à mesure que ce Système qui vacille sur ses bases,  montre les crocs  et tente désespérément, par tous les moyens,  de freiner la vague populiste… Autant dire que Marine  parle vrai quand elle dénonce  l’acharnement judiciaire contre le RN,  un  “gouvernement des juges. ”  Bruno Gollnisch tiendra d’ailleurs lundi prochain une conférence  de presse dans les locaux du Parlement  européen  à Paris,  au cours de laquelle il apportera de nouvelles révélations  dans l’affaire dite des assistants parlementaires du FN.

    Jean-Luc Mélenchon  est  une victime collatérale, par  symétrie en quelques sorte,  des tentatives desBruxellois de mater un peuple français qui rue de plus en plus fortement dans les brancards. Le dirigeant de LFI,  ont rapporté avec une certaine  gourmandise des médias qui lui font un peu payer son mépris pour la caste journalistique,  serait  désormais contesté en interne. Comme de juste,  ce serait   sa violence populiste, telle qu’elle s’est manifestée notamment  par son comportement lors des perquisitions évoquées plus haut,  qui gênerait un nombre croissant de ses sympathisants.

    La parole a été  ainsi donnée  ces dernières heures   à Clémentine Langlois, une ex-candidate LFI qui a créé un petit Collectif des insoumis démocrates (sic, les autres ne le sont pas?) qui s’insurge contre  le centralisme/dirigisme  des décisions  au sein de ce parti. Mais aussi contre les mauvaises manières de M Mélenchon au moment ou il tente de rassembler autour de lui  des figures de l’aile gauche du PS qui viennent d’en claquer la porte, comme  la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann et le  député européen Emmanuel Maurel.   Les médias font aussi état d’un ras-le-bol de députés comme  Clémentine Autain ou François  Ruffin (qui se positionnerait pour l’après-Mélenchon) mais qui n’oseraient pas encore sortir  du bois. A dire vrai, on peut ne pas aimer M. Mélenchon  mais Mme Autain, MM. Coquerel, Ruffin,  Corbière n’ont pas  son épaisseur…

    A ce tableau des critiques qui pleuvent sur LFI s’ajoutent les accusations d’homophobie et de complotisme  proférées par certains macronistes  contre  le jeune  Juan Branco.  Ex candidat LFI  dans le 93  lors des dernières législatives, par ailleurs avocat de M.  Mélenchon  (et de Julian Assange), M. Branco s’est fait connaître par le combat qu’il a également mené, à l’instar  notamment de Marine le Pen et de  Bruno Gollnisch au parlement européen,   contre la loi Hadopi . Il lui est reproché depuis mardi d’avoir analysé la nomination au poste de secrétaire d’Etat auprès de Jean-Michel Blanquer du socialiste strauss-kahnien Gabriel Attal,  élu en 2017 député sous les couleurs de LREM,  sous l’angle d’une “promotion-canapé.” M Branco en veut pour preuve le fait  que M. Attal  est pacsé   avec Stéphane Séjourné,  conseiller politique d’Emmanuel Macron et du  secrétaire d’État/porte-Parole Benjamin Griveaux. ” Tout Paris le sait, dit-il sur twitter,  mais il paraît que ces choses là ne se disent pas. Il ne faudrait pas brusquer notre si chère endogamie”

    M. Branco analyse aussi sous l’angle de “l’entre soi, du  népotisme, de l’ endogamie”,  la nomination au poste de secrétaire d ‘Etat à la transition  écologique de la très controversée  ex (?) lobbyste Emmanuelle Wargon,  fille de feu Lionel Stoléru,  qui fut  député et secrétaire d’Etat   de VGE  et de François Mitterrand.  Loin des “fantasmagories complotistes”, explique-t-il,  la jeune garde macroniste  consisterait  en  “un petit cercle d’ami(e)s plutôt incompétents qui par sociabilités successives ont pris le pouvoir de l’Etat. “

    Ce constat sur  l’existence de réseaux dont les happy few se cooptent  et se font la courte échelle n ‘est ni nouveau, ni très original, quand bien même émane-t-il d’un militant comme Juan Branco, lui aussi issu du sérail. Idem pour son analyse de ” la couardise des journalistes qui, le sachant, mais craignant le procès d’intention alors qu’ils ont pour rôle d’exposer les puissants, ont renoncé à leur mission, jouant d’inventions pour masquer au lecteur la réalité de ce qui devant leurs yeux se jouait. ” “L’élection de Macron écrit-il encore,  ne doit qu’à ça: une complaisance terrible face à un individu qui avait utilisé tous les leviers invisibles de la petite société parisienne pour se hisser à sa tête et s’imposer au pays. Le viol démocratique qui s’en est suivi aurait pu être évité. “

    Une réalité bien perçue  également  par un très grand nombre de nos compatriotes,  de tous bords politiques. Pour le reste, chacun aura compris que la volonté du RN  de rendre au peuple ses droits et  ses libertés, de redonner à notre pays sa respiration démocratique  n’ a pas grand chose à voir avec les vœux qui sont ceux de l’extrême gauche communiste ou socialo-trotskyste. Mais nous ne nous sentons pas obligés de dire que M Mélenchon et ses amis ont tort quand ils disent qu’il fait jour à midi. 

    https://gollnisch.com/2018/10/19/nerfs-solides-cuir-epais-endogamie-et-viol-democratique/

  • En Bavière, intox et manipulation après les élections

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    Par Tarick Dali, contributeur de La Droite libre ♦ Rien de plus prévisible qu’une soirée électorale ! Non pas grâce aux sondages, mais du fait des médias dont on sait, par avance, ce qu’ils diront et qu’ils se copieront les uns les autres.

    La soirée de dimanche dernier n’a pas dérogé à la règle, qu’on l’ait suivie en France ou en Allemagne : la CSU a essuyé un cuisant revers, les Verts sont les grands vainqueurs, l’extrême-droite effectue une percée historique. Et le choix des médias, unanime, est clair : la CSU doit, au parlement de Munich, constituer une majorité avec les Verts, histoire de pérenniser le merkelisme, version allemande du macronisme ou du juppisme.

    Le revers du CSU

    Ce scénario n’a aucune cohérence politique et les intéressés n’en veulent pas, mais les médias tentent de l’imposer, relayant, ce faisant, la volonté de moins en moins discrète des technocrates de l’Union européenne de se passer du suffrage populaire. Parce qu’à y regarder de plus près, le résultat réel des élections régionales du 14 octobre en Bavière n’a qu’un lointain rapport avec ce qui a été dit et écrit un peu partout. La seule information exacte est que la CSU a essuyé un sérieux revers, à son plus bas niveau depuis les années 1950. À part cela, tout est à peu près faux.

    La première cause du revers de la CSU est d’abord la forte mobilisation des mécontents de tout poil. La participation est passé de moins de 64 % en 2013 à plus de 72 % dimanche. C’est pourquoi en perdant un peu moins de 600 000 voix et obtenant tout de même plus de 5 millions de suffrages sur 13,6 millions exprimés et 6,8 millions votants (les électeurs allemands votent deux fois), la CSU conserve la confiance de 27 % des inscrits, au lieu de 30 % il y a quatre ans. La baisse est sensible mais rappelons par exemple que les députés français macroniens qui font la pluie et le beau temps depuis dix-huit mois, ont été choisis par 13 % des inscrits.

    Les Verts et l’AFD, faux gagnants de ces élections

    On attribue ensuite la progression des Verts, 17,5 % des exprimés contre 8,6 % en 2013, au transfert en leur faveur de prétendus électeurs centristes de la CSU, partisans de Merkel. C’est une invention pure et simple. Les Verts gagnent effectivement 1,3 million voix intégralement puisées, d’une part dans la déconfiture des socialistes du SPD qui, en perdant 1,1 million voix, descendent sous la barre des 10 % des exprimés, et pointent à la cinquième place, et d’autre part, à la mobilisation de leurs électeurs : 8 points de participation supplémentaires équivalent, en effet, à 800 000 électeurs et 1,6 million suffrages.

    On fustige la montée de l’extrême-droite. Certes, l’AFD qui était à zéro en 2013, progresse plus encore que les Verts, avec 1,4 million voix et entre pour la première fois, au Landtag. Mais, outre le fait qu’à 10,2 %, c’est un de ses plus faibles résultats dans le pays, l’AFD recule en Bavière de 300 000 voix par rapport aux élections au Bundestag de septembre 2017. Et plus un seul journaliste ne souligne désormais que ce parti n’est que le quatrième de l’État libre de Bavière, après qu’ils eurent tous prédit, avec une gourmandise dont on ne sait si elle était plus hypocrite que cynique ou l’inverse, qu’il disputerait la deuxième aux Verts.

    Les Électeurs libres, un parti qui compte

    La CSU est en tête, suivie des Verts, l’AFD quatrième et les socialistes cinquièmes. Où est le troisième ? C’est à croire qu’il n’existe pas. Il gêne, en effet, beaucoup les journalistes. Aussi bien français qu’allemands… Il s’agit des Freie Wähler, FW, les Électeurs libres. Depuis les années 1950, il existe une fédération des électeurs libres dans toute l’Allemagne qui rassemble des associations qui présentent des candidats uniquement aux élections locales. Au fil du temps, l’association des électeurs libres de Bavière a été la seule à émerger vraiment au point de se constituer en parti politique il y a dix ans, après être entrée au Parlement de Bavière, avec plus de 10 % aux élections régionales de 2008. Le jeune parti atteint 9 % en 2013, et 11,6 % dimanche dernier, devant l’AFD et les socialistes. Et ces résultats s’appuient sur des positions clairement de droite, alliant un libéralisme entrepreneurial à un conservatisme traditionnel, en faveur de la famille, de la sécurité, pour l’autorité, contre la drogue, et à des propositions d’écologie raisonnable, comme la protection des eaux, le recyclage et contre le gaspillage. Dès dimanche soir, aussi bien les responsables de la CSU que ceux de FW se sont dits prêts à s’allier pour offrir un gouvernement stable et efficace à la Bavière. C’est l’hypothèse la plus probable, la coalition CSU-FW comptant 122 sièges sur 205. Pourrait d’ailleurs s’y joindre le parti libéral FDP, qui revient au Landtag avec 5,1 % des exprimés et 11 parlementaires régionaux.

    Pourquoi donc ce silence sur FW et, dans une moindre mesure, sur le FDP ? d’abord parce que le résultat réel est que la droite bavaroise, dans sa globalité, est passée d’une élection régionale à l’autre, de 62 à 66 % des suffrages exprimés, et de 40 à 50 % des inscrits ; ensuite, parce que ces deux partis apportent la démonstration que tous les commentaires “autorisés” sont bidon.

    Pour faire simple, en oubliant la progression de la participation, on pourrait affirmer que les 500 000 voix perdues par la CSU ont été récupérées intégralement par FW, sans même parler des 300 000 suffrages supplémentaires engrangés par le FDP. C’est évidemment plus compliqué et il est clair que des électeurs de la CSU sont partis à l’AFD. Mais si on dit tout ça, ça signifie que la droite bavaroise, à l’instar de toute la droite allemande, ne veut plus de Merkel, ni de sa coalition avec les socialistes. Et c’est ce qui va empoisonner encore un peu plus les relations à l’intérieur de cette grande coalition d’autant que les socialistes vont peut-être, aussi, vouloir se faire entendre et se demander s’ils n’auraient pas intérêt à s’en aller aussi.

    La clef est à l’intérieur de la CDU qui pourrait aisément redresser la barre si elle se résolvait, enfin, à remplacer Merkel quitte à faire confirmer par des élections le choix clair d’une nouvelle coalition CDU-CSU-FDP. Mais cette hypothèse, ni Merkel, ni Junker, ni évidemment le croisé anti-Orban, Macron, n’en veulent. Mais tous ont du plomb dans l’aile. C’est la bonne nouvelle de ce dimanche.

    Tarick Dali 15/10/2018

    Source : La Droite libre

    Crédit photo : Sven Mandel [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/en-baviere-intox-et-manipulation-apres-les-elections/

  • Bavière : la leçon des élections régionales

    6a00d8341c715453ef022ad37367c6200c-320wi.jpgLes élections du 13 octobre à la Diète régionale de Bavière ont donné lieu de ce côté-ci du Rhin aux commentaires les plus fantaisistes et les plus fielleux.

    La CSU, parti chrétien social bavarois, étant l'allié de droite du parti de Frau Merkel au plan national, et désormais la troisième composante de la Grosse Koalition au gouvernement, GroKo, formée avec les socialistes, il est extrêmement tentant pour des commentateurs français[1] de pontifier sur un prétendu effondrement de la droite.

    En même temps ils alimentent à peu de frais la chronique de la fin du long règne de Merkel. Ils anticipent ainsi un peu vite. On ne pourra commencer à confirmer l’affaiblissement de la chancelière véritablement, après son recul de 8 points à 32,7 % en 2017, qu'au soir du 28 octobre, au vu des résultats du Land de Hesse, dans la mesure où ce sera la CDU et non la CSU qui sera comptabilisée.

    On peut le souhaiter éventuellement mais on ne saurait, comme le fait si élégamment Donald Trump aux Etats-Unis, vendre la peau de cet ours avant de l’avoir tué.

    La CSU a lourdement reculé, certes. Mais son leader national le ministre actuel de l'Intérieur Seehofer, critique ouvertement depuis des mois la politique migratoire, affirmée depuis 2015 par Mme Merkel. Il est donc assez difficile de confondre le recul de l'un avec l'usure évidente du pouvoir de l'autre et son impopularité relative en tant que chancelière. Mais, ne l'oublions jamais, la France se montre, plus encore que le pays de Descartes, celui de Voltaire et de ses sarcasmes.

    Le parti bavarois n’a nullement atteint son plus bas historique : après avoir obtenu 52,3 % des suffrages en 1946, il en obtiendra 27,4 % en 1950. Cette CSU a pris le contrôle du pouvoir à Munich en 1957, étant alliée à l'époque avec les libéraux du FDP et le parti des réfugiés.

    Avec 37,3 % des voix cette année, ce qui est souligné comme un très important recul (-10,4 %), la CSU se trouve toujours à la première place, une fois de plus, depuis un demi-siècle. Très peu de forces politiques en Europe peuvent se prévaloir d'un pourcentage pareil et d'une stabilité comparable. Remarquons aussi sa forte résilience : en 2008 déjà la CSU avait perdu la majorité absolue. Elle l'avait retrouvée en 2013.

    Il semble donc aujourd'hui qu'elle formera à nouveau le prochain gouvernement du Land. On observe que les Grünen, avec 17,6 % des voix, prennent petit à petit la place des sociaux-démocrates, eux-mêmes en crise, dans toute l'Europe.

    Le parti dit des électeurs libres, FW, Freie Wähle mériterait un peu plus d'attention. Car, alliée de la CSU cette petite formation de tendance libérale-conservatrice a obtenu 11,6 % des voix et compte 27 élus, avec lesquels les 85 députés CSU pourront former une majorité plus cohérente que celle de Berlin.

    Si le slogan Merkel muß weg continue de se répandre, nul ne sait le jour et l'heure. En revanche la cause en semble assez claire : sa politique d'accueil des réfugiés et immigrés provoque une explosion de mécontentements dans toute l'Europe, sous des formes différentes, depuis la Suède jusqu'à l'Italie, en passant par l'Angleterre[2] et jusqu'en Hongrie. En Autriche elle a conduit à la chute historique des sociaux-démocrates. En Bavière elle a produit une nouvelle poussée du parti Alternativ für Deutschland qui obtient 10,21 % et fait avec 22 députés son entrée au Landtag.

    On est tenté de poser la question : est-ce grave docteur ?

    Ce qui est gravissime c'est que nous soyons gouvernés par des gens qui jugent ces réactions des peuples, pourtant logiques et prévisibles, immorales, incorrectes, inappropriées, en un mot : populistes.

     en cliquant sur ce lien.

    Apostilles

    [1] "Spécialistes" qui souvent ne semblent manifestement pas parler un mot d'allemand.
    [2] Le refus de l'immigration semble la grande cause du Brexit.

    http://www.insolent.fr/2018/10/baviere-la-le%C3%A7on-des-elections-regionales.html

  • Les élections en Allemagne préfigurent la vague populiste qui devrait s’abattre sur le Parlement europée

    Les élections en Allemagne préfigurent la vague populiste qui devrait s’abattre sur le Parlement européen

    Lu dans Les 4 Vérités :

    La CSU bavaroise, pourtant beaucoup plus conservatrice qu’Angela Merkel, a payé au prix fort son alliance avec la chancelière responsable d’une catastrophique invasion migratoire. Dimanche 14 octobre, elle a enregistré son plus mauvais score depuis 1950, avec 37 % des voix, en recul de plus de 10 points par rapport aux dernières élections de 2013.

    Mais la CSU n’est pas seule à essuyer un échec cinglant. Le parti social-démocrate (SPD), lui aussi présent dans la coalition de gouvernement à Berlin, a connu un revers important, passant au-dessous de 10 % et divisant ses voix par deux par rapport à 2013, au profit des Verts (qui emportent 18 % des suffrages).

    L’AfD, parti « populiste » connu pour son opposition à la politique migratoire d’Angela Merkel, réalise un score plus faible qu’annoncé par les sondeurs, avec 10,3 % des suffrages. Cela ne l’empêche pas d’entrer, pour la première fois, au parlement bavarois. Mais, surtout, les commentateurs oublient en général de noter que l’AfD était concurrencée par les Freie Wähler (les électeurs libres), un parti aussi conservateur qu’elle et plus compatible avec la CSU dominante. Les Freie Wähler réunissent, eux, 11 % des voix.

    Ce dimanche électoral manifeste, une fois de plus, le ras-le-bol des peuples devant la politique (ou l’absence de politique) migratoire de l’oligarchie européenne.

    Voilà qui préfigure bien la vague populiste qui devrait s’abattre sur le Parlement européen en mai prochain.

    Mais, surtout, les conséquences de ce vote devraient éclairer sur ce qui sera possible dans les prochains mois.

    Si, comme il est probable, une coalition entre la CSU et les Freie Wähler (peut-être soutenue par le parti libéral FDP) prend la tête de la Bavière, cela montrera que l’alliance populistes-conservateurs reste la meilleure recette de la droite pour prendre ou garder le pouvoir.

    Une alliance avec l’AfD aurait certes été une bien meilleure nouvelle à moyen ou long terme, mais l’expérience prouve que cette alliance populistes-conservateurs a souvent besoin d’une sorte de « sas de décompression ». Et les Freie Wähler pourraient parfaitement jouer ce rôle pour banaliser les idées de l’AfD et les faire porter par une nouvelle coalition.

    En France, on attend avec impatience une structure capable, elle aussi, de porter les revendications populistes du RN, tout en sachant s’allier, tantôt avec le RN, tantôt avec LR, pour enfin en finir avec le socialisme!

    https://www.lesalonbeige.fr/les-elections-en-allemagne-prefigurent-la-vague-populiste-qui-devrait-sabattre-sur-le-parlement-europeen/

  • Élections en Bavière : revers historique des alliés de Merkel, les populistes entrent au Parlement régional

    Allemagne-marketing-AfD-600x400.jpg

    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le parti patriote Alternative pour Allemagne (AfD) obtient 11% des voix, d’après les sondages des chaînes publiques ARD et ZDF, nous apprend France Info.

    Le parti conservateur CSU, allié incontournable de la chancelière allemande Angela Merkel, a subi, dimanche 14 octobre, un camouflet aux élections régionales en Bavière. Elle perd sa majorité absolue au Parlement régional face à l’essor des Verts et de l’extrême droite.

    Certes, l’Union chrétienne-sociale, “parti frère” de la CDU d’Angela Merkel, arrive en tête avec 35,5%, mais ce résultat a tout d’une débâcle, car le parti domine cette région depuis 1950. La CSU perd quelques 12 points par rapport à 2013, sa majorité absolue et va être obligée de chercher une alliance inconfortable avec une ou plusieurs autres formations.

    L’AfD en troisième position

    Autre mauvaise nouvelle pour Angela Merkel, l’autre membre de sa coalition gouvernementale, les sociaux-démocrates du SPD, subissent une gifle avec 10% des voix. Les gagnants du scrutin sont les Verts, avec 19%, et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), le parti patriote anti-Merkel et anti-migrant qui obtient 11% des voix, au coude-à-coude avec les Freie Wähler, des conservateurs indépendants (11,5%). Les libéraux du FDP (5%) ferment la marche.

    Rien pour rassurer la chancelière allemande donc, d’autant que son propre parti, la CDU, doit faire face à un scrutin tout aussi ardu le 28 octobre en Hesse. Ces deux scrutins, “affecteront la politique nationale et, en conséquence, la réputation de la chancelière”, a déjà prévenu, vendredi, le président de la chambre des députés et vétéran respecté de la CDU, Wolfgang Schäuble.

    https://fr.novopress.info/

  • Charles Millon : Les communes peuvent être de véritables laboratoires pour une politique au service du bien commun

    Charles Millon : Les communes peuvent être de véritables laboratoires pour une politique au service du bien commun

    Charles Millon est bien connu des lecteurs du Salon Beige pour son engagement politique. Député mais aussi ministre de la Défense dans deux gouvernements d’Alain Juppé de mai 1995 à juin 1997, il a été élu Président du Conseil régional de Rhône-Alpes et maire pendant vingt-quatre ans de la ville de Belley.

    Fondateur du réseau de l’Avant-Garde, il est à l’origine d’une formation pour les candidats aux municipales.

    Il a répondu aux questions du Salon Beige. 

    Monsieur le Ministre, pourquoi pensez-vous qu’il faille s’investir dans ces élections qui auront lieu en 2020 ?

    Avec l’élection d’Emmanuel Macron, notre pays a signé pour cinq nouvelles années de déconstruction. La situation peut sembler sans issue mais à l’échelle locale, il est possible de reconstruire des communautés de destin, comme Gustave Thibon les définissait. Si à l’échelle nationale, nos élites politiques ne partagent plus matériellement ni spirituellement une existence commune, le maire, lui, est soumis aux mêmes risques et poursuit les mêmes buts que ses électeurs. Il vit dans une sorte de coude à coude quotidien avec eux. Les communes peuvent être donc de véritables laboratoires pour mettre en place une politique au service du bien commun.

    Les élections de 2020 sont une très belle opportunité pour permettre à une nouvelle génération politique de s’emparer des rênes de plusieurs dizaines de communes, d’acquérir ainsi, une expérience et une légitimité politiques pour, pourquoi pas, un jour prendre les rênes de notre pays !

    Cet été, l’opinion publique a été alertée par le nombre important de maires qui préfèrent démissionner. Cette situation ne révèle-t-elle pas les difficultés croissantes d’un tel mandat ?

    Il est vrai que, depuis l’élection d’Emmanuel Macron, 386 maires ont démissionné. C’est un chiffre record dont la tendance depuis 2014 ne cesse de s’accélérer. Une des raisons principales de cette situation est le sentiment des élus locaux d’être méprisés par l’Etat. Il faut aussi ajouter la contribution croissante des finances locales aux politiques publiques nationales et plus récemment la loi NOTRE, portant sur la nouvelle organisation territoriale.

    Il est vrai que la responsabilité des maires est devenue plus difficile ces dernières années mais cela ne doit pas faire oublier que le maire est un homme aux quarante métiers, soit autant de possibilités d’agir pour améliorer la vie de ses concitoyens. Je pense à ce jeune élu, Philibert Marquis, conseiller municipal dans la ville Belley, que j’ai administrée pendant plus de vingt ans, je pense à son enthousiasme. Architecte, il a mis ses compétences au service de sa ville : actuellement, il réfléchit à la reconversion des bâtiments de l’ancien hôpital.

    Mais être maire ou même simplement conseiller municipal demande certaines compétences. Tout le monde ne semble pas fait pour assumer cette responsabilité.

    Je ne suis pas du tout d’accord. Chacun d’entre nous doit être acteur de la reconstruction de notre pays et la bataille municipale doit concerner tout le monde. Habiter un territoire, ce n’est pas simplement y vivre, c’est aussi contribuer à son développement, à sa vie sociale… Si nous sommes mus par la volonté que le bien commun régisse la France, alors nous avons le devoir de nous mobiliser pour ces élections.

    Regardez, en 2014, une toute petite poignée d’anciens militants de La Manif Pour Tous a été élue aux fonctions municipales. Ces militants n’étaient pas d’anciens piliers de la vie politique, ils ne dépendaient pas des systèmes d’allégeance des partis politiques. Pourtant, ils ont, à ce jour, un bilan peu connu mais incroyable. L’une a mis en place des patronages laïcs dans sa ville, tandis que l’autre a travaillé à la mise en place d’une préparation au mariage civil. Un autre exemple est celui de Robert Ménard qui a instauré une mutuelle municipale dans sa ville de Béziers, la quatrième ville la plus pauvre de France ! Croyez-vous qu’il était un spécialiste de l’assurance maladie ? Le travail de ces quelques élus montre qu’à l’échelle locale, il n’est pas nécessaire d’être un expert dans tel ou tel secteur pour réaliser des actions publiques utiles.

    Avec l’Avant-Garde, vous organisez une formation pour les candidats aux municipales. N’est-ce pas contradictoire ?

    Ce n’est pas parce qu’il n’est pas nécessaire d’être un expert qu’il ne faut pas se préparer. Mener une campagne et la gagner demandent d’être assuré dans ses convictions, dans ses fondements anthropologiques pour porter un programme qui soit cohérent. Les candidats doivent aussi acquérir des techniques indispensables comme apprendre à parler en public, constituer son équipe, user des médias, des réseaux sociaux… On ne peut s’improviser dans une campagne électorale : il y a une temporalité à respecter et une réflexion stratégique à avoir. L’objectif de notre formation est donc d’accompagner les candidats, les membres de leur liste et les membre de leur équipe de campagne sur toute cette démarche afin qu’ils soient des candidats crédibles. Mais s’engager dans la bataille des municipales ne s’arrête pas au soir des élections. Une fois élu, il faut pouvoir administrer, mettre en place ce qui a été énoncé. L’autre objectif de cette formation est donc de préparer les candidats à leurs responsabilités.

    Concrètement, comment se déroulera cette formation ?

    La formation se déroulera sur six week-ends d’octobre 2018 à septembre 2019, du samedi matin au dimanche milieu d’après-midi, afin de faciliter le retour des participants venus de province. C’est une formation qui s’adresse à tous tant que les participants partagent notre vision du bien commun, une vision fondée sur la pensée personnaliste. La question des étiquettes politiques ne nous intéresse pas. D’ailleurs, c’est un problème mineur pour les élections municipales. En effet, à l’exception des très grandes villes, chaque commune a son équilibre politique propre, loin des équilibres nationaux.

    Nous avons réuni une trentaine d’intervenants : des élus, des journalistes, des politologues, des experts des collectivités territoriales… pour une formation à l’ensemble de enjeux : la construction d’un projet pour sa commune, la préparation de la campagne et la gestion de la commune.

    Pour toute information, les lecteurs du Salon Beige peuvent prendre contact avec France Andrieux : france.andrieux@lavant-garde.fr

    Quel serait le conseil principal que vous adresseriez à un lecteur du Salon Beige qui serait tenté par l’engagement électoral dans sa commune ?

    Si vous vous souhaitez devenir maire ou conseiller municipal, c’est parce que vous avez le désir d’être au service des habitants de votre territoire. Il est fini le temps où l’ambition politique suffisait à justifier un mandat électoral. Aujourd’hui, les Français ont besoin de cohérence et d’engagement. La priorité est donc que vos lecteurs acquièrent une légitimité en se mettant dès aujourd’hui au service de leurs concitoyens. Il faut qu’ils se rendent utiles, qu’ils se retroussent les manches et agissent dans les lieux où les habitants se sentent négligés, abandonnés. En 2020, les Français n’éliront que les candidats qui auront su être crédibles par des actions menées pour la population et non pour leur notoriété personnelle.

    Calendrier de la formation :

    • 20-21 octobre 2018 : La commune, un territoire d’action politique
    • 1er-2 décembre 2018 : La commune, des électeurs à convaincre et mobiliser
    • 26-27 janvier 2019 : La commune, une collectivité territoriale à administrer
    • 30-31 mars 2019 : La commune, une communauté à construire et préserver
    • 15-16 juin : 2019 : La commune, un territoire à faire aimer
    • Septembre : 2019 : Bilan de la formation : initiatives et témoignages d’élus.

    https://www.lesalonbeige.fr/charles-millon-les-communes-peuvent-etre-de-veritables-laboratoires-pour-une-politique-au-service-du-bien-commun/

  • Merkel pédale dans la choucroute – Journal du lundi 15 octobre 2018

    Union Européenne / Merkel pédale dans la choucroute
    C’est un revers sans précédent pour les alliés de la chancelière allemande. En Bavière, la CSU a perdu plus de 12 points pour atteindre péniblement les 37 %… Le plus mauvais score depuis 1950. L’AfD, de son côté, fait son entrée au Parlement régional.

    Union Européenne / Brexit au point mort

    Société / Voiles islamiques : retour en force

    Social / Force ouvrière : le syndicat big brother
    Déjà dans le creux de la vague, c’est un nouveau coup dur pour le syndicalisme français. Les révélations de fichage des cadres de Force Ouvrière plongent le syndicat de Pascal Pavageau au fond du trou…

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/10/15/26257/merkel-choucroute-journal-lundi-15-octobre-2018