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élections - Page 235

  • Les sympathisants de LREM : la France d’en hau

    Les sympathisants de LREM : la France d’en haut
  • Philippe et Wauquiez : à la croisée des droites ? – Journal du vendredi 28 septembre 2018

    Politique / Philippe et Wauquiez : à la croisée des droites ?
    Le premier ministre Edouard Philippe a fait face au président de son ancien parti, Laurent Wauquiez… une petite passe d’armes qui illustre la confusion qui règne à droite de l’échiquier politique français.

    Sécurité / Grenoble, le Chicago à la française
    Insécurité en milieu alpin ! La ville de Grenoble est devenue la capitale de la délinquance. Alors que la situation est hors-de-contrôle, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, s’est rendu sur place ce vendredi.

    Santé / Nos régions ont leur addiction
    Dis-moi où tu habites je te dirai ce que tu consommes ! Une étude fait état des différentes addictions selon des critères régionaux… malgré des chiffres en baisse, la France reste l’un des plus gros consommateurs de produits licites et illicites en Europe.

    Économie / Un made in France écolo

    L’actualité en bref

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  • Européennes 2019 : il faudra choisir entre pro et anti-immigration

    Européennes 2019 : il faudra choisir entre pro et anti-immigration

    Alain de Benoist est interrogé sur Breizh.info. Extraits  :

    Les élections européennes de 2019 apparaissent comme l’affrontement presque décisif entre pro et anti-immigration en Europe. Comment les percevez-vous ?

    Affrontement décisif en effet, sur lequel tout le monde est apparemment d’accord, que ce soit pour s’en affliger ou s’en féliciter. Macron l’a reconnu lui-même : il faudra choisir entre, d’un côté, Merkel et lui, et de l’autre Orbán et Salvini. Mais il y a toutes chances qu’il ne triomphe pas de ses adversaires aussi facilement qu’il a triomphé de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle, tant les deux camps en présence s’inscrivent dans des dynamiques opposées. La vague populiste, souverainiste et eurosceptique ne cesse d’enfler, tandis que l’Europe technocratique et libérale se réduit comme peau de chagrin – d’où la difficulté de Macron pour trouver des alliés et les échecs qu’il enregistre dans sa politique extérieure.

    Dans ces conditions, on peut prédire que ceux qui sont en priorité préoccupés par l’insécurité culturelle et l’insécurité sociale vont à nouveau marquer des points. La conséquence en sera la confirmation des nouveaux clivages qui s’affirment depuis au moins deux décennies : ceux qui disent stop contre ceux qui disent encore, les peuples attachés à leur mode de vie et les tenants du marché sans frontières.

    En France, le Rassemblement national et plus globalement toutes les forces en opposition semblent en dessous de tout politiquement, sans la moindre réponse, ni la moindre opposition concrète. Que faire ?

    (…) Dans un paysage politique qui n’offre plus à voir que des ruines, l’état de l’opposition « de droite » est effectivement lamentable. Contrairement à ce que beaucoup s’imaginaient, le Rassemblement national ne s’effondre pas, et même à certains égards se renforce, mais il ne bénéficie plus que de votes par défaut : les gens ne votent plus pour lui pour ce qu’il est, mais au vu de ce que sont les autres.

    Les Républicains ne parviennent pas à se doter d’un espace politique qui leur soit propre, parce qu’ils refusent de sortir de l’ambiguïté. On l’a bien vu au Parlement européen, lorsque tous leurs députés (à trois exceptions près) ont également voté en faveur des sanctions contre la Hongrie. Ce seul vote les a discrédités. Il en sera de même aussi longtemps que les amis de Laurent Wauquiez n’auront pas rompu avec une idéologie libérale qui les place objectivement dans le voisinage ou dans le camp d’Emmanuel Macron.

    Entre les Valérie Pécresse ou les Xavier Bertrand et les aspirations du peuple, il faut choisir. Et aussi en finir avec cette fable selon laquelle Macron incarne le « retour de Hollande ». La France est aujourd’hui gouvernée par la pire des droites : la droite libérale (…)”

    https://www.lesalonbeige.fr/europeennes-il-faudra-choisir-entre-pro-et-anti-immigration-en-2019/

  • Montreuil : le PCF se trompe de peuple

    6a00d8341c715453ef022ad3b40e0f200b-320wi.jpgLe 26 septembre à l'aube le maire PCF de Montreuil surgissait à la tête d'un commando de 150 immigrés. Il entreprenait l'occupation, que l'État juge illégale, de locaux appartenant à l’Agence pour la formation professionnelle des adultes. Soutien de Pierre Laurent. Applaudissements des apparatchiks. Ce coup de force spectaculaire était revendiqué par un tweet de son instigateur :

    Patrice Bessac  "J’ai procédé ce matin à la #réquisition officielle des bureaux vides de l’AFPA, propriété de l’État, pour une mise à l’abri des travailleurs migrants du foyer Bara de Montreuil."[1]

    Ledit foyer Bara est ainsi décrit comme "un haut lieu de la communauté malienne francilienne, avec son marché, ses coiffeurs, son restaurant, qui sert 1 200 repas par jour à prix imbattables, aux résidents et à toutes les familles installées dans les parages.

    Prévu pour 150 personnes, le foyer géré par Coallia en héberge plus de 400 dans des chambres étriquées et le long des couloirs dans des lits pliants, moyennant 140 euros par mois."[2]

    Bessac lui-même, après avoir paraît-il passé une nuit dans ce bâtiment commente ainsi la situation : "C’est indigne, sale, avec des rats, et même dangereuxIl y a urgence à évacuer ! L’État se comporte en marchand de sommeil."

    Dirigeant communiste de 40 ans, Patrice Bessac maire de Montreuil ne mérite d'indulgence pour son engagement d'extrême gauche, ni au titre d'une extraction prolétarienne humiliée, ni de l'immaturité de la jeunesse.

    C'est étudiant en Philosophie à Toulouse qu'il adhérait à un PCF déjà moribond.

    Et une fois ses études terminées, en 1999, son premier emploi ne se situe pas en usine où il semble ne s'être jamais attardé. Il atterrait dans les bureaux du Parlement européen. Après cette éprouvante expérience, il devient l'indispensable attaché de presse de Marie-Georges Buffet.

    Celle-ci fut ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement Jospin. Elle travaille alors dans le sillage de Robert Hue, qui fut le premier président de l'Histoire du Parti. Son coming out franc-maçon et son ralliement au parti socialiste n'ont pas encore été accomplis. Marie-Jo, de son côté, devenue secrétaire nationale du parti après le XXXIe Congrès en octobre 2001 aspire son petit protégé vers le haut des cercles dirigeants. Le jeune Pessac animera donc le Collectif de lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle dépendant du comité national. En 2000, il entre au conseil national lors du congrès de Martigues du PCF, puis au comité exécutif national en 2005. En 2004, il est élu en Ile-de-France sur la liste menée par Marie-Georges Buffet, lors des élections régionales. A l'occasion du XXXIIIe congrès, le camarade Bessac est désigné secrétaire de la fédération de Paris.

    À l'époque de cette ascension, le PCF se situe dans la perspective de l'élection présidentielle de 2002 où le candidat Hue obtiendra 960 000 soit 3,37 % des voix contre son score précédent de 2,6 millions de suffrages et 8,64 % : un affaissement électoral historique dont le PCF ne s'est jamais remis.

    Aujourd'hui, totalement coupé de l'ancienne classe ouvrière et paysanne française, le PCF en est réduit à licencier au compte goutte ses permanents pour motif économique.[3]

    À Montreuil, il est vrai, il est parvenu à reprendre le pouvoir municipal. Dans ce bastion historique, pendant quelques années, de 2008 à 2014, avait régné l'insupportable gauchiste pseudo-écolo Dominique Voynet. Il s'est résigné à ne plus s'appuyer sur les éléments populaires français. Il fait droit à la nouvelle dialectique d'extrême gauche. La novlangue et la ligne des fossoyeurs appellent ainsi populaires, les couches et les quartiers peuplés d'immigrés.

    Se trompant de peuple, le PCF ne peut dès lors que confirmer son déclin.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Cf. Twitter : @PatriceBessac 06 h 00 - 26 sept. 2018

    [2] cf. Le Monde

    [3] cf. Est-et-Ouest chronique du 26.9 :"Licenciements au PCF"

    http://www.insolent.fr/

  • Elections européennes : Marine Le Pen promet “une très grande liste d’ouverture”

    Marine-Le-Pen-Bourdin-600x289.jpg

    La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC ce jeudi, a assuré qu’elle mettra en place “une très grande liste d’ouverture” en vue des élections européennes, avec à sa tête quelqu’un “issu du Rassemblement national”.

    Marine Le Pen a également ouvert la porte à un nouveau débat avec Emmanuel Macron, soulignant par ailleurs la fin “du clivage gauche-droite”.

  • Européennes : Nicolas Dupont-Aignan devant LR ?

    Européennes : Nicolas Dupont-Aignan devant LR ?

    Lu dans Minute :

     […] Nicolas Dupont-Aignan a donc refusé la main tendue par Marine Le Pen. Elle lui avait proposé de figurer, elle et lui, aux deux dernières places – non éligibles donc – d’une liste d’union, moyen symbolique de rééditer leur union de la présidentielle et moyen électoral de, peut-être, arriver largement en tête du scrutin. NDA a dit non, considérant que l’opération ne lui serait pas profitable pour l’échéance qu’il a déjà en tête : la présidentielle de 2022. […]

    Selon nos confrères du « Figaro », trois personnalités intellectuelles conseillent désormais Nicolas Dupont-Aignan : l’historien et journaliste Patrick Buisson (qui vient de démissionner de la présidence de la chaîne de télévision Histoire), l’ancien député gaulliste français au Parlement européen Paul-Marie Coûteaux et l’économiste libéral et eurosceptique Charles Gave, dont la fille Emmanuelle pourrait figurer sur la liste en position éligible. […]

    Donné à 6 % dans les sondages, Nicolas Dupont-Aignan espère rééditer l’exploit de Charles Pasqua et Philippe de Villiers en 1999 : 13,06 %, devant la liste RPR de Nicolas Sarkozy qui n’avait réuni que 12,82 %. Ou, à défaut, celui de la liste Villiers en 1994 (12,34 % et 13 sièges, juste derrière la liste PS et devant celle conduite par Jean-Marie Le Pen), score qui avait conduit à la création du Mouvement pour la France. Pour cela, il faudra secouer la tenaille constituée par le Rassemblement national deMarine Le Pen (crédité de 21 %) et Les Républicains de Laurent Wauquiez (estimés à 14 %). […]

    https://www.lesalonbeige.fr/europeennes-nicolas-dupont-aignan-devant-lr/

  • La droite nouvelle doit sortir du politiquement correct, miser sur les classes moyennes et voir le monde tel qu’il est

    Foule-meeting-Ligne-droite.jpg

    Ligne Droite cliquez ici

    Depuis leur élection, M. Macron et les membres de la Nouvelle Gauche qu’il incarne occupent tout le champ politique de la pensée unique. Dès lors, pour construire une alternative véritable, la droite doit sortir du politiquement correct et proposer un projet de rupture avec l’idéologie mondialiste, déconstructiviste et ultralibérale du Système. Elle doit de plus reconstituer sa base électorale en s’appuyant sur les classes moyennes et populaires. Il lui faut enfin porter une vision qui prenne en compte le monde multipolaire d’aujourd’hui.

    Pour la première fois, le président est issu directement du Système et non d’un parti politique

    La situation créée par l’élection de M. Macron est tout à fait nouvelle et marque un tournant dans l’histoire politique de notre pays. Un tournant qui était au demeurant prévisible car le Système, ayant assis sa domination sur la classe politique, il était en effet logique qu’il finisse par imposer comme président un homme qui ne vienne plus d’un parti mais qui soit directement issu de son sein et donc totalement acquis à sa cause. Tel est le cas de M. Macron, pur produit de l’oligarchie et entièrement dévoué à l’idéologie du Système. Aussi, avec ses amis, occupe-t-il la totalité de l’espace du politiquement correct, ce qui veut dire que toute position conforme à la pensée unique sera nécessairement perçue comme un ralliement à la politique de Macron. Une configuration nouvelle qui devrait contraindre les partis et plus particulièrement ceux de droite à une profonde mutation.

    Macron et la Nouvelle Gauche monopolisent l’espace du politiquement correct

    Les formations de droite se retrouvent en effet dans la situation de ne plus pouvoir s’opposer à Macron sans rompre avec la pensée unique. Ainsi, par exemple, les Républicains doivent-ils faire ce choix ou prendre le risque de disparaître purement et simplement. Dans le champ du politiquement correct à l’intérieur duquel ils ont toujours voulu se cantonner, il n’y a en effet plus d’espace pour eux puisque M. Macron l’occupe en totalité.

    S’étant déjà alignée sur la pensée unique pour toutes les questions concernant l’identité et les valeurs, refusant d’encourir la diabolisation sur la question de l’immigration comme sur celle des réformes sociétales, la droite LR pouvait encore se distinguer sur la question économique avec des positions plus libérales que celles du parti socialiste. Mais Macron, en tirant les conséquences du ralliement de la gauche au mondialisme économique, occupe aussi le créneau de l’ultralibéralisme international. Dès lors, si elle reste politiquement correcte, la droite LR n’a plus rien à opposer à M. Macron.

    Quant au FN, il doit lui aussi se préoccuper de ne pas céder à la tentation d’une respectabilité proche de la pensée unique qui le normaliserait et pourrait même le neutraliser.

    Pour s’opposer, la droite nouvelle doit rompre avec la pensée unique

    Pour retrouver un espace électoral, la droite doit donc se libérer du carcan politiquement correct et proposer une véritable alternative à la politique du Système. Une alternative qui cette fois ne peut pas être symbolique et factice comme avec Sarkozy en 2007. Elle doit se traduire par des prises de position tranchées sur quatre sujets clés.

    La droite nouvelle doit notamment se prononcer pour la défense de notre identité et donc pour l’arrêt de toute nouvelle immigration. Sur la question des valeurs, elle doit être intransigeante et annoncer l’abrogation de la loi Taubira. Sur la question du mondialisme économique, elle doit préconiser une régulation des échanges aux frontières de l’Europe. Et, sur la question européenne, elle doit se faire le champion d’une nouvelle Union érigeant l’Europe en un pôle de puissance.

    L’élection de Macron a provoqué des reclassements électoraux de grande importance

    Il est par ailleurs essentiel pour une droite rénovée de faire les mêmes choix drastiques, s’agissant de sa base électorale. Car là aussi des reclassements importants se sont produits. Ainsi, par exemple, la droite LR, qui avait déjà perdu les couches populaires pour avoir refusé de prendre en compte les questions identitaires et qui avait déçu l’électorat conservateur en refusant de soutenir la Manif pour tous lors du débat sur le mariage homosexuel, vient maintenant de perdre une troisième catégorie d’électeurs, celle des Français attachés prioritairement au dynamisme économique.

    Ceux qui, en phase avec la mondialisation économique, aspirent à créer, à innover, à entreprendre et à réussir économiquement, sont aujourd’hui séduits par Macron. Il en va de même de la grande bourgeoisie : très soucieuse de préserver ses biens et de valoriser son capital et fort peu concernée par la question de l’identité et des valeurs, elle s’est, elle aussi, ralliée à Macron qui défend les intérêts de la superclasse et de tous ceux qui en dépendent ou aspirent à en faire partie.

    Force est alors de constater qu’aujourd’hui, la droite LR n’a plus de base électorale. Quant au FN, sa surenchère gauchisante pour tenter de séduire au second tour de l’élection présidentielle les électeurs de Mélenchon lui a fait perdre une fraction importante de son électorat potentiel.

    La droite nouvelle doit reconstruire sa base électorale avec les classes moyennes et populaires

    La droite nouvelle doit donc redéfinir entièrement sa base électorale. Pour cela, il lui faut tenir compte de la fragmentation de la France en trois grandes entités. L’oligarchie et les immigrés sont acquis au Système et soutiennent la Nouvelle Gauche de Macron. Mais la troisième composante de la société française, celle constituée des classes populaires et des classes moyennes et moyennes supérieures, est de son côté très réservée à l’égard du Système et très proche des idées d’une droite rénovée. Aussi est-ce en s’appuyant sur elle que la droite nouvelle devrait former sa nouvelle base électorale. Une base, qui, si elle se cristallise, représente encore dans notre pays une majorité de Français.

    La droite nouvelle doit prendre en compte le monde tel qu’il est

    Encore faut-il éviter l’erreur majeure qui consisterait à opposer à Macron un projet passéiste. Ce dernier, qui cherche à accélérer les processus mondialiste et déconstructeur actuellement en cours, prétend engager notre pays dans une voie d’avenir. Rien n’est plus faux mais, pour le contrer, il ne faut donc pas préconiser un retour au passé à la fois utopique et nostalgique comme l’a fait le Front national pendant la campagne présidentielle. En prônant, sur le plan économique et social comme sur la question européenne, le retour à la France des années cinquante, Marine Le Pen a conduit son parti à l’insuccès. Aussi la droite nouvelle doit-elle construire son projet pour l’avenir à partir des réalités du monde actuel. Elle doit apporter des réponses au choc des civilisations et à l’émergence sur la scène mondiale des grands pôles de puissance. Bref, tout en restant fidèle à ses valeurs, il lui faut proposer une vision nouvelle de la France et de l’Europe.

    La droite nouvelle dispose d’un espace politique potentiellement considérable

    Si donc la droite réagit, si elle prend en compte le monde tel qu’il est, si elle s’affranchit du politiquement correct et s’appuie sur les classes moyennes, elle peut espérer voir s’ouvrir devant elle un espace politique important. Car si M. Macron représente le Système dans son ensemble, sa légitimité repose cependant sur un électorat limité, comme le démontre d’ailleurs le score modeste qu’il a réalisé au premier tour de la présidentielle avec seulement 18 % des inscrits. Et, surtout, les idées de la droite nouvelle disposent d’une assise populaire considérable, qu’il s’agisse de la défense de notre identité et de nos valeurs ou encore de la contestation du mondialisme économique. Aussi, la droite nouvelle peut-elle devenir en quelques années une force politique capable de l’emporter lors des prochains scrutins nationaux.

    La droite nouvelle est une nécessité qui reste à concrétiser

    Reste à savoir qui incarnera cette force politique et électorale nouvelle. La logique aurait voulu que, les Républicains se trouvant dans une impasse, le FN incarne cette droite nouvelle et occupe tout l’espace politique ainsi libéré. Mais la stratégie qu’il a adoptée, le programme qui était le sien et la candidate qui le représentait ont rendu impossible ce basculement politique. Aujourd’hui, cependant, rien n’est joué. La droite nouvelle peut émerger d’une refondation du FN ou d’une rénovation de LR ou encore de l’apparition d’une force nouvelle créée de toutes pièces.

    Une chose est sûre cependant, cette droite nouvelle est nécessaire. Elle correspond à l’attente secrète des Français et, une fois au pouvoir, elle pourrait réussir un redressement spectaculaire de la France et de l’Europe.

  • Européennes : DLF a fixé son cap – Journal du lundi 24 septembre 2018

    Politique / Européennes : DLF a fixé son cap
    Dimanche, Nicolas Dupont-Aignan organisait son meeting au cirque d’hiver pour initier la bataille des élections européennes. L’occasion de montrer sa volonté de rassemblement avec le soutien de nombreux transfuges d’autres partis.

    Société / La Manif Pour Tous repart au combat
    Une université pour remobiliser les troupes ! A l’aube d’un nouveau combat combat sociétal, la PMA, La Manif Pour Tous rassemblait ses cadres et des sympathisants ce week-end pour exposer le programme de l’année à venir et les expliquer les enjeux législatifs des mois à venir.

    Union Européenne / Le Brexit s’embourbe
    VO : Alors que la sortie de l’union européenne est prévue pour la fin mars 2019, les pourparlers s’enlisent de plus en plus. Certains se plaisent même à rêver d’un nouveau referendum, au mépris du choix populaire.

    International / L’ONU sur le pied de guerre

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • A visage découvert

    lallegorie_de_la_simulation_musee_des_beaux-arts_angers_14932303058-236x300.jpgDans notre conception de la laïcité à la française,  seul l’Etat  est sommé de respecter la neutralité religieuse, les citoyens étant libres de pratiquer leur culte et plus généralement de s’habiller comme ils le souhaitent. Pour autant,  la loi du 11 octobre 2010 interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Un principe rappelé notamment sur le site officiel de l’administration  française, ce qui interdit  de facto le port du voile intégral islamique (burqa) dans la rue. Une mesure nécessaire mais  qui ne résout  en rien,  sur le fond, les problèmes  de désintégration culturelle  de notre société. L’Afp nous apprenait  que 67 % des 36% électeurs inscrits qui se sont rendus hier  aux urnes dans le canton suisse de Saint-Gall « ont voté  en faveur d’une interdiction de la burqa dans l’espace public de leur région. Une réglementation déjà en vigueur depuis juillet 2016 dans le Tessin voisin. » Une votation citoyenne (referendum initiative populaire) qui a confirmé,  au grand désespoir des Verts et de la Jeunesse socialiste helvétiques,   un texte déjà  adopté par le parlement régional.  « Le Conseil central islamique suisse a qualifié dimanche cette mesure d’islamophobe. » Islamophobie dont ferait preuve l’opposition nationale selon certains de ses adversaires, lesquels ne reculent décidément devant rien. «Je croyais avoir eu droit à tout » rapportait ainsi Marine le 20 septembre,   «eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daech par tweets, la  justice me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! » Commentaire de Bruno Gollnisch: «Les malades ici ne sont pas là où on les cherche… »

    Malade Yann Moix ?  Le ministre de de l’Intérieur Gérard Collomb, qui soit dit en passant, sait parfaitement que les porteuses de burqa en France sont très  rarement verbalisées dans les quartiers musulmans,  de crainte de déclencher des émeutes, a  condamné la dernière sortie en date de cet écrivain et essayiste.  Connu pour son engagement militant de longue date contre l’opposition nationale, M. Moix,  dont les faits et gestes sont toujours relayés complaisamment  sur le site La régle du jeu  de son ami BHL, peine à rebondir médiatiquement.  Du moins  depuis qu’il a quitté son poste de chroniqueur dans  l’émission de Laurent  Ruquier le samedi  soir sur France 2.   Sur le plateau de l’émission Les terriens du samedi sur C8, il a  trouvé matière à faire parler de lui.   Alors que le  journaliste  Frédéric Ploquin présentait son  livre La peur a changé de camp, sur les difficultés et les dangers croissants  du métier de de policier,  Yann Moix a déclaré:  «Vous venez dire ici que les policiers ont peur (…), que vous chiez dans votre froc. » «La peur au ventre, vous n’avez pas les couilles d’aller dans des endroits dangereux. »

    M Moix devrait pourtant connaître toutes les limites qui sont  imposées aux policiers par l’idéologie laxiste-progressiste-multiculturaliste-immigrationniste et par un   pouvoir politique  qui entravent parfois grandement,  voire souvent,   leur capacité d’action. Leur courage personnel,  leur probité, leur sens du devoir ne sont certainement  pas en cause. 

    Le commandant Patrice Ribeiro du syndicat Synergie, à l’instar de beaucoup de ses collègues, n’a pas manqué de réagir rapporte l’Afp: « La diarrhée verbale haineuse de ce bobo (M. Moix, NDLR)  qui baigne dans le luxe et l’argent est ignominieuse et indécente. »  « Chaque jour des milliers de policiers, qui gagnent 10 ou 20 fois moins que ce plumitif de salon, risquent, exposent leur intégrité physique dans des quartiers dont ce monsieur ne sait même pas où ils se trouvent sur une carte de France et où vivent des gens qui sont pris en otage par les voyous», a-t-il ajouté.

    Une réalité que n’ignore pas Nicolas-Dupont Aigan qui annonçait hier lors  du discours de clôture  du congrès de son parti Debout La France ( DLF), au Cirque d’Hiver, à Paris, sa candidature aux élections européennes de 2019. Cette décision de faire cavalier seul, au moment ou nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à s’apercevoir de l’impasse mortelle de l’euromondialisme et du multiculturalisme,   a été actée par Marine. « On avait une fenêtre de tir historique, rien politiquement ne nous sépare.  L’alliance est un long travail. » a-t-elle observé tout en réaffirmant  hier, lors de la Fête du Drapeau à Mantes-La-Ville, l’objectif tout à fait réaliste du Rassemblement National d’arriver en tête des prochaines élections  européennes.

    Au nom d’une certaine  logique,   cohérence et  efficacité politique, il était certes possible d’espérer   quel’homme qui a su briser le tabou des tabous, en soutenant  avec panache Marine Le Pen au lendemain du  premier  tour de la présidentielle, accepte de nouveau notre main tendue. Crédité de 6% des intentions de vote, contre 21% pour la liste RN dans un tout récent sondage, l’alliance proposée  par Marine à M. Dupont-Aignan dans le cadre des élections de mai prochain aurait certainement  eu pour effet  d’enclencher une dynamique,  d’augmenter les chances du camp national, patriote et  souverainiste de creuser l’écart avec  la liste euromondialiste de LREM.

    Une question européenne qui taraude aussi sans surprise la gauche britannique. Lors du congrès du parti travailliste (labour) cette fin de semaine à Liverpool, son dirigeant, Jeremy Corbyn s’est prononcé  contre la tenue d’un  second référendum sur le Brexit, hypothèse plébiscitée en revanche par la très grosse majorité des adhérents de ce parti. Cependant  précise  l’Afp,  « un vote sur un nouveau référendum serait organisé avant la fin du congrès travailliste mercredi, mais (M. Corbyn)  a souligné que la question qui serait soumise aux militants n’avait pas encore été définie. Je respecterai ce qui sera décidé au cours de ce congrès » a-t-il dit.

    « (M Corbyn) a rappelé dimanche sur la BBC que 40% des électeurs du Labour avaient voté en faveur du Brexit au référendum de juin 2016» , tandis que « plusieurs députés et figures du parti travailliste, dont le maire de Londres Sadiq Khan, ont déjà pris position en faveur d’une nouvelle consultation, pour laquelle milite également la confédération syndicale TUC.»

    Jeremy Corbyn lui-même, mettait en garde  il y a deux ans   contre la  « catastrophe »   que serait une sortie de l’Angleterre de  l’UE,  à laquelle les électeurs  issus de l’immigration non européenne  sont  très majoritairement opposés. En juin 2016,  une semaine avant le vote sur le Brexit, Le Point donnait la parole   à Tony Travers« spécialiste du Grand Londres », selon lequel  « l’immigration est la vraie thématique de ce référendum, la capitale anglaise, foncièrement anti-Brexit, allie immigration et prospérité.  Londres a toutes les caractéristiques du maintien dans l’Union européenne : une population jeune, très éduquée, en majorité aisée. De plus, 40 % de la population est née à l’étranger et 40 % n’est pas blanche. À sa manière, le nouveau maire, Sadiq Khan, illustre par excellence cette ville-monde.» Bref , notions nous:   bobos+ City+ immigration de peuplement+ idéologie multiculturaliste= adhésion à Bruxelles. CQFD…

    Ce soutien électoral que le parti travailliste trouve dans les quartiers pluriels, dont bénéficie  pareillement chez nous  les partis de gauche et/ou  pro-bruxellois, de LFI à LREM, serait aussi la cause, selon certains commentateurs,  des accusations d’antisémitisme  portées  contre des cadres du parti travailliste. Il sont  soupçonnés de vouloir  flatter les bas-instincts d’une partie de l’électorat musulman. Toujours selon l’Afp, « Jeremy Corbyn a reconnu en août que sa formation avait un réel problème d’antisémitisme et assuré que sa priorité était de rétablir la confiance avec la communauté juive. La crise a été alimentée par la réticence du parti à adopter la définition complète de l’antisémitisme de l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA), de crainte que cela ne l’empêche de critiquer la politique israélienne.»  Ladite définition rapportait Libération, a finalement était validée début septembre  « par le National Executive Committee (NEC), l’instance dirigeante du Labour ;  une  « définition complète de l’antisémitisme – avec les onze exemples qui l’accompagnent – telle que définie par l’IHRA. L’adoption s’accompagne d’un communiqué indiquant que cette décision ne diminuera d’aucune façon la liberté d’expression sur Israël ou les droits des Palestiniens. »

    L’assimilation  entre critiques de l’Etat israélien et antisémitisme,  antisionisme et antijudaïsme est l’objet de moult colloques, rapports et cogitations au sein d’une gauche tiraillée entre  ses différentes  clientèles. L’antisionisme, le soutien au peuple palestinien sont historiquement  des marqueurs  forts à l’extrême-gauche.  Ils s’inscrivent  plus globalement  dans le cadre d’un  tiers-mondisme, d’une hostilité à l’impérialisme occidental  dont  l’Etat d’Israël et ses colons  seraient un exemple et une émanation. Il apparaît en tout cas assez évident que le vœu de  judiciariser, sanctionner, interdire toutes critiques de l’Etat d’Israël reviendrait à alimenter un complotisme ou un antijudaïsme  qu’on prétend combattre

    Lors du colloque de l’Association (d’extrême-gauche)  France-Palestine-Solidatité (AFPS) sur le thème «A-t-on le droit de critiquer la poltique israélienne»,   organisé en février dernier sous la patronage de la franco-turco-israélienne, Esther Benbassa, sénatrice EELV, certaines exigences de de l’IHRA ont été dénoncées.  Entre autres  le fait que « Les manifestations de l’antisémitisme peuvent inclure le ciblage de l’Etat d’Israël .» «L’Etat d’Israël est cité à 9 reprises dans ces exemples (énoncés par l’IHRA, NDLR)…». «Il est dangereux, était-il indiqué plus globalement, de prétendre définir un racisme particulier, alors que la loi française réprime de la même manière toute forme de racisme. Un groupe de personnalités françaises ont pris position à la suite du vote du Parlement européen. Cette prise de position est parue dans le journal Libération le 4 juillet 2017 » était-il  rappelé.

    L’AFPS est un membre actif du Comité européen de coordination pour la Palestine dont le siège est à Bruxelles et qui intervient auprès des instances de l’UE. On le constate une nouvelle fois, ceux à gauche qui dénoncent  l’oppression, les atteintes aux droits-de-l’homme; les   dénis de souveraineté et d’identité de peuples  sous le joug de colonisateurs, ne sont pas choqués plus que cela par les involutions d’une Europe bruxelloise  ou le délit d’opinion  a été rétablie, ou le droit des peuples autochtones et des citoyens  à disposer  d’eux-mêmes, à  rester eux mêmes,  est combattu et  ostracisé… avec leur bénédiction. Sans faux-semblant, sans hypocrisie  et à visage découvert,   c’est  bien la mouvance  nationale qui  défend   aujourd’hui partout en Europe les   libertés  que nous avons reçu en héritage. Et ce n’est pas un des moindre enjeux du scrutin de l’année prochaine que de tout faire pour les rétablir ou les conserver. 

    https://gollnisch.com/2018/09/24/a-visage-decouvert/

  • Debout la France tente l’union des droites

    Debout la France tente l’union des droites

    Le congrès de Debout la France a eu lieu au Cirque d’Hiver, en présence des Amoureux de la France, avec

    • Bernard Monot et Yasmine Benzelmat (ex-RN)
    • JC Martinez (ex-FN)
    • Véronique Besse (ex- député MPF)
    • Bruno North (CNIP)
    • Jean-Frédéric Poisson (PCD)
    • Paul-Marie Coûteaux, ancien conseiller de Marine Le Pen et ex-dirigeant du SIEL,
    • Erik Tegnér (LR)
    • Claudine Kauffman, sénatrice ex-FN du Var
    • le conseiller régional RN Eric Dillies
    • François de Voyer, proche de Marion Maréchal

    https://www.lesalonbeige.fr/debout-la-france-tente-lunion-des-droites/