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élections - Page 237

  • Européennes : DLF a fixé son cap – Journal du lundi 24 septembre 2018

    Politique / Européennes : DLF a fixé son cap
    Dimanche, Nicolas Dupont-Aignan organisait son meeting au cirque d’hiver pour initier la bataille des élections européennes. L’occasion de montrer sa volonté de rassemblement avec le soutien de nombreux transfuges d’autres partis.

    Société / La Manif Pour Tous repart au combat
    Une université pour remobiliser les troupes ! A l’aube d’un nouveau combat combat sociétal, la PMA, La Manif Pour Tous rassemblait ses cadres et des sympathisants ce week-end pour exposer le programme de l’année à venir et les expliquer les enjeux législatifs des mois à venir.

    Union Européenne / Le Brexit s’embourbe
    VO : Alors que la sortie de l’union européenne est prévue pour la fin mars 2019, les pourparlers s’enlisent de plus en plus. Certains se plaisent même à rêver d’un nouveau referendum, au mépris du choix populaire.

    International / L’ONU sur le pied de guerre

    L’actualité en bref

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  • A visage découvert

    lallegorie_de_la_simulation_musee_des_beaux-arts_angers_14932303058-236x300.jpgDans notre conception de la laïcité à la française,  seul l’Etat  est sommé de respecter la neutralité religieuse, les citoyens étant libres de pratiquer leur culte et plus généralement de s’habiller comme ils le souhaitent. Pour autant,  la loi du 11 octobre 2010 interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Un principe rappelé notamment sur le site officiel de l’administration  française, ce qui interdit  de facto le port du voile intégral islamique (burqa) dans la rue. Une mesure nécessaire mais  qui ne résout  en rien,  sur le fond, les problèmes  de désintégration culturelle  de notre société. L’Afp nous apprenait  que 67 % des 36% électeurs inscrits qui se sont rendus hier  aux urnes dans le canton suisse de Saint-Gall « ont voté  en faveur d’une interdiction de la burqa dans l’espace public de leur région. Une réglementation déjà en vigueur depuis juillet 2016 dans le Tessin voisin. » Une votation citoyenne (referendum initiative populaire) qui a confirmé,  au grand désespoir des Verts et de la Jeunesse socialiste helvétiques,   un texte déjà  adopté par le parlement régional.  « Le Conseil central islamique suisse a qualifié dimanche cette mesure d’islamophobe. » Islamophobie dont ferait preuve l’opposition nationale selon certains de ses adversaires, lesquels ne reculent décidément devant rien. «Je croyais avoir eu droit à tout » rapportait ainsi Marine le 20 septembre,   «eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daech par tweets, la  justice me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! » Commentaire de Bruno Gollnisch: «Les malades ici ne sont pas là où on les cherche… »

    Malade Yann Moix ?  Le ministre de de l’Intérieur Gérard Collomb, qui soit dit en passant, sait parfaitement que les porteuses de burqa en France sont très  rarement verbalisées dans les quartiers musulmans,  de crainte de déclencher des émeutes, a  condamné la dernière sortie en date de cet écrivain et essayiste.  Connu pour son engagement militant de longue date contre l’opposition nationale, M. Moix,  dont les faits et gestes sont toujours relayés complaisamment  sur le site La régle du jeu  de son ami BHL, peine à rebondir médiatiquement.  Du moins  depuis qu’il a quitté son poste de chroniqueur dans  l’émission de Laurent  Ruquier le samedi  soir sur France 2.   Sur le plateau de l’émission Les terriens du samedi sur C8, il a  trouvé matière à faire parler de lui.   Alors que le  journaliste  Frédéric Ploquin présentait son  livre La peur a changé de camp, sur les difficultés et les dangers croissants  du métier de de policier,  Yann Moix a déclaré:  «Vous venez dire ici que les policiers ont peur (…), que vous chiez dans votre froc. » «La peur au ventre, vous n’avez pas les couilles d’aller dans des endroits dangereux. »

    M Moix devrait pourtant connaître toutes les limites qui sont  imposées aux policiers par l’idéologie laxiste-progressiste-multiculturaliste-immigrationniste et par un   pouvoir politique  qui entravent parfois grandement,  voire souvent,   leur capacité d’action. Leur courage personnel,  leur probité, leur sens du devoir ne sont certainement  pas en cause. 

    Le commandant Patrice Ribeiro du syndicat Synergie, à l’instar de beaucoup de ses collègues, n’a pas manqué de réagir rapporte l’Afp: « La diarrhée verbale haineuse de ce bobo (M. Moix, NDLR)  qui baigne dans le luxe et l’argent est ignominieuse et indécente. »  « Chaque jour des milliers de policiers, qui gagnent 10 ou 20 fois moins que ce plumitif de salon, risquent, exposent leur intégrité physique dans des quartiers dont ce monsieur ne sait même pas où ils se trouvent sur une carte de France et où vivent des gens qui sont pris en otage par les voyous», a-t-il ajouté.

    Une réalité que n’ignore pas Nicolas-Dupont Aigan qui annonçait hier lors  du discours de clôture  du congrès de son parti Debout La France ( DLF), au Cirque d’Hiver, à Paris, sa candidature aux élections européennes de 2019. Cette décision de faire cavalier seul, au moment ou nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à s’apercevoir de l’impasse mortelle de l’euromondialisme et du multiculturalisme,   a été actée par Marine. « On avait une fenêtre de tir historique, rien politiquement ne nous sépare.  L’alliance est un long travail. » a-t-elle observé tout en réaffirmant  hier, lors de la Fête du Drapeau à Mantes-La-Ville, l’objectif tout à fait réaliste du Rassemblement National d’arriver en tête des prochaines élections  européennes.

    Au nom d’une certaine  logique,   cohérence et  efficacité politique, il était certes possible d’espérer   quel’homme qui a su briser le tabou des tabous, en soutenant  avec panache Marine Le Pen au lendemain du  premier  tour de la présidentielle, accepte de nouveau notre main tendue. Crédité de 6% des intentions de vote, contre 21% pour la liste RN dans un tout récent sondage, l’alliance proposée  par Marine à M. Dupont-Aignan dans le cadre des élections de mai prochain aurait certainement  eu pour effet  d’enclencher une dynamique,  d’augmenter les chances du camp national, patriote et  souverainiste de creuser l’écart avec  la liste euromondialiste de LREM.

    Une question européenne qui taraude aussi sans surprise la gauche britannique. Lors du congrès du parti travailliste (labour) cette fin de semaine à Liverpool, son dirigeant, Jeremy Corbyn s’est prononcé  contre la tenue d’un  second référendum sur le Brexit, hypothèse plébiscitée en revanche par la très grosse majorité des adhérents de ce parti. Cependant  précise  l’Afp,  « un vote sur un nouveau référendum serait organisé avant la fin du congrès travailliste mercredi, mais (M. Corbyn)  a souligné que la question qui serait soumise aux militants n’avait pas encore été définie. Je respecterai ce qui sera décidé au cours de ce congrès » a-t-il dit.

    « (M Corbyn) a rappelé dimanche sur la BBC que 40% des électeurs du Labour avaient voté en faveur du Brexit au référendum de juin 2016» , tandis que « plusieurs députés et figures du parti travailliste, dont le maire de Londres Sadiq Khan, ont déjà pris position en faveur d’une nouvelle consultation, pour laquelle milite également la confédération syndicale TUC.»

    Jeremy Corbyn lui-même, mettait en garde  il y a deux ans   contre la  « catastrophe »   que serait une sortie de l’Angleterre de  l’UE,  à laquelle les électeurs  issus de l’immigration non européenne  sont  très majoritairement opposés. En juin 2016,  une semaine avant le vote sur le Brexit, Le Point donnait la parole   à Tony Travers« spécialiste du Grand Londres », selon lequel  « l’immigration est la vraie thématique de ce référendum, la capitale anglaise, foncièrement anti-Brexit, allie immigration et prospérité.  Londres a toutes les caractéristiques du maintien dans l’Union européenne : une population jeune, très éduquée, en majorité aisée. De plus, 40 % de la population est née à l’étranger et 40 % n’est pas blanche. À sa manière, le nouveau maire, Sadiq Khan, illustre par excellence cette ville-monde.» Bref , notions nous:   bobos+ City+ immigration de peuplement+ idéologie multiculturaliste= adhésion à Bruxelles. CQFD…

    Ce soutien électoral que le parti travailliste trouve dans les quartiers pluriels, dont bénéficie  pareillement chez nous  les partis de gauche et/ou  pro-bruxellois, de LFI à LREM, serait aussi la cause, selon certains commentateurs,  des accusations d’antisémitisme  portées  contre des cadres du parti travailliste. Il sont  soupçonnés de vouloir  flatter les bas-instincts d’une partie de l’électorat musulman. Toujours selon l’Afp, « Jeremy Corbyn a reconnu en août que sa formation avait un réel problème d’antisémitisme et assuré que sa priorité était de rétablir la confiance avec la communauté juive. La crise a été alimentée par la réticence du parti à adopter la définition complète de l’antisémitisme de l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA), de crainte que cela ne l’empêche de critiquer la politique israélienne.»  Ladite définition rapportait Libération, a finalement était validée début septembre  « par le National Executive Committee (NEC), l’instance dirigeante du Labour ;  une  « définition complète de l’antisémitisme – avec les onze exemples qui l’accompagnent – telle que définie par l’IHRA. L’adoption s’accompagne d’un communiqué indiquant que cette décision ne diminuera d’aucune façon la liberté d’expression sur Israël ou les droits des Palestiniens. »

    L’assimilation  entre critiques de l’Etat israélien et antisémitisme,  antisionisme et antijudaïsme est l’objet de moult colloques, rapports et cogitations au sein d’une gauche tiraillée entre  ses différentes  clientèles. L’antisionisme, le soutien au peuple palestinien sont historiquement  des marqueurs  forts à l’extrême-gauche.  Ils s’inscrivent  plus globalement  dans le cadre d’un  tiers-mondisme, d’une hostilité à l’impérialisme occidental  dont  l’Etat d’Israël et ses colons  seraient un exemple et une émanation. Il apparaît en tout cas assez évident que le vœu de  judiciariser, sanctionner, interdire toutes critiques de l’Etat d’Israël reviendrait à alimenter un complotisme ou un antijudaïsme  qu’on prétend combattre

    Lors du colloque de l’Association (d’extrême-gauche)  France-Palestine-Solidatité (AFPS) sur le thème «A-t-on le droit de critiquer la poltique israélienne»,   organisé en février dernier sous la patronage de la franco-turco-israélienne, Esther Benbassa, sénatrice EELV, certaines exigences de de l’IHRA ont été dénoncées.  Entre autres  le fait que « Les manifestations de l’antisémitisme peuvent inclure le ciblage de l’Etat d’Israël .» «L’Etat d’Israël est cité à 9 reprises dans ces exemples (énoncés par l’IHRA, NDLR)…». «Il est dangereux, était-il indiqué plus globalement, de prétendre définir un racisme particulier, alors que la loi française réprime de la même manière toute forme de racisme. Un groupe de personnalités françaises ont pris position à la suite du vote du Parlement européen. Cette prise de position est parue dans le journal Libération le 4 juillet 2017 » était-il  rappelé.

    L’AFPS est un membre actif du Comité européen de coordination pour la Palestine dont le siège est à Bruxelles et qui intervient auprès des instances de l’UE. On le constate une nouvelle fois, ceux à gauche qui dénoncent  l’oppression, les atteintes aux droits-de-l’homme; les   dénis de souveraineté et d’identité de peuples  sous le joug de colonisateurs, ne sont pas choqués plus que cela par les involutions d’une Europe bruxelloise  ou le délit d’opinion  a été rétablie, ou le droit des peuples autochtones et des citoyens  à disposer  d’eux-mêmes, à  rester eux mêmes,  est combattu et  ostracisé… avec leur bénédiction. Sans faux-semblant, sans hypocrisie  et à visage découvert,   c’est  bien la mouvance  nationale qui  défend   aujourd’hui partout en Europe les   libertés  que nous avons reçu en héritage. Et ce n’est pas un des moindre enjeux du scrutin de l’année prochaine que de tout faire pour les rétablir ou les conserver. 

    https://gollnisch.com/2018/09/24/a-visage-decouvert/

  • Debout la France tente l’union des droites

    Debout la France tente l’union des droites

    Le congrès de Debout la France a eu lieu au Cirque d’Hiver, en présence des Amoureux de la France, avec

    • Bernard Monot et Yasmine Benzelmat (ex-RN)
    • JC Martinez (ex-FN)
    • Véronique Besse (ex- député MPF)
    • Bruno North (CNIP)
    • Jean-Frédéric Poisson (PCD)
    • Paul-Marie Coûteaux, ancien conseiller de Marine Le Pen et ex-dirigeant du SIEL,
    • Erik Tegnér (LR)
    • Claudine Kauffman, sénatrice ex-FN du Var
    • le conseiller régional RN Eric Dillies
    • François de Voyer, proche de Marion Maréchal

    https://www.lesalonbeige.fr/debout-la-france-tente-lunion-des-droites/

  • Les « fake news » ont représenté moins de 0,1% d’un total de 60 millions de tweets politiques durant l’élection présidentielle de 2017

     Loin d’un « tsunami » de fausses nouvelles, les « fake news » ont représenté moins de 0,1% d’un total de 60 millions de tweets politiques passés au crible durant l’élection présidentielle de 2017, et ont surtout été échangées par des twittos affiliés à François Fillon et Marine Le Pen, selon une étude du CNRS et de l’EHESS. (…)

    L’autre grand axe d’étude a porté sur les « fake news » ou fausses nouvelles: l’équipe du Politoscope a analysé les tweets relayant sous forme de liens des intox identifiées comme telles par les « décodeurs » du Monde.

    Résultat: près de 5.000 tweets ont été détectés, soit moins de 1% du corpus de tweets analysés (0,081%).

    http://www.fdesouche.com/1075435-enquete-les-fake-news-ont-represente-moins-de-01-dun-total-de-60-millions-de-tweets-politiques-durant-lelection-presidentielle-de-2017

  • En Belgique, NATION couvre 43 communes pour les élections du 14 octobre

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    Belgique – Le 14 octobre, les Belges sont appelés à se rendre aux urnes pour les élections communales et provinciales. En Europe, la Belgique francophone fait jusqu’ici figure d’exception, ne connaissant plus depuis de longues années de représentation d’un mouvement nationaliste au sein d’une quelconque assemblée, même la plus locale.

    Le mouvement NATION espère modifier cette situation et sera présent aux élections communales et aux élections provinciales, couvrant 45 communes au total. La liste des communes se trouvent ICI pour les élections communales et ICI pour les élections provinciales.

    Cette seule présence est déjà le signe d’une avancée, en comparaison des élections locales de 2012 où NATION ne présentait des candidats que dans 4 communes.

    Notons que NATION, tout en menant résolument campagne contre l’immigration et l’islamisation, ne cède à aucune des sirènes du national-sionisme qui tente en ce moment de cornaquer tout l’espace « patriote » en Europe.

    Ajoutons que NATION entretient des relations étroites avec d’autres mouvements en Europe et siège au sein de l’Alliance for Peace and Freedom, organisation nationaliste reconnue au sein du Parlement Européen.

  • Sommet de Salzbourg : l’impasse bruxelloise – Journal du 20 septembre 2018

    UE / Sommet de Salzbourg : l’impasse bruxelloise
    Une Union Européenne en panne ! Après avoir mis au banc des accusés la Hongrie et la Pologne, Bruxelles tente de rejouer le coup de l’unité et montre ses propres limites. Une défaite de la technocratie qui est aussi celle d’Emmanuel Macron.

    Société / Emploi : la France championne des faux CV !
    Plus de la moitié des CV des français sont bidonnés ! Une étude fait état des chiffres alarmant entourant la triche dans la recherche d’emploi… mais la généralisation des nouvelles technologie et l’avènement de l’économie numérique pourrait bien changer la donne.

    Politique / Anne Hidalgo isolée
    Le maire de Paris plus seule que jamais ! Avec le départ de son adjoint Bruno Julliard, les ralliements à la majorité présidentielle et les difficultés électorales de la gauche, Anne Hidalgo devrait avoir toutes les peines du monde à garder sa place à l’Hôtel de ville !

    International / Orthodoxie : Vers un Schisme entre Moscou et Constantinople ?

    Serveur TVL

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    https://www.tvlibertes.com/2018/09/20/25853/sommet-de-salzbourg-limpasse-bruxelloise-journal-20-septembre-2018

  • Gérard Collomb envisage de démissionner : avant qu’il ne soit trop tard ?

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    Gérard Collomb prend ses distances.

    Celui qui avait joué un rôle décisif dans l’élection d’Emmanuel Macron en lui apportant le crédit du socialisme modéré et enraciné, en l’entourant du charme discret de la bourgeoisie lyonnaise, se sent de moins en moins à l’aise dans l’ombre de Narcisse-Jupiter.

    Son analyse des déboires présidentiels actuels sonnait juste. Comme la vérité blesse toujours celui qu’elle vise, Narcisse-Jupiter en a été fort courroucé. Une explication a eu lieu entre les deux personnages. Le Lyonnais souhaite redevenir maire en sa ville. Beaucoup de Lyonnais le préféraient dans ce rôle que dans celui de « premier flic » de France. Mais nombreux, aussi, sont ceux qui pensent qu’une nouvelle candidature municipale en 2020 serait celle de trop.

    Le passage au ministère de l’Intérieur a révélé un homme sur qui l’âge pesait, qui manquait du dynamisme et de l’autorité nécessaires à ce poste sur lequel Sarkozy avait construit sa réussite. Ses propos souvent hésitants et ses gaffes l’ont empêché d’être un grand ministre : lorsqu’il communique à la presse des informations sur l’auteur de l’attentat de Manchester, Salman Abidi, les Britanniques qui souhaitaient garder secrète l’identité du terroriste expriment leur surprise et leur mécontentement.

    Le sommet est atteint lors de son audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée sur l’affaire Benalla. Le locataire de la place Beauvau qui devrait être l’homme le mieux renseigné de France ne sait pas ce qui se passe dans sa maison, pourquoi le « cogneur » du 1er mai possède un port d’armes qu’il lui avait refusé. Il ne sait pas davantage ce qui se passe dans la maison d’en face, l’Élysée, et ignore tout de la fonction de l’estafier du Président qu’il a pourtant côtoyé dès la campagne présidentielle.

    L’intuition politique de Gérard Collomb est toujours assez juste. Plus ferme, en apparence, sur l’immigration que ses prédécesseurs, il a jusqu’à présent évité que le terrorisme ne réédite des attentats importants. La Loi antiterroriste a pris le relais de l’état d’urgence. Surtout, la communication ministérielle, et non celle du ministre, a été soignée. Les nombreuses attaques à l’arme blanche sont déclassées en faits divers d’origine psychiatrique. De nombreuses tentatives d’attentats auraient été déjouées. Et, cerise sur le gâteau, parmi eux, des projets venant de l’extrême droite : l’homme de centre gauche, franc-maçon sans complexe et, qui plus est, lyonnais, se plaît dans ce juste milieu, à l’abri des excès symétriques. De même, ce qu’il affectionne, c’est la police de proximité, ressortie de la naphtaline de l’ère Jospin.

    Apparemment, cette politique donne des résultats puisque ceux qui ont été publiés récemment sont plutôt positifs, sauf à Paris. Les vols, sous toutes leurs formes, sont en recul. En revanche, on observe un accroissement de la violence sexuelle et intrafamiliale. On remarquera, toutefois, l’étonnante coïncidence des chiffres avec la mode idéologique et l’intérêt du ministère : celui-ci réussit dans son domaine, mais fait face à la montée de comportements individuels qui n’ont rien à voir avec la délinquance organisée.

    Reste l’essentiel : l’importance du trafic de drogue lié à l’insécurité des quartiers sensibles, ceux qui correspondent aux « territoires perdus de la République ». Récemment, un braquage opéré dans le XVe arrondissement de Marseille à l’encontre d’un supermarché a connu une fin révélatrice : la foule qui était à proximité, sur un « marché aux puces », a lynché les deux voleurs dont l’un a réussi à prendre la fuite. On ne peut mieux résumer l’idée d’une France qui n’est plus elle-même.

    Gérard Collomb sait très bien que ses « quartiers de reconquête républicaine », malgré leur titre ronflant, ne résoudront pas la questions avec quelques policiers supplémentaires. C’est, justement, le jour de l’inauguration de l’un d’entre eux qu’il a choisi d’annoncer son départ après les élections européennes, entraînant une désapprobation chez les policiers, qui ne souhaitent pas un ministre à temps partiel. Mais lui, en bon politicien, souhaite partir à temps !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/gerard-collomb-envisage-de-demissionner-avant-quil-ne-soit-trop-tard/

  • L'après Hidalgo n'est pas encore gagné

    6a00d8341c715453ef022ad39225a6200d-320wi.jpgLe 17 septembre l'annonce de la démission de Bruno Julliard, premier adjoint PS, chargé de la culture à la mairie de Paris aurait pu faire l'effet d'un électrochoc. Pourtant cet événement ne saurait être ni présenté comme le premier coup dur infligé à Hidalgo, ni, encore moins envisagé comme le dernier. Il ne fait que marquer un peu plus l'effritement d'une coalition et le désastre d'une gestion.

    L'échec de cette mégère remonte en fait au premier jour de son mandat. Dès le succès immérité, qu'elle remporta en 2014 face à une opposition municipale maltraitée par la présidence de la république, elle suscita une sorte de détestation irrationnelle.

    Déjà, de 2001 à 2014, l'arrivée de Delanoë, dans l'ombre duquel elle rongea son frein et couva sa hargne pendant deux mandatures, correspondait à un calcul tant soit peu machiavélique du pouvoir : les chiraquiens ont été payés pour savoir qu'un maire de Paris devient une sorte de candidat naturel à la présidence, disposant par ailleurs, de moyens matériels exceptionnels.

    Et en 2014, cette incapable notoire, fut favorisée par le choix imposé à la droite d'une candidate nullissime et grotesque appelée Kosciusko-Morizet. Là aussi un beau cadeau de la présidence.

    L'accumulation des désastres signés Hidalgo et des dossiers affreusement mal gérés par l'heureuse élue était depuis lors devenue un sujet, trop facile peut-être, de moqueries des chansonniers.

    Hélas, tant que le bilan chiffré et les comptes réels, plus que désastreux, de la municipalité n'auront pas été clairement publiés et resteront camouflés, elle peut tenter de faire illusion.

    Tout l'accable en effet et on hésite presque à récapituler la liste interminable de ses erreurs, de ses fautes, des produits de son sectarisme, et de celles de son équipe. Dans son désastreux personnel laquelle on n'oubliera pas le Brossat, petit homoncule communiste. Du Velib aux Autolib, de la saleté aux embouteillages, des berges de la Seine, ce lieu unique au monde, aurait mérité mieux, et dont le blocage n'a servi qu'à aggraver la pollution, à la stagnation des transports en commun, tout a été souillé par leur médiocrité, leur désordre et leur gabegie.

    Si elle n'était elle-même envahie par un panier de crabes, l'opposition municipale n'aurait qu'à se baisser pour ramasser la mise. Les ambitieux se bousculent au portillon, oubliant toujours que l'élection au Conseil de Paris combine en réalité 20 élections différentes.

    Parmi les candidats à la candidature, outre le Benjamin Griveaux, qu’on voit venir à des kilomètres, chouchou du chef de l'État, dont les dents rayent le plancher, se profilent déjà de nombreux ambitieux qui, croyant leur heure venue, se montreront prêts à tout. Mounir Mahjoubi, par exemple, actuel secrétaire d'État chargé du numérique et ancien député macronien du 19e arrondissement se verrait bien dans le fauteuil. "Je peux être, n'hésite-t-il pas à proclamer, ce bon apôtre, un bon candidat pour Paris." Tu parles, Charles. Mais ce n'est pas un bon candidat qu'il faut à la Ville et à ses habitants : c'est un bon maire, entouré d'une bonne équipe compétente, portée par un bon projet !

    À cet égard, nous demeurons loin du compte et, si incompétente soit-elle, Hidalgo peut, elle aussi, jouer sur la division de ses adversaires en se targuant aussi d'un soi-disant prestige international. Cauchemar ! pensera-t-on légitimement de l’hypothèse de sa réélection.

    Sa campagne osera prétendre qu'elle agissait au bénéfice de la partie la plus pauvre de la population. Et nul n’osera lui reprocher le fait que cette ville dispose, en effet, d'une cohorte impressionnante de mendiants. Au-delà des ratios auxquels l'occident s'est accoutumé, l'avalanche des faux réfugiés, des vrais manouches, des punks à chiens, des voyous poisseux et feignants, des revendeurs de drogue, des détrousseurs de touristes et des pickpockets du métro, compose une nouvelle Cour des Miracles. L'addition des bobos, des gogos et des cocos ne la nettoiera pas. Et l'on aimerait entrevoir quel intendant La Reynie y mettra de l'ordre.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2018/09/lapres-hidalgo-nest-pas-encore-gagne.html

  • Les nouveaux masques du progressisme

    6a00d8341c715453ef022ad3b19066200b-320wi.jpgLe groupe parlementaire macronien s'effrite. Non seulement il a officiellement perdu 2 députés avec le départ vers l'UDI de Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine, aprés celui, au printemps, de Jean-Michel Clément, mais 59 membres sur 313 avaient refusé de voter pour Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée.

    De ce fait et pour la première fois dans l'Histoire de la cinquième république le quatrième personnage de l'État, désigné par 254 parlementaires sur 577 n'a pas été élu par une majorité, encore moins par un consensus.

    L'électorat risque à son tour de faire lourdement défaut en mai, au point que le Rassemblement national, lui-même pourtant devenu débandade, peut encore rêver de progresser encore au sein de l'assemblée de Strasbourg, y réduisant d'autant l'audience effective de la France, de la France officielle, au sein des instances de décisions.

    L'urgence de retrouver un nouveau souffle idéologique ne peut donc pas échapper au chef de l'État. Lorsque Laurent Fabius, alors présenté pour jeune, fut nommé Premier ministre par François Mitterrand, pour remplacer le pue-la-fritte Mauroy, sac à bière usagé, les flatteurs s'employaient à faire mine de saluer en lui le talent et la fraîcheur. Pensez donc : il allait fêter, en effet, quelques jours plus tard, son 38e anniversaire, âge auquel Jules César était déjà Pontifex Maximus, Robespierre renversé et guillotiné, Thémistocle vainqueur à Marathon et Bonaparte assassin du duc d'Enghien.

    Macron, à peine plus âgé, aspire, sans doute, à un destin européen. Il lui faut donc frapper fort. Il lui échoit de renouveler, pense-t-il, les vieux clivages et les vielles étiquettes afin de créer, autour du nouveau monde auquel il aspire, un souffle majoritaire à l'échelle du Continent.

    Ne croyons pas à son irréflexion. Il a longuement pesé et soupesé le pour et le contre, les avantages et les inconvénients : une ligne pro-Merkel d’abord, puis une ligne anti-Merkel, et même, avec les textes chèvre-chou de son ministre de l’Intérieur, l’hypothèse de paraître un Salvini avant Salvini, etc.

    Mais le vent a tourné. On se rend compte que le vieux truc de Mitterrand pour diviser la droite marche encore, avec la diabolisation du Hongrois Orban. Et les élections en Suède ont prouvé que les adversaires de l'immigration même s'ils obtiennent 26 % des voix en Autriche, 21 % au Danemark, 19 % avec Jobik en Hongrie, 17 % en Italie ou même 29 % en Suisse, hors union européenne, etc. ne disposent encore d'une majorité absolue dans aucun pays.

    Dès lors, la décision de Jupiter semble prise : il lui faut apparaître comme le rassembleur de la gauche européenne, et, en même temps, celui qui en renouvelle le contenu, les programmes, les étiquetages, etc.

    Un mot est en train de faire florès celui de progressisme. Les derniers en date à l'avoir essayé n'ont pas très bien fini. L'union des jeunes pour le progrès fondée en 1965, organisation des jeunes gaullistes s'est ralliée au chiraquisme et à ses avatars. L'Alliance républicaine pour le progrès créée en 1966 par Tixier-Vignancour ne donne plus guère de ses nouvelles, etc.

    Le mot semblait définitivement démonétisé. Mais la ligne de partage qu'il prétend reprendre se rattache à des dialectiques bien plus anciennes. Il s'agit de réintégrer, nous confirme-t-on ainsi gravement, dans l'espace progressiste tout ce qui s'oppose au nationalisme.

    Y compris les vieux rogatons du stalinisme ? Et pourquoi pas ? Avant 1956, Khrouchtchev ne parlait-il pas de Staline comme du "phare et guide de l’humanité progressiste".

    N'étaient-ils pas fièrement certifiés progressistes[1] les compagnons de route des années 1950 ?

    Progressistes d'hier les chrétiens de gauche qui sont si bien parvenus à vider les églises de leurs fidèles.

    Progressistes, encore plus, ceux qu'on appelait les porteurs de valise du FLN, et qu'il était si urgent de réhabiliter en la personne de Maurice Audin.

    Seront réputés progressistes par conséquent tous ceux qui aujourd’hui encouragent la migration vers l'Europe. C'est sans doute sur cette base que l'on entend rassembler et donner un nouveau souffle à ce quinquennat qui s'écoule comme un sablier sans que se concrétisent les réformes promises.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] On lira dans Sociologie du communisme de Jules Monnerot la réfutation de cet étiquetage

    http://www.insolent.fr/page/2/