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élections - Page 237

  • Montée des « populismes » : mythe ou réalité ? – Journal du mardi 9 octobre 2018

    Politique / Montée des « populismes » : mythe ou réalité ?
    Salvini, Le Pen, Bolsonaro, Bannon… Les journalistes voient des “populistes” partout… mais qu’en est-il réellement ? Peut-on comparer ces personnalités et leurs velléités ? Cercle vertueux ou spirale dangereuse ? Alain de Benoist, auteur du Moment populiste répondra à nos questions.

    Social / Les syndicats se remettent en marche
    Pour la 12e fois depuis l’élection d’Emmanuel Macron, les syndicats descendent dans la rue. Un nouveau rassemblement des mécontents qui, comme les précédents, ne semble pas en mesure de faire chavirer le pouvoir.

    Société / Les eaux corses en péril

    International / B. Kavanaugh : l’homme qui conforte Trump
    A moins d’un mois des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, la nomination à la Cour suprême du juge conservateur Breth Kavanaugh pourrait bien confirmer la position dominante de Donald Trump…

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Rencontre stratégique entre Marine Le Pen et Matteo Salvini

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Marine Le Pen rend visite à Matteo Salvini pour lancer la campagne des européennes.

    Après une rentrée en demi-teinte de la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen traverse les Alpes pour rencontrer son allié Matteo Salvini. L’homme fort transalpin est un des meneurs de la droite populiste européenne, et Marine Le Pen espère se servir de sa popularité pour lancer sa campagne européenne.

    Quelles annonces ont été faites ?

    Premièrement Marine Le Pen a émis une fin de non-recevoir à la proposition de Steve Bannon de rejoindre la fondation de l’ancien dirigeant de Breitbart « le Mouvement ». Cela intervient juste après l’ouverture pourtant engagée par Louis Alliot, compagnon de Marine Le Pen. Cela fait d’ailleurs beaucoup de refus pour l’ancien conseiller de Donald Trump après Viktor Orban, les Finlandais et le FPÖ autrichien. Par ailleurs Matteo Salvini a déclaré, en parlant des élections européennes, « le rendez-vous de mai sera une révolution du bon sens ».

    Quelles sont les projections concernant cette élection ?

    Pour Matteo Salvini, sa croisade contre « le bunker de Bruxelles » se déroule à merveille. Il caracole en tête avec près de 30% des intentions de vote. Pour Marine Le Pen, c’est plus complexe. En effet même si les sondages lui sont plutôt favorables la plaçant en tête au coude à coude avec La République en Marche, Nicolas Dupont-Aignan et Les Républicains pourraient venir perturber la fête.

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  • Pour un Front de la liberté… réaliste!

    europe-des-nations-276x300.jpgLes gros médias, c’est le moins que l’on puisse dire,   n’ont pas beaucoup fait état de la rencontre qui s’est déroulée hier entre Marine Le Pen et Matteo Salvini à Rome.  La présidente du RN répondait à l’invitation de l’Union générale du travail (UGT), syndicat (à ne pas confondre avec son homonyme espagnol) proche de la Ligue, pour intervenir sur le thème de « la croissance économique et les perspectives sociales dans une Europe des nations. » Une réunion qui fut donc boudée par la grosse presse française  - couverte en revanche de manière très exhaustive par RT –  mais pourtant hautement symbolique  en ce qu’elle permettait de lier, sous l’égide d’un syndicat très en pointe dans la défense des intérêts des travailleurs, questions économico-sociales et problèmes migratoires.   Elle matérialise, à quelques mois des élections européennes dont Marine a rappelé le caractère décisif,  la lutte des nationaux, des populistes/souverainistes contre une idéologie mondialiste qui est le ciment de cette Europe technocratique. UE dont les dérives totalitaires s’accélèrent. On le constate notamment avec les persécutions qui ne se démentent pas contre les eurosceptiques,  discriminations dénoncées de nouveau par Bruno Gollnisch dans l’affaire dite des assistants parlementaires lors de sa conférence de presse du 2 octobre.

    Marine et Matteo ne se  sont pas contentés d’afficher leur identité de  vue «contre les ennemis de l’Europe que sont Juncker et Moscovici, fermés dans le bunker de Bruxelles»;  leurs constats communs sur «l’Europe, l’agriculture, le travail, la lutte contre l’immigration», la nécessité de «construire (une autre Europe) avec d’autres Européens »,  sur la base du  triptyque «sécurité, identité, prospérité»,  «pour remplacer ce qu’est devenu au fil des ans l’Union européenne. »

    Cette conférence a aussi été le lieu d’une annonce importante, au moment ou les nationaux cherchent à mener à bien le rassemblement le plus large et le plus efficace possible pour mener la lutte contre le système bruxellois à tuer les peuples. La présidente du RN,  le dirigeant  de laLigue et  vice-président du conseil des ministres italien ont ainsi annoncé le lancement  du  Front de la liberté, une alliance électorale dans la perspectives des élections de mai prochain.

    Les aspirations des peuples européens à plus de libertés, de protections, d’identité sont non seulement légitimes, mais elles peuvent être satisfaites et Marine a d’ailleurs loué les résultats obtenus par le nouveau gouvernement italien sur le front de la lutte contre la submersion migratoire. Beaucoup ont été frappés dans ce domaine par les propos de Gérard Collomb,  lors de son discours  de passation de pouvoir le 3 octobre . Le ministre démissionnaire a avoué ses échecs et ceux de ses prédécesseurs, malgré les milliards déversés dans les quartiers pluriels, par une  gauche et une droite pareillement immigrationnistes,   pour favoriser le vivre-ensemble.  « Je suis allé dans tous ces quartiers » a déclaré M. Collomb,  «la situation est très dégradée. On ne peut plus continuer à travailler commune par commune, il faut une vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale. » « Aujourd’hui, on vit côte à côte. Moi, je le dis toujours : je crains que demain on vive face à face. »

    La seule vision d’ensemble qui tienne  est celle développée et défendue  par l’opposition  nationale, et M. Collomb  le sait peut-être  dans son for intérieur,  mais aura-t-il le courage de le dire, de confesser clairement  que les politiques des partis du Système peuvent conduire la France à la guerre civile,  si un changement radical n’est pas  amorcé?  Valéry Giscard d’Estaing  lui au moins, a  fait son  mea culpa en  se confiant à son biographe, dans un livre à paraître dont Le Point publie quelques extraits (repris sur le site fdesouche).

    «Son grand regret» , est-il écrit, « le regroupement familial, décidé par un simple décret de Jacques Chirac en 1976. (…) L’idée de faire venir les familles des immigrés paraissait, à l’époque, naturelle. Avec l’augmentation massive de l’immigration en provenance de pays musulmans, elle divise profondément. Raymond Barre, d’ailleurs, le suspendit pour trois ans, avant que le Conseil d’État annule cette décision au motif que le regroupement familial faisait désormais partie de principes généraux du droit.»

    « Avec le recul, Valéry Giscard d’Estaing regrette cette initiative : L’idée en soi était juste et généreuse (…) Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité (…).  Dans son essai, Le sens de la République, l’historien (de gauche, spécialiste de l’immigration et  favorable à sa poursuite, NDLR)  Patrick Weil a aussi révélé que (VGE) avait eu le projet de dénoncer les Accords d’Evian pour pouvoir rapatrier quelque 500 000 Algériens en cinq ans.»

    A l’évidence, les lignes bougent et nous verrons certainement dans les mois et les années à venir certaines personnalités contraintes, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle, à certaines révisions déchirantes, même s’il  n’est jamais facile – ego quand tu nous tiens ! - d’avouer ses erreurs ou de faire le deuil de ses illusions. Michel Onfray lui ne varie pas dans ses convictions d’homme de gauche réaliste comme il se décrit;  l’homme par qui le scandale arrive en endossant dernièrement le costume du pamphlétaire attaquant la cour. Il a créé l’émoi avec sa seconde lettre  publique adressée  au président de la République  dans laquelle il pourfend  avec ironie, mais non sans une assez grande violence verbale,   l’épisode de  Macron et du  selfie-doigt d’honneur lors  du déplacement de ce dernier  à Saint-Martin  (voir ici et ici)

    Accusé d‘homophobie et accessoirement d’atteinte à la dignité du chef de l’Etat, M. Onfray affirme que son ton voltairien et son insoumission expliquent que son passage prévu sur France 5 pour parler de son dernier livre en date,  ait été déprogammé.  Bref, l’essayiste libertaire et  philosophe athée subirait à peu de chose près le sort d’un Eric Zemmour aujourd’hui banni du service public. Michel Onfray  a rappelé aussi les attaques dont il a été l’objet par le candidat Macron au cours de la campagne présidentielle, du fait de ses critiques virulentes contre l’Europe bruxelloise et  de la soumission à celle-ci  de la classe politique.

    Par mesure de rétorsion contre sa liberté de ton,  l’Elysée aurait aussi fait pression  pour que France Culture renonce à diffuser  les cours qu’il donne  à l’Université populaire de Caen (UPC)  dont il est le créateur. Il a annoncé le  27 septembre sur le site de l’UPC que dans ces conditions  il arrêtait ses activités. Il concluait son propos  par l’avertissement suivant: «La lutte contre les idées du FN qui avait motivé la création de l’Université Populaire en 2002, doit désormais être élargie à tous ceux qui mettent en péril la liberté de conscience, de pensée et d’expression. Ils sont bien plus nombreux qu’à l’époque. Plus nombreux et d’autant plus dangereux qu’ils sont désormais au pouvoir. »

    Ni Marine, ni Macron nous dit M. Onfray,  c’est son choix et c’est son droit ! Mais rassurons-le, il gardera sa liberté de ton et de parole si les Français nous confient les destinées de notre pays. Certes, et cela ne date pas d’aujourd’hui,  la liberté de conscience, de pensée et d’expression est en effet menacée, mais  par ceux qui sont les adversaires les plus acharnés des idées défendues par  l’opposition nationale. Ce ne sont  pas des groupes de pression émanant de notre famille de pensée qui concoctent des lois liberticides, communautaristes,  entendent  interdire la libre expression de M Onfray ou d’autres, quand bien même nous ne la partageons pas.  Quant principe de réalisme dont il se targue, il devrait  le conduire à mieux jauger et juger de l’action politique menée par notre courant politique qui en est épris. Et pour citer un philosophe qu’il apprécie, Nietzsche,  disons que le RN, la Ligue, tous les nationaux lucides se veulent    comme «l’Helléne ( qui ) n’est ni optimiste, ni pessimiste. Il est  essentiellement viril; il voit les choses terribles telles qu’elles sont et ne se les dissimule pas. » C’est bien au fond le reproche principal qui nous est fait par nos adversaires…

    https://gollnisch.com/2018/10/09/pour-un-front-de-la-liberte-realiste/

  • Droite aux européennes : la course au rassemblement

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    « Cher Nicolas, […], nous avons une responsabilité historique, une responsabilité commune, celle d’être le socle d’un large rassemblement de celles et ceux de toutes sensibilités politiques qui croient en la France, à sa liberté, à son droit inaliénable de choisir son avenir. » Dans sa lettre ouverte à Nicolas Dupont-Aignan du 31 mai dernier, Marine Le Pen prenait l’initiative et proposait au président de Debout la France une liste commune aux européennes, liste qui verrait les deux présidents occuper les dernières places symboliques afin de favoriser le rassemblement. Une prise de position à contre-pied savamment calculée.

    « Nous sommes voisins à l’Assemblée nationale, elle n’avait qu’à venir m’en parler directement », s’était agacé le président de DLF. Car, derrière cette manœuvre, se dessinait un renversement. Car, après avoir appelé à voter pour Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan s’est posé en rassembleur de la droite, a contrario des Républicains qui choisirent au mieux la neutralité, au pire le ralliement à Macron. Par cette lettre ouverte, Marine Le Pen inversait la tendance en tendant au député de l’Essonne une main qu’il ne pouvait pas saisir.

    Car Nicolas Dupont-Aignan venait de fonder les Amoureux de la France avec, notamment, Emmanuelle Ménard, Nicolas Dhuicq et Jean-Frédéric Poisson. Une manière de garder l’initiative, consolidant sa position de faiseur de pont, prolongeant ainsi sa décision de l’entre-deux-tours de 2017. Cette lettre ouverte aurait signifié, si le président de Debout la France y avait répondu favorablement, une perte d’initiative au profit de sa rivale. Rajoutons à cela que le président du Parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson, avait posé une seule condition : ne pas figurer sur une liste du Rassemblement national.

    Il faut dire que cette lettre ouverte intervenait concomitamment avec la défection du député européen Bernard Monot, stratège économique du RN, au profit de Nicolas Dupont-Aignan. Un coup dur pour le groupe européen du RN. Récemment, le président de DLF annonçait : « Philippe Loiseau et Sylvie Goddyn, qui travaillent sur l’agriculture pour l’un et sur la pêche pour l’autre, m’ont écrit […] pour dire “On soutiendra M. Dupont-Aignan”. » Une annonce qui précédait un rétropédalage des deux intéressés qui ont réaffirmé leur attachement au Rassemblement national.

    Ce 6 octobre, l’ambiance entre les deux leaders de la droite s’est nettement refroidie. En cause, un « off » de Dupont-Aignan : « En fait, le plus dingue n’était pas celui que l’on croit au débat du second tour. » Une petite phrase captée par la caméra de TF1, qui n’a pas manqué de faire réagir : « Il crache dans la soupe », s’agace Jean-Lin Lacapelle. « Le mépris affiché pour ses alliés (anciens, et potentiels futurs) est dérangeant, et peut porter à s’interroger sur la sincérité de la volonté de rassemblement », a jugé, pour sa part, Philippe Vardon. « Il fait les poubelles du RN », déclare, pour sa part, le maire RN de Fréjus, David Rachline, alors que la conseillère régionale RN de Tarascon, Valérie Laupies, annonce, elle aussi, soutenir Debout la France aux européennes.

    Visiblement, aucun cadre du RN n’a émis l’hypothèse que le président de DLF, dans son « off », visait Emmanuel Macron. Pour eux, la personne visée était Marine Le Pen. En clair, il faut attaquer Dupont-Aignan sur son image de rassembleur, pointer son ambition personnelle et démolir son image de faiseur de pont. Afin de rester la seule alternative à droite de la droite. Et stopper l’hémorragie. Même s’il manque à Dupont-Aignan la « grosse prise » qui lui permettrait de prendre l’ascendant sur Marine Le Pen.

    À droite, donc, l’ambition est d’apparaître comme rassembleur. Face à Emmanuel Macron, gagnera celui qui s’imposera comme un fédérateur et non comme un diviseur. Une donnée qui écarte LR. Le parti de Laurent Wauquiez préfère, en effet, creuser sa troisième voie (ni eurosceptique ni europhile) et chassera sur les terres du centre. À droite de la droite, la bataille est lancée pour le Rassemblement. Car Marine Le Pen veut concurrencer La République en marche, tandis que Dupont-Aignan veut en finir avec Les Républicains. « Achever l’implosion des LR pour recomposer la droite », confie-t-il. Deux stratégies qui divergeaient dès le départ, pas étonnant que le vernis craquelle.

    Marc Eynaud

    http://www.bvoltaire.fr/droite-aux-europeennes-la-course-au-rassemblement/

  • Quelle Europe voulons-nous ?

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    Le 9 mai 1950, Robert Schuman, un chrétien, présentait sa proposition relative à une organisation de l’Europe ; grâce à celle-ci, nous vivons en Paix depuis soixante-dix ans. Durant ce temps, la construction européenne nous a permis d’atteindre un niveau de vie et d’épanouissement dans la liberté inégalé dans le monde.

    Malheureusement, sous l’effet de la mondialisation, de la déréglementation des échanges et du désastre économique qui s’ensuit dans nombre de pays, sous les chocs d’une immigration incontrôlée dans les pays de l’Ouest européen, par l’abandon des valeurs de la famille, nous nous acheminons rapidement vers la disparition de notre civilisation.

    Nous subissons, aussi, la poussée d’un islam politique qui reste contradictoire avec les principes de nos sociétés : liberté individuelle, égalité hommes/femmes, liberté de conscience et religieuse, etc. Ceci, sans même qu’il soit besoin d’évoquer certaines de ses branches qui commettent les attentats que l’on sait.

    Seul un rassemblement des peuples se reconnaissant dans les valeurs chrétiennes nous permettra d’affronter sans crainte les périls des divisions et les défis à venir. Par l’expression de notre bien commun et de notre culture commune d’Européens, nous retrouverons fierté de celle-ci et saurons la proposer aux nouveaux arrivants.

    Notre Constitution européenne n’a-t-elle pas pour devoir d’inscrire les racines gréco-latines et judéo-chrétiennes de l’Europe dans un texte refondateur ? Ne se doit-elle pas de préciser quels sont les héritages religieux de l’Europe dont elle s’est inspirée ? Être européen, c’est puiser sa force dans une culture construite autour des règles de base de liberté, d’égalité et de fraternité qui guident nos sociétés ; des règles issues des valeurs chrétiennes et de l’histoire de notre continent. Le christianisme y a puissamment contribué à développer la solidarité, la dignité et le respect de la personne humaine.

    L’Europe, c’est aussi une communauté qui a pour mission de défendre les intérêts des Européens, d’en valoriser les familles, de protéger ses emplois et de transmettre un message de paix constructif. Elle n’est pas une simple communauté monétaire ou une zone de libre-échange économique ouverte à tous les vents. Les Américains protègent ce qu’ils sont. De même font divers pays. À nous d’agir de même.

    Une étude et des statistiques démontrent que nous formons une large majorité. Alors que, dans le monde, 25 % de la population se déclarent chrétiens, en Europe, ce pourcentage s’élève à 76 %, pas moins ! N’est-ce pas là une composante culturelle et historique fondamentale de leur identité ?

    En 2019, l’élection des députés au Parlement de Strasbourg doit permettre de constituer une assemblée mieux représentative de sa population et son histoire, afin de faire un jour inscrire dans la Constitution européenne que l’Europe EST d’essence chrétienne ! Et que lois, mœurs, usages et modes de vie doivent s’y conformer pour que vive notre civilisation. Comment faire entendre sa voix en tant que chrétien ou citoyen se reconnaissant dans les valeurs chrétiennes de respect, de liberté et de solidarité ?

    En redevenant citoyens à part entière et en votant à toutes les élections ; et tout particulièrement en 2019.

    En redisant les valeurs chrétiennes de dignité, de fraternité et d’égalité de toute personne humaine, quelles que soient sa race, sa religion, sa nationalité, son âge, son état et son sexe.

    En choisissant les candidats qui affirmeront des valeurs semblables aux nôtres, aux vôtres ; qui signeront cette charte et s’engageront à se battre pour en inscrire les principes au frontispice des lois.

    Bertrand du Boullay

    http://www.bvoltaire.fr/quelle-europe-voulons-nous/

  • Parachutage sur Barcelone !

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    Georges Feltin-Tracol

    Dans la soirée du 25 septembre dernier, l’ancien Premier ministre hexagonal Manuel Valls aofficiellement présenté sa candidature à la mairie de Barcelone, sa ville natale. Cette annonce originale incite à trois commentaires différents.

    Le premier concerne le personnage hautement antipathique. Après avoir espéré de l’Élysée en 2012 et en 2017 et subi un échec cuisant de la part des électeurs de gauche à la primaire de décembre 2016, celui qui, à l’instar de François de Rugy, renia sa promesse initiale de soutenir le vainqueur de la primaire pour mieux se rallier au candidat bancaire Macron chercha d’abord, en intrigant à la petite semaine, à se rapprocher du nouveau pouvoir. Ainsi au terme d’une réélection plus que contestable, s’affilia-t-il au groupe LREM en tant qu’apparenté. Il comprit vite qu’Emmanuel Macron ne lui pardonnerait jamais ses remontrances parfois publiques. L’ancien rocardien sut dès lors que sa carrière politique se fossiliserait dans sa circonscription de l’Essonne. Cela n’aurait été que justice pour ce déplorable chef de gouvernement et cet exécrable ministre de l’Intérieur, auteur de la dissolution honteuse et inacceptable de l’Œuvre française, de Troisième Voie pour une avant-garde solidariste et des Jeunesses nationalistes-révolutionnaires. N’ayant jamais connu le monde réel dans lequel il faut se lever tôt pour gagner sa croûte, Valls lorgna alors de l’autre côté des Pyrénées.

    Sa candidature confirme l’émergence planétaire des « villes-monde » ou des « métropoles globalisées ». À la suite de New York du milliardaire Michael Bloomberg et du libéral-gauchiste Bill de Blasio, de Londres du national-mondialiste Boris Johnson et du progressiste multiculturel Sadiq Khan, et de Paris du volubile Bertrand Delanoë et de l’exquise Anne Hidalgo, Manuel Valls aimerait faire de Barcelone une place internationale majeure qui s’écarterait non seulement de l’hypothèse sécessionniste catalane, mais aussi des pesanteurs historiques et territoriales espagnole et européenne. Au nom de ce cosmopolitisme si prisé par la super-classe oligarchique occidentale, il tente d’une manière très macronienne de s’opposer en même temps aux indépendantistes catalans et à l’actuelle mairesse proche de la gauche radicale Podemos, Ada Colau. Or Barcelone est moins séparatiste que son arrière-pays si bien qu’en cas d’indépendance de la Catalogne, certains Barcelonais exigeraient à leur tour la sécession…

    Enfin, quand bien même Manuel Valls reste le rejeton idéal du mondialisme, sa candidature aurait été saluée par Jean Thiriart. Celui-ci rêvait qu’un originaire de Copenhague suive des études à Rome, fasse son service militaire à Bucarest, épouse une Bretonne à Varsovie et soit maire de Séville. Cette candidature novatrice fait bouger les lignes et interloque des journalistes jusqu’à présent blasés. Ces béotiens oublient que le cas Valls était assez courant dans l’Europe d’avant 1789. Régente de France pendant la minorité de son fils, le roi Louis XIV, Anne d’Autriche était une princesse espagnole et son Principal ministre et parrain du jeune roi, Mazarin, italien. L’ancien maire d’Évry renoue sans le vouloir avec la pratique médiévale du « capitaine du peuple », un étranger qui administrait avec le podestat les affaires publiques des républiques urbaines italiennes.

    Par-delà une évidente ambition politicienne, l’acte de Manuel Valls valorise une appartenance prioritaire européenne. Son exemple devrait se généraliser pour qu’en 2022, les Français puissent enfin choisir entre de médiocres politiciens hexagonaux (les Macron, Wauquiez, Sarközy, Hollande, etc.) et de véritables hommes d’État tels Viktor Orban, Vladimir Poutine ou Alexandre Loukachenko.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°93, diffusée sur Radio-Libertés, le 5 octobre2018.

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  • Brésil : le candidat populiste presque élu dès le premier tour

    Brésil : le candidat populiste presque élu dès le premier tour

    Jair Bolsonaro a obtenu plus de 46% des voix au premier tour de l’élection présidentielle au Brésil ce dimanche 7 octobre. Son principal rival, Fernando Haddad, du parti des travailleurs (PT), arrive loin derrière avec 29%. Le désormais second tour se déroulera le 28 octobre.

    Si les sondages le plaçaient largement en tête depuis que la candidature Lula a été invalidée, aucun ne lui prédisait un tel score.

    Bolsonaro a survécu à une tentative d’assassinat, le 6 septembre, que des gauchistes avaient justifiée !

    Jair Bolsonaro est un ancien capitaine de l’armée brésilienne qui est entré en politique peu après la fin de la dictature militaire en 1985. Après avoir été élu conseiller municipal de Rio de Janeiro en 1988, il devient député deux ans plus tard. Sa récente ascension doit beaucoup à son rapprochement avec les évangélistes. D’origine catholique, il s’est fait baptiser par un pasteur en Israël en 2016. Il prévoit de légaliser le port d’armes. Son conseiller économique, Paulo Guedes prône des privatisations et un retrait de l’État de la sphère économique. Opposé à l’avortement, au « mariage » homosexuel et à l’immigration sauvage, il est en faveur de la peine de mort et de la castration chimique pour les violeurs.

    https://www.lesalonbeige.fr/bresil-le-candidat-populiste-presque-elu-des-le-premier-tour/

  • La droite s’est-elle soumise à la gauche ?

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    Par Jean Terroir ♦ C’est l’une des observations politiques les plus évidentes : il semble acquis que la droite française a peu à peu abandonné ses fondamentaux, notamment sous l’emprise du diktat idéologique de la gauche. Pour Jean Terroir, il est fondamental que la droite revienne à ce qui marque sa différence avec la gauche : privilégier le réel.
    Polémia.

    Le réel comme point de départ

    Quand j’étais plus jeune, on me disait que ce qui était un marqueur de la « droite nationale » comme on disait à l’époque ou du moins de la « droite », c’était de « partir du réel ». Certains s’appuyant sur la célèbre distinction de Charles Maurras entre pays légal et pays réel. C’était très attrayant pour un jeune homme comme moi désabusé par le bla bla des partis traditionnels car en face les « gauchistes » semblaient eux aussi se perdre dans leur bla bla, leurs utopies et leurs débats sans queue ni tête.

    Nous en face, on avait le « réel ». Et j’entendais tout le temps que ce « réel » nous donnait raison.

    Par exemple sur l’insécurité, la droite opposait le « réel » à la gauche qui parlait d’un « sentiment » et qui comme d’habitude nous sortait les violons de la subjectivité liée au ressenti de chacun voire accusait les médias ; qui comme on le sait tous sont tenus par une armée de crypto-lepenistes. On avait donc il y a plus d’une décennie Jean-Marie Le Pen en 2002 ou Nicolas Sarkozy en 2007 qui s’appuyèrent sur le « réel » pour conquérir les voix des Français. Ils disaient tout haut ce que d’autres pensaient tout bas selon l’expression consacrée, ils mettaient des mots sur ce que les « gens » voyaient. Dans la plus pure tradition de droite, ils ne parlaient pas utopie, post-révolution, Grand Soir, mais « réel », ordre, travail.

    On sait ce qu’il est advenu du FN lorsque Jean-Marie Le Pen a cherché à conquérir les voix des banlieues à Argenteuil et par la suite du mandat de Sarkozy pourtant élu sur le « kärcher » : ils ont oublié la réalité de leur électorat au profit de stratégies politiques menées par des conseillers mal avisés ou poursuivant des desseins idéologiques.

    Ainsi on a l’impression depuis une dizaine d’années que le « réel » a échappé même à la « droite » qui d’ailleurs ne s’appelle plus la droite mais cherche d’autres qualificatifs moins stigmatisant « républicains », « patriotes », « souverainistes », « populistes », « anti-mondialistes ». Mais pire encore, je constate une tendance massive dans les milieux militants à ne pas tenir compte du réel et les exemples sont nombreux.

    Récemment Eric Zemmour a créé malgré lui un nouveau buzz autour d’un débat sur les prénoms. Croyez-vous qu’il aurait reçu du soutien de la part de ceux qui sont censés s’opposer aux méfaits des globalistes ? Que nenni, nous avons au contraire lu des critiques sur le numéro d’Elements qui met Zemmour à l’honneur, alors que Zemmour est lu par des centaines de milliers de personnes et que cette Une peut permettre à cette revue de conquérir un nouveau lectorat au fond pas tellement éloigné.

    De la même façon, on ne cesse de lire des critiques sur les éditions Ring qui ne prétendent rien faire d’autre qu’un travail grand public en particulier sur les problèmes d’insécurité et d’islamisme. On en vient même à affubler de « droitard » ou de « bourgeois » pour tout et n’importe quoi et par exemple tous ceux qui ne font pas profession de foi d’anticapitalisme radical dans un pays pourtant gangrené par la fiscalité et le marxisme culturel venu des Etats-Unis.

    La France n’est un pays « ultra-libéral » que pour les étudiants de la Sorbonne ou de la rue d’Ulm, fussent-ils de droite… A l’international, la Russie est perçue comme le cœur névralgique de l’identitarisme européen malgré sa géographie très excentrée de la « Vieille Europe », la réhabilitation de l’histoire soviétique, l’influence de l’islam douteux de Kadyrov, les prières de rue ou le rapprochement avec la Turquie d’Erdogan avec qui Poutine a inauguré la plus grande mosquée du pays… que n’aurait-on pas lu à droite sur Macron si il avait inauguré une mosquée avec Erdogan…

    Très peu de « réel » et beaucoup trop d’idéologie

    On évoque constamment dans certains milieux intellectuels la nécessaire jonction entre les deux populismes pour combattre le système euro-mondialiste alors même que extrême-gauche et extrême-droite sont irréconciliables sur un grand nombre de sujets, et parmi eux le plus clivant : l’immigration. On continue de lire des logorrhées tiers-mondistes à l’heure de l’effondrement quasi total du nationalisme arabe, de la poussée islamiste, de la haine de l’occidental et ce plus de 25 ans après la fin de la Guerre froide comme si notre salut allait venir d’on ne sait quel chef d’état prétendument « non-aligné »…

    Bref je vois très peu de « réel » et beaucoup trop d’idéologie et d’enfermement doctrinal. Une impression de vivre encore dans les années 70’/80′. Les nouvelles réalités géopolitiques (comme l’importance de la Chine, la disparition du nationalisme arabe, la tendance forte aux regroupements continentaux, la puissance des GAFAM), technologique (intelligences artificielles, robotique), scientifiques (progrès de la génétique, découvertes sur le QI), environnementales (pollution des mers, des océans, des terres agricoles, des cours d’eau, des sols, de l’air, enlaidissement des paysages, …), sont peu prises en compte.

    Très peu de pragmatisme et de stratégie de conquête et beaucoup d’entêtement dans des impasses politique. Cette tendance idéologisante, ce « doctrinisme » qui s’impose et résume tout aux idées pures et nous éloigne du « réel », de sa complexité et donc de ce qui fait l’ADN politique de la droite, n’est pas sans rappeler les tendances qui ont court à l’extrême-gauche avec des divisions de sous-division pour des points de doctrine. Ce sont beaucoup de méthodes et de positionnement issus de l’ultra-gauche qui ont progressivement contaminés la droite et quant on parle de « victoire des idées » et de « gramcisme » on se demande bien quelles idées classées à droite ont vraiment progressé à gauche.

    La gauche a-t-elle par exemple abandonnée sa tendance égalitariste qui fait partie de son histoire ? Non. Par contre le discours égalitariste s’impose de plus en plus à droite, avec son corollaire, le discours victimaire.

    La gauche a-t-elle abandonnée le « constructivisme  social » au profit d’un certain déterminisme ? Non. Par contre à droite le « constructivisme social » a progressé. A cela il faut ajouter qu’une ambiance délétère règne de plus en plus et une mentalité de commissaire politique s’impose peu à peu. Il faut alors boycotter des essayistes ou des universitaires qui sont suspects d’être trop « systémo-compatibles ».

    Apporter des réponses concrètes aux enjeux du XXIème siècle

    Au point que des gens à droite pensent sérieusement et de plus en plus que la lutte contre l’islam radical ou les préoccupations écologiques font finalement le « jeu du système » des « mondialistes ». On parle de l’absence de débat à gauche, mais je n’en vois pas plus à « droite » et les réseaux sociaux ne font qu’accentuer la tendance à la confrontation, à l’impératif de « choisir son camp » et à publier quotidiennement des commentaires ironiques et sarcastiques en lieu et place des échanges fermes mais courtois que devraient conserver des hommes de droite. Plutôt que de débattre sur les faits, donc sur le « réel » en avançant des chiffres ou des études récentes on est dans la posture du « plus révolutionnaire que toi », « plus anti-système que toi » comme ces souverainistes qui passent leur temps à clamer qu’ils sont « plus pour le Frexit que le FN » comme si ce sujet avait par ailleurs une quelconque importance.

    Au final, la droite ne devient qu’une « autre gauche ». Mais le temps file et je pense qu’il serait temps que les gens se concentrent sur le réel en privilégiant les faits, la sociologie réelle et l’action locale plutôt que de perdre leur temps à contrecarrer les initiatives qui leurs semblent trop « systèmo-compatibles », car entre les nouveaux enjeux liés par exemple à la démographie, à la génétique, aux IA, à la Chine ou aux GAFAM (le réel) et le Grand Soir s’appuyant sur l’exégèse d’auteurs du XIXeme siècle (les idées), j’ai quelques certitudes sur ce qui est en train de faire l’histoire.

    Attention je ne dis pas qu’il ne faut pas lire les auteurs du XIXeme siècle et en retirer des analyses, je dis qu’il faut apporter des réponses concrètes, ici et maintenant, aux enjeux du XXIeme siècle.

    Jean Terroir 05/10/2019

    Source : Breizh-Info

    Crédit photo : Montage réalisé à part d’images libres de droit

    https://www.polemia.com/droite-soumise-gauche-jean-terroir/

  • Espagne – L’ADN rassemblera les nationalistes lors des élections européennes

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    Espagne – Le samedi 29 septembre, la coalition nationaliste ADÑ a été présentée publiquement à Madrid. Il s’agit d’une coalition des partis politiques Falange Española de la JONS, de Démocratie nationale, La Falange et Alternativa Española pour participer aux prochaines élections au Parlement européen de 2019.

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    L’acte de présentation a eu lieu au palais des ducs de Pastrana à Madrid. Des centaines de personnes ont rempli la salle où se déroulait l’événement, ainsi que les salles annexes, et même de nombreuses personnes n’ayant pas eu accès au hall principal ont dû suivre les discours. via le système de sonorisation installé dans les jardins du complexe.

    Ce premier acte public de la Coalition Euroescepticos2019 a été couvert par plusieurs médias. Il a aussi été suivi par des personnalités très diverses du patriotisme espagnol, hélas trop longtemps divisé. Les organisateurs annoncent une campagne permanente, animée par le désir de mettre fin aux menaces qui pèsent sur la continuité de l’Espagne en tant que nation unie.

    Deux jeunes, Magdalena et Luis, ont animé et présenté l’événement avec interventions parfois drôles, parfois émouvantes, dévoilant clairement l’essence de l’ADÑ, puis ils ont cédé la place aux quatre orateurs représentant les quatre organisations qui composent la coalition ADÑ.

    Suivant une répartition parfaite des rôles, les orateurs bombardaient les 5 points forts de la coalition. Manuel Andrino, au nom de La Falange, a souligné que l’Espagne et, par extension, l’Europe que défend la nouvelle coalition, est celle de la justice sociale, celle qui met fin aux politiques de coupes, celle qui met l’économie au service de l’homme, pas de l’Europe des marchés et des marchands. L’Europe sociale pour laquelle travaille ADÑ est celle qui garantit le droit au travail, au logement, à la santé, à l’éducation et à la protection sociale des plus démunis. Il a souligné l’impossibilité pour une nation d’être forte sans justice sociale ni qu’elle existe sans une nation unie qui défend son identité.

    Gonzalo Martín, représentant de Démocratie Nationale, a souligné l’engagement de la coalition ADÑ à remettre la tradition chrétienne comme fondement des valeurs et de la culture européennes, et a souligné qu’un réarmement moral est nécessaire pour nous conduire à la défense de la vie et à la défense de la famille naturelle. Avec la même vigueur, il a insisté sur la nécessité de contrôler efficacement nos frontières, de protéger nos limites territoriales, de durcir les critères d’accès à la nationalité espagnole et de freiner les politiques d’immigration massive qui cherchent à faire venir une main-d’œuvre bon marché pour la soumettre à une exploitation.

    Norberto Pico, au nom de Falange Española de las JONS, a défendu une mesure que seul ADÑ propose dans ces élections européennes et qui suscitera sûrement une vive controverse, à savoir la sortie de l’euro et la reprise en main de la politique monétaire, exigence nécessaire pour progresser dans la justice sociale. La crise récente a montré que les pays qui ne faisaient pas partie de la politique de l’euro ont surmonté les mêmes difficultés de manière beaucoup plus efficace que les pays soumis à l’euro, car ils ont pu orienter leurs politiques monétaire et financière dans les intérêts du pays et non de l’eurocratie bruxelloise.

    Francisco Torres, représentant de Alternativa Española, a rappelé que cette coalition représente ceux qui ont toujours défendu fidèlement l’identité, la souveraineté, l’intégrité, l’indépendance et la liberté de la patrie. Il a dénoncé tous les gouvernements des dernières décennies qui ont livré l’Espagne à ce broyeur de Patries qu’est l’Union européenne, au service du globalisme et de la mondialisation qui dissolvent les identités nationales dans un multiculturalisme qui fait de nous des esclaves du capitalisme. Il a justifié la poursuite de la bataille idéologique pour aller à la racine des problèmes internes de l’Espagne.

    Si l’acronyme ADN représente l’identité génétique de tous les organismes vivants et est également responsable de la transmission héréditaire, il est logique qu’un mouvement politique basé sur cette défense de l’identité de l’Espagne peut reconnaître ce nom d’ADN comme représentant sa coalition.

    La première partie de la présentation s’est terminée par les notes de l’hymne national écouté avec un respect impressionnant, et même chanté avec les paroles de José María Pemán, par les centaines de personnes qui ont rempli la salle principale, les couloirs et les espaces adjacents. À la fin de cette partie centrale de l’événement, les portes menant à une salle attenante et au jardin du palais ont été ouvertes. Il y avait là des exposants, des peintures murales et des affiches de toutes sortes dans une exposition originale et saisissante faisant connaître le message politique et social de la coalition ADÑ. Dans cette seconde partie de l’acte de présentation, tous les participants pouvaient parcourir l’exposition, prendre des photos et engager des conversations entre eux et avec les organisateurs de l’événement.

    La devise de la coalition ADÑ: “Nous sommes ADÑ, nous sommes ce que nous sommes, nous sommes comme vous”.

    Parmi les marques de soutien reçues d’autres pays, on notait celle d’Alain Escada, président de Civitas.

    https://www.medias-presse.info/espagne-ladn-rassemblera-les-nationalistes-lors-des-elections-europeennes/98758/

  • L’impossible alliance des populistes de droite et de gauche ?

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    Par Javier Portella, écrivain espagnol francophone, essayiste ♦ En Italie, le gouvernement italien est composé de deux entités qualifiées de « populistes ».  Cette alliance de circonstance est-elle transposable dans d’autres pays européens ? Pour Javier Portella, cette union potentielle dépend largement de la volonté des populistes de gauche, conditionnés à haïr la droite. Mais les tentatives récentes des mouvements politiques de gauche en Europe d’intégrer la question migratoire dans leur programme pourrait être un signe que l’union est possible. Une analyse intéressante.
    Polémia.

    C’est à juste titre qu’on a récemment célébré parmi les identitaires la création, en Allemagne, d’un courant de gauche, Aufstehen (« Debout »), réclamant un strict contrôle de l’immigration. Ceci venant s’ajouter à la participation de 5 Stelle à l’actuel gouvernement italien, il semble évident qu’un « populisme identitaire de gauche » a commencé à s’amorcer.

    Un « populisme identitaire de gauche »… Or, c’est là une contradiction dans les termes, car il n’y a rien de plus éloigné de la sensibilité populaire que l’approche libéralo-libertarienne (idéologie du genre, féminisme, mondialisation, immigration tous azimuts…) qui marque ces partis de gauche. Lorsque certains de leurs courants s’opposent à l’immigration, ils ne peuvent même pas être qualifiés d’identitaires, car la défense de l’identité culturelle et ethnique est bien le dernier de leurs soucis, la seule raison qui les conduit à s’opposer à l’immigration de peuplement étant la défense (bien nécessaire, au demeurant) des seuls intérêts économiques des travailleurs.

    Or, toutes ces différences, pour ne pas dire tous ces différends, il faudrait que la droite identitaire songe à les mettre entre parenthèses, car les liens qu’elle pourrait nouer avec la gauche dite populiste constituent une des clés pouvant ouvrir la voie, comme en Italie, au renversement de la situation.

    Y a-t-il des chances que de tels liens se nouent ? Ne me hasardant pas à me prononcer sur les autres pays européens, je me bornerai au cas de l’Espagne, où l’oxymoron « populisme de gauche » devient encore plus flagrant. Il est, en effet, incarné par Podemos, un parti dont l’idéologie libéralo-libertarienne est la plus extrême et opposée, donc, au « peuple » dont ces gens se gargarisent évidemment toujours.

    Et pourtant, là aussi vient de démarrer un courant plus ou moins semblable, toutes proportions gardées, à celui qui a vu le jour en Allemagne. Il s’agit d’une initiative lancée par trois ou quatre figures de proue de Podemos en vue d’y créer un courant d’opinion anti-immigrationniste, initiative qui a débuté par un article très élogieux de la politique économique menée par le gouvernement italien de Lega-5 Stelle et qui a provoqué d’énormes remous dans les rangs gauchistes.

    Ces trois ou quatre mousquetaires réussiront-ils à renverser la tendance dominante de Podemos ? Il faut le souhaiter, mais on peut en douter. Même s’ils y parvenaient, il est à craindre que les réflexes de toute une vie passée à combattre « la droite » et « les fachos » vont leur empêcher la moindre ouverture à une droite identitaire qui, elle, n’a pas hésité, par exemple, à reproduire tout de suite dans ses journaux (le mien y compris) l’article dont je parlais – l’inverse étant, bien entendu, impensable.

    L’inverse, en effet, est absolument inimaginable… Et c’est là que le bât blesse. Car toute l’affaire consiste finalement, en Espagne et ailleurs, à nouer une alliance souhaitable et nécessaire mais qui, contrairement à ce que certains identitaires semblent croire, n’est pas du tout naturelle. Il s’agit d’une alliance entre deux ennemis qui, ayant en commun un ennemi supérieur – « le Système » –, mettent entre parenthèses leurs autres différends. Du côté de la droite patriotique, l’offre est ou doit être absolument claire ; la main, tendue sans réticences. Or, tout tombe évidemment à l’eau et il faut bien retirer la main dès lors qu’une des deux forces – la gauche révolutionnaire – considère que l’éventuel allié est… « l’ennemi fasciste à abattre », comme les invectives constamment lancées par Podemos, par Aufstehen (qui s’en prend toujours à l’AfD) ou par les antifas parisiens lors de l’ouverture de la librairie dirigée par François Bousquet le montrent à suffisance.

    Javier Portella 04/10/2018

    Source : Boulevard Voltaire

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/alliance-populistes-droite-gauche/