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élections - Page 233

  • L’émergence d’un parti de droite nationale en Espagne surprend nos médias

    L’émergence d’un parti de droite nationale en Espagne surprend nos médias

    Ils ne s’y attendaient pas :

    L’image a fait l’effet d’un électrochoc dans un pays qui semblait vacciné contre l’extrême droite. Dimanche 7 octobre, près de 10 000 personnes se sont entassées dans les gradins du palais de Vistalegre, à Madrid, pour acclamer les leaders de la petite formation Vox, Santiago Abascal et José Antonio Ortega, venus égrener leurs « cent mesures urgentes pour l’Espagne ».

    Au programme : recentralisation de l’Etat, dissolution des régions autonomes, interdiction des partis indépendantistes, suppression de la loi de mémoire historique qui a interdit l’exaltation du franquisme en 2006 et de celle sur la violence faite aux femmes, récupération de Gibraltar, expulsion des immigrés en situation irrégulière, construction de murs à Ceuta et Melilla, retrait de l’espace Schengen, alignement sur le groupe de Visegrad (groupe informel réunissant la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie).

    La foule était si nombreuse que des centaines de personnes sont restées derrière les portes de ces anciennes arènes symboliques, qui ont vu naître en 2014 la formation de la gauche radicale Podemos. A l’intérieur, Vox s’en prenait à « la petite droite lâche », en référence au Parti populaire (PP), et à la « girouette orange », c’est-à-dire le parti libéral Ciudadanos, et promettait « la grande Espagne, de nouveau ».

    Lu sur Fdesouche :

    ABC : Qui admirez-vous dans la politique européenne ? On vous compare à Le Pen.

    Santi Abascal [photo], président de « Vox » : « Dans la politique européenne, j’admire la reine Isabelle la Catholique et Charles Quint. Et aujourd’hui, Viktor Orbán est le fer de lance d’une nouvelle Europe, fondée sur la souveraineté des nations, l’identité chrétienne et sur l’opposition à une immigration massive. »

    https://www.lesalonbeige.fr/lemergence-dun-parti-de-droite-nationale-en-espagne-surprend-nos-medias/

  • Le populisme identitaire gagne enfin l’Espagne !

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    Un tremblement de terre a secoué dimanche dernier le monde politique espagnol. Les oligarques du Système se croyaient bien à l’abri, l’Espagne étant le seul pays européen qui, par on ne sait quel miracle, semblait préservé du fléau, disent-ils en tremblotant, de plus en plus répandu sous la forme de « racisme », « xénophobie » et « populisme ». Populisme de droite, attention !
    Car celui de gauche, incarné par Podemos, existe bien depuis quelques années en Espagne. Mais il ne les inquiète guère. Ils l’ont même favorisé au début, car les bobos au pouvoir et les bobos de Podemos partagent, finalement, le même horizon individualiste et libéralo-libertarien de pensée.

    Bref, « les jours les plus sombres de notre histoire » semblaient ne devoir jamais menacer la tranquillité de ceux dont les seules idées consistent à agiter un épouvantail si fallacieux qu’il n’épouvante déjà presque plus personne. Tout s’est pourtant effondré pour eux lorsque dimanche dernier la progression du jeune parti VOX, mis en orbite par des gens ayant quitté il y a quelques années le Partido Popular, s’est concrétisée dans le succès éclatant qu’a récolté son premier grand rassemblement célébré à Madrid.

    Dix mille personnes dans la salle et cinq mille restées dehors ont acclamé pendant des heures les discours des principaux dirigeants du parti. Il a fallu se frotter les yeux et ouvrir les oreilles frappées de stupeur en entendant des choses jamais ouïes, de mémoire d’Espagnol démocrate, sur une tribune publique.
    On y a célébré l’histoire. Non pas celle de la guerre civile, mille fois rabâchée par une gauche qui s’abreuve encore à son sang, mais la grande histoire, celle d’il y a 447 ans, lorsque le 7 octobre 1571 – la date du Rassemblement n’a pas été choisie par hasard – la coalition chrétienne dirigée par l’Espagne vainquit à Lépante l’empire ottoman et « empêcha l’Europe, fut-il dit à la tribune, de tomber dans la barbarie ».

    Dans un langage et dans un esprit qui a évité aussi bien la langue de bois chère aux politiciens de tous bords que les travers de la vieille droite ringarde et cléricale qui a tant sévi en Espagne, on y a défendu la patrie (nom jusqu’à présent imprononçable) tout comme la famille, ainsi que les coutumes et les traditions (festives, comme la corrida ; ou sacrées, comme les processions) qui, elles aussi, font l’objet du mépris et des attaques gauchistes.

    C’est dire que les deux grands sujets du programme de VOX – la lutte contre l’immigration de peuplement et contre la sécession qui, en Catalogne et au Pays Basque, menace la nation espagnole – n’ont pas été, bien s’en faut, les seules questions présentes. C’est en réalité l’ensemble de la vision « politiquement correcte du monde » qui a été mise sur la sellette, le plus remarquable ayant sans doute été ceci : en même temps que des mesures étaient avancées pour contrer les méfaits économiques de la mondialisation, ce n’est pas du tout l’économie qui a présidé le discours de ceux qui savent sans doute que la vie de l’esprit est aujourd’hui bien plus menacée que celle du corps.

    Rien n’est pourtant encore joué. Pour retentissant que soit ce premier grand succès, il ne faut pas oublier que VOX n’a pas encore de représentants au Parlement espagnol, même si tous les sondages assurent qu’il y entrera lors des prochaines échéances. Dans la plus immédiate, les élections au Parlement de l’UE l’an prochain, il semble évident qu’il obtiendra une poignée de députés. C’est ainsi, d’ailleurs, que Podemos avait débuté lors des précédentes élections « européennes », juste avant lesquelles il avait été créé. Tous les espoirs sont maintenant permis pour que VOX suive, dans sa progression, une voie analogue.

    Javier Portella Écrivain et journaliste espagnol

    http://www.bvoltaire.fr/le-populisme-identitaire-gagne-enfin-lespagne/

  • Lancement du « Front de la liberté », alliance électorale en vue des élections européennes

    Lancement du « Front de la liberté », alliance électorale en vue des élections européennes

    dpf0xhew0aiblvf-jpg-large.jpgD’Olivier Bault dans Présent :

    Marine Le Pen a rencontré Matteo Salvini lundi à Rome pour annoncer le lancement d’un « Front de la liberté », c’est-à-dire d’une alliance électorale en vue des prochaines élections européennes. Il s’agit, selon les mots de la présidente du Rassemblement national, de « rendre leur pouvoir aux peuples, ce qui est le fondement même de la démocratie ». Le ministre de l’Intérieur italien a résumé ainsi la convergence de vues entre la Ligue italienne et le Rassemblement national français : « Nous partageons la même idée de l’Europe, de l’agriculture, du travail, de la lutte contre l’immigration, et nous sommes contre les ennemis de l’Europe que sont Juncker et Moscovici, enfermés dans le bunker de Bruxelles. »

    La rencontre entre les deux leaders de la droite dite « populiste » s’est déroulée à l’occasion d’un forum sur le thème « Croissance économique et perspectives sociales dans une Europe des nations ». Le nom de « Front de la liberté » se justifie par le fait que, selon Marine Le Pen, les deux partis affiliés au groupe Europe des Nations et des Libertés au Parlement européen luttent « pour que les nations ne disparaissent pas au bénéfice de cet empire totalitaire qu’est devenue l’Union européenne ».

    Sur le thème de l’immigration, les deux dirigeants ont été d’accord pour dire qu’il fallait aider les pays d’origine des immigrants pour fixer les populations sur leur territoire. Marine Le Pen a dénoncé la volonté du patronat en Europe de laisser venir ces gens perçus comme source de main-d’œuvre à bon marché, alors que « les hommes veulent rester avec leur peuple dans leur pays, au sein de leur culture. Ils n’ont pas envie de partir de leur pays au risque de leur vie ». On se souvient que Salvini avait lui aussi dénoncé, lors d’un récent sommet européen à Salzbourg, la volonté des dirigeants européens de faire venir des « esclaves » pour remplacer les enfants que les Européens ne font plus. Lundi à Rome, Salvini a déclaré : « Marine Le Pen et moi sommes en train de rassembler l’héritage social de la gauche qui a trahi ses valeurs, nous défendons les précaires que la gauche a oubliés. » […]

    https://www.lesalonbeige.fr/lancement-du-front-de-la-liberte-alliance-electorale-en-vue-des-elections-europeennes/

  • Montée des « populismes » : mythe ou réalité ? – Journal du mardi 9 octobre 2018

    Politique / Montée des « populismes » : mythe ou réalité ?
    Salvini, Le Pen, Bolsonaro, Bannon… Les journalistes voient des “populistes” partout… mais qu’en est-il réellement ? Peut-on comparer ces personnalités et leurs velléités ? Cercle vertueux ou spirale dangereuse ? Alain de Benoist, auteur du Moment populiste répondra à nos questions.

    Social / Les syndicats se remettent en marche
    Pour la 12e fois depuis l’élection d’Emmanuel Macron, les syndicats descendent dans la rue. Un nouveau rassemblement des mécontents qui, comme les précédents, ne semble pas en mesure de faire chavirer le pouvoir.

    Société / Les eaux corses en péril

    International / B. Kavanaugh : l’homme qui conforte Trump
    A moins d’un mois des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, la nomination à la Cour suprême du juge conservateur Breth Kavanaugh pourrait bien confirmer la position dominante de Donald Trump…

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Rencontre stratégique entre Marine Le Pen et Matteo Salvini

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Marine Le Pen rend visite à Matteo Salvini pour lancer la campagne des européennes.

    Après une rentrée en demi-teinte de la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen traverse les Alpes pour rencontrer son allié Matteo Salvini. L’homme fort transalpin est un des meneurs de la droite populiste européenne, et Marine Le Pen espère se servir de sa popularité pour lancer sa campagne européenne.

    Quelles annonces ont été faites ?

    Premièrement Marine Le Pen a émis une fin de non-recevoir à la proposition de Steve Bannon de rejoindre la fondation de l’ancien dirigeant de Breitbart « le Mouvement ». Cela intervient juste après l’ouverture pourtant engagée par Louis Alliot, compagnon de Marine Le Pen. Cela fait d’ailleurs beaucoup de refus pour l’ancien conseiller de Donald Trump après Viktor Orban, les Finlandais et le FPÖ autrichien. Par ailleurs Matteo Salvini a déclaré, en parlant des élections européennes, « le rendez-vous de mai sera une révolution du bon sens ».

    Quelles sont les projections concernant cette élection ?

    Pour Matteo Salvini, sa croisade contre « le bunker de Bruxelles » se déroule à merveille. Il caracole en tête avec près de 30% des intentions de vote. Pour Marine Le Pen, c’est plus complexe. En effet même si les sondages lui sont plutôt favorables la plaçant en tête au coude à coude avec La République en Marche, Nicolas Dupont-Aignan et Les Républicains pourraient venir perturber la fête.

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  • Pour un Front de la liberté… réaliste!

    europe-des-nations-276x300.jpgLes gros médias, c’est le moins que l’on puisse dire,   n’ont pas beaucoup fait état de la rencontre qui s’est déroulée hier entre Marine Le Pen et Matteo Salvini à Rome.  La présidente du RN répondait à l’invitation de l’Union générale du travail (UGT), syndicat (à ne pas confondre avec son homonyme espagnol) proche de la Ligue, pour intervenir sur le thème de « la croissance économique et les perspectives sociales dans une Europe des nations. » Une réunion qui fut donc boudée par la grosse presse française  - couverte en revanche de manière très exhaustive par RT –  mais pourtant hautement symbolique  en ce qu’elle permettait de lier, sous l’égide d’un syndicat très en pointe dans la défense des intérêts des travailleurs, questions économico-sociales et problèmes migratoires.   Elle matérialise, à quelques mois des élections européennes dont Marine a rappelé le caractère décisif,  la lutte des nationaux, des populistes/souverainistes contre une idéologie mondialiste qui est le ciment de cette Europe technocratique. UE dont les dérives totalitaires s’accélèrent. On le constate notamment avec les persécutions qui ne se démentent pas contre les eurosceptiques,  discriminations dénoncées de nouveau par Bruno Gollnisch dans l’affaire dite des assistants parlementaires lors de sa conférence de presse du 2 octobre.

    Marine et Matteo ne se  sont pas contentés d’afficher leur identité de  vue «contre les ennemis de l’Europe que sont Juncker et Moscovici, fermés dans le bunker de Bruxelles»;  leurs constats communs sur «l’Europe, l’agriculture, le travail, la lutte contre l’immigration», la nécessité de «construire (une autre Europe) avec d’autres Européens »,  sur la base du  triptyque «sécurité, identité, prospérité»,  «pour remplacer ce qu’est devenu au fil des ans l’Union européenne. »

    Cette conférence a aussi été le lieu d’une annonce importante, au moment ou les nationaux cherchent à mener à bien le rassemblement le plus large et le plus efficace possible pour mener la lutte contre le système bruxellois à tuer les peuples. La présidente du RN,  le dirigeant  de laLigue et  vice-président du conseil des ministres italien ont ainsi annoncé le lancement  du  Front de la liberté, une alliance électorale dans la perspectives des élections de mai prochain.

    Les aspirations des peuples européens à plus de libertés, de protections, d’identité sont non seulement légitimes, mais elles peuvent être satisfaites et Marine a d’ailleurs loué les résultats obtenus par le nouveau gouvernement italien sur le front de la lutte contre la submersion migratoire. Beaucoup ont été frappés dans ce domaine par les propos de Gérard Collomb,  lors de son discours  de passation de pouvoir le 3 octobre . Le ministre démissionnaire a avoué ses échecs et ceux de ses prédécesseurs, malgré les milliards déversés dans les quartiers pluriels, par une  gauche et une droite pareillement immigrationnistes,   pour favoriser le vivre-ensemble.  « Je suis allé dans tous ces quartiers » a déclaré M. Collomb,  «la situation est très dégradée. On ne peut plus continuer à travailler commune par commune, il faut une vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale. » « Aujourd’hui, on vit côte à côte. Moi, je le dis toujours : je crains que demain on vive face à face. »

    La seule vision d’ensemble qui tienne  est celle développée et défendue  par l’opposition  nationale, et M. Collomb  le sait peut-être  dans son for intérieur,  mais aura-t-il le courage de le dire, de confesser clairement  que les politiques des partis du Système peuvent conduire la France à la guerre civile,  si un changement radical n’est pas  amorcé?  Valéry Giscard d’Estaing  lui au moins, a  fait son  mea culpa en  se confiant à son biographe, dans un livre à paraître dont Le Point publie quelques extraits (repris sur le site fdesouche).

    «Son grand regret» , est-il écrit, « le regroupement familial, décidé par un simple décret de Jacques Chirac en 1976. (…) L’idée de faire venir les familles des immigrés paraissait, à l’époque, naturelle. Avec l’augmentation massive de l’immigration en provenance de pays musulmans, elle divise profondément. Raymond Barre, d’ailleurs, le suspendit pour trois ans, avant que le Conseil d’État annule cette décision au motif que le regroupement familial faisait désormais partie de principes généraux du droit.»

    « Avec le recul, Valéry Giscard d’Estaing regrette cette initiative : L’idée en soi était juste et généreuse (…) Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité (…).  Dans son essai, Le sens de la République, l’historien (de gauche, spécialiste de l’immigration et  favorable à sa poursuite, NDLR)  Patrick Weil a aussi révélé que (VGE) avait eu le projet de dénoncer les Accords d’Evian pour pouvoir rapatrier quelque 500 000 Algériens en cinq ans.»

    A l’évidence, les lignes bougent et nous verrons certainement dans les mois et les années à venir certaines personnalités contraintes, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle, à certaines révisions déchirantes, même s’il  n’est jamais facile – ego quand tu nous tiens ! - d’avouer ses erreurs ou de faire le deuil de ses illusions. Michel Onfray lui ne varie pas dans ses convictions d’homme de gauche réaliste comme il se décrit;  l’homme par qui le scandale arrive en endossant dernièrement le costume du pamphlétaire attaquant la cour. Il a créé l’émoi avec sa seconde lettre  publique adressée  au président de la République  dans laquelle il pourfend  avec ironie, mais non sans une assez grande violence verbale,   l’épisode de  Macron et du  selfie-doigt d’honneur lors  du déplacement de ce dernier  à Saint-Martin  (voir ici et ici)

    Accusé d‘homophobie et accessoirement d’atteinte à la dignité du chef de l’Etat, M. Onfray affirme que son ton voltairien et son insoumission expliquent que son passage prévu sur France 5 pour parler de son dernier livre en date,  ait été déprogammé.  Bref, l’essayiste libertaire et  philosophe athée subirait à peu de chose près le sort d’un Eric Zemmour aujourd’hui banni du service public. Michel Onfray  a rappelé aussi les attaques dont il a été l’objet par le candidat Macron au cours de la campagne présidentielle, du fait de ses critiques virulentes contre l’Europe bruxelloise et  de la soumission à celle-ci  de la classe politique.

    Par mesure de rétorsion contre sa liberté de ton,  l’Elysée aurait aussi fait pression  pour que France Culture renonce à diffuser  les cours qu’il donne  à l’Université populaire de Caen (UPC)  dont il est le créateur. Il a annoncé le  27 septembre sur le site de l’UPC que dans ces conditions  il arrêtait ses activités. Il concluait son propos  par l’avertissement suivant: «La lutte contre les idées du FN qui avait motivé la création de l’Université Populaire en 2002, doit désormais être élargie à tous ceux qui mettent en péril la liberté de conscience, de pensée et d’expression. Ils sont bien plus nombreux qu’à l’époque. Plus nombreux et d’autant plus dangereux qu’ils sont désormais au pouvoir. »

    Ni Marine, ni Macron nous dit M. Onfray,  c’est son choix et c’est son droit ! Mais rassurons-le, il gardera sa liberté de ton et de parole si les Français nous confient les destinées de notre pays. Certes, et cela ne date pas d’aujourd’hui,  la liberté de conscience, de pensée et d’expression est en effet menacée, mais  par ceux qui sont les adversaires les plus acharnés des idées défendues par  l’opposition nationale. Ce ne sont  pas des groupes de pression émanant de notre famille de pensée qui concoctent des lois liberticides, communautaristes,  entendent  interdire la libre expression de M Onfray ou d’autres, quand bien même nous ne la partageons pas.  Quant principe de réalisme dont il se targue, il devrait  le conduire à mieux jauger et juger de l’action politique menée par notre courant politique qui en est épris. Et pour citer un philosophe qu’il apprécie, Nietzsche,  disons que le RN, la Ligue, tous les nationaux lucides se veulent    comme «l’Helléne ( qui ) n’est ni optimiste, ni pessimiste. Il est  essentiellement viril; il voit les choses terribles telles qu’elles sont et ne se les dissimule pas. » C’est bien au fond le reproche principal qui nous est fait par nos adversaires…

    https://gollnisch.com/2018/10/09/pour-un-front-de-la-liberte-realiste/

  • Droite aux européennes : la course au rassemblement

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    « Cher Nicolas, […], nous avons une responsabilité historique, une responsabilité commune, celle d’être le socle d’un large rassemblement de celles et ceux de toutes sensibilités politiques qui croient en la France, à sa liberté, à son droit inaliénable de choisir son avenir. » Dans sa lettre ouverte à Nicolas Dupont-Aignan du 31 mai dernier, Marine Le Pen prenait l’initiative et proposait au président de Debout la France une liste commune aux européennes, liste qui verrait les deux présidents occuper les dernières places symboliques afin de favoriser le rassemblement. Une prise de position à contre-pied savamment calculée.

    « Nous sommes voisins à l’Assemblée nationale, elle n’avait qu’à venir m’en parler directement », s’était agacé le président de DLF. Car, derrière cette manœuvre, se dessinait un renversement. Car, après avoir appelé à voter pour Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan s’est posé en rassembleur de la droite, a contrario des Républicains qui choisirent au mieux la neutralité, au pire le ralliement à Macron. Par cette lettre ouverte, Marine Le Pen inversait la tendance en tendant au député de l’Essonne une main qu’il ne pouvait pas saisir.

    Car Nicolas Dupont-Aignan venait de fonder les Amoureux de la France avec, notamment, Emmanuelle Ménard, Nicolas Dhuicq et Jean-Frédéric Poisson. Une manière de garder l’initiative, consolidant sa position de faiseur de pont, prolongeant ainsi sa décision de l’entre-deux-tours de 2017. Cette lettre ouverte aurait signifié, si le président de Debout la France y avait répondu favorablement, une perte d’initiative au profit de sa rivale. Rajoutons à cela que le président du Parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson, avait posé une seule condition : ne pas figurer sur une liste du Rassemblement national.

    Il faut dire que cette lettre ouverte intervenait concomitamment avec la défection du député européen Bernard Monot, stratège économique du RN, au profit de Nicolas Dupont-Aignan. Un coup dur pour le groupe européen du RN. Récemment, le président de DLF annonçait : « Philippe Loiseau et Sylvie Goddyn, qui travaillent sur l’agriculture pour l’un et sur la pêche pour l’autre, m’ont écrit […] pour dire “On soutiendra M. Dupont-Aignan”. » Une annonce qui précédait un rétropédalage des deux intéressés qui ont réaffirmé leur attachement au Rassemblement national.

    Ce 6 octobre, l’ambiance entre les deux leaders de la droite s’est nettement refroidie. En cause, un « off » de Dupont-Aignan : « En fait, le plus dingue n’était pas celui que l’on croit au débat du second tour. » Une petite phrase captée par la caméra de TF1, qui n’a pas manqué de faire réagir : « Il crache dans la soupe », s’agace Jean-Lin Lacapelle. « Le mépris affiché pour ses alliés (anciens, et potentiels futurs) est dérangeant, et peut porter à s’interroger sur la sincérité de la volonté de rassemblement », a jugé, pour sa part, Philippe Vardon. « Il fait les poubelles du RN », déclare, pour sa part, le maire RN de Fréjus, David Rachline, alors que la conseillère régionale RN de Tarascon, Valérie Laupies, annonce, elle aussi, soutenir Debout la France aux européennes.

    Visiblement, aucun cadre du RN n’a émis l’hypothèse que le président de DLF, dans son « off », visait Emmanuel Macron. Pour eux, la personne visée était Marine Le Pen. En clair, il faut attaquer Dupont-Aignan sur son image de rassembleur, pointer son ambition personnelle et démolir son image de faiseur de pont. Afin de rester la seule alternative à droite de la droite. Et stopper l’hémorragie. Même s’il manque à Dupont-Aignan la « grosse prise » qui lui permettrait de prendre l’ascendant sur Marine Le Pen.

    À droite, donc, l’ambition est d’apparaître comme rassembleur. Face à Emmanuel Macron, gagnera celui qui s’imposera comme un fédérateur et non comme un diviseur. Une donnée qui écarte LR. Le parti de Laurent Wauquiez préfère, en effet, creuser sa troisième voie (ni eurosceptique ni europhile) et chassera sur les terres du centre. À droite de la droite, la bataille est lancée pour le Rassemblement. Car Marine Le Pen veut concurrencer La République en marche, tandis que Dupont-Aignan veut en finir avec Les Républicains. « Achever l’implosion des LR pour recomposer la droite », confie-t-il. Deux stratégies qui divergeaient dès le départ, pas étonnant que le vernis craquelle.

    Marc Eynaud

    http://www.bvoltaire.fr/droite-aux-europeennes-la-course-au-rassemblement/

  • Quelle Europe voulons-nous ?

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    Le 9 mai 1950, Robert Schuman, un chrétien, présentait sa proposition relative à une organisation de l’Europe ; grâce à celle-ci, nous vivons en Paix depuis soixante-dix ans. Durant ce temps, la construction européenne nous a permis d’atteindre un niveau de vie et d’épanouissement dans la liberté inégalé dans le monde.

    Malheureusement, sous l’effet de la mondialisation, de la déréglementation des échanges et du désastre économique qui s’ensuit dans nombre de pays, sous les chocs d’une immigration incontrôlée dans les pays de l’Ouest européen, par l’abandon des valeurs de la famille, nous nous acheminons rapidement vers la disparition de notre civilisation.

    Nous subissons, aussi, la poussée d’un islam politique qui reste contradictoire avec les principes de nos sociétés : liberté individuelle, égalité hommes/femmes, liberté de conscience et religieuse, etc. Ceci, sans même qu’il soit besoin d’évoquer certaines de ses branches qui commettent les attentats que l’on sait.

    Seul un rassemblement des peuples se reconnaissant dans les valeurs chrétiennes nous permettra d’affronter sans crainte les périls des divisions et les défis à venir. Par l’expression de notre bien commun et de notre culture commune d’Européens, nous retrouverons fierté de celle-ci et saurons la proposer aux nouveaux arrivants.

    Notre Constitution européenne n’a-t-elle pas pour devoir d’inscrire les racines gréco-latines et judéo-chrétiennes de l’Europe dans un texte refondateur ? Ne se doit-elle pas de préciser quels sont les héritages religieux de l’Europe dont elle s’est inspirée ? Être européen, c’est puiser sa force dans une culture construite autour des règles de base de liberté, d’égalité et de fraternité qui guident nos sociétés ; des règles issues des valeurs chrétiennes et de l’histoire de notre continent. Le christianisme y a puissamment contribué à développer la solidarité, la dignité et le respect de la personne humaine.

    L’Europe, c’est aussi une communauté qui a pour mission de défendre les intérêts des Européens, d’en valoriser les familles, de protéger ses emplois et de transmettre un message de paix constructif. Elle n’est pas une simple communauté monétaire ou une zone de libre-échange économique ouverte à tous les vents. Les Américains protègent ce qu’ils sont. De même font divers pays. À nous d’agir de même.

    Une étude et des statistiques démontrent que nous formons une large majorité. Alors que, dans le monde, 25 % de la population se déclarent chrétiens, en Europe, ce pourcentage s’élève à 76 %, pas moins ! N’est-ce pas là une composante culturelle et historique fondamentale de leur identité ?

    En 2019, l’élection des députés au Parlement de Strasbourg doit permettre de constituer une assemblée mieux représentative de sa population et son histoire, afin de faire un jour inscrire dans la Constitution européenne que l’Europe EST d’essence chrétienne ! Et que lois, mœurs, usages et modes de vie doivent s’y conformer pour que vive notre civilisation. Comment faire entendre sa voix en tant que chrétien ou citoyen se reconnaissant dans les valeurs chrétiennes de respect, de liberté et de solidarité ?

    En redevenant citoyens à part entière et en votant à toutes les élections ; et tout particulièrement en 2019.

    En redisant les valeurs chrétiennes de dignité, de fraternité et d’égalité de toute personne humaine, quelles que soient sa race, sa religion, sa nationalité, son âge, son état et son sexe.

    En choisissant les candidats qui affirmeront des valeurs semblables aux nôtres, aux vôtres ; qui signeront cette charte et s’engageront à se battre pour en inscrire les principes au frontispice des lois.

    Bertrand du Boullay

    http://www.bvoltaire.fr/quelle-europe-voulons-nous/

  • Parachutage sur Barcelone !

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    Georges Feltin-Tracol

    Dans la soirée du 25 septembre dernier, l’ancien Premier ministre hexagonal Manuel Valls aofficiellement présenté sa candidature à la mairie de Barcelone, sa ville natale. Cette annonce originale incite à trois commentaires différents.

    Le premier concerne le personnage hautement antipathique. Après avoir espéré de l’Élysée en 2012 et en 2017 et subi un échec cuisant de la part des électeurs de gauche à la primaire de décembre 2016, celui qui, à l’instar de François de Rugy, renia sa promesse initiale de soutenir le vainqueur de la primaire pour mieux se rallier au candidat bancaire Macron chercha d’abord, en intrigant à la petite semaine, à se rapprocher du nouveau pouvoir. Ainsi au terme d’une réélection plus que contestable, s’affilia-t-il au groupe LREM en tant qu’apparenté. Il comprit vite qu’Emmanuel Macron ne lui pardonnerait jamais ses remontrances parfois publiques. L’ancien rocardien sut dès lors que sa carrière politique se fossiliserait dans sa circonscription de l’Essonne. Cela n’aurait été que justice pour ce déplorable chef de gouvernement et cet exécrable ministre de l’Intérieur, auteur de la dissolution honteuse et inacceptable de l’Œuvre française, de Troisième Voie pour une avant-garde solidariste et des Jeunesses nationalistes-révolutionnaires. N’ayant jamais connu le monde réel dans lequel il faut se lever tôt pour gagner sa croûte, Valls lorgna alors de l’autre côté des Pyrénées.

    Sa candidature confirme l’émergence planétaire des « villes-monde » ou des « métropoles globalisées ». À la suite de New York du milliardaire Michael Bloomberg et du libéral-gauchiste Bill de Blasio, de Londres du national-mondialiste Boris Johnson et du progressiste multiculturel Sadiq Khan, et de Paris du volubile Bertrand Delanoë et de l’exquise Anne Hidalgo, Manuel Valls aimerait faire de Barcelone une place internationale majeure qui s’écarterait non seulement de l’hypothèse sécessionniste catalane, mais aussi des pesanteurs historiques et territoriales espagnole et européenne. Au nom de ce cosmopolitisme si prisé par la super-classe oligarchique occidentale, il tente d’une manière très macronienne de s’opposer en même temps aux indépendantistes catalans et à l’actuelle mairesse proche de la gauche radicale Podemos, Ada Colau. Or Barcelone est moins séparatiste que son arrière-pays si bien qu’en cas d’indépendance de la Catalogne, certains Barcelonais exigeraient à leur tour la sécession…

    Enfin, quand bien même Manuel Valls reste le rejeton idéal du mondialisme, sa candidature aurait été saluée par Jean Thiriart. Celui-ci rêvait qu’un originaire de Copenhague suive des études à Rome, fasse son service militaire à Bucarest, épouse une Bretonne à Varsovie et soit maire de Séville. Cette candidature novatrice fait bouger les lignes et interloque des journalistes jusqu’à présent blasés. Ces béotiens oublient que le cas Valls était assez courant dans l’Europe d’avant 1789. Régente de France pendant la minorité de son fils, le roi Louis XIV, Anne d’Autriche était une princesse espagnole et son Principal ministre et parrain du jeune roi, Mazarin, italien. L’ancien maire d’Évry renoue sans le vouloir avec la pratique médiévale du « capitaine du peuple », un étranger qui administrait avec le podestat les affaires publiques des républiques urbaines italiennes.

    Par-delà une évidente ambition politicienne, l’acte de Manuel Valls valorise une appartenance prioritaire européenne. Son exemple devrait se généraliser pour qu’en 2022, les Français puissent enfin choisir entre de médiocres politiciens hexagonaux (les Macron, Wauquiez, Sarközy, Hollande, etc.) et de véritables hommes d’État tels Viktor Orban, Vladimir Poutine ou Alexandre Loukachenko.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°93, diffusée sur Radio-Libertés, le 5 octobre2018.

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  • Brésil : le candidat populiste presque élu dès le premier tour

    Brésil : le candidat populiste presque élu dès le premier tour

    Jair Bolsonaro a obtenu plus de 46% des voix au premier tour de l’élection présidentielle au Brésil ce dimanche 7 octobre. Son principal rival, Fernando Haddad, du parti des travailleurs (PT), arrive loin derrière avec 29%. Le désormais second tour se déroulera le 28 octobre.

    Si les sondages le plaçaient largement en tête depuis que la candidature Lula a été invalidée, aucun ne lui prédisait un tel score.

    Bolsonaro a survécu à une tentative d’assassinat, le 6 septembre, que des gauchistes avaient justifiée !

    Jair Bolsonaro est un ancien capitaine de l’armée brésilienne qui est entré en politique peu après la fin de la dictature militaire en 1985. Après avoir été élu conseiller municipal de Rio de Janeiro en 1988, il devient député deux ans plus tard. Sa récente ascension doit beaucoup à son rapprochement avec les évangélistes. D’origine catholique, il s’est fait baptiser par un pasteur en Israël en 2016. Il prévoit de légaliser le port d’armes. Son conseiller économique, Paulo Guedes prône des privatisations et un retrait de l’État de la sphère économique. Opposé à l’avortement, au « mariage » homosexuel et à l’immigration sauvage, il est en faveur de la peine de mort et de la castration chimique pour les violeurs.

    https://www.lesalonbeige.fr/bresil-le-candidat-populiste-presque-elu-des-le-premier-tour/