Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 301

  • Fillon : un Trafalgar sans gloire

    Existera-t-il encore des âmes candides pour défendre François l'Embrouille, au motif qu'il a affiché durant sa campagne une tonalité "catho" et droitière ? L'apparent dévot a réussi l'exploit de devenir un boulet, et de ne pas même figurer au second tour dans une élection qui, après cinq ans de chaos socialiste, était littéralement imperdable. Son obstination à se raccrocher coûte que coûte à une candidature plombée par une conduite personnelle hasardeuse, tel Bernique sur son rocher, aura eu un coût : dynamiter l'élection en la rendant confuse, puis empêcher l'alternance après le quinquennat consternant de l'homme au scooter. Fillon aura contribué au futur sacre d'un homme de gauche ami des banquiers, quant aux Républicains, incapables de le stopper, ils n'ont désormais plus que leurs yeux pour pleurer.

    Fillon présentait pourtant un programme économique dense, avec, des perspectives sérieuses de réduction des déficits. La France emploie 35 % de fonctionnaires de plus que la moyenne européenne, par exemple, et l'amaigrissement s'imposerait en première intention, d'autant que les gains de productivité liés à l'informatique n'ont jamais été pris en compte par l’État obèse. À ce titre, le candidat de la droite classique - mais son aide de camp Bruno Retailleau provient de chez Philippe de Villiers - aura séduit jusqu'à certains membres de la droite nationale, pour la première fois dans toute l'histoire de la Ve république : Henry de Lesquen avait par exemple appelé à voter Fillon ; l'appel du président de Radio Courtoisie aura connu un écho notable, tout comme le soutien déclaré des membres de « Sens Commun » (ex-Manif pour tous). On note toutefois qu'Alain Juppé fit aussitôt savoir qu'en cas de gouvernance avec des membres de ce mouvement honni, il rejoindrait l'opposition - indication supplémentaire de ses inclinaisons douteuses vers le centre gauche. Le retraité Bruno Mégret avait indiqué lui aussi voter pour Fillon, suivi peu après par le mouvement créé jadis par lui, le MNR, et précédé par le Président du mouvement libéral l'ALEPS, Patrick Simon. Ces ralliements s'expliquent : le programme brejnevien du gourou Philippot ne poussait pas au vote FN, pas plus que la campagne confuse de 2017 conçue par notre génie des Carpates, copie carbone de celle de 2012. La victoire à la Pyrrhus de dimanche n'y change rien, Marine Le Pen sera battue par Macron, au terme d'un parcours terne. Le choix à droite se réduisait donc à peau de chagrin, le marginal Dupont-Aignan n'ayant pas la moindre chance - il aura d'ailleurs contribué à l'échec de Fillon par sa présence. Pour peu qu'on admette les règles de poker menteur du suffrage universel, la priorité pour beaucoup d'électeurs étant d'éloigner le vote de gauche, le bulletin Fillon leur semblait par conséquent aller de soi.

    À qui la faute ?

    Rappelons en préambule les faits qui sont reprochés à notre Picsou ; ils semblent graves et motivés, contrairement à ce qu'on peut lire ici ou là. Fillon a salarié son épouse Pénélope comme attachée parlementaire à plusieurs reprises. Ensuite, le suppléant de Fillon, un dénommé Marc Joulaud, a pris aimablement le relais, pour un montant proche de six mille euros par mois ! Depuis des années, au cours de multiples interviews, Pénélope a répété à l'envi qu'elle se tenait à l'écart de la vie politique et ne travaillait pas. Avec logique, le parquet financier ouvre une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, en janvier dernier. Il mettra en examen le couple infernal dans les semaines suivantes. Dans un premier temps, Fillon applaudit à tout rompre l'initiative censée le blanchir, et fait porter par le fils Lévy (son avocat) des "pièces" censées balayer les soupçons. Quinze jours plus tard, le même Levy, et son client Fillon, accusent ladite instance de forfaiture. Etrange ! En réalité, le clan de l’ex-Premier ministre s'avère incapable de produire la moindre trace tangible de travail, hormis des contrats d'embauche griffonnés ne signifiant rien en soi. Si Fillon avait produit des preuves (courriels, correspondance, actes de présence, etc.), les juges - fussent-ils des enragés de gauche - auraient classé sans suite rapidement, au risque d'encourir des recours fâcheux. L'affaire se complique avec l'emploi de deux des enfants du couple, encore étudiants. L'Harpagon sarthois avance que Marie l'a aidé à préparer un livre et que Charles a, lui, travaillé à la campagne de Sarkozy en 2007 Admettons, on observe que les deux n'ont pas été encore mis en examen contrairement à Pénélope et François. Mais il y a d'autres griefs : de mai 2012 à décembre 2013, Pénélope est salariée pour un montant global de cent mille euros environ par la Revue des Deux Mondes, comme « conseillère littéraire ». En 20 mois, elle n'aura rédigé que deux brèves notes de lecture, sous pseudonyme ! Et n'évoquons même pas la société de conseils créée par le même Fillon, dont les clients sont des amis et obligés... C'est un volet de l'affaire pouvant déboucher sur le chef de trafic d'influence, et qui risque de faire grand bruit dans les mois à venir. Reste enfin le cas, mineur, des costumes de luxe offerts par un "ami", le sulfureux avocat de la Françafrique anciennement des réseaux Pasqua - Robert Bourgi ; cet achat extravagant assombrit l'image un prétendu ascétisme du Brummel sarthois. Alors pourquoi cette défaite cuisante ? Il y a plusieurs raisons.

    1/ Fillon n'a cessé de brandir comme sceptre son score écrasant aux primaires, lui donnant toute la légitimité nécessaire. Certes, on concède que cette victoire fut sans appel, mais elle relève d'un sophisme il ne fait aucun doute que les électeurs de droite, s'ils avaient connu les accusations sévères entravant de facto son envol, l'auraient placé loin derrière Juppé et Sarkozy.

    2/ Les ânes qui ont conçu le mécanisme des primaires à droite ont oublié de prévoir une procédure d'empeachment ! Résultat : lorsque le roi Midas Fillon s'est transformé en Gribouille sous leurs yeux, les caciques des LR n'ont disposé d'aucun moyen légal pour le destituer, ni pour recouvrer les importants fonds versés en vue de la campagne ! S'il était évident, dès les premières révélations des Canard Enchaîné et autres Médiapart, que Fillon ne pourrait plus mener une campagne normale, nul chez ses amis n'a jamais pu le convaincre de partir  sans doute parce que c'eût été pour cet orgueilleux la reconnaissance implicite de ses péchés. Aucun dispositif légal n'a été en mesure, au fond, d'empêcher la catastrophe du 23 avril, et les passagers du Titanic LR/ UDI ont assisté à l’arrivée de l'iceberg dans un mélange résigné d'impuissance et de mélancolie, beaucoup ne faisant même plus campagne. Le battu Sarkozy, notamment, a brillé par son absence. Le candidat officiel LR/UDI, isolé, harcelé par les journalistes, dans l'incapacité d'aller vers les Français sans recevoir lazzis, enfarinades, ou concert de casseroles, aurait dû se démettre dès janvier l'honneur d'un homme c'est de se sacrifier pour une cause plus grande que lui-même, il n'a pas souscrit à cette loi d'airain, malgré sa promesse de renoncer en cas de mise en examen.

    3/ « Ils sont beaucoup qui ont flatté le peuple sans l'aimer. » (William Shakespeare). Depuis trente-cinq ans la France vit en empruntant, sans jamais engager les réformes qui s'imposeraient. Les candidats élus à la présidentielle ont tous un point commun ces cyniques promettent la semaine des quatre jeudis et assurent par avance qu'il n'y aura aucun réforme douloureuse, notamment sur le sujet du sacro-saint « service public », divinité qu'il est impossible de critiquer, fût-ce à mots couverts. Environ cinq millions de Français travaillent directement ou indirectement pour l'Etat, et deux millions vivent d'allocations diverses, d'où le vote pour l'assistanat à crédit via les multiples candidats proto-marxistes. Le programme de Fillon sur la Sécurité Sociale ou l'alignement des régimes de retraites manquait pour le moins de la démagogie habituelle - celle qui assure la victoire dans la Sainte Urne.

    4/ La défense de l'intéressé, changeante, floue, a dérivé jusqu'à une mauvaise foi manifeste. Au final, ses contre-arguments se sont réduits à deux concepts : le sombre complot venant de l’Élysée, et la non-faute. L'antienne « Mes amis, on veut nous faire taire ! », tout comme l'évocation d'un « cabinet noir », tendaient à suggérer une cabbale ourdie contre la droite par les spahis hollandais. Philippe Ploncard d'Assac, autre soutien inattendu et tardif de Fillon, et souvent prompt à diagnostiquer des complots, a également soutenu cette thèse. Acceptons-là pour telle : et alors ? L'accusé eût-il produit des preuves du travail effectif de son épouse qu'il était débarrassé dans l'instant des charges pesant sur lui et réduisait à néant les fameuses "intrigues" visant à sa perte. C'est précisément parce qu'il a été incapable de démonter les accusations de ses contempteurs que Fillon a chuté : cabinet noir ou pas, des preuves irréfutables du travail de Pénélope stoppaient dans l'œuf les poursuites. Quant à sa complainte abondamment conjuguée et répétée en meetings « on me reproche d'avoir fait travailler ma femme et mes enfants », elle relève du mensonge et de l'argutie il est légal d'employer des proches au Parlement. C'est la nature fictive du travail de Pénélope Fillon qui a retenu l'attention des juges, d'autant que la n'a cessé de clamer se tenir loin de la politique, depuis toujours. On peut travailler avec ses proches - le charcutier comme le boulanger en sont coutumiers -, il est en revanche abusif de se faire rémunérer par le contribuable (éternel généreux) pour un travail inexistant.

    On concédera que la plupart des hommes politiques français ont mis la main dans le pot de confiture depuis des décennies, la Gueuse étant prodigue tous azimuts citons pour mémoire le cas d'Anne Hidalgo, actuelle maire de Paris, mensualisée des années durant comme inspectrice du travail à temps plein, première adjointe en charge de l'urbanisme à la mairie, et conseillère régionale socialiste ! Il est techniquement impossible de cumuler les trois fonctions (à noter dame Anne était par surcroît secrétaire nationale du PS chargée de la culture). Plusieurs demandes écrites au sujet d'éventuelles traces de ce travail ont été menées par l'opposition, en vain : il a pourtant coûté à l’État plus de 600 000 euros sur dix ans et permis à notre stakhanoviste en herbe de recevoir désormais près de 8 000 euros par mois en cumulé, à l'âge peu canonique de 52 ans, et ce jusqu'à son décès !

    Malgré ces prébendes à répétition, gauche et droite confondues, l'électeur cocu reconduit aimablement ceux qui le plument. Le principe du suffrage universel reste donc peu convaincant... Ce concours de téléréalité n'a, reconnaissons-le, aucun caractère de sérieux le fin lettré pèse d'un même poids que le fainéant inculte, le père de famille autant que le drogué vagabond ; quant à l'homme dont les ancêtres ont combattu à Valmy, il est mis à pied d'égalité avec le bédouin naturalisé de fraîche date.

    Reste la question... Que va devenir l'étrangleur de Sablé-sur-Sarthe, fossoyeur de son camp ? Ses ennuis judiciaires iront à leur terme, la fonction présidentielle lui échappant. Vu les faits et leur gravité, le procès retentissant guette. Son avenir politique paraît sombre comme souvent dans ce domaine, les amis d'hier deviendront les ennemis de demain. Les courtisans les plus zélés se transformeront en implacables procureurs, et l'homme finira seul, errant dans les couloirs venteux de son château sarthois, avec les feuilles de paie de Pénélope pour tout viatique.

    Jean BEAUMONT. Rivarol 27 avril 2017

  • Pendant les élections, la conquête musulmane s’intensifie

    UDMFFourastier.jpg

    Le titre du dernier édito nous a valu trois jours de suspension sur facebook. Donc, forcément, une pénalisation sur les réseaux sociaux, et donc sur nos taux de visites. Nous avions osé : « Plus il y aura de migrants, plus il y aura de meurtres, de viols et d’attentats ». Cela paraît pourtant évident, non ? Espérons que cette fois, avec ce titre, nous allons passer entre les gouttes.

    Il reste quinze jours avant le premier tour des élections législatives. De nombreux commentateurs estiment que le parti créé par Emmanuel Macron devrait confirmer la victoire de son candidat aux présidentielles. Les pronostics vont bon train sur le nombre de députés que parviendront à obtenir les socialistes, les Républicains, le FN et les Insoumis.

    Par contre, nul n’évoque la pression musulmane qui s’exerce, quotidiennement, sur cette élection, dans un contexte où 92 % de disciples d’Allah ont voté pour le nouveau président, au deuxième tour, quand, au premier tour, 37 % avaient voté Mélenchon, 24 % Macron et 17 % Hamon. Nous allons donc pallier cette carence.

    Elle s’exerce d’abord par le nombre de candidats qui sont présentés ouvertement par des partis de l’étranger. Ainsi, le Parti Egalité Justice, soutenu par Erdogan, a trouvé 51 candidats à ces législatives.

    http://ripostelaique.com/le-pej-a-la-solde-de-erdogan-na-pas-sa-place-en-france-et-doit-etre-dissous.html

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/04/19/enfin-ils-se-devoilent-un-parti-turc-islamiste-presente-51-candidats-a-nos-legislatives/

    Faut-il rappeler que lors des ces meetings en France, le dictateur turc avait encouragé ses nombreux compatriotes à utiliser les droits démocratiques français, à se servir de toutes les possibilités offertes par la double nationalité, à ne surtout pas s’intégrer, et à utiliser les élections démocratiques françaises pour mieux imposer les codes de l’islam à la société française. Dans cet esprit, il avait recommandé aux femmes de faire cinq enfants.

    Il y a également le nombre de candidates voilées, comme Hanan Zahouani, Hulva Salin, Sandra Fourastier et quelques autres…

    http://ripostelaique.com/non-hanan-zahouani-vous-ne-ferez-pas-entrer-le-voile-a-lassemblee.html

    http://ripostelaique.com/mantes-hulya-salin-candidate-voilee-au-service-derdogan-ne-passera-pas.html

    Même si, parfois, la pudique voilée est surprise en tenue fort indécente, fort incompatible avec les règles fixées par Allah…

    http://ripostelaique.com/le-magnifique-decollete-de-hanan-zahouani-candidate-voilee-a-la-deputation.html

    Et puis il y a celles qui ne se présentent pas voilées, mais qui mettront le voile à la première occasion, comme Latifa Chay, candidate Macron…

    http://ripostelaique.com/latifa-chay-candidate-de-en-marche-photographiee-voilee-dans-une-mosquee-uoif.html

    Macron fait encore plus fort, puisqu’une islamiste, Fella Meslem, battue aux élections algériennes, est recyclée candidate de En Marche en France…

    http://ripostelaique.com/les-algeriens-nont-pas-voulu-de-fella-macron-la-propose-aux-francais.html

    Et puis il y a l’Union Démocrates des Musulmans de France (UDMF) qui, après avoir fait croire qu’ils postulaient à la présidentielle, nous lance ses candidats aux législatives, parmi lesquelles la convertie de service, une nommé Sandra Fourastier, âgée de 21 ans. Et, pourquoi se gêner, ces braves gens ajoutent un croissant musulman dans le drapeau français. La prochaine étape, on remplace le bleu par le vert ?

    Lire la suite

  • Julien Langard (ex-FN) : "La droite nationale, identitaire et sociale n’échappera pas à un devoir d’inventaire"

    6a00d83451619c69e201b8d28814b8970c-320wi.jpgJulien Langard est professeur d'histoire-géo dans un lycée à Carpentras (Vaucluse), membre du comité central du FN, proche collaborateur de Marion Maréchal Le Pen et membre du collectif Racine. Il vient de décider de quitter le FN et s'en explique longuement. Même si l'on comprend bien que le départ de Marion Maréchal-Le Pen n'est pas étranger à sa décision qui reste néanmoins anecdotique, les raisons qu'il évoque sans langue de bois sont intéressantes :

    "Depuis le 7 mai dernier et le débat catastrophique de l’entre-deux tours des présidentielles, n’importe quel Français sincère et lucide sait que Marine le Pen ne sera jamais présidente de la République, ni dans cinq, ni dans dix, ni dans quinze ans… Malgré les espoirs soulevés par son élection à la tête de notre mouvement en 2011, elle s’est échouée dans un véritable Trafalgar télévisuel face au candidat le plus à sa portée, à savoir le dauphin de François Hollande, président le plus impopulaire de toute la Vème République !Comment réagir devant ce constat cruel mais réaliste ? Incapable d’incarner demain celle qui pourra rassembler la droite, Marine le Pen nous conduit aujourd’hui dans une impasse. Le FN, même sous un nouveau nom, est condamné à devenir le PCF des années 70. Assis sur une grande base populaire mais incapable de la dépasser, il s’enfermera dans le rôle stérile d’éternel opposant. 

    Personnellement je me refuse à entretenir un faux espoir de Victoire auprès des militants et des électeurs qui nous font confiance. Par fidélité à un parti ou à son chef, les Patriotes français sont-ils condamnés à s’engager dans une voie que l’on sait sans issue ? Je crois pour ma part que l’opposition perpétuelle n’est pas une vocation politique. Les partis ne sont ni plus ni moins que des outils au service des valeurs que nous croyons bonnes pour notre pays. L’éviction de son président d’honneur et le départ de Marion Maréchal le Pen, véritable espérance pour l’avenir, laisse un vide que la structure actuelle ne peut combler.

    En interne le poids des contradictions est devenu insurmontable. On ne peut prôner les valeurs d’enracinement et fonctionner selon un centralisme parisien exacerbé, on ne peut prôner la méritocratie et accepter les investitures de complaisance ou les parachutages de candidats qui disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Dans notre département, qui se souvient encore de Philippe Lottiaux, pourtant tête de liste FN lors des dernières élections sénatoriales ?  Enfin, on ne peut prétendre réaliser l’union des Patriotes tout en menant une guerre fratricide contre nos alliés naturels, par exemple la Ligue du sud. Parachuter une candidate improbable face au député Jacques Bompard qui a consacré sa vie à défendre les valeurs de la droite nationale est une véritable insulte à tous ceux qui connaissent la valeur réelle de l’engagement et du service au profit d’une municipalité. Cette faute politique est majeure. Elle discrédite les partis et révèle au grand jour les intentions réelles de leur auteur : servir leurs intérêts plutôt que les valeurs qu’ils prétendent défendre.

    Fort de ce constat et dans le sillage du départ de Marion Maréchal Le Pen, j’ai donc décidé de mettre fin à toutes mes responsabilités au sein du Front National. Dans le vaste mouvement de recomposition politique amorcé par la dernière élection présidentielle, la droite nationale, identitaire et sociale n’échappera pas à un devoir d’inventaire. Les victoires du futur seront au prix d’une union véritable, affranchie de l’ombre des partis et des chefs discrédités."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Au FN, Florian Philippot s'exerce au putsch. Avec succès

    6a00d83451619c69e201b7c8fd7afd970b-250wi.pngC'est raconté dans Minute :

    "[...] Le 15 mai dernier, Nicolas Bay, secrétaire général du FN, présente à la presse, au siège du parti, à Nanterre, les candidats officiellement investis par le parti. Parmi eux figure la candidate qui portera les couleurs du FN dans la 4e circonscription de Saône et Loire, Nathalie Szych. Quasiment au même moment, la grande copine de Florian Philippot, Sophie Montel, présidente du groupe FN-Les Patriotes en Bourgogne–Franche-Comté et vice-présidente des Patriotes, l’association nouvellement créée par Philippot, annonce à Nathalie Szych... qu’elle ne sera pas candidate ! Et Philippot s’offre le plaisir d’annoncer à la presse locale que le candidat sur la 4e circonscription sera Maxime Thiébaut, vice-président des Patriotes lui aussi et transfuge de Debout La France dont il était responsable régional. Pour enfoncer le clou et rendre la décision publiquement irrévocable, il annonce de surcroît sa présence à un meeting en Saône et Loire pour soutenir l’ensemble des candidats.

    Nicolas Bay s’est-il trompé ? Evidemment pas. Dans la liste des candidats établie par le secrétariat national aux élections, c’est bien le nom de Nathalie Szych qui apparaît. Et pour cause : elle a été dûment désignée par la commission nationale d’investiture – dans laquelle siège d’ailleurs... Sophie Montel. Nathalie Szych est furieuse et Nicolas Dupont-Aignan encore plus. Maxime Thiébaut était le directeur adjoint de cabinet du président de Debout la France et nul n’a pris la peine de le prévenir qu’il passait au FN – du moins chez Les Patriotes, ce qui n’est pas forcément la même chose –, ni qu’il allait être candidat aux législatives. Moyennant quoi Dupont-Aignan, qui en a déjà découvert beaucoup sur le fonctionnement du FN mais n’est pas au bout de ses surprises, n’imaginant pas qu’un tel acte puisse être le fruit d’une décision isolée, prend son téléphone, appelle Marine Le Pen et l’accuse de duplicité. Ambiance...

    Très logiquement, c’est au tour de Marine Le Pen d’être furieuse. Du passage en force de son vice-président et de ses conséquences pour l’alliance FN-DLF aux législatives. Elle demande aux équipes de Nicolas Bay de veiller à ce que la candidature de Nathalie Szych soit bien déposée en préfecture et exige de Philippot qu’il bloque la candidature « flibustière ». S’en suit une réunion... surréaliste, qui va prendre les allures de commission nationale d’investiture extraordinaire – dans tous les sens du terme. Alors que plusieurs participants reprochent vertement son comportement à Florian Philippot, Marine Le Pen, nous assure un participant, « ne parvient pas à soutenir son regard » ni à s’associer aux reproches. « Elle a préféré se défouler sur Sophie Montel, qui bien entendu n’avait pas agi de son propre chef. » « On a été estomaqués », ajoute cette source qui tient à préserver son anonymat. Car en fait, cette fausse CNI – il faudrait, pour qu’elle soit valable, que Jean-Marie Le Pen y soit convoqué – a accouché de la décision... de faire riper Nathalie Szych sur une circonscription voisine et de confirmer le coup de force du tandem Philippot-Montel ! Il y en a tout de même qui font de la résistance passive car, au 29 mai, le site tout à fait officiel fnlegislatives.fr, « portail national FN des élections législatives », où l’éditorial est signé par Nicolas Bay, donnait toujours Nathalie Szych candidate sur la 4e de Saône-et-Loire et ignorait l’existence de ce Maxime Thiébaut.

    Il n’empêche : le pu-putsch a réussi, les apparences sont presque sauves et Philippot peut réserver ses billets de train pour aller passer ses journées avec son nouveau camarade de jeux Maxime Thiébaut plutôt que de s’occuper de sa circonscription de Forbach. Ainsi la semaine dernière étaient-ils tous deux, chaperonnés par Sophie Montel qui semblait s’amuser comme une folle et en compagnie de quelques autres candidats philippotistes aux législatives dans des secteurs évidemment favorables, à la Foire comtoise de Besançon.

    Quant à l’association Les Patriotes, lors de cette même réunion de crise, Marine Le Pen a tout de même demandé à Florian Philippot de s’abstenir de toute nouvelle initiative à ce sujet. Message reçu... zéro sur cinq. Dès le lendemain, Philippot lui-même communiquait publiquement un message détaillant les modalités d’adhésion à son association. Moralité : Florian Philippot aura réussi, en l’espace de quelques jours et grâce à un de ces bras de fer dont il a l’habitude, à violer le fonctionnement officiel des instances de son parti, prendre le risque d’une crise au sommet pour placer un ami très proche qui lui devra tout, affaiblir l’alliance historique avec Debout La France et imposer sa loi, une fois de plus, à Marine Le Pen ! [...]"

    En attendant de lui prendre la place. Il ne faut pas se leurrer.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alsace, législatives 2017 : 2 candidats régionalistes

    800_Dahmane_Cordonnier-768x448.jpg

    Catherine Dahmane est la candidate du Mouvement Alsace d’Abord à l’élection législative dans la 3è circonscription du Haut-Rhin. Cette circonscription regroupe les cantons d’Altkirch, Dannemarie, Ferrette, Hirsingue et Huningue. Âgée de 45 ans, cette mère de famille bien implantée dans le secteur, est employée administrative logistique. Elle a choisi pour suppléant Jean-Marc Knibihler, 62 ans, marié et père de deux enfants.

    C’est Jacques Cordonnier, président d’Alsace d’abord, qui représentera le mouvement dans le Bas-Rhin, dans la 4è circonscription. Il aura comme suppléante Christèle Hert, 45 ans, active militante de la cause alsacienne. La 4è circonscription du Bas-Rhin, autrefois appelée Strasbourg-campagne, regroupe les cantons de Mundolsheim, Truchtersheim et Geispolsheim, ainsi que les communes de Lingolsheim et d’Ostwald.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/05/30/alsace-legislatives-2017-2-candidats-regionalistes-5948989.html

  • Calais : sale temps pour les gardes rouges contre Civitas

    Au départ, il s’agissait seulement de trois petits délateurs. Trois petits gardes rouges des temps modernes, endoctrinés, haineux, adeptes de la délation des « contre-révolutionnaires » comme aux plus belles heures de la Russie stalinienne, de la Chine maoïste, du Cambodge Khmer rouge ou du Cuba castriste. Prénommés Manon (qui est âgée de 21 ans),  Théo et Alexandre, ces trois petits fanatiques d’extrême gauche (Manon Müller milite chez les néo-staliniens du FDG) scolarisés au lycée Berthelot, dénoncèrent au rectorat une professeur de français, qui donne aussi par ailleurs des cours de théâtre, Marie-Jeanne Vincent. Le « crime » de Madame Vincent ? Etre candidate pour CIVITAS, parti légal et reconnu comme tel.

    Seulement, le temps change, comme il changeait vers janvier 1944… Avec près de 11 millions de résistants électoraux dans notre pays, les temps deviennent durs pour les collabos. Sur le site Riposte Laïque, le gauchiste repenti Martin Moisan, a consacré un article aux trois délateurs. Quelques commentaires assez vifs (beaucoup de lecteurs de Riposte Laïque sont d’anciens rouges) à l’encontre de la donzelle et de ses deux acolytes vont amener celle-ci à aller pleurnicher dans le giron de Nord Littoral qui dans un article larmoyant (repris par le site d’extrême gauche Les Moutons enragés que l’on pensait plus avisé) pris la défense de nos trois Stooges contemporains (en beaucoup moins drôle).

    Nord Littoral n’est pas un journal ordinaire. Il a du sang sur les mains… Celui de Sandra Kaz, une jeune mère de famille candidate pour le Front National aux cantonales de 2011, que le torchon avait poussé au suicide suite à une campagne de calomnie l’accusant à tort et sur la simple parole d’un ex jaloux, d’être une prostituée. Ceci était bien entendu faux, mais quelle importance pour Nord Littoral et sa déontologie particulière. A quoi bon vérifier ses informations quand on peut nuire à une personne sans défense. Nord Littoral appartient bien sûr à La Voix du Nord, comme le Courrier Picard dont la plume la plus hystériquement anti-FN, Philippe Houbart, a eu à deux reprises quelques petits ennuis avec la justice pour ses penchants pédophiles, sans oublier sa condamnation pour avoir traité de vermine Thomas Joly, l’actuel n°2 du PDF… Rappelons aussi que Nord Littoral, outre les dénonciations calomnieuses, a une longue tradition de délation tout court, notamment en livrant au pilori le nom de ceux qui avaient protesté un peu trop fermement contre l’implantation de colonies de peuplements à Calais.

    Notons également que si le torchon évoque des menaces de morts qu’auraient reçu « le trio de nullos qu’il faudrait empailler » (pour reprendre l’expression de feu Thierry Roland en parlant du corps arbitral gallois fortement imbibé lors d’un tristement célèbre Saragosse-Caen et dont les erreurs d’arbitrage amenèrent à l’élimination du club normand), il se garde bien d’évoquer celles, bien plus nombreuses, émises contre Marie-Jeanne Vincent et sa famille (notamment ses enfants). Pierre Cassen, le patron de Riposte Laïque, avait proposé un débat à la donzelle Manon qu’elle s’empressa de refuser. Il publia sur son site l’échange de courriel qui me fit danser le tropanka, si ravi de voir quelqu’un faisant encore plus de fautes d’orthographe que moi (et même plus encore que ma fille qui s’est pris plus de 0 en dictée que de titres de champion pour le CSKA Sofia). On lit la prose d’une véritable petite fanatique, qui avoue elle-même que madame Vincent est une excellente enseignante et qu’elle n’a jamais fait de politique en cours. Elle est tellement endoctrinée qu’elle se réfère à une idéologie qui a tué plus de Français que les nazis…

    La valeur n’attend pas le nombre des années dit-on. L’ignominie non plus. Comme disait  un chanteur (Brassens ?), le vieux con a d’abord été un petit con. Ou une petite conne…  Au Sierra-Leone, en Ouganda, au Cambodge, au Vietnam, des enfants avaient été transformés en machine à tuer. Il n’y a pas d’âge pour être un monstre. « On ne lâche rien » disait le principal slogan de La Manif pour Tous. Faisons goûter les joies du harcèlement démocratique à ceux qui le prônent. Dénonçons les délateurs. Brisons la carrière de ceux qui veulent détruire celle des autres. Pour finir par une référence culturelle (Rambo III), les pleurnicheries de Mademoiselle Müller m’inspire la réplique suivante tirée de ce film :

    (le général russe) : « Pour qui le prenez-vous ? Pour Dieu ? »

    (colonel Trautman) : « Non. Dieu aurait pitié. Pas Rambo ».

    En guise de dernier conseils, je lui prodigue ceux de Kaa dans le dessin-animé Le Livre de la Jungle : (à lire en sifflant les « s » comme le ferait un serpent : « sache que tu viens de commettre une grosse maladresse, insensé, en une sinistre stupidité. C’est comme si tu venais de te suicider… ». L’avantage, c’est qu’elle vient de se reprendre en pleine figure ce que d’ordinaire elle réserve aux autres. Au moins, elle n’aura pas perdu son année scolaire. Dernière minute : Muller est défendue bien entendu par les délateurs professionnels de La Horde. C’est aussi surprenant qu’une grève à la SNCF…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/calais-sale-temps-pour-les-gardes-rouges-contre-civitas/74653/

  • Face au FN, LR prêt à faire élire le candidat d'En Marche

    François Baroin, chef de file LR pour les législatives, marche dans les pas de François Fillon. Il a prôné lundi "le désistement" en cas de victoire possible du FN en marge d'un meeting en Loire-Atlantique.

    "Cette question, elle est tranchée depuis très longtemps. Et naturellement, tout sera mis en oeuvre au niveau national pour éviter ce genre de choses". "Je souhaite d'ailleurs que la réciproque soit vraie du côté d'En Marche comme du Parti socialiste. Les désistements devront faire partie de l'entre-deux-tours des législatives".

    Voilà qui répond à la demande du juppéiste Gilles Boyer, candidat dans les Hauts-de-Seine. Une stratégie suicidaire pour LR, mais qui permet, in fine, de rebattre les cartes. Il reste à savoir combien seront les courageux LR qui refuseront cette consigne absurde.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html