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élections - Page 305

  • Les législatives pourraient ouvrir un nouveau cycle pour le FN

    Analyse des Echos :

    "(...) Les sondages donnent à peine 15 élus à la formation d'extrême droite dans la future Assemblée nationale (...). Le parti ne compterait que de 7 à 17 élus. Il n'aurait donc pas la certitude de pouvoir constituer un groupe au Parlement, cela ne pouvant se faire qu'à partir de 15 députés (...)

    La campagne présidentielle de Marine Le Pen a été ratée, de l'avis général, les résultats étant bien inférieurs aux attentes. Ce qui nourrit les ressentiments à l'intérieur du parti et qui a réveillé les fractures, longtemps tues, sur la ligne politique et économique. 

    Sur la sortie de l'euro, par exemple, vue par une partie des troupes comme un totem et par l'autre comme une erreur . « Ces tensions ont éclaté au grand jour au lendemain de la présidentielle », explique Jérôme Fourquet, de l'Ifop. « Le problème, c'est qu'il est impossible de faire la clarté sur la ligne politique avant les législatives à cause du manque de temps. » Et l'abstention, attendue très forte, devrait peser sur le score du FN, dont l'électorat, souvent populaire, semble moins enclin à se mobiliser.

    A priori, le discours qui consiste à dire que, dans la prochaine Assemblée, le FN sera le seul parti d'opposition à Emmanuel Macron paraît audible dans un contexte où LR cherche encore la parade face au Premier ministre issu de ses rangs. Pourtant, même si la recomposition politique en cours a longtemps été espérée par le parti d'extrême droite, celui-ci n'en est aujourd'hui que le spectateur. Pas l'acteur. « Les législatives étaient l'occasion unique de détruire LR, mais, en raison de la déception des résultats de la présidentielle, le FN est incapable de la transformer. Le parti n'est pas un pôle d'attractivité pour les élus de droite, ni pour les électeurs de droite », considère Jérôme Fourquet. Cette élection pourrait tourner à la bérézina pour le FN. Et ainsi ouvrir un nouveau cycle pour le parti."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html/page/2/

  • À QUELQUES JOURS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES, CARL LANG EXPLIQUE LA CAMPAGNE DES PATRIOTES

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    Carl Lang, Président du Parti de la France, a répondu aux questions de Pierre Cassen pour Riposte laïque cliquez ici

    Riposte Laïque : Vous êtes le président du Parti de la France, qui sera présent dans 56 circonscriptions aux élections législatives. Quel est votre objectif, en présentant ces candidats ?

    Carl Lang : Nous ne sommes présents que dans 56 circonscriptions du fait du coût des campagnes électorales. Ce sont nos candidats, nos militants et le Parti de la France qui financent les bulletins de vote et les circulaires. Nous ne bénéficions pas du financement public des partis politiques et toute notre action est le fruit du militantisme. Je suis fier des candidates et candidats du PdF, de leur courage, de la force de leurs convictions et de leur engagement au service de notre France.

    Notre objectif est de faire entendre la voix de la Droite nationale, de la droite des valeurs, de la droite des libertés économiques, de la droite sociale. Nous menons campagne contre la colonisation et l’islamisation de la France et pour la défense de notre identité, de nos traditions, de nos libertés et de notre sécurité.

    Nous avons par ailleurs contribué à la mise en place d’une alliance électorale dans le cadre de ces élections législatives avec les comités Jeanne présidés par Jean-Marie Le Pen et avec Civitas.

    La résistance nationale doit se faire entendre.

    Riposte Laïque : Et vous-même, vous vous présentez ?

    Carl Lang : Je suis candidat dans la 5eme circonscription de l’Eure, qui comprend Vernon, ma ville natale.

    Riposte Laïque : Vous avez mis en avant, dans vos tracts, le refus de l’islamisation de la France, et cela a été accepté. Vous n’avez pas craint, dans le climat actuel, des excès de zèle de quelque commission, estimant que cela pouvait constituer une incitation à la haine ?

    Carl Lang : Sur les bulletins de vote de nos candidats figure en plus des noms des candidats et du logo du Parti de la France, le slogan suivant : Pas d’islamisation chez nous : Défendons nos familles, nos traditions, nos libertés.

    Il s’est trouvé un magistrat président de la commission de propagande du Calvados pour, de manière totalement arbitraire et contraire au code électoral et à la jurisprudence, décider de rejeter nos bulletins de vote au motif totalement fallacieux de risque de trouble à l’ordre public. On croit rêver…

    Selon le même principe totalitaire, on pourrait aussi censurer le contenu des circulaires électorales et pourquoi pas refuser tout simplement les candidatures de l’opposition nationale comme étant en elles-mêmes un risque de trouble à l’ordre public. Il n’y a malheureusement pas de recours possible avant l’élection face aux décisions arbitraires et militantes de ce genre de commissaire politique. Nos candidats vont donc devoir livrer leurs bulletins de vote dans chacune des mairies de la circonscription et nos bulletins ne seront pas dans les enveloppes envoyées à chaque électeur.

    Partout ailleurs et conformément au code électoral et aux compétences des commissions de propagande, nos documents ont été validés. Nous serons donc en mesure de proposer aux Français un vote de refus de l’islamisation de leur pays. Mener cette bataille de défense de nos valeurs de civilisation est déjà en soi une victoire.

    Riposte Laïque : Vous étiez à Calais, il y a quelques jours, aux côtés de la candidate de Civitas Marie-Jeanne Vincent. Que vous inspire la campagne qui est menée contre elle ?

    Carl Lang : Les habituels donneurs de leçon de démocratie, de droits de l’homme, de tolérance et de respect des différences font tomber les masques et montrent leur vrai visage, celui de la haine de la France française. Ils affichent leur esprit sectaire, violent et totalitaire. J’espère que les électeurs de Calais récompenseront par leur vote le remarquable courage de Madame Vincent qui est par ailleurs enseignante dans le public.

    Le camp de la haine est chez ceux d’en face : pas chez les nôtres.

    Riposte Laïque : Depuis des années, vous critiquez très vivement le Front national, et sa présidente. Quel est votre regard sur sa campagne, son résultat au premier tour, le débat entre les deux tours, le score du 2e tour, et la situation interne de ce parti ? Considérez-vous que ces événements valident vos reproches passés ?

    Carl Lang : J’ai pu exposer, dans vos colonnes et avant le premier tour mon analyse de la campagne présidentielle. Je n’y retire rien. Par sa stratégie, sa ligne politique, son caractère et ses insuffisances, madame Le Pen a ruiné ses chances de victoire alors qu’elle disposait d’une situation politique qui ne se représentera peut-être jamais et d’un contexte historique extraordinairement favorable. Je pense que madame Le Pen n’est pas digne du Front National dont a hérité, qu’elle n’est pas digne de son père et qu’elle n’est pas digne de ceux qui ont voté pour elle.

    Riposte Laïque : Mais pourtant, elle a réalisé un score jamais atteint…

    Carl Lang : Et le bilan de tout cela est la confusion dans les idées et la ligne politique, le discrédit personnel, les dettes et les querelles internes. Dans l’attente des rendez-vous judiciaires…

    Riposte Laïque : La victoire de Macron inquiète de nombreux patriotes, certains voyant même dans cette élection la mort annoncée de la France. Vous partagez ce pessimisme ?

    Carl Lang : Je crois toujours au sursaut vital du peuple français et je me refuse à sombrer dans le pessimisme, le fatalisme et le renoncement. Je crois aux vertus de l’engagement et à la valeur de l’action. Nous menons une action de résistance difficile, avec des moyens dérisoires, mais nous savons que les minorités agissantes peuvent peser sur l’histoire. Ne soyons pas les spectateurs de l’abaissement de la France et de la fin de la nation française.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Que sait Richard Ferrand pour qu'Emmanuel Macron le couvre ?

    6a00d83451619c69e201bb09a3a1e9970d-200wi.jpgLu sur le site de la Ligue du midi

    "À la question de savoir si le ministre de la Cohésion des territoires peut rester au gouvernement, le Premier ministre a répondu : ‘’Je dis oui, après avoir parfaitement compris, avoir parfaitement conscience de l'exaspération des Français, de leur émotion, de leur agacement.’’ Pour Edouard Philippe, Richard Ferrand n'a rien commis d'illégal et a fourni des explications suffisantes. En témoigne, selon lui, l'absence de procédures judiciaires. "Un ministre qui serait mis en examen devrait démissionner, il n'y a aucune ambiguïté là-dessus", a déclaré le chef du gouvernement. Echappatoire facile quand on sait que le parquet national financier s’est immédiatement déclaré incompétent et que le procureur de BREST s’est empressé de classer l’affaire dans les 2 heures.

    CASTANER, langue de bois et enfumage

    Le porte-parole du gouvernement Christophe CASTANER a assuré mercredi que personne ne ferait "obstruction" à une éventuelle enquête concernant l'affaire dans laquelle serait impliqué Richard FERRAND, mais a souligné que ce n'est pas au gouvernement "de déclencher des enquêtes". "Le malaise est perceptible", a reconnu le porte-parole du gouvernement. "Donc il nous faut répondre, répondre par la transparence, par la clarté". Langue de bois et enfumage, pas d’enquête, pas d’obstruction pardi!

    MACRON obligé de descendre dans l’arène

    Le porte-parole du gouvernement, Christophe CASTANER, a également déclaré le 31 mai qu'Emmanuel MACRON avait appelé au cours du conseil des ministres le gouvernement à la «solidarité» et à la «responsabilité», estimant aussi que la presse ne doit «pas devenir juge».

    Les questions

    - Pourquoi dans une affaire aussi dangereuse, aussi toxique et aussi hautement politique, MACRON maintient ’il sa confiance à FERRAND envers et contre tout, alors que la presse se déchaine et que l’affaire prend une dimension explosive ?

    - Pourquoi, alors que l’opinion publique réclame la démission de FERRAND à 70%, celui ci reste-il au gouvernement sous la protection de MACRON ? Certainement pas par sentiment, certainement pas par respect d’un quelconque principe. Ces gens n’ont ni morale ni principes. Les seuls principes qu’ils invoquent sont ceux qu’ils nous opposent.

    - Alors pourquoi MACRON s’expose t’il ainsi dans cette affaire qui entâche très gravement son début de quinquennat et menace d’en pourrir durablement le déroulement ? Pourquoi cherche-t-il à s’épargner d’avoir à trancher la cas FERRAND et s’en remet 'il aux électeurs, éludant sa propre responsabilité ? Pourquoi ce choix d’une sortie par la petite porte ?

    - Pourquoi cette attitude de fuite alors qu’il avait fait de la moralisation le thème fort de sa campagne, et qu’il sait que l’opinion publique le jugera sur cette question ?

    Le gros doute

    Que sait FERRAND, tout premier des supporters de MACRON et pilier de sa campagne électorale ? Que sait cet homme des dessous de la campagne électorale de MACRON ? Quelle grenade dégoupillée tient cet homme dans sa main qui tétanise MACRON et l’oblige à le couvrir de la sorte ?

    Une affaire en cache-t’elle une autre?

    Y a t’il une affaire MACRON liée à sa campagne électorale, provisoirement masquée par l’affaire FERRAND ? Quel secret lie ces deux hommes pour que l’un protège l’autre au risque de voir l’opinion publique se retourner contre lui dès le début de son quinquennat ?

    Ce sont les questions que l’opinion publique doit se poser."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La nouvelle droite devra endurcir les Français

    L’implosion des Républicains ? Un épiphénomène. Car, à droite, le mal est plus profond : chez ses hommes politiques comme chez ses intellectuels, il n’y a personne pour proposer une vision nouvelle de l’homme. Étonnement, le seul candidat qui intègre une mesure esquissant un projet d’homme nouveau de droite est Jean Lassalle : l’enseignement des arts martiaux obligatoire à l’école. C’est dire l’état de décomposition de notre famille politique, sa sénilité radotante sur « l’homme enraciné, héritier d’un héritage ».

    À droite, Julien Rochedy semble être l’un des seuls à avoir compris la nécessité de ravir à la gauche le monopole de l’homme nouveau et de l’Europe nouvelle. Bref, le monopole d’un avenir qui soit autre chose qu’une imitation du passé. La droite sénile doit faire place à la droite aventureuse. C’est une question de génération, mais surtout d’affirmation : chez les vieux droitistes, l’un des rares à ne pas s’excuser d’être de droite est Zemmour, sans doute parce qu’il vient de la gauche.

    Nos adversaires agissent en profondeur sur le caractère de nos enfants, tandis que les conservateurs se contentent d’insister sur la transmission des savoirs fondamentaux et du roman national. Les premiers sont ouvertement normatifs (enseignant aux élèves l’opinion bonne), les seconds se l’interdisent.

    Une fois au pouvoir, oseraient-ils purger l’Éducation nationale et imposer des cours de patriotisme ? Les libéraux n’ont pas leur pudeur, qui n’hésitent pas à faire de leur idéologie le programme officiel.

    Car c’est une action profonde sur notre caractère qu’il faut engager.

    Ce qu’il manque aux Français, c’est le courage physique et intellectuel. Nous sommes devenus un des peuples les plus soumis à la domestication, au sens où l’entendait le prix Nobel de médecine Konrad Lorenz, de sélection non plus naturelle mais humaine, soit un affaiblissement de la pression sélective sur l’espèce, tout spécialement chez les Occidentaux. L’absence de guerre et le triomphe de l’idéologie libérale-libertaire a achevé d’extirper notre instinct de survie et nos qualités viriles, créant des êtres qui, hors protection étatique, ne seraient pas censés survivre.

    Dès lors, comment endurcir notre caractère ? Notre guerre civile larvée ne saurait suffire. Si le peuple et ses élites sont politiquement si lâches, c’est qu’ils éprouvent une peur panique de la confrontation physique. Or, voter FN, c’est voter pour l’affrontement. Cette tare psychologique doit se régler à l’échelle individuelle, par des mesures simples et concrètes ; cessons de nous réfugier dans l’intellectualisme.

    Une mesure essentielle est, précisément, d’enseigner les sports de combat. Cet enseignement devra se coupler à quelques principes, quasi mystiques, au sens de Charles Péguy (exigence d’intégrité et sens du sacrifice) :
    1) « Tu iras au-devant de la menace et la frapperas de façon préemptive. » La mode de se faire agresser passivement deviendra de l’ordre du péché.
    2) « Tu aideras tes compatriotes en danger et feras respecter l’ordre public. » Face à une attaque ou une « incivilité », la rue réagira comme un seul homme. Notons qu’Alain Bauer s’étonne que les consignes antiterroristes en France comportent un « cachez-vous » mais pas de « battez-vous ».
    3) « Ton idéal sera d’incarner un homme complet, sur le plan physique et intellectuel. »

    Ainsi naîtra une génération pour laquelle le mérite se mesurera par l’être et le faire, plutôt que par l’avoir. Alors, la préservation de l’identité, cette inquiétude de conservateurs frileux, sera reléguée aux oubliettes.

    http://www.bvoltaire.fr/nouvelle-droite-devra-endurcir-francais/

  • L’Europe que nous voulons, par Virginie Joron (conseiller régional FN)

    Virginie-Joron-300x329.jpgOui, nous sommes pour l’Europe ! Évidemment, que nous sommes pour l’Europe ! Nous sommes profondément européens ! Nous sommes d’ailleurs les seuls vrais Européens dans le paysage politique français.

    La civilisation européenne, cet ensemble unique de peuples, de cultures, de traditions, de conscience de soi face au reste du monde, a toujours été dans l’ADN de notre mouvement. La civilisation européenne, nous la revendiquons, nous la chérissons, nous voulons la mettre en valeur et nous voulons la protéger.

    La protéger contre la submersion migratoire. Les échanges avec les peuples non européens sont, bien sûr, une richesse et doivent être préservés.

    Mais nous n’accepterons jamais la destruction de notre identité, la prolifération sur notre terre de mouvements qui ont toujours été hostiles à notre civilisation, l’importation dans nos pays de conflits qui ne sont pas les nôtres. Nous voulons donc une Europe qui protège ses frontières extérieures et, en cas d’échec, nous autorise à protéger les frontières intérieures.

    La protéger contre l’ensauvagement généralisé de notre société, dont la submersion migratoire est l’une des causes principales. Nous voulons donc une Europe qui autorise nos forces de sécurité à prévenir et qui autorise notre Justice à punir. On doit pouvoir expulser les étrangers dangereux, fermer les centres de radicalisation, maintenir en détention (y compris à perpétuité) les nationaux condamnés pour des crimes et délits graves, sanctionner les magistrats qui jouent avec la vie des autres en libérant des récidivistes.

    La protéger aussi contre le post-humanisme et le consumérisme nihiliste et globalisé qui réduisent la dignité humaine à une volonté individuelle détachée de toute responsabilité et de toute appartenance. Appartenance à une famille, à un peuple, à une histoire, à une civilisation. La civilisation européenne, justement.

    L’Europe que nous voulons, c’est la grande alliance de tous les peuples européens, fiers de leurs racines et conscients du rôle qui a toujours été le leur dans l’histoire de l’humanité. L’Europe de Brest à Vladivostok, chère au général de Gaulle.

    Nous voulons une Europe qui valorise les territoires et le produire local, au lieu de les sacrifier au profit mondialisé. Une Europe qui fasse sentir sa voix sur la scène internationale, y compris à travers une alliance militaire continentale. Une Europe qui apprenne à ses enfants à redécouvrir leurs racines grecques, romaines, celtes, slaves et germaniques. À parler correctement leur propre langue. À connaître, d’abord, leur propre histoire.

    Que l’Union européenne, dans sa forme et son mode de fonctionnement actuels, soit un échec, même nos adversaires les plus « européistes » l’admettent. Est-il possible de la réformer pour qu’elle devienne réellement l’instrument de la grandeur retrouvée des peuples européens ? L’avenir le dira.

    À titre personnel, je préfère le modèle du Conseil de l’Europe, dont le siège est à Strasbourg. Une organisation plus ancienne que l’Union européenne et qui a un double avantage. Elle regroupe 47 pays européens, y compris la Russie, au lieu des 28 de l’Union européenne. Et, surtout, elle fonctionne sur un modèle intergouvernemental : chaque nation est libre d’adhérer ou pas aux conventions proposées par le Conseil de l’Europe et de coopérer ou pas sur tel ou tel projet. Un Conseil de l’Europe refondé, renforcé et disposant d’un volet en matière de coopération militaire et de sécurité ferait du bien à l’Europe, du bien à la France… et du bien à l’Alsace.

    Virginie Joron,
    conseiller régional (FN) du Grand Est

    Texte repris de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Macron et la France fracturée

    Tribune de Mylène Troszczynski, député européen du groupe ENL :

    Le candidat des élites bruxelloises et françaises a gagné. Le système était derrière Macron : les médias, les multinationales, les banques d’affaires, les syndicats, le show business, Angela Merkel et tous les autres. Macron a-t-il des solutions ou va-t-il poursuivre la politique de ses prédécesseurs ? Est-ce une victoire à la Pyrrhus comme le prétend l’intellectuel Christophe Guilluy ?

    Que peut-faire ce Président élu par rejet des partis politiques traditionnels, et avec une abstention et un nombre de bulletins blancs ou nuls impressionnants ? Lui qui avait à peine un programme. Parmi ses options figure la poursuite du fédéralisme européen. Jusqu’au jour où il découvrira que les Allemands n’en veulent pas.

    Que pourra-t-il faire pour réduire notre dette abyssale, notre chômage de masse et accélérer notre faible croissance ? Certes, il peut casser le droit social et la protection des travailleurs pour rendre plus simple le droit d’engager et de licencier. Mais cela provoquera une révolte sociale.

    Christophe Guilluy, après son succès chez Flammarion, « la France périphérique » sous-titrée « Comment on a sacrifié les classes populaires » vient d’écrire « Le crépuscule de la France d’en haut ». Il considère, dans un entretien à Valeurs Actuelles que « La dynamique populiste est enclenchée et ne cessera de monter si on ne traite pas toutes les questions économiques, sociales et culturelles ». Comment un président énarque (qui choisit un autre énarque comme premier ministre), socialiste et mondialiste, qui adore le multiculturel pourrait-il régler les problèmes français ?

    Deux France s’ignorent et se font face : la France des métropoles, dynamiques où cohabitent cadres et immigrés, et la France périphérique déclassée des petites et moyennes villes et des zones rurales. Cette dernière, qui concentre 60% de la population française, est délaissée.

    Le seul parti qui s’adresse à la France périphérique est le Front National. De ce point de vue, les résultats des élections étaient clairs. Paris donne 90% de ses suffrages à Macron mais dans les communes rurales, le FN fait des scores bien supérieurs. Cette fracture s’observe dans d’autres pays européens ou aux Etats-Unis. La logique est partout la même et provient d’une disparition des classes moyennes et de l’émergence d’une société multiculturelle.

    « Si une partie de la France populaire est réceptive au discours de Marine Le Pen, celle-ci ne rallie qu’une partie de la France d’en bas ». Ce qui sous-entend que le FN a encore un potentiel de croissance. Les clivages sociaux, culturels et géographiques sont manifestes. Les métropoles mondialisées contre la France périphérique, ce clivage a remplacé l’affrontement de la fausse droite contre la gauche. Les classes moyennes laminées par la mondialisation comprendront-elles que Macron est le dernier représentant de la France d’en haut ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Eléonore Bez (FN) : « En ce moment, Marseille vit à l’heure du ramadan »

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    8874-20170603.jpgEleonore Bez est candidate FN aux élections législatives dans la 6e circonscription des Bouches-du-Rhône, qui comprend le 9e et une partie du 10e arrondissement de Marseille. Oui, l’immigration a transformé le visage de sa ville. « Si ce n’est pas un remplacement, en tout cas, ça y ressemble », confie dans cet entretien au quotidien Présent celle qui est aussi conseiller régional de Paca, alors que Marseille vit à l’heure… du ramadan.

    — Vous avez grandi à Marseille, votre 6e circonscription des Bouches-du-Rhône s’étend de Mazargues aux Calanques en passant par les Baumettes, qu’est-ce que l’âme de Marseille que vous affirmez défendre et vouloir préserver ?

    — Je suis née à Paris et arrivée à Marseille à l’âge de sept mois. Marseille est ma ville et celle de ma famille maternelle depuis des générations. Une partie de ma famille est enterrée au cimetière de Mazargues. Pratiquement, chaque quartier, que l’on appelle ici « noyaux villageois », porte le nom d’un saint et a son église. Marseille est une ville avec une histoire des plus riches : grecque, romaine, ligure, provençale et profondément française. C’est aussi le premier port où sont arrivés nos compatriotes pieds-noirs et harkis qui ont été si indignement et ignoblement accueillis par Gaston Deferre après l’infâme trahison des Accords d’Evian.

    La vraie richesse c’est sa terre et ma terre c’est Marseille. Je me battrai pour préserver cet extraordinaire patrimoine des politiques mondialistes qui ont tant abîmé notre pays et notre ville, véritable laboratoire des politiques d’immigration massive depuis 40 ans.

    Eleonore-Bez-Affiches-300x225.jpg— Quelles sont les problématiques sur lesquelles vous avez axé votre campagne ?

    — Depuis près d’un an, j’arpente la circonscription et j’assiste aux Comités d’intérêt de quartiers à l’écoute des habitantes et des habitants : les commerces qui ferment les uns après les autres au profit des grands supermarchés sans âme, les villages qui deviennent de simples voies de passage vers les différentes autoroutes, l’insécurité et le communautarisme.

    Je vais prendre l’exemple qui est le plus frappant : le quartier de la Capelette que j’ai connu enfant et qui était un quartier populaire, tranquille. Aujourd’hui ce quartier vit au rythme de la mosquée qui est une des plus grandes de la ville et qui risque d’être encore agrandie au vu de l’affluence. Chaque vendredi les rues sont bloquées par des « vigiles » de la mosquée qui empêchent le stationnement des riverains.

    Tous les commerces traditionnels ont été remplacés par des commerces communautaristes, des alimentations de nuit et des bars à « chichas » dont chacun sait que la plupart sont des « blanchisseries » pour laver l’argent des trafics des cités de la ville.

    Les habitants que j’ai rencontrés m’ont tous confié leur exaspération devant cette situation. La pratique de l’islam lorsqu’elle est respectueuse des lois de la République et de la laïcité est bien évidemment possible mais aujourd’hui elle apparaît trop souvent utilisée à des fins idéologiques, politiques à l’encontre de la laïcité républicaine.

    J’ai essentiellement axé ma campagne sur la lutte contre l’insécurité qui détruit la vie de nos quartiers, nous proposons de réarmer physiquement et moralement les effectifs de police. Nous avons dans la circonscription une cité où les forces de l’ordre ne rentrent pas, c’est La Cayolle dans le IXe arrondissement et le commissariat de cet arrondissement est fermé le soir et le week-end ! Je me bats aussi pour la protection des artisans, des commerçants, des TPE-PME contre la fiscalité confiscatoire de Macron. Pour la défense de nos retraités, nombreux dans les IXe et Xe arrondissements, pour lesquels il faut revaloriser le minimum vieillesse et supprimer la CSG. La lutte contre le communautarisme est fondamentale parce que la seule communauté qui assimile et qui est garante de l’unité de la France, c’est la communauté nationale.

    Pour cela, il est essentiel de réapprendre à nos compatriotes l’amour de la France et le respect de son histoire. Et cela passe, par exemple, par ne plus jamais permettre que l’on insulte comme l’a fait Emmanuel Macron les harkis et les pieds-noirs qui ont tout donné pour leur pays. Je les rencontre régulièrement. Ma directrice de campagne qui habite dans cette circonscription est pied-noir.

    — Vous avez vu changer et même remplacer la population de cette ville et de sa périphérie, vous avez suivi les étapes de son islamisation. Que peut faire un député de plus contre les homicides, le trafic de drogue, le communautarisme, les mosquées salafistes ?

    — Oui, la population a changé comme dans beaucoup de grandes villes de France et si je ne suis pas une adepte des grandes théories, je vis ma ville chaque jour : si ce n’est pas un remplacement, en tout cas, cela y ressemble beaucoup.

    L’islamisation de la ville est un fait. En ce moment, Marseille vit à l’heure du ramadan.

    Le désespoir est une sottise en politique, il n’est jamais trop tard pour proposer à tous les Marseillais qui aiment la France de la défendre. 240 morts en France au nom d’une idéologie religieuse meurtrière : déposer des bougies et des fleurs c’est gentil mais ça ne sert à rien. Lutter contre le laxisme judiciaire, faire appliquer la loi tout simplement, c’est ça aussi le travail du député. C’est pour cela que nous devons former un groupe à l’Assemblée. Le Front national avec Marine Le Pen est le seul parti d’opposition crédible face au gouvernement Macron.

    — Qui sera votre plus redoutable adversaire ici ? Le candidat sortant LR Guy Teissier en place depuis 30 ans, l’abstention, le candidat de Mélenchon, ou l’état de grâce de Macron ?

    — Mélenchon, Les Républicains et En marche ne sont pas crédibles. Pris un à un, ils représentent très peu d’électeurs. Quant au candidat Guy Teissier, on le distingue mal désormais de son adversaire d’En Marche : il a soutenu Fillon qui a appelé à voter Macron sans même attendre 20 h 15 le 23 avril. Il distribue le programme de Baroin qui drague Macron, il soutient la majorité Muselier-Estrosi à la Région et c’est de cette majorité qu’est issue Mme Leprettre, qui est candidate En Marche… Guy Teissier meurt de peur de perdre ses dernières prébendes et essaie de sauver son 6e mandat ! Pour un homme qui dans sa jeunesse a été au PFN, il se serait grandi en se positionnant clairement en faveur de Marine Le Pen mais il a définitivement claqué la porte à ses convictions préférant ses dernières ambitions.

    C’est à cause de ces escroqueries politiques et morales que beaucoup d’électeurs sont las d’aller aux urnes, voyant chaque fois leurs espoirs trahis. Mon principal adversaire c’est l’anti-France. C’est pour cela que j’appelle chaque électrice et électeur de cette 6e circonscription à me choisir, à choisir le Front national, à choisir la France.

    propos recueillis par Caroline Parmentier

    Entretien paru dans Présent daté du 3 juin 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Un groupe FN à l’assemblée?

    La République En Marche, le  gouvernement,  le Premier Ministre Edouard Philippe, en plein accord bien évidemment avec le président de la République,  font bloc derrière Richard Ferrand. Le ministre de la cohésion des territoires -voir notre article publié hier-  est empêtré dans l’affaire dite des Mutuelles de Bretagne qui apporte chaque jour comme ce fut le cas dans l’affaire Fillon, son lot de révélations embarrassantes. Même si les agissements de M. Ferrand n’étaient pas, stricto sensu et a priori, répréhensibles sur le plan pénal, ils jettent une tâche, un discrédit sur les promesses de Emmanuel  Macron de privilégier une certaine éthique, d’en finir avec les vieilles combines, les vieilles pratiques de la confusion des genres dont les Français ne veulent plus.

    Cet acharnement d’Emmanuel Macron à ne pas lâcher Richard Ferrand peut peut-être s’expliquer par la volonté de ne pas châtier un soutien de la première heure de sa campagne, par une volonté de ne pas plier devant une campagne médiatique, mais sur un plan plus politique et comptable elle est moins évidente. Tous les observateurs le savent, les révélations du Canard Enchaîné et d’autres organes de presse sur cette affaire Ferrand instillent le doute dans l’esprit de certains électeurs tentés par le vote en faveur de La République en Marche (LREM). Une baisse de seulement un ou deux points dans les urnes  peut priver le 18 juin le parti du président de 30 à 50 députés, de la majorité absolue à l’Assemblée que lui promettent les sondages. Une démission de M. Ferrand aurait le mérite de la clarté…

    Les dernières enquêtes créditent ainsi les candidats de LREM de 29 à 31% des voix ( 320 à 350 députés dans l’hypothèse haute de cette fourchette, soit la majorité absolue), le FN et LR de 17 à 20%, la France Insoumise (FI) de 11 à 14%, le PS de de 6 à 9%. La réalité de ce Système soudé par des intérêts communs et une même volonté de rester dans l’entre-soi, un même rejet des idées nationales dont il faut étouffer l’expression, apparaît clairement à la lecture de la projection établie du nombre de sièges au prorata des pourcentages recueillis.  BFMTV qui fait état du  sondage Kantar Sofres-Onepoint pour RTL, Le Figaro et LCI indique ainsi qu’outre les 320 à 350 députés LREM-MoDem qui, en toute hypothèse,  gagneraient les travées de l’Assemblée en juin avec un score de 31%; l’attelage LR-UDI capterait 140 à 155 sièges avec 18%, FI 20 à 30 parlementaires avec 12% d’intentions de votes (avec l’appui des 2% du PC), le PS 40 à 50 députés avec 8% des voix…et le FN seulement 10 à 15 députés s’il rassemblait 17% des suffrages.

    Cet écart constaté entre le pourcentage et le nombre de députés pour le FN par rapport aux autres formations trouve principalement sa source dans les accords  de désistements  réciproques des partis sociaux-libéraux, sociaux-démocrates, euromondialistes pour faire barrage au FN. Le fameux front ripoublicain réactivé officiellement par François Baroin qui a mis fin à la parenthèse du ni-ni (ni FN, ni PS) instituée en leur temps à l’UMP par Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy.

    Cette collusion LR-LREM (et PS) a au moins le mérite de la clarté, note Bruno Gollnisch,  puisque les différences programmatiques entre les deux partis ont  l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette, ce que confirme l’arrivée au gouvernement à des postes clés de transfuges de la droite libérale. Les cadres de LR se réclamant de la droite de conviction, patriote, gaullo-identitaire, sommés une nouvelle fois de manger leur chapeau en tireront-ils (enfin) les conclusions qui s’imposent?

    En attendant ce vœu de front antinational en cas de victoire possible du FN exprimé par François Baroin et une large partie des instances de LR, répondant à la demande formulée officiellement en premier par le juppéiste Gilles Boyer,  a été salué par le premier secrétaire du  PS, Jean-Christophe Cambadélis,  et le porte-parole du gouvernement,  Christophe Castaner.

    Hier, M. Castaner a confirmé sur LCI l’accord LR-LREM-PS: « Partout où le candidat de La République en marche (LREM), en se maintenant (au second tour, NDLR) ferait prendre le risque d’une élection du Front National, partout nous retirerons notre candidat, et partout où le maintien du candidat nous permettra d’empêcher cette élection, nous nous maintiendrons». Ce deal permettrait aussi de comprendre en quoi l’affaire Ferrand n’est pas considérée comme prioritaire par le président de la République, assuré quoi qu’il en soit d’obtenir la majorité qu’il souhaite pour mener sa politique…

    « LR n’est pas un parti d’opposition à Emmanuel Macron, c’est un strapontin à la majorité présidentielle » a justement constaté Marine Le Pen. Autant dire que nos compatriotes ont tout intérêt à ne pas bouder les urnes en juin pour s’assurer d’un indispensable contrepoids à la pensée unique libérale-libertaire, immigrationniste qui selon les projections des instituts de sondages entend régner en maître à l’Assemblée. La création d’un groupe FN est dans cette optique un objectif majeur, groupe que le FN n’a jamais été en mesure de constituer depuis l’élection de 35 députés à la proportionnelle en 1986. La présence frontiste  au scrutin uninominal n’a été assurée depuis ce laps de temps que par les regrettées Yann Piat (d’ailleurs en rupture de ban avec le FN) en 1988, Marie-France Stirbois en 1989 et, dans la dernière législature,  par Marion Maréchal et l’apparenté FN Gilbert Collard. La balle est dans le camp de l’électorat patriote,  à nous tous de ne pas manquer le but.

    https://gollnisch.com/2017/05/31/un-groupe-fn-lassemblee/

  • Législatives - Odile de Mellon (FN) : la France menacée par l'islam et le mondialisme

    Odile de Mellon, candidate FN dans la 2° circonscription des Côtes d'armor, signe une tribune dans Ouest-France :

    Unnamed

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ALERTE-Affaire Ferrand: le parquet de Brest ouvre finalement une enquête préliminaire

    Le Télégramme annonce un revirement du parquet de Brest qui, face aux nombreux faits rapportés par la presse et les déclarations des acteurs du dossier, décide finalement d’ouvrir une enquête préliminaire.

    Les investigations sont confiées à la direction interrégionale de la police judiciaire de Rennes’

    http://www.bvoltaire.fr/actu/alerte-affaire-ferrand-le-parquet-de-brest-ouvre-finalement-une-enquete-preliminaire/