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Edition Spécial législative : Macron marche sur l'assemblée - Journal du lundi 12 juin 2017
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La marée et le ressac
Les superlatifs étaient de mise hier chez les commentateurs politiques pour analyser la véritable raz-de-marée de députés estampillés La République En Marche (LREM) qui se dessine à l’issue de ce premier tour des élections législatives, ce dont s’est immédiatement félicitée officiellement la chancelière allemande Angela Merkel. Selon la fourchette admise par les différents instituts de sondage, l’alliance LREM (28,21%)-MoDem (4,11%) devrait emporter entre 400 et 455 des 577 sièges (la majorité absolue est de 289 élus) et tous les ministres macronistes engagés dans la bataille sont en situation de l’emporter au second tour. Y compris Richard Ferrand dans le Finistère malgré la très lourde affaire dite des Mutuelles de Bretagne. Mais en politique il y a du vent ou il n’y en a pas, et quand il souffle… Quelle opposition au macronisme dans ce contexte? Les mêmes sondeurs prévoient entre 80 et 132 sièges pour le conglomérat LR (15,77%) -UDI (3,03%), de 15 à 40 sièges pour la coalition PS (7,44%) -PRG (0,47%) -EELV (4,30%) -DVG (1, 60%) , de 10 à 23 sièges pour FI (11, 02%) et le PC (2,72%) , de 1 à 10 sièges pour le Front National (13,20%).
Une chambre qui donnera comme à chaque fois sous la cinquième république une majorité pour gouverner au président nouvellement élu mais qui s’annonce sans sursaut des électeurs particulièrement monocolore. D’autant que de très nombreux candidats LR-UDI ont fait savoir qu’ils étaient macrono-compatibles et ne s’opposeraient pas fermement à la politique de la majorité présidentielle. La force d’attraction de LREM apparaît si forte que même des figures de la droite progressiste mais non adoubées par le parti d’Emmanuel Macron sont en grande difficulté. C’est le cas de Nathalie Kosciusko-Morizet qui dans la deuxième circonscription de Paris, jugée imperdable, arrive très loin derrière le candidat de LREM et devrait être battue dimanche prochain. L’ex secrétaire d’Etat aux droits de l’homme de Nicolas Sarkozy, Rama Yade, a été elle éliminée sèchement dès le premier tour dans la 1e circonscription du Loir-et-Cher, avec 5,65% des voix…
Une droite qui sous sous la conduite de François Baroin ne parvient plus a dissimuler l’incapacité grandissante de ses membres à vivre-ensemble tant les écarts idéologiques apparaissent béants, toutes choses que les basses eaux électorales révèlent au grand jour… Henri Guaino, candidat malheureux dans la même circonscription que NKM, qui a annoncé hier soir qu’il mettait fin à sa carrière politique, l’a dit sans ambages sur le plateau de BFMTV. Il a conspué un électorat bourgeois-bobos à vomir , le cercle de la raison centriste et LR, parti- ramassis selon lui de menteurs, d’affairistes, d ‘opportunistes.
Certes la droite libérale n’est pas (encore?) dans l’état de quasi mort clinique du Parti socialiste qui, comme elle, s’achemine vers son score le plus faible aux législatives de toute l’histoire de la cinquième république. La liste des éliminés du premier tour, avec des scores très souvent inférieurs à 15%, est impressionnante en ce qu’elle compte beaucoup de figures de ce parti: son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, élu depuis 1997 dans la 16e circonscription de Paris, totalise moins de 10% des voix; le porte-parole du PS Razzy Hammadi, les ex ministres de Lionel Jospin, Elisabeth Guigou et Jean Glavany ; l’organisateur de la primaire à gauche, Christophe Borgel; la présidente de la commission des affaires sociales à l’Assemblée, Catherine Lemorton; les très hargneux antifronstistes Pascal Cherki et Eduardo Rihan Cypel…
Sans candidat macroniste contre lui, Manuel Valls qui a bénéficié dans son fief d‘Evry de l’ estampille majorité présidentielle à encore ses chances de l’emporter dimanche prochain tout comme les ex ministres Stéphane Le Foll et Marisol Touraine. Mais ce sont des exceptions. Outre la disparition du PS de zones entières de la carte électorale, les ex-membres de gouvernements du quinquennat de François Hollande engagés dans la bataille sont en général éliminés dès le premier tour: le candidat à la présidentielle Benoit Hamon; Kader Arif, ex-ministre des Anciens combattants; Pascale Boistard, ex-titulaire du portefeuille des Personnes âgées; Cécile Duflot et son successeur à l’Ecologie Emmanuelle Cosse; Christian Eckert, responsable du Budget; l’éphémère ministre de l’Intérieur, Mathias Fekl; Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture; François Lamy, ex-ministre délégué à La Ville; Juliette Médael, ex-secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes; l’ex-secrétaire d’Etat Ségolène Neuville…
L’ancienne très décriée ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem et le dernier ministre de la Justice de François Hollande, Jean-Jacques Urvoas, ont passé la barre du second tour mais sont très nettement distancés par les candidats de LREM, sauf miracle ils devraient mordre la poussière le 18 juin.
Le Front National pour sa part se retrouve avec 110 candidats qualifiés au second tour contre 61 en 2012. Mais l’absence de triangulaires et les consignes de désistements réciproques entre partis du Système au nom du front républicain données par François Baroin, les dirigeants du PS, de l’UDI, du MoDem, Mélenchon, laissent augurer un faible nombre d’élus. Certes, le FN sera présent dans 10 des 11 circonscriptions du Pas-de-Calais et Marine avec 46,02% des suffrages (elle augmente son score de la présidentielle dans sa circonscription) prend un net ascendant à Hénin-Beaumont. Si la mobilisation s’amplifie si le sursaut se matérialise dimanche prochain, Louis Aliot, Bruno Bilde, Sébastien Chenu, Gilbert Collard, José Evrard, Hervé de Lépineau, Emmanuelle Ménard (femme du maire de Béziers soutenue par le FN), Florian Philippot, Stéphane Ravier ont notamment encore des chances de l’emporter.
Bien sûr, chacun aura constaté avec Bruno Gollnisch, outre l’abstention record (51,29%, contre 42,78% du premier tour de 2012, déjà historiquement élevé), toutes les tares antidémocratiques de ce Système. Le fait que les 40 % d’électeurs de Marine et de Mélenchon du 23 avril dernier n’auront qu’une poignée de députés pour les représenter, faire entendre leur voix. Le fait que le parti de M. Macron (6 390 871 voix sur 47 571 319 d’électeurs inscrits et 23 170 977 votants) avec à peine le double de suffrages ce dimanche que le FN, devrait obtenir en toute hypothèse 70% des sièges alors que 68 % des électeurs qui se sont déplacés ce dimanche n’ont pas voté pour l’attelage LREM-MoDem, la droite LR-UDI héritant de la quasi totalité du reste. Le fait que troisième parti en terme de voix, le FN devrait avoir beaucoup moins de députés que le PS et la FI.
Vivre c’est choisir, et les électeurs, souvent par résignation, découragement, ont choisi de donner les pleins pouvoirs écrasants aux libéraux-libertaires, aux bruxellois, aux immigrationnistes. Mais il serait trop facile, même si cela est tentant, de blâmer les Français. Il est évident que nous n’avons pas réussi à mobiliser les 7,7 millions d’électeurs qui se sont portés sur la candidature de Marine au premier tour de la présidentielle et encore moins les près de 11 millions qui ont voté pour elle au second. Le FN avec 2 990 613 voix, engrange même moins de suffrages qu’au premier tour des législatives de 2012. De tout cela il faudra tirer un bilan constructif, opérationnel et une analyse franche et lucide.
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Record historique de l'abstention
Derrière l'écrasante victoire du parti d'Emmanuel Macron, il faut souligner que les Français ne sont pas emballés. L'abstention dépasse les 50%, ce qui est historique :
Voici les résultats officiels du 1er tour :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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LREM : la République n’est pas un régime politique mais une idéologie, un processus progressiste
De Joël Hautebert dans L'Homme Nouveau :
"Depuis la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle, « En marche ! » est devenu « La République en marche ». D’aucuns penseront que ce modeste changement ne mérite pas que l’on s’y attarde. Il s’agirait d’un toilettage résultant du passage d’un simple projet en vue d’une élection à sa mise en œuvre politique, une fois le suffrage remporté. L’opinion inverse s’impose pourtant, dans la mesure où cette légère modification du nom accentue le marqueur idéologique.
Ce choix par l’équipe présidentielle nous rappelle que la République n’est pas un régime politique mais une idée, transformée en idéologie par l’affirmation d’un processus progressiste dans lequel elle se coule.
La République…
Ce n’est pas nouveau, nous le savons depuis longtemps, la République en France n’est pas à proprement parler un régime politique. Certes, le mot « république », « res publica » (chose publique) a longtemps revêtu deux sens. Au sens large, il a correspondu plus ou moins à la communauté politique, tandis qu’au sens restreint et plus rarement employé, il a désigné effectivement un type de régime politique. Nous savons depuis l’Antiquité grecque qu’il existe trois sortes de régimes politiques, le gouvernement du plus grand nombre, celui d’un seul ou d’une minorité. Un régime politique se définit par la forme constitutionnelle que prend la communauté politique, afin de lui offrir stabilité et permanence dans le temps. Personne n’aurait eu l’idée d’évoquer la république romaine ou la monarchie capétienne « en marche ». Quant à l’emploi plus large du mot « république », il s’est limité à la seule démocratie depuis le XVIIIesiècle et plus nettement encore depuis la Révolution. Il y a là une ambiguïté, inhérente au fait que la Révolution a introduit une forme politique démocratique particulière destinée à mettre en œuvre l’émancipation de tout ordre que l’homme n’a pas créé.
Parfaitement dans la lignée de la pensée politique moderne, la République telle que l’entend Emmanuel Macron ne désigne pas un type de constitution, mais une construction intellectuelle, une idée. C’est pourquoi, on lui attribue des valeurs propres, c’est-à-dire un ensemble de principes qui ne s’appuient en aucun cas sur des données extérieures au système, comme l’ordre naturel des choses, mais au contraire, au moins en apparence, sur la volonté des citoyens souverains. Notre personnel politique use et abuse des références aux « valeurs de la République », à la morale républicaine, expressions généralement rattachées au contrat (ou pacte) social (ou républicain). On observe par conséquent un lien étroit entre ce pacte et les principes de la république, suggérant par là que la société fondée sur l’assentiment de tous et non sur la dimension politique naturelle des hommes génère ses propres valeurs. Puisque la dimension naturelle disparaît, l’usage du mot « France » pour désigner la nation et la patrie devient logiquement facultatif. Ainsi, la République assume seule, d’une part, la communauté politique entendue comme créatrice d’un ordre nouveau et, d’autre part, les principes supposés définis, choisis, par cette même communauté unie, non par le sang et la terre, mais par l’exercice de la volonté émancipée du vrai et du juste. Le nom du parti présidentiel n’a donc rien d’innocent, de la part d’un homme dont le livre/programme édité pendant la campagne s’intitule « Révolution ».
Enfin, cette République-idée est « en marche ». Elle est mouvement, plus précisément processus. Bien évidemment, se dire « en marche » ou « en mouvement » ne renvoie pas systématiquement à un contenu idéologique. Toutefois, dans le contexte intellectuel issu de la modernité, l’adjonction de la notion de mouvement à la République-idée révèle à coup sûr un projet politique, certes adapté aux temps postmodernes, mais fidèle à des sources intellectuelles anciennes. Il ne s’agit pas de maintenir un cadre institutionnel fixe, mais de s’inscrire résolument dans un mouvement, de suivre le cours d’un processus, caractéristique du progressisme.
Contre l’ordre divin
De quel processus est-il ici question ? Si l’on considère que la République, entendue au sens d’idée, s’est toujours caractérisée par la négation de l’ordre naturel et divin dont il faut progressivement se défaire, nous devons envisager, selon toute probabilité, que le processus vise la dissolution de la famille et de l’identité, c’est-à-dire la révolution anthropologique. Le programme d’Emmanuel Macron était explicite : « Il n’y a pas un modèle unique qui représenterait la “vraie” famille. Les familles sont de plus en plus diverses : il faut pouvoir les reconnaître et permettre à chacun de vivre sa vie de couple et ses responsabilités parentales. Le quinquennat qui s’achève a permis de progresser dans la reconnaissance de cette diversité. Toutefois, si l’égalité est édictée dans la loi, elle n’est pas entière et l’injustice perdure dans la vie. Trop de personnes ont encore du mal à vivre normalement, parce qu’elles subissent des discriminations du fait de leur homosexualité ». Le jour où le nouveau gouvernement a été formé, Benjamin Griveaux, porte-parole de « La République en marche », a tweeté : « Nous ouvrirons la PMA à toutes les femmes et combattrons l’homophobie du quotidien grâce à des tests aléatoires au travail ». Ce processus n’a pas besoin de justification raisonnée. Il s’appuie très simplement sur la mystique sécularisée du progrès et de l’émancipation.
Cela n’a pas empêché 71 % des catholiques pratiquants dits « réguliers » de voter pour Emmanuel Macron au second tour des élections. [...]"
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Élections législatives : le grand remplacement !
Ce dimanche soir, ce n’est pas seulement une page qui, indubitablement, s’est tournée, mais un nouveau livre qui vient de s’ouvrir.
Première information de taille, plus d’un Français sur deux n’a pas jugé bon de se rendre aux urnes ; du jamais vu sous la Cinquième république, voire même celle l’ayant précédée. D’où qu’ils viennent, les nouveaux élus seront donc mal élus et jamais le fossé n’aura semblé aussi grand entre peuple et représentants du peuple.
La deuxième, c’est évidemment l’indéniable vague de La République en marche, même si ce jeune mouvement ne représente, malgré ses 32%, que 15% des électeurs inscrits, et profite évidemment de l’effondrement du Parti socialiste, tout juste au-dessus de la barre des 10%, alors que ce dernier était encore aux affaires il y a peu. Les Républicains, eux sauvent à peu près les meubles, avec 21%.
On notera néanmoins que nombre de ténors de ces deux formations, données pour être « de gouvernement », ont fini par se fondre en ce front libéral et libertaire, de droite et de gauche, de droiche, dira-t-on. LREM, incarnation de cette UMPS naguère dénoncée par Marine Le Pen ? C’est à croire.
En même temps, comme dirait Emmanuel Macron, les deux principales formations populistes, France insoumise (11%) et Front national (14%), tirent malgré tout leur épingle du jeu.
Même si ce chiffre demeure à méditer : 56% des électeurs de Marine Le Pen ont boudé les urnes, alors que nombre de ceux de Jean-Luc Mélenchon se sont reportés sur d’autres candidats de gauche, communistes le plus souvent, dans leurs ultimes fiefs rouges.
Qu’en conclure ? Qu’à défaut d’alternance ou d’alternative, les Français ont opté pour le grand remplacement ; voire, la pêche à la ligne. Et c’est là que deux France commencent à se dessiner, ligne de fracture qui n’est pas sans rappeler celle de la dernière élection présidentielle. Celle des vainqueurs de la mondialisation, jeunes urbains actifs, et dont les préoccupations identitaires sont loin de constituer l’ordinaire. Et celles des perdants de cette même mondialisation, France périphérique, France des oubliés qui, en l’occurrence, a oublié d’aller voter.
C’est cette France que Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ne désespèrent pas de mobiliser afin de leur faire reprendre le chemin des urnes ce dimanche prochain. Les bonnes idées ont toujours de l’avenir. Celle consistant à défendre le peuple en est une. Malgré les aléas et les revers : ceux qui finissent par réussir sont souvent les mêmes ayant su persévérer dans les défaites, fussent-elles à répétition.
http://www.bvoltaire.fr/elections-legislatives-grand-remplacement/
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Vague Macron, déroute LR et PS, recul du FN et Civitas en embuscade
Ce dimanche, les Français retournent aux urnes. A quoi s’attendre ?
D’une part, à une vague – un tsunami ? – Macron. Il est crédité de plus de 400 députés sur les 577 que comptent l’Assemblée nationale, soit une majorité écrasante.
Du côté LR, l’arrivée aux commandes du parti du franc-maçon Baroin n’empêchera pas l’éclatement de ce parti. Il y a ceux qui sont déjà partis chez Macron, ceux qui attendent le lendemain du second tour pour le faire et ceux qui comptent mener une opposition qui s’annonce déjà très affaiblie.
Au PS, l’hémorragie pourrait être fatale. Parmi les « ténors » restés fidèles au parti socialiste, beaucoup perdront ce soir leur fauteuil de député. Le PS pourrait bientôt rejoindre le PCF dans les oubliettes de l’Histoire politique française.
Au Front National, c’est la grande inquiétude. Les résultats s’annoncent en recul par rapport à ceux de la présidentielle. Les espoirs de conquérir des dizaines de sièges de parlementaires ne sont plus qu’un vague souvenir. Le franc-maçon Gilbert Collard pourrait perdre son poste de député par une banderille de sa rivale En Marche. Le clan Philippot a réussi à s’assurer des parachutages dans de nombreuses circonscriptions mais au final, peu peuvent espérer l’emporter. D’ailleurs, dans plusieurs circonscriptions, les militants ont refusé d’aller sur le terrain pour aider ces parachutés. La guerre des clans est ouverte. L’implosion est programmée pour le lendemain du second tour.
Enfin, il faudra observer le résultat du petit Poucet de cette élection, le parti Civitas, présent dans seulement 14 circonscriptions, mais œuvrant au sein d’un cartel avec le PDF, les Comités Jeanne, le SIEL, l’Alliance Royale et la Ligue du Sud. Le programme de Civitas s’est affiché sans concession, intégralement catholique, profondément patriote, résolument pro-famille et pro-vie comme aucun autre parti. Leur résultat, au vu de l’ensemble, sera minime mais méritera plus d’attention qu’il n’y paraît. Car au vu de la recomposition du « camp national » qui s’annonce inévitable dans les semaines et les mois qui viennent, Civitas pourra jouer un rôle d’autant plus important pour imposer des principes qu’il aura obtenu dans ses circonscriptions un résultat honorable pour une première participation électorale.
Le dernier mailing reçu de Civitas vendredi
Législatives 2017 : pourquoi voter Civitas ?
Voter pour une France chrétienne, c’est garantir des lois justes, dignes, soucieuses du bien commun, de l’intérêt des familles et de la préservation de nos traditions et coutumes. Abrogeons les lois laïcistes de 1905.
Votez pour une politique pro-vie et pro-famille. Abrogation de la loi Taubira ayant autorisé le mariage entre personnes de même sexe, avec clause de rétroactivité, annulant les “mariages” homosexuels et tous leurs effets. Interdiction de la PMA et de la GPA : ni les enfants ni les ventres des femmes ne sont des marchandises à louer ou à vendre. Abrogation de la loi Veil et interdiction de l’avortement. Quelle est donc cette société qui tue des enfants innocents dans le ventre de leur mère et qui préserve la vie des pires assassins ? Quelle est donc cette société qui refuse d’accueillir chaque année la vie de 225.000 enfants mais qui veut nous obliger d’accueillir chaque année des centaines de milliers d’immigrés extra-européens ? Restitution aux Familles de leur autorité et de leur liberté, notamment par le chèque scolaire pour que leurs impôts financent l’école de leur choix. Protection des enfants contre la pornographie et la théorie du genre. Suppression des droits successoraux en ligne directe. Instauration de mesures visant à faciliter l’accès des familles françaises à la propriété.
Votez pour mettre fin à l’immigration de grand remplacement. Arrêt de toute immigration d’origine extra-européenne. Organisation de la rémigration. Remplacement du droit du sol par le droit du sang. Interdiction de la double nationalité.
Votez pour défendre les intérêts des Français d’abord. Instauration de la préférence nationale (logements sociaux, emplois, achats par l’Etat, les collectivités territoriales et locales et tout ce qui en dépend). Abrogation de la loi Pleven-Gayssot et de toutes les dispositions liberticides qui visent à museler le Pays Réel. Libérons le bon sens !
Votez pour votre sécurité. Contrôle aux frontières. Augmentation des effectifs policiers. Fin de l’impunité pour les voyous. Durcissement des sanctions pénales pour les agresseurs. Exécution des peines prononcées par les tribunaux. Dissolution du Syndicat de la Magistrature. Elargissement de la notion de légitime défense. Rétablissement des travaux forcés. Expulsion des délinquants étrangers. Réouverture des bagnes.
Votez pour la transparence. Interdiction de la franc-maçonnerie et de toutes les sociétés secrètes. Interdiction dans toutes les écoles et universités de toute activité liée aux organisations communautaires et lobbies.
Votez pour la bonne gestion. Suppression de tous les avantages fiscaux accordés aux partis politiques. Suppression de toutes les subventions à la presse. Les impôts des Français doivent cesser de servir à rémunérer des entreprises de mensonge organisé. Suppression du financement public des centrales syndicales. Suppression à tous les échelons de l’Etat et des collectivités territoriales et locales des subventions et des avantages fiscaux accordés aux associations hormis celles véritablement d’intérêt général. Protection des épargnants contre le racket arbitraire des banques.
Votez pour une autre organisation du travail. Rétablissement des corporations professionnelles, seule façon de mettre fin à la lutte des classes et garantissant le juste salaire. Simplification majeure des obligations administratives des paysans, artisans, commerçants, professions libérales et petites entreprises et revalorisation de ces catégories professionnelles essentielles. Taxation de la robotisation. Mise en place de mesures protectionnistes et lutte contre les délocalisations d’entreprises.
Votez pour une France souveraine et refusant le Nouvel Ordre Mondial. Abrogation de la loi Pompidou – Valéry Giscard d’Estaing – Rothschild de janvier 1973 responsable de l’endettement de la France. Sortie de l’organisation militaire intégrée de l’OTAN. Sortie de l’Union européenne pour reprendre la maîtrise du pays.
. La liste complète des candidats Civitas aux législatives 2017 (14 circonscriptions)13 – Bouches du Rhone – 3ème circonscription – Nord-est de Marseille – Karine Harouche, conseillère municipale de Marseille ; suppléant : Nicolas Ardizzoni
33 – Gironde – 1ere circonscription – Bordeaux /Le Bouscat – Pierre Dinet, retraité,suppléante : Charline Villert
38 – Isère – 2ème circonscription – Echirolles- St Martin – Vizille – Alexandre Gabriac, ancien conseiller régional, suppléante : Christiane Canestrari, conseillère municipale d’Echirolles, + 9ème circonscription – Voiron – St Marcellin – Thibault Barge, artisan, suppléant : François Sabatier, étudiant
42 – Haute Loire – 5ème circonscription région de Roanne – Céline Thomas, mère au foyer, suppléant : Yann Esteveny, ingénieur
57 – Moselle – 5ème circonscription – Région de Bitche – Sarreguemines, Jacqueline Berger, professeur de Lettres, suppléant : Robert Davion, ancien cadre de direction +9ème circonscription – Région de Thionville – François Gauche, entrepreneur, suppléante : Laetitia Guegan, mère de famille
62 – Pas de Calais – 7ème circonscription – Calais Centre – Calais Sud et Sud Est –Marie-Jeanne Vincent, professeur de Lettres et Théâtre, suppléant : Fabrice Gontier, attaché territorial
75 – Paris – 3ème circonscription – Paris 17ème (Batignolles) Ouest 18ème – Marthe Caude, juriste, suppléant : Christophe Liger + 4ème circonscription – Paris 17ème (Ternes-Monceau) 16ème Nord – Michel Simonnot, architecte, suppléant : Eric Locaputo
83 – Var – 7ème circonscription – Bandol – Sanary – Six Fours – Elie Hatem, avocat, suppléante Corine Pace
89 – Yonne – 2ème circonscription – Avallon – Tonnerre – Auxerre – Chablis – Cyrille Rey-coquais, scénariste, suppléant : Xavier Isnard
92 – Hauts de Seine – 3ème circonscription – Courbevoie, Arnaud Fournet, ingénieur, suppléant : Diane Helage, juriste + 4ème circonscription – Nanterre – Suresnes – Anne Le Baut, mère au foyer, suppléant : Georges Arnaud
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Le populisme a encore de beaux jours devant lui
Le populisme paraissait avoir le vent en poupe. Le Brexit suivi de l’élection de Trump constituaient les signes évidents d’un réveil des peuples.
La contre-attaque a été lancée et a remporté ses premières victoires. Précédée et accompagnée par une couverture d’artillerie médiatique intense, présentant tour à tour les ravages supposés du Brexit, les bourdes épaisses, voire les trahisons de Trump, les malheurs d’immigrés qu’il serait inhumain de repousser, et les bonheurs d’une société liquide, multiculturelle, libérée des stéréotypes, constituée d’individus destinés à s’épanouir chacun pour soi, elle a remporté sa première grande victoire, dans notre pays, la France. Contrairement au Royaume-Uni, plus qu’aux États-Unis, l’uniformité des grands médias publics et privés y a puissamment contribué. Leur dévotion totalitaire à la pensée unique a été sans faille. Malgré le bilan calamiteux de Hollande, ils sont parvenus à briser l’image de son successeur présumé, François Fillon, et à faire s’envoler dans les nuées de l’adulation irrationnelle,l’un de ses ex-ministres. Du jamais-vu ! Cela témoigne-t-il de la jeunesse inépuisable de notre nation ou de sa sénilité avancée ? L’avenir nous le dira. Le présent impose un constat : la droite avait choisi un candidat conservateur, mais non populiste. Son conservatisme était insuffisant et la prééminence de la rigueur économique dans son programme au détriment des questions sécuritaire et migratoire constituait un pari sur la rationalité des électeurs qui s’est révélé d’autant plus risqué que la machination médiatique et judiciaire montée contre lui a fait fondre la confiance qui lui était nécessaire. Si les conservateurs ont voté Fillon, les populistes ont choisi Marine Le Pen ou Mélenchon. Les premiers ont été confrontés aux insuffisances de leur candidat. Les seconds ont mêlé leurs voix à celles des banlieues sans prendre conscience de la contradiction.
Comme le disait récemment Éric Zemmour, lors d’un dîner-débat de la Droite libre, la France se retrouve en 1830, lorsque repoussant les réactionnaires légitimistes d’un côté et les révolutionnaires républicains de l’autre, le blanc des uns et le rouge des autres, le drapeau bleu-blanc-rouge de la monarchie louis-philipparde symbolisait l’union des bourgeoisies triomphantes. Collomb et Raffarin, même combat ! Juppé et Macron sont appelés à réaliser aujourd’hui le rêve de Giscard : l’unité dominatrice du grand groupe central ! C’est juste politiquement, mais ce ne l’est pas sociologiquement, car sur ce plan, le grand groupe central – les classes moyennes – est en train de disparaître.
Ce décalage entre la politique et la sociologie constitue la grande illusion d’aujourd’hui, l’immense déception de demain. L’Allemagne, avec son industrie puissante, son excédent commercial monstrueux et sa démographie catastrophique, se situe dans le courant du mondialisme. Elle exporte des produits et importe des hommes. Hier est tellement lourd à porter que demain importe peu. La France se trouve dans une situation inverse. Son industrie est démantelée. Contrairement à Fillon, qui voulait relancer l’offre en baissant les coûts, avec une sorte de TVA sociale, Macron va s’appuyer surtout sur la demande, en transférant des charges et des impôts en faveur des dépensiers et au détriment des épargnants. La CSG frappant les retraités aisés et le fisc à l’assaut des propriétaires immobiliers annoncent ce choix qui repose non sur sur un redressement du pays mais sur une amélioration passagère du moral des ménages. À plus long terme, on placera les espoirs dans une avancée du fédéralisme européen et une plus grande générosité de notre voisin d’outre-Rhin, mais on devrait surtout craindre que l’alignement des astres actuel, avec une énergie bon marché, un euro faible, et des taux d’intérêt quasi nuls, ne dure pas. Avec le recul des conservateurs au Royaume-Uni, le mondialisme des riches et l’Europe de Bruxelles ont enregistré un nouveau succès. Celui-ci n’est qu’une apparence. Ce sont les deux tendances du populisme, celle qu’anime de mauvais gré Theresa May et celle des travaillistes emmenés par Jeremy Corbyn, qui l’ont emporté. C’est pourquoi la vague d’euphorie qui semble s’emparer de la France risque bien de conduire à l’amertume, à la rancœur et à la révolte. Macron danse avec les riches, mais c’est sur un volcan !
http://www.bvoltaire.fr/populisme-a-de-beaux-jours-devant-lui/
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SIEL - Législatives 2017 - Clip officiel de campagne - France Télévision
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Marie Mavande (Fn): « Il doit y avoir une fierté nationale - un territoire, ça se défend ! »
Marie Mavande est candidate FN dans la 1 1e circonscription de Seine-Saint-Denis (Sevran, Tremblay et Villepinte) face à Clémentine Autain. Venant des DOM-TOM, elle avait au départ peur du FN, puis le bon sens, dit-elle, a primé. Dans sa circonscription, les politiques de tous bords ont déserté. Elle revient sur son engagement au micro de Boulevard Voltaire.
http://www.bvoltaire.fr/y-fierte-nationale-territoire-ca-se-defend/
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Julien Sanchez, maire de Beaucaire : pourquoi il faut un groupe FN à l’Assemblée
Julien Sanchez, maire de Beaucaire, que les lecteurs [de Présent] connaissent bien pour ses courageux combats pour les crèches, contre l’arrivée des migrants mais aussi face aux syndicats gauchistes et aux commerces musulmans, est porte-parole de la campagne législative. Il nous explique pourquoi il faut un groupe FN à l’Assemblée.
— Avec 11 millions de voix à la présidentielle mais un système et des médias qui essaient de vous envoyer aux oubliettes, qu’espérez-vous dimanche ?
— Nous espérons que les préoccupations des Français soient au cœur du débat politique pendant cinq ans. Pour cela, il faut qu’il y ait un groupe d’élus du Front national à l’Assemblée nationale. Si nous n’avons pas un nombre suffisamment important d’élus auprès de Marine Le Pen, les vrais sujets qui concernent en priorité la vie quotidienne des Français ne seront pas abordés et on se contentera de débats accessoires comme des sujets de société divers.
— Ne craignez-vous pas que même si vous obtenez 15 députés, le caucus soit augmenté tout spécialement pour vous, de façon à ce que le Front national n’ait pas de groupe ?
— Non, je ne crois pas, compte tenu de la situation des communistes qui vont avoir du mal à avoir plus de députés que nous. Il n’est pas exclu qu’il y ait moins de dix députés communistes à l’Assemblée vu les divisions entre les partisans de Mélenchon et le Parti communiste. Je pense que ce serait assez énorme de la part de M. Macron et de ses amis qui critiquent notamment le manque d’équité du temps de parole du CSA, de changer les règles du jeu démocratique au dernier moment. Ce serait un peu trop voyant il me semble.
— Quels sont les avantages d’un groupe ?
— Former un groupe au Palais Bourbon présente des avantages politiques et matériels indispensables au bon exercice de la mission de député.
Nous bénéficierions d’un temps de parole beaucoup plus important que Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen qui ont dû se contenter de miettes en tant que non-inscrits. Ils l’ont fait avec beaucoup de mérite mais il est difficile de peser politiquement sur le processus législatif sans le statut de groupe parlementaire.
Que ce soit pour les questions au gouvernement, les propositions de loi ou d’autres occasions importantes. Le temps d’antenne politique à la télévision dépend également de la représentativité à l’Assemblée nationale. Et les groupes bénéficient d’une enveloppe financière en fonction de leur effectif qui se traduit en moyens matériels (bureaux, salles de réunion, secrétariat) et humains.
— Comment va se comporter le front républicain En Marche-LR entre les deux tours ?
— Ils ont clairement annoncé la couleur en disant qu’ils étaient prêts à se désister les uns pour les autres, ce qui va être encore intéressant à regarder. Alors que le président Macron a donné des leçons à Vladimir Poutine il y a quelques jours sur la démocratie et la place de l’opposition en Russie, les partis politiques français comme Les Républicains, En Marche ou La France Insoumise proclament qu’il ne doit pas y avoir un seul député FN à l’Assemblée nationale.
Ils assument délibérément que 11 millions de Français n’aient pas un seul représentant et que la candidate arrivée au second tour à la présidentielle n’ait pas un seul député. C’est assez paradoxal au moment où le gouvernement présente un projet de moralisation de la vie politique.
Si même un seul député FN dérange tout le monde, cela montre bien que nous sommes la seule opposition.
— Est-ce qu’il y a une possibilité que vous formiez un groupe avec les députés de Nicolas Dupont-Aignan ?
— Il faudra voir cela à l’issue du second tour en fonction des résultats, du nombre de députés obtenus par le FN et par Debout La France. Nous ne sommes fermés à rien.
— Le préfet Bousquet de Florian qui a tenté d’arracher votre micro lors de la réunion des maires sur les migrants pour vous empêcher de parler du terrorisme devant Valls, a pris du galon sous Macron puisqu’il devient chef de la fameuse Task force de l’Elysée. Que vous inspire cette seule et unique mesure gouvernementale contre le terrorisme islamiste ?
— D’abord que le nouveau patron de la Task Force anti-Daech manque singulièrement de sang-froid ! C’est un peu étrange de voir confier l’action antiterroriste en France à quelqu’un qui n’est pas capable d’écouter un interlocuteur sans l’agresser. Je rappelle que c’était une agression physique : il m’a pris par le bras, il a essayé de me faire tomber et de m’arracher mon téléphone sur lequel était écrit mon discours.
C’est aussi quelqu’un qui n’accepte pas d’entendre que l’immigration massive a des conséquences sur le terrorisme. Ce n’est pas un bon signal.
Quand je dénonçais, il y a deux ans, les vagues de migrants qui arrivaient sur le sol français, c’est parce qu’on savait très bien et Marine Le Pen l’avait dit, que parmi ces migrants il entrerait de nombreux terroristes. On en a eu la preuve avec plusieurs des attentats perpétrés sur le sol français. Depuis rien n’a changé. On continue de faire taire les gens qui disent la vérité, de nier la réalité, d’allumer des bougies et d’éteindre la tour Eiffel.
propos recueillis par Caroline Parmentier
Entretien et dessin de Chard paru dans Présent daté du 10 juin 2017