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élections - Page 319

  • « Marine Le Pen engagera une grande vague de simplification administrative pour les TPE/PME » #11

  • Macron, ce poison déjà nocif, serait, s’il était élu, un drame national…

    Notre nation et notre République sont toutes deux en train de disparaître.

    Tout observateur, même modérément attentif, du cirque électoral ne peut qu’être affolé de ce qu’il en comprend, alors que notre nation et notre République sont toutes deux en train de disparaître. Le champion de l’ex-UMP, dont on découvrit la vraie et médiocre nature, fut victime d’un hallali judiciaire lorsque l’Élysée, qui avait conservé des dossiers recuits et secrets, les exhuma trois mois avant l’événement le plus sacré de la démocratie. Un parti (feu l’ex-UMP) qui, expert ès fourberie, a fait voter en sous-main contre son candidat, pour Macron (les mêmes manips que contre Chaban, puis contre Giscard). Un Président honni qui va imposer son héritier putatif et, ainsi, se survivre pour prolonger notre douloureuse agonie.

    L’alignement indécent pro-Macron des opposants d’hier : ex-UMP, PS, centristes de toutes sortes… Les déchaînement incroyables de prétendus journalistes sans déontologie, des corps intermédiaires qui proclament des positions politiques en faveur de la marionnette de la finance Et le MEDEF, les grandes entreprises, des syndicats, et même des présidents d’universités discréditant leur mission académique. Une Église catholique dévaluée qui essaie de faire oublier ses propres crimes contre la jeunesse, dévoyant le message du Christ en appelant à voter pour Macron. Des historiens ignares qui entretiennent le procédé misérable de l’amalgame, alors que les pleins pouvoirs ont été accordés au maréchal Pétain par une Assemblée de gauche, que Déat, Doriot, Laval étaient de gauche, que le pacte entre les nazis et les soviets a été célébré par la gauche et que les milliers d’assassinats de l’épuration sauvage ont été effectués (en 1944) par l’extrême gauche.

    La finance internationale fait jouer ses puissant relais : Bruxelles, Merkel, les médias, quelques intellectuels serviles, quelques show-biz people qui pensent ainsi faire croire qu’ils pensent. Des politiciens usés à rechaper : de Hue à Madelin, de Juppé à Valls, de Delevoye à Villepin, de Raffarin à Hollande…

    Puis il advint, en cette nuit du 3 au 4 mai, le face-à-face télévisé Macron/Le Pen.

    On laissera aux téléspectateurs leur quant-à-soi sur le charisme, la sincérité, la chaleur, l’empathie, la crédibilité des antagonistes. Mais il y a aussi le programme dont Macron disait — confiant dans sa photogénie et ses spasmes de télévangéliste — que ce n’est pas très important ! On a compris qu’en matière économique et sociale, on garderait le cap stupide et odieux choisi par lui depuis 2012 : pour le peuple, droit sur les récifs de la pauvreté et de la précarisation ; pour l’oligarchie des naufrageurs, plus de pillage de nos entreprises et de fausse finance. L’effondrement de l’économie française : délocalisations, faillites, cessions des fleurons aux intérêts étrangers, plongée du déficit de la balance commerciale, dette abyssale, augmentation des impôts… S’agissant des institutions, on gardera tout ce qui a échoué pour nous et réussi pour eux : toute-puissance de la Commission européenne, soumission à l’Allemagne, à l’Arabie.

    Macron, alors, osa évoquer l’éventualité de la guerre civile. Rien que ça. On en est là… On entendait, de-ci, de-là, ce refrain depuis quelque temps. Jusqu’à présent, on n’indiquait pas qui serait à l’origine d’un tel cataclysme. Ignorant nos 240 assassinés en deux ans (et les centaines de blessés et traumatisés à vie), Macron cita le très critiqué Kepel, qui ose écrire que l’élection de Le Pen participerait du projet djihadiste. C’est alors que Macron alla bien trop loin, osant affirmer que c’était le FN qui provoquerait la guerre civile. Voilà ce qui fut dit et qui restera dans l’Histoire.

    Macron, quant à lui, avait, il y a quelques jours, accepté le soutien de l’UOIF, organisation salafiste qui autorise en son sein des discours de haine, homophobes, misogynes, christianophobes et de totalitarisme islamiste ; le tout après avoir accusé la France – son propre pays – de crimes contre l’humanité en Algérie, et promis la libéralisation des échanges de personnes avec ce pays.

    http://www.bvoltaire.fr/macron-poison-deja-nocif-sera-sil-etait-elu-drame-national/

  • Les médias vont-ils faire perdre Macron à force de le soutenir ?

    Les médias subventionnés sont engagés, dans le cadre d’un flash de propagande comme nous commençons à en connaître trop souvent en France, dans une course folle pour soutenir Emmanuel Macron, dont les faiblesses et les insuffisances crèvent désormais l’écran, contre Marine Le Pen. Les ficelles utilisées sont désormais si grosses qu’on peut se demander dans quelle mesure elles ne risquent pas de jouer un mauvais tour au candidat.

    Retour sur la lamentable affaire Whirlpool

    Faisons d’abord un petit retour sur image.

    Emmanuel annonce qu’il doit rencontrer l’intersyndicale de l’usine Whirlpool dans les locaux de la CCI d’Amiens. On comprend bien pourquoi ce choix : cela fait trois mois que les ouvriers menacés de fermeture appellent Macron à l’aide, trois mois qu’il fait la sourde oreille, alors qu’il est lui-même Amiénois.

    Dans tous les cas, il veut éviter la redoutable image d’un candidat chahuté, contraint de monter sur un camion, comme Hollande l’avait fait à Florange, pour promettre que l’usine ne fermerait jamais, et être rattrapé par le dossier durant son mandat.

    On comprend bien les préoccupations du candidat et de ses communicants. Reste que Macron fait le choix de la tour d’ivoire : au lieu de voir les ouvriers sur place, il rencontre une délégation dans un espace protégé.

    Que Marine Le Pen soit venue dans l’usine pendant ce temps-là ne change rien à l’affaire, Macron aurait de toute façon fait l’objet d’attaques pour son manque d’empathie vis-à-vis des ouvriers en lutte.

    Parce que Marine Le Pen lui a tordu le bras, Emmanuel Macron s’est senti obligé de bouleverser son plan de communication et de se rendre sur place. Il y a été très mal accueilli, et s’est démené comme un beau diable pour limiter au maximum les dégâts.

    Il n’en reste pas moins que de longues minutes de direct ont permis de montrer comment le candidat sorti premier au premier tour s’est retrouvé en difficulté dans un mouvement populaire qui bafouait son prestige.

    Le roman pro-Macron raconté par les médias subventionnés

    Immédiatement après ces images désastreuses, BFM a repris la situation en main en produisant des commentaires qui disaient exactement le contraire de la réalité qui venait de s’étaler aux yeux des Français.

    S’est alors construit un roman grotesque où Marine Le Pen serait venue 15 minutes sur place pour faire des selfies avec des militants du Front National, quand Emmanuel Macron aurait courageusement affronté la tempête et ramené le calme auprès d’ouvriers déboussolés par la mondialisation.

    Le plus ahurissant fut d’entendre ce matin les commentaires et chroniques sur France Inter (première matinale de France, rappelons-le) où une opération de propagande à la Potemkine fut clairement menée.

    Tout le monde connaît la proximité entre Emmanuel Macron et le directeur général de Radio France. Mais trop, c’est trop. Il n’y a pas de raison pour que les Français soient obligés de financer une radio aussi partisane et qui pratique autant de compromission avec la déontologie de la presse.

    On aurait tellement adoré que Radio-France rappelle les faits comme ils se sont passés, au besoin en soutenant que le candidat Macron ne s’en pas si mal sorti (si les journalistes le croient, cela ne gêne personne).

    Mais il est bien évident que Macron n’avait nulle intention initiale de rencontrer les vraies gens de Whirlpool, et que lui en prêter l’intention rétrospectivement relève de la farce et de la désinformation.

    Les médias subventionnés défendent leur chiffre d’affaires

    Dans ce dossier, ce qui gêne, bien entendu, c’est que les médias soient juges et parties. Ils savent tous que si Marine Le Pen gagnait l’élection (et ils en ont la crainte manifeste, aujourd’hui), le système de subventions qui leur permet de survivre en produisant avec une arrogance hallucinante de la grosse daube que personne n’achète (ou trop peu de gens pour équilibrer les comptes) disparaîtrait. Et hop ! chez Pôle Emploi !

    Il est tellement plus simple de profiter des rentes en dénonçant, au nom du sérieux et de la responsabilité, toute cette presse Internet qui fonctionne malgré les barrières à l’entrée posées par les insiders…

    Bruits de botte dans les couloirs de France Inter

    C’est dommage, France Inter n’a mis en ligne ni la chronique partisane de Thomas Legrand, ni celle de Nicole Ferroni où elle aurait dénoncé les pressions exercées pour combattre le Front National à l’antenne.

    Cette discrétion est regrettable puisque, le même jour, un chroniqueur de France Inter démissionne parce qu’on lui a refusé le droit de défendre l’abstention au second tour dans l’émission de Nagui.

    Messieurs de France Inter, non seulement vous adorez donner des leçons de morale à tout le monde, mais vous jouez aujourd’hui aux parangons de démocratie, tout cela pour soutenir un candidat que vous avez désigné comme fréquentable, et pour discréditer une candidate que vous voulez bannir.

    Je n’ai que deux choses à dire cela.

    La première est que vos méthodes sont inadmissibles.

    La seconde est que, à force de prôner la vertu et de violer la plus élémentaire déontologie de la presse, vous allez méchamment savonner la planche de votre chouchou aux élections.

    Source

    http://www.voxnr.com/8910/les-medias-vont-ils-faire-perdre-macron-a-force-de-le-soutenir

  • Appel de jeunes à l’Union sacrée contre un nouveau quinquennat perdu

    Lu ici :

    "Nous sommes tous étudiants, jeunes actifs, salariés du privé ou du public, chômeurs, entrepreneurs, ou retraités, et nous avons en commun de déplorer le bilan du précédent quinquennat. Nous attendons un profond changement. Ce changement, ce n’est pas Emmanuel Macron qui l’apportera, candidat du consensus et de la continuité.

    Quel que soit notre penchant politique, voire notre engagement, à droite comme à gauche, nous ne nous reconnaissons ni dans ce bilan, ni dans cette candidature. Emmanuel Macron entend gouverner avec les mêmes qui ont échoué dans tout ce qu’ils ont entrepris depuis dix ans.

    Il faut une rupture. Il faut du renouveau. Qu’on acquiesce ou non aux idées de Marine Le Pen, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir, car elle ne pourra avoir de majorité à l’Assemblée, et sera donc contrainte de discuter de tous les sujets, qui n’ont été abordés que trop rapidement pendant la campagne. Macron entend, lui, gouverner par ordonnances, ce qui ferme la possibilité, pendant cinq ans encore, de faire entendre nos idées, quelles qu’elles soient ! D’un côté, un renouveau démocratique possible, de l’autre, le 49.3.

    Là où Macron entend gouverner par décrets, l’élection de Marine Le Pen permettra de garder ouverte la porte des discussions. Marine Le Pen ne pourra prendre aucune décision sans majorité à l’Assemblée, ou sans référendum, ce qui rend impossible la sortie de l’euro, mais qui conduira à un vrai débat d’idées pour les législatives, pour la remise à plat des erreurs qu’ont pu faire les différents partis et à une cohabitation constructive, à l’écoute de tous !

    Que nous soyons ou non engagés dans un parti, de quelque bord que ce soit, nous ne devons plus être tributaires de quelques caciques qui s’arrogent le droit de trahir leur engagement et notre vote, sitôt élus ou sitôt défaits !

    C’est pourquoi, nous appelons tous les Français et responsables politiques de bonne volonté, qui ne se reconnaissent pas dans la politique du gouvernement sortant, à nous rejoindre, dans une Union sacrée jusqu’au second tour, pour faire barrage à Emmanuel Macron et porter à la présidence celle qui sera le catalyseur d’un renouveau politique. Cela n’équivaut pas à renoncer à la défense de nos idées, mais à engager une trêve jusqu’au second tour pour obliger nos dirigeants à discuter des vrais problèmes pour les législatives.

    Voilà cinq ans qu’on utilise le Front National pour nous diviser. Nous diviser sur le chômage. Nous diviser sur les attentats. Nous diviser sur la sécurité. Orchestrer la défaite de Jean-Luc Mélenchon. Organiser l’échec de François Fillon. Cela suffit, ne soyons plus dupes. Désormais, insoumis, républicains, patriotes ou libéraux, avec Marine nos représentants politiques seront obligés d’écouter notre voix.

    Alors si vous aussi, vous aspirez à un réel changement sans prise de risque, grâce aux législatives, faites bloc contre Macron, dites-le à vos amis, parents et collègues que vous savez aussi confrontés à une décision difficile. Ayons le courage que n’ont plus nos représentants politiques. Laissons à plus tard nos divisions, et unissons-nous pour le renouveau démocratique, pour le changement, pour la France !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Boussole anti Macron [2]

    « Et toute la clique ... » 

    Soutien de poids et qualité : ex-conseillère de Pompidou Marie-France Garaud votera Marine Le Pen, « la seule à pouvoir rendre à la France sa souveraineté... ».

    « ...Elle a, je crois, le sens de l'Etat au point de préserver notre nation... manifestement, elle est la seule à avoir le tempérament pour rétablir la souveraineté de la France... aujourd'hui, elle est la seule candidate qui n'est pas pieds et poings liés devant les Allemands... »

    Sale temps pour le politiquement correct et le Front républicain tout pourri : Marie-France Garaud et Dupont-Aignan ont déchiré le voile, ont mis une grande claque à l'Etablissement, aux Tartuffes, au Système, à son bourrage de crâne. An 1 de la libération mentale ? 

    Ils peuvent bien hurler les généraux de l'armée morte (Sarko, Fillon, Bertrand, Estrosi, Le Maire, Raffarin, Juppé, NKM et toute la clique) : leur « machin » ne marche plus, et c'est tant mieux ! Dupont-Aignan a raison : « Tous ceux qui ont échoué depuis 30 ans sont avec Macron ». L'urgence ? Faire barrage à Macron, aucune voix pour lui !

    Dupont-Aignan a déposé plainte - et il a très bien fait - contre 3 voyous, qui l'ont insulté, comme des racailles qu'ils sont : 

    1. Benjamin Biolay: «À tes risques et périls petite teupu. Tu vas le payer cher» ;

    2. Mathieu Kassovitz : « espèce de trou du cul » ;

    3. Gilles Lellouche : « grosse merde » ;

    Conscients, mais trop tard, de l'énormité de leur haine et de leur racaillerie, ces trois énergumènes ont assez vite retiré de leurs comptes Instagram ou Facebook ces propos orduriers qui, pourtant, les reflétaient si bien, et les montraient sous leur vrai jour : ceux qui dénoncent une prétendue « haine » sont haineux; ceux qui se présentent, évidemment, comme des républicains et des démocrates, ce sont eux les « fâchistes », qui veulent faire taire leurs adversaires et faire régner leur ordre; ceux qui sont pour la tolérance et l'accueil de l'autre (sic !) sont férocement intolérants et radicalement hostiles  à toute autre idée que la leur. Dans leur tête, inconsciemment (?), la guillotine !...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/05/02/boussole-anti-macron-2-5939294.html

  • Guillaume Bernard : « Le front républicain a du plomb dans l’aile et l’élection est loin d’être jouée ! »

    3854513380.jpgGuillaume Bernard

    Politologue et maître de conférences (HDR) à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures)

    Boulevard Voltaire cliquez ici

    L’élection présidentielle est-elle déjà jouée, comme s’efforcent de le faire croire nos élites politiques et médiatiques ? Quelles conséquences auront les choix des ténors des partis éliminés au premier tour sur les législatives ? Décryptage de Guillaume Bernard.

    Nous sommes à quelques jours du second tour de cette élection présidentielle. Est-ce-que pour vous l’élection est jouée et, Emmanuel Macron, le vainqueur évident de cette élection ?

    Il faut quand même noter que le front républicain a du plomb dans l’aile. Il est plus que fissuré.

    Le deuxième aspect est la question du résultat. Je crois très sincèrement que tant qu’une élection n’est pas faite, tant que les résultats ne sont pas proclamés, on n’est absolument sûr de rien. Par conséquent, non, l’élection n’est pas faite !

    On peut raisonnablement penser qu’il y aura d’une part à droite un assez grand nombre d’électeurs qui se reporteront sur Marine Le Pen. Ils le feront ne serait-ce que pour signifier aux caciques de LR que leur empressement à se reporter sur Emmanuel Macronétait d’une certaine manière indécent ou, en tout cas, incohérent par rapport à la campagne qui a été menée. Et puis aussi, on peut penser qu’une partie très restreinte, beaucoup plus restreinte que ne le pense sans doute la direction du Front national, d’électeurs de gauche pourra se reporter par anti-libéralisme sur le Front national.

    L’un des enjeux, c’est quand même la question de l’abstention. Plus l’abstention est haute, plus la barre pour être élu est basse. Et donc, lorsque l’on voit qu’un grand nombre d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont a priori destinés, ou en tout cas on fait le choix de s’abstenir, on peut penser que, encore une fois, avec cet élément supplémentaire, l’élection n’est absolument pas jouée. Et puis, bien sûr, s’il y a une très grande abstention, cela délégitimera celui qui sera élu quel qu’il soit.

    Est-ce-que le score plus ou moins élevé d’Emmanuel Macron, s’il venait à gagner, aurait une influence sur les législatives, et donc demain sur la manière de gouverner ?

    Il est certain que s’il faisait un score trop bas, c’est-à-dire moins de 60 % puisque c’est ce qui est a priori donné par les sondages (60 % pour Emmanuel Macron – 40 % pour Marine Le Pen), cela montrerait que l’opinion publique ne suit plus les consignes de vote.
    Il y a véritablement une distorsion entre la France d’en bas si j’ose dire, et en particulier la droite d’en bas, et la France d’en haut et donc la droite d’en haut. Donc oui, la légitimité du vainqueur dépendra évidemment de l’importance du score qu’il obtiendra. C’est vrai que la suite des évènements, les législatives, c’est un épisode politique important parce qu’on peut se demander si une majorité va véritablement se dégager. Certes, Emmanuel Macronest sur un positionnement politique intéressant parce ce qu’il fait la grande coalition droite-gauche. On peut donc penser qu’il pourrait obtenir, ne serait-ce que thème par thème, une majorité de circonstance.
    Mais il n’y a pas de certitude du point de vue des résultats des législatives parce qu’il devrait y avoir un assez grand nombre de triangulaires, ce qui pourrait peut être permettre au Front national d’obtenir un assez grand nombre d’élus.

    Comment analysez-vous politiquement la volonté affichée par certains cadres des Républicains de vouloir soutenir aujourd’hui Emmanuel Macron pour demain lui imposer une cohabitation à travers les législatives ?

    Si Les Républicains veulent imposer une cohabitation au Président de la République qui sera élu le 7 mai, j’avoue que je ne comprends pas très bien pourquoi ils ont choisi l’un des deux candidats. Si l’objectif des Républicains est d’imposer une cohabitation, ils auraient bien pu effectivement annoncer qu’ils voulaient le faire et imposer cette cohabitation aussi bien à Emmanuel Macron qu’à Marine Le Pen.

    Je crois que leur empressement à voter pour Emmanuel Macron et à appeler à voter pour lui manifeste tout simplement le fait qu’ils ont une grande proximité idéologique avec lui. Il y a donc une distorsion entre un électorat LR qui a une porosité, qui a une proximité avec le FN, et puis de l’autre côté les ténors de LR qui, eux, en revanche, penchent vers le libéralisme d’Emmanuel Macron. Ça, c’est une vraie distorsion, c’est une vraie différence qui aura sans doute des conséquences, on vient d’en parler, sur les législatives. En effet, que pourront effectivement utiliser comme arguments les candidats LR lors des législatives quand ils seront opposés aux candidats d’Emmanuel Macron alors qu’ils auraient appelé à voter pour le Président de la République Macron quelques semaines auparavant ? Il y a là une sorte d’incohérence du parti Les Républicains à choisir un candidat plutôt qu’un autre lorsqu’ils veulent imposer une cohabitation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/05/03/guillaume-bernard-le-front-republicain-a-du-plomb-dans-l-ail-5939761.html

  • Des gagnants de la mondialisation voteront Marine Le Pen

    Lu ici :

    "Nous sommes du bon côté de la mondialisation. Nous sommes « jeunes cadres dynamiques » et habitons dans les grandes métropoles mondialisées. Nous ne sommes pas atteints par le communautarisme, la désindustrialisation, le chômage. Nous sommes entourés de ceux qui se réjouissent qu’Emmanuel Macron ne parle pas des problèmes d’identité, d’intégration, de ceux qui pensent que la crise de notre pays est seulement économique et que le retour de la croissance s’accompagnera de la fin des problèmes identitaires.

    Pourtant, nous sommes persuadés que ce qui se joue dans notre société est avant tout une crise de sens, une crise identitaire dont la crise économique est un des facteurs aggravants. La priorité de notre époque est de ré-enraciner l’homme, de le protéger face à la mondialisation.

    Emmanuel Macron est porté par une vision essentiellement économique de la société. La France est pour lui une entreprise à diriger sans grande considération pour son histoire, son passé, ses traditions. Il fait la promotion des cultures d’origine comme un directeur marketing répond à une segmentation de clientèle. Rien ne doit entraver la libre circulation des marchandises : les accords de libre-échange tels le CETA et le TAFTA ne sont pour lui qu’une nouvelle voie vers plus de rentabilité économique.

    De même, pour Emmanuel Macron, rien ne doit s’opposer au désir individuel de l’homme : il prône la PMA et la reconnaissance des enfants nés à l’étranger par GPA. Il s’oppose aux frontières naturelles comme aux frontières étatiques. Or un homme déraciné est un homme déboussolé livré à la toute-puissance du marché.

    Au contraire, Marine le Pen est porteuse d’un projet qui répond par des mesures concrètes à ce besoin d’enracinement et de protection : le rétablissement des frontières nationales, la restitution au peuple français de sa souveraineté, la réduction à son strict minimum de l’immigration, la lutte contre le communautarisme, la lutte contre l’islamisme, la réécriture de la loi Taubira pour ré-ancrer l’homme dans une filiation naturelle, le refus de toute reconnaissance de la GPA. La défense de notre identité et de notre souveraineté sont prioritaires.

    Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle reflèteraient un vote de classe : ceux qui se trouvent du bon côté de la mondialisation auraient voté pour Emmanuel Macron, et ceux qui subissent la concurrence déloyale et l’insécurité culturelle qu’elle engendre  pour Marine Le Pen.

    Pourtant nous, les gagnants de la mondialisation, avons aussi le droit de voter pour protéger ceux qui en sont les premières victimes.

    L’objectif aujourd'hui est de lutter contre le mouvement de déracinement de l’homme. L’homme n’est pas une catégorie marketing à laquelle on vend un produit. Nous ne voulons pas d’un pays où tout s’achète et se vend.

    Nous voulons préserver la France et son histoire millénaire. Le 7 mai prochain ce sont deux visions de civilisation qui s’affronteront. Nous voulons que le prochain Président de la République  gouverne un peuple et non une masse. Emmanuel Macron serait le président d’un territoire, Marine Le Pen d’une nation."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pourquoi les islamistes de l'UOIF appellent à voter MACRON