Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 322

  • Boussole anti Macron [2]

    « Et toute la clique ... » 

    Soutien de poids et qualité : ex-conseillère de Pompidou Marie-France Garaud votera Marine Le Pen, « la seule à pouvoir rendre à la France sa souveraineté... ».

    « ...Elle a, je crois, le sens de l'Etat au point de préserver notre nation... manifestement, elle est la seule à avoir le tempérament pour rétablir la souveraineté de la France... aujourd'hui, elle est la seule candidate qui n'est pas pieds et poings liés devant les Allemands... »

    Sale temps pour le politiquement correct et le Front républicain tout pourri : Marie-France Garaud et Dupont-Aignan ont déchiré le voile, ont mis une grande claque à l'Etablissement, aux Tartuffes, au Système, à son bourrage de crâne. An 1 de la libération mentale ? 

    Ils peuvent bien hurler les généraux de l'armée morte (Sarko, Fillon, Bertrand, Estrosi, Le Maire, Raffarin, Juppé, NKM et toute la clique) : leur « machin » ne marche plus, et c'est tant mieux ! Dupont-Aignan a raison : « Tous ceux qui ont échoué depuis 30 ans sont avec Macron ». L'urgence ? Faire barrage à Macron, aucune voix pour lui !

    Dupont-Aignan a déposé plainte - et il a très bien fait - contre 3 voyous, qui l'ont insulté, comme des racailles qu'ils sont : 

    1. Benjamin Biolay: «À tes risques et périls petite teupu. Tu vas le payer cher» ;

    2. Mathieu Kassovitz : « espèce de trou du cul » ;

    3. Gilles Lellouche : « grosse merde » ;

    Conscients, mais trop tard, de l'énormité de leur haine et de leur racaillerie, ces trois énergumènes ont assez vite retiré de leurs comptes Instagram ou Facebook ces propos orduriers qui, pourtant, les reflétaient si bien, et les montraient sous leur vrai jour : ceux qui dénoncent une prétendue « haine » sont haineux; ceux qui se présentent, évidemment, comme des républicains et des démocrates, ce sont eux les « fâchistes », qui veulent faire taire leurs adversaires et faire régner leur ordre; ceux qui sont pour la tolérance et l'accueil de l'autre (sic !) sont férocement intolérants et radicalement hostiles  à toute autre idée que la leur. Dans leur tête, inconsciemment (?), la guillotine !...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/05/02/boussole-anti-macron-2-5939294.html

  • Guillaume Bernard : « Le front républicain a du plomb dans l’aile et l’élection est loin d’être jouée ! »

    3854513380.jpgGuillaume Bernard

    Politologue et maître de conférences (HDR) à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures)

    Boulevard Voltaire cliquez ici

    L’élection présidentielle est-elle déjà jouée, comme s’efforcent de le faire croire nos élites politiques et médiatiques ? Quelles conséquences auront les choix des ténors des partis éliminés au premier tour sur les législatives ? Décryptage de Guillaume Bernard.

    Nous sommes à quelques jours du second tour de cette élection présidentielle. Est-ce-que pour vous l’élection est jouée et, Emmanuel Macron, le vainqueur évident de cette élection ?

    Il faut quand même noter que le front républicain a du plomb dans l’aile. Il est plus que fissuré.

    Le deuxième aspect est la question du résultat. Je crois très sincèrement que tant qu’une élection n’est pas faite, tant que les résultats ne sont pas proclamés, on n’est absolument sûr de rien. Par conséquent, non, l’élection n’est pas faite !

    On peut raisonnablement penser qu’il y aura d’une part à droite un assez grand nombre d’électeurs qui se reporteront sur Marine Le Pen. Ils le feront ne serait-ce que pour signifier aux caciques de LR que leur empressement à se reporter sur Emmanuel Macronétait d’une certaine manière indécent ou, en tout cas, incohérent par rapport à la campagne qui a été menée. Et puis aussi, on peut penser qu’une partie très restreinte, beaucoup plus restreinte que ne le pense sans doute la direction du Front national, d’électeurs de gauche pourra se reporter par anti-libéralisme sur le Front national.

    L’un des enjeux, c’est quand même la question de l’abstention. Plus l’abstention est haute, plus la barre pour être élu est basse. Et donc, lorsque l’on voit qu’un grand nombre d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon sont a priori destinés, ou en tout cas on fait le choix de s’abstenir, on peut penser que, encore une fois, avec cet élément supplémentaire, l’élection n’est absolument pas jouée. Et puis, bien sûr, s’il y a une très grande abstention, cela délégitimera celui qui sera élu quel qu’il soit.

    Est-ce-que le score plus ou moins élevé d’Emmanuel Macron, s’il venait à gagner, aurait une influence sur les législatives, et donc demain sur la manière de gouverner ?

    Il est certain que s’il faisait un score trop bas, c’est-à-dire moins de 60 % puisque c’est ce qui est a priori donné par les sondages (60 % pour Emmanuel Macron – 40 % pour Marine Le Pen), cela montrerait que l’opinion publique ne suit plus les consignes de vote.
    Il y a véritablement une distorsion entre la France d’en bas si j’ose dire, et en particulier la droite d’en bas, et la France d’en haut et donc la droite d’en haut. Donc oui, la légitimité du vainqueur dépendra évidemment de l’importance du score qu’il obtiendra. C’est vrai que la suite des évènements, les législatives, c’est un épisode politique important parce qu’on peut se demander si une majorité va véritablement se dégager. Certes, Emmanuel Macronest sur un positionnement politique intéressant parce ce qu’il fait la grande coalition droite-gauche. On peut donc penser qu’il pourrait obtenir, ne serait-ce que thème par thème, une majorité de circonstance.
    Mais il n’y a pas de certitude du point de vue des résultats des législatives parce qu’il devrait y avoir un assez grand nombre de triangulaires, ce qui pourrait peut être permettre au Front national d’obtenir un assez grand nombre d’élus.

    Comment analysez-vous politiquement la volonté affichée par certains cadres des Républicains de vouloir soutenir aujourd’hui Emmanuel Macron pour demain lui imposer une cohabitation à travers les législatives ?

    Si Les Républicains veulent imposer une cohabitation au Président de la République qui sera élu le 7 mai, j’avoue que je ne comprends pas très bien pourquoi ils ont choisi l’un des deux candidats. Si l’objectif des Républicains est d’imposer une cohabitation, ils auraient bien pu effectivement annoncer qu’ils voulaient le faire et imposer cette cohabitation aussi bien à Emmanuel Macron qu’à Marine Le Pen.

    Je crois que leur empressement à voter pour Emmanuel Macron et à appeler à voter pour lui manifeste tout simplement le fait qu’ils ont une grande proximité idéologique avec lui. Il y a donc une distorsion entre un électorat LR qui a une porosité, qui a une proximité avec le FN, et puis de l’autre côté les ténors de LR qui, eux, en revanche, penchent vers le libéralisme d’Emmanuel Macron. Ça, c’est une vraie distorsion, c’est une vraie différence qui aura sans doute des conséquences, on vient d’en parler, sur les législatives. En effet, que pourront effectivement utiliser comme arguments les candidats LR lors des législatives quand ils seront opposés aux candidats d’Emmanuel Macron alors qu’ils auraient appelé à voter pour le Président de la République Macron quelques semaines auparavant ? Il y a là une sorte d’incohérence du parti Les Républicains à choisir un candidat plutôt qu’un autre lorsqu’ils veulent imposer une cohabitation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/05/03/guillaume-bernard-le-front-republicain-a-du-plomb-dans-l-ail-5939761.html

  • Des gagnants de la mondialisation voteront Marine Le Pen

    Lu ici :

    "Nous sommes du bon côté de la mondialisation. Nous sommes « jeunes cadres dynamiques » et habitons dans les grandes métropoles mondialisées. Nous ne sommes pas atteints par le communautarisme, la désindustrialisation, le chômage. Nous sommes entourés de ceux qui se réjouissent qu’Emmanuel Macron ne parle pas des problèmes d’identité, d’intégration, de ceux qui pensent que la crise de notre pays est seulement économique et que le retour de la croissance s’accompagnera de la fin des problèmes identitaires.

    Pourtant, nous sommes persuadés que ce qui se joue dans notre société est avant tout une crise de sens, une crise identitaire dont la crise économique est un des facteurs aggravants. La priorité de notre époque est de ré-enraciner l’homme, de le protéger face à la mondialisation.

    Emmanuel Macron est porté par une vision essentiellement économique de la société. La France est pour lui une entreprise à diriger sans grande considération pour son histoire, son passé, ses traditions. Il fait la promotion des cultures d’origine comme un directeur marketing répond à une segmentation de clientèle. Rien ne doit entraver la libre circulation des marchandises : les accords de libre-échange tels le CETA et le TAFTA ne sont pour lui qu’une nouvelle voie vers plus de rentabilité économique.

    De même, pour Emmanuel Macron, rien ne doit s’opposer au désir individuel de l’homme : il prône la PMA et la reconnaissance des enfants nés à l’étranger par GPA. Il s’oppose aux frontières naturelles comme aux frontières étatiques. Or un homme déraciné est un homme déboussolé livré à la toute-puissance du marché.

    Au contraire, Marine le Pen est porteuse d’un projet qui répond par des mesures concrètes à ce besoin d’enracinement et de protection : le rétablissement des frontières nationales, la restitution au peuple français de sa souveraineté, la réduction à son strict minimum de l’immigration, la lutte contre le communautarisme, la lutte contre l’islamisme, la réécriture de la loi Taubira pour ré-ancrer l’homme dans une filiation naturelle, le refus de toute reconnaissance de la GPA. La défense de notre identité et de notre souveraineté sont prioritaires.

    Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle reflèteraient un vote de classe : ceux qui se trouvent du bon côté de la mondialisation auraient voté pour Emmanuel Macron, et ceux qui subissent la concurrence déloyale et l’insécurité culturelle qu’elle engendre  pour Marine Le Pen.

    Pourtant nous, les gagnants de la mondialisation, avons aussi le droit de voter pour protéger ceux qui en sont les premières victimes.

    L’objectif aujourd'hui est de lutter contre le mouvement de déracinement de l’homme. L’homme n’est pas une catégorie marketing à laquelle on vend un produit. Nous ne voulons pas d’un pays où tout s’achète et se vend.

    Nous voulons préserver la France et son histoire millénaire. Le 7 mai prochain ce sont deux visions de civilisation qui s’affronteront. Nous voulons que le prochain Président de la République  gouverne un peuple et non une masse. Emmanuel Macron serait le président d’un territoire, Marine Le Pen d’une nation."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pourquoi les islamistes de l'UOIF appellent à voter MACRON

  • Une claque pour Estrosi : Marine Le Pen l’emporterait avec 50,5 % en Paca !

    Marine-Le-Pen-Premier-Tour-600x321.jpg

    Marine Le Pen est en tête ! Avec 50,5 %, elle devance Emmanuel Macron, crédité de 49,5 % ! Tel est le rapport de forces dans la région Paca mesuré par le sondage Cevipof/Ipsos Sopra Stéria réalisé du 30 avril au 2 mai pour le réseau régional de France 3.

    Une grande claque pour le président du conseil régional Christian Estrosi et une belle reconnaissance pour le travail effectué par son opposition – sa seule opposition – conduite par Marion Maréchal-Le Pen.

    En Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marine Le Pen avait obtenu 28,2 % des voix au premier tour tandis qu’Emmanuel Macron n’en avait eu que 18,9 %, devancé par François Fillon (22,37 %).

    Dans toutes les autres régions, Marine Le Pen serait devancée par Emmanuel Macron, y compris dans les Hauts-de-France, où le leader d’En Marche ! recueillerait 50,5 % des voix, ce qui est certes tout autant dans la marge d’erreur que l’estimation concernant la Paca.

    Emmanuel Macron, qui est donné à 59 % au niveau national, dépasserait largement ce score dans quatre régions : il recueillerait 63 % des suffrages en Nouvelle Aquitaine, 64 % dans les Pays de la Loire, et même 69 % en Bretagne et en Ile-de-France…

    https://fr.novopress.info/

  • Le Pen contre Macron : massacre à la tronçonneuse

    marine-le-pen-gun-copie-800x660.jpg

    Bien sûr, le journalisme objectif est un leurre. Il est néanmoins possible de tenter d’être honnête et de commenter le match de ce mercredi dernier sans être trop partial. Sur le ring, un bulldog contre un chihuahua, un poisson rouge face à un barracuda, Hulk contre Sim, Nabila contre Ava Gardner. Mais, trêve d’objectivité et faisons preuve d’un minimum d’honnêteté : Marine Le Pen a écrasé Emmanuel Macron.

    Il est vrai que le combat était inégal. L’adversité, Marine Le Penconnaît ; Emmanuel Macron, un peu moins, lui dont le chemin a toujours été parsemé de roses, alors que celui de son adversaire ne fut globalement jonché que d’épines. Elle a du coffre, il n’est que bréchet. Quand elle sourit, lui grimace. Quand elle parle du peuple, on y croit. Quand il évoque le « paysan du Cantal » qui s’en va faire brouter ses chèvres en Italie, on a envie de zapper sur Gulli.

    C’est un ruminant face à une prédatrice. Ça se voit à sa manière de l’observer, sourire à la fois teigneux et rigolard. Au début, elle le laisse s’égarer entre les cordes. Le taquine tout en mesurant ses coups, telle la guêpe sur le veau. Il se rebiffe ? Elle le provoque à nouveau. Le fatigue, le travaille au corps tout en lui prenant tout son espace. Le fait transpirer, prend des coups tout en esquivant les siens.

    Bref, c’est Rumble In The Jungle, soit cet historique combat de boxe tenu en 1974, au Zaïre, lorsque l’outsider Mohamed Ali parvint à terrasser le champion en titre, George Foreman.

    On dit que la télé nous ment… Pas toujours, car tout peut aussi s’y voir. Emmanuel Macron fatigue vite, s’épuise.

    Un filet de bave lui coule tôt à la commissure gauche des lèvres. Puis à celle de droite. Et enfin au milieu, puis partout. Il ne parvient pas à emplir l’espace. Il a brièvement quelques ouvertures devant lui, mais n’en profite pas, alors qu’elle, bastonne ses arguments, n’hésitant pas à lui couper la parole et à l’obliger à revenir sur le terrain qu’elle lui a désigné. « Quatre boules de cuir tournent dans la lumière, boxe, boxe ! », comme chantait Claude Nougaro.

    C’est le tournis pour Emmanuel Macron. Qui perd pied et n’en finit plus de répondre à Marine Le Pen, alors qu’il en oublie de développer son jeu personnel. Il tape alors dans le vide. Il aimerait sourire, mieux se sentir à l’aise, reprendre l’initiative. Mais que faire devant une bouille aussi goguenarde, une telle morgue joviale ? Rien, pour ce poids demi-coq venu disputer le titre à un super poids lourd.

    Et plus ça va, moins ça va. Comme si elle le faisait tourner autour de son petit doigt, comme disent les Américains. Les arguments macroniens qui fonctionnent en terrain médiatique conquis ne marchent plus dans cette jungle du rumble plus haut évoqué : on ne fait pas de la boxe avec une raquette de badminton.

    Et toujours l’éternel sourire lepénien qui le poursuit. Cette façon qu’elle a de faire semblant de l’écouter tout en se foutant ouvertement de sa gueule… Il devrait réagir, reprendre le dessus, mais le mental et les muscles ne sont plus au rendez-vous. Emmanuel Macron voulait une victoire aux points. Marine Le Penvisait le KO debout. Il pensait lui jouer La petite maison dans la prairie, elle l’a invité à Massacre à la tronçonneuse. Un grand moment de télévision.

    http://www.bvoltaire.fr/pen-contre-macron-massacre-a-tronconneuse/

  • Emmanuel Macron, vecteur de l'islamisme et des frères musulmans ?

    Intéressante présentation par un franco-marocain des agitateurs musulmans très entristes qui entourent le candidat de l'oligarchie. L'un des risques majeurs, non présenté ici mais qui nous semble essentiel, et de nature à mobiliser ceux de notre entourage qui voudraient voter blanc, ou pire (si, si, il y en a, nous avons discuté avec l'un d'eux pas plus tard qu'hier, un ardent participant aux manifs de 2013!), est selon nous la probabilité non négligeable que le fils d'Hollande légifère sur le vote des émigrés dans les 5 ans, ce qui nous condamne alors à la défaite électorale permanente par putsch démographique.

    Il conclue par les considérations suivantes.

    Que faire le 7 mai ?

    J’entends depuis l’annonce des résultats du premier tour des injonctions par-ci, des insultes par-là. Je n’ai jamais vu une telle violence dans les propos, à la veille d’une élection majeure. Comme si le bien était d’un côté et le mal de l’autre. Une binarité simpliste qui n’augure rien de bon pour l’avenir du débat contradictoire et complexe dans une société, la nôtre, demeurant déboussolée par des crises économiques, sociales, identitaires doublées de menaces réelles de toutes ces violences islamistes qui surgissent, ici où là, causant la mort et condamnant la République à être en état d’urgence. Comme si, après une campagne électorale calamiteuse, Emmanuel Macron était de facto «le» candidat légitime pour présider la France, durant les cinq prochaines années.

    Ses électeurs, respectables et respectés, constatant son relatif modeste score au premier tour d’une élection qui n’a pas livré ses secrets -- le ferait-elle un jour ? --semblent être décidés, au nom de grands principes, à culpabiliser tous les autres humanistes, qui ne partagent pas leurs avis et qui ne veulent voter ni pour Macron, ni pour Le Pen. Pour ce faire, le vote «ni-ni» est considéré comme étant favorable à Marine Le Pen. Pourquoi ne serait-il pas favorable à Macron ? Mais cela n’est pas la vraie question.

    Pour culpabiliser ceux qui refusent les postures de «moutons» et de «castors», on sort l’argument de l’antisémitisme, du nazisme et l’autre argument relatif à la Russie de Poutine, entre autres. Comme si un antisémitisme constaté chez des proches de Marine Le Pen serait beaucoup plus dangereux qu’un antisémitisme structurel avéré, constaté chez des proches islamistes d’Emmanuel Macron. Où est la cohérence ? Où sont la justice et la justesse dans le jugement ? La haine du juif, parce qu’il est juif, ne mériterait pas la même condamnation ferme et inconditionnelle selon qu’elle soit exprimée par un proche de Le Pen ou par un proche de Macron ?

    Par ailleurs, l’islamisme, qui a détruit des pays et des civilisations millénaires au Proche-Orient comme en Afrique serait-il devenu, le temps des présidentielles, compatible avec les valeurs et les idéaux démocratiques et humanistes ? Quid des liens entre islamisme et nazisme ?

    Que dire de cet épouvantail nommé la Russie de Poutine ? Est-il plus (ou moins) nocif, pour la stabilité de la République, qu’une servitude volontaire à la Turquie d’Erdogan ou aux monarchies pétrodollars, l’Arabie-Saoudite et le Qatar, et à leur volonté affichée de contrôler l’islam et la communauté de foi musulmane en France, via leurs agents frérosalafistes, leurs ONG, à travers une stratégie Soft Power assumée et financée, devant laquelle la France de Sarkozy, la France de Hollande-Macron se sont prosternées ?

    Le combat contre l’islamisme est, pour beaucoup, un combat secondaire. Soit. Mais ce n’est pas mon avis, car là où l’islamisme s’implante, la paix devient un mirage. Un rêve fragile. Les violences se banalisent. Les libertés fondamentales et les droits humains reculent, petit-à-petit, mais reculent pour disparaître à jamais. Quand j’observe l’arrière-plan, derrière la candidature d’Emmanuel Macron, je vois certaines choses s’organiser. L’islamisme tente d’obtenir ici en France ce qu’il n’a pas pu atteindre dans bien d’autres pays. Ils sont là, derrière les rideaux de fumée, avec leur idéologie de conquête, leur antisémitisme décomplexé mais masqué, leur haine de l’autre, leur détestation de la laïcité, de la République, leur volonté d’asservir des esprits, des corps et des espaces, leurs structures de lobbying et d’entrisme. Ils sont venus de divers chemins pour rejoindre «En Marche !», en direction du Tamkine.

    Peu importe que, par le passé récent, ils ont infiltré des formations politiques de gauche, du centre ou de droite. Ils ont même tenté de placer des «frères» au Front National, à l’image d’un certain Camel Bechikh. Aujourd’hui, c’est cap sur Macron.

    Lire la suite "Emmanuel Macron, vecteur de l'islamisme et des frères musulmans ?"

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html