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élections - Page 317

  • Carl Lang appelle les Français se reconnaissant dans les valeurs et les principes de la droite nationale à rejoindre le Parti de la France.

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    Communiqué du Parti de la France :

    Le résultat de l’élection présidentielle révèle douloureusement pour les militants nationaux que la stratégie « à gauche toute » et le souverainisme gauchisant de Marine Le Pen ont ruiné les chances de réaliser la grande alternance nationale.

    Alors que les conditions historiques et le contexte politique lui étaient exceptionnellement favorables, Marine Le Pen a transformé un boulevard électoral en impasse politique.

    Il est nécessaire pour la France de faire à nouveau entendre la voix de la vraie droite nationale française.

    Soutenez les candidats du Parti de la France aux élections législatives qui vont faire une campagne de résistance nationale, de défense de nos valeurs de civilisation et de refus de l’islamisation.

    Aidez le Parti de la France. Rejoignez-nous.

    Site du PdF cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Présidentielles 2017 : L'imposture républicaine

  • L’opposition au mondialisme destructeur, c’est bien nous!

    C’est une très, très mauvaise nouvelle pour la France et les Français , un avenir lourd de menaces, de périls, qui s’ouvre pour notre pays, pour sa souveraineté fortement battue en brèche, son identité et sa prospérité déjà terriblement ébranlées. Le candidat adoubé par MM. Hollande et Fillon, la Commission européenne et l’Otan, le lobby immigrationniste et Bilderberg, la haute finance et les fonds de pension anglo-saxons, bref par l’ensemble de l’oligarchie mondialiste et de ses relais, a été élu hier huitième président de la cinquième république. Emmanuel Macron a recueilli 20 703 694 voix, soit 66,06% des suffrages exprimés contre 10 637 120 voix (33,94%) pour Marine Le Pen, trois millions de voix de plus qu’au premier tour. Le score de M. Macron, très confortablement élu en apparence, à bien y regarder, laisse éclater toute la fragilité du nouveau président.

    Ainsi, dans cette configuration politique inédite qui a vu l’éclatement des partis qui structuraient depuis cinquante ans la vie politique française, Emmanuel  Macron a été désigné par une minorité de Français, par seulement 43% des inscrits. Plus de quatre millions de bulletins blancs et nuls ont été décomptés (un record). Un électeur sur quatre (25,3% des inscrits) s’est abstenu. Selon l’enquête Ipsos/Sopra Steria pour France 2,  24% des électeurs mélenchonistes du premier tour ont fait la grève du vote, ainsi que 34% des 18-24 ans et 35% des chômeurs.

    D’après ce même sondage, 43% des électeurs qui ont déposé hier un bulletin Macron dans l’urne disent l’avoir fait non par adhésion à son programme (qui le connait vraiment?) maispar défaut. 33 % pour le renouvellement qu’il représente, 16% pour son programme et 8% pour sa personnalité. 61% des sondés indiquent aussi qu’ils ne souhaitent pas lui donner une majorité absolue à l’Assemblée nationale - seuls 15% le souhaitent tout à fait, 24% plutôt.

    C’est sur cette base très étroite et instable, qu’Emmanuel Macron entend, dit-il, réformer la France, comprendre l’engager plus avant dans la voie du fédéralisme bruxellois,  de la soumission accrue  à la feuille de route de la Commission européenne. Le tout dans le climat social, économique de la grande violence que chacun constate, pour ne rien dire de la situation géopolitique très inquiétante.

    Sa victoire Emmanuel Macron, et ce n’est bien sûr pas un hasard, a choisi de la placer dés hier soir à Paris, les images resteront, sous le patronage des Immortels principes. Le site d’Europe 1  l’a rapporté comme d’autres, «il est arrivé sur la scène en marchant, sur l’Hymne à la joie de Beethoven – joué pour la première fois à Vienne, ironie de l’Histoire, le 7 mai 1824 -, devenu depuis l’hymne européen. Emmanuel Macron est apparu dimanche soir dans une mise en scène qui n’était pas sans rappeler celle choisie par François Mitterrand en 1981, entrant au Panthéon deux roses à la main. Puis (il) a donné, dimanche soir, un deuxième discours présidentiel (devant la pyramide du) Louvre », « l’audace de cette pyramide », (étant) l’incarnation de « l’esprit des Lumières », dont il se veut l’héritier. »

    Le choix de l’endroit est bien évidemment hautement symbolique, susceptible d’une double lecture. D’abord une volonté de s’adresser au monde depuis un lieu internationalement connu, qui peut être également compris comme le vœu d’inscrire son quinquennat dans une histoire, une culture française,  lui qui avait affirmé que celle-ci n’existait pas… Mais aussi, plus subtilement, comme la volonté de mettre ses pas dans ceux des  Grands ancêtres, car c’est aussi une signe adressé aux humanistes de la République sans frontières que de s’exprimer devant la pyramide de Louvre. Elle fut commandée par l’auteur de Grand travaux, le pharaon François Mitterrand à l’architecte Ieoh Ming Peï, érigée un siècle après le projet avorté de Lhereux. « Une pyramide reprenant une partie du programme des architectes initiés de la Révolution qui voulaient scander l’axe historique de Paris de leurs pyramides maçonniques ». Pyramide de Peï qui est « l‘omphalos non seulement du palais du Louvre, mais aussi d’un gigantesque zodiaque faisant de Paris une ville sacrée, capitale d’un futur empire universel dirigé par un Grand Monarque » (Dominique Setzepfandt)…

    Le (second) discours prononcé par Emmanuel Macron au pied de la pyramide s’inscrit sous cette même influence, reprenant les codes des sectes et officines promulguant l’idéologie cosmopolite et mondialiste: « L’Europe et le monde attendent que nous défendions partout l’esprit des Lumières, menacés dans tant d’endroit. Ils attendent que, partout, nous défendions les libertés, protégions les opprimés, que nous portions les nouvelles espérances. Celui d’un monde plus sûr, d’un monde de croissance, de plus de justice, de plus d’écologie ». « Je veux avoir un mot pour les Français qui ont voté simplement pour défendre la République face à l’extrémisme. Je sais nos désaccords, je les respecterai. Et je serai fidèle à cet engagement pris : je protégerai la République.» Quant aux électeurs marinistes et frontistes, « ils ont exprimé aujourd’hui une colère, un désarroi, parfois des convictions. Je les respecte. Mais je ferai tout, durant les cinq années qui viennent, pour qu’ils n’aient plus aucune raison de voter pour les extrêmes » (sic).

    Les observateurs ont noté aussi les plagiats évidents du discours de Barack Obama quand il fut élu président. Il suffit de remplacer la mot France par Amérique: « Merci de vous être battu avec courage et bienveillance pendant tant de mois. Parce que oui, ce soir, vous l’avez emporté, la France l’a emporté. Ce que nous avons fait, depuis tant et tant de mois, n’a ni précédent ni équivalent. Tout le monde nous disait que c’était impossible. Mais ils ne connaissaient pas la France.»

    Marine Le Pen l’affirmait hier dans son allocution suivant l’annonce des résultats, «le premier tour (de la présidentielle) a entériné une décomposition majeure de la vie politique française par l’élimination des partis anciens. Le second tour organise une recomposition politique de grande ampleur autour du clivage entre les patriotes et les mondialistes (…). Je serai à la tête de ce combat afin de réunir tous ceux qui veulent choisir la France (…). Je proposerai d’engager une transformation profonde de notre mouvement. Le Front National, qui s’est engagé dans une stratégie d’alliances, doit se renouveler profondément afin d’être à la hauteur (…) des attentes des Français. J’appelle tous les patriotes à nous rejoindre, afin de participer au combat politique décisif qui commence»

    La carte  électorale de ce second tour confirme  la césure entre France des inclus et des exclus, celle des centre-villes et des territoires péri-urbains. Marine est arrivée en tête dans 9000 communes, notamment dans des mairies FN à Hénin-Beaumont (61,56%) , à Fréjus (50,71%) , à Beaucaire (55,47%) , au Luc (56,64%), à Cogolin (51,92%),  frôle les 50% au Pontet, à Villers-Côterets,  surclasse M. Macron  dans deux départements (Aisne, Pas-de-Calais). Sur le site de franceinfo , «le géographe Eric Charmes, chercheur en sciences sociales appliquées à l’urbain» note que « c’est toujours le même constat. On retrouve le tiers nord-est de la France, le littoral méditerranéen et l’estuaire de la Gironde». «On voit bien deux France apparaître, avec la France du vote Le Pen à l’est d’une ligne Le Havre-Marseille, en ajoutant la vallée de la Garonne, ajoute le politologue Laurent Bouvet. »

    Sur le site de franceinfo toujours, la défaite de Marine est d’ailleurs décrite comme étant en « trompe-l’œil.» « Avec plus de 10 millions d’électeurs, le Front National décroche  un nouveau record en nombre de voix (…) et franchit ainsi un palier qui semblait jusqu’à présent inatteignable. Dans son histoire (le FN) n’était jamais parvenu à obtenir plus de 7 millions de voix avant cette année 2017. Pour parler comme un commercial, on grignote des parts de marché à chaque élection, se réjouit le député européen Bruno Gollnisch, joint par franceinfo. La tendance générale est extrêmement favorable pour nous. Même si ce n’est pas pour ce coup-ci, ce sera sans doute pour le coup d’après…».

     De plus est-il indiqué, « l’augmentation du poids électoral du Front National va de pair avec une progression de ses idées dans l’opinion (…). la part des Français déclarant être en accord avec les idées du (FN) est passée de 18% (en 2011) à 33%, indique le baromètre Kantar Sofres pour franceinfo et Le Monde publié en mars. Dans le détail, l’adhésion est particulièrement forte en matière de sécurité, d’identité et de contrôle de l’immigration (…). En revanche, deux propositions du FN restent minoritaires : la sortie de l’euro (seulement 22% des Français y sont favorables) et la préférence nationale (21%). Tout le monde a trouvé normal que Marine Le Pen soit en finale, ce qui est assez prodigieux quand on se souvient de la campagne de 2002, souligne Bruno Gollnisch, qui était directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen à l’époque. »

    Autre indice favorable, « cette campagne a vu l’apparition d’un clivage nouveau, se réjouit Bruno Gollnisch. Certains opposeront ‘l’ouverture’ d’Emmanuel Macron à la ‘fermeture’ de Marine Le Pen. Je préfère parler du mondialisme face à la défense des identités particulières.»

    Enfin, « quatrième et dernière bonne nouvelle pour Marine Le Pen : l’entre-deux-tours a fait émerger la possibilité nouvelle d’une alliance entre une partie de la droite et le Front National. C’est positif. Je suis partisan depuis longtemps d’une alliance avec les souverainistes tels que Philippe de Villiers, se félicite Bruno Gollnisch. C’est une révolution interne, cela montre que le FN est un parti capable d’avoir des alliés et pas seulement des ralliés, renchérit Philippe Olivier, proche conseiller de Marine Le Pen, on a démarginalisé le FN, on l’a fait rentrer dans la Ve république.»

    «Moi je suis favorable personnellement à ce qu’il y ait une entente, une alliance, pour les prochaines élections, avec d’autres formations que la nôtre, comme par exemple celle de Nicolas Dupont-Aignan», a plaidé (Bruno Gollnisch) sur franceinfo. «Il va falloir s’adapter, mieux faire passer le message. Tout peut être discuté, rien n’est intangible.» Bruno a cependant précisé qu’un changement de nom du FN ne lui apparaissait pas indispensable: «Je n’y suis pas favorable. Je crois qu’il faut conserver notre socle de convictions: défense des valeurs traditionnelles, lutte contre le fiscalisme». Une chose est certaine en tout cas a-t-il affirmé , alors que débute dés aujourd’hui le campagne des législatives, troisième tour d’une importance capitale, « il sera difficile à LR d’apparaître comme l’opposition après avoir appelé à voter Macron à la Présidentielle »!

    https://gollnisch.com/2017/05/08/lopposition-au-mondialisme-destructeur-cest-bien-nous/

  • L’AfD entre au Parlement du Schleswig-Holstein

    Le coprésident fédéral de l’AfD Jörg Meuthen est content du résultat : son parti entre pour la douzième fois d’affilée dans le Parlement d’un Land.

    Lors des élections pour le Parlement du Schleswig-Holstein qui se sont déroulées ce dimanche 7 mai 2017, le parti patriotique AfD a obtenu 5,9 % et entre au sein de cette assemblée.

    Au Schleswig-Holstein, l’État fédéré le plus au nord de l’Allemagne, les thèmes centraux de l’AfD n’ont pas joué un rôle prépondérant dans les résultats des élections. En effet, la question de la crise des réfugiés et celle de l’intégration des migrants ne touchent pas fortement cette partie du pays qui compte peu d’immigrés. Par conséquent, la tâche du parti patriotique était ardue, mais celui-ci est arrivé malgré tout à franchir le seuil électoral des cinq pourcents nécessaires afin de siéger au sein du Parlement du Land.

    Le parti a dû faire face à d’autres difficultés : lors de la campagne, des gauchistes ont attaqué les pneus des voitures de cadres du parti ainsi que les affiches. Les gérants de débits de boissons et hôtels acceptant d’accueillir les rassemblements de l’AfD ont également été pris à partie par ces gens.

    Le coprésident fédéral de l’AfD Jörg Meuthen est content du résultat : son parti entre pour la douzième fois d’affilée dans le Parlement d’un Land.

    L’AfD dispose désormais de cinq des 59 sièges du Parlement du Schleswig-Holstein. Les scores des différents autres partis varient légèrement par rapport au scrutin précédent, à l’exception de celui des Pirates, qui s’effondre complètement. Ces derniers ne siègent plus désormais au sein de cette assemblée, qui compte dorénavant six partis : les chrétiens-démocrates de la CDU arrivés premiers, les sociaux-démocrates du SPD, qui sont en deuxième position, les écologistes, les libéraux-centristes du FDP, l’AfD, ainsi que le parti de la minorité danoise SSW qui est dispensé du seuil électoral de cinq pourcents.

    Selon un sondage Infratest dimap, l’AfD a avant tout attiré les suffrages d’électeurs masculins qui ont réalisé peu d’études et qui sont chômeurs.

    Le scrutin au Schleswig-Holstein, qui compte moins de trois millions d’habitants, était l’avant-dernier avant les élections législatives du 24 septembre 2017. Les électeurs du Land le plus peuplé d’Allemagne, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui compte dix-huit millions d’habitants, éliront ce 14 mai 2017 le Parlement de leur Land. L’éventuelle entrée de l’AfD au sein de cette assemblée sera un des éléments majeurs de ce scrutin pouvant servir de tremplin au parti patriotique en vue des législatives.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • Et maintenant, quel avenir pour le Front National ?

    6a00d83451619c69e201b8d2803640970c-800wi.pngMarine Le Pen a annoncé hier soir la transformation du parti lepéniste :

    «Le FN qui s'est lui aussi engagé dans une stratégie d'alliance doit profondément se renouveler (…) Je proposerai donc d'engager une transformation profonde de notre mouvement afin de constituer une nouvelle force politique que de nombreux Français appellent de leurs vœux, et qui est plus que jamais nécessaire au redressement du pays»

    S'agira-t-il d'un simple toilettage (on parle de changement de nom "Les Patriotes" ou "L'Alliance patriote et républicaine) ou une véritable remise au cause de la stratégie du parti ? S'il s'agit de remettre en cause la ligne mélenchoniste de ces dernières semaines (flagrante lors du débat raté), pour privilégier une droitisation avec les thèmes de l'immigration et de l'identité, pourquoi pas ?

    Et Marine Le Pen en gardera-t-elle la présidence, au risque de décourager ses soutiens, comme après l'échec de 2002, qui a vu le FN végéter pour finalement s'effondrer face à Nicolas Sarkozy ? Elle peut sans doute se maintenir à la tête du FN, mais, comme JMLP entre 2002 et 2010, ce serait pour présider un cycle pour rien. Un cycle où ni les cadres, ni les militants, ni les électeurs ne croiront plus la victoire possible à l’horizon visible. Le FN deviendra-t-il un parti adulte ? La perdante se retire, les adhérents votent pour la remplacer.

    Il faut également faire attention aux analyses biaisées qui consistent à comparer 2002 (18% au second tour) à 2017 (34% au second tour). D'une part Marine Le Pen n'a gagné que 4 points au premier tour par rapport à 2002, ce qui n'est pas si extraordinaire dans l'état de déliquescence du pays, et d'autre part elle a été opposée au second tour à un candidat de gauche. Si elle avait du affronter le candidat de droite, comme son père, il n'est pas certain qu'elle aurait réalisé un score aussi élevé.

    La grande nouveauté par rapport à 2002, c'est l'alliance avec Nicolas Dupont-Aignan, qui ouvre une perspective pour l'union à droite, surtout si LR explose entre les ralliés à Macron et opposants au nouveau régime. Nicolas Dupont-Aignan doit être remercié de son geste courageux. Le pire serait que l'interdit autour de l'union des droites sorte renforcé de ce second tour. En outre, pour que le FN se pose en chef de l'opposition à Macron, il faudra quand même obtenir un certain nombre de députés. Les résultats d'hier soir montrent que cela ne sera pas très évident...

    De son côté, Bruno Gollnisch a déclaré :

    «Moi je suis favorable personnellement à ce qu'il y ait une entente, une alliance, pour les prochaines élections, avec d'autres formations que la nôtre, comme par exemple celle de Nicolas Dupont-Aignan». «Il va falloir s'adapter, mieux faire passer le message. Tout peut être discuté, rien n'est intangible.»

    Néanmoins :

    «Je crois qu'il faut conserver notre socle de convictions: défense des valeurs traditionnelles, lutte contre le fiscalisme».

    Dans Le Figarovox, Mathieu Bock-Côté critique la stratégie de Marine Le Pen au second tour :

    "On a aussi assisté à l'explosion en direct d'une ligne politique - autrement dit, il faut aller plus loin qu'une critique du style de Marine Le Pen pour comprendre sa décomposition lors de ce débat. Plusieurs ont remarqué l'absence de la question de l'immigration, qui est pourtant le moteur historique du Front national. On pourrait dire la même chose de l'identité. S'agissait-il pour elle de sujets secondaires? Marine Le Pen était dans un grand flirt mélenchoniste. Elle voulait rassembler la grande opposition au système. Elle s'est présentée devant le peuple avec un programme économique bancal. Elle n'a pas voulu chercher à ramener chez elle les électeurs de François Fillon. Elle n'a pas su transformer cette élection en choix de civilisation. On devine qu'elle sera sévèrement critiquée, notamment par ceux dans son parti qui croient que l'avenir du FN passe par une stratégie non pas d'union des indignés mais d'union des droites."

    Robert Ménard estime pour sa part :

    «35% c'est plus qu'une déception, c'est une défaite. On ne peut pas gagner seul une élection en France de ce type-là. Il faut des alliances, et les alliances il ne faut pas les faire une semaine avant le second tour mais longtemps à l'avance».

    «Je pense que si le Front National ne sait pas tisser des alliances très rapidement, ça pourrait être une très mauvaise nouvelle au niveau des législatives. Or, on a besoin d'avoir le maximum de députés possible. Donc il faut arriver maintenant à convaincre que nous ne sommes pas des gens qui tapons sur nos partenaires, (…) mais que nous sommes prêts à faire un certain nombre de compromis, à laisser de la place à d'autres. Faisons preuve d'ouverture d'esprit, on verra qui sont les sectaires, il faut être unitaire». «Il faut arrêter avec l'euro, sortir de l'euro est une erreur, c'est une erreur colossale. Quand le Front National aura compris qu'il faut pas seulement arrêter d'en parler, mais ne plus en parler du tout (…) peut-être qu'on pourra espérer voir quelqu'un portant nos idées gagner une élection».

    On estime que 48% des électeurs de François Fillon ont voté Macron, 32% se sont abstenus ou ont voté blanc/nul et seulement 20% ont voté Marine Le Pen. Le FN aurait tort de mépriser cet électorat en l'estimant irrécupérable. Les personnes âgées ont voté Hofer en Autriche, Brexit en UK et DonaldTrump aux Etats-Unis. Alors d'où vient cette contre-performance en France si ce n'est du FN lui-même ?

    L'échec est également patent dans les villes gérées par le FN et alliés :

    • Béziers : 52,69% pour Macron contre 47,31% pour Marine Le Pen.
    • Hayange, elle n'obtient que 47,54% des suffrages,
    • Villers-Cotterêts (49,8%),
    • Le Pontet (49,20%),
    • Mantes-la-Ville (31,96%)
    • 7e secteur de Marseille (40%).

    n Maréchal-Le Pen, qui avait fixé à 40% le niveau d'une «belle victoire», a appelé à un examen des causes de l'échec :

    «Nous n'avons manifestement pas réussi à convaincre les Français qu'il s'agissait là d'un référendum pour ou contre la France, pour ou contre l'immigration de masse (…) ça, c'est évidemment des choses qui vont nous conduire à réfléchir dans les semaines à venir». 

    Michel Janva

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  • LA HAUTE FINANCE INSTALLÉE À L’ELYSÉE : VIVE LA RIPOUBLIQUE !

    Pierre Vial Président de Terre & peuple

    Les gros malins friqués et les jobards ont désormais le Président qu’ils méritent et qu’ils ont voulu : ce produit type de la Haute Finance anonyme et vagabonde, comme disait Henry Coston.

    Avec lui, pas d’erreur possible : les très riches seront encore plus riches, les très pauvres encore plus pauvres. En application d’un libéralisme pur et dur, qui sème sur sa route précarité, pauvreté, désespoir. Rassurez-vous : cela n’empêchera pas les bobos de dormir. Tout au moins jusqu’au jour où on ira les réveiller pour les pendre à l’arbre le plus proche…

    Car nous entrons dans une nouvelle phase de l’Histoire dont les apprentis sorciers qui ont monté l’opération Macron s’imaginent qu’ils pourront la maîtriser, comme d’habitude. Or ils ont fabriqué et mis en place un Golem (rappelons à ceux qui ne sont pas familiarisés avec la tradition juive et la kabbale que le Golem est un puissant monstre anthropoïde, fabriqué par un rabbin avec de l’argile, destiné à servir inconditionnellement son créateur… mais qui peut lui échapper).

    Bien sûr, le monde du fric roi est aux anges : la créature qu’il a fabriquée de toutes pièces et installée à l’Elysée va servir au mieux ses intérêts. Pendant cinq ans ? Les dieux en décideront. En inspirant peut-être à un peuple méprisé, bafoué, exploité une volonté de révolte aboutissant à la destruction du Golem.

    C’est à cette œuvre de libération qu’il nous faut maintenant travailler, en particulier sur le terrain social, économique et culturel, au plus près des réalités, à la base, au contact de toutes celles et de tous ceux qui vont souffrir de plus en plus de la casse à grande échelle organisée par des gens qui se croient désormais tout permis et veulent écraser toute résistance. Il faut entrer en sécession, rompre tous les ponts avec un Pays Légal qui doit devenir de plus en plus une carcasse vide. Que le Pays Réel organise son autodéfense et sa survie – et tout sera possible. Comme a dit un jour un grand soldat : « Courage, on les aura ! ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Rébellion 79 : Face au système tous les coups sont permis

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    Au sommaire du numéro 79 de Rébellion :

    Editorial : Tous les coups sont permis !

    Société : Entretien avec Ingrid Riocreux par David l’Epée

    Journalisme, de la formation au formatage

    Actualité : La victoire en trollant. Petite histoire de l’Alt-Right ( Anon Frog)

    Macron, la divine surprise ( David L’Epée)

    Pensée : Sortir de l’aliénation par la philosophie. Entretien Charles Robin

    L’extrême radicalité de notre époque. Entretien avec Francis Cousin ( Pierre Lucius)

    La Syrie de Bachar, dernier bastion du panarabique François-Christian SOURY

    Commande 5 euros (port compris) par courrier : Rébellion c/o RSE BP 62124 31020 TOULOUSE cedex 02

    http://www.voxnr.com/8925/rebellion-79-face-au-systeme-tous-les-coups-sont-permis

  • L’allégeance de la France ou le retour de l’Empire Allemand

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    Emmanuel Macron se rendra à Berlin pour sa première visite à l'étranger...

    Le président du Lander France a réservé sa première visite internationale en 2012 à la chancelière, que dis-je, à l’Empereur Merkel. Nous avions vu à l’époque un petit marquis local venu prêter allégeance et prendre ses instructions auprès du seigneur de la grande Europe, Dame Merkel.

    Le 8 mai 2017, jour anniversaire de la capitulation allemande, le petit marquis Hollande fera sa dernière visite à… l’impératrice de Berlin. La boucle est bouclée. En politique tout est symbole. Dame Merkel ne se déplace pas. Elle reçoit ses sujets au cœur de son Empire. Nul doute qu’il viendra rendre des comptes sur sa gestion du Länder dont il a eu la charge pendant 5 ans. Nul doute qu’il présentera le 8 mai à l’Impératrice le nouveau petit marquis du Lander France afin que lui aussi prenne ses lettres de créances. Nul doute que ses premières instructions seront de maintenir coûte que coûte la monnaie allemande sur ce territoire. Symbole de souveraineté et de domination économique de notre temps. C’est à Berlin et Franc fort (sans rire), que l’on décide de battre monnaie.

    Deux guerres mondiales, des millions de morts, deux victoires, pour en arriver là. Marie-France Garaud parle sans détour du 4me Reich … En Marche. Poilu de 14 réveille toi ! Seigneur Du Guesclin, Saint Jeanne, résistant du Vercors au SECOURS ! Avec l’Allemagne, l’histoire nous a montré que ce n’était jamais la der des ders.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html