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élections - Page 316

  • Onze millions

    par Louis-Joseph Delanglade

    On le savait depuis des mois, c’est arrivé : le candidat opposé à Mme Le Pen au second tour a été élu.

    Certains, dans les deux camps, mais pour des raisons bien différentes, ont fait mine de croire jusqu’au bout que rien n’était « joué » : les partisans de M. Macron pour mieux instrumentaliser un F.N. réduit au rôle de repoussoir électoral, les partisans de Mme Le Pen parce que victimes de l’illusion démocratique générée par le système lui-même.

    Voici donc M. Macron élu. Elu avec 65% des suffrages exprimés. On pourrait ergoter et faire valoir que, compte tenu des millions de non-inscrits et d’abstentionnistes (sans parler des bulletins blancs et nuls), il aura obtenu à peine plus de 16,5% du total des Français en âge de voter au 1er tour et environ 40% au 2nd tour. Ce petit calcul en guise de réponse à M. Bayrou qui fait mine de croire que M. Macron représente deux Français sur trois : disons deux sur cinq au mieux, ce qui donne d’ailleurs une idée assez précise, arithmétique à l’appui, de ce que l’on nomme la souveraineté populaire en France démocratique.

    N’importe, foin des pourcentages, il est élu. Et pourtant, malgré quinze jours d’un matraquage médiatique ininterrompu en sa faveur et la coalition de la quasi totalité des politiciens et des membres de la « société civile » au sens large, ils auront été onze millions à dire explicitement non, par leur vote en faveur de Mme Le Pen, à son projet essentiellement financier, libéral et euro-mondialiste. Mieux : malgré la campagne sans envergure intellectuelle, parfois même incohérente et finalement décevante d’une Mme Le Pen, manifestement pas à la hauteur de l’enjeu et de ses propres prétentions, ils auront été onze millions à dire, avec elle, oui à la souveraineté nationale, et non à l’immigration sauvage et incontrôlée.

    M. Macron, en bon petit soldat du système, a fort logiquement remporté cette élection. A défaut de vaticiner, on peut penser qu’il ne sera ni un président-fainéant comme M. Chirac, ni un président oublieux de la plupart de ses promesses comme MM. Sarkozy et Hollande; on peut penser aussi que le scénario le plus probable dépend du résultat des prochaines élections législatives : soit il sera contraint à une cohabitation hasardeuse, soit il pourra mettre en oeuvre (ou tout au moins essayer) ce qu’il a dit et que nous avons assez condamné ici même. Cela pourrait même dégénérer, avec M. Macron dans le rôle de M. Hollande, en scénario du pire : voir se réaliser la fiction imaginée par M. Houellebecq c’est-à-dire la désagrégation accélérée du pays, désormais miné par l’islamisme, avec une élection « ethnique » dès 2022. 

    Mais ce serait sans compter avec ces onze millions. Cette fois encore, grâce à M. Macron, dont certains affirment qu’il a été piloté par l’Elysée, le système a survécu. Rien ne dit qu’il en sera toujours ainsi. Comme le dit le poète, « lui seul croit encore au long temps de son règne » : onze millions de Français auront pris date pour rappeler que cette fois-ci pourrait bien être la dernière.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Tenir la ligne aujourd’hui pour gagner demain

    Grandes manœuvres et bouleversements: après le séisme déclenché par l’élection d’Emmanuel Macron, figure d’un parti de l’étranger qui ne se cache même plus, l’heure est à la remise en question, à l’inventaire dans les principales familles politiques. Un bilan qui ne sera pas totalement tiré à chaud du fait du calendrier électoral, de  la nécessité d’être rapidement en ordre de bataille pour les législatives, afin de peser de la manière la plus forte qui soit sur la ligne du prochain gouvernement. Les Français assistent donc au départ annoncé de LR  vers  le nouveau parti La république en Marche, des plus opportunistes; ou plus prosaïquement  de ceux qui avouent enfin qu’entre la gauche euromondialiste et une droite du même tonneau, n’existe que l’épaisseur d’une feuille de papier à  cigarette. LR qui a par ailleurs refusé d’accorder son investiture au très honnête et estimable Henri Guaino… Quant au PS, il  se scinde encore plus franchement, entre députés déserteurs  qui  clament que le « PS est mort », à l’instar d’un Manuel Valls, ceux qui veulent sauver leur peau en demandant l’investiture de la structure macroniste , et les socialistes résiduels hamonistes et frondeurs. La France Insoumise (FI) de Jean-Luc Mélenchon est  elle  désormais en lutte ouverte avec le PC de Pierre Laurent. La direction socialo-trotskyste de FI a  annoncé hier qu’il n’y aurait pas d’accord pour les élections législatives de juin avec le Parti communiste accusé par les amis de M.  Mélenchon de « combinaisons sans principe », notamment avec le PS…

    Autant dire que la France et les Français auront besoin d’un Front National  fort et soudé à l’Assemblée pour les défendre, être idéalement le grain se sable pour enrayer la machine mondialiste, y faire entendre à tout le moins  nos convictions nationales,  constituer un groupe pour attirer à nous les énergies patriotiques ;  députés   sur lesquels  nous pourrons nous appuyer pour repartir à la conquête du pouvoir.

    Bien  sûr, pourquoi le nier, cet échec à ce second tour  de la présidentielle de la candidate national  (échec tout de même très relatif, le FN ayant doublé le nombre de voix obtenu en 2002, progression qui doit être portée au crédit, au  talent de  Marine mais aussi au choc du réel, à la perception de plus en plus nette pas nos compatriotes, des menaces décrites et analysées depuis 30 ans par le FN  ) a été amer pour beaucoup de nos amis.  Ce score inédit  pour notre famille politique le 7 mai a été jugé sévèrement par  un certain nombre  de figures intellectuelles de la mouvance  nationale au sens large, des analystes, des observateurs, des essayistes et autres prescripteurs et relais d’opinion officiant dans les médias alternatifs opposés à l’idéologie mondialiste.  L’annonce ces dernières heures  par Marion Maréchal-Le Pen de son retrait de la vie politique  – « un déchirement affectif » décidé   par des «raisons personnelles et politiques », la volonté d’ « une expérience dans la vie civile » sans « renoncer » pour autant  « définitivement au combat politique».- a aussi peiné la famille frontiste.

    Cela  n’étonnera personne, nos  adversaires guettent avec gourmandise et une joie malsaine tous les signes de division  et d’affaiblissement de l’opposition nationale, populaire et sociale. Dans Le Monde,  Olivier Faye et Abel Mestre résument à leur façon  les lignes de force et les options stratégiques qui traversent notre Mouvement : « C’ est plus ou moins le même film qui se rejoue au Front National après chaque défaite. Les uns font le constat que le parti n’a jamais atteint un tel record de voix ; les autres estiment que la progression aurait dû être plus importante. Les premiers s’accrochent au positionnement « ni droite ni gauche » du FN, défini il y a une vingtaine d’années, et à sa proposition décriée de sortir de l’euro ; les seconds voudraient envoyer tout cela valser, et partir à la conquête de l’électorat de droite. Enfin, chacun se promet de prendre la parole publiquement et de régler ses comptes avec ceux d’en face, sans que deux camps homogènes ne se forment pour autant. »

    Disons-le franchement , au regard de l’état désastreux dans lequel se trouve notre pays, le FN ne peut se payer le luxe des atermoiements ou de querelles incapacitantes. Pour autant ces questions doivent être débattues, le plus franchement et sereinement possible,  de manière a améliorer cet outil qu’est le Front National, pour qu’il porte au mieux les aspirations de nos compatriotes. Est-il besoin de le  rappeler avec Bruno Gollnisch, la finalité  de notre combat, de notre Longue Marche entreprise il y a plus de quarante ans, est plus que jamais le devoir impérieux d’amener nos idées au pouvoir.

    Ce qui nous amène a réfléchir aux critiques qui nous sont adressées, même quand elles ne font pas plaisir à entendre.  Eric Verhaeghe, qui n’est pas un compagnon de route du FN, notait sur son blogue, au lendemain du premier tour,  que « sur le fond, le Front National a probablement réussi une part de sa dédiabolisation, mais il n’a pas encore expliqué quelle société il voulait. En dehors d’une rupture (floutée par Marine Le Pen) avec l’Union Européenne, et de quelques mesures ponctuelles, en dehors d’un durcissement des règles en matière d’immigration et de nationalité, on peine à saisir l’identité  du projet frontiste. Paradoxalement, la grande faiblesse du programme du Front National est de ne pas être enracinée dans la société française. C’est le travail qui reste à mener, d’une certaine façon: celui de l’enracinement d’un programme dans l’opinion publique. »

    Les plus pessimistes dressent eux le constat d’un peuple français qui s’accommoderait de ses chaînes, de sa disparition  programmée, de sa sortie de l’Histoire, du bourrage de crâne orwellien des médias dominants,  de la violence contenue dans le programme de nos « élites » euromondialistes. Le  talentueux Nicolas Bonnal à la noirceur toute célinienne,   l’écrit , « les Français n’aiment pas trop l’immigration et les musulmans ; mais ils ont encore plus peur du nazisme (du FN donc, car au pays de Voltaire on fait dans le subtil) ; le Français n’aime pas le socialisme mais il aime les aides sociales : les Français aime les libertés mais il aime les règlements ; le Français aime la nature mais il aime aussi son confort. »

    « Les médias continuent de faire ce qu’ils veulent des Français. Les Français n’ont pas digéré le média internet, et ils ne veulent pas l’utiliser. Ils se font donc abrutir par la presse et par la télé qui leur disent pour qui voter (…). Tout le monde a oublié que Macron a été le désastreux ministre de Hollande. Que voulez-vous y faire ? On rappelle que le QI des Français a baissé de quatre points en dix ans (…). Le Français n’est pas si malheureux que cela. L’antisystème, comme le FN, joue avec l’idée que le Français est une pauvre victime de l’oligarchie ou de la grande banque. Le parisien ou le cannois a vu son immobilier être multiplié par cinq depuis vingt ans; vous voudriez qu’il se plaigne ? (…). Les minorités culturelles sont comme en Amérique pro-système. Comme le dit Emmanuel Todd, la minorité raciale est un mercenariat électoral, que ce soit en Amérique ou en France. On l’achète, on la contrôle, on en fait un agent du système. Tant pis pour ceux qui ne comprennent pas »  « La France est devenue la plateforme de la mondialisation parigot-luxueuse. En 2007 le trio libéral-social (Ségolène-Bayrou-Sarkozy, tous pro-Macron) cumula 80% des voix au 1er tour, démontrant cette satisfaction française. Cette fois elle a fait un peu moins, mais il faudrait être naïf pour penser qu’elle va s’effondrer. »

    Alors, faut-il se retirer sur notre Aventin ?  Tirer l’échelle ? Assister au désastre  en baissant les bras, en se disant que les Français ne nous méritent pas ? Non bien sûr ! Nous l’avons dit, notre refus du fatalisme ne se nourrit pas de la posture romantique du seul contre tous, du simple défi, du simple témoignage,   ni même d’un noble sentiment visant  à maintenir la flamme de la résistance, de rester des hommes (debout)  au milieu de ruines, regardant de haut  ceux qui n’ont rien compris et les adeptes du bonheur couché. Nous nous battons pour gagner, et notre victoire est possible car, et c’est tout le paradoxe de cette élection, nos idées, les valeurs que nous défendons sont majoritaires au sein de notre peuple malgré le conditionnement dont il est victime.

    Sur son blogue, Edouard Husson qui  décrit le nouveau président de la République comme un héritier  direct du giscardisme ,  affirme qu’ «  Emmanuel Macron connaîtra le même sort que ses prédécesseurs: au bout de quelques mois, les dures réalités de l’ordre occidental post-nixonien, cet euro-atlantisme dont la France ne peut desserrer l’étau, s’imposeront à lui. Les inégalités sociales continueront à croître. La France continuera à connaître une croissance molle, sans véritables créations d’emplois dans les secteurs de l’avenir ni sans marge de manoeuvre pour investir dans le secteur-clé, l’éducation. Il aura le choix entre la fuite en avant vers plus d’Europe et un immobilisme qui le minera à petit feu comme il a détruit le quinquennat de François Hollande. »

    « La seule différence avec ses prédécesseurs tient sans doute à ce que l’euro éclatera durant son quinquennat. La monnaie européenne tient, contre tout réalisme économique, pour deux raisons: son insertion dans les réseaux financiers transatlantiques; et l’autorité de l’Allemagne. Or, ces deux piliers sont en train de vaciller. Confronté à une crise du dollar, Trump choisira de favoriser les facteurs centrifuges de l’union économique et monétaire pour accorder un répit, le dernier, à l’ordre post-nixonien; quant à l’Allemagne, de plus en plus minée elle-même par les inégalités sociales et de plus en plus détestée en Europe orientale et méridionale, elle aura de moins en de possibilité d’exercer un leadership en Europe. Or la France divisée politiquement et socialement qui apparaît de plus en plus clairement aux yeux du monde dans sa réalité ravagée ne sera plus d’aucun appui pour elle. » Bref, il s’agit de tenir sur la ligne de front, de convaincre encore et toujours,  la balle est dans notre camp.  

    https://gollnisch.com/2017/05/10/tenir-la-ligne-aujourdhui-pour-gagner-demain/

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Pourquoi je quitte la vie politique »

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    Dans un courrier aux Vauclusiens publié ce matin par Vaucluse Matin, Marion Maréchal-Le Pen explique les raisons qui lui font quitter la vie politique. Nous ne publions ci-dessous l’intégralité.

    « Chers Vauclusiens, chères Vauclusien­nes,

    Je vous écris aujourd’hui pour vous annoncer que je ne me représenterai pas aux élections législatives dans la 3e circonscription de Vaucluse. Par cette let­tre, je souhaite m’en expli­quer directement avec vous au regard des liens qui nous unissent. Des liens de confiance, de respect, de travail, d’amitié même, qui me sont chers.

    Certaines indiscrétions sur l’éventualité de mon départ ont malheureuse­ment suscité la parution d’articles de presse. Mise devant le fait accompli, je ne souhaitais en aucun cas nuire à la campagne de Marine Le Pen ainsi qu’au combat national, j’ai donc préféré démentir l’informa­tion. Je voulais à tout prix éviter que cette annonce ne parasite le débat présiden­tiel et fasse perdre un temps d’explication pré­cieux à notre candidate ainsi qu’à nos cadres et à nos militants. Mes inten­tions étaient bonnes, j’es­père que vous le compren­drez et me le pardonnerez.

    Je sais que ma décision en­ traînera de l’incompréhen­sion et de la déception pour certains, je n’y suis pas in­différente, loin de là. Bien que cela soit un véritable déchirement affectif pour moi, je n’aurais jamais fait ce choix s’il ne m’apparais­sait pas juste et nécessaire.

    J’ai longuement mûri ma réflexion et ma décision s’impose à la fois pour des raisons personnelles et politiques.

    Raisons personnelles d’abord car je suis chargée d’âme depuis bientôt trois ans. J’ai beaucoup manqué à ma petite fille dans ses premières années si pré­cieuses. Elle m’a aussi ter­riblement manqué. Il est essentiel que je puis­se lui consacrer plus de temps.

    Par ailleurs, je n’ai jamais renoncé à l’idée de m’extir­per un jour ou l’autre du monde politique pour une expérience dans la vie civi­le. J’aime le monde de l’en­treprise, je n’ai jamais ces­sé de le défendre durant mon mandat et j’aspire aujourd’hui à y travailler. Cette aspiration, je vous en avais fait part dès ma cam­pagne électorale en 2012.

    Vous connaissez mon his­toire, vous savez que ce monde politique est le mien depuis toujours. À 27 ans, il est encore temps pour moi d’en sortir quelque temps.

    Je suis intimement con­vaincue que si je n’en sors pas maintenant, je n’en sor­tirai jamais. Un certain nombre de médias me prêtent déjà un destin tout tra­cé ainsi que des ambitions dévorantes, je refuse de m’enfermer dans leur sché­ma.

    Raisons politiques ensui­te, car je suis comme vous, je pense que l’époque des politiciens déconnectés du réel avec des décennies de mandat électif derrière eux est révolue. Si nous voulons rendre ses lettres de noblesse à la Politique, il faut prouver aux Français qu’il existe aussi des élus libres et désintéressés refusant de s’accrocher coûte que coûte à leur statut ou à leurs indemnités. J’ai été élue très jeune, j’ai été pré­servée de certaines de vos difficultés et de vos inquiétudes, bien que je n’aie ces­sé d’y être attentive sur le terrain. L’idée que je me fais d’un bon chef politique impose que je bénéficie d’autres expériences que celles du succès électoral ou politique.

    Cette légitimité et cette ex­périence acquises, j’espère pouvoir un jour de nouveau les mettre à votre service. Je ne renonce pas définiti­vement au combat politi­que car j’ai l’amour de mon pays chevillé au cœur et je ne pourrai jamais rester in­différente aux souffrances de mes compatriotes. J’ai aussi un engagement mo­ral auprès de tous ces mili­tants vaillants et dévoués de la France patriote qui se sont battus à mes côtés et sans qui je ne serais rien.

    Sachez que ce fut un honneur et un immense plaisir pour moi de vous représen­ter pendant 5 ans. Cette magnifique terre de Vau­cluse, ses hommes et ses femmes courageux et tra­vailleurs, cette culture an­cestrale ont été mes meilleurs alliés dans la soli­tude parfois pesante de l’Assemblée.

    J’espère avoir été digne de votre confiance et à la hauteur de vos attentes. Vous qui m’avez accueillie et adoptée si chaleureuse­ment lors de mon arrivée en 2012, vous qui avez porté mes équipes à 51 % aux élections régionales, vous qui avez encore massive­ment soutenu Marine Le Pen à l’élection présiden­tielle.

    Rien ne s’arrête, car je lais­se derrière moi une fédéra­tion dynamique, des dizai­nes de conseillers municipaux, deux maires, six conseillers départementaux et cinq élus régionaux qui continueront le combat pour vous et à vos côtés. Je soutiendrai les candidats aux législatives pour que le Vaucluse soit efficacement représenté à l’Assemblée.

    Mon départ n’est ni une rupture, ni une provoca­tion. Je suis convaincue que les députés FN et leurs alliés DLF seront les plus efficaces pour contrer la politique néfaste d’Emma­nuel Macron et de ses alliés socialistes.

    Je démission­nerai de mon mandat ré­gional d’ici quelques se­maines, le temps pour moi d’organiser ma succession à la tête du groupe et je vous présenterai mon suc­cesseur dans la 3e circonscription d’ici quelques jours. Le combat pour la France continue !

    Chers Vauclusiens et chè­res Vauclusiennes, soyez assurés de mon attache­ment, de mon respect et de ma gratitude.

    Marion Ma­réchal-­Le Pen. »

    https://fr.novopress.info/

  • La France vient de subir un coup d'état, ALORS Résiste !!!

  • Certains candidats et responsables départementaux de En Marche ! sont liés aux islamistes

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    Joachim Veliocas, directeur de l'Observatoire de l'islamisation, a été interrogé sur Le Rouge et Le Noir. Extrait :

    "Certains candidats et responsables départementaux de En Marche ! sont liés aux islamistes comme à Mulhouse, dans le Pas-de-Calais, Val d’Oise et Seine-Maritime (voir le dossier très précis de Mohamed Louizi), et ils ont déjà obtenu l’autorisation du voile à l’université et peut-être dans les entreprises si le nouveau président confirme ses propos tenus en meeting. Un parti musulman va présenter quelques candidats, l’Union des démocrates musulmans de France. Mais la stratégie généralement adoptée reste l’entrisme et le lobbying, comme dans les mairies de Beauvais, Aubervilliers, Strasbourg et Marseille où des conseillers municipaux de la majorité sont membres des associations pilotant la mosquée de la ville ou un « campus islamique » pour Strasbourg. A Argenteuil, on se souvient du « conseil des cultes » intégré à la mairie pour salarier deux militants musulmans ! Les cas sont nombreux. Cette dernière stratégie a prouvé son efficacité.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Qui à Matignon ? Le casting a déjà commencé !

    Comment faire du neuf avec de l’ancien ?
    Emmanuel Macron et son projet Matignon. Comment faire du neuf avec de l’ancien, sachant que tel que déjà écrit ici, ses puissants sponsors l’ont mandaté pour mettre sur pied une coalition de type allemand – centre gauche et centre droit, CDU et SPD –, sans que cela ne se voie trop ?

    Bref, le grand chambardement dans la continuité, s’agissant de mettre en œuvre ce qu’un Alain Juppé, avant lui, avait naguère conceptualisé. Pas facile, l’affaire devant être bouclée avant ce lundi prochain. Les possibles prétendants, trop connus ou pas assez, sont aussi souvent trop vieux pour être assez jeunes et vice versa.

    Emmanuel Macron laisse pourtant entendre : « J’ai plusieurs profils en tête, dont un profil masculin et un profil féminin. » Ce sera donc un homme ou une femme, mais qui devra avoir ceci de commun d’être une sorte de transgenre politique. Petit détail qui a toute son importance, « ce ne sera pas un collaborateur, ni le porteur d’un agenda personnel ». Ce qui signifie qu’Emmanuel Macron ne veut pas d’un autre éventuel Emmanuel Macron, que ce soit à Matignon ou dans son gouvernement.

    Et le même de nous faire savoir : « Ce sera quelqu’un qui aura une expérience dans le champ politique, les compétences pour diriger une majorité parlementaire et les compétences pour animer un collectif gouvernemental qui sera profondément renouvelé. » Si l’on résume, quelqu’un de pas trop jeune, une fois de plus, mais pas trop vieux non plus. Avec une solide expérience de la politique politicienne, mais sans excès. Un homme – ou une femme, donc – d’expérience, mais qui aurait tout à apprendre, qui saurait sans savoir, qui saurait ménager la chèvre et le chou, qui serait de gauche tout en étant de droite. Soit une prostipute qui aurait su conserver sa virginité, ou une rosière susceptible d’arguer d’un sacré paquet d’heures de vol dans la culotte. Nous voilà bien avancés.

    Après, les noms défilent déjà, tel qu’il se doit, entre les authentiques présélectionnés du casting et les autres qui s’y voient déjà alors que rien ne leur a été demandé. Et sont, dès lors, inscrits sur le carnet de bal :

    Édouard Philippe, député-maire du Havre, ancien socialiste passé chez Les Républicains, tendance Alain Juppé tout en se réclamant de Michel Rocard. 

    Bien de sa personne, malgré un look assez Village People, et parfait inconnu du grand public.

    Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et poids lourd du précédent gouvernement. Élu sans discontinuer depuis 1978. Dans le genre renouveau, on a vu mieux.

    François Bayrou, qu’on ne présente plus, mais dont la cote en matière de fidélité politique n’est pas exactement au top. Lui, au moins, est connu de tous, et c’est peut-être bien ce que certains lui reprochent.

    Jean-Louis Borloo, qu’on ne présente plus non plus, éternel vieux jeune homme à la mine toujours un peu chiffonnée. Il est prétendu que le courant passe mal entre les deux hommes, mais quelle idée, aussi, de lui mettre plus de glace que de whisky dans son verre…

    Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche !, élu socialiste en 2012, il a été le rapporteur de la loi Macron à l’Assemblée et entretient les meilleures relations avec Renaud Dutreil, ancien ministre sarkozyste et fondateur du club La droite avec Macron. L’un des plus plausibles, malgré un indéniable charisme d’huître pas tout à fait fraîche.

    Gérard Collomb, le maire de Lyon, rallié de la première heure mais qui, à bientôt soixante-dix balais, n’a plus rien du perdreau de l’année.

    Anne-Marie Idrac, proche de François Bayrou. Une femme, évidemment, ancien secrétaire d’État aux Transports dans le premier gouvernement chiraquien de 1995, mais un visage présentant l’insigne inconvénient d’être trop connu sans avoir jamais été célèbre.

    Sylvie Goulard, encore une proche de François Bayrou. Même punition, même motif, quoiqu’en pire, sachant qu’elle n’a jamais été ni connue ni encore moins célèbre. Pour couronner le tout, elle a largement passé l’âge de se faire passer pour une jeune pousse.

    Après, demeure toujours une possibilité jusque-là négligée. Le soir de son discours, place du Louvre, le 7 mai dernier, rappelez-vous le gros plein de soupe scotché derrière le tout nouveau Président en ce touchant cliché de famille nombreuse. Si, si, celui qui avait trouvé malin de se présenter à la cérémonie avec un tee-shirt de camionneur et une casquette de baseball, sorte de sosie quasi officiel du cinéaste américain Michael Moore. Eh oui, pourquoi pas lui ? Dans cette jolie foire d’empoigne qui s’annonce, nul doute qu’il présente une belle tête de vainqueur.

     Journaliste, écrivain

    http://www.bvoltaire.fr/a-matignon-casting-a-deja-commence/

  • Une réapparition politique de la droite de conviction s’impose

    Extrait du communiqué de Bernard Antony :

    "[...] À l’évidence une réapparition politique de la droite de conviction s’impose donc aujourd’hui. Libre à Marine Le Pen et à Philippot d’en finir avec le Front National qu’ils n’ont pas jusqu’ici amélioré en tous domaines. Et d’ailleurs n’est-il pas mieux ou au moins plus clair qu’ils l’engagent encore plus à gauche ?

    Mais ce dont la France a besoin, c’est d’un mouvement novateur de défense des valeurs du respect de la vie et de la famille, des libertés professionnelles et scolaires. Il faut impérativement pour l’avenir de notre pays et de notre Europe que soit rééquilibré sur ses valeurs de droite le mouvement patriotique français.

    À cette fin, l’Institut du Pays Libre émet la proposition que les principales personnalités libres et indépendantes de la droite de conviction, dans le Front National et hors du Front National, se concertent pour bâtir un pôle de propositions politiques et de reconstruction.

    Les bonnes journées de Béziers l’an passé, organisées par l’excellent maire Robert Ménard, ont été sans doute dans cette perspective mais sans vraiment viser à déboucher sur du concret. Il ne serait pas, à notre sens, nécessaire de vouloir refaire cela mais d’établir plutôt une rencontre entre un certain nombre de responsables politiques et culturels tels que, par exemple, au gré de notre plume, sans aucun ordre de préséance, Robert Ménard, Jacques Bompard, Karim Ouchik, Cécile Eidel, Gabrielle Cluzel, Jeanne Smits, Guillaume de Thieulloy, Philippe de Villiers, Gilles-William Goldnadel.

    Cela ne pourra peut-être pas être publiquement lancé avant les prochaines élections législatives, avant lesquelles des candidats du Front National hésiteront encore hélas, ils sont ainsi faits, à se libérer d’une excessive tyrannie d’appareil de parti. Mais, pour la survie de la France selon les valeurs fondatrices de son identité et leur adaptation à la modernité, cette rencontre pour la refondation est une nécessité. Puisse-t-elle d’ores et déjà être préparée."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/une-r%C3%A9apparition-politique-de-la-droite-de-conviction-simpose.html

  • Marion Maréchal-Le Pen quitte la vie politique (Add.)

    Elle l'annonce aujourd'hui : 

    oJkVoQ1t.jpg"Selon nos informations, Marion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse, va annoncer ce mercredi sa décision de ne pas représenter sa candidature aux législatives en juin. Elle abandonnerait aussi la présidence du groupe FN au sein du conseil régional de Paca. Ce choix n'est pas réellement une surprise au sein du parti où la jeune élue n'a pas caché une certaine lassitude depuis plusieurs mois, notamment depuis les élections régionales de 2015.

    Une telle annonce est motivée par une volonté de clarté, alors que la campagne des législatives s'engage. Durant la bataille présidentielle, le 5 avril, le Canard enchaîné avait déjà laissé entendre que la jeune parlementaire avait informé ses collaborateurs de son intention de ne pas briguer un second mandat et de quitter la présidence du groupe FN en Paca".

     Add. : 

    Marion donnera les raisons de son retrait demain dans Vaucluse Matin. http://www.ledauphine.com/vaucluse/2017/05/09/pourquoi-j-arrete-marion-marechal-le-pen-s-explique-dans-un-courrier-transmis-a-notre-redaction 

    « Pourquoi j’arrête » : Marion-Maréchal Le Pen s'explique dans un courrier à notre rédaction

    Dans un long courrier adressé ce mardi après-midi à la rédaction Vaucluse Matin –Le Dauphiné Libéré de et que nous publierons intégralement dans nos éditions de demain, Marion-Maréchal Le Pen...

    ledauphine.com

    "Dans un long courrier adressé ce mardi après-midi à la rédaction de Vaucluse Matin–Le Dauphiné Libéré de et que nous publierons intégralement dans nos éditions de demain, Marion Maréchal-Le Pen explique en détail les raisons qui la conduisent à mettre un terme à ses activités politiques.

    Dans cette longue lettre de deux pages qui s’adresse à ses électeurs du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen reconnait que sa décision constitue « un déchirement affectif » mais elle la justifie par des «raisons personnelles et politiques ».

    « J’ai beaucoup manqué à ma petite fille dans ses premières années si précieuses. Elle m’a aussi terriblement manquée. Il est essentiel que je puisse lui consacrer plus de temps» écrit-elle.

    « Par ailleurs, je n’ai jamais renoncé à l’idée de m’extirper un jour ou l’autre du monde politique pour une expérience dans la vie civile. J’aime le monde de l’entreprise, je n’ai jamais cessé de le défendre durant mon mandat et j’aspire aujourd’hui à y travailler. »

    La députée du Vaucluse met également en avant des raisons politiques : « Vous connaissez mon histoire, vous savez que ce monde politique est le mien depuis toujours. A 27 ans, il est encore temps d’en sortir quelques temps ». « Je pense que l’époque des politiciens déconnectés du réel avec des décennies de mandat électif derrière eux est révolue ».

    « Si nous voulons rendre ses lettres de noblesse à la Politique, il faut prouver aux Français qu’il existe aussi des élus libres et désintéressés refusant de s’accrocher coûte que coûte à leur statut et à leurs indemnités ». « L’idée que je me fais d’un bon chef politique impose que je bénéfice d’autres expériences que celles du succès électoral ou politique ».

    « Je ne renonce pas définitivement au combat politique». « J’ai l’amour de mon pays chevillé au cœur et je ne pourrai jamais rester indifférente aux souffrances de mes compatriotes ».

    Le courrier intégral de Marion Maréchal-Le Pen est à lire dans nos éditions de Vaucluse Matin datées de ce mercredi 10 mai".

    Lahire

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  • 7 mai 1945 – 7 mai 2017 : l’effondrement du système américain en Europe

    Avec la présence de Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles, les Français se voient offrir une leçon de politique internationale de premier ordre. Les plus conscients n’apprendront rien, mais des millions d’entre eux goûtent déjà la potion préparée pour eux par la finance internationale new-yorkaise et londonienne.

    Le “retour du fascisme”

    Nombreux sont ceux qui, depuis des décennies, ont été nourris aux mythes pour enfants de la Seconde Guerre Mondiale, la fameuse “Croisade des démocraties” contre la bête fasciste. Une croisade qui, au passage, s’accommoda fort bien de la coopération du bolchevisme du haut de sa cohorte sanglante de dizaines de millions de morts ukrainiens, russes, polonais, etc.

    Les Français n’ont jamais dévié, pour ainsi dire, de cette vision naïve de l’histoire et de la conclusion – temporaire – de 1945 qui n’est qu’un volet d’une guerre bien plus large : la guerre menée contre l’Europe continentale par la finance établie dans les îles anglo-américaines avec l’appui de la troisième république française.

    C’est pourquoi, nombre d’entre eux découvrent, stupéfaits, que Marine Le Pen serait “fasciste”, “pétainiste” et “antisémite”, un “danger pour la démocratie”. Découverte que font également ceux qui, lassés par l’état de la situation, se rallient à la candidate du Front National.

    Marie-France . L'éminence grise de la République devenue l'éminence crasse de l'extrême droite. Naufrage.

    L’inoffensif gaulliste Nicolas Dupont-Aignan fait lui aussi l’expérience de la diabolisation antifasciste. Peu importe ce qu’ils ont dit et fait, peu importe leur adhésion totale au gaullisme – lui-même antifasciste -, ils sont désormais irrémédiablement affiliés au fascisme.

    Ils découvrent que les étiquettes revendiquées importent peu. Et ceci pour une bonne raison : seules les forces ayant triomphé entre 1914 et 1945 peuvent déterminer qui appartient, ou non, au camp de la “démocratie”. Au premier rang desquels se trouvent les USA et leurs maîtres. Quiconque cherche à s’émanciper de l’empire anglo-américain en Europe, quiconque entend émanciper le continent politiquement et financièrement, ou plus modestement son pays, perd les faveurs des “démocraties bienveillantes” coalisées.

    Il n’y a pas de liberté ou d’indépendance dans ce fameux camp “démocratique” : uniquement le pillage le plus complet et la soumission la plus totale. Lorsqu’un chef de gouvernement tente, comme Viktor Orban, de contenir les menées des architectes de ce système, comme M. Soros, ils sont violemment pris à partie par les autres gouvernements qui s’organisent en cartel et menacent.

    Peu importe que M. Orban soit démocratiquement élu ou non, sa résistance à la finance internationale et à ses projets n’est pas permise.

    Les Français désirant rompre, même mollement, avec ce système sont donc placés dans le camp du fascisme, du “pétainisme” pour le cas français, quand bien sont-ils, pour l’essentiel, d’un légalisme républicain parfaitement banal.

    Marine Le Pen et ses millions d’électeurs apprennent que leur appartenance au fascisme ne relève pas de leur choix mais des décisions prises à Washington et Londres, mais aussi à Bruxelles et à Paris. Ce sont ces forces internationales qui désignent leur ennemi et décident qui appartient, ou pas, au camp fasciste. C’est-à-dire, au camp ennemi d’une guerre qui continue.

    C’est ce dont Marine Le Pen est en train de prendre la mesure, malgré sa volonté de normalisation. La ploutocratie internationale ne craint pas tant Marine Le Pen que son électorat, la sachant exposée à ses attentes, même minimales. Si Marine Le Pen décide de transiger, d’accommoder ses ennemis intérieurs et extérieurs, rien n’y fera : les forces qui animent son électorat la rendent définitivement suspecte.

    72 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale

    Fait particulièrement frappant, le second tour des élections présidentielles françaises aura lieu 72 ans, jour pour jour, après la capitulation de l’Allemagne à Reims, le 7 mai 1945. C’est la durée du cycle du changement politique.

    Il a fallu 72 ans pour que le communisme oriental s’effondre, entre la révolution russe (1917) et la chute du mur de Berlin (1989). C’est la même durée qui sépare la fondation de l’invasion de la Corée du Nord par l’URSS (août 1945) et la montée des tensions qui culminera cet été avec une possible chute de Kim Jong Un sur fond de course à l’armement nucléaire.

    Le résultat des élections sera officiel le 8 mai. Il est probable que ce résultat soit de nature à remettre en cause la situation générale de l’Europe héritée de l’occupation alliée depuis 1945. Le début de l’effondrement du “Bloc de l’Ouest”, d’une certaine manière.

    Ce changement implique au premier rang l’héritage de Bretton Woods et de l’établissement du dollar comme monnaie de réserve mondiale.

    Après le 8 mai, il est en effet possible, sinon probable, que de sérieux coups seront donnés à l’Euro et aux dettes souveraines européennes, aboutissant à un flux de capitaux massifs vers les USA. Ce qui générerait l’envolée du dollar, contredisant ainsi les objectifs mercantilistes affichés de Donald Trump.

    Devant choisir entre impératifs internationaux que dicte une monnaie établie comme monnaie de réserve mondiale et ses besoins domestiques, il est possible que la Federal Reserve décide d’augmenter ses taux d’intérêts. Avec comme effet le renchérissement massif des  l’explosion des dettes contractées par les économies périphériques de la planète. Le dollar ne pourra plus être conservé comme monnaie de réserve mondiale.

    Pour l’Europe, le démantèlement de l’Union Européenne devient possible à partir de 2022, soit 72 ans après la proposition de la création de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier.

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