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élections - Page 316

  • 7 MAI 2017 : allocution de Marine Le Pen

    Mes chers compatriotes de métropole, d’outre-mer, de l’étranger,

    Les Français ont choisi un nouveau président de la République et ont voté pour la continuité.

    Je le félicite de son élection et parce que j’ai à cœur l’intérêt supérieur du pays, je lui souhaite de réussir face aux immenses défis auxquels la France est confrontée.

    Je veux remercier les 11 millions de Français qui m’ont accordé leur voix et leur confiance, ainsi que les militants qui m’ont soutenue et accompagnée tout au long de cette campagne.

    Je remercie également Nicolas Dupont-Aignan et son mouvement Debout la France, ainsi que les personnalités qui m’ont soutenue, pour leur choix courageux et fondateur.

    Par ce résultat historique et massif, les Français ont désigné l’alliance patriote et républicaine comme la première force d’opposition au projet du nouveau président.
    Les formations politiques qui ont pris la responsabilité de faire élire M. Macron se sont discréditées elles-mêmes et ont perdu toute légitimité à représenter une force d’alternance ou même d’opposition crédible.

    Le premier tour a entériné une décomposition majeure de la vie politique française, par l’élimination des partis anciens ; ce second tour organise une recomposition politique de grande ampleur autour du clivage entre les patriotes et les mondialistes.

    C’est ce grand choix qui par circonscription sera soumis aux Français lors des législatives.

    Je serai à la tête de ce combat afin de rassembler plus largement encore tous ceux qui veulent choisir la France, défendre son indépendance, sa liberté, sa prospérité, sa sécurité, son identité et son modèle social, tant nous sommes inquiets des perspectives qu’offre ce nouveau quinquennat.

    Le Front National, qui s’est engagé dans une stratégie d’alliance, doit lui aussi profondément se renouveler afin d’être à la hauteur de cette opportunité historique et des attentes des Français exprimées lors de ce second tour.

    Je proposerai donc d’engager une transformation de notre mouvement afin de constituer une nouvelle force politique que de nombreux Français appellent de leurs vœux et qui est plus que jamais nécessaire au redressement du pays.

    J’appelle tous les patriotes à nous rejoindre, afin de participer au combat politique décisif qui commence dès ce soir.

    Plus que jamais dans les mois qui viennent, la France aura besoin de vous.
    Vive la République !
    Et vive la France !

    https://www.marine2017.fr/2017/05/07/7-mai-2017-allocution/

  • Marine Le Pen s’affiche comme la “première force politique d’opposition”

    Avec environ 35% des voix, soit plus de onze millions de suffrages, Marine le Pen obtient un “résultat historique et massif”. Elle revendique désormais le titre de “première force politique d’opposition”.

    Le FN, qui s’est engagé dans une stratégie d’alliance, doit, lui aussi, profondément se renouveler, afin d‘être à la hauteur de cette opportunité historique et des attentes des Français exprimées lors de ce second tour. Je proposerai donc d’engager une transformation profonde de notre mouvement, afin de constituer une nouvelle force politique que de nombreux Français appellent de leurs voeux, et qui est plus que jamais nécessaire au redressement du pays. J’appelle tous les patriotes à nous rejoindre, afin de participer au combat politique décisif qui commence dès ce soir. Plus que jamais, dans les mois qui viennent, la France aura besoin de vous. Vive la République, vive la France.


    Discours de Marine Le Pen : «Les Français ont… par leparisien

    https://fr.novopress.info/

  • Présidentielle: Marion Maréchal-Le Pen appelle à la "réflexion" après la défaite de Marine Le Pen

    Marion Maréchal-Le Pen, FN, Paca

    La députée du Vaucluse évoque sa "déception" après la défaite de Marine Le Pen, au second tour de l'élection présidentielle face à Emmanuel Macron. 

    http://www.bfmtv.com/politique/presidentielle-marion-marechal-le-pen-appelle-a-la-reflexion-apres-la-defaite-de-marine-le-pen-1159213.html

  • Le peuple n’a pas encore assez souffert

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    Les Français, qui se croient un peuple politique, n’auront été qu’un troupeau manipulé.

    Macron, dimanche soir, n’a pas été élu.

    Il a été porté au pouvoir, nommé devrais-je dire, par la coalition et la collusion des puissances financières internationales, des médias qui leur appartiennent, des syndicats qu’ils ont su corrompre et d’un système politique à bout de souffle mais bien aidé par une justice sans honneur ni décence. Appelons cela les forces capitalistes dans ce que cette acception a de pire. Nous aurons vécu, à l’occasion de cette élection, un véritable coup d’État politico-médiatico-judiciaire.

    Ce type de système politique a un nom, et la dictature de fait dans laquelle nous sommes entrés depuis l’adoption en Congrès du TCE, rejeté pourtant par référendum, sera de moins en moins soft. Les ordonnances nous feront même regretter le 49-3, moins sournois.

    Les Français, qui se croient un peuple politique, n’auront été qu’un troupeau manipulé. Ce peuple, que l’on disait et que je croyais fier hier encore, s’est avachi sous les coups de boutoir de la pensée unique.

    Nous sommes entrés dans le règne des imprécateurs.

    Malgré les chômeurs et les pauvres, les SDF et les suicides des agriculteurs, les attentats, les morts et les blessés, et tant d’autres choses inacceptables, il n’a pas encore assez souffert pour se rebeller, mais ceux qui se croient encore à l’abri vont être, eux aussi, peu à peu touchés par la casse sociale que Macron leur réserve et vont rapidement déchanter : ça va commencer par la fin du CDI et ça se terminera avant la fin du mandat par la mort du SMIC. Nos oubliés d’aujourd’hui sont les abandonnés de demain.

    Alors, seulement, ils se réveilleront ; espérons qu’il ne sera pas trop tard, parce que, pour moi, il reste encore un danger bien pire et que je redoute : la suppression, par un moyen ou un autre, de l’élection du Président au suffrage universel.

    Le communautarisme prôné par Macron, la négation de la nation qu’il professe, l’abandon délibéré de notre culture, la mise en cause de nos arts, de nos traditions, de notre civilisation chrétienne, le dénigrement de nos inspirations philosophiques et politiques gréco-romaines, la repentance permanente qui lui fait courber l’échine devant le premier venu jusqu’à nous accuser collectivement de crime contre l’humanité (imprescriptible par définition) ne vont pas rester sans effet non plus. Les conséquences n’en seront pas seulement matérielles et, dans l’esprit des Français, cette nouvelle vision de notre pays va marquer les subconscients aussi sûrement que les roues des chariots l’ont fait sur la via Romana, en creusant des sillons à combler jusqu’au moment de devoir refaire la route.

    Ce Président en kit fabriqué de toutes pièces par les tenants du Nouvel ordre mondial, Bilderberg inclus, qui nous l’envoient et dont Sarkozy vantait déjà les mérites retournera à son salaire de 300.000 € mensuels, agrémentés sûrement de primes exceptionnelles pour services rendus. Car je doute qu’après cinq ans de casse sociale sans résultats significatifs, de dégradation de la situation générale en matière de chômage, déficit, dette, balance commerciale, il puisse, à l’instar de son père spirituel, se représenter. Je pressens un mandat « one shot ».

    Espérons cependant que, durant son mandat, nous n’aurons pas à subir un incident financier gravissime, par exemple le krach des banques italiennes ou de la Deutsche Bank, celui des prêts étudiants aux États-Unis, le défaut de la Grèce, qui seraient une redite en pire de la crise de 2008 dite des subprimes, et que les nouveaux terroristes qui vont affluer cet été sur nos côtes seront empêchés d’ajouter à nos malheurs.

    Même si, hélas, je n’y crois pas trop

    http://www.bvoltaire.fr/peuple-na-assez-souffert/

  • François Macron succède à Emmanuel Hollande et réciproquement

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    Selon de premières estimations, Emmanuel Macron serait élu avec 65,5% des voix, contre 34,5% pour Marine Le Pen. [Mis à jour]

    En 2002, Jacques Chirac avait remporté le second tour face à Jean-Marie Le Pen avec 82,2% des suffrages. Marine Le Pen a donc, dans un climat médiatique hystérique, doublé le résultat de son père.

    L'abstention -record- est évaluée à 25%, un chiffre plus élevé qu'au premier tour (22,23%). Elle avait atteint 19,65% au second tour de 2012. La légitimité du nouveau président est déjà sérieusement écornée et pourrait remettre en cause une vague macroniste aux législatives.

    Plus de 8% des suffrages exprimés seraient blancs et nuls.

    Estimation :

    • 21 millions de voix pour Macron
    • 11,4 millions pour Le Pen
    • 4 millions de blancs/nuls

    Emmanuel Macron reste en dessous de la barre de 50% des inscrits.

    Selon Marine Le Pen, ceux qui ont apporté leur soutien à Emmanuel Macron se sont décrédibilisée. Désormais, le FN constitue la seule force d'opposition au nouveau président et elle compte mener la bataille des législatives. C’est ce choix entre patriotes et mondialistes qui par circonscription sera soumis aux Français lors des législatives. Elle annonce la transformation du Front National en une nouvelle force politique. On parle de "Alliance patriote et républicaine".

    Nicolas Dupont-Aignan assume son alliance avec Marine Le Pen mais ne fera pas partie du nouveau mouvement. Il présentera des candidats dans chaque circonscription pour les législatives.

    François Baroin (LR) annonce qu'il s'opposera au nouveau président qu'il a soutenu...

    Selon Laurent Wauquiez :

    "Emmanuel Macron est un Président élu sans enthousiasme. Pour la droite l'heure n'est pas à la compromission."

    Le renouvellement en marche s'exprime à la télévision :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des pans entiers de la population sont entrés, ou sont sur le point d’entrer, en sécession

    6a00d83451619c69e201b7c8f5b40f970b-200wi.jpgSelon Jacques Sapir :

    "[...] Le pays est profondément divisé et n’arrivera pas à s’unir sous ce nouveau Président. Des pans entiers de la population sont entrés, ou sont sur le point d’entrer, en sécession. Christophe Guilluy a d’ailleurs bien analysé le désastre de cette bien-pensance soi-disant antifasciste qui ne sert que de couverture aux intérêts des puissants. [...] 

    Tout cela met en place une segmentation politique et culturelle profonde des Français. On voit bien que les partisans d’Emmanuel Macron et ceux de Marine le Pen n’habitent plus le même pays. Ils habitent des pays différents géographiquement tout d’abord, avec la distinction entre France « périphérique » et France de la métropolisation. Mais ils habitent aussi des pays différents en matière de références culturelles et sociales. Cette sécession est d’une extraordinaire gravité. Quant on n’a plus de mots en commun, la porte est ouverte à la guerre civile.

    Cette sécession n’est pas la seule. Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, du moins une large fraction d’entre eux qui se prononce contre le vote Macron, s’orientent vers une autre forme de sécession. La manière dont cet électorat a été méprisé, diffamé, menacé pour qu’il rejoigne la coalition macroniste restera l’un des grands scandales et l’une des grandes hontes de cette élection. Surtout, cette campagne hystérique et haineuse, cette campagne que j’avais dénoncée sur ce même carnet, va pousser ceux qui se définissent eux mêmes comme des « Insoumis » vers la sécession vis-à-vis du système politique. Ce ne sont pas les risibles manœuvres de la 11ème heure d’un PCF agonisant, manœuvres dénoncées par Mélenchon lui même, qui pourront l’empêcher. Il est probable que ces manœuvres, et d’autres, vont se multiplier durant la campagne pour les élections législatives de juin. On en comprend l’objectif : priver les « Insoumis » du nombre de députés auquel leur nombre numérique leur donnerait droit. Si ce scénario se mettait en place, alors la sécession des « Insoumis » deviendrait une réalité avec ce qu’un tel processus, venant s’ajouter aux sécessions précédentes, porterait en lui comme menaces de montée de la violence, mais aussi dans la violence. Les phrases finales de François Ruffin dans sa tribune pour le journal Le Monde sont très claires sur ce point.

    Le désespoir de s’être vu « voler » l’élection par le système qui impose dans les faits un président dont beaucoup ne veulent pas est gros de ruptures futures. L’arrogance très probable à laquelle on doit s’attendre si Emmanuel Macron est élu va démultiplier ce désespoir. Il est toujours dangereux d’acculer deux fractions des français au désespoir, chose qu’ignorent superbement Emmanuel Macron et ses soutiens, dont le calamiteux François Hollande. Ces gens portent potentiellement la responsabilité d’ouvrir les portes à la guerre civile.

    La sécession silencieuse

    Mais, il y a une quatrième sécession, elle silencieuse, qui se produit dans le même temps. De plus en plus de jeunes français issus de l’immigration et de confession musulmane rejettent les principes d’égalité qui fondent la République. Nous sommes ici aussi en face d’un processus de sécession, d’autant plus grave qu’il est toléré, par clientélisme électoral ou par volonté de faire régner le calme, par des politiques de tous bords. Cette sécession se manifeste dans l’exclusion de plus en plus grande des femmes de la sphère publique, dans la déscolarisation des enfants et la constitution de réseaux alternatifs et non contrôlés d’enseignement.

    Or, ceci est d’une gravité extrême, qui dépasse le danger direct du terrorisme et du salafisme. Le lent et silencieux grignotage de la laïcité par les organisations « faux nez » ou proches des Frères Musulmans pose un problème redoutable pour la sphère politique française. On a publié il y a quelques semaines le texte de Jérôme Maucourant à ce sujet. Le problème est d’une autre gravité que l’hystérie dite « anti-fasciste » qui s’est emparée d’une partie des esprits et de la quasi-totalité de la presse, à l’occasion de cette élection présidentielle. Nous voici confrontés donc à une autre forme de sécession, et celle-ci, il est à craindre, encore plus irréconciliable que les trois autres. [...]" 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ne votez pas tiède

    Extraits des réflexions de Thomas Debesse sur ce second tour :

    "[...] Premièrement, je remercie tous les électeurs du premier tour sans qui ce second tour ne serait pas ce qu’il est, car ce second tour bouscule les postures confortables et cela est sain. Ce second tour a permis de mettre en lumière plusieurs schémas mentaux qui nous empêchent de penser.

    Le premier schéma mental qui nous empêche de penser est cette injonction à donner des consignes de votes. Lors de précédentes élections il a été facile et confortable pour certains de donner des consignes de votes sans trop se risquer. Les choses se reproduisant, ces consignes de votes étaient devenues une habitude, jusqu’à en devenir attendues, jusqu’à être perçues comme un devoir, alors qu’elles sont injustes par nature. Ainsi les candidats perdants ont été enjoints à donner des consignes de vote. Un des plus précoces fut François Fillon, qui s’est soumis à l’injonction sans discernement. Lorsqu’il essayé de revenir dessus maladroitement c’était trop tard, il s’était soumis à ce carcan mental. Il faut remarquer le courage de Jean-Luc Mélanchon qui ne s’est pas laissé faire et qui a rappelé, au moins sur ce point, ce que signifiait insoumission.

    Ce second tour a permis aussi à certains évêques de reprendre leur liberté. Voilà un bon exemple de personnalités qui aurait pu être tentés de se réfugier derrière la facilité et le confort, mais qui, devant l’embarras d’un duel Emmanuel Macron versus Marine Le Pen redécouvrent qu’ils n’ont pas de pouvoir sur la conscience morale des fidèles, se re-souvenant que le christianisme ne reconnaît à l’homme pas d’autre autorité morale que sa propre conscience, comme le précise le Catéchisme de l’Église Catholique [...]

    Les catholiques ont toujours une grande difficulté à se protéger des narcissiques manipulateurs dont ils sont les victimes les plus vulnérables. Parce que le catholique est habitué à tendre la joue gauche, le catholique oublie que cela ne se fait jamais sans discernement. Les catholiques oublient que même le Christ, venu pour donner sa vie, a fui la jalousie d’Hérode. Les catholiques oublient que même le Christ, venu pour donner sa vie, devant la jalousie a fui la mort. Il y a des morts qui se fuient. Abel n’a pas fui son frère Caïn, et Caïn a perdu un frère. Le Christ a fui Hérode, mais n’a pas fui le Sanhédrin, car même même s’il faut tendre l’autre joue, cela doit se faire avec discernement, parce que même la mort se discerne, parce qu’il y a des sacrifices acceptables, et d’autres qui n’en sont pas.

    Certains proposent de voter Macron au premier tour pour « contrebalancer fortement ce choix de résignation aux législatives ». Mais cet espoir a été détruit par François Fillon lui-même lorsqu’il a appelé à voter Emmanuel Macron, démontrant que le parti des Républicains était incapable de lui former un contre-pouvoir. À cause de cette posture, il n’y aura encore une fois aux législatives que le Front National pour s’opposer à l’équipe d’Emmanuel Macron. Ainsi en a décidé François Fillon, en se faisant le soutien d’Emmanuel Macron, et en torpillant Sens Commun. Puisqu’il faudra de toute manière choisir entre le Front National et la caste d’Emmanuel Macron aux législatives, autant poser ce choix dès dimanche. Votez Emmanuel Macron aux présidentielles et sa bande aux législative, ou bien Votez Marine Le Pen aux présidentielles et sa bande aux législative, ou bien votez blanc, ou bien abstenez vous, mais surtout, ne votez pas tiède, ne le faites pas à moitié. L’Église a rappelé avec force que le chrétien avait sa pleine et entière liberté."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html