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élections - Page 370

  • Temps de parole des candidats : la presse roule pour Macron

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen va-t-elle être poursuivie pour apologie du terrorisme islamiste ?

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    8813-20170304-1.jpgMarine Le Pen va-t-elle être poursuivie pour apologie du terrorisme islamiste ? Ça n’aurait rien d’absurde quand son immunité parlementaire est levée à la demande du pouvoir socialiste pour la poursuivre parce qu’elle a diffusé sur son compte Twitter des photos des atrocités de Daech.

    En décembre 2015, Marine Le Pen avait posté trois photos dont celles de l’exécution du journaliste américain James Foley, avec le texte : « Daech, c’est ça ! » En marque de protestation contre le parallèle ignoble fait par Jean-Jacques Bourdin entre l’Etat islamique et le Front national sur RMC-BFM. Lors d’une interview de Gilles Kepel, Bourdin avait déclaré : « Je voudrais revenir sur les liens… euh… entre Daech et le Front… enfin les liens, pas les liens directs, entre Daech et le Front national, mais ce repli identitaire, qui finalement est une communauté d’esprit, parce que l’idée pour Daech c’est de pousser la société française au repli identitaire. »

    Le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) a ouvert une information judiciaire à l’encontre de la présidente du Front national pour « diffusion d’images violentes ». Pendant ce temps, personne n’inquiète Macron sur les 120 000 euros détournés de son ministère de Bercy pour le lancement d’En Marche !, ni sur les trois millions touchés chez Rothschild (il ne paie pas l’ISF) ni sur la sous-estimation de son patrimoine.

    La levée d’immunité parlementaire de Marine Le Pen, votée à main levée au Parlement européen, a été dirigée par le député grec d’extrême gauche, Dimitrios Papadimoulis.

    « Je suis député, je suis dans mon rôle quand je dénonce Daech », a déclaré la candidate jeudi, dénonçant « une enquête politique ». « Les députés européens qui ont voté la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen admettent donc qu’ils sont des godillots qui n’ont pour rôle que d’entériner les décisions des instances européennes antinationales et qui jouent le jeu des islamistes en cachant leurs monstruosités », a réagi le directeur de campagne David Rachline.

    Ils n’ont trouvé que ça ? Parce qu’ils n’ont rien d’autre. Et en plus ils sont nuls. Ces poursuites contre Marine, parce qu’elle a dénoncé la barbarie des égorgeurs islamistes, vont évidemment lui attirer un immense courant de sympathie.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 4 mars 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Jeanez Marre - La haine de l'establishment envers Donald Trump enfin expliquée

  • Un maire LR apporte son parrainage à Marine Le Pen. Il est sanctionné

    Pierre Bacqué, conseiller départemental du canton de Fontainebleau, a appris qu'on lui retirait sa délégation de président du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Seine-et-Marne. Celle-ci a été décidée par le président (LR) du Département Jean-Jacques Barbau. La raison ? Le parrainage de Pierre Bacqué à la candidate à l’élection présidentielle du Front national, Marine Le Pen. Jean-Jacques Barbau explique :

    « Je ne peux accepter ni cautionner ce geste contraire aux valeurs que la majorité départementale de la droite et du centre défend jour après jour. Je ne peux par ailleurs exposer cette grande institution qu’est le Service départemental d’incendie et de secours aux aléas et controverses que ne manquerait pas de générer la position de son actuel président. C’est pourquoi j’ai décidé en responsabilité de retirer, sans délai, à Pierre Bacqué ma délégation le plaçant à la présidence du Sdis de Seine-et-Marne. »

    Pierre Bacqué répond :

    « Mon parrainage, je l’ai donné dans le cadre de mes responsabilités du maire du Vaudoué, dont je suis maire depuis 1989 ».

    Soutien politique ?

    « Prenez le dictionnaire et regardez la définition du mot parrainage pour le savoir ». « Je me place dans une éthique purement démocratique et non partisane. Je trouve inadmissible que la représentante d’un parti qui va récolter pas moins de 40 % au deuxième tour de la présidentielle ne parvient toujours pas à obtenir ses 500 parrainages. De même, il est regrettable que les banques refusent de lui prêter de l’argent. Mon discours, Jean-Luc Mélenchon le tient aussi, je ne fais que reprendre ses termes. Je n’adhère pas au Front national, mais lui donne mon parrainage, c’est aussi simple que ça. »

    Marine Le Pen se rend ce jour à la mairie du Vaudoué. Questionné sur l’ambiguïté que peut susciter la venue de la présidente frontiste sur sa commune bien qu’il maintient « ne pas adhérer au Front national » tout en reconnaissant souscrire à certains pans de la vision de Marine Le Pen « concernant le monde rural », Pierre Bacqué persiste :

    « Mon parrainage s’inscrit dans une logique démocratique, voilà tout. Il n’a pu être possible que parce que la peine de mort a été enlevée du programme de Madame Le Pen. C’était ma ligne rouge. »

    « Je tiens simplement à dire que le martinet, ça ne marche pas avec moi. Ceci étant, je réaffirme que j’ai toujours apprécié Jean-Jacques Barbaux en tant que président du conseil départemental. Il fait un excellent travail, je l’ai toujours soutenu et je continuerai à appuyer la politique du Département. Il fait ce qu’il veut concernant ma délégation. Mais son acte me conforte dans mon opinion à propos du parti Les Républicains. Quand il parle de mon parrainage comme un geste contraire aux valeurs, cela me fait bien rire. Lorsque l’on représente un mouvement politique qui s’accommode des problèmes de Monsieur Fillon, on évite de parler de valeurs. Je suis simplement fatigué d’avaler des couleuvres. Pour moi, la démocratie, c’est la liberté de penser. Et mon cas prouve que l’on peut encore prendre des risques à mon âge. »

    Et ceux qui abandonnent François Fillon en rase campagne, seront-ils sanctionnés ?

    Michel Janva

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  • i média #141: Agressions des militants du FN à Nantes et mensonges médiatiques

  • Equipe Fillon : Les départs sont proportionnels à l’opportunisme

    Selon Jean-Christophe Fromantin, qui déclare à Samuel Pruvot dans Famille chrétienne :

    "Les départs sont proportionnels à l’opportunisme ! Ceux qui craignent le plus pour leur carrière, ceux qui sont le moins sûrs d’eux et le moins bien implantés localement, sont les premiers à partir. Ils quittent le navire en pleine tempête de manière précipitée et ils symbolisent pour moi ce qu’est devenue la politique… A savoir un système sans loyauté, avec peu de convictions, où la gestion des carrières guide uniquement les choix.

    La légitimité de François Fillon est celle de la primaire ?

    J’ai toujours été réservé vis-à-vis du système des primaires. Cela a fragmenté la droite qui se reconstruit aujourd’hui autour des clans : les fillonistes, les juppéistes, les sarkozystes, etc. La légitimité de Fillon dépend plutôt de sa capacité à remettre en cause un système dont il a profité lui aussi... Il est le paratonnerre mais tous les autres ont fait pareil que lui. C’est bien hypocrite de jouer aux vierges effarouchées de la part de cette vieille classe politique. Tout le monde a croqué un jour ou l’autre et cela génère la défiance des citoyens. [...]

    Michel Janva

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  • Mon analyse du programme de Monsieur Macron, par Marine Le Pen

    Emmanuel Macron a enfin daigné présenter un programme aux journalistes. Il était temps, à 50 jours du premier tour… Il a donc pris beaucoup de temps pour rédiger cela, avec le renfort nous dit-il de moult experts. Le résultat est pourtant bien décevant et constitue une menace majeure pour l’avenir de la France et des Français. Et même sur certains points, son projet consiste en une négation de la France.

    Le premier grand problème est que ce n’est pas le projet d’un candidat à l’élection présidentielle. Il n’y a en effet dans ce catalogue aucune vision de ce que peut et doit devenir la France dans les années qui viennent. Son programme fleure bon le marketing politique mais se résume à une addition de promesses comme on en a déjà fait mille fois aux Français. Comme beaucoup dans la classe politique, M. Macron aime aller dans le sens du vent, mais son projet est vide de sens. M. Macron nous avait déjà dit “qu’il n’y a pas de culture française”, on a la confirmation avec ce programme qu’il ne comprend pas la France du tout.

    À sa lecture, on est frappé par la ressemblance avec celui de François Hollande en 2012. Sur presque tous les sujets, son programme cache derrière de jolies formules, comme autant de fleurs envoyées aux Français, la continuation de l’aventure hollandienne, cet enfer que connaissent les Français. M. Hollande aurait d’ailleurs pu le signer s’il avait été candidat.

    Ce constat n’étonnera personne, Emmanuel Macron ayant été l’un des principaux conseillers à l’Elysée de François Hollande, puis son ministre de l’économie, avant d’être son poulain, celui que MM. Hollande et Cazeneuve soutiennent de plus en plus évidemment dans cette campagne.

    Avant de répondre à certains aspects particulièrement problématiques dans le programme d’Emmanuel Macron, il importe de soulever les trois points de continuité majeurs avec le quinquennat de François Hollande.

    En premier lieu, ce programme prévoit d’accentuer la mise sous tutelle de la France avec la création d’un gouvernement économique de la zone euro et le silence radio sur les traités de libre échange négociés par Bruxelles qui ruinent notre industrie et notre agriculture. C’est finalement le programme de la souveraineté perdue, définitivement abandonnée et enterrée. La question de l’indépendance de la France, de sa capacité à agir, à véritablement avoir une prise sur le destin des Français est pourtant centrale dans cette élection. Car si les Français perdent confiance dans la politique, c’est avant tout parce qu’ils savent que les dirigeants n’ont plus de pouvoir. Le programme de M. Macron leur en enlève encore.

    Je considère que cette élection est au contraire le moment de décider si nous souhaitons que la France puisse redevenir un pays indépendant, retrouver des armes dans la mondialisation sauvage, à l’heure où plusieurs pays et non des moindres décident de revenir sur le libre-échange intégral et de protéger leur économie. L’autre option est de donner tout le pouvoir à une oligarchie qui décidera contre les intérêts des Français et des peuples.

    Deuxièmement, ce programme fait quasiment totalement l’impasse sur les domaines essentiels que sont la sécurité des Français et la crise migratoire,comme en écho à l’inaction totale du gouvernement sur ces sujets depuis cinq ans. Or, il s’agit ici aussi d’un point au cœur des préoccupations des Français. Les mesurettes proposées par M. Macron dans ces domaines ne répondront jamais aux inquiétudes des Français, surtout quand on sait qu’il obéit au projet funeste de faire progresser massivement l’immigration en France, en témoignent les félicitations qu’il a adressées récemment à Mme Merkel pour l’accueil d’1,5 million de migrants dans son pays.

    Je dis souvent que cette élection s’apparente à un choix de civilisation et pose notamment la question suivante : voulons-nous que la France reste la France ou devienne un territoire multiculturel où chacun est intégralement libre d’entrer et de s’installer ? C’est une question fondamentale, et je constate que les non-dits du projet de M. Macron y donnent une réponse diamétralement opposée à la mienne.

    Je note par ailleurs le caractère particulièrement antirépublicain du programme de M. Macron, là aussi dans la droite ligne de la politique menée depuis des années, dans la mesure où il consiste en un enterrement en bonne et due forme de la laïcité et une incitation au communautarisme, via des mesures choquantes concernant la place des religions dans l’espace public et leur financement.

    Troisièmement, en continuité là aussi de la politique de M. Hollande, le programme de M. Macron entraînerait une franche aggravation des injustices et renforcerait les inégalités entre les territoires. Il s’inscrit en effet dans la logique d’un alourdissement de la fiscalité pour les classes populaires et moyennes, avec notamment la hausse générale de la CSG, et d’un abaissement pour les plus riches, avec la très forte réduction de l’ISF pour les très gros patrimoines financiers. Quant aux territoires, tout est à l’avantage des plus grandes métropoles, avec la disparition de nombreux départements. On est en outre frappé par l’absence totale de projet pour la ruralité.

    Sur ces trois sujets centraux, ceux que je mets au cœur de la campagne présidentielle depuis des semaines maintenant, Emmanuel Macron s’enferme dans la poursuite du quinquennat de M. Hollande et n’apporte aucune solution nouvelle, si ce n’est des propositions qui aggraveront en réalité la situation.

    Au-delà du contenu, la structure du programme interpelle et fait là aussi immanquablement penser à M. Hollande. Parce qu’on repère immédiatement qu’il s’agit d’un catalogue un peu brouillon, partant dans tous les sens, et manquant singulièrement de cohérence. Cela rejoint le problème de l’absence de vision politique.

    En réalité, Emmanuel Macron ne sait guère ce qu’il voudrait faire pour la France, si ce n’est maintenir le confort douillet des amis du système, sans jamais prendre en charge les attentes des Français, sans provoquer aucune rupture, et sans avoir le courage de s’attaquer aux défis fondamentaux qui sont devant les Français. Ce programme révèle l’absence totale de volontarisme de M. Macron, travers central qui affectait déjà M. Hollande.

    Je vous laisse juger par vous-mêmes de quelques perles de ce programme si longtemps attendu… […]

    [Lire la suite sur Mes carnets d’espérance]

    Marine Le Pen

    http://fr.novopress.info/

  • La roche tarpéienne est proche du capitole

    Une ignominie de plus : le Parlement européen a voté hier la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen demandée par la « justice » française. Le prétexte invoqué, Bruno Gollnisch l’a dit sur tweeter, est proprement délirant, une véritable insulte à l’intelligence des Français… et un nouvel exemple de la servilité, de la malignité de nombreux membres de ce Parlement. La candidate du camp national et patriotique est l’objet de ce nouveau coup bas pour la mise en ligne, en décembre 2015 sur son compte twitter, de trois photographies de victimes massacrées et torturées par des djihadistes de l’État Islamique (EI). Une réponse de Marine en l’espèce aux propos particulièrement choquants et écœurants du « spécialiste dans les médias de l’islam », Gilles Kepel qui -comme Jean- Jacques Bourdin, Mourad Boudjellal, Patrick Bruel Renaud Dély, Emmanuel Macron… - avait établi  un parallèle entre le FN et les tortionnaires terroristes de l’EI. Un nouvel épisode de la guerre menée par les antinationaux bruxellois contre la candidate de la France française. Cela n’entame bien évidemment en rien notre détermination, bien au contraire. Au FN et c’est toute la différence entre nous et les écuries présidentielles qui nous combattent,  nous sommes unis, nous  avons le cuir épais, du sang froid, et une grande habitude des persécutions du Système!

    De la vie,  Skakespeare disait :  « c’est un drame incompréhensible joué par des comédiens qui nous semblent ivres ». C’est aussi le sentiment qu’ont de nombreux Français devant le spectacle offert par le personnel politique de la droite et du centre se débattant dans l’affaire Fillon, depuis l’annonce de sa mise en examen par ce dernier le 28 février. Dans sa conférence de presse, François Fillon a annoncé qu’il « (ira) jusqu’au bout », dénoncé une nouvelle fois un « assassinat politique », « une procédure d’ assassinat de l’élection présidentielle ». «  Je ne permettrai pas que le seul choix qui nous soit collectivement donné soit celui de la folle aventure d’extrême droite ou de la continuation du hollandisme » a-t-il ajouté ; une manière d’annoncer  déjà implicitement, par le choix des termes employés, qu’il appellera à voter, s’il était éliminé au premier tour, pour le candidat qui sera en lice au second contre la candidate du FN…  

    Hier, François Hollande réagissant à l’annonce d’une manifestation de soutien à François Fillon place du Trocadéro dimanche, a affirmé  qu’il ne pouvait y avoir de manifestation qui « remette en cause les institutions, la justice ».  Une défense de la justice qui prend tout son sel après la lecture du livre  des deux journalistes, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Un président ne devrait pas dire ça, recueillant ses confidences. Le chef de l’Etat ne se contentait pas d’affirmer que M. Fillon avait demandé à l’Élysée d’accélérer les procédures en cours contre Sarkozy : « Il a dit à Jouyet [secrétaire général de l’Élysée, NDLR] : Mais comment ça se fait que vous ne poussiez pas la justice à en faire davantage ? ». Il attaquait aussi  les magistrats, qualifiés d’« institution de lâcheté  ». « Parce que, c’est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux… On n’aime pas le politique. La justice n’aime pas le politique »

    Les pontes de la droite et du centre eux aiment de moins en moins leur candidat. Les annonces des cadres de LR expliquant qu’ils se retirent de la campagne de M. Fillon se sont multipliées ces dernières heures, dans le sillage des défections de Bruno Le Maire et ses fidèles et tout dernièrement de Thierry Solère. Elles  émanent principalement des juppéistes :  Gilles Boyer, trésorier de la campagne, Vincent Le Roux, conseiller auprès du directeur de campagne Patrick Stéfanini, Benoist Apparu, Christophe Béchu,  Pierre-Yves Bournazel, Georges Fenech, Jean-Baptiste Lemoyne,  Edouard Philippe , Frank Riester;  d’une quinzaine de maires et élus locaux LR et UDI –Laurent Hénart (Nancy), Arnaud Robinet (Reims), Jean Rottner (Mulhouse), Gaël Perdriau (Saint-Etienne)… -  en tout d’ores et déjà une soixantaine de cadres et d’élus. Le député Pierre Lellouche a déclaré pour sa part qu’il est « impossible d’être (mis) en examen et président de la République ». Et « c’est le gaulliste qui parle » (sic). L’UDI de Jean-Christophe Lagarde a suspendu dès mercredi sa participation. L’ex Premier ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, a affirmé hier qu’en maintenant sa candidature à l’élection présidentielle, François Fillon « emporte son camp dans une course vers l’abîme ».

    C’est désormais l’hypothèse Juppé qui  revient au premier plan, qui fait figure de plan B. ce dernier aurait eu « un haut-le-cœur , selon un proche, en entendant François Fillon mettre en cause l’institution judiciaire et annoncer qu’il se maintiendrait même mis en examen. Juppé l’a donc assuré à une poignée de fidèles : il est  prêt à être le recours. » Mais un recours qui achèverait la cassure entre LR et ses électeurs. Le maire de Bordeaux  campe sur un positionnement politique qui lui a valu  une défaite cinglante lors des primaires. Un Juppé qui, avec ou sans « la super pêche », avec ou sans les sondages qui ne manqueront pas de valider le bien-fondé de sa candidature, ferait certainement un score inférieur à celui de François Fillon au premier tour. On  ne peut pour le coup blâmer ce dernier  de ne pas croire, comme beaucoup, que M. Macron finira aussi haut dans les urnes que ne le prédisent actuellement les enquêtes.

    « Juppé ne fera rien si Fillon ne renonce pas lui-même. Ce qui fait sourire les amis de Macron :  Fillon va leur dire : Je vous emm…, c’est moi qui ai le fric. Ce n’est plus un boulevard pour nous, c’est les Champs-Elysées ! » Est-ce si certain ?   Dans une France où les idées défendues par Marine sont majoritaires dans l’opinion, l’euromondialisme, l’idéologie hors-sol des élites  est rejetée ? constate Bruno Gollnisch.  L’optimisme (forcé?) des macronistes boostés au newsmagazine ressemble à celui,  il y a douze ans,  des partisans de la Constitution européenne  qui était donnée gagnante avec 70% de oui dans les premiers sondages pour  finalement tomber à 47% lors du référendum de 2005…

    https://gollnisch.com/2017/03/03/roche-tarpeienne-proche-capitole/

  • Du salon Beige : Cette campagne électorale commence à nous plaire

    Après la perte d'influence de Florian Philippot au FN au profit du courant de droite avec Marion Maréchal Le Pen, c'est au tour des plus à gauche soutiens de François Fillon de quitter le navire.

    6a00d83451619c69e201b7c8dbed6e970b-800wi.jpgL'européiste pro-loi Taubira Bruno Le Maire, le LGBT Franck Riester, député-maire LR de Coulommiers, l'UDI (dont une partie des membres a déjà rallié Emmanuel Macron), Yves Jégo, les juppéistes Béchu, Keller, Benoist Apparu, mais encore Georges Fenech (hostile à la liberté scolaire) ou l'européiste Pierre Lellouche (liste complète ?) se sont désolidarisés de François Fillon.

    Ne restera-t-il bientôt plus que des personnalités de droite autour de François Fillon ? Dans Valeurs Actuelles, 380 jeunes LR critiquent les lâches :

    "Ce sont souvent les mêmes qui, avant cette affaire, émettaient des doutes sur le projet de François Fillon et lui demandaient d’infléchir ses positions, de revoir sa copie. [...] Nous nous interrogeons sur ces élus qui peuplent les instances dirigeantes de notre parti politique et qui, à moins de 60 jours d'une élection présidentielle si décisive pour notre génération ne sont pas capables de mettre la France et son avenir au-dessus des guerres picrocholines qu'ils mènent pour satisfaire leurs égos démesurés.

    Cette campagne commence à nous plaire : un deuxième tour avec François Fillon entouré uniquement de Sens commun et du PCD, tous les juppéistes et autres UDI l'ayant courageusement lâché, face à une Marine Le Pen, défendant la ligne Marion... Là, au moins, la victoire idéologique de la droite serait claire et nette ! 

    Michel Janva

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  • Emmanuel Macron dans les pas de Christiane Taubira

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : En matière de « réforme sociétale », comme dit maintenant pour ne pas nommer les choses, Emmanuel Macron a enfilé les bottes de Christiane Taubira. C’est particulièrement clair sur la question de la GPA, la Gestation pour autrui, autrement dit l’ignoble pratique des « mères porteuses ».

    En plein débat sur le mariage homosexuel et ses conséquences en matière de filiation, Christiane Taubira, alors garde des Sceaux, avait envoyé une circulaire aux juridictions en date du 25 janvier 2013 dans laquelle elle leur demandait de délivrer des certificats de nationalité française aux enfants nés de GPA à l’étranger bien que la loi française interdise formellement cette pratique. Pas grave pour le ministre de la Justice de donner pour consigne d’enfreindre la loi !

    Dès cette époque, d’éminents juristes avaient dénoncé un premier pas du gouvernement socialiste vers une légalisation de la GPA. Las, si la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France en juin 2014 et si la Cour de cassation a suivi en juillet 2015 en adaptant sa jurisprudence aux consignes de Mme Taubira, le président Hollande et son gouvernement ne sont pas allés plus loin durant tout le reste du quinquennat au grand dam des associations homoparentales décidées à permettre la GPA en France. L’élection présidentielle approchant à grands pas, Emmanuel Macron a remis le débat sur le tapis dans un entretien au magazine homosexuel Têtu paru lundi dernier.

    Le candidat d’En Marche !, qui avait récemment affirmé que la « France opposée au mariage pour tous » avait été humiliée, aurait dû adopter une position ferme contre la gestation pour autrui. Pas du tout !

    Comme à son habitude, le candidat de l’« extrême centre » comme d’aucuns le surnomment avec ironie, s’est montré équivoque sur la question de la GPA.Selon lui en effet, « ce sujet soulève un débat philosophique sur la capacité à disposer de son corps et à le marchandiser, […] un débat impossible à trancher » !

    Même s’il dit ne pas être « favorable à autoriser la GPA en France ». il ajoute aussitôt qu’« en revanche, il faut permettre la reconnaissance née par GPA à l’étranger », car, à ses yeux, « on ne peut pas les laisser sans existence juridique. Ces enfants participent d’un projet d’amour » (sic). C’est pour cette raison qu’il a l’intention de « compléter la circulaire Taubira ».

    La Manif pour tous a immédiatement dénoncé via son compte Twitter un « argument fallacieux » puisque l’existence juridique d’un enfant né à l’étranger ne repose pas sur la nationalité de ce dernier. Macron serait‑il ignorant ou cynique ?

    Aude Mircovic, maître de conférences en droit privé et porte‑parole de l’association Juristes pour l’enfance, penche pour la seconde option. Dans une tribune publiée hier par Figarovox intitulé « Macron et la gestation pour autrui : la grande hypocrisie », elle accuse l’ancien ministre de l’Economie d’« inventer une illusoire injustice à laquelle pourrait seule remédier la reconnaissance de la GPA à l’étranger d’abord et, nul n’est dupe, en France très bientôt pour « arrêter l’hypocrisie » » , ajoutant :

    « Pour mieux promouvoir la GPA, Emmanuel Macron s’engouffre à son tour dans cette voie éculée du mensonge mais qui fonctionne si bien qu’il aurait presque tort de s’en priver. »

    Alors, Macron, Taubira, même combat ? Un autre point commun au moins les relie : l’un et l’autre ont reçu le soutien de Pierre Bergé, ce qui est tout sauf anecdotique.

    http://fr.novopress.info/