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élections - Page 367

  • Face à une République à bout de souffle, quel nouveau régime ?

    Dans le cadre de la Nouvelle enquête sur la Monarchie que j'essaye de mener malgré une actualité prenante et un peu obsédante qui nous prive de bons et vigoureux débats d'idées, voici ci-dessous une brève réflexion sur l'élection présidentielle et cette « révolution par le haut » que j'appelle de mes vœux, en bon royaliste conséquent et soucieux de l'intérêt d'une France aujourd'hui « proie » d'intérêts qui ne sont pas les siens...

    L'actuelle campagne présidentielle est-elle un désastre démocratique, comme le suggèrent quelques commentateurs, en particulier étrangers ? Il est vrai que le spectacle donné par la classe politique et celle des discoureurs (« la classe discutante » évoquée par Weber) n'est guère susceptible de motiver nos concitoyens à s'engager en politique, et qu'il aurait plutôt pour effet de les détourner des urnes alors qu'ils sont censés être les souverains en République...

    Et si c'était la logique démocratique elle-même qui expliquait ce désordre politique en opposant les uns et les autres dans la conquête de la magistrature suprême de l’État, celle-ci devenant la proie de toutes les ambitions et de toutes les coteries qui se parent du nom de partis quand elles ne sont, souvent, que clans ? Ce n'est pas la première fois qu'une élection présidentielle ressemble à un combat de coqs et que l'image de la politique en sort dégradée, tandis que l’État en ressort, sinon affaibli, du moins prisonnier des promesses (mais ces dernières n'engagent que ceux qui y croient, ce que M. Hollande a prouvé avec une belle constance en sa présidence) et, encore plus exactement, des parentèles idéologiques (mais aussi financières et économiques) et des clientèles électorales à l'approche du scrutin. Mais il est vrai que, cette fois-ci, la campagne apparaît particulièrement agitée et, même, crapoteuse : les affaires judiciaires qui remontent à la surface ou qui sont opportunément dévoilées ont fait oublier les vrais débats politiques et économiques, mais empêchent aussi de dresser le bilan du quinquennat qui est en train de s'achever dans le désordre civil et l'apathie gouvernementale. Et c'est, comble de l'ironie, un ancien ministre de l'économie de M. Hollande qui est, à l'heure à laquelle j'écris et avec les précautions d'usage, en position de favori pour devenir le prochain locataire de l’Élysée...

    Devant une telle situation, doit-on se réfugier dans le rêve d'une Sixième République qui, d'un coup, serait enfin la République parfaite et idéale dans laquelle les citoyens seraient vraiment les souverains que les grands discours des doctrinaires et des débuts de la République annonçaient ? A bien y regarder, cette nouvelle République ne serait, en définitive, que le retour au parlementarisme débridé des Troisième et Quatrième Républiques, avec un zeste de référendums locaux, si l'on en croit MM. Hamon et Mélenchon : rien de bien rassurant ni vraiment efficace, et la Sixième promise risque bien de n'être qu'une République de plus, quand la France en a déjà éprouvé cinq et de multiples constitutions sans résoudre l'équation politique d'un État solide et pérenne au sommet et de pouvoirs multiples et concrets à la base et dans les différents étages de la construction nationale française.

    Malgré les tentatives de la sauver, la réformer ou la repenser, la République (en tant qu'institutions) arrive-t-elle en fin de cycle, puisqu'elle semble à bout de souffle ? C'est possible et pourquoi ne pas en accepter l'augure, mais il ne sert à rien de se plaindre de ses effets si l'on ne propose rien qui la remplace efficacement et durablement... Ce n'est pas d'un programme électoral de plus dont notre pays a besoin, mais bien de nouvelles institutions et d'un nouveau régime, d'un État digne de ce nom, de notre histoire et des nécessités non seulement françaises, mais aussi européennes et mondiales, la France ayant vocation à être présente, encore et toujours, sur la scène internationale comme une puissance à la fois affirmée et médiatrice, et non repliée sur elle-même.

    Ce nouveau régime nécessaire n'est pas l'ancien régime, et, s'il veut rompre avec les mauvaises habitudes de l'actuel et les principes qui le guident, il ne s'agit pas pour autant de « faire table rase du passé » et d'oublier tout ce qui a été depuis que la Monarchie n'est plus : au contraire, la Monarchie, qui a pour ambition de renouer un fil hier tranché, doit assumer tout le passé de la nation, ses passions comme ses raisons, et en tirer profit, pour une nouvelle synthèse française et cet avenir que « tout esprit bien né souhaite à sa patrie », selon la formule consacrée. Cela ne signifie pas, pour autant, qu'elle renonce à ce qu'elle est, profondément, politiquement comme spirituellement, mais au contraire qu'elle dépasse les conflits anciens pour mieux incarner l'arbitrage suprême dans un pays aujourd'hui divisé, voire déchiré, par les luttes idéologiques et les incompréhensions, ni tolérables ni tolérantes... C'est par le haut qu'il est possible de sortir du piège des carcans et des idées reçues, de ces antagonismes qui, pour certains d'entre eux, n'existent que parce que « la première place » est toujours à prendre en République alors qu'il s'agirait, pourtant et d'abord, de servir le pays et ses habitants, personnes civiques comme familles constituées...

    La « révolution par le haut » pour laquelle Maurras, en ses heures les meilleures, militait ardemment, n'est pas exactement royaliste (le royalisme n'étant qu'un parti-pris, aussi honorable soit-il), mais elle est, par nature et de statut, éminemment et politiquement royale.

    (à suivre : la révolution royale ; la Monarchie n'est pas un parti.)

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Macron : demandez le programme

    Après plus de 100 jours de mystère le programme Macron a donc été rendu public le 2 mars. Il prend la forme d'une petite brochure de 36 pages au format A5. (1)⇓

    Ce texte appelle quelques remarques, préalables à tout examen de détail.

    D'abord, un tel catalogue de suggestions résulte, nous dit-on, de la contribution d'un nombre d'experts aussi impressionnant qu'imprécis : 400 selon Les Échos  (2)⇓

    , 500 à en croire la brochure elle-même. Se seraient ajoutés à leurs éminents avis, ceux de 30 000, 100 000, peut-être 200 000 internautes ayant cliqué gratuitement sur un bouton d'adhésion. On imagine aisément les incertitudes de la synthèse.

    En raison même de leur caractère hétéroclite, et nonobstant la présence dans le cercle des soutiens de boussoles indiquant, depuis tant d'années, invariablement la mauvaise direction : ès-Attali, ès-Bergé, ès-Minc et tutti quanti, on trouvera quand même quelques suggestions intéressantes, bien venues. Par exemple, l'interdiction des téléphones portables dans les enceintes scolaires.

    Écartons enfin une intelligente opération, relevant de l'étude de marché : si l'on se base sur certains sondages, voire sur des scrutins dédiés comme le référendum de 2005, plus encore que les élections européennes de 2014, il existe, certes, un très fort scepticisme dans l'opinion française vis-à-vis des institutions communautaires. Reste cependant 45 % des électeurs qui ont voté oui au projet de constitution de l'Union européenne : or, ces électeurs ne se retrouvent dans aucun candidat, pas même François Fillon. (3)⇓

    En étant pratiquement le seul à se réclamer de "l'Europe", soutenu par François Bayrou, il envisage de prendre des voix en déshérence.

    Ne disons pas non plus que tout relève de l'absurde dans cette brochure. Ce qui appelle la critique résulte plutôt de ce qui n'y figure pas.

    À l'heure où ces lignes sont écrites, ceux qui encensent le projet n'ont probablement guère disposé du temps de l'étudier. Les lecteurs attentifs au contraire ne sauraient y souscrire pleinement.

    Comment ose-t-on appeler programme, pour commencer, un document qui ne mentionne aucun chiffrage ? On parle un peu pompeusement à tors et à travers désormais, de "financement". C'est le mot à la mode chez les technocrates et les journalistes.

    En 1958, le principe de l'équilibre budgétaire l'avait emporté sur le parti dépensier et déficitaire. L'article 40 de la nouvelle constitution avait été conçu pour empêcher qu'une proposition de loi démagogique, supposée venir d'un parlementaire, ou d'un groupe, aboutisse à déséquilibrer le budget sans qu'elle soit compensée par une recette ou une économie précise. Cette disposition avait été tournée pendant des années par la phrase ritournelle : "la diminution des ressources publiques conséquentes… ou le surcroît des dépenses… est compensé par le relèvement, à due concurrence, des taux prévus à l'article 575 A du code général des impôts". Rappelons pour le profane que l'article 575 fixe les droits sur les tabacs et allumettes.

    Désormais le parti du déficit et de l'endettement, ayant repris le dessus avec les années Gicard-Chirac, et plus encore sous Mitterrand, on pose comme une sorte de clef de voûte du modèle français que, nécessairement, les dépenses ne sont pas équilibrées par des recettes.

    D'autre part, les propositions de loi d'origine parlementaire ne représentent plus que 1 % des dépenses : les projets venant des bureaux ministériels échappent à la règle qui dispose clairement au gré de l'article 40 que ce sont "les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement" (c'est le point en cause) qui "ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l'aggravation d'une charge publique."

    Si l'on souhaite par conséquent revenir à la logique de la constitution il faudra bien étendre, d'une manière ou d'une autre, le champ de l'article 40 aux promesses démagogiques des candidats à la présidence.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. Le programme d'E Macron est désormais téléchargeable sur le site de son mouvement.
    2. Ce journal, autrefois dédié à l'économie, est aujourd'hui la propriété de M. Bernard Arnault, PDG de LVMH, qui a également racheté en 2015 Le Parisien-Aujourd'hui en France. Le même groupe possède aussi Radio Classique. Tous ces médias soutiennent avec plus ou moins de discrétion Macron.
    3. Catalogué comme "européiste" par les "souverainistes", celui-ci défend en fait une vision intermédiaire qui se réclame de De Gaulle. Il était en 1992 aux côtés de Philippe Séguin dans la campagne contre le traité de Maastricht.

    http://www.insolent.fr/

  • Fillon, Trump et le Pen face au coup d’État mondial

    Pour Trump, la trêve n’a pas duré 24 heures.

    Brave New World… Point n’est donc besoin de politique, ni d’hommes et de femmes d’État. Les Porochenko suffisent : en France… c’est Macron, en Allemagne… Merkel, et aux États-Unis… tout sauf Trump !

    Pour Trump, la trêve n’a pas duré 24 heures. Au lendemain de son remarquable discours du 28 février au Congrès, CNN dopait ses taux d’écoute et de clics avec une réunion-débat très publicisée qui mettait en vedette les sénateurs McCain et Graham. Ils y firent leur job, revalidant la sempiternelle idée de l’inconscience du président Trump face à la nocivité russe. Puis la journaliste Dana Bash leur « révéla » que le Washington Post publierait le soir même un article sur les « relations » (pendant la campagne) du ministre de la Justice Jeff Sessions avec l’ambassadeur de Russie…

    La Maison-Blanche réalisait ainsi que le départ du général Flynn avait galvanisé les hyènes, qui exigeaient maintenant la tête de Sessions. Donc, plus de détente avec la Russie, point de politique ferme sur l’immigration, fin de l’enquête sur les inscriptions frauduleuses des migrants sur les listes électorales. Bref, pour reprendre le livre d’Ann Coulter : ¡Adios, America!

    Sessions s’est expliqué tout de suite : il avait rencontré l’ambassadeur, comme moult sénateurs, dans le cadre de ses fonctions officielles, et chaque fois devant témoins. Il n’avait pas estimé important d’en parler lors de sa nomination.

    Reste qu’il va passer à la question sénatoriale le 6 mars afin de s’expliquer, risquant le parjure. Et puis il y a maintenant les courriels privés de Mike Pence : Adios, les valeurs chrétiennes… 

    Trump a conscience que ce méthodique « coup d’État rampant » ne cessera pas tant qu’il n’aura pas pris le taureau par les cornes. Il est déjà entouré de ministres « néocons » et doit diriger une fonction publique qui vote démocrate à 90 %. Tant qu’il n’aura pas fait admettre au public qu’il n’y a aucun mal à vouloir une détente avec la Russie (comme ce fut le cas avec l’ancienne URSS), il ne s’en sortira pas, dans la mesure où une partie des républicains jouent aussi contre lui.

    La vie est cependant pleine de surprises. Le Speaker de la Chambre, l’ancien #NeverTrump Paul Ryan, a publiquement confirmé, il y a 48 heures, que toutes les enquêtes en cours sur la campagne de Trump n’ont pu démontrer aucun comportement coupable. Confirmé par le président de la Chambre des représentants, le Californien (et anciennement hostile à Trump) Devin Nunes… Reste la commission d’enquête du Sénat animée par les Folamour McCain et Graham, lesquels apportent de l’eau au moulin de Nancy Pelosi, la responsable du groupe démocrate à la Chambre. C’est la puissante et riche Pelosi qui a, en effet, rencontré Soros à l’hôtel Mandarin le 13 novembre dernier à Washington, avec des financiers, afin de lancer la contre-attaque « pour reprendre le pouvoir »

    Et Obama ? On savait qu’il avait donné (avant son départ) accès aux fonctionnaires à un réservoir d’informations précédemment secrètes afin de « faciliter » les fuites. On commence à se rendre compte que c’est allé plus loin : Joel Pollack (Breitbart News) a révélé, vendredi, qu’Obama avait mis la Trump Tower sur écoute en octobre. Trump a lancé plusieurs tweets sur le sujet. Confirmée, une telle information pourrait-elle valoir la prison à Obama? Trump semble le penser… d’autant que le New York Times lui-même avait (il y a peu) commis un lapsus sur lesdites écoutes, les confirmant de facto.

    http://www.bvoltaire.fr/andrearchimbaud/fillon-trump-pen-face-coup-detat-mondial,317278

  • Marine Le Pen : "Vous BFMTV soutenez Macron de manière éhontée"

    Michel Janva

  • Nous ne supporterons pas cinq ans de plus de Macrollandisme.

    Synthèse nationale, dans un souci d'équité, donne régulièrement la parole aux différentes sensibilités de notre famille d'idée. Soit en offrant des tribunes libres, soit en reprenant des articles publiés sur des sites amis comme c'est le cas aujourd'hui avec cet entretien entre Fabien Bouglé, dynamique conseiller municipal de Versailles qui a fait reculer le diabolique projet d'implantation d'un camp de "migrants" aux portes de sa ville, et Pierre Cassen, Président de Riposte laïque. Chacun a son approche par rapport à la prochaine Présidentielle, certains ne seront peut être pas d'accord avec celle-ci, mais elle représente un courant et il nous a semblé intéressant de la mettre en ligne.

    S.N.

    Source cliquez ici

    1790546425.2.jpgInvasion migratoire : A Versailles, nous avons gagné, grâce au peuple !

    Riposte Laïque : On vous a connu comme animateur, avec Valérie d’Aubigny, à Versailles, des deux plus grandes manifestations nationales organisées contre l’invasion migratoire. Où en est la situation, à Versailles et dans les Yvelines, sur ce dossier ?

    Fabien Bouglé : L’invasion migratoire organisée par l’oligarchie mondialiste dans le but ultime d’enchaîner le peuple est un risque majeur pour notre pays. Les deux manifestations que nous avons organisées le 23 septembre 2016 et le 11 novembre 2016 ont constitué une véritable victoire puisque le camps de Louveciennes de 24 hectares (aussi vaste que celui de Calais) a été abandonné et celui de Rocquencourt dans les locaux de l’INRIA a été fermé il y a quelques jours conformément à l’engagement pris par le préfet que nous avons rencontré lors des cérémonies commémoratives du 11 Novembre. L’action déterminée paye ! Lorsque le peuple se soulève nous pouvons lever des montagnes : nous, le peuple, sommes fort. Mais le combat est énorme et l’on voit bien que les élections présidentielles sont l’occasion d’un véritable putsch pro-migrants et mondialiste !

    Macron est un terrible danger pour la France

    Riposte Laïque : Vous avez su apparaître, lors de ces manifestations, comme un rassembleur, sachant donner la parole à toutes les composantes, politiques et associatives, qui partageaient votre combat. Aujourd’hui, nous sommes en pleine campagne électorale, et vous dénoncez un coup d’État contre la France et le peuple, en paraissant soutenir François Fillon. Pourquoi cet engagement de votre part ?

    Fabien Bouglé : Oui, je crois plus que jamais que l’alliance des patriotes est une urgence et une nécessité. Et je crois que les événements que nous vivons en sont la parfaite expression. De droite, de gauche, d’extrême droite ou d’extrême gauche, nous devons tous abandonner une partie de nos présupposés initiaux pour nous concentrer sur l’essentiel : la défense de notre pays, de son intégrité culturelle et territoriale.

    Macron est un très grand danger pour la France ! Derrière son côté charmant, de banquier d’affaires qui est « un métier de pute », comme disait Alain Minc récemment, il est soutenu par tous ceux qui veulent détruire la France et le peuple de France, comme Pierre Berger ou Drahi… celui qui tient tous les médias au cœur de ce tsunami anti-Fillon. Aujourd’hui la situation est telle que, si Fillon tombe, ce sera le chaos en France. Et je ne puis m’y résoudre. Si je n’ai pas soutenu Fillon pour la primaire, je soutiens avec force qu’il doit être présent au second tour. C’est pour cela que je me rendrai dimanche au Trocadéro. Cela dépasse même la personnalité de François Fillon.

    Le départ des centristes, c’est la meilleure chose qui pouvait arriver !

    Riposte Laïque : Comment réagissez-vous au départ de l’équipe Fillon de tout le centre, et des juppéistes ?

    Fabien Bouglé : C’est une excellente nouvelle et je dirai même une des raisons qui me poussent à le soutenir. En effet, tous ceux qui partent actuellement sont ceux-là mêmes qui plombaient la campagne de François Fillon. Le départ de Lagarde, de Bruno Le Maire ou des juppéistes constitue une opportunité pour les patriotes.

    Il est intéressant de noter que ce sont tous les mondialistes, islamophiles, LGBTophiles qui quittent le navire. Bon débarras… Ces gens-là plombent la France depuis trop d’années. Il ne manque plus que NKM à l’appel, et le tour de table des partants sera complet. On parle de Juppé comme remplaçant : drôle de proposition lorsque l’on sait que lui a bel et bien été condamné pour prise illégale d’intérêt… à 10 ans d’inéligibilité…

    Tous Au Trocadéro, pour que Fillon soit au deuxième tour !

    Riposte Laïque : Vous appelez donc au rassemblement de soutien, qui se déroulera au Trocadéro, ce dimanche 5 mars, à 15 heures ? Qu’en attendez-vous ?

    Fabien Bouglé : Oui et en particulier ceux qui se sentent plus proches de François Fillon. Il ne faut pas négliger l’importance de la droite conservatrice et patriote qui soutient Fillon. Mais, au-delà du soutien au candidat des Républicains, je pense qu’il est vital que nous soutenions tous Fillon contre ce coup d’État, et cela pour la démocratie et la France. Car mes amis du Front national ne doivent pas se leurrer, s’il parvenait à faire tomber Fillon (hypothèse à laquelle je ne crois pas), dans le cadre d’un deuxième tour Marine Le Pen-Macron, le déchaînement de haine sera considérable, et la France sera perdue. Il n’y a pas d’autre solution qu’un duel Fillon-Le Pen pour éliminer cette gauche terrifiante et totalitaire. Par ailleurs, la levée de l’immunité parlementaire mercredi de Marine Le Pen pourrait conduire dans les prochains jours à une audition par la police ou une garde à vue de la Président du FN dans l’affaire des emplois fictifs. Ce qui serait très grave ! Le peuple doit réagir car personne à droite n’est à l’abri de ce coup d’état.

    Je me sens entre Fillon et Marine Le Pen

    Riposte Laïque : Pourtant, quand on vous entendait dénoncer l’immigration, l’Union européenne et même l’islamisation de la France, on pensait que votre discours était plus proche de celui du FN que de celui de LR ?

    Fabien Bouglé : Je n’aime pas les idées arrêtées. Je n’aime pas l’idée que l’on doive soutenir un candidat coûte que coûte quitte à soutenir des positions contraires à ses convictions et à avaler des couleuvres. Je suis un homme libre et je revendique le fait d’être d’accord avec certaines positions du FN comme certaines positions des Républicains. Sur la laïcité, la position du FN me gêne énormément. Quand Florian Philippot met sur le même plan grande croix, kippa et burkini, je comprends qu’il suit une laïcité inclusive alors que François Fillon suit en cela Retailleau qui plaide pour une prééminence du fait religieux judéo-chrétien. La France est chrétienne, la République est laïque. Sur l’Europe la position du Front national est plus ferme que celle de Fillon qui n’hésite pas à s’aligner sur Angela Merkel. Bref, aujourd’hui, je ne me sens ni totalement filloniste ni totalement mariniste.

    Macron est une marionnette qui est mis là pour finir la destruction de la France

    Riposte Laïque : Parlez-nous de Macron, que vous n’avez pas l’air de bien aimer…

    Fabien Bouglé : Emmanuel Macron n’est qu’une marionnette, mais ceux qui le soutiennent sont très dangereux. On sait très bien qu’il est soutenu par Terra Nova en lien avec Open Society de Soros. Il est responsable avec Hollande d’un bilan désastreux – une immigration incontrôlée, un chômage en explosion, la destruction de la famille, une atteinte à la vie naissante et finissante, un étranglement fiscal des ménages et des entreprises, un système scolaire en ruine, une industrie bradée à des puissances étrangères, une souveraineté bafouée, un islamisme débordant, un pays au bord du chaos et des policiers non respectés. Et l’on voudrait nous faire croire qu’il est hors système alors qu’il est LE SYSTÈME. Ces gens-là veulent poursuivre leur travail de destruction de la France.

    L’alliance LR-FN est indispensable

    Riposte Laïque : Face aux mondialistes, prônez-vous une alliance FN-LR, vous paraît-elle souhaitable, et possible ?

    Fabien Bouglé : Je sais que l’on va me dire : mais Fillon lui aussi est mondialiste ! Regardez, il est soutenu par Henri de Castries de l’Institut Montaigne ou du Bilderberg. Je crois sincèrement qu’il a été lâché par ces réseaux, car ses propos sur l’islam ou sa posture de famille traditionnelle ne convenaient pas aux mondialistes. Le départ de tous les mondialistes des Républicains montre bien qu’il ne leur convient plus. Je crois fortement qu’il sera au second tour et là c’est au meilleur de l’emporter et de convaincre. Mais si Macron devait être en duel avec Marine Le Pen, toutes les forces patriotes devront s’unir en composant une alliance Républicains-FN, seule voie de résistance face à l’anti-France.

    Nous ne supporterons pas cinq ans de plus de Macrollandisme.

    Propos recueillis par Pierre Cassen

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Macron « pour la tolérance zéro »… à l’égard des policiers !

    Ces propos sont indignes d’un candidat à la magistrature suprême.

    Les deux syndicats de police qui se sont agités face aux « propos menaçants » de Marine Le Pen à l’encontre de certains fonctionnaires réagiront-ils de la même manière suite aux paroles, pour le moins déplacées, prononcées par Emmanuel Macron lors de la présentation de son programme électoral ?

    En effet, ce dernier, qui n’a manifestement aucune idée de la façon dont il combattra le terrorisme et la criminalité galopante que connaît notre pays, a choisi de s’en prendre directement aux policiers. Summum de la provocation : le chouchou des sondages a même évoqué la « tolérance zéro », non pas contre les délinquants mais contre les policiers !

    Voilà une position qui fera certainement plaisir à Mélenchon, à la CGT et au Syndicat de la magistrature. Mais qu’en sera-t-il de l’ensemble de ces fonctionnaires de police qui, depuis des mois, travaillent sans relâche pour la sécurité des Français, au préjudice de leur vie de famille ? Qu’en penseront les centaines de policiers blessés lors des attaques terroristes, des manifestations violentes ou de l’embrasement de nos quartiers ? Apprécieront-ils l’amalgame fait entre l’immense majorité des gardiens de la paix, dévoués et irréprochables, et les quelques ripoux que compte une institution qui permet cependant à notre République de tenir contre vents et marées, même lorsqu’elle est dirigée par des incapables ?

    Ces propos sont indignes d’un candidat à la magistrature suprême. Ils traduisent une méconnaissance profonde de nos administrations et de leur histoire. Ils traduisent aussi un réel parti pris en faveur du désordre, à peine dissimulé par une extraordinaire vindicte idéologique. En prenant de telles positions, Macron dévoile ce qu’il est en réalité : un laxiste et un démagogue de la pire espèce. Déjà, son programme en matière de sécurité, d’une rare indigence, dévoile son manque de connaissances en la matière, et la réalité de choix funestes à venir pour notre société, dans le cas malheureux où il serait élu.

    Sa police de proximité du quotidien, ripolinage du fiasco de la police de proximité des années 2000, démontre en effet le décalage profond qui existe entre l’ancien banquier de chez Rothschild et la réalité sécuritaire vécue par de nombreux Français. Mais la tranquillité et la sécurité publiques ne sont pas la priorité de ces gens-là. Il est plus important d’envoyer des signes d’apaisement aux voyous que de se préparer à une guerre intérieure inéluctable, mais que l’on ne veut pas mener.

    Et puis, les sondages ne disent-ils pas que de nombreux policiers seraient tentés par un vote en faveur du Front national ? Alors, pourquoi prendre des gants avec des séditieux ? Inutile de chercher à comprendre les raisons de ces intentions, si tant est qu’elles soient établies. Il faut envoyer un message fort, quitte à diviser, encore et toujours, un corps social déjà malmené.

    Ainsi, policiers (nationaux et municipaux), gendarmes, agents de la pénitentiaire, tous sont maintenant prévenus de ce qui les attend en cas de victoire du fils spirituel de François Hollande. Tous savent désormais qu’ils ne seront plus les « chasseurs » mais le « gibier ». Qu’ils seront livrés en pâture à une racaille qui n’en demandait certainement pas tant. Et que, de la même façon que l’on n’attend même plus de connaître la vérité sur les enquêtes mettant en cause des policiers, ils seront susceptibles, eux et leurs familles, à chaque instant, de se voir frappés d’infamie et condamnés sans procès. Vive la démocratie !

    http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/macron-tolerance-zero-a-legard-policiers,317222

  • Temps de parole des candidats : la presse roule pour Macron

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen va-t-elle être poursuivie pour apologie du terrorisme islamiste ?

    Chard-Marine-Le-Pen-immunité.jpg

    8813-20170304-1.jpgMarine Le Pen va-t-elle être poursuivie pour apologie du terrorisme islamiste ? Ça n’aurait rien d’absurde quand son immunité parlementaire est levée à la demande du pouvoir socialiste pour la poursuivre parce qu’elle a diffusé sur son compte Twitter des photos des atrocités de Daech.

    En décembre 2015, Marine Le Pen avait posté trois photos dont celles de l’exécution du journaliste américain James Foley, avec le texte : « Daech, c’est ça ! » En marque de protestation contre le parallèle ignoble fait par Jean-Jacques Bourdin entre l’Etat islamique et le Front national sur RMC-BFM. Lors d’une interview de Gilles Kepel, Bourdin avait déclaré : « Je voudrais revenir sur les liens… euh… entre Daech et le Front… enfin les liens, pas les liens directs, entre Daech et le Front national, mais ce repli identitaire, qui finalement est une communauté d’esprit, parce que l’idée pour Daech c’est de pousser la société française au repli identitaire. »

    Le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) a ouvert une information judiciaire à l’encontre de la présidente du Front national pour « diffusion d’images violentes ». Pendant ce temps, personne n’inquiète Macron sur les 120 000 euros détournés de son ministère de Bercy pour le lancement d’En Marche !, ni sur les trois millions touchés chez Rothschild (il ne paie pas l’ISF) ni sur la sous-estimation de son patrimoine.

    La levée d’immunité parlementaire de Marine Le Pen, votée à main levée au Parlement européen, a été dirigée par le député grec d’extrême gauche, Dimitrios Papadimoulis.

    « Je suis député, je suis dans mon rôle quand je dénonce Daech », a déclaré la candidate jeudi, dénonçant « une enquête politique ». « Les députés européens qui ont voté la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen admettent donc qu’ils sont des godillots qui n’ont pour rôle que d’entériner les décisions des instances européennes antinationales et qui jouent le jeu des islamistes en cachant leurs monstruosités », a réagi le directeur de campagne David Rachline.

    Ils n’ont trouvé que ça ? Parce qu’ils n’ont rien d’autre. Et en plus ils sont nuls. Ces poursuites contre Marine, parce qu’elle a dénoncé la barbarie des égorgeurs islamistes, vont évidemment lui attirer un immense courant de sympathie.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 4 mars 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Jeanez Marre - La haine de l'establishment envers Donald Trump enfin expliquée

  • Un maire LR apporte son parrainage à Marine Le Pen. Il est sanctionné

    Pierre Bacqué, conseiller départemental du canton de Fontainebleau, a appris qu'on lui retirait sa délégation de président du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Seine-et-Marne. Celle-ci a été décidée par le président (LR) du Département Jean-Jacques Barbau. La raison ? Le parrainage de Pierre Bacqué à la candidate à l’élection présidentielle du Front national, Marine Le Pen. Jean-Jacques Barbau explique :

    « Je ne peux accepter ni cautionner ce geste contraire aux valeurs que la majorité départementale de la droite et du centre défend jour après jour. Je ne peux par ailleurs exposer cette grande institution qu’est le Service départemental d’incendie et de secours aux aléas et controverses que ne manquerait pas de générer la position de son actuel président. C’est pourquoi j’ai décidé en responsabilité de retirer, sans délai, à Pierre Bacqué ma délégation le plaçant à la présidence du Sdis de Seine-et-Marne. »

    Pierre Bacqué répond :

    « Mon parrainage, je l’ai donné dans le cadre de mes responsabilités du maire du Vaudoué, dont je suis maire depuis 1989 ».

    Soutien politique ?

    « Prenez le dictionnaire et regardez la définition du mot parrainage pour le savoir ». « Je me place dans une éthique purement démocratique et non partisane. Je trouve inadmissible que la représentante d’un parti qui va récolter pas moins de 40 % au deuxième tour de la présidentielle ne parvient toujours pas à obtenir ses 500 parrainages. De même, il est regrettable que les banques refusent de lui prêter de l’argent. Mon discours, Jean-Luc Mélenchon le tient aussi, je ne fais que reprendre ses termes. Je n’adhère pas au Front national, mais lui donne mon parrainage, c’est aussi simple que ça. »

    Marine Le Pen se rend ce jour à la mairie du Vaudoué. Questionné sur l’ambiguïté que peut susciter la venue de la présidente frontiste sur sa commune bien qu’il maintient « ne pas adhérer au Front national » tout en reconnaissant souscrire à certains pans de la vision de Marine Le Pen « concernant le monde rural », Pierre Bacqué persiste :

    « Mon parrainage s’inscrit dans une logique démocratique, voilà tout. Il n’a pu être possible que parce que la peine de mort a été enlevée du programme de Madame Le Pen. C’était ma ligne rouge. »

    « Je tiens simplement à dire que le martinet, ça ne marche pas avec moi. Ceci étant, je réaffirme que j’ai toujours apprécié Jean-Jacques Barbaux en tant que président du conseil départemental. Il fait un excellent travail, je l’ai toujours soutenu et je continuerai à appuyer la politique du Département. Il fait ce qu’il veut concernant ma délégation. Mais son acte me conforte dans mon opinion à propos du parti Les Républicains. Quand il parle de mon parrainage comme un geste contraire aux valeurs, cela me fait bien rire. Lorsque l’on représente un mouvement politique qui s’accommode des problèmes de Monsieur Fillon, on évite de parler de valeurs. Je suis simplement fatigué d’avaler des couleuvres. Pour moi, la démocratie, c’est la liberté de penser. Et mon cas prouve que l’on peut encore prendre des risques à mon âge. »

    Et ceux qui abandonnent François Fillon en rase campagne, seront-ils sanctionnés ?

    Michel Janva

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