élections - Page 367
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2017, en toute simplicité #14 : « L'Etat, c'est vous ! »
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LR/PCD/UDI : honneur aux traîtres
L'alliance électorale conclu entre l'UDI et LR pour les législatives réserve au parti centriste 96 circonscriptions !
Laurent de Boissieu liste ces candidats.
Sur la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis, on découvre donc que l'UDI Ludovic Toro sera bien opposé à Xavier Lemoine, du PCD, ce parti qui a soutenu François Fillon dans la tempête. En revanche, l'UDI n'a pas négocié de candidat sur la 10e circonscription des Yvelines, où est investi Jean-Frédéric Poisson.
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Un mini-sommet européen de l’impuissance ? Hollande en croisade contre Le Pen
Imprévoyants, légers : ils ont tout raté et espèrent que nous les sauvions de la déroute. Disons-leur le mot de Cambronne !
Interrogé par six grands quotidiens européens avant le mini-sommet de Versailles du 6 mars, François Hollande déclarait que l’Europe pourrait « se relancer par la défense ». Il est un peu tard pour y penser. Ce qui aurait pu, naguère, passer pour une bonne idée ne l’est plus totalement pour une raison assez évidente : l’Union européenne post-Maastricht a échoué. Depuis quelques années, les crises s’enchaînent sans interruption : contestation de la monnaie unique, Brexit, Grèce, problème des « migrants » et vague d’attentats islamistes.
Toutefois, pour les dirigeants européens – à commencer par François Hollande et sa grande amie Angela Merkel -, il n’existe plus qu’un seul problème : la montée des formations dites « populistes ». En Allemagne, Angela Merkel reste toujours plus ou moins tranquille. Certes, l’AfD de la charmante Frauke Petry ne cesse de progresser, comme en témoigne la dernière élection régionale du Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, mais la marche supérieure semble encore un peu trop haute. Chez nous – pour reprendre le titre du film de Lucas Belvaux -, l’histoire est un peu différente.
En effet, Marine Le Pen caracole en tête des sondages du premier tour de la prochaine élection présidentielle. Plus important encore : les sondages thématiques montrent une adhésion aux grandes propositions de la candidate frontiste, notamment sur les questions relatives à l’immigration. À la faveur de la baisse de François Fillon, Marine Le Pen pourrait encore grandir un peu plus. Signe des temps : Philippe de Villiers a récemment loué les qualités de la candidate, estimant qu’elle possédait les qualités morales requises pour conduire l’État. Bref, le bateau Le Pen a le vent en poupe !
Une situation qui inquiète le Président.
Pour répondre à ce qu’il pense être une menace, il a entrepris de rencontrer quelques experts de la chose Front national. Chaque sortie est, désormais, l’occasion d’attaquer, parfois durement, la campagne de Marine Le Pen. En déplacement à Vitry-le-François, dans la Marne (un département qui a vu le FN en tête aux deux tours des dernières élections régionales), François Hollande a notamment affirmé que son « ultime devoir » était de tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue par le projet de Marine Le Pen, fustigeant « les forces obscures qui voudraient nous abaisser » et ces « démagogues qui font croire qu’il faudrait renoncer, protéger, s’enfermer alors que la France a toujours été un pays ouvert ».
Passons sur les arguments d’autorité du futur ex-résident de la République. Non, la France n’a pas « toujours » été « ouverte » au sens où il l’entend. C’est une fausseté. Pendant deux mois, le Président normal fera campagne contre un seul parti, ménageant le suspense sur sa préférence. Oh, on peut se douter du fait que le programme d’Emmanuel Macron, calqué sur la politique gouvernementale, est de nature à séduire François Hollande… Comment en sommes-nous, d’ailleurs, arrivés là ? Le Président le plus impopulaire de l’Histoire est en mesure de se maintenir grâce à un hologramme. Surréaliste. Que François Hollande continue sa croisade contre Marine Le Pen. Il est si mal-aimé de la population qu’il pourrait presque l’aider !
Quant à la construction européenne, il est étonnant que François Hollande ne découvre que maintenant qu’il faille profondément la réformer, en créant des niveaux différents d’intégration… Une critique opportune qui masque difficilement une impuissance politique et stratégique. Longtemps, les dirigeants européens ont cru que le parapluie de l’OTAN suffirait, négligeant leurs armées nationales et la coopération intra-européenne. Imprévoyants, légers : ils ont tout raté et espèrent que nous les sauvions de la déroute. Disons-leur le mot de Cambronne !
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Le populisme : une résurgence du politique face à l’économisme triomphant et déshumanisant
Selon Thibaud Collin dans L'Homme Nouveau :
"[...] Le « populisme » est ce mot simple pour désigner un faisceau de phénomènes dont le dénominateur est le refus viscéral de la déliaison libérale. D’où les demandes de sécurité, de limites (redécouverte de la nature protectrice des frontières), d’autorité rendant possible le gouvernement de soi d’un peuple, de continuité avec son histoire et sa culture, etc. Le populisme peut ainsi être compris comme une résurgence du politique face à l’économisme triomphant et déshumanisant.
Cette réaction est saine mais elle ne portera de bons fruits que si elle est enracinée et comprise dans une anthropologie politique sachant situer et articuler les différentes dimensions de l’ordre humain. La crise de notre civilisation est donc le moment opportun de redécouvrir la sagesse de la doctrine sociale de l’Église ; celle-ci est le fruit d’une longue expérience de la vie commune accumulée par la raison naturelle, éclairée et purifiée par la Révélation divine. De Léon XIII choisissant de revivifier l’héritage de la philosophie et de la théologie de saint Thomas au Pape François exhortant les peuples à résister à la cupidité, en passant par Pie XII et saint Jean-Paul II, les catholiques disposent d’un trésor pour notre monde. Connaissons-nous ce trésor ? Pratiquons-nous les vertus grâce auxquelles le monde commun peut perdurer dans la paix et la justice ? La vraie réforme est la réforme des mœurs, c’est-à-dire celle dont nous sommes les acteurs dans notre vie quotidienne."
par Michel Janva
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Macron, le candidat du lobby pharmaceutique - Journal du mercredi 8 mars 2017
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Marine Le Pen l’invitée de RTL
Marine Le Pen était l’invité ce matin des « Petits déjeuners de la présidentielle » sur RTL.
Deux heures pour vendre son programme politique, économique, social, devant des journalistes hostiles et attaquer celui de ses adversaires. Emmanuel Macron a été particulièrement la cible de ses critiques :
« »Un pur produit du système bancaire », « le candidat de la mondialisation sauvage », « le candidat de l’immigration massive », « il est le mondialiste, je suis moi la patriote ».
Francesca de Villasmundo
http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-linvitee-de-rtl/70743/
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La droite a toujours promis mais n’a jamais rien fait !
Auriez-vous la mémoire courte ?
J’avoue être surpris quand je vois des auteurs de Boulevard Voltaire vouloir sauver le soldat Fillon, le soutenir bec et ongles au nom de la défense de la vraie droite et larmoyer sur cette pauvre Penelope, recluse dans son château. Messieurs, je vous le dis : attention, auriez-vous la mémoire courte ?
Souvenez-vous, pour les plus âgés, à la suite des attentas du GIA algérien à Paris, Charles Pasqua, en 1986, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, déclarait : « Il faut terroriser les terroristes, car la guerre est engagée. » Pourtant, le combat contre l’islamisme est toujours aussi présent, il n’a pas été éradiqué, il a simplement muté en sortant du simple cadre algérien.
Souvenez-vous, en juin 1991, au cours d’un dîner-débat du RPR, Jacques Chirac prononçait un discours particulièrement explosif :
« Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français, qui habite à la Goutte-d’Or, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15.000 francs, et qui voit sur le palier, à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [Applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur [rires nourris], eh bien, le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s’impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s’il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d’une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne paient pas d’impôts ! […] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu’il y a un problème de l’immigration. »
Jean-Marie n’aurait pas dit mieux, il aurait même été moins féroce.
Résultat néant : rien n’a été entrepris et l’immigration continua de plus belle !
Souvenez-vous, Sarkozy, le 19 juin 2005, dans la cité des 4.000 à la Courneuve : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ça sera nettoyé. » Interpellé quelques jours plus tard à l’Assemblée sur le sujet, il persiste et signe : « Il faut nettoyer le quartier des trafics et des délinquants, réitère-t-il, avant d’ajouter : « Je ne retire rien. Je ne regrette rien. Je ferai ce que j’ai dit et nous aurons des résultats. Cela prendra le temps qu’il faudra. »
Hélas, cinq mois plus tard, les banlieues s’embrasaient et, douze ans après, il y a toujours plus de zones de non-droit. Quant au fondamentalisme, il se porte à merveille dans les quartiers.
Ce que n’ont pas compris certains, c’est que la droite n’a pas de volonté affirmée quand il s’agit de l’immigration et de l’islamisme. Dès que la gauche et les « racailles » s’opposent à ses mesurettes et descendent dans la rue, la droite abdique et, comme la seiche, lâche son écran de fumée avant de reculer et de fuir.
Les mots de François Fillon, dimanche sur France 2, en apportent d’ailleurs la preuve : « Ma principale adversaire, c’est madame Le Pen » (il n’a cité ni Macron ni Hamon). Ne vous illusionnez pas : le candidat de la droite se pliera comme ses « illustres » prédécesseurs au politiquement correct s’il accède en mai au pouvoir.
http://www.bvoltaire.fr/jeanpierrefabrebernadac/droite-a-toujours-promis-na-jamais-rien,317829
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Marine Le Pen sous-estimée dans les sondages ?
Selon François Hollande (dans le Monde) :
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Nigel Farage : «Macron contre Le Pen, une bataille idéologique»
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Provocations socialistes: Bernard Cazeneuve tient la corde
« Victoire à l’usure ou à la Pyrrhus ? » s’interroge aujourd’hui la presse après le bras de fer remporté par François Fillon au sein du marigot LR. L’ex Premier ministre a finalement obtenu le soutien à l’unanimité du Bureau politique du parti. Chapeau l’artiste ! Mais à moins de cinquante jours du premier tour, il est déjà bien (trop?) tard et l’unité de LR derrière « leur » candidat, ne parlons même pas des centristes, est une blague à laquelle personne ne croit. Quant au programme eurolibéral de M. Fillon , avant même l’affaire Pénélope, sa divulgation dans l’opinion fut la première cause de sa dégringolade dans les sondages. De l’image du FN cette fois, il est question dans le dernier baromètre (annuel et existant depuis 1984 !) réalisé par Kantar Sofres-OnePointpour France info et Le Monde. Il apparaît à la lecture de celui-ci , ce qui ne manque pas d’étonner, que 58% des sondés considéreraient que le FN est « un danger pour la démocratie », un pourcentage en hausse de 11 points par rapport à 2012. Un avis qui serait majoritaire chez les femmes (62 %), les plus de 65 ans (63 %), les professions intermédiaires (63 %), les diplômés de l’université (68 %), les cadres (69 %). En l’espèce les catégories désignées a priori comme les plus perméables au formatage médiatique, aux idées progressistes de la Caste, à la pensée unique, au matraquage d’une propagande qui explique que les aspirations populaires…sont antidémocratiques.
Dans le même temps, ce sondage indique encore que 48% des ouvriers et plus largement 33% des personnes interrogées (en hausse de deux points par rapport à 2016) seraient en accord avec les positions du Front National , tandis qu’un électeur de LR sur trois (32% ) serait favorable à un rapprochement avec le FN. Une donnée intéressante dans l’hypothèse d’une second tour qui opposerait Marine Le Pen à Emmanuel Macron.
D’autant que comme le note Serge Federbusch sur le site du Figaro, « le report des voix de droite républicaine sur le télévangéliste de l’oligarchie (Macron, NDLR) dans une deuxième tour face à Le Pen est moins qu’assuré. Si Fillon est sèchement éliminé, la fureur de son électorat pourrait le conduire à voter pour la candidate du Front National au second tour. Il ne faut pas oublier que la France est aujourd’hui majoritairement de droite, toute nuance confondue. Il suffirait donc que Marine Le Pen parvienne à adoucir son image et à assimiler Macron à Hollande pour que les sondages soient cruellement démentis, de la même manière qu’ils l’ont été aux États-Unis ou en Grande-Bretagne récemment. Mais, ici aussi, François Hollande joue avec le feu. Plus il soutiendra Macron ouvertement, plus il fera partager la détestation populaire qui l’accable à ce successeur éventuel et quasi-fils spirituel. »
Une détestation que Bernard Cazeneuve réserve lui au Front National et qui partage avec François Hollande la même inquiétude: « En privé, M. Hollande se dit persuadé que Mme Le Pen, qui profite des difficultés de M. Fillon, est sous-estimée dans les sondages . Si la candidate du FN arrive avec dix points d’avance au premier tour, celui qui arrivera en deuxième position peut avoir du mal à rassembler , avance un conseiller… ».
Pour conjurer la menace et comme Manuel Valls avant lui, M. Cazeneuve parcourt actuellement la France pour prêcher contre le vote Marine... une action prioritaire quand on est Premier ministre? En Lorraine lundi, le hiérarque socialiste, commis de Bruxelles et comptable de l’épouvantable bilan du quinquennat Hollande, a tressé des lauriers à l‘union européiste. Il a affirmé que Marine Le Pen « ne propose rien » pour la France, qu’un programme de protectionnisme intelligent n’est qu’ « illusion, mensonge et impasse », que le FN c’est « un parti du désordre », du « mépris des institutions », des « mensonges dissimulés » et des « messages simplistes »…
Culot sidérant? Ahurissante faute de goût? Ou peut-être plus prosaïquement mépris pour les sentiments du pays réel, voire une incapacité à en mesurer l’intelligence? C’est en tout cas depuis Athènes que M. Cazeneuve a mis en garde vendredi , dixit Le Monde, contre « le risque du populisme ». Un populisme qui, si l’on croit le Premier ministre, contrairement à l’ultra libre échangisme, à l’immigrationnisme et au mondialisme des élites hors-sol « ruinerait la possibilité pour l’Europe » de protéger ses citoyens. « La France sera plus forte que les invitations (…) au recroquevillement. »
Encore et toujours l’inversion accusatoire chère aux adversaires de Marine et du FN. De surcroît, affirme Bruno Gollnisch, tenir ce type de propos en Grèce , pays où la population est paupérisée, tiers-mondisée, mise à genoux par les trahisons successives de sa classe politique et le traitement ultra-violent qui lui est infligé pour répondre aux exigences du FMI, de la Banque centrale européenne et de la Commission de Bruxelles, relève au minimum d‘une forme de provocation plutôt perverse. Redisons-le ici, si Marine est élue, elle mettra les instances de l’UE devant leurs responsabilités. Elle exposera clairement les conditions pour notre maintien: réappropriation de tous nos pouvoirs régaliens, réaffirmation de notre indépendance, de notre souveraineté monétaire, territoriale, économique, législative. C’est cela défendre la France, au nom du peuple!
https://gollnisch.com/2017/03/07/provocations-socialistes-bernard-cazeneuve-tient-corde/