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élections - Page 369

  • Législatives: 136 députés FN ? C’est possible selon Oddo Securities

    Selon les calculs du cabinet Oddo Securities (l’une des principales sociétés de Bourse de la place de Paris), avec 30% à la présidentielle, le Front national pourrait se retrouver avec 136 députés. En revanche, si Marine Le Pen recueille 25% au 1er tour, le FN aurait 57 députés en juin.
    57 contre 2 actuellement.

    Les salles de marchés, explique Challenge, ont mis des moyens importants pour analyser les élections françaises. La présidentielle, bien sûr, mais aussi les législatives. « Les algorithmes de probabilité qui tournent habituellement sur les chiffres macro-economiques et les résultats des entreprises côtées, ont été branchés sur les sondages ».

    Avec 136 députés, le FN priverait les autres partis d’une majorité absolue, analyse Oddo Securities. « Ce risque vaut particulièrement si Emmanuel Macron est élu, car malgré les ralliements nombreux à sa cause, son mouvement politique, de création récente, n’a pas l’implantation locale des partis traditionnels », peut-on lire dans la note d’Oddo Securities à ses clients.

    http://www.bvoltaire.fr/actu/legislatives-136-deputes-fn-cest-possible-selon-oddo-securities

  • Les contradictions de l’idéologie dominante par Guillaume Faye

    L’idéologie dominante (qui n’est pas ”majoritaire” mais minoritaire et hégémonique) dans laquelle les ingrédients de gauche sont les plus présents, multiplie les contradictions internes, insurmontables et comparables à des oxymores.  Voici les plus énormes, dans plusieurs domaines : économie, immigration, islam, féminisme,  éducation, justice, etc.  

    La gauche  et la finance internationale sont objectivement  alliées

    * Les socialistes défendent l’endettement national et combattent une imaginaire « austérité », méprisant l’équilibre des comptes publics qui serait de l’ « ultralibéralisme ». Pourtant, la ”finance internationale” tant honnie se réjouit de l’endettement croissant de sa débitrice, la France, à 100% de son PIB. Socialistes et spéculateurs internationaux marchent sur le même trottoir.

    * La gauche anticapitaliste est donc favorable au déficit budgétaire chronique, pour des raisons ”sociales” et, en même temps déteste la ”finance internationale”. Or cette dernière, qui  finance le déficit (pour l’instant) espère que ces prêts lui rapporteront de plus en plus. La gauche anticapitaliste est donc la vache à lait de son ennemie. Mais tout cela est en partie truqué. Pourquoi ? Parce que des emprunteurs politiques de gauche touchent des commissions des créanciers pour endetter le pays.

    On pourchasse un ”ultralibéralisme” imaginaire alors que la France crève du collectivisme

    * Un peu partout, on s’en prend à l’ « ultralibéralisme » et à l’ « austérité » alors que la France vit dans une économie collectiviste avec plus de 57% du PIB absorbé par les dépenses publiques les plus fortes du monde ; avec un endettement qui nous rapproche de la faillite, le régime fiscal le plus lourd et confiscatoire pour les classes moyennes et les entreprises, surtout les PME et les TPE. 

    * La France est un pays collectiviste, à l’économie administrée, surréglementée et surtaxée, avec la proportion de fonctionnaires parmi les plus importantes au monde ; notre pays a, de ce fait, les plus mauvais résultats (chômage, endettement, commerce extérieur, croissance) de toute l’Union européenne.

    L’idéologie antiraciste est raciste

    * Les antiracistes soutiennent des musulmans noirs et arabes qui sont, eux-mêmes, racistes et antisémites. Comme par exemple Mehdi Meklat (qui est allé jusqu’à souhaiter un nouvel Hitler pour exterminer les juifs), le tweeter admiré par les médias de gauche ou, proche de lui, Oulaya Amamra (sacrée meilleure espoir féminin à la remise des César), auteur de tweets racistes anti-Blancs et homophobes, excusée en raison de ses origines ethniques protégées, comme l’a remarqué Ivan Rioufol (Le Figaro, 04/02/2017).

    * Le racisme anti –Blancs, bien que généralisé, n’est pas poursuivi, car il est nié ; le racisme n’est inquiété que s’il touche des personnes ”issues de la diversité” et provient d’auteurs blancs. Les cas en sont d’ailleurs  rarissimes et, en général, falsifiés. 

    * L’antisémitisme et le négationnisme ne sont pas poursuivis s’ils proviennent de musulmans (cas très fréquents) ; ils ne le sont que s’ils proviennent d’Européens de souche (cas assez rares).

    * Le racisme, retenu comme motif aggravant d’un crime ou délit, ne s’applique qu’aux Blancs dans la pratique des tribunaux. 

    * Officiellement, les races n’existent pas mais, contradiction juridique, le racisme est qualifié de délit. Comme si l’on disait : les vélos n’existent pas mais il est interdit de circuler à vélo.

    * Le Cran (Conseil représentatif des associations noires) n’est pas considéré comme raciste (bien qu’il le soit de par sa dénomination) alors qu’un Crab (Conseil représentatif des associations blanches) ne serait pas enregistré en préfecture et ses créateurs poursuivis pour racisme.

    * Le terme ”Afrique noire” est politiquement correct et autorisé. Le terme ”Europe blanche” est interdit.

    * Le racisme anti–Blancs, majoritaire, n’est jamais poursuivi. Le racisme contre les ”minorités visibles”, quasi inexistant, est traqué. Il est souvent inventé même s’il n’existe pas. 

    Discrimination positive et racisme d’État (anti Blancs)

    * La ”discrimination positive”, c’est-à-dire accorder des privilèges, passe–droits et dérogations et faveurs des ”personnes de couleur” pour compenser leur supposée ”discrimination négative”, n’est pas, comme dans les universités américaines (« affirmative action »), légalisée en France  mais elle s’applique dans les faits : embauche prioritaire voire systématique de personnes issues de la ”diversité”, pour les emplois peu qualifiés ou de niveau moyen, dans les grandes entreprises et les fonctions publiques, aides sociales supérieures et absence de sanctions des fraudes, accès facilité au logement social dont les Français de souche sont pratiquement exclus,  etc.

    * Contrairement aux discours de tous les médias, les populations issues de l’immigration – musulmane à 90%– ne sont ni défavorisés, ni exclues, mais au contraire très largement privilégiées dans tous les domaines, comme le démontre la ”politique de la Ville” ; avec un coût faramineux et sans aucun résultat.

    * Les ”migrants” clandestins (le vrai terme serait ”envahisseurs”) même déboutés de la demande d’asile, sont inexpulsables et touchent des aides supérieures

    La duplicité  et les aberrations  du féminisme

    * Les lobbies féministes ont obtenu des lois sur l’obligation de « parité » hommes–femmes dans les listes électorales et la direction des entreprises, au nom de l’égalité entre les sexes. Or  ces mesures, d’apparence égalitaire, violent très gravement le principe d’égalité des chances des individus quel que soit leur sexe ou leur origine ; ils sont contraires à la Déclaration des droits de l’homme qui ne reconnaît la légitimité d’aucun quota fondé sur l’appartenance et la naissance. 

    * Et ils nuisent aux femmes, car la sélection sur la compétence n’étant plus respectée, certaines femmes élues ou recrutées par quotas ne seront pas au niveau. On dira d’elles qu’elles bénéficient d’un favoritisme injuste.   

    * La gauche féministe et antiraciste est islamophile (antiracisme oblige) alors que l’islam est misogyne et antisémite. Les féministes de gauche soutiennent l’immigration invasive et l’islamisation. Les Femen s’en prennent aux églises, sous prétexte que le catholicisme serait misogyne (idiot et faux) mais, par lâcheté, jamais aux mosquées, alors que la misogynie de l’islam est un de ses piliers.

    * Des mouvements féministes, influencés par l’islamo–gauchisme, ont invoqué la ”liberté” des femmes pour défendre le port du « burkini » sur les plages, alors qu’elle savent parfaitement que c’est une provocation et que ce vêtement ridicule et infâmant est imposé aux femmes sous la menace. La journaliste franco–tunisienne Sonia Mabrouk interviewée par Le Figaro (07/03/2017 ) explique que ces féministes perverties, comme les islamistes« ont fait d’un symbole de domination  l’expression d’une liberté ! » 

    L’écologisme contre l’écologie

    * Les écologistes veulent abolir l’énergie nucléaire, qui est la moins polluante. Leurs ”énergies renouvelables”, intermittentes, dépendantes du vent et de l’ensoleillement, donc à faible rendement, devront être secondées par le recours aux centrales à charbon et au gaz – cas actuel dans l’Allemagne anti–nucléaire. Ce qui augmente considérablement les émissions polluantes.  

    * La voiture électrique, censée être moins polluante en aval, sera un facteur majeur d’accroissement de consommation (recharge des batteries) et donc de production d’électricité polluante, en amont ;  à cause du recours aux centrales thermiques. La voiture électrique est une erreur complète. Il aurait fallu investir dans des moteurs thermiques très peu polluants

    * À Paris, la limitation de la circulation automobile et la fermeture des voies sur berges par le lobby écolo de Mme Hidalgo ne provoque pas un report sur les transports en commun mais des embouteillages monstres qui augmentent la pollution de l’air.

    * Le refus du canal Rhin–Rhône à grand format par le lobby écologiste a abouti à multiplier le trafic de camions très polluants sur les axes autoroutiers.      

    Démocratie, populisme, oligarchie : confusions et mensonges   

    * Les pays qui mettent le mot ”démocratie” dans leur appellation, surtout associé au terme de ”république”, sont souvent des tyrannies. De la République démocratique du Congo à l’ancienne République démocratique allemande.

    * L’idéologie dominante, avec le ”racisme”, fustige un autre ennemi majeur : le populisme. Être ”démocrate”, encenser la ”démocratie” comme une idole laïque et se dire ”antipopuliste” est pourtant contradictoire et absurde : en effet ”démocratie” (étymologie grecque) et ”populisme” (étymologie latine) signifient exactement la même chose : souveraineté du peuple contre une oligarchie.

    * L’oligarchie, qui impose sa tyrannie douce et discrète mais extrêmement efficace en France, en Europe, a peur du peuple réel de souche. Elle qualifie sa propre domination, par manipulation sémantique, de ”démocratique” et la véritable démocratie qu’elle redoute de ”populiste”, par assimilation implicite avec le fascisme.  Cynique mensonge. 

     La Justice contre la justice : partialité, politisation et abus de pouvoir d’une caste

    * Le principe d’impartialité de la Justice n’est plus crédible. Une partie notable de la magistrature française est politisée et partiale. Beaucoup de magistrats ne rendent pas la justice ”au nom du peuple français” mais selon leurs engagements idéologiques. Comme sous Vichy. L’École nationale de la magistrature dispense un enseignement politiquement orienté à l’extrême–gauche voire proche de l’islamo–gauchisme.

    * La magistrature se veut intouchable et sacrée comme une sorte d’Église laïque au dessus du peuple. Elle poursuit ceux qui la critiquent : démarche totalitaire.

    * La ”séparation des pouvoirs ” n’est plus respectée par les instances judiciaires (affaire Fillon) qui interviennent dans l’élection présidentielle.

    * Drapée dans sa fausse dignité  et son impartialité feinte,  une partie de la Justice obéit à l’idéologie dominante de gauche, de manière militante. On l’a vu avec les scandaleuses dérives délinquantes du Syndicat de la magistrature (”Mur des cons”, etc.)

    * Beaucoup de magistrats ne sont impartiaux que lorsqu’il s’agit d’affaires de droit commun sans implications politiques ou ethniques. 

     * La dictature des juges non élus, surtout les juges européens, (qui s’imposent aux Parlements nationaux !), leur impunité professionnelle, leur partialité idéologique militante sont une des principales menaces contre la véritable démocratie.

    * La Justice s’est réinstallée en une Corporation autonome (comme sous l’Ancien Régime) indépendante de la volonté du peuple souverain de ses élus et de la Souveraineté. L ”’indépendance” de la justice” par rapport au pouvoir politique démocratiquement élu par le peuple est une idée absurde. C’est une interprétation fausse de l’idée de ”séparation des pouvoirs” de Montesquieu.

    * Car ce principe antidémocratique entraine l’institution judiciaire, non élue,  à être indépendante des lois elles mêmes, qu’elle viole sans gêne, et l’incite à former une corporation autonome. Les magistrats devraient être totalement dépendants du pouvoir législatif parlementaire et exécutif issu de la souveraineté du peuple, puisqu’ils rendent justice ”au nom du peuple”. L’indépendance de la justice est une idée tyrannique. 

    L’Union européenne est anti–européenne

    * Les pro-européens, défenseurs de l’Union européenne actuelle,  ainsi que les institutions de l’UE et le tribunal européen de Strasbourg favorisent l’immigration invasive en provenance des autres continents.

    * L’espace Schengen d’abolition des frontières et les opérations maritimes militaires de sauvetage  en Méditerranée aboutissent à une explosion de l’invasion migratoire de l’Europe. Les marines militaires européennes ne repoussent pas les envahisseurs mais les aident à nous envahir.  

    * Les institutions européennes ont accepté des règles de commerce et d’échanges internationaux systématiquement défavorables aux entreprises européennes.

    * Il faut donc transformer totalement les formes de l’Union européenne actuelle et non pas en abolir le principe. Il faut en revenir à l’idée  d’Union de nations souveraines. C’est-à-dire renouer avec ce principe millénaire et antique de l’Union des cités grecques dans la souveraineté de chacune. Un peuple homogène uni avec des nations différentes mais sœurs. Mais sans aucune ”diversité” ethnique, facteur automatique de guerre civile. Europe : un seul peuple, plusieurs nations.   

    Éducation nationale : l’égalitarisme  contre l’égalité

    * L’abaissement du niveau et de la discipline dans l’enseignement public défavorise les enfants de milieux populaires et pauvres. Les enfants des milieux aisés vont dans le privé payant, nettement supérieur à l’Éducation nationale, contrairement au passé où le public était supérieur au privé.

    * L’égalitarisme et l’idéologie anti–sélection née en Mai 68, sont les fossoyeurs de l’égalité dans l’enseignement ; ils favorisent la croissance des inégalités et bloquent la ”circulation des élites”. L’Éducation nationale française – bastion de la gauche égalitariste –  produit un des plus fort taux d’analphabètes au monde en fin de cycle primaire : 20%. À moyen terme, c’est mortel pour le pays. Le baccalauréat français n’est plus considéré, au plan international, comme un diplôme sérieux.       

    * Dans ce domaine comme dans d’autres, l’idéologie dominante de gauche, laxiste et égalitariste, fabrique une société à deux vitesses : les enfants des classes populaires sont scolarisés dans des établissements publics bas de gamme, avec violences et insécurité permanentes (provoquées à 100% par des allogènes), corps professoral médiocre, enseignement et programmes dégradés.  Aujourd’hui, l’école publique ressemble à un supermarché low cost et bas de gamme et l’école privée à une boutique de luxe. Jadis, c’était exactement l’inverse. Merci, la gauche.

    http://www.gfaye.com/les-contradictions-de-lideologie-dominante/

  • La duperie du revenu universel

    Benoît Hamon propose dans son programme un revenu universel défendu aussi bien par les tenants de la gauche radicale que par ceux de l’ultralibéralisme.

    Les adversaires de Benoît Hamon, qui réintroduit l’idée du revenu universel dans le débat politique, le taxent d’irréalisme. Peut-être à tort. Après tout, ce revenu a été institué dans des pays aussi différents que l’Iran, le Koweït, la Namibie, Singapour et l’Alaska et, à titre expérimental, au Royaume-Uni, en Finlande, au Canada, cependant qu’il donne lieu à de sérieuses discussions en Suisse, en Catalogne et au Brésil. Et il compte pas mal de partisans.

    Maints hommes politiques et économistes y voient la solution au problème insoluble du chômage. Et, bien entendu, beaucoup attendent de lui le renforcement de la solidarité et l’éradication de la misère. Ce « revenu d’existence », dit aussi « revenu de base », serait versé à tout être humain vivant sur le territoire national, de la naissance à la mort, et son montant serait plus élevé pour les adultes que pour les mineurs.

    Hamon, pour sa part, préconise de commencer par porter le RSA – versé aux seules personnes sans ressources – à 600 euros par mois, pour finir par instaurer un revenu mensuel d’existence – attribué à tout individu sans conditions de ressources – d’un montant de 750 euros. La Fondation Jean-Jaurès, proche du PS suggère, quant à elle, de commencer à 60 euros pour tout mineur, 120 pour tout adulte, et d’arriver très progressivement à 500 euros par personne.

    D’autres, par réalisme, souhaitent limiter l’attribution de ce revenu aux seuls chômeurs et personnes sans ressources, pour commencer, et de moduler le montant du versement suivant les ressources, en ce qui concerne les actifs.

    En principe, ce revenu devrait s’ajouter aux autres aides sociales : minima sociaux, aides au logement, allocations familiales, indemnisations de chômage. Mais M. Hamon lui-même n’exclut pas qu’à terme ces aides puissent lui être intégrées. Et, dans ce cas, il serait étonnant que les « bénéficiaires » n’y perdent pas ; le revenu universel jouerait alors comme un rabot sur ces prestations. Et beaucoup de partisans du revenu universel pensent qu’il n’est financièrement supportable par l’État qu’à cette condition.

    Autrement dit, ce revenu risque bien de se révéler la pire des illusions, et la pire désillusion. Mais il présente un autre inconvénient, au moins aussi sérieux : celui de reléguer dans un ghetto tous ceux qui se trouvent dans l’impossibilité de trouver ou de retrouver un emploi, et de renforcer la flexibilité de l’emploi, des conditions de travail et des salaires, inévitablement tirés à la baisse.

    Oncle Benoît y a-t-il pensé ? Mais il est vrai que depuis plus de trois décennies, les dirigeants socialistes, résignés ou franchement convertis (suivant les cas) au néolibéralisme mondial et sans frein, considèrent le chômage et la précarité comme inhérents au système, et ne voient de solutions que dans l’assistanat généralisé et autres palliatifs.

    Emmanuel Macron disait récemment, à l’encontre de M. Hamon : « Le revenu universel existe déjà, il s’appelle le RSA ». Nous nous contenterons d’ajouter ici que, dans la Rome impériale, il prenait la forme de l’annone, versée gratuitement à une plèbe pauvre et oisive, ainsi sauvée in extremis de la misère (et retenue au bord de la révolte) et qui se divertissait à la taverne et aux spectacles du cirque.

    Politique magazine mars 2017 -  Consulter ... S'abonner ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Ivan Rioufol : « Fillon fait l’erreur de s’allier avec des traîtres ! »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Carnet des présidentielles: Parrainages Marine Le Pen et Asselineau. Signature de Jean-Marie Le Pen pour sa fille, Fillon, Juppé, Macron et les autres…

    C’est officiel Marine Le Pen a récupéré 577 parrainages. De même que François Asselineau de l’UPR, 524. Parmi les parrainages de Marine Le Pen se trouve la signature de son père, Jean-Marie Le Pen, au titre de député européen.

    «Il faut que ces [500] parrainages proviennent d’au moins 30 départements ou collectivités d’Outre-mer différents, et qu’un même département ou une même collectivité d’Outre-mer ne fournisse pas plus de 10% du total la première fois», précise Laurent Fabius, le président du Conseil Constitutionnel. Le Figaro

    Le camp souverainiste, avec le ralliement d’Alain Soral et la sympathie déclarée dePhilippe de Villiers pour Marine Le Pen, est en train de se rassembler autour de la candidate FN qui poursuit sa campagne en tête des sondages. Elle est aussi la seule parmi les candidats de tête à être libre de sa parole publique avec un parti uni autour d’elle, dont les chapelles ne se disputent pas la gamelle et ne lui font pas pression pour qu’elle se perde en repentances diverses et variées, suivant les courants, comme c’est le cas pour François Fillon, qui se contorsionne en affirmant qu’il est innocent des accusations de la Justice, tout en ne cessant de répéter qu’il demande pardon pour ses erreurs. Comment peut-il s’étonner que les gens aient des doutes sur son innocence ?

    Par contre la ligne invariable des réponses sans aucune ambiguïtés de Marine Le Pen continuent de lui assurer une position privilégiée que ces basses manœuvres n’atteignent pas ou peu, bien qu’elle soit plus que jamais harcelée par des médias accusateurs, voire haineux, et une Justice aux ordres de l’Elysée,

    Qui est François Asselineau ?

    François Asselineau est un haut fonctionnaire, diplômé d’HEC puis de l’ENA, dont il sort en 1985 où il entre à l’Inspection générale des finances. Il commence alors une carrière de haut fonctionnaire à Bercy qu’il couple à plusieurs expériences dans des cabinets ministériels.

    Il travaillera ainsi pour plusieurs membres des gouvernements Balladur et Juppé, notamment comme directeur de cabinet de la ministre du Tourisme Françoise de Panafieu (1995-1996) puis comme conseiller du ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette (1996-1997). Après la dissolution de l’Assemblée nationale et l’arrivée de la gauche au pouvoir, il se rapproche de Charles Pasqua, séduit par son opposition au traité d’Amsterdam. Il en deviendra le directeur de cabinet au Conseil général des Hauts-de-Seine entre 2000 et 2004. » Les Echos

    François Asselineau est donc un homme du Système issu des rangs des Républicains(ex-UMP), qui a été à l’école du très retord Charles Pasqua. Ce qui explique qu’il ait obtenu sans difficulté ses 500 signatures, bien qu’il n’ait aucun élu dans son parti, comme Dupont-Aignan, en dépit de l’exigence que les 500 parrainages « proviennent d’au moins 30 départements ou collectivités d’Outre-mer différents, et qu’un même département ou une même collectivité d’Outre-mer ne fournisse pas plus de 10% du total la première fois».  Alors que Marine Le Pen qui a de nombreux élus au FN a du racler les fonds de tiroirs pour répondre à ces nouvelles exigences du Conseil constitutionnel… La tentative de division des voix de la droite nationale  par la Droite molle est un classique de chaque élection présidentielle depuis la création du Front.

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  • Bruno Gollnisch - Macron et la colonisation, Puy du Fou, persécutions judiciaires contre le FN

  • La machine à perdre est en route et Fillon est son prophète

    Le laminoir implacable de la gauche mondialiste est en marche.

    Tout va bien, braves gens, les Républicains sont en ordre de bataille, les fils prodigues – et pas des prodiges – sont revenus au bercail, ce petit monde est remonté comme une pendule après l’expédition du Trocadéro ; pas celle de 1823, celle de dimanche dernier.

    Mobiliser 200.000 personnes (selon les organisateurs) – la fête des voisins avant l’heure, disent les mauvaises langues – convainc les Républicains que la route vers la victoire ne comporte plus d’obstacles et que tout le monde se fout bien des affaires juridico-émotionnelles de la famille Fillon.

    La droite applique avec une constance remarquable la grande tradition consistant à être en retard d’une guerre. Face à elle, la gauche reste en avance. Mais cette fois-ci, notre brave droite pseudo-traditionnelle oublie tout de même que la variable décisive dans cette élection, ce sont beaucoup d’électeurs qui n’ont pas forcément accès aux médias de la réinformation, aux réseaux sociaux, et vont encore moins se promener place du Trocadéro.

    Madame Michu, elle est abreuvée quotidiennement par le « 13 Heures » de France Inter, les journaux télévisés de monsieur Drahi, la presse nationale de monsieur Bergé et de la PQR de monsieur Baylet… Et pour décoller l’idée que le Fillon a piqué le pognon du peuple du cortex cérébral de la brave dame, il va falloir faire preuve d’imagination !

    Le laminoir implacable de la gauche mondialiste est en marche ; d’abord, on a placé des fusibles aux postes traditionnels : Cambadélis au PS, Hamon comme porte-flingue pour les élections, le tout en assurant la promotion d’un sous-marin nommé Macron.

    Car Macron a cet avantage incontestable que c’est un inconnu, ce qui lui permet de bramer toutes les incongruités possibles avec le succès que mesurent les derniers sondages – incontestablement achetés, par ailleurs.

    Le schéma est tristement prévisible : Fillon, beaucoup plus affaibli par un report de voix du centre vers Macron qu’en raison de ses affaires médiatico-juridiques, ne pourra récupérer son électorat passé à Marine et arrivera troisième au premier tour. Les Républicains appelleront à faire barrage au FN en répétant ce qui a permis à MM. Estrosi et Bertrand d’être élus grâce à la gauche, mais cette fois au profit de Macron, ce qui permettra aux éléphants de conserver leur siège à l’Assemblée à 11.000 € par mois dont assistante parlementaire, et zou ! c’est parti pour un Hollande rajeuni à l’Élysée…

    La droite – allégée du boulet du centre – a-t-elle la capacité à faire alliance avec le Front national en rentrant, enfin, dans le lard de la bien-pensance ?

    Fillon devrait y réfléchir à deux fois ; on voit bien que tous les poids lourds de la gauche commencent à soutenir Macron, et d’ici que Hamon se désiste, il n’y a qu’un pas… Désormais, il est au pied du mur. S’il appuie Marine Le Pen, il est probable que Macron, positionné au centre, n’aspirera pas toute la gauche ; on aura donc une femme à l’Élysée.

    http://www.bvoltaire.fr/guylesavoyard/machine-a-perdre-route-fillon-prophete,318302

  • Macron : quand le vernis craque - Journal du vendredi 10 mars 2017

  • Zizanies oligarchiques par Georges FELTIN-TRACOL

     

    La campagne présidentielle de 2016 aux États-Unis fut passionnante et inattendue avec le surgissement d’un profond mécontentement populaire cristallisé par le sénateur indépendant Bernie Sanders du côté démocrate, et le protectionniste Donald Trump chez les Républicains. L’élection présidentielle française de 2017 se révèle tout aussi riche en surprises politiques suite à l’application des funestes primaires qui ont sanctionné Manuel Valls, Nicolas Sarközy et, peut-être, Alain Juppé.

    Le conditionnel s’impose pour ce dernier, car, bien que largement défait au second tour de la primaire de la « droite » et du centre (33,51 %), le maire de Bordeaux pourrait finalement se présenter à la présidentielle, cocufiant ainsi les 4 400 000 électeurs qui ont l’habitude (et la joie ?) de l’être. En effet, le « Pénélopegate » est en train de couler la campagne de François Fillon, longtemps grand favori de l’élection.

    La révélation de ce nouveau scandale politico-financier par Le Canard enchaîné témoigne cependant de profondes divergences au sein même de l’oligarchie mondialiste. Certes, la transmission de l’« affaire Fillon » aux journalistes du palmipède imprimé revient principalement à un « cabinet noir » animé depuis l’Élysée par son secrétaire général, Jean-Pierre Jouyet. L’ancien secrétaire d’État aux Affaires européennes (2007 – 2008) du gouvernement Fillon entend de cette manière se venger du procès que lui intenta François Fillon en 2015. Mais, par-delà ces représailles, le puissant secrétaire général à la présidence de la République cherche à sauver le quinquennat de son vieil ami François Hollande en lui donnant pour successeur Emmanuel Macron.

    Contrairement à ce qu’on peut imaginer et quitte à se répéter une nouvelle fois, l’hyper-classe mondialiste ne constitue pas un ensemble homogène cohérent. Outre des nationalités différentes et des âges variables, l’oligarchie planétaire doit composer avec des rivalités, latentes ou non, d’origine privée, financière, économique et marchande. L’ancien et unique premier ministre de Sarközy (une autre fonction fictive ?) a beau avoir donné de nombreux gages au mondialisme, à savoir être le candidat de la City de Londres et de se faire conseiller par Henri de Castries du Groupe Bilderberg (Young Leader en 1994 de la French-American Foundation), François Fillon indispose des membres importants de la « Nouvelle Classe » planétaire.

    Ils n’oublient pas que l’ancien lieutenant du gaulliste social-souverainiste Philippe Séguin (toujours hostile au camp dissident) vota « non » au traité de Maastricht en 1992 avant finalement de l’accepter quelques années plus tard, puis de défendre les autres traités européens dont celui de Lisbonne en 2008 qu’il fit ratifier par le Parlement. Cette « faute originelle » perdure encore. En janvier 2017, François Fillon intervint devant les responsables de la droite allemande au siège berlinois de la Fondation Adenauer. Son discours souverainiste-européiste ravit les cadres de la CSU (Union sociale-chrétienne) bavaroise, mais irrita l’aile gauche de la CDU (les démocrates-chrétiens). Certains milieux mondialistes craignent que le député de la deuxième circonscription de Paris soit un Viktor Orban hexagonal à la puissance cent !

    Par ailleurs, François Fillon n’a jamais caché sa proximité avec Vladimir Poutine qu’il tutoie. Son entourage immédiat (Jean de Boishue, Igor Mitrofanoff Thierry Mariani, Bruno Retailleau) est plutôt russophile. Des cénacles cosmopolites s’effrayent de l’apparition possible d’un axe majeur Trump – Fillon – Poutine capable de contrecarrer leurs visées d’autant que François Fillon fut longtemps un spécialiste à l’Assemblée nationale des questions militaires et de défense nationale. Enfin, le christianisme revendiqué du candidat et le soutien indéfectible de Sens commun (l’émanation droitière de La Manif pour Tous) ainsi que les œillades prononcées du mensuel néo-conservateur Causeur les indisposent grandement. Ils oublient qu’en tant que ministre de la soi-disant Éducation nationale, Fillon a introduit le calamiteux socle commun des compétences et encouragé la suppression concertée de la notation sur 20…

    Les risques sont donc élevés pour que l’hyper-classe ne permette pas un second tour Marine Le Pen – François Fillon. Elle entend par conséquent les affaiblir en déclenchant des enquêtes conduites par une justice instrumentalisée et en publiant régulièrement des sondages manipulés. Elle mise tout sur le seul candidat qui concilie l’ultra-libéralisme économique et le libéralisme culturel libertaire : Emmanuel Macron, indéniable champion des métropoles globalisées, des banques rapaces et des médiats oligopolistiques.

    Incarnation de « Nuit debout pour les traders », Macron (hors le cas d’Alain Juppé) reste la seule garantie de maintenir le carcan austéritaire sociétaliste – multiculturaliste. Chouchou des places financières de Francfort et de Wall Street (en forte concurrence avec la City), l’ancien ministre de l’Économie, s’il parvient à la présidence de la République, accélérera la dissolution de la France européenne dans le magma de l’indifférenciation marchande, ce que ne souhaitent pas d’autres mondialistes qui soutiennent, eux, François Fillon de peur de provoquer d’éventuelles réactions populaires spontanées et incontrôlables.

    Georges Feltin-Tracol

    http://www.europemaxima.com/zizanies-oligarchiques-par-georges-feltin-tracol/