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élections - Page 443

  • Nouvelle défaite pour l'immigrationniste Merkel

    6a00d83451619c69e201bb09380a32970d-800wi.pngLe parti d'Angela Merkel a enregistré dimanche le pire résultat de son histoire pour des élections régionales à Berlin, dans un climat de mécontentement croissant sur l'immigration, à un an des prochaines élections législatives. Il s'agit du deuxième revers électoral consécutif en deux semaines lors d'un scrutin régional pour l'Union chrétienne-démocrate (CDU).

    Berlin, la CDU n'a recueilli que 18% environ des suffrages, en recul de plus de 5 points par rapport au dernier scrutin de 2011, tandis que l'AfD fait son entrée dans le parlement local de la capitale allemande avec plus de 12% des voix.

    Le parti social-démocrate (SPD) essuie lui aussi à Berlin de lourdes pertes mais il reste le premier parti de la ville avec un peu moins de 23% des voix.

    L'AfD ne s'est pas privé de saluer "une résultat fantastique" :

    "Dans une ville tellement à gauche comme Berlin, notre score supérieur à 10% est un grand succès".

    L'AfD, née il y a trois ans, va entrer dans un dixième parlement régional, sur les seize que compte le pays.

    Suite à ce nouvel échec de la chancelière, l'allié bavarois de la CDU, la CSU, pourrait réclamer une politique beaucoup plus restrictive en matière d'immigration.

    Michel Janva

  • Juppé, Sarkozy, Copé, Fillon NKM, Le Maire… où est la droite ?

    Une analyse - à juste titre - très critique du monde dit de droite. Nous l'avons dit et répété : les hommes - dont, bien-sûr, les femmes - ne sont pas pires qu'en d'autres temps ou en d'autres camps. Simplement, ils sont prisonniers d'un Système détestable qui imprime à la France - tant qu'elle n'en changera pas - un inexorable et fatal déclin. Et qui les réduit, quant à eux, à donner un  spectacle permanent de guignols impuissants. LFAR

    Et de huit ! Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) aurait, selon ses dires, réuni l’intégralité de ses parrainages qui lui permettront de participer aux « primaires de la droite ». [Elle les a recueillis ... NDLR] La dame vient, ainsi, grossir les rangs des putatifs de son camp, tous masculins, Nadine Morano ayant déclaré forfait (à l’instar d’Henri Guaino, d’ailleurs), malgré une forte mobilisation de ses soutiens ces jours derniers. Et exeuntFrédéric Lefebvre, Geoffroy Didier ou l’illustre inconnu Hassen Hammou, revenus à leurs collages et tractages de cantons.

    D’ici à quelques semaines, le député de l’Essonne, ex-ministre de son concurrent Sarkozy, va se mesurer à celui-ci et aux autres caciques promettant de laver plus blanc que blanc, tous ayant pour dénominateur commun de « vouloir faire de la politique autrement », antienne répétée ad nauseam, à droite comme à gauche, à qui ne souhaite plus l’entendre.

    Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, François Fillon, Jean-François Copé, Jean-Frédéric Poisson, Hervé Mariton et NKM ont également comme point commun d’avoir, avant ou pendant l’été, publié un livre dont l’extrême rapidité de péremption n’a d’égal que leur inutilité (sinon leur faible intérêt intellectuel), attendu, précisément, que ces polygraphies laborieuses n’attirent qu’un nombre souvent infiniment confidentiel de lecteurs (la majorité se recrutant parmi les inconditionnels et groupies en tout genre). 

    Alain Juppé, la coqueluche des médias mainstream et de l’oligarchie mondialisée, nous assure de l’avènement d’un État fort, non sans avoir préalablement envoyé en éclaireur bien peu éclairé, en fantassin tout sauf fantaisiste, un jouvenceau surdiplômé en la personne de Maël de Calan livrant, à la suite de tant de plumitifs plus ou moins inspirés, sa Vérité sur le programme du Front national, complaisamment préfacée par son mentor.

    Quant à Jean-François Copé, il se fait, sans modestie aucune, le chantre énergique du Sursaut français (Stock), ce, avec d’autant plus d’enthousiasme qu’il vient d’être judiciairement blanchi dans le dossier Bygmalion sur le financement de la campagne électorale d’un Nicolas Sarkozy déclarant, sans fausse honte, appartenir à La France pour la vie. L’ancien président de la République a organisé les conditions de sa victoire, ce qui laisse présager un psychodrame du même acabit que celui opposant, en son temps, Copé et Fillon, s’écharpant alors pour la présidence de l’UMP. Ce même Fillon dont l’ambition de « collaborateur » se réduit à Faire, tandis que les dernières estimations sondagières le donnent perdant, en dépit du ralliement incompréhensible de Sens commun, courant issu des Manifs pour tous.

    Aussi Hervé Mariton peut-il bien promettre Le Printemps des libertés, NKM affirmer ce truisme que Nous avons changé de monde, Bruno Le Maire exhorterNe vous résignez pas et Jean-Frédéric Poisson plaider la cause des chrétiens d’Orient (Notre sang vaut moins que leur pétrole), tout sera fait, finalement, pour que tout change sans que rien ne change, ceux-ci étant, de toute façon, insuffisamment blanchis sous le harnais du Système, lequel a déjà choisi ses candidats, sinon son futur président de la République.

    Entre le brouet libéral-libertaire des uns et le catalogue opportuniste des autres, cette droite n’en finit cependant pas de lancer ses derniers feux, tel un astre mort, du fin fond interstellaire de sa vacuité idéologique conjuguée à ses innombrables compromissions successives avec la gauche. L’union des droites, sorte d’arc « républicain » s’étirant de l’UMP au FN en passant par les micro-formations que sont le SIEL de Karim Ouchikh ou DLR de Nicolas Dupont-Aignan, reste, à cette enseigne, un vœu pieu, un conte pour enfants abandonnés sur les trottoirs de Béziers à la fin d’un certain « ouiquende » de mai… 

    Docteur en droit, journaliste et essayiste

    Article repris de Boulevard Voltaire du 10.09.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Manuel Valls doit se rendre à l’évidence : la gauche va disparaître !

    Hélas, mon Manu, les braves gens ont encore une vie réelle.

    « Si on ne bouge pas, la gauche disparaîtra ! […] Si on ne bouge pas, la gauche, la gauche de gouvernement, la social-démocratie laissera les Français seuls. Seuls, face à un choix amer : la droite dure ou l’extrême droite ! » s’est alarmé Manuel Valls lors du séminaire de rentrée des députés socialistes.

    Découvrirait-il qu’une maison divisée contre elle-même ne saurait subsister, ou qu’insensé est celui qui bâtit sur du sable – bien mouvant, en l’occurrence. On aimerait bien que ce petit donneur de leçons médite la Bible, mais…

    S’il avait lu Jaurès ou étudié Blum, il aurait su que la très courte et très momentanée majorité de 2012 – le peuple de gauche, comme ils disent, le peuple des Lumières et de l’intelligence – l’attendait sur des objectifs très terre à terre : le social, l’emploi, les bas salaires, la répartition des revenus, l’éducation, la sécurité aussi. Oui, oui, même la sécurité.

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  • La famille au menu de l'Université d'été du FN

    Aujourd'hui avait lieu l'Université d'été du Front National, à Fréjus. Parmi les tables-rondes, une était consacrée à la famille : 

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    Agnès Marion y a déclaré :

    "On ne pourra pas se passer de la famille pour reconstruire la France". "La famille incarne la Fraternité de notre devise nationale : donner, recevoir, rendre". "La famille est aussi un rempart contre la logique marchande car c'est le lieu de la gratuité et de la solidarité".

    "La famille est un rempart contre l'immigration en permettant le renouvellement des générations".

    "La libération de la femme par le travail salarié est une marotte de bourgeoise !"

    Michel Janva

  • «Estivales» de Marine Le Pen: le FN se met en mode «présidentielle»

    La candidate à la présidentielle de 2017 réunit ses soutiens ce week-end à Fréjus pour tracer les lignes programmatiques de sa campagne et mettre ses troupes en ordre de bataille.

    C’est la vraie rentrée politique du Front national et le thème central de ces «Estivales» organisées à Fréjus, durant deux jours, est clairement affiché: la bataille électorale de 2017. Entièrement tournée vers la présidentielle, Marine Le Pen veut y dessiner les axes forts de son projet et rassembler les énergies sur une échéance qu’elle juge «primordiale» pour le parti mais surtout pour «la France».

    L’économie, l’Europe et les défis du terrorisme seront au centre des nombreux échanges programmés. Les diverses conférences, tables rondes et ateliers prévus doivent permettre aux cadres et militants frontistes d’étoffer leurs argumentaires et de prendre la mesure des combats politiques à mener durant une campagne pour laquelle le Front national s’estime en avance par rapport à ses rivaux.

    Parmi les intervenants attendus, au-delà des personnalités maison, on note la présence de l’économiste Jacques Sapir. Il a confié une intervention vidéo sur le thème «L’Europe après le Brexit». L’enseignant Jean-Paul Brighelli, proche de Nicolas Dupont-Aignan, doit intervenir également sous l’intitulé «L’école est morte: vive l’école!» Pour le FN, ces deux exemples sont mis en avant pour souligner son ouverture au-delà des limites du parti. Brighelli, souverainiste revendiqué, ne cache pas son souhait de voir un jour, et si possible avant le premier tour de la présidentielle, tous les souverainistes, de droite comme de gauche, s’allier au nom d’une même ambition républicaine prête à rassembler le «peuple de France».

    Pour David Rachline, sénateur FN du Var et maire de Fréjus, les «Estivales» ne seront pas simplement l’occasion d’officialiser sa nouvelle fonction de directeur de campagne de Marine Le Pen. L’élu, qui doit intervenir en ouverture de ces rencontres, est un frontiste engagé depuis l’adolescence. Il regarde la présidentielle avec impatience. Convaincu par la dynamique électorale en faveur de son mouvement, il croit une victoire possible en 2017. Il fonde ses espoirs sur les scores électoraux mais également sur un contexte international et national qu’il croit porteur. Surtout, il est convaincu que la «personnalité» de Marine Le Pen peut faire la différence.

    Dimanche à 15h15, la candidate clôturera ses «Estivales» par un discours. Il s’agira alors d’afficher un visage jeune et résolu du parti, l’image aussi d’une candidate s’étant fixé l’objectif de «l’apaisement» tout en se disant prête à assumer des responsabilités avec «fermeté». «Amorcer sa rencontre avec les Français pour 2017», confie David Rachline, en dévoilant l’un des principaux objectifs du meeting de Fréjus annoncé sous le slogan stratégique: «Vivement 2017!»

    Le Figaro

    http://www.voxnr.com/3578/estivales-de-marine-pen-fn-se-met-mode-presidentielle

  • Celui qui appelait en 2007 au « métissage de la France » veut maintenant la suspension provisoire du regroupement familial

    Rappel opportun de Politique Magazine :

    "Alors qu’il a débuté sa troisième campagne présidentielle, celui qui appelait en 2007 au « métissage de la France » a affirmé vouloir la suspension provisoire du regroupement familial…

    L’un de ses proches, Eric Woerth, a quant à lui été contredit par le journaliste Jean-Jacques Bourdin au micro de la radio RMC, ce dernier assurant que les lois mises en cause n’avaient fait entrer que 20 000 personnes sur le territoire national en 2015. Les chiffres du ministère de l’Intérieur donnent une autre image.

    L’immigration légale issue d’un rapprochement familial a ainsi représenté 45 % des entrées l’an dernier. On peut obtenir un premier visa de longue durée en France pour rejoindre un membre de sa famille naturalisé (54 000 personnes), mais aussi en habitant chez un proche ne possédant lui-même qu’un titre de séjour temporaire (43 000).

    Les autres sources d’immigration légale sont les visas étudiants (70 000 jeunes, en forte hausse), les visas économiques (21 000 personnes) et les visas liés à une demande dite humanitaire (26 000 titres délivrés sur une demande totale de 80 000 pour la seule année 2015). Cette immigration légale est issue de pays situés en dehors de l’espace économique européen.

    Si les visas de longue durée atteignaient déjà les 150 000 unités annuelles à la fin de la décennie 90, ils se sont élevés l’an dernier à près de 215 000, soit l’équivalent d’une ville comme Bordeaux. Les délivrances de titres de séjour avaient notamment augmenté de 17 % entre 2007 et 2012 sous la mandature de l’actuel président des Républicains, Nicolas Sarkozy…"

    Paula Corbulon

  • Présidentielle : Marine Le Pen joue la carte de la modération en vue du second tour

    Marine Le Pen cherche la concorde avec l’islam

    Le Monde, dans sa livraison numérique du 16 septembre dernier, livre à ses lecteurs un article consacré à la position du FN, et particulièrement de sa présidente Marine Le Pen, à l’égard des musulmans et de l’islam à la veille des élections présidentielles :

    la perplexité s’empare du public. L’hypothèse d’une accession au deuxième tour ne semblerait pas inquiéter les Français qui restent imperturbables face à certains pronostics.
    Polémia

    Marine Le Pen a un rêve. Celui de se réveiller le 24 avril 2017 dans la peau d’une finaliste « normale » de l’élection présidentielle.

    Que la qualification du Front national (FN) au second tour du rendez-vous majeur de la vie politique française s’inscrive dans la progression continue du parti d’extrême droite dans les urnes depuis cinq ans.

    Qu’elle ne suscite pas de haut-le-cœur dans la société française, aucune manifestation, à la différence de celles qui avaient réuni plus d’un million de personnes contre son père, le 1er mai 2002.

    Que les mises en garde du premier ministre, Manuel Valls, qui avait pointé les risques de « guerre civile » en cas de victoire frontiste lors des régionales en 2015, ne trouvent pas d’écho chez les électeurs. Persuadée, huit mois avant l’échéance, qu’elle va franchir le cap du premier tour, Marine Le Pen, qui organise ses « Estivales » à Fréjus (Var), samedi 17 et dimanche 18 septembre, veut se placer en candidate de rassemblement dans cette campagne.

    «  Je lutte contre le fondamentalisme islamiste »

    C’est à cette aune qu’il faut mesurer la déclaration de la députée européenne à propos de l’islam, dimanche 11 septembre, sur le plateau de TF1. Interrogée pour savoir si cette religion est à ses yeux « compatible » avec la République, la présidente du FN a répondu : « Moi, je crois que oui. Un islam tel que nous l’avons connu, laïcisé par les Lumières comme les autres religions ». Et d’ajouter : « Je ne lutte pas contre l’islam, je ne lutte pas contre une religion (…). Moi, je lutte contre le fondamentalisme islamiste ».

    La déclaration n’est pas anodine pour la dirigeante d’un parti que certains imaginent en porte-étendard du combat identitaire. Le FN met régulièrement en avant les « racines » et les « traditions » chrétiennes de la France, qu’il convient selon lui de respecter. Et certains frontistes ne cachent pas leur franche hostilité envers l’islam.

    « Moi je suis pour zéro mosquées en France. C’est la religion la plus con, le judaïsme pour les nuls, il faut les écœurer », assure ainsi Philippe Martel, ancien directeur de cabinet et toujours conseiller de Mme Le Pen, dans le livre des journalistes Dominique Albertini et David Doucet La Fachosphère (Flammarion, 302 pages, 20,90 €), à paraître le 21 septembre.
    « Comment assimiler nos concitoyens musulmans alors que l’islam est incompatible avec la République ? », s’interroge de son côté Jean Messiha, porte-parole des Horaces, le collectif de hauts fonctionnaires proche du FN. En 2010, la fille de Jean-Marie Le Pen elle-même comparait les prières de rue musulmanes à l’« Occupation ».

    « Endoctrinée par Philippot », selon Zemmour

    Sans la nommer, François Hollande a dénoncé, le 8 septembre, dans son discours sur la démocratie, ceux pour qui il est « toujours plus commode d’opposer les uns et les autres ».
    La direction du FN mène donc en cette rentrée une offensive pour tenter de convaincre que leur candidate n’est pas un ferment de division. Après avoir martelé ces derniers mois que le parti est le plus à même de défendre les droits des femmes – ciblant en particulier les menaces que l’islam radical ferait peser sur elles –, la formation lepéniste veut désormais « trancher la tête » du « canard » qui veut que le FN soit xénophobe et raciste.

    Le vice-président du parti, Louis Aliot, s’est ainsi placé en porte-à-faux avec la déclaration supposée du général de Gaulle sur la France, « pays de race blanche », que le maire de Béziers (Hérault) Robert Ménard a récemment reprise à son compte. C’est une « phrase raciste, ou en tout cas racialiste », a jugé le compagnon de Mme Le Pen, alors que « les dom-tom », « les harkis », « font partie de la communauté nationale »

    Cette stratégie prend à rebrousse-poil une frange de l’extrême droite. Le journaliste Eric Zemmour, pour qui « l’islam est incompatible avec la France », s’est attaqué à Marine Le Pen, une femme « de gauche » à ses yeux, qui aurait abandonné la bataille identitaire pour privilégier celle de la souveraineté.

    « Elle est complètement endoctrinée par [Florian] Philippot, qui est un cheval de Troie chevènementiste, a-t-il jugé, le 12 septembre, sur LCI. Elle se trompe de combat, elle a vingt-cinq ans de retard. Le combat de la souveraineté n’est pas méprisable, il est indispensable. Sauf qu’une République islamique française pourrait être souveraine, mais ce ne serait plus la France. » Très populaire parmi les cadres frontistes et à la base du parti, l’auteur du Suicide français a appuyé sur des points douloureux : l’omniprésence supposée – et décriée – de M. Philippot auprès de Mme Le Pen, et la ligne de fracture entre identitaires et souverainistes.

    « Marine incarne un équilibre »

    Au sein du FN, en tout cas, personne ne s’est risqué à contredire publiquement la présidente. En 2015, Marion Maréchal-Le Pen estimait que la France était une « terre culturellement chrétienne » ce qui implique que les musulmans « ne peuvent pas avoir exactement le même rang que la religion catholique ».

    Aujourd’hui, la députée du Vaucluse assure que l’islam « peut être » compatible avec la République. « Toutes les lectures de l’islam ne sont pas compatibles avec la République, a-t-elle tenu à préciser, mardi, sur France info. Le problème, c’est que ces lectures-là, salafistes notamment, sont de plus en plus nombreuses à gangrener le territoire. »

    « Marion se place du point de vue du législateur. Elle n’est pas dans la position d’une candidate à l’élection présidentielle, qui se doit de rassembler, de se placer en mère de la nation », explique un proche de la jeune femme. « Marine incarne un équilibre entre identitarisme intégral étroit et souverainisme intégral limité », veut croire de son côté M. Aliot.

    Pas question, donc, de préconiser l’interdiction du Coran ou la fermeture des mosquées, comme peut le faire son allié populiste Geert Wilders, président du Parti pour la liberté (PVV) aux Pays-Bas. « En France, il n’y a pas de débat sur les religions parce qu’il y a la laïcité. A partir du moment où les religions restent dans la sphère privée, il n’y a pas de problème », assure en petit comité la présidente frontiste.

    « Pour un certain nombre de minorités nous pouvons être un bouclier : les femmes en jupes, les homosexuels, etc. Y compris les musulmans, même si ce ne sont pas les plus attaqués en ce moment », affirme quant à lui le maire de Fréjus, David Rachline, dont la désignation comme directeur de la campagne présidentielle doit être officialisée lors des « Estivales ». Plus que huit mois pour en convaincre les électeurs.

    Olivier Fay 16/09/2016

    Source : Le Monde.fr
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/09/16/marine-le-pen-cherche-la-concorde-avec-l-islam

    http://www.polemia.com/presidentielle-marine-le-pen-joue-la-carte-de-la-moderation-en-vue-du-second-tour/

  • Les chefs des « partis de gouvernement » pris de vertige

    Devant les déferlantes populistes qui, à travers l’Europe entière, s’abattent sur les partis encore dits de gouvernement, il est de notre devoir d’apporter à leurs dirigeants une aide « citoyenne », ne serait-ce qu’en leur rappelant certains principes que, dans ces moments de panique, il ne faut surtout pas oublier.

    Léon Gambetta énonçait un postulat que tous les chefs de parti devraient inscrire sur les portes de leurs toilettes pour le méditer dans la profonde solitude qui sied à tout homme de réflexion : « On gouverne avec son parti, on administre avec ses capacités. »

    S’il succède au lendemain d’un revers quelconque à tel ou tel camarade plus ou moins en disgrâce, le chef de parti, dans les jours qui suivront, fustigera les siens en rappelant le truisme de Péguy : « Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique. »

    Pour peu qu’il ait la foi, il pourra même adresser au Tout-Puissant cette prière vieille comme le monde : « Mon Dieu, protégez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en occupe. »

    Lorsqu’il accède à la conduite de son parti, l’infortuné adoubé doit tout d’abord savoir « qu’il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé des problèmes pour les résoudre. »

    Il devra aussi admettre le théorème de Paul Valéry : « La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde », y compris et surtout ceux de son propre camp. Il veillera à la propreté presque corporelle de ces derniers en pensant à la précieuse remarque de Jean Yanne : « S’il existait une école de la politique, les locaux devraient être édifiés rue de la Santé. Les élèves pourraient s’habituer. »

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  • Les pieds Nickelés sortent du bois

    Le billet de Patrick Parment

    La rentrée de la classe politique est tonitruante. Et pour cause ! Emmanuel Macron a démissionné d’un gouvernement qui, selon lui, a fait les choses à moitié. C'est le moins que l'on puisse dire ! Du coup, tout est bancal à gauche. Hollande vacille, parti et piétaille retournent à leurs amours, à savoir son lot de niaiseries progressistes. Son idéologie est morte par obsolescence. Mais le sait-elle seulement ?

    A droite, c’est la guéguerre picrocholine des sous-chefs de bureau pour la primaire. Autrement dit qui sera le vizir à la place du nabot? A Sarkozy on peut opposer cet argument massu : comment croire un homme qui, en cinq ans, n’a jamais fait ce qu’il avait annoncé ? Voire fait le contraire. Sarko, c’est une grande gueule et un calbut à la Tarzan sans rien dedans.

    Voyons les autres zozos !

    Alain Juppé a toujours été un second couteau. C’est une âme de fonctionnaire d’un côté, un pur politique de l’autre qui s’adapte aux circonstances, sans imagination aucune. Tout porte à croire qu’il restera soumis au Système et à la toute puissance Etats-unienne. Peu européen, on ne l’a guère entendu à ce sujet pourtant brûlant d’actualité.

    François Fillon est un opportuniste pour qui la politique est d’abord un casse-croûte. Et je n’aime pas les mecs qui crachent dans la soupe après en avoir bien profité. Viré par Chirac, il le traite de tous les noms. Aujourd’hui, il cogne sur Sarko après avoir été, cinq années durant, son premier ministre plus que consentant. Comment faire confiance à un tel faux-cul ?

    Reste Marine Le Pen dont on sait très bien qu’elle ne passera pas la rampe. De surcroît, elle commet deux erreurs grossières : abandonner l’euro et sortir de l’Europe par référendum. Sur l’euro, il y a certainement des améliorations à apporter, car du franc à l’euro on a vu les prix flamber. La copie est à revoir. Sortir de l’Europe est purement et simplement une folie issue d’esprits médiocres. Il faut réformer le système, en faire une vraie machine de guerre face aux Américains et aux Chinois. Il faut faire de l’Europe la puissance qu’elle est réellement. Et, dans ce cadre régler le problème de l’immigration, clandestine ou pas. Revoir surtout nos relations avec la Russie. Mais se passer de l’Europe, ce serait nous affaiblir encore plus. L’Angleterre est adossée à l’Amérique et peut donc se permettre un Brexit. Pas l’Europe continentale qui n’a qu’elle même pour exister. Or, ne sommes-nous pas la première puissance mondiale et surtout la plus créative ?

    Pour l’heure, l’urgence est à la réforme de notre Etat-nation.

    Plus rien ne marche, notre société est bloquée, la parole confisquée par les absurdités droit de l’hommesque, une classe médiatique illettrée qui débite chaque jour ses idioties, des intellectuels de barrière protégeant leur tiroir-caisse, et un système politique aussi obèse que sclérosé. Les zones de non-droit s’étendent, l’islamisation de notre société en marche.

    Le peuple français est comme Diogène, il se balade dans la rue en plein jour, une lanterne à la main. Où est ton soleil Odin ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marine Le Pen a osé poser la question qui fâche : « De quoi l’Europe nous protège-t-elle ? »