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élections - Page 439

  • Quand l'extrême gauche l'emporte avec Corbyn

    En obtenant une large victoire, par 62 % contre 38 % Jeremy Corbin se trouve confirmé à la tête du « plus grand parti politique du monde occidental », selon sa propre expression. le résultat du vote avait été proclamé, au soir du 24 septembre, en lever de rideau du congrès du Labour à Liverpool

    Rappelons ici que le parti travailliste n'est plus statutairement contrôlé par les trade-unions qui l'avaient fondé, ni même par son groupe parlementaire qui, à 80 % rejette la nouvelle direction.
    De plus ce parti est en déclin.

    Fondé au début du XXe siècle par les syndicats britanniques, le parti travailliste est apparu, au plan parlementaire, d'abord timidement : une vingtaine puis une quarantaine de députés avant la première guerre mondiale. À partir des années 1920 il supplante le parti libéral.

    Or, s'il forme, aujourd'hui encore, l'opposition officielle à la Chambre des communes, ses scores vont en diminuant régulièrement depuis 20 ans. En 1997 il comptait 419 députés sur 659, avec 13,5 millions de voix, soit 43,2 %. Aux élections de 2015 il ne recueillait plus que 9,3 millions de voix, soit 30,4 %, obtenant 232 députés sur 650. En Écosse il est éclipsé par le parti nationaliste écossais, SNP qui forme le gouvernement d'Édimbourg.

    Parallèlement, la gauche militante britannique et continentale voudrait désormais que soit tournée la page du « blairisme » et de la social-démocratie.

    En revanche, fin juin, 172 des 230 députés travaillistes avaient voté la défiance anti-Corbyn et la plupart des membres du « cabinet fantôme » avaient donné leur démission. Tous protestaient contre la quasi-absence du leader dans la campagne pour rester dans l’Union européenne lors du référendum, ligne officielle du parti.

    De plus, l’éventualité d’élections anticipées, avant la date prévue de 2020 et les sondages de popularité catastrophiques de Corbyn, exacerbent les tensions. Il était considéré comme le meilleur gage de pérennité pour les conservateurs à l'époque du gouvernement Cameron. Il le demeure sous celui de Theresa May.

    Ses partisans arguent de l'engouement qu'il susciterait chez les anciens militants de la gauche et chez les très jeunes. En un an, le nombre des adhérents a doublé pour atteindre 654 000 et le vote en faveur de Corbyn est passé de 60 à 62 %.

    En réalité son arrivée à la tête des travaillistes est en partie accidentelle.

    Son soutien de départ était en effet constitué du Socialist Campaign Group, qui rassemble les députés travaillistes les plus à gauche au sein du parti et leurs sympathisants, un mouvement comptant à peine une dizaine d’élus à la chambre des Communes.

    À l’automne 2014, lors de la réunion annuelle de ce tout petit groupe, au témoignage d'un participant : « J’y vais chaque année pour discuter et prendre le pouls de la gauche du Labour. Mais cette année-là, c’était franchement déprimant : il y avait beaucoup moins de monde que d’habitude et l’ambiance était morose. On avait l’impression d’un banquet funéraire. »

    Or, en mai 2015, les travaillistes perdent leur deuxième élection consécutive face à David Cameron, et Ed Miliband, partisan d'un gauchissement de la ligne de Gordon Brown et de Tony Blair, honnis par les militants de l'extrême gauche, renonce à diriger le parti. Son échec est clairement perçu comme celui du virage à gauche

    En juin 2015, le Socialist Campaign Group se réunit de nouveau. L'objectif est alors de présenter une candidature « de témoignage »

    John McDonnell, avait déjà accepté de se présenter en 2007 et 2010. Mais en 2015 son état de santé l'oblige à renoncer.

    Corbyn se lance alors en juin 2015, pour suppléer à son ami McDonnell. Disposant de moyens très limités, il mène une campagne active sur les réseaux sociaux. Et, trois mois après s’être déclaré candidat, il est élu leader du parti travailliste avec 59,5 % des voix au premier tour.

    Aujourd'hui la plupart des observateurs britanniques considèrent que le Labour a été kidnappé par une bande d’activistes gauchistes et qu'ils l'auraient de ce fait aucune chance de remporter la prochaine élection générale actuellement prévue pour 2020.

    Il est cependant de fait que le Labour n’a perdu aucune des législatives partielles qui se sont tenues depuis un an. Y compris à la mairie de Londres conquise par le travailliste Sadiq Khan, cependant fort critique vis-à-vis Corbyn.

    Les divers groupes gauchistes s'emploient d'ailleurs à finaliser un regroupement autour de l'opportunité qu'ils entrevoient au gré de cette nouvelle direction travailliste. Le réseau Momentum qui entend transformer la société outre-Manche et que l'on crédite de 18 000 affiliés, cherche désormais à fédérer la « gauche de la gauche ». Les Verts ont annoncé avoir « été bien reçus » par le leader travailliste lorsqu’ils sont venus lui proposer une « alliance progressiste » qui pourrait rassembler le Labour, les écologistes, les nationalistes gallois et les centristes Lib-dems.

    Ainsi, quoique très minoritaire aujourd'hui, ce parti « radicalisé », ce parti, dont le chef se dit ouvertement républicain et fait mine d'ignorer le palais de Buckingham et la Reine, pourrait bien forger à moyen terme une redoutable alternative au premier faux pas du pouvoir conservateur.

    JG Malliarakis
    article publié sur le site Est-&-Ouest

    http://www.insolent.fr/

  • Mensonges et politique

    Bernard Plouvier

    Qui n’a pas entendu la scie italienne, popularisée et adaptée à diverses sauces sur toute la planète : « Toutes les femmes sont des p…, sauf ma mère qui est une sainte » ? C’est à peu près la même chose que l’on perçoit, en tous pays, à chaque époque électorale : tous les politiciens sont des menteurs [variantes : des canailles financières, voire des crapules perverses], sauf celui que je soutiens.

    Lorsque le sentiment l’emporte sur la froide raison, l’on accepte volontairement une vision sélective des personnages et une approche manichéenne de leur propagande : vérité de son bord, erreur ou malhonnêteté chez les adversaires. Cela débouche automatiquement sur le fanatisme, puisque celui qui détient « La Vérité » se sent investi de la mission de l’imposer à autrui. Pour ce faire tout est permis, du mensonge à la violence.

    Les individus fiers de leur appartenance à une Nation et qui se sentent solidaires de son histoire sont présentés comme des « fascistes » et les marxistes comme des héros idéalistes, tout au plus un peu maladroits ou excités, de la promotion du monde ouvrier et paysan. Ceux qui combattent l’immigration-invasion, par des Extra-Européens, d’une Europe occidentale et scandinave, à l’évidence victime d’un chômage d’ampleur gigantesque, deviennent automatiquement des « racistes ». De même, les opposants à la religion islamiste, qui a amplement fait étalage, depuis l’année 2014, de ses prodigieuses facultés de haine meurtrière et conquérante, sont des « sectaires intolérants ».

    Qu’en 2016 (en attendant mieux, durant l’année à venir), l’on nous resserve ces stéréotypes éculés, ces clichés absurdes, n’est pas étonnant : la bêtise populaire est insondable et la malignité des propagandistes s’adapte merveilleusement à la sottise ambiante.

    Il est logique que les gentils employés des maîtres de l’économie globale ressassent ces injures envers leurs adversaires, dits « altermondialistes », que l’on ferait beaucoup mieux de nommer populistes ou continentalistes. On n’est pas surpris des éléments du programme des gentils toutous du globalo-mondialisme, exploitant depuis des lustres le même filon démagogique : intégration des immigrés, création d’emplois, baisse des impôts et augmentation des prestations publiques.

    Que l’expérience malheureuse des trente dernières années contredise aussi bien la promesse d’une modification du comportement des immigrés d’origine africaine, proche- et moyen-orientale, que l’offre d’emplois ou la fin des « délocalisations d’entreprises ». Que la baisse des impôts et l’augmentation des dépenses publiques d’intérêt général soient deux groupes de mesures strictement antagonistes. Tout cela ne perturbe nullement auditeurs et lecteurs de blogs débiles sur le Net. Le principe de la propagande démagogique restera éternellement : « Plus c’est gros, plus c’est con, plus ça passe ».

    On imagine sans peine ce que pourrait être une opération de désintoxication de l’opinion publique, menée à vive allure par des populistes solidement ancrés dans la civilisation européenne. Après tout, il est simple de démonter les grossiers mensonges de la politicaille globalo-mondialiste… c’est d’ailleurs ce que font un Poutine en Russie, un Trump aux USA.

    Il faut croire qu’il n’existe, en France, aucun parti solidement implanté, au point d’avoir une représentation parlementaire et un accès aisé aux grands media, car même la droite dite extrême ne sert à son auditoire que des arguments de centre-droit.

    Pourtant les problèmes majeurs qui se posent aux Français de souche européenne (problèmes communs d’ailleurs à toutes les Nations européennes) sont énormes et nécessitent une réponse adaptée rapide :

    - lutte puissante contre le terrorisme islamique et la violence des immigrés, ce qui nécessite la réintroduction de la peine de mort dans l’arsenal répressif et l’interdiction faite aux immigrés ou à leurs rejetons d’entrer dans les forces de l’ordre et l’Armée

    - retour immédiat dans leurs continents d’origine des immigrés délinquants ou chômeurs

    - contrôle draconien des frontières, avec un filtre sélectif, différenciant les Européens de souche des migrants d’origine extra-européenne et de leurs rejetons 

    - priorité aux Européens de souche en matière d’embauche 

    - rupture avec divers règlements du pseudo-gouvernement européen - quelle peut être la légitimité d’un gouvernement non désigné directement par le peuple ? -, lorsqu’ils diminuent la compétitivité des industries, de l’agriculture et du commerce d’un État européen

    - pleine liberté pour un État de moduler sa monnaie en fonction des aléas du commerce international

    - gestion entièrement libre pour chaque État des relations étrangères et de la défense du sol national… après tout, la Communauté économique européenne, en 1960, n’avait pas pour objectif de placer les États européens sous la tutelle absolue des USA et de leurs maîtres, les patrons des multinationales. L’on est passé trop vite du concept de marché commun à celui de gentil toutou du globalo-mondialisme.

    Tous les politiciens qui ont exercé une part de pouvoir depuis 1981 – droite molle, centre marécageux, pseudo-gauche friquée et communistes, tous voués à l’affairisme politique) ont trahi la Nation française. En saine logique, ils devraient passer en Haute-Cour - certains y ont échappé par l’effet de la sélection naturelle et le sieur Chirac, l’un des deux responsables de la forfaiture de 1976 (soit le décret de regroupement familial des immigrés), est bien placé pour l’éviter.

    Le plus drôle, dans l’affaire, c’est que l’un d’entre ces politiciens, en 2017, emportera le jackpot, adoptant la même attitude de soumission aux maîtres de l’économie globale, et distribuant les sinécures dorées de l’État à ses féaux ou à ceux de ses ennemis intimes qui auront une trop forte capacité de nuisance pour être négligés. Et la France s’enfoncera un peu plus dans l’abjection, jusqu’au jour de l’insurrection nationale, libératrice autant qu’épuratrice.

    L’année 2017 sera, d’une façon ou d’une autre, annonciatrice d’un changement radical dans la vie de la Nation française.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le relèvement de la Russie par Georges FELTIN-TRACOL

    Chers Amis de Radio-Libertés,

    Le 18 septembre dernier, 110 millions d’électeurs russes ont élu leurs députés à la Douma d’État pour les cinq prochaines années. Les Occidentaux dénoncèrent pour l’occasion les restrictions faites aux candidats d’opposition prévues par le code électoral. Ces âmes sensibles devraient plutôt regarder en Californie où les candidatures indépendantes sont quasi impossibles, en France et en Grande-Bretagne où des forces politiques importantes ne sont guère représentées au Parlement.

    Ces législatives sont un bon prétexte pour évoquer Un printemps russe, l’essai très intéressant d’Alexandre Latsa (Éditions des Syrtes, 2016, 309 p., 20 €). Français vivant et travaillant à Moscou, l’auteur donne aussi sur des sites russes francophones un point de vue bien différent des habituels fantasmes journalistiques hexagonaux.

    Dans cet ouvrage subjectif et engagé, l’auteur, s’il ne cache pas que la corruption demeure le principal problème social, estime que Vladimir Poutine a relevé la Russie, relèvement entamé, rappelle-t-il, – on l’oublie trop souvent – par Evgueni Primakov, le Premier ministre de Boris Eltsine en 1998 – 1999. Dans la décennie 1990, le pays sombrait dans le désordre, le risque d’éclatement séparatiste, une criminalité exponentielle, la paupérisation généralisée de la population et la confiscation des ressources nationales par une bande de financiers aventuriers et véreux, les futurs oligarques. Le rétablissement de l’ordre exigé et réalisé par un jeune président issu du KGB passa par la réduction de toutes les forces centripètes. C’est pourquoi le parti Russie unie monopolise la vie politique. Mais n’est-ce pas le cas avec l’ANC en Afrique du Sud ou la sociale-démocratie suédoise ?

    Y appliquer les critères de l’Occident est une erreur grossière, affirme Alexandre Latsa, car la Russie est un État-continent qui abrite en son sein une très grande diversité ethnique et spirituelle. Moscou demeure la capitale de l’ultime Empire qui ne saurait être un quelconque État-nation. L’unité (dans la diversité culturelle assumée) de ce très vaste espace prime sur les droits individuels. Faut-il cependant au nom de cette unité se réjouir comme le fait l’auteur de l’annexion de la Crimée et du conflit dans l’Est de l’Ukraine ? Les Européens devraient plutôt s’entendre face à des menaces plus sérieuses : les banksters, le mondialisme, l’immigration, l’islamisme et la société de consommation.

    Bonjour chez vous !

    Georges Feltin-Tracol

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 2, d’abord diffusée sur Radio-Libertés, le 23 septembre 2016 vers 8 h 20.

    http://www.europemaxima.com/

  • Bis repetita : François Hollande, le président qui s’était fait élire grâce aux fonctionnaires, aux musulmans et aux habitants des Dom-Tom, entend bien rééditer le même exploit

    La tactique de François Hollande pour tenter de « s’incruster » cinq ans de plus à l’Elysée a fait l’objet d’un affichage sans vergogne salle Wagram, le 8 septembre dernier.

    1 – Cœur de cible

    La tactique mou-présidentielle pour tenter de s’incruster cinq ans de plus à l’Elysée a fait l’objet d’un affichage sans vergogne salle Wagram, le 8 septembre dernier, devant la claque de ministres au garde-à-vous et les maigres troupes des fondations Jean-Jaurès et Terra Nova.

    Pour espérer figurer au second tour et l’emporter face à Marine Le Pen, au milieu des trémolos et des beuglements droits-de-l’hommistes, François Hollande doit impérativement remonter à 20 ou 22 % des suffrages.

    Pour cela, il cible le cœur de son électorat de 2012. A l’époque, il avait fait la différence grâce à trois groupes principaux : les fonctionnaires, les musulmans et les Domiens (les habitants des Dom-Tom).

    Son discours de la salle Wagram est donc centré sur ces trois clientèles.

    Aux fonctionnaires, il vante la défense du modèle social français qui a fait de notre pays celui où les dépenses publiques sont les plus élevées des nations occidentales. Que ce record s’accompagne de performances en termes de croissance parmi les pires, depuis 2012, de ces mêmes nations n’est évidemment pas mentionné. Le pseudo modèle social français n’est que la défense d’une bureaucratie obèse de petits privilégiés dont les rentes s’étiolent et qui pourtant, par la charge fiscale et la dette qu’elle crée, empêche le développement d’initiatives privées qui permettraient de stimuler la croissance. C’est un système funeste, un jeu perdant-perdant dont le seul gagnant est un président qui se nourrit des échecs de son pays.

    Beaucoup de fonctionnaires ne sont pas dupes, sentant qu’il ne s’agit que de miettes et de poudre aux yeux. Mais sait-on jamais …

    Aux musulmans, François Hollande dit que leur religion est compatible (*) avec la République dès lors qu’elle en respecte les lois et qu’il convient de ne rien changer au droit actuel. « Rien dans l’idée de laïcité ne s’oppose à la pratique de l’islam en France pourvu qu’elle se conforme à la loi et nos lois suffisent » a-t-il asséné.

    Qu’après chaque crime et attentat, le port du voile bigot se soit répandu comme une affirmation communautaire bravache ne lui pose pas de problèmes. Que des accoutrements destinés à tester la résistance républicaine s’affichent jusque sur les plages ne l’émeut pas.

    Précisément, l’état de droit actuel ne protège pas la France contre cet ennemi. Il faut donc le changer, interdire les manifestations ostentatoires d’appartenance religieuse dans l’espace public, réformer le droit du sol, les conditions d’entrée et de séjour en France, l’attribution des aides sociales qui permettent aux femmes musulmanes de rester confinées à un rôle archaïque et favorisent le dynamisme démographique de communautés séparatistes, rétablir la double peine et expulser tous ceux qui ne se conformeront pas aux nouvelles lois.

    De tout cela, bien sûr, notre Enfumeur ne veut pas entendre parler et il badigeonne son clientélisme de références à la liberté et à la tolérance.

    Aux Domiens, François Hollande n’a rien dit de spécifique salle Wagram mais il les a déjà à maintes reprises assurés de sa sollicitude et recommencera bientôt à le faire.

    Ajoutez à ces cajoleries des crédits miraculeusement augmentés pour la presse et les milieux culturels, un peu de chance et la discorde chez les Républicains et vous obtiendrez, espère notre rafistoleur de pédalos, une élection ric-rac.

    C’est beau d’avoir de l’ambition pour son pays.

    2 – Arrêtez de décoder !

    Les décodeurs auto-proclamés du Monde et de Libé s’épuisent à dissiper la moindre intox venant de la droite et à défendre leurs vaches sacrées, au nombre desquelles figurent Hillary Clinton ou Anne Hidalgo en tête de troupeau.

    Concernant la première, les « journalistes » du Monde n’avaient pas de mots suffisants pour dire à quel point les doutes sur son état de santé étaient des affabulations fachosphériques et, pis encore, trumpistes.

    Las ! La candidate de l’oligarchie à la Maison Blanche cache manifestement quelque chose d’assez grave pour la faire plusieurs fois vaciller. Mais on attend toujours le décodage des décodages précédents. Au contraire, leMonde persiste. Il passe des : « invraisemblables intox sur la santé de Hillary Clinton » à « Hillary Clinton : une vraie pneumonie après des semaines d’intox sur sa santé. » Elle a donc quelque chose qui cloche Hillary ! Avouer qu’on s’est fait enfumer, c’est délicat pour un décodeur.

    Quant à la mairesse de Paris, ses mensonges éhontés sur la pollution et la congestion créées par la fermeture de la voie expresse Rive-droite et les énonciations pourtant extrêmement précises et étayées de la Commission d’enquête publique qui a rendu un avis défavorable n’ont bizarrement jamais suscité de décodages dans ces colonnes de vertu.

    3 – Les recasés de l’oncle Alstom

    Obliger la SNCF à commander des équipements inutiles, mettre en péril une entreprise au prétexte de sauver une usine dont la logique industrielle veut qu’elle évolue voire qu’elle ferme : toute la nocivité d’un interventionnisme impécunieux et émotionnel s’étale de nouveau au grand jour de Belfort.

    Mou-président est décidément sur de bien mauvais rails et il n’a même plus Montebourg pour lui servir de paravent. C’est du reste pour couper l’herbe sous le pied de ce rival qu’il s’excite autant. Et puis cette histoire risque d’occulter la baisse traficotée du nombre de chômeurs. Cela sert à quoi de se décarcasser et de créer 500 000 emplois bidons ?

    A moins qu’il ne s’agisse d’empêcher Chevènement, ancien élu du coin, de faire un dépôt nerveux et de prendre en otage sa Fondation pour l’islam de France en suggérant, qui sait, que le site industriel d’Alstom soit reconverti en mosquée géante où tous les musulmans manquant de discrétion seraient concentrés pour entendre des prêches étroitement surveillés.

    Atlantico.fr 14-15/09/2016

    Note :
    (*) voir : «L’islam n’est compatible ni avec la République, ni avec l’esprit français, ni avec la civilisation européenne».

    Source : Atlantico.fr

    http://www.polemia.com/bis-repetita-francois-hollande-le-president-qui-setait-fait-elire-grace-aux-fonctionnaires-aux-musulmans-et-aux-habitants-des-dom-tom-entend-bien-reediter-le-meme-exploit/

  • Des élections ou la Révolution ?

    Bernard Plouvier

    L’année 2017 s’annonce grandiose… dans la nullité ! Quels que soient les candidats désignés de la droite molle et de la droite dite « dure », un honnête Européen de souche ne peut guère espérer d’heureuse surprise.

    Idem d’ailleurs du côté de la pseudo-gauche friquée. Comment pourrait-on en attendre de ce bord ? Puisque les chefs socialistes et du soi-disant « Parti de gauche » sont des millionnaires en euros, tout juste capables de promettre la lune : augmenter les dépenses publiques et, parallèlement, réduire les impôts… ce qui rappelle les contorsions verbales d’un certain Tsipras en Grèce, officiellement ex-communiste, en pratique tout dévoué à la finance internationale.

    À dire vrai, tous nos beaux candidats font la révérence aux merveilleuses notions d’économie globale – qui détruit l’industrie et l’agriculture européennes et crée un chômage de masse – et de mondialisation de la vie politique – ce qui implique de suivre les yeux fermés les dirigeants fous furieux de Washington et de New-York dans leurs entreprises guerrières et d’accueillir toujours plus d’immigrés-réfugiés d’origine extra-européenne… avec la bénédiction pontificale.

    On discute, entre sages candidats, des conditions dans lesquelles on pourrait, éventuellement et à très-très long terme, aménager l’Union Européenne dans un sens qui soit plus favorable aux travailleurs et aux entrepreneurs européens, voire envisager l’ombre d’une velléité de quitter l’euro et ses contraintes. On ergote sur les minimes difficultés nées de l’islam en Europe occidentale et scandinave. Bref, on refait – mais sur un mode ultra-mineur - la campagne électorale britannique du brexit.

    Et les brillants commentateurs des media conventionnels d’avoir des vapeurs, voire même de se pâmer parce que tel candidat ultra-hyper-engagé envisage la possibilité, au moins théorique – sinon virtuelle –, de réexpédier à l’envoyeur tel uléma enragé ou tel complice de terroriste islamiste, ou encore promet d’agiter un doigt - le petit - devant la face molle et inexpressive des tyranneaux de Bruxelles « pour défendre les intérêts de la France »… on connaît les trémolos d’indignation des brillants journalistes lorsqu’ils sont confrontés à une situation risquant d’amoindrir les revenus de leurs maîtres et, par ricochet, leurs émoluments.

    Aucun candidat, même la Dame du nouveau centre-droit, dite droite tellement dure qu’elle en serait extrême (ce qui fait hurler de rire qui a soutenu son père autrefois), n’ose envisager le retour des millions d’immigrés extra-européens dans leurs continents d’origine. Puisqu’après tout, la France est riche de 5 millions de chômeurs, on ne voit guère de nécessité d’importer des « travailleurs », mais l’on en voit beaucoup de réexporter les indésirables.

    Aucun, même la Dame ci-dessus évoquée, n’ose proclamer cette évidence historique, géographique et sociale : la France étant située en Europe, continent d’origine de la race blanche, ne devrait être peuplée, en toute logique, que de Blancs… ce qui ne signifie pas que l’on rejette les diplomates, touristes, affairistes, étudiants et stagiaires extra-européens, mais on ne les accepte que pour une durée de séjour limitée.

    Autrement dit, après la comédie électorale des présidentielles et des législatives – où seront élus de gentils toutous des vrais maîtres du monde -, si l’on veut réellement résoudre les multiples problèmes auxquels les vrais Français sont confrontés, il faudra faire la Révolution.

    Le mot implique destruction, reconstruction et remise au goût du jour d’anciens usages. Il est évident qu’il faut nettoyer le pays de la racaille politicienne, corrompue et parfois crapuleuse (les exemples ne manquent pas), qu’il faut enrichir l’Afrique et les Antilles, le Moyen et le Proche-Orients par le retour au pays des merveilles immigrées. Les islamistes en terre de charî’a et les Africains en Afrique, ce sont deux slogans inattaquables aux plans éthique, logique et géographique. Il est non moins évident qu’il faut rompre l’allégeance de la France (et d’une manière générale de l’Europe) aux requins d’affaires des multinationales.

    Enfin, dans notre continent exclusivement peuplé d’Européens de souche, il faudra mettre en place un régime populiste, soit un type de gouvernement où le travail est honoré, rétribué à sa juste valeur, où la paresse mène à la mort par inanition, où les assassins sont exécutés, où les voleurs doivent travailler pour rembourser ce qu’ils ont dérobé… en bref, le retour à un grand classique de la réflexion politique européenne : « À chacun selon son dû ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/tribune-du-dr-bernard-plouvier/

  • « Sarko en prison » : à Tourcoing, Sarkozy a subi les quolibets

    Lors du déplacement de Nicolas Sarkozy à Tourcoing, où il était annoncé pour une séance de dédicaces dans une librairie, plusieurs opposants – parmi lesquels de nombreux militants de la CGT – sont venus perturber ce qui devait être une démonstration de l’intérêt que les Français lui portent. “Sarko en prison”, “escroc” ou encore “Sarko, déjà vu, on n’en veut plus”, scandaient les opposants à Nicolas Sarkozy, faisant référence aux multiples affaires dans lesquelles son nom est cité.

    Les partisans du président des Républicains ont répondu par des “Nicolas, Nicolas”, “Sarkozy président!”.

    Précisons que Tourcoing est administrée par Gérald Darmanin, le coordinateur de la campagne de Sarkozy.

    http://www.medias-presse.info/sarko-en-prison-a-tourcoing-sarkozy-a-subi-les-quolibets/61489

  • Le Brexit analysé par un britannique

    Le Brexit, ses causes et conséquences, présentés par John Laughland, intellectuel et militant du combat contre l'oligarchie mondialiste, que votre blog a déjà plusieurs fois évoqué. Cohérence et fluidité de la pensée et de l'expression.

    Paula Corbulon

  • Sarkozy : faites ce que je dis, pas ce que je fais !

    Les ancêtres gaulois, c’est une référence à une communauté en mal d’union nationale qui arrive à se réunir autour d’un héros pour se battre.

    Il y a des coïncidences qui ne trompent pas : entre Foncia qui veut empêcher de braves gens d’afficher le drapeau tricolore à la fenêtre de leur logement et la classe politique qui s’ébranle à l’évocation des « ancêtres gaulois » de Nicolas Sarkozy, c’est un sale temps pour l’Histoire de France.

    Car c’est bien de cela qu’il s’agit : regarder dans le rétroviseur, trouver ce qui nous unit à nos voisins de palier et à cette terre que l’on appelle France. Bien que biaisé et d’une profondeur historique très peu rigoureuse, Nicolas Sarkozy n’a pas tout à fait tort : il s’agit bien de trouver une image pour rassembler et fédérer. Quel dommage que cette pensée ne lui reste que le temps d’une campagne…

    Cependant, même si la substance historique est fausse, l’idée est juste : pour être français, il faut reconnaître que nous faisons partie d’un passé spécifique avec une histoire et une culture spécifiques.

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  • Les convictions avant les calculs

    Jean-Frédéric Poisson est interrogé dans le JDD. Extrait :

    Hervé Mariton, dont certaines idées sont proches des vôtres, n'a pas été qualifié pour la primaire. Espérez-vous un ralliement?

    Il faut qu'on en discute, mais je n'oublie pas que derrière la candidature invalidée, il y a un homme qui s'est pris un coup dur sur la tête. Pour avoir perdu des combats difficiles, je sais ce que ça coûte. Après, je ne veux pas faire de calculs stratégiques ou politiciens. Je suis un homme de convictions qui veut d'abord mettre en avant un projet.

    Vous êtes le candidat le plus fermement opposé au mariage pour tous. Avez-vous été déçu que le mouvement Sens commun, né après les manifestations de 2013, ait choisi de soutenir François Fillon?

    Ça m'a surtout surpris. Sens commun et François Fillon sont dans des univers programmatiques et intellectuels assez différents, et en particulier sur le mariage. Il y a une seule vertu à la loi Taubira : elle rappelle que filiation et mariage sont liés. Or,François Fillon envisage de dissocier filiation et mariage, une manière de planter lui-même le clou sur le cercueil des institutions matrimoniales. Ceci dit, Sens commun semble avoir fait un choix tactique. Je considère pour ma part que la primaire est d'abord un lieu de débat et doit permettre de défendre ses convictions. Si c'est pour faire de la stratégie, autant se rendre directement au second tour de l'élection présidentielle.

    Vous allez participer à la manifestation du 16 octobre, organisée par le collectif Manif pour tous. Cela peut-il porter votre candidature?

    La manifestation en tant que telle, j'y serai présent mais le plus important, c'est d'abord ma constance sur le sujet. Depuis quatre ans, une partie des électeurs sont attentifs et connaissent ma position. C'est même l'un des rares dossiers sur lequel tout le monde connaît mon avis. Maintenant, le collectif Manif pour tous va publier un comparatif des programmes des candidats à la primaire et, bien sûr, si je fais partie des candidats plébiscités, cela sera toujours bénéfique. [...]"

    Michel Janva