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élections - Page 447

  • Montebourg, Sarkozy : des baisses d’impôt sans se préoccuper du déficit ?

    Évidemment opposés, Arnaud Montebourg et Nicolas Sarkozy se rejoignent pourtant sur un point dans leurs programmes: la volonté d’une baisse massive des impôts, pas vraiment financée

    Il peut paraître curieux de rapprocher ainsi deux responsables politiques dont le seul point commun est apparemment de prétendre à la magistrature suprême. Quel lien entre le chantre du made in France qui veut s’affranchir des règles européennes pour mieux redonner du pouvoir d’achat aux classes moyennes et populaires, et l’ex président de plus en plus libéral ? Nicolas Sarkozy est partisan de l’abrogation totale des 35 heures -le code du travail ne contiendrait plus aucune référence à une durée hebdomadaire du temps de travail- , de licenciements économiques grandement facilités, d’une indemnisation des chômeurs réduite, devenant dégressive, et de la suppression de 300.000 fonctionnaires. Autant d’orientations qu’Arnaud Montebourg ne reprendra jamais à son compte.

    Place aux baisses d’impôts

    Pourtant, ils partagent sans le dire une même vision de la gestion des finances publiques : tous deux veulent baisser franchement les impôts. Ils prennent acte d’une situation de « ras le bol fiscal » qui perdurerait en dépit de la stabilisation des prélèvements obligatoires, depuis 2014. Pas de redressement économique sans allègement massif des impôts, affirment-ils en chœur. Nicolas Sarkozy va plus loin, de ce point de vue, que son concurrent Alain Juppé ou que François Fillon. Certes, Montebourg et Sarkozy n’entendent pas baisser les mêmes impôts. Le premier veut en faire profiter les couches populaires et moyennes.

    « Je propose que nous décidions par une mesure de solidarité nationale l’annulation progressive des hausses d’impôts de ces cinq dernières années sur les revenus du travail des classes moyennes et populaires » a-t-il affirmé depuis Frangy, où il a présenté son pré-programme. « Ce sera justice de restituer ces prélèvements indus et ce sera excellent pour l’économie. »

    Nicolas Sarkozy, lui, vise plutôt les hauts revenus. Il supprimerait l’ISF, allègerait voire annulerait les droits de succession sur les transmissions d’entreprise, ferait disparaître l’imposition des successions à hauteur de 400.000 euros par bénéficiaire et diminuerait de 10% l’impôt sur le revenu de tous. Par définition, cet impôt ne peut être allégé qu’au profit des 45% de ménages les plus aisés qui le paient. En outre, les revenus de l’épargne du patrimoine seraient fortement détaxés, leur imposition revenant à 26% (y compris les prélèvements sociaux), contre une taxation au barème de l’impôt sur le revenu aujourd’hui. Seule mesure bénéficiant aux salariés du bas de l’échelle : le retour de la détaxation des heures supplémentaires. Des allègements d’impôts massifs, que le candidat à la candidature n’a pas manifestement cherché à chiffrer. Tout comme Arnaud Montebourg. L’heure n’est manifestement pas aux comptables, fussent-ils experts…

    Quel financement ?

    Une question essentielle sera néanmoins posée, c’est celle du financement de ces allègements fiscaux. Comment baisser ainsi les impôts sans creuser le déficit ? Interrogé sur le sujet, Nicolas Sarkozy répondra sans aucun doute « coupes dans les dépenses publiques ». Il a présenté le 30 mars un « document d’orientation » concernant les sujets de dépense publique et de fiscalité, qui contenait déjà une grande partie des propositions qu’il vient de formuler dans son nouveau livre. Il évaluait alors à 25 milliards d’euros les baisses d’impôts, évoquant « dès l’été 2017, un contre-choc fiscal de plus de 25 milliards d’euros pour (…) redonner de l’oxygène à notre économie ». Ce serait sans doute plus, compte tenu de ses nouvelles propositions.

    Comment ce programme serait-il financé ? Au nom de Républicains, Nicolas Sarkozy évoquait fin mars 100 milliards d’euros d’économies sur le dépenses publiques. Mais seront-elles vraiment au rendez-vous ? La logique reste du celle du coup de rabot appliqué aux différentes politiques publiques, sans véritable remise en cause de celles-ci. L’économiste Jean-Marc Daniel, peu suspect de sympathie pour la gauche, a eu l’occasion d’analyser précisément les limites de cette stratégie :

    « Tous les candidats déclarent vouloir baisser les dépenses publiques, de 100 à 130 milliards d’euros au cours du quinquennat » a-t-il déclaré aux Echos. « C’est même leur obsession. Mais, à part Hervé Mariton, aucun ne dit clairement où ces économies seront trouvées. Ils se contentent d’objectifs de baisse de dépenses publiques sans remettre en cause les missions de l’Etat. Ils restent dans une logique de rabot. Pour eux, il s’agit de faire passer la révision générale des politiques publiques (RGPP) mise en place par Nicolas Sarkozy de 10 à 100 milliards. En somme, pour eux, c’est une simple question d’échelle. Or, l’expérience prouve que cela n’est pas réaliste. Pour baisser les dépenses publiques, il faudra faire des choix, pas seulement raboter ».

    Pour le dire clairement, le programme fiscal de Nicolas Sarkozy n’apparaît pas financé par des économies totalement crédibles. Par exemple, 8 milliards d’euros seraient économisés en « optimisant les achats publics », selon le document d’orientation débattu fin mars. Comment est-on parvenu à ce résultat? Les achats ne sont-ils pas déjà largement « optimisés »?

    Peut-être Nicolas Sarkozy a-t-il décidé de faire passer au second plan la question du déficit, rejoignant en cela Arnaud Montebourg. Ce dernier assume le conflit avec l’Europe, se disant prêt à payer des amendes qui seraient imposées par Bruxelles pour déficit excessif. Il estime que le « redécollage » de l’économie -c’est son expression- est à ce prix. Un redécollage au moyen d’une politique de la demande qui n’a du reste rien d’assuré. Mais ce mépris pour les traités budgétaires européens n’est pas à ce jour la position officielle de Nicolas Sarkozy.

    Certes, les campagnes électorales tournent rarement au concours de rigueur, tant intellectuelle que budgétaire (celle de 2012 faisant exception sur ce second point, François Hollande tenant à annoncer dès la campagne de lourdes hausses d’impôts pour diminuer rapidement le déficit à 3% du PIB, avec le résultat que l’on sait). Mais s’ils sont habités par quelque souci d’honnêteté, les candidats à la candidature devraient faire la lumière sur ce sujet non négligeable.

    Ivan Best La Tribune

    http://www.voxnr.com/1005/montebourg-sarkozy-baisses-dimpot-se-preoccuper-deficit

  • LR/PS : bal des primaires ou bal des vampires ?

    La « trumpisation » des esprits bat son plein.

    Le Parti socialiste en étant réduit à se ridiculiser avec ses fameuses primaires (gadget politique venu des USA, tel qu’il se doit), nos Républicains ne pouvaient décemment manquer telle usine à gaz façon bite à Dudule. Ou de l’art de s’écharper en interne en attendant d’affronter le véritable adversaire. Un peu comme si Usain Bolt avait participé, à Munich et avec ses copains jamaïcains, à un concours d’avaleurs de choucroute avant de concourir au cent mètres à Rio.

    Dans ce genre de compétitions fratricides, on garde généralement les coups qui tuent pour la dernière ligne droite. Là, c’est François Fillon qui nous sort la botte de Nevers, les pieds à peine calés dans les starting-blocks, avec cette phrase dominicale, prononcée de son fief sarthois : « Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ? » C’est Paul Bismuth qui a dû apprécier. Puis, cette ultime banderille : « Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable… »

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  • RENTRÉE PLEINE DE CONTRADICTIONS POUR JUPPÉ

    Ce samedi 27 août dès 14 h30, à Chatoux (78), Alain Juppé a tenu un discours de plus d’une heure, officialisant sa rentrée politique et son engagement dans la course à la primaire de Droite et du Centre en Novembre. Les médias annoncent déjà le maire de Bordeaux comme étant le favori de cette primaire.

    En bon tribun qu’il est, il a naturellement surfé sur la colère légitime des français, leurs inquiétudes, tout en ayant en fin de chaque phrase, un discours rassurant pour l’électorat issu de l’immigration, l’électorat acquis à 85% par les socialistes. Que de contradictions sur chaque sujet sensible ! Un coup d’estocade, un passage de pommade. Difficile d’y voir clair finalement dans toutes les mesures qu’il annonce vouloir prendre en cas de victoire à la présidentielle 2017.

    Tentons de décortiquer quelques unes de ses promesses (sans en être) de début de campagne.

    Terrorisme

    En accord avec la majorité des français, Alain Juppé dénonce l’ingérence du gouvernement en matière de sécurité intérieure et de prévention des risques terroristes sur notre sol. Ainsi, il évoque le laxisme judiciaire français ayant permis des attentats de la part de récidivistes, de Fichés S, de détenteurs de bracelet électronique… (Bon, jusque là ok …)

    Mais immédiatement, il précise qu’il est farouchement opposé à un Guantanamo à la française, signifiant que les Fichés S ne peuvent être mis à l’écart de la société tant qu’ils n’ont pas effectivement agi.
    Alors nous attendons que les plus de 20.000 fichés S agissent ? Elles sont où les mesures différentes du gouvernement actuel ? 

    Europe

    La France est belle, la France mérite notre amour et nous devons protéger son patrimoine, sa culture… (pas ses frontières apparemment) et nous devons nous unir pour lui redonner sa force et sa grandeur. (Tout candidat pas trop bête ne peut que tenir ce discours)

    Mais sans même avoir le temps de reprendre son souffle, Alain Juppé déclare que nous devons nous fondre dans le moule européen et obéir gentiment à l’Allemagne.
    Nous devons donc être grands mais pas trop, de manière à continuer de lécher les bottes de Fraü Merkel et lui laisser dicter à la France sa conduite ?

    Immigration

    Juppé est pro-migrants. Obéir aux quotas imposés par Bruxelles et Berlin lui semble si naturel, qu’en aucun moment il ne dénonce cette immigration forcée. De même qu’il n’a en aucun moment prononcé les mots « frontière », « clandestins », « migrants économiques » ni évoqué la possibilité de mettre un frein à l’invasion (mot évidemment banni de son vocabulaire).

    Cependant, mener une campagne sans évoquer ce sujet sensible est suicidaire. Aussi s’est-il obligé d’en parler quelques secondes. Et c’est sur un ton très solennel qu’Alain Juppé annonce des mesures sur l’immigration, des mesures sans en être, des pseudo-mesures qui n’apportent aucun véritable changement. On traite la forme et non le fond. Ainsi prévoit-il de faciliter les demandes d’asile en écourtant la procédure (ça veut quand même dire faciliter l’immigration) mais de durcir le droit au sol en ne l’accordant qu’à des enfants nés en France ayant au moins l’un de ses deux parents résidant régulièrement en France. Pour sûr, ça va décourager du monde ! Désolée, je pars rire !

    Islam

    Burkini, attentats, halal, apprentissage de l’arabe en CP, … autant de sujets inquiétants qui gravitent autour de l’islam, problématique récurrente en France. Impossible de passer à côté pour un candidat. Encore une fois Alain Juppé emploie un ton grave et déterminé, annonce des mesures satisfaisantes, tout en ayant une attitude contraire. Des promesses non tenues durant un mandat, c’est une chose déjà moche, mais annoncer des mesures tout en faisant déjà le contraire, c’est carrément grotesque et dangereux.

    Le candidat favori de la Droite et du Centre s’engage à faire adopter une charte républicaine aux imams, imposer les prêches en langue française dans les mosquées et surveiller le financement de ces lieux de culte. Bravoooooooo ! Quand Monsieur Ménard proposait ceci, il s’est grassement fait insulter.

    Mais voilà le HIC ! En tant que maire de Bordeaux, il défend le projet de construction d’une des plus grandes mosquées d’Europe sur sa ville. Ce projet naissant est défendu depuis le 21 mars 2005. La mosquée de l’imam Tareq Oubrou (décoré de la légion d’honneur) peut voir le jour grâce à la mise à disposition d’un terrain de plus de 2.000 m2, gentiment proposé par la municipalité. Elle accueillera plus de 4.000 fidèles simultanément et comportera 25 salles de classes, des bibliothèques (pas de bible, ni d’Histoire d’Ô !), des centres de conférences, espaces culturels… Le tout financé un peu par les fidèles et majoritairement par l’Azerbaïdjan et le Qatar ! De plus, l’Etat français sera tenu de lui verser de fortes sommes au titre de subventions pour ses espaces culturels. Ainsi se financent les mosquées en France, ainsi sera financée celle d’Ali Juppé !

    Les jeunesses Juppéennes

    Alain Juppé s’est principalement adressé à un public militant jeune et son discours tout entier a gravité autour de cette idée d’une France jeune et combative, tournée vers un avenir meilleur, cherchant à « réinventer le bonheur » (si, si ! Il a dit ça). L’allusion humoristique aux Pokémons, la chemise semi-ouverte, l’absence de cravate, un petit échange avec une demoiselle nommée « Marine »… un véritable éducateur !

    Les technologies nouvelles, les énergies renouvelables, les progressions scientifiques… Alain Juppé est en train de réinventer la pilule du bonheur menant vers une utopie insouciante où les cerveaux ne fuiront plus et où la concurrence n’existera plus. Exit ces jeunes qui cherchent un premier emploi, mais que l’on embauche pas… Exit tous les maux sociaux, d’un coup de baguette magique !

    Eh bien Monsieur Juppé, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance dans l’arène, avec un discours aussi peu engagé, il vous sera difficile de rassembler la majorité des voix ! A moins que les français ne soient des veaux ?

    Sam
    http://france-en-colere.fr/rentree-pleine-de-contradictions-juppe#Uv0HKDBBzlEi9PEA.99

  • La résurrection politique des catholiques

    Les catholiques pratiquants sont de plus en plus (et majoritairement) réfractaires à l’immigration en général et à l’islam en particulier.
    Une récente note de l’IFOP a provoqué l’émoi chez les commentateurs : les catholiques pratiquants sont de plus en plus (et majoritairement) réfractaires à l’immigration en général, et à l’islam en particulier. Cela confirme leur radicalisation politique. Ainsi, leur tropisme droitier reste-t-il inchangé. Mais alors qu’ils étaient presque totalement fermés au FN dans les années 1990, leur vote en sa faveur s’est accru de manière spectaculaire ces dernières années (même s’il reste encore, dans cette catégorie sociale, en deçà des scores nationaux de ce parti).

    Les catholiques pratiquants sortent, depuis une dizaine d’années, de leur torpeur. Pendant des décennies, ils avaient été absents du débat politique en raison d’un double phénomène de dissolution : affaiblissement numérique (effondrement des vocations sacerdotales et de la pratique des fidèles) combiné à un affadissement doctrinal (ralliement, démocratie chrétienne). Or, les mirages idéologiques qui les paralysaient sont en train de s’évaporer :

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  • Les gueux et le milliardaire

    On sait ce qu’il en coûte en Europe de proposer des référendums ou de laisser des partis populistes se présenter aux élections : du récent Brexit d’Outre-manche à l’élection présidentielle autrichienne qui se rejouera en automne… en passant par la France où le Front national caracole en tête des urnes, les médias ont beau médire, les politiciens ont beau affoler, les candidats « hors Système » ou plutôt « anti-Système » sont là et bien là !

    L’exemple de Donald Trump dans l’actuel course présidentielle aux USA le confirme. Pas un jour sans que les médias (surtout français, mais pas que !) ne s’affolent d’un de ses bons mots ou d’une de ses tirades sacrilèges, annonçant aussitôt soit sa dégringolade dans les sondages, soit qu’il est lâché par des ténors du  GOP (en anglais : Grand Old Party). Seulement… rien n’y fait, il est toujours dans la course et plus que jamais.

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  • Si on assiste au même cataclysme qu'avec le Brexit ça donne envie d'essayer

    La haute finance a peur de l'élection de Donald Trump et annonce l'apocalypse : 

    "Si l'homme d'affaires Donald Trump est élu à la Maison Blanche en novembre,l'économie mondiale pourrait tomber en récession, affirment des experts de Citigroup dans une note hier. Dans cet avis, les chercheurs, menés par l'économiste en chef Willem Buiter, estiment que l'élection présidentielle est une source majeure d'incertitude pour l'économie mondiale. «Notre hypothèse de base est une victoire d'Hillary Clinton et principalement une continuité dans les politiques» économiques, dit la note soulignant qu'avec l'élection de la candidate démocrate on assisterait à une expansion budgétaire. Mais la victoire du promoteur immobilier new-yorkais en revanche réserverait des jours plus sombres pour l'économie, promettent ces experts.

    Vu l'amplification des incertitudes et le durcissement des conditions de financement, «une victoire de Trump pourrait abaisser la croissance du Produit intérieur brut (PIB) mondial de 0,7 à 0,8» point de pourcentage, disent les économistes du groupe bancaire. Cela entraînerait l'évolution du PIB dans le territoire de la récession, selon ces experts qui définissent celle-ci comme une croissance de 2% ou moins sur le globe."

    Il y aura des pluies de sauterelles, Los Angeles sera engloutie et les Twins Towers seront détruites.... ah non ça c'est déjà fait.

    Michel Janva

  • François Baroin Premier ministre de Sarkozy ? Pas vraiment une droitisation

    Dans un entretien au Figaro, Nicolas Sarkozy confirme que François Baroin devrait être son premier ministre s'il était élu président en mai 2017:

    «C'est le mieux placé». "J'ai une très grande confiance en lui".

    François Baroin est le président des maires de France, qui voulait interdire les crèches de Noël dans tous les lieux publics. Maire de Troyes, il préfère s'attaquer aux crèches qu'aux mosquées où prêchent des imâms dangereux comme Abdelilah Ziad.

    Par ailleurs, dans son dernier livre, Nicolas Sarkozy affirme vouloir réduire drastiquement le nombre d'immigrés entrant en France :

    Capture d’écran 2016-08-24 à 22.43.33

    Il promet aussi un "Schengen II" pour mieux contrôler les étrangers extracommunautaires.

    Pourtant, François Baroin déclarait en juin dernier au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker :

    « Je veux vous porter le message de tous les maires de France, qui seront aux côtés de l’Etat dans sa mission régalienne d’accueillir les naufragés de la vie [c’est ainsi que François Baroin désigne les immigrés clandestins ! Ndlr] et de les aider à se reconstruire. »

    « Monsieur le président de la Commission européenne, pouvez-vous nous indiquer la marche à suivre ? Quelle est l’étape actuellement suivie et quelle méthode retenue ? » « C’est donc bien dans une inscription dans la durée de l’accompagnement de ces populations qu’il faut définir des politiques publiques partagées »...

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Présidentielles 2017 : Marine Le Pen en embuscade ?

    Le Front national, quoi qu’on en dise et qu’on puisse en penser, demeure à peu près en ordre de marche.

    C’est à croire qu’ils le font exprès. Qu’ils s’acquittent d’un pari conclu ivres morts. Qu’ils rejouent le très beau film de Harold Ramis, Un jour sans fin, dans lequel tout recommence et se répète. Qu’ils ont juré de manière concomitante la mort de la droite et l’agonie de la gauche. Bref, qu’ils soient bêtes à manger du foin, sachant que la botte ne leur fera pas la semaine.

    Ainsi Nicolas Sarkozy vient-il de sortir un livre, Tout pour la France. Dans le registre, Michel Polnareff était autrement plus convaincant lorsque chantant « Tout, tout pour ma chérie ». Peu importe, cela fera les gros titres du Figaro Magazine et de Valeurs actuelles, tant l’électeur de droite aime se faire plumer. Mieux : plus il se fait mettre et plus il en redemande. Comme quoi la sodomie, plaisir d’ordre privé entre adultes consentants, peut être à la fois passive et bougrement active lorsque consistant à mordre l’oreiller au-delà du raisonnable. Les goûts et les douleurs, cela ne se discute pas.

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