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élections - Page 521

  • Fusion PS/LR dans le Sud-Ouest ?

    L'hebdomadaire Les 4 vérités analyse la gauchisation de la liste LR menée par Dominique Reynié :

    Unknown-57"[...] Mais, d’ores et déjà, il se murmure que la région pourrait être un laboratoire du « front républicain » nouvelle vague. Anticipant une possible troisième place pour la liste LR dans la région (derrière le PS et le FN), quelques ténors LR envisagent, paraît-il, de demander le désistement de la liste en faveur du PS pour « faire barrage » au FN. En échange, le PS en ferait autant en faveur des « Républicains » en PACA et en Nord-Pas-de-Calais Picardie.

    J’ose encore croire qu’il ne s’agit que d’une rumeur sans fondement. Mais je peux déjà annoncer que, si elle s’avérait vraie, l’ex-UMP volerait en éclats et ne serait plus que l’aile centriste de la majorité socialo-communiste, abandonnant l’opposition réelle au FN. Et je doute que les électeurs de droite suivent longtemps leurs « représentants » dans cette dérive...

    Michel Janva

  • Le Front National n’effraie plus les électeurs

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Malgré les tentatives désespérées de certains pour nous le faire croire, l’idée de voir le Front National diriger des administrations ne fait plus peur aux Français
    C’est ce qu’un sondage réalisé par l’agence TNS Sofres pour RTL et Le Figaro a permis de déduire. 52 % des Français ne seraient pas gênés si jamais le Front National parvenait à la tête de certaines régions en décembre. Ce sondage confirme une dynamique présente depuis quelques années déjà et qui ne fait que s’amplifier. Dans l’esprit d’une majorité de Français, le Front National est légitime pour exercer le pouvoir.

    Encore une fois, l’exécutif semble complètement déconnecté de cette réalité
    Manuel Valls en premier lieu. Lui qui s’était personnellement engagé dans la campagne départementale il y a moins d’un an avec un résultat plus que mitigé en remet une couche. Voici ce que disait le Premier ministre aux micros d’Europe 1, I-Télé et Le Monde dimanche soir « Bien sûr que ce serait un drame que le Front National gagne 1, 2 ou 3 régions ».
    Il a rajouté qu’il faudra « Tout faire » pour empêcher que cela arrive.

    Ce sondage tombe au bon moment pour le Front National
    Depuis le début de la campagne, le parti de Marine Le Pen est donné vainqueur dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. De nombreuses enquêtes d’opinion donnent le FN au coude à coude ou devant Les Républicain en Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
    Depuis dimanche, la région Alsace-Lorraine, Champagne-Ardenne est aussi annoncée gagnable par le Front selon un sondage Odoxa pour BFMTV.
    Des enquêtes à prendre avec des pincettes bien évidemment, mais qui font état d’une dynamique certaine.

    http://fr.novopress.info/

  • Une fusion PS/LR se concrétise

    Capture d’écran 2015-11-10 à 20.42.06Exit le front républicain : pour faire barrage au FN, on évoque à Matignon la possibilité de fusionner les listes Les Républicains/PS au soir du premier tour des élections régionales, en particulier dans la grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. 

    Néanmoins François Hollande y serait totalement opposé : une telle coalition reviendrait à alimenter l'UMPS. Mais pour l’entourage du Premier ministre, il n’est pas question de se laisser enfermer dans cette logique, car on estime, qu’à un moment, il faut assumer face au FN.

    En tout cas le ballon d'essai est lancé.

    Michel Janva

  • Du maoïsme au bushisme, de l’immigration à la carte scolaire…la somme de toutes leurs erreurs

    Plus âgé qu’un BHL avec lequel il a partagé une certaine trajectoire idéologique, les mêmes obsessions et en son temps la même étiquette («les nouveaux philosophes ») André Glucksman (paix à son âme), est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 78 ans. M. Glucksman symbolisait toutes les errances, les erreurs, les aveuglements d’une certaine caste intellectuelle. Il fut un des signataires, en 1977, dans le journal Le Monde, d’une pétition en faveur d’inculpés maintenus en détention provisoire dans une affaire de pédophilie. (Médiocre) philosophe, ancien communiste passé au maoïsme fanatique, collaborateur de La Revue des temps modernes de l’agité du bocal Jean-Paul Sartre, cet ami de Bernard Kouchner fut au nombre des gauchistes qui se sont ralliés au Nouvel ordre mondial . Une trajectoire assez courante qui a vu ainsi aux Etats-Unis de nombreuses figures de l’extrême-gauche faire allégeance au bushisme neocon…André Glucksman apporta un soutien sans recul à Washington, dont il a défendu toutes les mauvaises croisades, notamment contre le régime laïque irakien en 1991 et 2003. Adversaire virulent de l’opposition patriotique en France, comme du réveil national dans la Russie de Poutine, M. Glucksman avait appelé à voter Sarkozy à la présidentielle de 2007. Il défendait notamment la proposition du candidat de l’UMP de financer avec «l’aide publique la construction de mosquées » pour lutter contre « l’intégrisme », et sa volonté de mettre en place « la discrimination positive »…la boucle est bouclée.

    En fait de discrimination positive, ou plus exactement d’un de ses avatars, il est de nouveau fait état dans l’actualité de la carte scolaire. «Faut-il la supprimer ou non ? » s’interroge Le Monde. «Donner aux familles la possibilité de choisir l’établissement de leur enfant, ou affecter les élèves d’office ? C’est l’éternel débat depuis que la carte scolaire – plus précisément l’affectation des élèves au collège selon leur secteur d’habitation – existe. »

    « Sur ce sujet, Najat Vallaud-Belkacem n’apporte pas de réponse tranchée. Si (le) ministre de l’éducation nationale s’est engagée à agir pour davantage de mixité à l’école – c’est l’objectif premier affiché depuis les attentats de janvier et la grande mobilisation de l’école pour les valeurs de la République qui en a découlé –, aucune des mesures qu’elle envisage ne laisse présager de grand soir (…). L’idée est plutôt d’impulser une dynamique, de mobiliser les territoires pour les amener à trouver des solutions concrètes. A ce jour, dix-sept départements se sont engagés à mener des expérimentations en ce sens à partir de la rentrée 2016. Au total, ils seront plus d’une vingtaine», assure Mme Vallaud Belkacem.

    Or, « la dernière réforme remonte à 2007, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Elle a consisté à assouplir la carte, c’est-à-dire à élargir la liste des critères de dérogation auparavant strictement limités. Des études ont montré qu’elle avait conduit à ghettoïser davantage certains collèges de ZEP. Aujourd’hui, 700 collèges (soit 10 % d’entre eux) accueillent moins de 6 % de collégiens d’origine sociale très favorisée. Soixante-dix collèges accueillent plus de 80 % de collégiens d’origine sociale défavorisée.»

    Il est vrai que pour échapper aux établissements pluriels , caractérisés le plus souvent par leur médiocrité, beaucoup de parents ont su utiliser, du moins ceux qui le peuvent, l’assouplissement de la carte scolaire qui permet d’obtenir, dans la limite des places disponibles, une dérogation à une affectation sur simple critère géographique. Bref, une occasion offerte de scolariser leurs enfants dans des établissements encore majoritairement franco-français, pour dire les choses sans langue de bois.

    Plus largement, les critiques formulées par Bruno Gollnisch contre la carte scolaire voici neuf ans n’ont tien perdu de leur pertinence. Cette carte, notait-il, censée favoriser la mixité sociale, n’a fait que construire des ghettos ethniques et culturels. Un tiers des parents contournent la carte scolaire et au premier rang des tricheurs on trouve, – mais qui s’en étonnera ? – les enseignants, les journalistes, les politiciens des partis favorables à l’immigration... Les demandes d’inscription dans les écoles privées, du primaire au lycée, n’ont cessé d’augmenter au point que le privé refuse chaque année des milliers d’enfants, faute de places.

    Contrairement aux idées reçues, beaucoup de familles aux revenus moyens, ou même de familles d’immigrés soucieuses de l’assimilation et de l’avenir de leurs enfants, font des sacrifices financiers pour que leur progéniture échappe au collège ou au lycée que l’administration leur impose. Les seules vraies victimes de la carte scolaire sont nos compatriotes les plus modestes, ceux qui n’ont ni les pistons pour domicilier fictivement leurs enfants dans les bons quartiers, ni les moyens financiers de déménager ou de payer pour l’école.

    Tout cela est un formidable constat d’échec pour l’Éducation nationale, ses méthodes pédagogiques et sa politisation. Mais c’est surtout la conséquence des désastreuses politiques d’immigration et de la ville menées depuis trente ans.

    Nous savons en effet que quand ils le peuvent, les Français fuient les quartiers pluriels. Dans son étude désormais fameuse sur «La France périphérique», Christophe Guilluy, nous l’avions relevé, notait que ce paradis multiculturel vanté par une caste pratiquant la vente forcée – quartiers « d’avenir » que les bourgeois bien-pensants n’habitent pas, tandis que les bobos de l’est parisien ou du «9-3» contournent la « carte scolaire » pour ne pas scolariser leurs enfants avec le petit Mohammed ou le jeune Ababacar- les Français très majoritairement n’en veulent pas pour éviter la cohabitation/ confrontation avec des immigrés non assimilés.

    Une immigration incontrôlée qui pèse sur le niveau scolaire. La dernière enquête Pisa (2012) qui évalue tous les trois ans les élèves de 15 ans chez les jeunes de 15 ans des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), enregistrait une chute de deux places de la France dans ce classement (25 éme sur 65 pays). Un blogueur du site de Marianne avait eu l’audace de l’écrire : « il y a ce que Pisa se garde bien ou, en tout cas, oublie de dire : les pays les plus en difficulté, en dépit des moyens qu’ils allouent, comme l’Allemagne ou la France, ou encore l’Angleterre sont aussi des pays de très forte immigration.»

    Bref, plutôt que de traiter, sous un angle démagogique ou idéologique, les effets découlant de leur désastreuse politique d’immigration, un gouvernement digne de ce nom, soucieux de l’intérêt des Français s’attaquerait aux causes. Ce qui nécessiterait de rompre avec des décennies de progressisme, de cosmopolitisme, de multiculturalisme mortifères. Une remise en question dont ce Système sclérosé n’est pas capable.

    http://gollnisch.com/2015/11/10/du-maoisme-au-bushisme-de-limmigration-a-la-carte-scolairela-somme-de-toutes-leurs-erreurs/

  • « Rien de commun avec le FN »

    Pour lutter contre une des conséquences du multiculturalisme et du «vivre-ensemble», que la gauche entend pourtant imposer aux Français, le gouvernement vient de lancer une campagne, en coordination avec la RATP et la SNCF, contre « le harcèlement des femmes » dans les transports publics. Les secrétaires d’État Alain Vidalies (Transports) et Pascale Boistard (Droits des femmes) se sont rendus ce matin Gare saint-Lazare pour la présenter. Mme Boitard était au nombre de ceux qui ont conspué l’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli, fameux contempteur de l’Education dite nationale, auteur notamment de la décapante série en librairie de «La Fabrique du crétin». M. Brigehlli a en effet osé critiquer Najat Vallaud-Belkacem dans Le Point. Il a estimé que cette dernière avait mis en avant ses atouts physiques mercredi dernier, lors de la séance des questions au gouvernement, dans le cadre d’une stratégie de communication, dite de l’«écran de fumée ». Il s’agissait pour le ministre de l’Education d’éviter de répondre, autrement que par l’ironie et la moquerie, aux interpellations de fond sur le délitement des programmes, notamment le fait que « l’allemand, comme le latin – et plus globalement tout ce qui ressort de la vraie culture – sera pourtant l’un des grands perdants de la prochaine réforme.» Cette paupérisation de l’enseignement, voilà un vrai sujet de préoccupation, d’inquiétude et d’indignation pour nos compatriotes, n’en déplaisent à ceux qui font du FN l’alpha et l’oméga de leurs angoisses.

    A un mois des régionales le quotidien La Croix titre sur «La grande peur du FN»…peur qui n’est pas pour autant majoritaire chez nos compatriotes si l’on en croit les sondages. Selon l’enquête TNS Sofres pour RTL et Le Figaro publiée hier, la victoire du FN dans une ou plusieurs régions «gênerait» moins d’un Français sur deux (48%), mais 35% jugeraient cela «normal» et 17% seraient «indifférents».

    « Le parti d’extrême droite n’a jamais été aussi près de se retrouver à la tête d’un exécutif important » à l’heure ou «le FN donné est en tête à l’issue du premier tour dans quatre régions sur treize (Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Nord-Pas-de-Calais-Picardie ; Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et Languedoc-Roussillon-Midi-­Pyrénées), devant une droite qui a pourtant fait l’union quasiment partout.»

    Dans ce contexte, la fébrilité du PS confine à la panique. Invité hier du forum de Radio J, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, a estimé qu’il ne fallait «rien exclure de tout ce qui peut être efficace pour lutter contre le Front national.» Y compris la fusion de liste entre les deux tours des élections régionales pour empêcher une victoire de l’opposition nationale, a-t-il admis implicitement.

    Dimanche toujours, Manuel Valls a ressassé lors de son passage au Grand Rendez-vous »Europe 1/iTELE/Le Monde son mot d’ordre obsessionnel: une victoire du FN constituerait un «drame». Si seulement le Premier ministre mettait la même énergie à lutter contre l’insécurité, la voyoucratie, et la délinquance, à Moirans comme ailleurs… Il faudra «tout faire» pour éviter que des régions soient gagnées par le FN, a-t-il martelé avec la même lueur inquiétante dans les yeux. «Nous prendrons nos responsabilités » comme la droite devra le faire, car, «dans ces moments-là, nous devrons être désintéressés. Le plus important, ce sera d’empêcher que l’extrême droite antisémite et raciste ne prenne une région» a éructé le Premier ministre dont l’agitation tremblotante, les propos haineusement délirants, ne sont pas pour le coup propre à rassurer les Français

    Dans Libération, l’éditorialiste Alain Auffray s’arrête sur la frousse qui s’empare pareillement de la branche droite de la tenaille antinationale. «A un mois du scrutin, la droite affiche clairement sa priorité : le FN, voilà l’ennemi (…). Quelles que soient, par ailleurs, les victoires enregistrées par son parti (…), un succès de l’extrême droite serait un échec personnel pour Nicolas Sarkozy. N’a-t-il pas justifié son retour en affirmant qu’il était le seul à pouvoir mettre le pays à l’abri de tels scénarios ?».

    Or, «dans le nord comme dans le sud, la victoire de LR ne sera pas possible sans le soutien d’une partie de l’électorat de gauche». Un constat bien intégré par Christian Estrosi «avec son discours de samedi », au cours duquel il a lancé un vibrant appel aux électeurs de gauche (…). Fort d’un comité de soutien peuplé de personnalités marquées à gauche ou connues pour leur engagement contre l’extrême droite», le candidat sarkozyste clame «aux électeurs de gauche» que «battre le FN, c’est un devoir national» (sic).

    «Dans le discours de Nicolas Sarkozy, chef de LR, le changement de priorité est tout aussi lisible. Samedi, devant le conseil national, il a commencé par expliquer que son parti n’avait «rien de commun avec le FN» (…). En excluant de la campagne régionale son ex-groupie Nadine Morano, défenseure de la race blanche, Sarkozy estime avoir envoyé un message suffisamment clair en direction de l’électorat de gauche ».«De son côté, Manuel Valls a de nouveau affirmé qu’il fallait «tout faire» pour empêcher une victoire du FN. Tout faire ? Y compris, donc, voter Estrosi. Lequel devrait bien admettre, dès lors, qu’il serait l’élu de ce front républicain que la droite croyait avoir enterré ».

    C’est surtout la saine réaction du peuple français que les états-majors euromondialistes des partis dominants tentent d’enterrer, note Bruno Gollnisch. Mais cette alliance LRPS plus ou moins avouée, explicite, assumée, a surtout pour résultat de rendre clairement perceptible l’identité de nature entre gauche et droite. En ce sens, M. Sarkozy a raison quand il affirme que son parti n’a rien de commun avec le FN. Dirigeants républicains qui plus largement ne partagent pas non plus grand-chose avec les aspirations du pays réel qui sont aussi celles de leur électorat.

    http://gollnisch.com/2015/11/09/rien-de-commun-avec-le-fn/

  • Guy Deballe, du PS au FN

    Lu ici :

    "Ce Parisien de 42 ans, cadre dans une grande entreprise du secteur privé, raconte qu'il a commencé à se rapprocher du Parti socialiste en 2002, "choqué, comme d'autres Français par la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle." C'est en 2005 qu'il prend sa carte. A l'époque, il milite pour le "non" au référendum sur la constitution européenne. C'est précisément la question du positionnement du PS vis à vis de l'Europe qui le pousse à claquer la porte aujourd'hui. "Pour moi, l'enjeu des années à venir est la question de la souveraineté et de l'indépendance", raconte-t-il pour justifier son divorce avec un "PS devenu totalement fédéraliste". Pour lui, "seule Marine Le Pen a la dimension pour mener ce difficile combat contre la perte d'indépendance de la France". Ce catholique raconte aussi qu'il s'est senti mal à l'aise au moment du débat sur le mariage pour tous. "Au sein du PS, le débat était impossible. On avait le choix entre être pour et être homophobe."

    Cet ancien membre de la section du parti socialiste du 20e arrondissement est en position éligible sur la liste parisienne du FN aux régionales.

    Michel Janva

  • La gauche olfactive a déclaré une guerre idéologique totale à ses contradicteurs

    Selon Elisabeth Lévy, dans Le Figarovox :

    "Je dis que les antiracistes deviennent fous! On sait déjà que n'importe qui peut se retrouver devant un tribunal pour un mot inconvenant - ou pas -, ou une blague un peu scandaleuse - ou pas. Et je ne parle pas du tribunal médiatique qui lynche avec bonne conscience. De sorte qu'il ne s'agit plus de combattre le racisme mais de coller l'étiquette «raciste» et les interdits qui vont avec, sur tout propos, idée ou personne déplaisant au chœur des vierges médiatiques. [...] 

    D'abord quand des gens vous mitraillent vous ne tendez pas la joue gauche - enfin pas moi! Ceux que vous appelez «bien-pensants» et que je désigne de façon plus neutre comme le «camp progressiste» passent leur temps à s'étrangler de rage au simple prétexte que des gens qui ne pensent pas comme eux ont néanmoins le droit de s'exprimer! C'est encore la «une» de l'Obs cette semaine: sous prétexte de nous vendre les «intellos de gauche» - et ça, ce n'est pas triste -, ils en profitent pour annoncer dans une pastille jaune un journal avec «0% de Zemmour, Finkielkraut et les autres». Peut-être ont-ils compris que ces noms, même comme repoussoirs, attireraient plus le chaland que ceux dont on nous promet qu'ils sont l'avenir de la gauche et de la planète. Et en prime, c'est de la publicité mensongère car nos Robespierre de salons sont tellement ivres de haine et obsédés par ceux qu'ils appellent «réacs» ou «néo-réacs» qu'ils en parlent tout le temps! Et après ils se plaignent de nous voir partout! Tout ce qu'ils disent et écrivent à ce sujet se ramène à une seule question: pourquoi les réacs? Pourquoi ces salauds aux idées puantes ont-ils le droit d'exister? Scandale: la pensée unique n'est plus unique! Donc, ce n'est pas nous qui divisons le monde entre bons et méchants. Moi je ne pense jamais que les idées que je ne partage pas sentent mauvais. Mais puisque la gauche olfactive a déclaré une guerre idéologique totale à ses contradicteurs - moi et mes copains réacs -, va pour la guerre! Sauf que nous, nous ne voulons pas exterminer l'adversaire: nous demandons, non, nous exigeons de pouvoir parler, à égalité avec lui. 

    N'exagérez pas: sur ce point, vous avez déjà gagné! 

    Oui vous avez raison, en tout cas sur le plan quantitatif. D'où le titre de mon article dans Causeur - «Nous sommes partout!», c'est amusant, non? De même que cela me réjouit énormément de les entendre se désoler de notre pouvoir. Pourquoi les entend-on eux et pas nous? - eh bien, chers confrères, peut-être parce que ce que Finkielkraut a à dire intéresse plus nos contemporains que vos prêchi-prêcha de dames patronnesses… Donc, oui, nous avons gagné le droit de parler, seulement voyez-vous, j'ai la faiblesse de penser que c'est simplement normal. Nous aurons vraiment gagné quand le débat public sera ce qu'il devrait être: une confrontation des arguments, un choc des points de vue

    Et en quoi est-ce impossible aujourd'hui? 

    L'insulte et la calomnie ne sont pas les meilleures bases pour le désaccord civilisé. L'historien Nicolas Offenstadt, l'un des chercheurs destinés, selon Libération, à éclairer la gauche de demain a eu cette phrase au sujet du «bloc réactionnaire»: «Leur savoir est faible, leurs propos faux pour l'essentiel, et leurs intentions putrides.» Putride toi-même, mal élevé! Un autre, François Cusset, termine son texte en disant qu'il faut «appeler un chat un chat - et un faf un faf». C'est rebelle à mort de causer comme ça… Et Laurent Joffrin publie cela! Peut-on prétendre au statut d'intellectuel quand on s'exprime ainsi? Et c'est avec des gens pareils qu'il faut parler? 

    Michel Janva

  • Le «mouvement dextrogyre» n'a pas vraiment trouvé de débouché au sein de la droite classique

    Jérôme Sainte-Marie a travaillé au Service d'Information du Gouvernement et à l'institut Louis Harris. Il dirige actuellement Pollingvox, une société d'études et de conseil spécialisée dans les enjeux d'opinion, fondée en 2013. Il déclare au Figarovox :

    "[...] Enfin, et c'est l'essentiel, il existe dans l'opinion une poussée idéologique vers la droite, ce que Guillaume Bernard appelle le «mouvement dextrogyre», qui n'a pas vraiment trouvé de débouché politique au sein de la droite classique. Une droite sous pression, un leadership incertain, et des courants idéologiques sans traduction politique stabilisée, voici trois conditions de possibilité remplies. Mais ce n'est que la moitié du chemin, reste à trouver une incarnation de cet espace. [...]

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Adieu, Wallerand !

    Wallerand de Saint-Just traite, dans Libération, les manifestants LMPT de mondains. S’il voulait gagner leur voix, l’affaire est mal partie !

    Voir en ce mouvement, en ces Français, cathos pour l’essentiel, fondateurs de maints groupes militants sous de nouvelles formes, voir en cette prise de conscience, chez les manifestants, de leur existence comme corps social aux idées partagées par des millions de compatriotes… Voir en tout cela une « manifestation mondaine », quelle sottise ! Nous sommes abasourdis. L’on peut, certes, regretter que les manifs n’aient pas été suivies du retrait du projet de loi, comme il en fut en 1984. De nos jours, seul un groupe anti-chrétien-primaire tient le pouvoir ; et se gausse comme de sa première chemise du destin d’un peuple et d’une nation, sauf à les anéantir. Le « non-retrait » témoigne de ce que, peut-être, seul un moyen céleste ou extraordinaire sauvera le destin de la France. Comme le disait Jeanne : « Les hommes d’armes combattent, Dieu seul donne la victoire. » Notre devoir était d’être dans la rue puisque aucun parti ne luttait véritablement contre le mariage homo. Qui plus est, Saint-Just omet de mesurer combien ces « retrouvailles » contribuèrent à décliver les frontières partisanes des gens braves, frontières électorales que d’aucuns s’ingénient à entretenir.

    Lire la suite 

  • Marine ou pas Marine ? Le débat et ouvert

    Aujourd’hui, selon les sondages, la présence de Marine Le Pen ou du Front National aux seconds tours des régionales et de la présidentielle semble acquise.  Les uns s’en réjouissent, les autres le déplorent. 

    Les médias, conformément à leur mission, informent de ces sondages et organisent des débats avec les politiques et des sociologues. 

    Cependant, très rarement, la parole est donnée aux électeurs, votants pour ce parti ou opposés à ce parti, ou ne sachant pas se positionner. Aussi, pour combler cette lacune, dans un esprit citoyen, il semble nécessaire de laisser la possibilité aux électeurs de dire publiquement s’ils votent, s’ils ne votent pas ou s’ils ne se prononcent pas pour Marine Le Pen ou le Front National. Et de leur laisser la possibilité d’expliquer, d’argumenter leur choix. Et donc aussi de tenter de convaincre d’autres électeurs.

    C’est pourquoi le site www.marineoupasmarine.com est lancé à plus d’un mois des régionales de décembre 2015.

    Il est particulièrement simple d’utilisation : il y a trois colonnes. Première colonne « Marine » ; seconde colonne « NSP » ; troisième colonne « pas Marine ». Un compteur indique dans chaque colonne le pourcentage des parus dans cette colonne.

    Chacun peut s’inscrire pour publier un article, expliquer son choix ou poser une question.

    Chacun peut commenter un article et voter pour lui. Pour le faire, il faut juste donner une adresse courriel valide, prendre un pseudo et un mot de passe, et s’engager à respecter la loi. Un système de modération permet d’éviter les messages contraires aux lois.

    Michel Janva

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