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élections - Page 524

  • Quand les Polonais catholiques sont sceptiques..

    Vous n’aurez guère entendu parler des élections polonaises et pour cause ! On savait depuis un certain temps que ces élections verraient la victoire des « conservateurs catholiques eurosceptiques ». À quoi bon en parler ?

    La droite a gagné. Oui, la droite. On a trop voulu nous faire croire qu'être de droite consistait à appliquer des idées de gauche - les seules possibles ! - avec des nuances libérales. Or ces conservateurs catholiques honnis - des gens capables de récuser tout à trac l'Union européenne, la monnaie unique, la COP21 et l'avortement (entre autres...) - sont les représentants réels de la droite,dans un sens initial, qui pour nous n'appartient plus qu'aux livres d'histoire. Et encore...

    Ce résultat est pourtant dans la logique de l'élection présidentielle qui, au printemps dernier, a porté Andrzej Duda, jeune député catholique, à la magistrature suprême.

    La gauche aux élus absents

    Le porte-parole de la présidence n'a pas tardé à souligner que la Pologne se trouvait désormais dans une « nouvelle situation politique ».

    Si l'on analyse les chiffres sortis des urnes lors de ces élections, cette nouvelle situation apparaît clairement. Le parti Droit et Justice (PiS), de l'ancien président Lech Kaczynski mort en 2010 dans une catastrophe aérienne, obtient, avec 37,6 % des voix, 235 des 460 sièges de la nouvelle Assemblée, soit la majorité absolue. Une telle situation ne s'était jamais présentée depuis la fin du communisme en 1989. Et auparavant, sous l'emprise du Parti communiste, on ne peut pas dire qu'elle releva vraiment de l'exercice démocratique...

    La Plate-forme civique (PO), c'est-à-dire le parti de droite libérale centriste, qui est celui de l'actuel président du Conseil européen Donald Tusk, n'a donc pas résisté à ses huit années de gouvernement. Elle n'obtient que 24,1 % des voix, soit 138 sièges.

    Le mouvement anti système du rockeur Pawel Kukiz, le parti Nowoczesna (Moderne) du néo-libéral Ryszard Petru, et le parti paysan PSL, allié des libéraux sortants, se partagent, dans cet ordre, les sièges restants.

    Et la gauche ? C'est bien simple, la gauche, dont le candidat à la présidentielle n'avait déjà obtenu que 2,5 % des voix, n'a aucun élu, aucun député ! Autrement dit, la Pologne, refroidie notamment par le spectacle des pays européens empêtrés dans le socialisme, a signifié à la gauche son congé.

    Imaginons un instant ce que signifie une Assemblée où l'extrême gauche serait tenu par des libéraux centristes plutôt classés à droite. C'est un peu comme si, en France, l'extrême gauche parlementaire s'arrêtait à Hervé Morin et Jean-Louis Borloo. Pas de Manuel Valls, pas de Jean-Luc Mélenchon, pas de François Hollande ; pas même de François Bayrou. Refermons la parenthèse : il n'y a pas, chez nous, de conservateurs catholiques...

    Mais l'on comprend que la gauche européenne ait tiqué, dénonçant, parce que décidément elle manque d'originalité, le populisme, la peur des migrants, etc. Il est vrai que, de Bruxelles à Paris, en passant par quelques autres capitales européennes, on peut se prévaloir d'avoir magistralement résolu la crise migratoire !

    Crispations en vue

    Au-delà de cette opposition à l'idéologie, le PiS devrait relâcher les liens de la Pologne avec l'Union européenne. Comme le souligne, un politologue local, les Polonais n'aiment pas qu'on leur impose leur politique de l'extérieur, de l'étranger : « Pour un Polonais, un étranger, c'est d'abord un occupant, un envahisseur, soit allemand, soit russe. »

    L'une des premières décisions prévue, annoncée, sera de démanteler le bureau qui devait préparer l'entrée du pays dans la zone euro. Adieu donc à la monnaie unique...

    Autre domaine sur lequel la Pologne risque de faire grincer bien des dents : le réchauffement climatique. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le président Duda n'a rien d'un climato-maniaque comme François Hollande. Et, dans la perspective de la COP21 à Paris, il a déjà pris ses distances.

    Andrzej Duda vient ainsi de déclarer que la Pologne opposait son veto à l'amendement de Doha au protocole de Kyoto sur les émissions de gaz carbonique. « Contraindre la Pologne à un accord international affectant l'économie, avec le coût social qui y est associé, doit être précédé d'une analyse détaillée sur son impact économique et juridique... Ces effets n'ont pas été suffisamment clarifiés », a-t-il souligné.

    La Pologne n'entend donc pas démanteler son industrie du charbon pour les beaux yeux des grands prêtres de la religion climatique.

    Au surlendemain de ces résultats et déclarations, le président Andrzej Duda était en visite à Paris, où il a bien entendu rencontré son homologue François Hollande. Il a beaucoup été question, semble-t-il, d'accords et de soutiens réciproques. Mais, derrière les sourires des photographies officielles, et la retenue des propos, on a pu percevoir, presque vibrante, l'inquiétude du président français.

    Olivier Figueras monde&vie 2 novembre 2015

  • La liberté de la presse conditionnée aux subventions étatiques

    Dans un communiqué, le FN annonce un droit de réponse à publier par La Voix du Nord, devenue un tract du PS, comme indiqué par Philippe, et , en cas de refus, un recours en justice. Extrait du communiqué :

    V"[...] D’une part, parce que le groupe « la Voix du Nord » est subventionné à hauteur de 1.5 millions d’euro par an(pour une télé que personne ne regarde) par le Conseil Régional socialiste, ce qui laisse penser que le brûlot du jour est un sérieux renvoi d’ascenseur. 9 millions d’euros sur l’ensemble du mandat, c’est sans doute le prix du reniement de l’honnêteté intellectuelle.

    D’autre part, parce que le groupe La Voix du Nord est, comme nous le dénonçons depuis longtemps, en situation de monopole à l’échelle régionale, empêchant toute pluralité d’opinion et tout principe contradictoire. [...]"

    Le député Gilbert Collard ajoute une question au ministre de la culture et de la communication sur les risques de partialité de médias largement subventionnés par des majorités régionales sortantes :

    "M. Gilbert Collard souhaiterait savoir si votre ministère centralise les subventions attribuées par les conseils régionaux à la presse, conçue au sens large : journaux, radios, télévisions et webtv. Il semblerait que leur niveau de servilité de certains supports dépasse aujourd’hui l’entendement."

    La Voix du Nord a perçu 4,69 millions d’euros d’aide du fonds d'aide à la modernisation de la presse de 2003 à 2010. En 2012, le titre a touché une aide de 3 702 669 euros, soit 0,041 euros par numéro. En 2013, l'aide a diminué :2 627 888 euros, soit 0,031 euros par exemplaire.

    Par ailleurs, La Voix du Nord a perdu plus de 40 000 lecteurs en 4 ans. En 2011, la diffusion France payée de la Voix du Nord était en moyenne de 259 791 exemplaires. En juin 2015, cette diffusion est tombée à 219 199 exemplaires,soit une chute de 40 592 exemplaires. Cela représente une chute de 15,62 %, soit 1 lecteur sur 6.

    N

    Michel Janva

  • Leurs leçons, leurs oukases, leurs mensonges

    Il faudrait être bien naïf –et l’électeur FN l’est plutôt moins que les autres- pour imaginer une seule seconde que le Système, tous ceux qui en vivent grassement, laisseraient sans coup férir les Français votant pour l’opposition nationale menacer leurs prébendes, leurs rentes de situation, leur  position dominante. Pour le deuxième jour consécutif, le quotidien  La Voix du Nord exhorte aujourd’hui en Une ses lecteurs à ne pas voter pour la liste conduite par la présidente du FN  en Nord-pas-Calais-Picardie. Marine Le Pen  a dénoncé hier matin sur RTL ce  «tract pour le Parti socialiste», «contrepartie» des «9 millions d’euros de subventions» octroyés par la région à La Voix du Nord,  via la chaîne de télévision régionale Wéo, dans laquelle ce journal  compte 34 % du capital.

    «Pourquoi cet affichage ?» a demandé Libération à Jean-Michel Bretonnier, rédacteur en chef du quotidien nordiste : «Parce que la situation est inédite» répond-il. «Le FN est aux portes du pouvoir dans deux grandes régions qui peuvent devenir des bases solides pour se rapprocher du pouvoir au niveau national.»

    Le journal rappelle aussi  que  déjà,  dans un édito du 6 mai 2002, il invitait  avec une  emphase lourdingue et ridicule,  à voter contre Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle : «Forte de ses valeurs et dépositaire de l’héritage que lui ont transmis ses martyrs, La Voix du Nord se range sans ambiguïté aux côtés des démocrates pour déposer dans l’urne une réponse cinglante et définitive aux courants haineux et xénophobes.»  «Aux côtés des  démocrates?» Mais Lesquels?  Ceux  qui se sont assis sur les résultats du  référendum de 2005?  Ceux  dont les politiques ont livré nos compatriotes aux mauvais vents du mondialisme, aux  insécurités sociale, économique, physique, identitaire?

    « La Une contre l’extrême droite est courageuse (sic), mais pas sûr qu’elle soit utile, tempère un autre journaliste (de La Voix du Nord, NDLR) qui souhaite garder l’anonymat (par peur des représailles de ses collègues démocrates?, NDLR).  Le FN adore l’agressivité. Le choc frontal, il s’en nourrit(sic). Par ailleurs, c’est un peu tard. L’élection, c’est dimanche

    Une Une  qui a fait la joie d’un adversaire  du FN qui n’a certes  jamais brillé par sa subtilité et sa finesse, à savoir le patron de l’UDI,  petit appendice allié de LRJean-Christophe Lagarde. Ce dernier s’était déjà signalé par le grotesque de sa comparaison lorsqu’il avait qualifié Nadine Morano, coupable d’avoir cité (approximativement) De Gaulle,  de «porte-parole du Ku Klux Klan.»  Hier sur France Info, reprenant peu pu prou les attaques d’une certaine gauche, d’unRenaud Dély, M. Lagarde a affirmé que l’Etat islamique est « bénéficiaire du Front National», ânonnant dans la foulée  toutes les mesures bidons, inefficaces et/ou démagogiques de LRPSque le FN a refusé de voter.

    «Le paradoxe, après les attentats, c’est de voir que l’extrême droite se renforce alors que c’est d’abord, à mon avis, quelque chose qui favorise la propagande de Daech » a insisté Jean-Christophe Lagarde. « Parce que la propagande de Daech c’est d’expliquer qu’on ne veut pas des musulmans en France. Et (avec) le vote FN, on va leur donner un boulevard pour expliquer que nous ne sommes pas un pays où tout le monde peut vivre en respectant les lois de la République», a-t-il jugé.

    La bêtise assez stupéfiante  de ce discours, à peu près du niveau d’un tract  de SOS racisme en direction des collèges, fait écho aux  ahurissants mensonges d’un Nicolas Sarkozy hier soir àRouen pour une réunion publique. «Chaque voix que vous donnerez au FN servira la gauche» a martelé l’homme de l’ouverture à gauche en 2007  et triste champion  des déficits publics, du chômage, de  l’immigration de peuplement sous son quinquennat.

    De manière toute aussi surréaliste, le patron de LR,  qui écrivait qu’il rêvait d’une France ou l’expression  Français de souche aurait disparu,  a affirmé ne pas «(vouloir)  que la France devienne une société multiculturelle, (ne pas vouloir) du communautarisme». «Nous voulons rendre la France de toujours au peuple de France».  Il  a même vanté  «les valeurs chrétiennes de la France»,  son «long manteau de cathédrales et d’église». On se pince… C’est ce même Nicolas Sarkozy qui avouait  franchement  à Philippe de Villiers :  «Tu as de la chance, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir. »

    Autre poids lourd ( ?) à entrer  dans la danse du scalp anti FN,  le  président du Medef, Pierre Gattaz.  Celui là même qui se vantait de ses relations courtoises, empruntes de « respect mutuel »,  avec l’ex  secrétaire général de la CGT et  autre  militant antifrontiste enragé,   Thierry Le Paon, qui a été obligé de démissionner en avril dernier  suite aux révélations  sur ses goûts de luxe avec l’argent des adhérents.

    Dans un entretien au Parisien  ce mardi, M. Gattaz met en garde, comme il le fait de manière  récurrente dans les médias depuis son entrée en fonction et avant chaque élection,  contre le programme économique du Front National, qui serait   «l’inverse de ce qu’il faut faire». «La montée du Front National illustre un malaise»,  il faut que les  «autres partis politique  (…) comprennent ce malaise et qu’ils y remédient», en réglant «les problèmes de la sécurité, du chômage et en redonnant de l’espoir aux Français».

    Le patron du Medef s’exonère bien hypocritement de ce malaise. Comme le rappelait Bruno Gollnisch en mars dernier, qu’a fait le Medef à la sauce Parisot ou Gattaz sur le plan économique, le patronat Français, les grands patrons du CAC 40, tous ceux qui ont applaudi, célébré successivement  MM. Sarkozy, Valls et Macron? Ont-ils créé des centaines de milliers d’emplois ? Ont-ils  embauché massivement nos jeunes diplômés contraints de fuir  vers les pays anglo-saxons ?

    «Je trouve extraordinaire l’arrogance de tous ces gens là  qui jugent du programme du FN sans l’avoir lu»  notait Bruno Gollnisch. «Qu’y a-t-il de surprenant à vouloir libérer notre économie  à l’intérieur et à vouloir  protéger raisonnablement notre marché vis-à-vis de la concurrence déloyale que nous subissons de l’extérieur? Une bonne dizaine de prix Nobel partagent en tout ou partie nos analyses économiques, financières, sur l’euro…». «Le Medef vit des cotisations de grandes entreprises anciennement nationales ou nationalisées, dont la plupart des dirigeants sont d’anciens  fonctionnaires politisés » arrivés à leur poste par les faveurs du pouvoir en place et «qui n’ont jamais risqué un centime dans les entreprises qu’ils dirigent » soulignait encore  le député FN.

    Alors oui, leurs leçons,  leurs oukases, leurs mensonges sont le signe indéniable de leur fébrilité, voire d’une certaine panique devant ce réveil du peuple Français.  Mais ils  portent de moins en moins.

    http://gollnisch.com/2015/12/01/leurs-lecons-leurs-oukases-leurs-mensonges/

  • Sondage : nouvelle poussée du Front national

    Quels enseignements tirer de ce sondage qui correspond bien à ce que chacun peut ressentir autour de lui ?
    À une presque semaine du premier tour, l’institut BVA a réalisé des sondages dans les douze régions métropolitaines.
    Et la principale tendance en est une poussée du Front national, partout, même dans les régions que l’on disait les plus difficiles pour lui : +4 % en Bretagne, +5,5 % en Auvergne-Rhône-Alpes, +6 % en PACA et Bourgogne-Franche-Comté, et +7 % dans les Pays de la Loire, au premier tour. Ces bons scores parviendraient à lui donner une vraie dynamique pour le second, où ses candidates emblématiques dans le Nord et en PACA, l’emporteraient nettement : 44 % pour Marine Le Pen contre 30 % pour Xavier Bertrand, et 43 % pour Marion Maréchal-Le Pen contre 32 % pour Christian Estrosi. Et le FN pourrait même espérer gagner en Bourgogne-Franche-Comté, en Normandie et en Languedoc-Midi-Pyrénées. Cette dynamique du FN compliquerait aussi les choses pour le parti de MM. Sarkozy et Juppé, notamment en Normandie et en Rhône-Alpes, où les socialistes pourraient tirer leur petite épingle du jeu.

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  • Et si le Front national gagnait les régionales ? Trois régions au moins pourraient lui être acquises

    Un sondage de l’institut BVA sur les 12 régions métropolitaines donne le Front national en tête dans trois régions: La Provence-Alpes-Côte-d’Azur, le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, et  l’Auvergne-Rhône-Alpes. Mais la montée du Front se vérifie dans toutes les régions sans exception. Le FN est également en bonne position en  Normandie et en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

    Douze sondages ont été réalisés par BVA pour la presse quotidienne régionale dans les douze régions métropolitaines. les tentatives d’accaparer la peur provoquée par les attentats de la part du pouvoir ne trompe pas un électorat de moins en moins dupe des mensonges et manipulations. Les Pays de Loire connaissent même un pic au premier tour de plus de 7 points, 6 en PACA et Bourgogne-Franche-Comté et Nord-Pas-de-Calais-Picardie, 5,5 en Auvergne-Rhône-Alpes, et même la Bretagne décolle avec 4 points.

    Dans le Nord, Marine Le Pen arriverait en tête avec 42% au premier tour contre 24% pour Xavier Bertrand (LR-UDI) et seulement 17% pour le PS. Au second, la présidente du FN caracolerait en tête avec 44% des suffrages contre 30% pour le les Républicains et 26% pour le PS.

    En PACA même score pour Marion Maréchal-Le Pen fait elle aussi carton plein avec 42% (+6 points) au premier tour, contre 28% (-4) pour Christian Estrosi et 16% au PS. Au second tour, le FN ferait encore mieux avec 43% (+6), face à la droite + le centre 32% (-4) et le PS 25 % (-2).

    En Bourgogne-Franche-Comté, Sophie Montel, tête de liste du FN arrive en tête avec 32%(+6) d’intentions de vote contre la droite en recul avec 27% (-4)  au FN et 20% au PS (+1). Le second tour reste incertain avec une égalité entre la droite (-1) et le FN (+5) à 35%.

    En Normandie, Au second tour ce serait le PS qui remporterait la région avec un point d’avance sur la droite à 34% contre 33 % à la droite et au FN à égalité. Score donc, très serré.

    En Pays-de-la-Loire la droite dominerait  avec 42% (-3) au second tour contre 34 % à la gauche (-2) et le FN 24 % (+6). Même topo dans le Centre où la liste LR-UDI l’emporterait au second tour avec 39% (-1) contre 31% (+4) au FN et 30 % (-3) au PS.

    En Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine, la droite remporterait la région avec 39% au second tour contre 35% pour le FN de Florian Philippot et 26% pour la gauche.

    En Auvergne-Rhône-Alpes, second tour très incertain avec une égalité entre la liste de gauche de Jean-Jack Queyranne 36% (-1) et celle de Laurent Wauquiez 36% (-4). Le FN arrivant 3e avec 28% (+5).

    En Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes  la gauche reste en tête d’une courte tête: 39% contre 37% mais là aussi avec une chute de 7 points pour Alain Rousset.

    En Île-de-France, la liste de Valérie Pécresse accroit son avance avec 41% contre 36% à la gauche et 23% au FN.

    En Bretagne Jean-Yves Le Drian au second malgré une chute de 4 points reste en tête avec 42% contre 35 % à Le Fur (-1) et 23 % (+5) pour le FN.

    Les électeurs du FN ne devront pas se démobiliser en pensant avoir partie gagnée, s’ils veulent avoir une chance d’évaluer les instances du FN à l’oeuvre en France, les régionales pouvant servir de tremplin aux Présidentielles de 2017. Le second tour bénéficiera d’une mobilisation tous azimuts de la part des UMPS, qui feront tout pour parvenir à un front républicain, quitte à manier la carotte et le bâton en même temps, tant vis-à-vis des candidats récalcitrants que vis-à-vis des électeurs à qui l’apocalypse sera promise en cas de victoire du FN.

    D’autant plus qu’il ne faut accorder à ces sondages qu’une valeur relative, un sondage peut être un moyen de démobiliser un électorat qui pourrait avoir le sentiment d’avoir partie gagnée d’avance.

    Emilie Defresne

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/et-si-le-front-national-gagnait-les-regionales-trois-regions-au-moins-pourraient-lui-etre-acquises/44637

  • Les candidats d'Ile-de-France face à La Manif Pour Tous : les vidéos

    Pour ceux qui n'ont pas pu suivre le direct, voici les interventions d'hier, lors du meeting de La Manif Pour Tous :

    • introduction de Ludovine de La Rochère

    •  Intervention de Wallerand de Saint Just :

    • Intervention de Valérie Pécresse :

    •  Intervention de Nicolas Dupont-Aignan :

    Michel Janva

  • Pascal Gannat (FN) veut lui aussi supprimer les subventions au Planning familial

    Contrairement à Wallerand de Saint-Just qui s'est défaussé à propos des subventions au Planning familial, reniant ainsi lâchement des années d'engagement pro-vie, contrairement à Pascal Gannat, tête de liste FN pour les Pays de Loire, qui a lui courageusement défendu leur suppression, confirmant ainsi que cela ne fait pas "seulement débat dans la tête de Marion Maréchal Le Pen" :

    Comme_Marion_Maréchal_Le_Pen_Pascal_Gannat-v"Tête de liste FN aux régionales pour les Pays de la Loire, Pascal Gannat (photo) a annoncé ce samedi à Nantes que s’il était élu à la tête de la région,il supprimerait les subventions au Planning familial. Une proposition qui, si elle rejoint celle faite par Marion Maréchal Le Pen pour la région PACA, va à l’encontre de la position de Marine Le Pen, pour qui cette volonté n’est « pas dans les projets du Front national » (...)

    Opposé à subventionner le Planning familial, il est partisan d’aider les associations qui viennent en aide aux femmes et aux jeunes filles en difficulté. En guise de « scud » à l’égard de Bruno Retailleau, il rappelle enfin que sur les 250 textes LGBT qui ont été adoptés par le Parlement européen, 37% d’entre eux ont été votés par 90% des députés français du PPE – dont les Républicains font partie…"

    Dans cet important débat, vous pouvez soutenir Marion Maréchal le Pen en lui écrivant ici et Pascal Gannat ici.

    Philippe Carhon

  • Les électeurs FN sont massivement opposés aux socialistes

    C’est ce qu’indique un sondage Harris Interactive qui a été publié vendredi. Les électeurs FN estiment à 27 % que la victoire de Les Républicains aux régionales serait une bonne chose, et à 27 % une mauvaise. En revanche, ils ne sont que 3 % à estimer que la victoire de la gauche serait une bonne chose et 76 % une mauvaise.

    Cela contredit les déclarations de certains dirigeants du FN sur le fameux « ni droite, ni gauche »
    Surtout à l’heure où les libertés des Français sont fortement menacées par le pouvoir socialiste.
    Les électeurs de droite attendent une opposition digne de ce nom. Force est de constater que la droite ne la leur offre pas. Les caciques de « droite » tentent plutôt de doubler la gauche dans la propagande « padamalgamiste ».
    La stratégie gagnante pour le FN est donc de montrer qu’il est profondément anti-socialiste. À condition de ne pas annoncer trop de mesures démagogiques d’aggravation de l’État-providence…

    Ce rejet du PS s’observe aussi plus généralement chez les Français à 10 jours des élections régionales

    Avec 29 % des intentions de vote au premier tour du scrutin, le FN est en tête, selon un sondage TNS Sofres-Onepoint, publié mardi. Les Républicains/UDI/MoDem récoltent 27 %, et le PS est distancé à la troisième place, avec 22 %.
    Et ce, malgré l’effet « attentats », qui avait profité au PS après le massacre de Charlie Hebdo, en janvier dernier
    Plus frappant encore, le FN fait un carton chez les jeunes. 30 % des 18-24 ans voteraient pour lui. Le Parti socialiste, lui, s’écroule dans cette tranche d’âge, avec seulement 15 % des intentions de vote. Contre 19 % lors du précédent sondage du 29 octobre.
    Serait-ce le début du réveil de la jeunesse après les affreux attentats islamistes du 13 novembre qui l’ont visée ?

    http://fr.novopress.info/195483/les-electeurs-fn-massivement-opposes-aux-socialistes/

  • Ludovine de La Rochère - Conclusion du meeting #QPPR de Rennes (Régionales 2015)