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élections - Page 525

  • Hors des clous républicains le FN?

    C’est une vieux gimmick de la droite chiraquienne, usé jusqu’à la corde,   réutilisé sans vergogne  depuis   par la droite sarkozyste ou juppéiste : voter FN ce serait  ainsi  faire le jeu du PS, quand bien même la  proximité idéologique entre les dirigeants des  deux principaux partis du Système est une évidence, perçue comme telle  par un nombre croissant de Français.  Invitée avant-hier  de l’émission Questions d’info sur LCP, Valérie Pécresse, la tête de liste Les Républicains-UDI-MoDem aux élections régionales en Ile-de-France, a ressorti ses vieilles fiches pour asséner  que le gouvernement s’applique à  «faire monter le FN» pour «zapper l’alternance réelle (sic) que nous (Les Républicains) représentons.» «Des personnes dans les villages ruraux me hurlent leur colère en me disant : vous nous avez abandonnés. On est la France d’à côté, personne ne se soucie de nous» a encore confié la très comdienne Mme Pécresse. Les Français sont réputés avoir «la mémoire courte» mais espère-telle vraiment convaincre les électeurs que ce phénomène d’abandon de la France d’en bas et périphérique trouve sa genèse dans l’élection de M. Hollande en 2012 ? Le maire de Paris, Mme Hidalgo, invitée le même jour de  BFMTV a confirmé de son côté  les menaces de Manuels Valls qui a réaffirmé  qu’il était «hors de question de laisser le Front National gagner une région»,  que «tout devra être fait pour l’empêcher» -voir notre article publié hier.

    «Vous imaginez ce que ça signifie d’avoir le FN aux portes du pouvoir dans les régions, et peut-être au-delà, dans le pays de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme» a déclaré Anne  Hidalgo, ce serait « une mauvaise image pour la France dans le monde », « un message de fermeture d’un pays qui serait en train de se refermer sur lui-même (…). Vous imaginez le signal qu’enverrait la France en mettant le FN aux portes du pouvoir alors que l’exercice des Jeux Olympiques, qui s’inscrivent dans les valeurs universelles et qui sont en résonance avec celles de notre République. Vous croyez vraiment que ce message serait un message d’hospitalité ?»

    Mme Hidalgo, qui  manque  de culture générale ou qui  ment sciemment (l’un n’empêche pas l’autre),  serait  bien inspirée de se pencher sur les motivations et l’idéal  du  baron Pierre de Coubertin lorsqu’il ressuscita les Jeux;  un nationaliste  qui n’était pas vraiment un progressiste à la sauce socialiste…Ce qui lui permettrait au passage de comprendre que le valeurs universelles de l’olympisme  ne sont en rien incompatibles avec le message national qui est porté par le FN.

    Cette parenthèse étant fermée, de «culture» il était encore question dans le décryptage par Jean  Guarriges sur le site atlantico, de l’offensive anti FN du PS. Professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans et président du Comité d’histoire parlementaire et politique, M.  Guarrigues, résume atlantico, s’interroge sur cette question centrale : «Peur pour la République ou peur que le FN fasse ses preuves à la tête d’une région ? La nature trouble des pulsions de retour au Front républicain.»

    « Il ne faut pas  oublier que la culture de la gauche française » explique-t-il,  « a été nourrie par une opposition frontale vis à vis de l’extrême droite depuis la fin du XIXème siècle. Ces affrontements ont culminé au moment du Front populaire, qui est né après le 6 février 1934 d’un réflexe de défense antifasciste. Il y a donc une forte culture de la défense républicaine au PS, et cette culture a été spectaculairement réactivée face à Jean-Marie Le Pen lors du deuxième tour des élections présidentielles de 2002. Pour les socialistes, cela apparaît comme une évidence de constituer un barrage des partis modérés contre l’extrême droite. Mais évidemment c’est beaucoup plus difficile de le justifier auprès des électeurs d’aujourd’hui, après la mutation-normalisation du Front National. La ligne de Marine Le Pen et Florian Philippot accorde beaucoup d’importance aux préoccupations sociales, donc elle parle aux électeurs populaires que le PS prétend défendre (…).»

    La « crainte (de M. Valls, NDLR) estime encore Jean Guarrigues,  relève à mon sens davantage de l’ordre du fantasme que d’une réalité politique dans la mesure où le FN a connu une incontestable épuration de ses cadres. Le nouveau FN les a filtré et parfois de manière spectaculaire, y compris avec la mise à l’écart de Jean-Marie Le Pen. Maintenant il demeure tout autant incontestable qu’en dépit de cette épuration, le FN reste marqué par une culture de l’exclusion identitaire qui par bien des aspects peut être considérée comme extérieure au socle des valeurs de l’humanisme républicain. Pour dire les choses simplement, et sans même parler des dérives néo-fascistes ou néo-pétainistes, il y a des relents de fermeture, de racisme, de xénophobie et d’autoritarisme qui ne sont pas compatibles avec la culture républicaine. Mais plus encore que cette crainte plus ou moins fantasmée par la gauche de la culture frontiste, il y a la crainte de voir se diffuser les thématiques d’exclusion du FN par le truchement des réseaux d’élus territoriaux. Laisser se déployer un tel réseau d’élus frontistes porteurs de ces valeurs représente un risque à terme de voir ces valeurs devenir dominantes. C’est le problème de la dynamique acculturatrice du FN, un problème qui se pose de manière plus aiguë aux Républicains de Nicolas Sarkozy (et dont il est en grande partie responsable) car on voit qu’une grande partie des militants sont de plus en plus sensibles aux thèmes d’exclusion identitaire ».

    Dynamique acculturatrice ? Qu’entend M. Garrigues par cette notion  d’ «exclusion identitaire» qui serait en opposition avec la «culture républicaine»,  les «valeurs de l’humanisme républicain», cette creuse formule maçonnique agitée ici ? Beaucoup plus prosaïquement, rappelons de nouveau  que  le FN est un mouvement politique beaucoup  plus pragmatique qu’idéologique, qui constate comme Jacques Bainville  que «les théories politques sont changeantes comme les circonstances qui les déterminent»,  qui prend en considération les problèmes, les menaces qui pèsent  sur notre pays, ici et maintenant, pour y apporter les remèdes qu’il croit nécessaire à sa survie.

    Jean-Marie Le Pen, le rappelait dans la revue Réfléchir & agir il y a six ans, et le propos na pas pris une ride, «l’objectif du FN  est de renforcer la France, de la faire survivre et de lui donner les plus grandes forces possibles, aussi bien institutionnelles que charnelles. Mais le Front National n’est pas idéologue en lui-même. Il a un programme de gouvernement. Sa seule idéologie, c’est le patriotisme. Ce n’est pas une idéologie nouvelle.»

    Il est clair que  fustiger « l’exclusion identitaire» s’inscrit dans cette logique de «déconstruction des romans nationaux» pointé par Denis  Bachelot sur le site polemia. Ladite déconstruction note-t-il, «particulièrement exacerbée en France, a principalement servi à délégitimer le lien fusionnel qu’un peuple entretient avec son histoire et son territoire. Le but recherché est de conduire le sujet collectif à ne plus distinguer le Nous de l’Autre, ne plus faire la différence entre ce qui procède de mon identité et ce qui est extérieur à moi. Le fait que personne ne questionne, dans les univers politiques et médiatiques institutionnels, l’affirmation qu’il faille, absolument, compenser le déclin démographique européen par une immigration de masse est la preuve la plus manifeste d’un désinvestissement affectif total des dirigeants européens à l’égard de leur peuple. L’identification à un destin commun a disparu (…)».

    « Ce que proposent aujourd’hui les responsables européens à leurs peuples est un effacement de leur identité au nom d’une logique économique simpliste et courtermiste qu’ils camouflent sous des vocables désincarnés et pavloviens d’ouverture à l’autre et de diversité ; enrichissantes, forcément !Dans ce contexte, toute référence à un principe identitaire pérenne qui dépasse et transcende les intérêts immédiats et particuliers est une dissidence insupportable à l’achèvement d’un monde plat, nomade et indifférencié, qui sous-tend la vision politique des élites dominantes de la vieille Europe, celles de Bruxelles en tête ».

    Dans ce  contexte de guerre menée (entre autres)  aux  peuples européens, de volonté de certaines officines mondialistes de détricoter les nations,  il est évident que les bouleversements  démographiques, la politique de substitution de population  en cours, menée délibérément ou acceptée par impuissance ou résignation par les dirigeants de la Caste au pouvoir,  est un défi majeur, crucial pour notre avenir en tant que pays   libre et  souverain.

    Bref, note Bruno Gollnisch, il faut opérer un  singulier renversement conceptuel pour  estimer que le projet patriotique porté par le FN  est en rupture avec l’essence même de ce qu’est la France…à moins d’avouer que les valeurs qui sont le socle de  leur conception de la   république (hors sol)  sont en contradiction avec le  génie français et  la définition même d’une république FRANÇAISE.  Les attaques hystériques de la gauche et d’une certaine droite contre  les sains et légitimes  principes de priorité, de préférence, de protection nationales en disent long sur la nature de leurs auteurs.  Et démontre aussi qu’épuration ou pas, le FN restera largement infréquentable, l’ennemi à abattre  pour la Caste politico-médiatique tant qu’il ne renoncera  pas à «épurer», mettre à bas  la colonne vertébrale de son programme, à savoir  la défense résolue, complète et cohérente  de la souveraineté et de l’identité du peuple français, l’une n’allant pas sans l’autre.

    http://gollnisch.com/2015/10/30/hors-des-clous-republicains-le-fn/

  • L’extrême gauche tente d’interrompre Marine Le Pen à Besançon

    Intervention ratée de l’extrême gauche à Besançon.

    http://www.medias-presse.info/lextreme-gauche-tente-dinterrompre-marine-le-pen-a-besancon/42109

  • Quand Malek Boutih renvoie le PS à ses responsabilités

    Malek Boutih pointe-t-il ostensiblement son esprit et sa capacité d'analyse sur ce que la gauche dogmatique refuse de prendre en compte ?

    Il est député PS de l’Essonne.

    Il est intelligent, a du talent et a toujours eu du mal avec les structures partisanes. C’est la raison pour laquelle les médias le sollicitent beaucoup mais que les socialistes tremblent quand il répond – rarement – aux invitations. Entre sa liberté et la discipline, il choisit trop souvent, à l’encontre des adeptes de l’orthodoxie, la première.

    Mais quelle étrange mouche l’a piqué quand il a déclaré, lors d’un débat avec Alain Finkielkraut, que « c’était joué, qu’il ne voyait pas comment le FN pourrait ne pas gagner en 2017 » (BFM TV) ?

    Il est sûr que sa parole a été réfléchie et maîtrisée et que, de sa part, à l’évidence il y a un dessein politique derrière ce pessimisme vigoureusement explicite.

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  • Régionales : le PS n’écarte plus l’idée d’un front républicain au second tour face au FN

    À moins de six semaines du premier tour des élections régionales des 6 et 13 décembre, la question de l’entre-deux tours continue à agiter la majorité socialiste. Aider la droite ou favoriser le Front national (FN) ? Le dilemme auquel risque d’être confronté par endroits le Parti socialiste (PS) embarrasse au plus haut point ses dirigeants.

    Que devra-t-il faire à l’issue du premier tour, dans les régions que l’extrême droite serait en mesure d’emporter et où la gauche, tout en pouvant se maintenir, aurait perdu toute chance de victoire ? Maintenir sa liste au risque de favoriser le FN, la retirer et renoncer au conseil régional pour six ans, fusionner avec Les Républicains (LR) ?

    Alors que les sondages favorables au FN se succèdent, notamment en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Manuel Valls a évoqué implicitement, mardi 27 octobre, la possibilité d’un front républicain pour faire barrage aux candidats du parti dirigé par Marine Le Pen. « Il est hors de question de laisser le Front national gagner une région. Tout devra être fait pour l’empêcher. Je vous donne rendez-vous le soir du premier tour », a déclaré le premier ministre, invité du Bondy Blog. Mais M. Valls a également affirmé qu’il allait s’engager dans la campagne car, « avant le second tour, il y a un premier tour ».

    Inflexion des discours

    Pas question, donc, de donner dès à présent une quelconque consigne ou de déterminer quelle sera l’attitude du PS dans le cadre de triangulaires au second tour des élections régionales si le Front national peut l’emporter. « La première des choses à faire, c’est de faire campagne, rappelle l’entourage du premier ministre. On ne peut pas s’arrêter à une photographie sondagière. »

    Mais l’expression « tout devra être fait » employée par M. Valls fait ressurgir l’hypothèse que les listes PS pourraient se retirer si elles arrivaient en troisième position et que le FN est en passe de l’emporter. Depuis quelques jours, les dirigeants socialistes avaient pourtant fermement écarté ce scénario. « Cela fait des mois qu’on est dans une tentative de disqualification du Parti socialiste », avait ainsi protesté Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti, lundi 26 octobre sur i-Télé.

    Mercredi 28 octobre, ce dernier a pourtant lui aussi infléchi son discours. « Je n’exclus rien, mais ma pensée première est pour gagner le premier tour », a-t-il déclaré sur Europe 1.

    Pas de retrait envisagé pour Les républicains

    Un bureau national extraordinaire du Parti socialiste doit se tenir le soir du premier tour et M. Cambadélis a indiqué que les décisions seraient prises à ce moment-là.

    Du côté du parti Les Républicains, les responsables écartent l’idée d’un retrait d’une de leur liste arrivée en troisième position. Mais ils ne préfèrent pas non plus se prononcer pour une possible fusion des listes avec le PS, ce qui donnerait des arguments à Marine Le Pen, toujours prompte à dénoncer un soi-disant « système UMPS ».

    « Quoi que fasse le Parti socialiste, ce n’est pas notre problème (…) En aucun cas nos candidats ne prendront langue avec le PS », avait ainsi expliqué le porte-parole LR, Sébastien Huyghe.

    Patrick Roger et Matthieu Goar

    source : Le Monde ::  lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuypuFAlEbluZwBFV.shtml

  • Robert Ménard : « Nadine Morano a eu un langage clairement de droite : elle a été éliminée »

    Source : Boulevard Voltaire
    Nadine Morano sera ce jeudi à Béziers pour y tenir une réunion publique avec ses sympathisants.

    Elle rencontrera ensuite Robert Ménard, le maire de la ville, qui lui a proposé « une grande alliance » de droite patriote…

    Nadine Morano est à Béziers ce jeudi. Qu’en pensez-vous ?

    Je crois que l’action de Nadine Morano est très importante. Son action est un révélateur. La liberté de parole dont elle a usé lui a valu les foudres de la gauche. Ce qui est normal. Mais aussi celles de son parti, y compris Nicolas Sarkozy. En d’autres termes, Nadine Morano a été sacrifiée par son parti, par cette droite parlementaire, sur demande de la gauche, pour satisfaire aux rites idéologiques de la gauche. C’est donc une affaire d’une grande importance qui dépasse de loin les querelles des primaires à droite. On l’a vu par le passé avec Vanneste, Millon et d’autres : dès qu’un élu de la droite parlementaire a un langage clairement de droite, notamment sur les questions migratoires ou de société, il est aussitôt éliminé par la droite. Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement qu’il faut recomposer la droite.

    Recomposer la droite ne veut pas forcément dire grand-chose. Très concrètement, entre le FN et l’ancienne UMP, peut-il y avoir autre chose que des variables d’ajustement ?

    En maçonnerie – je parle évidemment de la construction des murs… -, il faut du mortier pour unir les pierres. Le FN a besoin d’alliés. Il ne peut pas se contenter d’aspirer des cadres de LR. Dans ce contexte, des gens comme Nadine Morano ont vocation à représenter une force de droite qui aura sa spécificité, mais qui acceptera le jeu républicain des alliances pour faire battre la gauche qui, pour moi, à cause de sa volonté de confisquer la République, en est le pire ennemi. La droite se recomposera une fois qu’elle aura explosé. Sans doute au lendemain de l’élection présidentielle.

    Tel est mon souhait, tel est mon but. Non pas rassembler autour de moi, mais faire converger dans la même direction tous ceux qui veulent de la liberté : liberté de parole, liberté de conscience, liberté de briser les tabous.

     

    Si Nadine Morano ne vient pas vous voir, irez-vous à sa réunion ?

    Non, je ne veux rien faire qui puisse la gêner. En revanche, une délégation composée de certains de mes élus a prévu de s’y rendre. Ce sont des élus adhérents à LR ou anciens de l’UMP. C’est la spécificité de ma liste qui rassemble toutes les composantes de la droite. Et ça marche ! Pourquoi ce qui est fait à Béziers ne le serait pas pour la France ?

    Comment le FN prend-il sinon votre soutien, du moins votre sympathie pour Nadine Morano ? Dans le Languedoc, vous soutenez Louis Aliot, mais dans l’Est, elle est sur les terres de Florian Philippot.

    Je ne sais pas trop. Nous n’en avons pas vraiment parlé avec Louis Aliot. Je ne crois pas que mon poids électoral à Thionville ou Forbach soit démesuré et puisse nuire à Florian Philippot. De toute manière, dans cette affaire, je ne me place pas dans la perspective des régionales mais dans celle, beaucoup plus large, de l’avant et de l’après-2017. Par ailleurs, je pense qu’en fonction de l’évolution de la campagne, les prises de position de Nadine Morano et les réactions insensées de son parti ont des chances de profiter à Florian Philippot.

    http://fr.novopress.info/194329/robert-menard-nadine-morano-langage-clairement-droite-ete-eliminee/

  • Tout faire pour empêcher le FN de gagner une région ? Valls n'ira pas dans le Nord

    C'est ce qu'il a déclaré mardi :

    "il est hors de question de laisser le Front national gagner une région. Tout devra être fait pour l'empêcher".

    Le candidat PS de Nord Pas de Calais l'a pris au mot et lui a demandé de ne pas venir faire de meeting dans sa région. Pour ne pas faire fuir les électeurs ?

    Au contraire, Marine Le Pen l'a invité à débattre :

    "Aussi je propose à Manuel Valls de débattre avec moi, avant le premier tour des élections régionales. Puisque M. Valls par ses propos fait du Front National, et de moi-même en particulier, l’adversaire central de l’UMPS, il ne peut refuser le débat que je lui propose. S’y dérober serait de facto la preuve d’une aversion définitive pour la démocratie, et une marque indélébile de mépris pour nos concitoyens.

    Nous pourrons à l’occasion de notre débat discuter devant les Français des méthodes qu’il compte appliquer pour « empêcher » le FN de gagner une région. Nous pourrons aussi évoquer l’alliance électorale qu’il semble préparer avec l’UMP dans la perspective du second tour dans les régions de France où le FN est particulièrement bien placé."

    Michel Janva

  • Certaines digues commencent enfin à sauter à droite

    D'Yves de Kerdrel :

    Valeurs4118_001"Ca bouge enfin à droiteInvité ce matin sur BFM-TV, Henri Guaino a affirmé qu’il ne s’imagine pas intégrer un gouvernement frontiste et repousse toute forme d’alliance entre les Républicains et le parti fondé par Jean-Marie Le Pen. En revanche, l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy n'écarte pas une collaboration avec sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen. Il se trouve que la veille cette dernière avait déclaré au même micro : « Il y a des personnalités dont je me sens plus proche à droite parce qu’ils participent à un courant que je considère comme largement minoritaire à l'UMP. Sans trahir un secret, des gens comme Henri Guaino correspondent plus à mon courant de pensée. » Certaines digues commencent enfin à sauter à droite, entre tous ceux qui ne se retrouvent ni dans les positions timides des Républicains, ni dans celles, quelques fois incohérentes du Front National. Et c’est tant mieux !"

    Michel Janva

  • Prêt à tuer ?

     (Présent 8472)

    « Il est hors de question de laisser le Front national gagner une région », déclare Manuel Valls, avant d’ajouter : « Donc, tout devra être fait pour l’empêcher. Oui je dis bien : tout devra être fait ». Étrange formule surtout quand on connaît le profil du maniaque. Tout, vraiment ? Truquer le vote ? L’annuler ? Pousser Marion Maréchal Le Pen sous un train de migrants ?

    8472-Une

    Le pays se délite à vue d’œil, au bord de l’explosion sociale, policiers, avocats, gardiens de prison descendent dans la rue, mais aussi médecins, agriculteurs, routiers, les migrants franchissent nos frontières virtuelles par dizaines de milliers s’installant dans un pays exsangue, mais le premier ministre de la France ne pense qu’à ça le matin en se rasant : comment lutter contre le parti de Marine Le Pen ? Il se moque éperdument des difficultés des Français.

    Son appel est un avant-goût de ce qui va se jouer aux présidentielles de 2017 : les socialistes se désistant au profit de l’ex-UMP pour barrer le Front national. Ou bien les listes PS-LR fusionnant carrément entre elles. Un seul parti contre le FN. Face à la montée endémique du parti de Marine Le Pen à qui chaque heure qui passe donne raison dans les faits, ils seront obligés, ils n’auront pas le choix. Quoiqu’en dise Sarkozy qui a longtemps feint de faire la fine bouche avec son « ni-ni », il n’est plus à un renoncement de ses convictions près.

    Cela fait plusieurs semaines que la question du « désistement républicain » au cas fort probable où le PS arriverait troisième est de mise. « La manifestation du système UMPS dans toute sa splendeur », a rétorqué Marine Le Pen. Parmi ceux qui sont favorables au désistement à gauche, il y a le maire de Paris, Anne Hidalgo.

    Autre hypothèse extrême envisagée, la fusion pure et simple des listes PS et Les Républicains, dite aussi « fusion suicide »… soutenue par exemple par le député PS de Paris, Christophe Caresche. Voilà où en est ce pays gouverné par le sectarisme où, par tous les moyens, on prive 30 % des électeurs de représentation. Leur prétendue union nationale pour exercer tous les pouvoirs sans aucune opposition ressemble de plus en plus à une dictature.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • Y a le feu à la maison des socialistes et personne pour l’éteindre

    Au feu, les pompiers, la rue de Solférino flambe ! Le marigot s’en alarme, des pompom-girls Enrico Macias et Mourad Boudjellal jusqu’au maître du Grand Orient. À 30 % des suffrages, le FN se voyait éliminé dans notre système de scrutin majoritaire. En approchant des 40 %, tout change, les portes du pouvoir s’entrouvrent sans recours nécessaire à des alliances mortifères.

    Toute la stratégie Philippot s’en trouve validée, entre nous soit dit, aidée par la situation économique maussade, le pataquès européen et surtout l’invasion migratoire, et c’est la Bérézina absolue pour la stratégie de François Hollande.

    Certains voient les socialistes en crétins d’apparatchiks se prenant pour des lumières, façon Manuel Valls. Il y a du vrai. Ou en puissances de l’ombre, à la façon des francs-maçons et de ceux qui se vendent à l’étranger ; à l’Allemagne encore et toujours, aux pétromonarchies arabes, et bien sûr aux États-Unis.

    L’explication la plus convaincante nous vient cependant de Blaise Pascal. C’est la théorie des demi-habiles, de ceux qui jouant avec les allumettes mettent le feu au logis : François Hollande en machiavélique poussif se prenant pour Mitterrand, le Florentin grand teint.

    Une stratégie de pacotille usant de l’antiracisme idéologique (de SOS Racisme dans les années 80 à la jurisprudence Dieudonné et à l’esprit du 11 janvier aujourd’hui) et de la provocation (immigration, islam), pour fabriquer un pseudo-fascisme repoussoir, permettant de faire oublier la conversion au social-libéralisme et les abandons de souveraineté, et de faire monter le Front national.

    Hollande a aussi cru à sa démarche de demi-réformes, au retour de la croissance et de la faveur de l’électorat, après les pilules amères du début du quinquennat. Or, la reprise n’est pas au rendez-vous et le matraquage fiscal a créé une rupture durable avec les Français (une de plus depuis 40 ans), comme Valls vient de l’admettre.

    Nos socialistes sont de piètres savants. Leur pari a tellement réussi que la droite molle et la droite nationale se retrouvent dans la position de les évincer pour toujours.

    En dépit de ses allures médiocres, ou à cause de cela même, notre Moi Président est imbu de sa petite personne. Il s’est cru Crésus à transformer en or tout ce qu’il toucherait. Il n’a été qu’un incendiaire et il attend de ses lieutenants d’éteindre les incendies causés par lui.

    C’est ainsi qu’il faut comprendre le pseudo-référendum initié par Cambadélis, appelant toute la gauche à suivre le panache débraillé du rondelé de l’Élysée. Le PS cherche un moyen de contrer l’inéluctable, en 2017 : l’absence de la gauche au second tour, une répétition du 21 avril 2002.

    Pour éviter la déroute, il faudrait un candidat unique à la gauche rose, rouge et verte. Ce sera râpé si Hollande se représente car jamais les Mélenchon et Duflot n’accepteront de soutenir le « méandreux » qui n’a cessé de les tromper. Ils jouent cependant gros s’ils partent en ordre dispersé. Ils porteront la responsabilité d’une défaite historique de la gauche.

    La seule solution, pour une gauche qui ne se résoudrait pas à se faire hara-kiri, serait un candidat de compromis, une Martine Aubry qui campe sur son quant-à-soi ou un Montebourg parti cultiver son jardin. Mais voudront-ils aller au casse-pipe pour éteindre l’incendie provoqué par notre Néron socialiste ?

    Stephan A. Brunel

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuypEFZllQMMVFnCj.shtml

  • Pour la France et les Français d’abord

    «Parvenu» d’une  «vulgarité inouïe », déjà « condamné » comme le rappelait Marine Le Pen, le président du Rugby Club toulonnais (RCT)  Mourad Boudjellal continue de délivrer des brevets de bon gout. Cet «homme de gauche» et  soutien de Christian Estrosi  a  de nouveau craché sur l’opposition nationale, populaire et sociale en affirmant hier sur  France Inter:  «La France aux Français,  c’est du fascisme (…). Les seuls qui ont intérêts à voter FN ce sont les charcutiers car ils veulent instaurer des repas au porc dans les cantines (…).  Le FN est une prostituée de la pauvreté. Plus la pauvreté augmente, plus ils se maquillent, plus ils sortent vendre leur salade.»  La pauvreté intellectuelle à l’évidence M. Boudjellal connait bien,  pour le reste, le portait assez fidèle qu’en dressait Le Parisien en 2008 parle de lui-même : « j’ai un appartement au poignet, ça pèse lourd 150 000 €.  Assis à une table bien en vue du Zinc, restaurant huppé de Toulon, Mourad Boudjellal exhibe sa montre, une Breitling en or sertie de diamants. L’atypique président du (RCT) multiplie les signes extérieurs de richesse : Ferrari 430 Spider Modena (190 000 €), Maserati Grand Turismo (150 000 €).» 

    Avec la même bêtise peut être, la même mauvaise foi surement, le très outrancier Philipe Tesson, sur le site du Point, explique aujourd’hui  que lors du débat qui a opposé hier  sur Europe 1 et i-télé Pierre de Saintignon, Xavier Bertrand et  Marine Le Pen, le candidat de la droite euromondialiste «a dominé le débat dans le fond comme dans la forme.»  L’honnêteté commande de dire exactement l’inverse tant il est vrai que Xavier Bertrand a été hier soir particulièrement médiocre dans l’exposé de son programme,  acculé  constamment sur la défensive, agressif mais  incapable de justifier son piètre  bilan.

    C’était hier également que Manuel Valls, peu ou prou sur la même longueur d’onde que M. Bertrand,  a expliqué  de nouveau, invité du Bondy blog,  qu’il était «hors de question de laisser le Front National gagner une région»,  que «tout devra être fait pour l’empêcher». «Il faut que les listes menées par Christophe Castaner (en PACA) soient le plus haut possible, au premier tour, et le soir du premier tour, nous ferons l’addition, et ce sera la même chose dans le Nord-Pas-de Calais-Picardie, avec le score des autres listes de gauche, parce qu’elles vont devoir fusionner, a expliqué le Premier ministre. Et à partir de là, on verra quelle est la stratégie.»

    En fait de stratégie, la présence de M. Valls dans les locaux du Bondy blog, qui bénéficie  de la bienveillance  de l’ambassade des  Etats-Unis et du soutien  de  la multinationale Yahoo, ne doit rien au hasard.  The medium is the message : le Premier ministre a voulu adresser  un  signal  aux  banlieues plurielles, mais s’est livré aussi implicitement  à un énième courbette à Washington. Le gaullo-souverainiste Roland Hureaux, qui écrit notamment dans Marianne et Valeurs actuelles,  soulignait sur son blogue (comme nous l‘avons fait sur le notre),  «le  jeu dangereux que se livre l’Ambassade des Etats-Unis en France  en invitant  systématiquement  les jeunes  leaders issus  de l’immigration dans les banlieues  sensibles,  à rencontrer un  de ses agents.»

    Une ingérence  que Bruno Gollnisch  dénonce de longue date,  notamment lorsqu’il était à la tête du  groupe FN  du Conseil régional de Rhône-Alpes, le président  socialiste de cette région, Jean-Jack Queyranne, n’ayant pas hésité à signer   avec le consulat des Etats-Unis  un accord de  coopération pour venir en aide aux  banlieues de Lyon.  Quel aveu de dhimmitude !

     «Le rapport du département d’Etat du 17 novembre 2010 publié par Wikileaks confirme que ces agissements (des Etats-Unis, NDLR)  entrent dans une stratégie d’ensemble visant les  minorités, spécialement les musulmans, en vue de porter remède à la prétendue  crise de la représentation en France, cela par un programme agressif de mobilisation de la jeunesse.  Notre but est d’engager la population française, à tous les niveaux, en vue d’amplifier les efforts de la France pour réaliser ses idéaux égalitaires,  et,  par  là,  de promouvoir les intérêts nationaux américains. L’ambassade ambitionne même de modifier notre mémoire nationale : De plus, nous continuerons   notre travail avec les musées français et les enseignants pour réformer le programme d’histoire enseigné dans les écoles françaises, pour qu’ils prennent en compte le rôle et les perspectives des minorités dans l’histoire de France. »

    On le constate,  ses vœux de l’administration Obama ont trouvé des oreilles  attentives sous les présidences  Sarkozy et  Hollande,  dans les ministères, les partis euro-atlantistes où  gravitent   Young leaders et autres agents  de la French American Foundation.

    Alain Delon reste lui a contrario une belle incarnation de la liberté d’esprit française, du refus du  politiquement correct. Il l’a prouvé encore dans l’entretien qu’il vient d’accorder à TV Magazine en prenant la défense  de Nadine Morano crucifiée jusque dans son  propre camp: «Juste une question : le Kenya est un pays de quelle race? Les gens sont noirs. C’est une polémique ridicule, grotesque, qui n’a aucun sens ».Nadine Morano «a des c… de tenir comme elle tient et de dire : Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire. Chapeau!»

    Même s’il  affirme ne pas être proche du FN,  «le Front National a-t-il dit,  représente quand même 6 millions de personnes. C’est 6 millions de cons? On a le droit de ne pas aimer, mais on doit le respecter (…).  Sur le Front National, j’ai simplement dit que je trouvais ça normal que les gens se rapprochent de ce parti parce qu’ils en ont marre. Marre de tout! Et c’est pour ça qu’ils sont prêts à aller n’importe où. Je le confirme: les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front National…».

    L’opposition nationale a su être visionnaire, ses  analyses  et  ses avertissements ont été validés par les événements. Certes, note Bruno Gollnisch, nos compatriotes peuvent voter FN par désespoir, par colère,  pour «punir»  les partis du système de leurs échecs et de leurs mensonges. Mais aussi, et de plus en plus, parce qu’ils savent justement parfaitement non seulement ce qu’ils ne veulent plus, mais  également   où ils veulent aller.  Le vote  FN est  un vote d’adhésion à un programme, le soutien aussi au courage et à la persévérance de ceux qui rament depuis des décennies à contre-courant, dans la tempête, pour la France et les Français d’abord,  contre l’idéologie dominante.

    Alain Delon le dit aussi à sa façon d’ailleurs.  «Je suis un ami de Jean-Marie Le Pen depuis cinquante ans » rappelle la star  dans cet entretien. Dans une biographie qui lui fut consacrée il y a quelques années, il  confiait: « Jean-Marie Le Pen est un ami. Il est dangereux pour la faune politique parce qu’il est le seul à être sincère. Il dit  tout haut ce que beaucoup de gens pensent  tout bas, et que les hommes politiques  s’interdisent de dire  parce qu’ils sont trop démagogues ou trop trouillards. Je vais vous le dire mais Le Pen, avec tous ses défauts et ses qualités, est peut être le seul qui aujourd’hui, pense d’abord aux intérêts de la France avant les siens propres. »  C’est encore et toujours notre seule boussole.

    http://gollnisch.com/2015/10/28/pour-la-france-et-les-francais-dabord/