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élections - Page 517

  • Branle-bas de combat : la semaine de la haine a démarré

    Contrairement à l'entre-deux tours de 2002, nos grands résistants contre l'hydre lepèniste, ces beaux défenseurs de la démocratie, ne peuvent pas faire descendre les écoliers dans les rues, en raison de l'état d'urgence.

    Néanmoins, les communiqués désespérés tombent comme à Gravelotte. Voici celui du maçon Christian Bataille, Président de la Fraternelle parlementaire :

    "Les élections régionales, partout en France, créent une situation grave pour la République et les valeurs humanistes que défend la Fraternelle parlementaire. Plusieurs régions sont menacées d’être présidées par l’extrême droite la semaine prochaine. Il faut impérativement barrer la route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire. Personne ne peut avoir la prétention de l’emporter seul. Partout, tous les républicains et démocrates doivent se rassembler sous toutes les formes possibles pour garantir les valeurs de la République Française de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et de Laïcité."

    Le CRIF est de la partie de sauve-qui-peut :

    "Le CRIF appelle à voter massivement dimanche prochain pour faire barrage au Front national, parti xénophobe et populiste. Ne laissons pas la République reculer ! Par ailleurs, le CRIF s'insurge des accusations perfides, caricaturales et inexactes de Marine Le Pen invitée ce matin chez RTL. Le CRIF précise qu'il ne reçoit aucune subvention de l'état ni des collectivités territoriales."

    Le FN est arrivé en tête dans 46 départements et 53% des communes (19637 communes). 312 communes n'ont donné aucune (zéro!) voix au PS.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Régionales: plus de 6 millions d'électeurs pour le Front national


    Elections régionales: le FN prend la tête par leparisien

    6 018 672 électeurs (27,73%) ont voté en faveur duFront national dimanche au premier tour desélections régionales, une progression de 17% par rapport aux régionales de 2010 (2,223 millions d'électeurs), selon les résultats définitifs communiqués à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur.

    C'est également un million de plus qu'aux élections départementales de début d'année (5,141 millions d'électeurs), mais 400 000 voix de moins qu'au premier tour de l'élection présidentielle de 2012 (6,421 millions pourMarine Le Pen).
    Les Républicains, de leur côté, ont mobilisé 5 785 073 électeurs (26,65%) et le Parti socialiste a rassemblé 5 019 723 de suffrages (23,12%).
    Sur les 45 298 641 d'électeurs inscrits, seuls 22 609 602  se sont rendus aux urnes, soit un taux d'abstention de 50,09%, en baisse de près de 4 points par rapport à 2010.

    LE PARISIEN

    http://gaelle.hautetfort.com/

  • ça monte!

    konk-plus-on-retient-le-fn-plus-il-monte-300x190.jpgDevant les échecs, les reniements, l’aveuglement des partis du Système, l’accélération d’une crise et de menaces  multiformes qui ont été  annoncées, prédites  de longue date par le FN,   les procès enextrémisme, la diabolisation du Mouvement national  sont  ils encore audibles, efficaces? Nous en doutions sur notre blogue jeudi dernier, à trois jours de ce premier tour, évoquant les éditorialistes et autres spécialistes es FN qui craignaient un vote sanction.  Dans les faits un  retour au réel, lequel comme s’en désole le directeur de la rédaction de Libération, Laurent Joffrin,  «est toujours réactionnaire»… Cette réaction, ce réflexe de survie du peuple Français, cette volonté de changement, d’une alternative patriotique,  ce sont manifestés à  un pourcentage  jamais atteint  dans les urnes ce dimanche. Du moins chez les 50% d’électeurs (chiffre cependant  en progression  de près de trois points par rapport à 2010) qui ont daigné se rendre aux urnes. Ce sont  ainsi plusieurs  21 avril  qui ont   déferlé sur ce scrutin, dans les six régions sur treize ou le FN est arrivé en tête,  vague tricolore  dont ont été victimes les deux principaux partis dits de gouvernement,  co-gestionnaires depuis des décennies du déclin Français. Au niveau national, le FN totalise   27,96 % des suffrages exprimés, soit six millions d’électeurs,  devant  la coalition   LR-MoDem-UDI (26,89 %) et  l’alliance PS-radicaux de gauche ( 23,33 %).Quant à la nébuleuse de partis catalogués à  l’extrême gauche , trotsko-communiste et (pseudo) écologiste, elle  réalise un score très marginal.

    En Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Marine Le Pen a  creusé l’écart  avec ses adversaires, totalisant40,64 % des suffrages ( Xavier Bertrand est à  24,96 %,  le socialiste  Pierre de Saintignon  à 18,12 %). La région  Provence Alpes-Côte d’Azur offre à Marion Maréchal-Le Pen un score également sans précédent  avec 40,55 %,  malgré (grâce ?)  la campagne anxiogène,  surfant sur les peurs, d’une tonalité très   anti nationale,  du républicain  Christian Estrosi (26,48 %) et de son allié de revers,  le socialiste Christophe Castaner   (16,59 %).

    L’Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine assure aussi un très fort score au  vice-président du FN, Florian Philippot,  arrivé largement en tête avec 36,06 % des voix, devant l’homme de la coalition des droites euromondialistes,  Philippe Richert (25,83 %)  et son alter ego socialiste, Jean-Pierre Masseret (16,11%), qui obtient  le pire score du PS de ce scrutin. Autre vice-président  du FN qui  arrive en tête, Louis Aliot totalise 31,83 % des  suffrages dans un « super-région »ancrée historiquement à gauche, le  Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées,  devant la socialiste  Carole Delga (24, 41%)  et le sarkozyste  Dominique Reynié (18,84 %).

    La Bourgogne-Franche-Comté assure aussi au FN la première  place du podium avec  31,48 %des voix, à la liste conduite  par  Sophie Montel qui distance (malgré de sondages annonçant l’inverse) le candidat des Républicains  François Sauvadet ( 24 %)  et la  sortante socialiste Marie-Guite Dufay (22,99 %). Autre forte poussée,  en  Centre-Val de Loire,  la liste FN de  Philippe Loiseau vire en tête avec  30,49 % des voix, devant le candidat LR-UDI-MoDem  Philippe Vigier(26,25 %) et  le sortant socialiste président du conseil régional   François Bonneau (24,31 %).

    En Normandie réunifiée, la liste de « droite » emmenée par le  centriste Hervé Morin ( 27,91 %)  ne devance que d’un cheveu  celle du secrétaire général du FN   Nicolas Bay (27,71 %) devant  le socialiste Nicolas Mayer-Rossignol (23,52 %). En Auvergne-Rhône-Alpes le républicain Laurent Wauquiez  est en tête mais le frontiste Christophe Boudot  (25,52 %) devance le sortant socialiste  de feu le  Conseil régional Rhône-Alpes,  Jean-Jacques Queyranne (23,93 %). L’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes donne également au FN un score sans précédent dans ces régions nouvellement fusionnées.  La liste PS-PRG d’Alain Rousset arrive en tête  ( 30,39 %) devance la liste de droite et du centre de Virginie Calmels (27,19 %)  mais notre ami Jacques Colombier  réalise un très beau  23,23 %  des voix.

    Même percée du FN en Pays de la Loire :  la liste LR-MoDem-UDI  de  Bruno Retailleau est loin devant avec 33,49 % des suffrages exprimés devant le socialiste Christophe Clergeau  (25,75 %), mais le frontiste  Pascal Gannat passe la barre des 20% (21,35 %). En Ile-de-France,  l’ex ministre de Nicolas Sarkozy,  Valérie Pécresse, obtient 30,51 %   devance  le président PS  de l’Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone (25,19 %), tandis que le trésorier du FN Wallerand de Saint Just,  réalise lui aussi un score jusqu’alors  inégalé auprès de l’électorat francilien  (18,41 %).

    Autre score élevé pour le FN dans cette terre de mission qu’est la  Bretagne, le candidat de l’opposition nationale, Gilles Penelle, dépasse la barre des 18% (18,17 %) se hissant en troisième position derrière le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian  (34,92 %)  et le candidat LR-MoDem-UDI  Marc Le Fur (23,46%). En Corse,  la liste divers gauche du  président sortant du conseil exécutif, Paul Giacobbi, devance  la liste  « nationaliste » du maire de Bastia, Gilles Simeoni, avec 18,42 % des voix contre 17,62 %.  José Rossi (droite)  obtient 13,17 % des voix devant Camille de Rocca Serra ( 12,7 %) et le candidat  FN-RBM  Christophe Canioni (10,58 %) qui se qualifie pour le second tour.

    Dans ce contexte, et comme cela avait été annoncé par l’intéressé,  Jean-Christophe Cambadélis,premier secrétaire du PS, a déclaré dès hier soir son souhait d’un retrait  des listes socialistes dans les régions  où le FN «risque» de l’emporter.  «Dans les régions où la gauche est troisième, la gauche décide de faire le barrage républicain, notamment dans le Nord », a-t-il notamment affirmé. Seul candidat à s’opposer officiellement  à cet ordre,  qui scandalise il est vrai nombre de militants et d’électeurs socialistes, Jean-Pierre Masseret (tête de liste en Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine) a indiqué vouloir se maintenir.

    Comme l’a rapporté Europe 1, M. Masseret affirme que la stratégie du barrage républicain est une «stratégie dénuée de résultats : quand on se retire, le FN est plus fort ». Un retrait de sa liste PS ne serait «ni digne, ni juste, ni intelligent. Le combat contre la droite libérale et l’extrême droite nationaliste, c’est à nous de le conduire », a-t-il ajouté sur France Info. Ce dernier sera privé de l’étiquette socialiste s’il persiste dans son refus à fait savoir M. Cambadélis.

    Chez les Républicains des tensions se font  jour également. Dés hier soir, Nicolas Sarkozy défendait  la position « ni retrait ni fusion ». Celle-ci  ci a été entérinée ce matin par les instances de son parti, y compris Alain Juppé,  malgré l’opposition  de Nathalie Kosciusko-Morizet et deJean-Pierre Raffarin. NKM, rien de bien nouveau sous le soleil, a  déclaré que  «le FN est l’ennemi de la Nation, des valeurs républicaines », or,  «défendre les valeurs républicaines c’est l’essentiel du combat» (sic);   propos peu ou prou tenus par M. Raffarin.

    Quant au président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde il a rappelé la position de son  petit parti : « partout où le Front National peut gagner, nous souhaitons le retrait des listes qui arrivent en troisième position. Quelles que soient les listes, c’est un principe qui doit être respecté. Nous avons toujours combattu l’extrême droite et nous souhaitons ce retrait ». Une seule région est concernée, celle de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées avec Dominique Reynié, tête de liste LR-UDI-CPNT.  M. Reynié s’y est refusé ce matin au micro de Jean-Jacques Bourdin : «le parti (le FN, NDLR) est autorisé, Marine Le Pen a été reçue quatre fois à l’Élysée par François Hollande. On ne peut pas faire ceci et nous expliquer qu’on doit lui faire barrage. C’est un parti autorisé, les Français sont libres de voter pour le Front National, s’ils veulent assumer ce choix, ils l’assument ».

    Du Crif  au Mrap, des syndicats aux loges, de Besancenot à Estrosi, de  L’Humanité à La Croix, les appels à faire barrage au courant patriotique, à  la mobilisation anti nationale,  ont déjà retenti. Ils rempliront crescendo l’espace médiatique jusqu’à dimanche prochain, dans l’espoir notamment d’obtenir au profit des partis euromondialistes le report des voix des candidats éliminés ou se retirant, mais aussi des abstentionnistes  du premier tour. Cela suffira-t-il ? La partie s’annonce serrée,  et il ne faut certainement pas minorer  affirme Bruno Gollnisch,  le poids des réseaux, la capacité des adversaires du FN à mobiliser leurs clientèles. Pour autant,   la question qu’il s’agit aussi  de se poser est celle de savoir  pourquoi  ceux qui n’ont pas voté pour les partis du Système au premier  tour, voleraient à leur  secours  au second ?

    http://gollnisch.com/2015/12/07/ca-monte/

  • VIDEO. Régionales : l'"extraordinaire surprise" de Marion Maréchal-Le Pen largement en tête en Paca

    La candidate Front national en Provence-Alpes-Côte d'Azur est arrivée loin devant les listes de droite et de gauche.

     
    FRANCE 2

  • Marine Le Pen sur i>Télé Le Pen sur RTL

    Marine Le Pen, tête de liste en région Picardie Nord-Pas-de-Calais, était l’invitée de Bruce Toussaint sur i>Télé.

  • Abstention en baisse mais toujours importante à 49%

    Résultats quasiment définitifs du Ministère de l'Intérieur (nombre de voix et part des votants) :

    • Front National 6 017 182 27,96%
    • Liste Union de la Droite 5 785 077 26,89%
    • Liste Union de la Gauche 5 019 690 23,33%

    Le FN se classe premier dans six régions métropolitaines :

    • Nord-Pas-de-Calais-Picardie,
    • Provence-Alpes-Côte d'Azur,
    • Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne,
    • Centre,
    • Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
    • Bourgogne-Franche-Comté. 

    Les Républicains et leurs alliés centristes sont en tête dans quatre régions :

    • Île-de-France,
    • Normandie,
    • Pays de la Loire
    • Auvergne-Rhône-Alpes. 

    Le Parti socialiste et ses alliés sont en tête dans trois régions :

    • Bretagne,
    • Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes,
    • Corse.

    Le FN fait bien mieux qu'aux européennes de 2014 (24,9 %) ou qu'aux départementales de mars (25,2 %). En six ans, le parti a presque triplé son score électoral puisque les listes FN avaient recueilli 11,4 % aux régionales de 2010.

    Le bloc de droite et du centre a réalisé une contre-performance puisque Nicolas Sarkozy et ses alliés sont en recul, huit mois après les départementales où les candidats UMP-UDI et du MoDem avaient cumulé 29,5 %. En 2010, les listes UMP-UDI avaient recueilli 26 %, celles du MoDem 4 %... Nicolas Sarkozy a prôné le "ni-ni" : ni fusion avec la gauche ni retrait au profit de la gauche. Stratégie contestée par les centristes qui préfèrent faire gagner la gauche que le FN.

    Réuni en bureau national dans la soirée, le Parti socialiste a décidé «à l'unanimité» de retirer ses listes dans trois régions : Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et Provence-Alpes-Côte d'Azur. En Paca, le candidat PS Christophe Castaner a d'abord annoncé qu'il refusait de se désister au profit de la droite, mais en fin de soirée, il a fini par obéir au patron de son parti et accepté l'idée d'un retrait de sa liste PS. Que lui a-t-on promis en échange ?

    En revanche, en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, le socialiste Jean-Pierre Masseret (16%) a dit écarter tout retrait et toute fusion «qui n'aurait aucun sens» au second tour. 

    «Je maintiens ma position, il n'est pas question qu'il n'y ait pas d'élus de gauche».

    A Nice, le PS l'a mauvaise :

    Quant à l'abstention, elle s'est tout de même élevée à 49,1%, ce qui est beaucoup mais un peu moins qu'en 2010 (53,7%).

    Capture d’écran 2015-12-07 à 07.09.10

    Michel Janva

  • Retrait du PS en PACA et en Nord-Pas-de-Calais-Picardie au profit de la fausse droite Les Republicains

    Jean-Christophe Cambadélis, sans doute en concertation avec le président François Hollande et le premier ministre Manuel Valls, a donné l’ordre aux listes PS de PACA, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine de se retirer pour faire barrage au Front National.

    Nicolas Sarkozy quant à lui a refusé tout déistement en faveur de la gauche. Cette décision est d’autant plus absurde qu’elle ne devrait pas empêcher le FN de conquérir la PACA et Nord-Pas-de-Calais-Picardie où Marion Maréchal Le Pen et sa tante ont dépassé les 40%.

     

    http://www.medias-presse.info/retrait-du-ps-en-paca-et-en-nord-pas-de-calais-picardie-au-profit-de-la-fausse-droite-les-republicains/45156

  • La manipulation de l'opinion a encore progressé

    Retrouver l'enregistrement de ces chroniques sur le site de Lumière 101

    Ton dominant des discours politiciens ce 6 décembre, il faudra s'en souvenir : le grand problème de la France ce n'est pas le terrorisme islamique, ce n'est pas le chômage, ce n'est pas le déclin de l'économie, du pays et de sa culture – attention : constater le phénomène vous expose à l'accusation de "déclinisme". Car ce mot curieusement construit donne à penser que les Cassandres qui dénoncent le danger en sont les adeptes.

    Non, décidément, la question qui préoccupe les politiciens ce n'est pas : que faire pour le pays qui les entretient, pour la région, pour l'Europe, ses constitutions branlantes et ses frontières passoires.

    Le problème présenté pour prioritaire se pose ainsi : comment faire face à la poussée d'un mécontentement et d'un dégoût qui se traduisent par le taux très élevé d'abstention et par la poussée du vote protestataire.

    Qu'on ne vienne pas dire à ce sujet que le parti qui en recueille les suffrages menace la république. En dehors, en effet, d'une légère tendance dynastique, dont ni ses électeurs ni les lecteurs de la presse dite pipole ne semblent tellement se préoccuper, jamais en plus de 40 ans d'existence ce parti n'a cherché ni à remettre en cause la constitution, – que les autres réforment régulièrement au gré de la lubie du jour, – ni à troubler l'ordre public par des mobilisations de rue. On constatera même que son tropisme constant consiste à se démarquer de manifestations comme celles qui s'opposaient à la loi de dénaturation du mariage.

    On peut le déplorer, on doit le constater.

    En ce lendemain de premier tour, on ne peut pas dire pourtant que la classe politique et les manipulateurs des médias ont été pris par surprise. Pour une fois en effet les grandes lignes des sondages se sont retrouvées dans les urnes, y compris quant au taux d'abstention, et bien entendu quant au processus de tripartition de l'électorat coupé en trois grandes masses.

    Ne parler d'ailleurs que des trois blocs est une forme de désinformation.

    Après avoir tenté de vaincre le caractère soporifique de l'exercice, votre serviteur, privé de son feuilleton canadien du dimanche soir, avoue avoir regardé de loin en loin la couverture télévisuelle de ce qu'on appelait autrefois une soirée électorale. La continuité du traitement avait quelque chose de consternant, au point qu'il est difficile d'imaginer que les bureaux de l'Élysée n'y étaient pas cosntamment à la manœuvre.

    Je déduis de ces observations que ce n'est pas par inadvertance que [la plupart] de nos politiciens ont sombré dans cette indécente médiocrité esquissant ou suggérant pour certains d'entre eux des magouilles fusionnelles, qui heureusement ne semblent pas se dessiner. On a pu parcevoir le fond de leur proposition pour l'avenir, c'est-à-dire en l'occurrence leur néant.

    Tous ceux qui, par exemple, ont parlé de fusion des listes ont montré leur mépris profond pour les électeurs et leur absence totale de convictions que leurs incantations républicaines ne peuvent plus dissimuler.

    J'avoue enfin que ce spectacle en lui-même n'a fait que renforcer les sentiments que m'inspirent leurs discours lamentables et, plus particulièrement encore, tous les pitres des moyens de désinformation sous contrôle du CSA, c'est-à-dire du pouvoir d'État.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • UMPS : tous unis pour se diviser contre le FN !

    On aura compris ce soir que la priorité de tous les partis politiques “républicains” ne consistait pas à lutter contre le chômage et l’immigration de masse, à la paupérisation et au terrorisme grandissant, mais… seulement, contre le Front national.
    Dans le plateau-télé électoral de ce dimanche soir, il y a fromage et dessert, mais surtout manque le plat principal : le Front national ; ectoplasme qui plane dans les studios, mais assez peu représenté en chair et en os, à la notoire exception de Bruno Gollnisch, qui délivre un assez magistral cours de marxisme à Pierre Laurent et d’un David Rachline, jeune sénateur et maire de Fréjus. Il est vrai que les têtes de liste frontiste sont sûrement mieux occupées, chacun dans leurs locaux de campagnes.
    Pourtant, le Front national, grand absent subliminal, est présent partout. Pour que les commentateurs et politiciens aient tout loisir de s’alarmer de ses résultats des plus flatteurs, déjà. Et ensuite sur la conduite à tenir à son endroit, lors du second tour de dimanche prochain. Fusion des listes ? Retrait de telle ou telle liste ? Triangulaires entre plusieurs listes ? Et à chaque fois, cette interrogation : le soleil continuera-t-il de briller en plein jour sur ces six régions susceptibles de tourner en orbite lepéniste ? Seront-elles bientôt englouties par les fumerolles et les éruptions volcaniques, les crues du Nil et les invasions de sauterelles ?

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