élections - Page 518
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Vidéo-entretien - Marion Maréchal Le Pen
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Régionales 2015 : Pourquoi il faut voter Front National
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Pays de la Loire : les candidats face à La Manif Pour Tous en vidéo
Le 28 novembre, 3 candidats des Pays de la Loire avaient répondu à l'invitation de La Manif Pour Tous à Nantes :
- Bruno Retailleau (LR-UDI-MODEM)
- Cécile Bayle de Jessé (DLF)
- Pascal Gannat (FN)
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Lagarde, ce nain politique
On le sentait venir. On l’attendait. Le FN et Daech même combat ! On ne savait pas très bien d’où ni comment ça viendrait. Valls, Mélenchon ? Mais non : la comparaison émane de l’allié des Républicains, l’UDI Jean-Christophe Lagarde, celui qui avait qualifié Nadine Morano de « porte-parole du Ku-Klux Klan » et obtenu sa tête auprès de Sarko et notoirement l’un des maires les plus islamophiles de France.
Furieux des sondages qui annoncent un FN en hausse partout, le président de l’UDI a déclaré que la poussée annoncée du Front national allait « favoriser la propagande de Daech » :
« Le paradoxe, après les attentats, c’est de voir que l’extrême droite se renforce alors que c’est d’abord, à mon avis, quelque chose qui favorise la propagande de Daech. Parce que la propagande de Daech, c’est d’expliquer qu’on ne veut pas des musulmans en France, et si le vote c’est le vote FN, on va leur donner un boulevard pour expliquer que nous ne sommes pas un pays où tout le monde peut vivre en respectant les lois de la République. »Rappelons que Jean-Christophe Lagarde est l’un des vice-présidents du groupe d’amitié France-Qatar à l’Assemblée nationale et qu’il est l’un des maires de France qui a le plus favorisé l’islam dans sa commune de Drancy (Seine-Saint-Denis). Il a même avoué avoir trompé ses électeurs, en finançant pour 1,8 million d’euros la construction d’une salle municipale avec leurs impôts dans le but (non avoué) de l’utiliser comme mosquée : « Oui, je vous ai volontairement caché que ce serait une mosquée. (…) Je n’ai pas voulu l’annoncer à la population, car cela aurait forcément créé des tensions. »
C’est ce nain politique et magouilleur nauséabond, favorable au mariage gay et à l’adoption par les homos, qui est l’allié principal de Sarkozy et des Républicains. En votant pour les listes LR de Pécresse ou de Laurent Wauquiez qui ont dragué sans vergogne les électeurs de la Manif pour tous ces dernières semaines, ce sont ses candidats que vous envoyez dans les conseils régionaux.
Caroline Parmentier
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Élections régionales : l’incertitude s’accroît à quelques jours du premier tour
– POLITIQUE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
Il y a encore un mois, pour les régionales, on promettait une bérézina électorale au Parti Socialiste et un large succès au duo Les Républicains-UDI, le FN étant par ailleurs susceptible de remporter une ou au plus deux victoires symboliques.
La donne a changé avec les attentats islamistes du 13 novembre
Tandis que la cote de popularité du président Hollande grimpe en flèche (il a repris 20 points), le Parti Socialiste bénéficie d’un vote utile à gauche. Les électeurs se détournent en effet des petits partis de gauche, au profit du parti du gouvernement. Parallèlement, l’électorat de droite se droitise : depuis l’affaire Morano et les attentats, un nombre croissant d’électeurs passent des Républicains au Front National.
Résultat : les forces de gauche, du Centre-Droit et de la droite nationale s’équilibrent ; Les Républicains ne sont plus les grands favoris.Manuel Valls avait bien anticipé cette configuration
Comme nous l’avons détaillé dans notre bulletin du 18 novembre, le gouvernement savait qu’il existait une menace d’attentats imminente. Et il espérait bien en tirer profit sur le plan électoral. C’est ce qui explique que Manuel Valls, quelques jours avant le 13 novembre, avait affirmé que tout devait être fait pour barrer la route au Front National, jusqu’à un désistement dit républicain.Mais il faut aussi entendre par là un désistement des candidats du Centre-Droit !
Et si cela ne se fait pas, le Premier ministre compte au moins sur le fait que les électeurs nationalophobes se tourneront au second tour vers les listes de gauche. Dans certaines régions, ce sont en effet les listes conduites par les socialistes qui apparaîtront comme la meilleure candidature du Système. Peut-être en Rhône-Alpes par exemple.
Si les résultats du premier tour sont serrés, on peut attendre des surprises au soir du second tour.[édité par NOVOpress]
En tout cas, le FN continue à faire peur, comme en témoignent les déclarations de François Patriat, président PS de la région Bourgogne, lors d’une réunion publique à Besançon :Daech fait le boulot du FN. S’il réussit à communautariser les gens, le but est atteint.
On voit par là que le PADAMALGAM, ça n’est pas pour tout le monde… Même si la primeur de ce type de dérapage doit probablement être attribuée à Jean-Christophe Lagarde. Il y en a d’ailleurs pour tous les goûts, car à ceux que Daesh ne ferait pas peur, le MEDEF a sorti hier l’amalgame avec l’extrême-gauche et le programme commun de 1981.
Marion Maréchal-Le Pen estime d’ailleurs que le patron du Medef, Pierre Gattaz
est en mission commandée pour tenter de faire peur au monde économique, mais qui n’est pas dupe. Les seules attentes qu’a le monde économique, ce n’est pas de savoir qui est aux affaires, mais de savoir si la fiscalité est avantageuse, si la sécurité est assurée, si le transport des salariés est assuré, tout simplement.« Malheureusement pour lui l’ensemble des suggestions qu’il fait sont reprises dans notre programme qu’il n’a manifestement pas lu », a-t-elle ajouté, affirmant notamment que le FN ne prônait pas une augmentation du SMIC, mais simplement des baisses de cotisations sur certains salaires les plus bas, ce qui augmente mécaniquement la rémunération du salarié.
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Face à LMPT, Marianne s'inquiète
La journaliste militante politiqueDelphine Legouté, rédactrice en chef du newsmagazine Marianne,s'inquiète sous le titre :
"Mauvaise nouvelle : la Manif pour tous a trouvé son filon pour les régionales"
Et elle écrit :
"La sortie de Marion Maréchal-Le Pen sur le Planning familial ? C'est eux. Celle de Valérie Pécresse sur la "théorie du genre" ? Toujours eux. Les obstinés de la Manif pour tous, peu audibles depuis la fin de leur combat d'arrière-garde contre le mariage gay, ont trouvé un nouveau filon pour les élections régionales. Depuis une semaine, une (petite) partie du débat politique tourne autour de leurs propres obsessions.
Pourtant, on ne peut pas dire que les questions familiales ou LGBT fassent franchement partie des compétences des régions. Mais la Manif pour tous a trouvé une pelote de laine à dérouler : celle des subventions du Conseil régional. Ajoutez à cela une série de rencontres avec des têtes de liste aux élections animées par un journaliste de Valeurs actuelles, et voici cette question invariablement posée : "si vous êtes élu-e, allez-vous supprimer telle ou telle subvention ?" [...]"
L'hebdomadaire Marianne aurait-il peur de perdre aussi ses subventions ? Selon le ministère de la culture et de la communication, Marianne a perçu1 504 222 euros d'aides financières de l'État en 2012.
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Isère: un candidat PS et responsable de SOS Racisme mis en examen pour viol et violences conjugales
Amar Thioune, président de SOS Racisme Rhône-Alpes, en 18e position sur la liste du PS aux régionales en Isère, a été mis en examen pour viol et violences conjugales, des faits qu’il nie, a-t-on appris mercredi auprès du parquet. « Les faits sont contestés et il bénéficie de la présomption d’innocence », a souligné Jean-Yves Coquillat, procureur de la République à Grenoble, confirmant une information du quotidien Dauphiné Libéré.
« Son épouse a déposé plainte et une enquête a été diligentée. Comme les faits sont contestés, on a ouvert une information judiciaire » confiée à un juge d’instruction indépendant, a précisé le magistrat. Placé en garde à vue lundi, Amar Thioune a été mis en examen pour viol et violences sur conjoint et laissé libre sous contrôle judiciaire le lendemain. Les faits en cause remontent à la nuit du 7 au 8 octobre.
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Dimanche prochain, la Provence mettra Marion dans la crèche de PACA
La Provence va montrer qu’elle est l’exemple de ce que la France ne peut plus supporter.
La Provence-Alpes-Côte d’Azur est une région qui est sensible depuis plus longtemps que les autres à ce que nos élus appelaient un vote de mécontentement, le vote FN ou pour la droite souverainiste.
Terre d’accueil historique de toutes les victimes des guerres civiles et totalitaires d’Europe, des papes, des juifs, des protestants, des guerres de construction des pays voisins, servant de « poubelle » de la France par ses bagnes, l’accueil des réfugiés de la France occupée jusqu’en 1942, des pieds-noirs après les Français de Tunisie et du Maroc, la Provence a accueilli aussi les Africains à qui l’on avait fait croire à la France comme les harkis, puis encaissé les soubresauts post-coloniaux du Maghreb. Sa capacité d’intégration, de tolérance et de respect n’est donc pas récente. La PACA n’a jamais été raciste !
La raison du vote FN est l’autisme des élites parisiennes et ses spadassins parachutés : les habitants refusent d’accepter la morale doctrinaire des intellos de Paris, qui légifèrent en croyant connaître la région parce qu’ils y passent un mois par an quand le soleil efface les différences et dans des zones protégées d’où les conseils généraux écartent leurs population défavorisées par des lois d’urbanisme visant à exporter les « racailles » dans les villages et villes de l’arrière-pays. -
JT du Mercredi 02 Décembre 2015 - Dans le Nord : le "tout sauf Marine" en marche
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Régionales : la criante absence de stratégie du PS face à la montée du FN
À moins d'une semaine du premier tour des élections régionales, la nette progression du FN dans les sondages rend certains socialistes fébriles.
Quelles que soient les variations de l'opinion ou les surprises de l'actualité, la direction du PS répète sa ligne comme un mantra: aucune décision, aucune stratégie ne sera arrêtée pour réagir face à la poussée du FN avant le soir du premier tour. Une posture destinée à préserver la campagne des candidats sur le terrain, et à donner le change au ni-ni des Républicains. Alors même que les derniers sondages donnent le FN en passe de remporter trois régions, en cas de triangulaire au second tour.
Mais à six jours du premier tour, tous les socialistes ne veulent plus jouer à se faire peur en repoussant au dernier moment les décisions cruciales. «Je sais que c'est difficile à croire mais rien n'est arrêté» sur la stratégie au soir du premier tour, déplorait jeudi le député PS Yann Galut dans Le Parisien. Auteur d'un «guide anti-FN» en 2014, le député du Cher s'interrogeait: «Entre nous, on ne discute que de ça. C'est vraiment quelque chose qui nous travaille. Quel va être notre score? Est-ce qu'on maintient nos listes? Est-ce qu'on se retire?», raconte-t-il dans le quotidien.
Rue de Solférino, la fébrilité est encore montée d'un cran la semaine dernière. Réunies avec le premier ministre mardi, les têtes de listes socialistes n'ont convenu que d'une chose: aucune décision ne sera arrêtée avant le soir du premier tour. Cette position publique, martelée au sujet notamment des fusions de listes PS-LR là où le FN pourrait l'emporter, semble donc se traduire aussi en interne par une absence de discussions. Si la situation inquiète certain, elle en réjouit d'autres, comme, Christophe Castaner, tête de liste en difficulté face à Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi en Paca. «Aujourd'hui, prôner la fusion du FN c'est faire le jeu du FN. Mais ça pourrait ressurgir très vite», croit savoir le député. En effet Manuel Valls n'a jamais caché qu'il était prêt à envisager cette option. Mais jeudi 12 novembre, le patron du PS jurait pour sa part ne pas vouloir en entendre parler. «On met le FN trop au centre. La bataille centrale est avec la droite», avait-il martelé, adressant au passage ce message au premier ministre: «Je dis à tous les socialistes: ‘trop de confidences nuisent à la cohérence'».
Contacté par le Scan, Christophe Borgel, spécialiste des élections au PS se fait le chantre de la méthode Coué. «Je comprends que l'on soit inquiet face à la montée du FN, mais dans le combat politique, je ne comprends jamais que l'on puisse être fébrile. Mais je ne peux malheureusement pas bâillonner tous les députés socialistes», lance-t-il. «Comme nous l'avons déjà dit, notre position ne se décidera qu'au soir du premier tour, en fonction de l'ensemble des résultats, et une fois connue la position des autres partis. Nous gardons la volonté de faire le meilleur score possible au premier tour», martèle l'élu de Haute-Garonne. «J'appelle nos amis à ne pas oublier les surprises des départementales en mars dernier: le FN était donné au-delà de 30% et il n'a fait que 25. La droite était donnée gagnante partout et nous avons finalement bien résisté», ajoute Christophe Borgel. «Ces prochains jours seront décisifs, nous allons nous exprimer», promet-il. Et le député de miser sur un sursaut des abstentionnistes: «Avec ce qu'il vient d'arriver en France, les gens en sont encore à mesurer l'impact des attentats sur le cours de leur vie, pas encore sur leur vote. Pour les convaincre, nous devons démontrer notre capacité à porter le pacte de sécurité».Marc de Boni Le Figaro :: lien