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élections - Page 523

  • Christian Estrosi préparerait un accord avec les socialistes en PACA

    Daniel Philippot, le président du CNIP 06, se retire des listes de Christian Estrosi pour les régionales de PACA. Il lui reproche une surreprésentation du Modem et de l'UDI et l'accuse de préparer une alliance avec le PS :

    "Dois-je rappeler que ce parti a soutenu François Hollande lors de la dernière présidentielle ? Il semble que vous prépariez à faire l'union avec des socialistes. la présence dans votre comité de soutien de Claude Allègre, les positions plus que progressistes de NKM que vous ne contestez pas, la position que vous avez prise dans l'affaire Morano, sont autant de signes inquiétant quant à votre posture actuelle. Je suis entré dans une liste dont le chef de file pourfendait les cinquièmes colonnes islamistes, je sors aujourd'hui d'une liste soutenue par Dalil Boubaker qui propose de transformer les églises vides en mosquées de façon à en doubler le nombre.

    Je refuse dès maintrenant d'être l'otage d'un accord de second tour avec les socialistes, qu'ils se retirent ou qu'ils proposent une fusion des listes. dans les deux cas, vous serez contraints d'aller à Canossa." 

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Revoilà le kärcher

    Nicolas Sarkozy est interrogé dans Le Parisien sur la sécurité. Extraits :

    S"La République doit cesser de reculer partout. Nous proposons de tourner le dos à une politique pénale laxiste, en faisant de l’exécution des peines la priorité des pouvoirs publics. Car la refondation de l’autorité de l’Etat passe avant tout par l’autorité de la loi et de sa sanction. Il ne peut y avoir de zones de non-droit en République. Les Français ne l’acceptent pas. L’Etat doit réinvestir les territoires face aux trafics. Je propose que les trafiquants de drogue qui auront réellement effectué leurs peines de prison, soient interdits de séjour à leur sortie de prison dans le quartier où ils ont commis leurs méfaits. C’est une peine complémentaire automatique qui serait prononcée par la justice. La reconquête doit se traduire également par une présence policière continue la nuit. Des vigies de police doivent être organisées dans les quartiers les plus difficiles, pour lutter contre cette criminalité en constante progression [...]"

    Voilà qui nous rappelle les discours musclés de 2005 :

    «Mon travail, c'est débarrasser la France des voyous». «On va nettoyer au Kärcher la cité». «Que va-t-il advenir du magistrat qui a osé remettre en liberté conditionnelle un monstre pareil?».

    Pas sûr que les Français s'y fassent encore prendre.

    Michel Janva

  • Ils sont vraiment mauvais !

    Les sondages  étaient tous affirmatifs : l’AKP, le parti «islamo-conservateur » du chef d’Etat Turc Recep Tayip Erdogan allait être balayé aux élections législatives de ce dimanche. Il a pourtant remporté une victoire assez éclatante. Un soutien populaire réaffirmé qui confortera, selon ses opposants locaux ou européens, la dérive autoritaire du régime, voire la «mégalomanie» de M. Erdogan. Photographie plus ou moins nette et précise, à un instant t, de l’opinion, les sondages ne sont ni infaillibles, ni paroles d’évangile. Il faut les analyser avec le recul nécessaire, ne pas se dissimuler la marge d’erreur, de subjectivité qu’ils contiennent invariablement. Ainsi l’enquête Odoxa réalisée pour iTELE et Paris-Match publiée vendredi, pourrait être aussi bien perçue comme la matérialisation d’une méfiance persistante de beaucoup de nos compatriotes vis-à-vis du FN, que comme une manifestation du fort rejet du parti socialiste par une large majorité de Français. Electeurs qui souhaiteraient que le PS ne se maintienne pas au second tour des élections régionales ou fusionne avec les listes de droite, en cas de triangulaire avec le FN et Les Républicains. A la question : «Si dans certaines régions, au premier tour des régionales, le candidat socialiste arrivait nettement derrière le candidat de la droite et celui du Front National ? », les sondés répondent ainsi qu’ils souhaitent le désistement (33%) ou la fusion (27%) des listes socialistes avec celles de droite face au Front National. D’après ce même sondage, 62% des personnes interrogées se déclarent «plutôt inquiet(e)s» à l’idée que le FN l’emporte dans une ou plusieurs régions, 37% se disent a contrario «plutôt satisfaits » par cette perspective (dont 46% des ouvriers et 47% des Français vivant « dans la France périurbaine »).

    Une autre enquête publiée le 29 octobre, TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro, RTL et LCI, crédite leFN d’une moyenne de 28% des voix aux prochaines élections régionales, devant la coalition LR-Modem-UDI-PCD (27%), le Parti socialiste (21%), les listes EELV et leurs alliés d’autres obédiences écolo-gauchistes (8%), FG-PCF (6%), LO (1%) et DVG (1%). Mais là encore, il faudra scruter de près le poids de l’abstention sachant que 41% des personnes interrogées se déclarent «pas intéressées» par ce scrutin.

    Jouant le registre de la  force tranquille, de  la sérénité, regrettant l’époque bénie de la tranquille cogestion et alternance entre la gauche et la droite européiste, Jean-Christophe Cambadélis a affirmé dimanche sur BFMTV que le Front National «est surcoté et ne gagnera aucune région» aux élections. «La bataille se joue entre le PS et Les Républicains». «Les mêmes sondeurs nous avaient pronostiqué la victoire du FN aux départementales dans l’Aisne et dans le Vaucluse. Ça ne s’est pas passé (…) Il y a une protestation, ce n’est pas pour autant que cela se transformera en vote». Le premier secrétaire du PS a néanmoins affirmé qu’en cas de victoire de l’opposition nationale en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, «ce serait un échec collectif de toutes les formations, des Républicains jusque l’extrême gauche». «Tout le monde devra faire son examen de conscience. Nous, nous avons mené la bataille contre l’extrême droite et pour l’unité de la gauche», a-t-il répété.

    Examen de conscience, ou à tout le moins un minimum de réflexion, qui aurait aussi permis Bruno Bonduelle, «militant européen de la première heure», « ancien patron, à l’origine d’un empire industriel » de ne pas publier «la tribune intitulée No pasaran (sic)  à paraître cette semaine dans une revue économique régionale» indique le site du Monde. «Le problème, si le FN passe, c’est l’image de la région vis-à-vis des investisseurs étrangers, craint Bruno Bonduelle. Tous les médias du monde vont titrer sur Une région massacrée par la désindustrialisation.»  Et cette désindustrialisation, cemassacre M. Bonduelle qui en sont les responsables, sinon les  soumis à l’euromondialisme bruxellois et autres militants européens de la première heure  qui se sont succédés au pouvoir?

    Examen de conscience, minimum de réflexion  qui auraient été là  aussi les  bienvenus de la part deGaspard Gantzer, «conseiller chargé des relations avec la presse, chef du pôle communication, à la présidence de la République ». Ce pro de la com (sic) a encore ridiculisé François Hollande avec une énième Opération Potemkine dans le cadre du programme baptisé «à la rencontre des Français ordinaires»… Il s’agit de casser l’image véhiculée  par le livre assassin de l’ancienne compagne de M. Hollande, celle d’un président éloigné du peuple, voire méprisant pour les « sans-dents. »

    L’irruption présentée comme spontanée du président Hollande pour prendre un café chez une sympathique retraitée, Lucette Brochet, à Vandœuvre-lès-Nancy, avait fait le tour des médias le 29 octobre.  Manque de chance,  ladite opération de propagande a été victime d’une classiquevérification des faits (un fact checking disent les cuistres ou les propagateurs de  la langue de l’Empire dans les médias français) opérée par BFM TV.

    « Lucette» (à qui M. Gantzer a oublié de dire qu’il ne fallait pas vendre la mèche ?) a raconté à plusieurs médias comment elle a été préparée, entraînée par les conseillers de l’Elysée avant la visite du président dans son modeste appartement. Et notamment les sujets tabous à éviter : «J’avais une idée, c’était de dire qu’il (François Hollande, NDLR) s’occupait beaucoup des immigrés, mais pas des clochards qui crèvent dans la rue. Mais ça, il fallait pas que je le dise », raconte notamment Mme Brochet qui, harcelée depuis par les journalistes, a trouvé momentanément refuge chez sa fille…

    Entre ce que M. Hollande ne veut pas (ou ne doit pas) entendre et ce qu’il ne dit pas cela fait beaucoup de choses. Une forme de déni du réel constate Bruno Gollnisch, qui n’est pas sans rappeler celui de Nicolas Sarkozy, autre grand manipulateur médiatique. Exemple parmi des dizaines d’autres, le président des Républicains s’est prononcé ce mardi devant les cadres de son parti pour la création, afin de lutter contre l’insécurité le terrorisme, la délinquance, d’un grand « ministère de la sécurité intérieure », qui réunirait police, gendarmerie, administration pénitentiaire et douanes. Une proposition qui ne manque pas de sel de la part d’une homme  qui  a supprimé 13 000 postes   au sein des forces de l’ordre lors de son quinquennat

    Déni du réel et ou mauvais calcul qui l’ont aussi rendu responsable de la destruction de la Libye avec les conséquences islamo-terroristes et migratoires que nous connaissons, outrepassant les conventions de l’ONU et bafouant pour se faire les engagements qu’il avait pris auprès de Vladimir Poutine auquel il a rendu visite la semaine dernière. Président russe qui  n’a certainement pas oublié non plus que M. Sarkozy demanda à ses députés de voter en faveur des sanctions contre la Russie.

    Cette soumission à l’atlantisme, cette pusillanimité du «champion» de la « droite » se retrouve chez M. Hollande. Dans une tribune publiée dans Le Figaro, le sénateur belge Alain Destexhe rappelle que l’actuel chef de l’Etat n’a pas réagi quand le président turc Erdogan, en meeting à Strasbourg le mois dernier, «invité sur le sol français, s’est permis d’insulter le pays hôte, ce qui a été peu relevé et n’a pas suscité la moindre protestation du gouvernement français ».

    « (M. Erdogan)  a condamné, avec virulence, la réponse européenne à la crise des migrants et a présenté la Turquie comme le défenseur de la vraie civilisation face à une Europe rongée par la xénophobie, l’islamophobie et le racisme. La foule (…) a copieusement hué ces Etats donneurs de leçons. Les autorités françaises et européennes, apathiques et indignes, se sont laissé fustiger sans réagir! Peut-on imaginer une seule seconde François Hollande tenant un meeting électoral pour les expatriés français à Istanbul au cours duquel il critiquerait ouvertement la politique turque? ». Posez la question…

    http://gollnisch.com/2015/11/03/ils-sont-vraiment-mauvais/

  • Le bonneteau corrézien

    Les élections régionales ne seront peut-être pas le désastre annoncé pour la Gauche officielle si le Front national perce dans deux régions au moins, le Nord-PDC et la région Provence-etc. Certes la Nomenklatura prendra deux paires de gifles mais elle a cela de très catholique qu'elle les supporte bien. Le pouvoir catalan qui ameute sans relâche contre les marinistes, braque le projecteur de DCA sur un pronostic favorable au Front à deux effets : banaliser la présence des marinistes dans le champ politique principal et donc booster les suffrages indécis en leur faveur ; noyer la communication des droites coalisées - émiettées bientôt après les Primaires des républicains - dans le secret espoir (secret, pas tant que ça) de voir le challenger à la présidentielle Bismuth terminer le premier tour en troisième position. C'est le coup (bien involontaire jadis) de Chirac en 2002. Contre Marine Le Pen et sa cour, la Promotion Voltaire garderait une chance d'un sursaut anti-fachiste tétanisant le pays survolté par les médias subventionnés. On a vu de quoi ils étaient capables en 2002 justement. La fille du Pirate n'a aucune chance d'accéder aux affaires contre la coalition de la peur et de la bien-pensance.

    Même chassée des régions, la Gauche officielle pourra gouverner - d'une émeute à l'autre, mais la Garde veille sur les palais - comme le fit la Droite officielle en son temps, qui n'avait plus que l'Alsace dans sa giberne. C'est d'ailleurs là que l'on remarque combien cet étage administratif n'est pas une strate de gouvernement mais une sinécure pour les politiciens ou apparatchiks battus au plan national. Les régions ne font pas de politique ni la politique. Ce sont des bureaux déconcentrés et très chers à maintenir.

    Victoire à la Pyrrhus pour la Droite, le team Sarkozy met pleins phares sur le cauchemar annoncé puisque gagner dix régions par exemple ne résout rien. D'où l'investiture d'une femme politique de division II à l'élection en Île-de-France, région qui est pourtant l'une des plus importantes d'Europe. La Gauche ne cherche pas non plus un candidat alléchant quand elle investit Don Bartolone, parrain du 9-3, président désormais fantôme de l'Assemblée nationale, une vieille carne de la démocrassie dénoncée par... la Cour des Comptes. On en arrive au cas Sarkozy. 

    Le piéton du Roi a relu quelques billets publiés sous sa présidence pour se voir confirmé qu'il n'a pas changé d'un iota. Il reste le Petit Reître, colérique et hyperactif comme les maîtresses d'école de jadis en attachaient au radiateur dans les classes primaires. Tout à sa réélection légitime - il a entendu le Cri sourd du Pays qu'on enchaîne - il navigue au plus près, comme avant, comptant sur son ingéniosité politicienne pour faire face aux déconvenues possibles. Il n'a pas l'air de voir plus loin que, dans son genre, Bernard-Henri Lévy. L'affaire Morano est exemplaire d'une brutalité retrouvée mais naturelle, qui accroche un wagon complet de mécontents au train du Front national. Fallait quand même le faire alors qu'elle avait toute la majorité silencieuse derrière elle.

    Sarkozy gagnera-t-il les Primaires des républicains ? Je crois que oui, car il bénéficie comme Justin Bieber de forts contingents de groupies sans cervelle qui battent des mains comme les otaries à chacune de ses apparitions. C'est imparable, et tant monsieur Fillon que le géronte Juppé devraient bien se garder d'insulter l'avenir s'ils veulent avoir leur rond de serviette à la table du futur shadow cabinet, car ils se feront rincer en 2017.

    La régie me demande dans l'oreillette ce que feront les royalistes. A quoi je réponds mezzo voce que je n'en sais pour l'instant rien, me retenant d'aller sur les sites de combat politique afin de détecter depuis l'extérieur le moment où leur audience publique brisera le mur de discrétion qui les enferme. Espérons des chapelains une démarche de notoriété pugnace en cette période de déclin national, propice aux opportunités de changement de paradigme. Mais pour ce faire il faut du nerf, le nerf de la guerre, de l'argent !

    Sur ce, je propose de voter aux élections régionales pour un programme honnête et réalisable afin de ne pas jeter le bulletin puisque ce niveau d'expression démocratique est le niveau légitime le plus haut dans l'esprit monarchiste, en ce qu'il n'entame pas les pouvoirs régaliens. Trouverait-on une tête de liste qui mène une campagne intelligente et qui aurait prouvé une certaine maîtrise politique dans ses capacités d'assimilation de dossiers compliqués, que le vote sincère en serait de beaucoup facilité. Je cherche déjà... en vain.

    Nous reparlerons du bonneteau hollandien pour 2017.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/11/le-bonneteau-corr.html

  • Politique d’abord

    Plus la «menace» FN apparaît importante, plus la caste politico-médiatique donne de la voix. Le cas est symptomatique, il est assez piquant d’entendre un soutien engagé de la droite républicaine, Charles Consigny,  dans la dernière émission vidéo de débat du site du Point «Ne nous fâchons  pas», où il dialogue avec Michèle Cotta, prendre les mêmes accents terrifiés qu’un éditorialiste de l’Humanité. M. Consigny a parlé de «catastrophe», de «violence» dans l’hypothèse d’une  victoire frontiste dans une région,  appelant au  «front  républicain » en cas  de nécessité. C’est pourtant le même Charles Consigny  qui, en juin de l’année dernière,  soulignait implicitement dans Le Point le bilan épouvantable des quinquennats Chirac et Sarkozy  sur le terrain de la gestion des flux migratoires: «un refus d’intégration (ne parlons pas d’assimilation) des populations immigrées», «conséquence, à laquelle on pouvait et on devait s’attendre d’une politique migratoire délirante qui fait entrer tous les ans en France deux cent mille personnes venues de l’étranger». En fait de politique  violente et catastrophique, celle de la droite dite républicaine, notamment dans ce domaine,  a fait toutes ses (mauvaises) preuves…

    Dans son dernier éditorial publié dans Challenges, le tout aussi antifrontiste transfuge de Marianne, Maurice Szafran, évoque le cas du recours  aux pipoles et assimilés (Levai, Benamou, Arcady, Adler, Gallo, Macias…),  d’un Christian Estrosi  pour lutter contre le FN en PACA.

    «Combattre Marion Maréchal Le Pen en la contournant sur la droite était voué à l’échec et Estrosi, qui ne fait pas dans la demi-mesure, en est revenu à la politique façon années 80, façon années Mitterrand, façon stars et people qui, à leur façon, s’en prennent au danger FN et le dénoncent.» La tête de gondole LR-Modem-UDI a donc «estimé indispensable, tel autrefois, d’appeler les people à la rescousse.»

    Le dernier en date, à le rejoindre est l’animateur de jeux sarkozyste  Jean-Pierre Foucault, qui certes n’est pas réputé pour son esprit d’analyse mais  qui a résumé « le sens de cet engagement : Je n’ai pas envie de donner les clés de notre région à n’importe qui... Le niveau zéro du langage politique ? Pas forcément tempère Maurice Szafran. Une manière, avec des mots simples, avec des mots forts, de ramener Marion Maréchal Le Pen à ce qu’elle provoquerait, la ruine économique et morale d’une région essentielle a l’image de la France ».

    «Ce retour à la politique-people est d’autant plus intéressant qu’on pourra juger sur pièces de son efficacité ou, selon les augures en vogue, de son inefficacité, de ses effets soi-disant contre productifs sur tout ou partie de l’électorat». Continuer  à prendre les électeurs  pour de bons sauvages, des  imbéciles achetables  avec de la verroterie et des paillettes, en agitant devant leur nez ceux qui sont chargés de capter leur temps de cerveau disponible?  Ce n’est  pas (plus)  très efficace, nous pouvons déjà l’affirmer à M. Szafran.

    Sur le site du magazine  Marianne,  Eric Conan  a  tapé  méchamment sur Jean-Marie Le Pen en ressassant toujours les mêmes lieux communs mais  a  estimé surtout,  avec plus de  lucidité, qu’il est peut être un peu  tard  pour ce genre de combinazione à la Estrosi.

    « Des trois offres politiques (gauche, droite, FN, NDLR), celle du Front National, déjà majoritaire chez les salariés du secteur privé de moins de 35 ans, remplit la fonction la plus claire écrit-il.  Récupérer l’ancien vote de classe des catégories populaires que la gauche a laissé tomber. Marine Le Pen s’est installée sur le socle sociologique du Parti communiste et entame celui du Parti socialiste. L’anomalie politique réside désormais dans ce faux clivage d’une gauche et d’une droite défendant à peu près le même programme. La gestion au fil de l’eau et des traités européens. L’adaptation aux règles de la mondialisation sauvage. Le point de convergence d’une gauche qui a lâché le peuple et d’une droite qui a lâché la nation ».

    Certes, poursuit-il, «François Hollande  cherche à rejouer en 2017 le coup gagnant du cynisme mitterrandien de 1988. Cibler et favoriser le Front National pour pourrir la vie de la droite. Avec le soutien de Libération à la place de Globe. Nicolas Sarkozy fait de même. Attaquant moins François Hollande et ses ministres que (Marine). Lui cherche à rejouer son coup gagnant de 2007. Siphonner l’électorat lepéniste. Mais, des deux côtés, ces combines recuites sont à bout de souffle (…). Aujourd’hui, les plus cyniques stratèges hollandais se disent que quelques régions conquises par le Front National peuvent ressouder la gauche pour 2017… Quant à Nicolas Sarkozy, il s’illusionne en pensant récupérer les votes frontistes qu’il avait engrangés en 2007 avant de les trahir. Ces électeurs cocus ne se feront pas berner deux fois».

    «Avec son pragmatisme habituel, Alain Minc vient de le reconnaître  (entretien dans La tribune en date du 20, octobre, NDLR): il n’y a plus selon lui que le refus de l’euro pour maintenir le Front National à l’extérieur du  cercle démocratique » note encore Eric Conan.

    Dans La tribubne M. Minc, conseiller successif de MM. Mitterrand, Chirac et  et Sarkozy, affirme qu’il votera pour Juppé en 2017 et livre de  manière très révélatrice  le fond de sa pensée : «Marine Le Pen est une vraie femme politique. Elle se fiche du fond, et je pense qu’elle finira par accepter l’euro. Si un tel scénario se produit, alors elle cassera en deux la droite française. Car la monnaie unique est encore la dernière ligne qui sépare la partie dure de la droite républicaine et le Front National (…) idéologiquement. Si elle se convertit à l’euro, qu’est-ce qui différenciera Marine Le Pen de la CSU allemande ?.» La CSU de Mme Merkel? Laquelle?  Celle qui refuse d’engager une politique nataliste autochtone condamnant l’Allemagne au déclin? Celle   qui a ouvert en grand les vannes de l’immigration pour satisfaire les besoins   d’un certain patronat  en main d‘œuvre à bas prix ?

    Nous pourrions conseiller à M. Minc de relire le programme du FN et le projet présidentiel de Marine pour mesurer le caractère pour le moins aventureux de ses propos souligne Bruno Gollnisch. Mais cet  archétype de l’économiste combattant le fait national,  à l’instar de l’hyperclasse mondialiste, est aveuglé par son mépris  de la chose politique, certes bafouée, avilie par la classe politicienne,  qu’il entend subordonner aux questions économiques. Elle est déjà loin l’époque où l’on entendait un chef d’Etat Français affirmer, en le  croyant vraiment,  que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille »…

    Cette manière de voir de la Caste dominante n’est pas nouvelle. Dans son livre intitulé «Aphorismes», l’homme politique allemand d’avant-guerre  Walter Rathenau (1867-1922),  qui ne fut pas  sans mérites,  rapportait cet épisode : «Napoléon a dit à Goethe, à Erfurt : la politique c’est la destinée. Cette phrase, certes, est restée vraie  mais pour un  temps limité. Le jour est proche ajoutait Rathenau, où il faudra dire : l’économie c’est la destinée».

    C’est bien pourtant la Politique qui a décidé, in fine,  dans l’entre-deux guerres  du destin ô combien terrible de l’Allemagne (et de l’Europe)  et même du sort  tragique de Walter Rathenau qui a fini sous les balles de militants extrémistes. Malheur aux nations qui confient leur destinée à des dirigeants qui veulent réduire les peuples et les questions qui les meuvent aux seules questions matérielles.  

    http://gollnisch.com/2015/11/02/politique-dabord/

  • Pascal Gannat : pas de financement du festival christianophobe Hellfest

    Pascal Gannat, candidat FN dans les Pays de la Loire, répond à la question sur le financement public du Hellfest :

    "J'ai pris connaissance avec attention de votre question relative aux subventions consenties par le Conseil Régional des Pays de la Loire au festival Hellfest et dont vous souhaitez que nous précisions notre position quant à la pérennité de celles-ci.

    HTout d'abord, force est de constater que le Hellfest est devenu un festival de dimension européenne drainant des milliers de spectateurs et permettant aux commerçants et artisans de la vallée de Clisson de bénéficier de retombées substantielles. Néanmoins, force est de constater, à la lecture des comptes de l'association, que cet événement ne doit sa pérennité qu'aux subventions versées par différents organismes publics, alors que sa rentabilité globale est certaine, mais que sa gestion doit être revue : Nous estimons que ce festival pourrait très bien ne plus être subventionné.

    Ainsi que nous nous y sommes engagés dans notre programme régional, nous souhaitons avoir une politique de subventions (notamment associatives) extrêmement claire et transparente. C'est pourquoi, avant l'attribution de chacune d'elles, nous vérifierons l'adéquation avec les finances de la Région, et les besoins des ligériens. Ce contrôle intégrant de fait les notions de gestion saine des deniers publics, et du respect dû aux croyances personnelles de chacun.

    Le titre de ce Festival - Hellfest, - c'est-à-dire "Fête de l'Enfer''- lui-même nous parait inacceptable et devra être modifié, préalable à la poursuite éventuelle de son subventionnement. Nous affirmons que les racines de la France sont celtes, gréco-latines, mais historiquement essentiellement chrétiennes. C'est pourquoi, nous insisterons plus particulièrement sur les programmations proposées, afin que ne se reproduisent plus les errements des années passées consistant à inviter des groupes de rock faisant clairement l'apologie de la christianophobie. Si de plus, M. BARBAUD persistait à inviter un seul groupe mettant clairement en cause la religion Catholique, nous cesserions immédiatement toute aide régionale sous quelque forme qu'elle soit. Les deniers publics régionaux doivent, avant tout, servir les habitants des Pays de la Loire et non des prestataires rémunérés pour venir clamer la haine de telle ou telle religion. Notre société est devenue trop violente, des milliers d'actes christianophobes (profanations de tombes, d'églises, de calvaires, de tabernacles, de statues, etc…) ont lieu chaque année y compris dans notre région. La haine cruelle d'extrémistes islamistes anti chrétiens est devenue une évidence. Pourquoi participer à ce déchaînement de haine en Pays de la Loire avec de l'argent public ? Une clarification s'impose.

    Notre politique de subvention se veut juste, rigoureuse, confiante mais soucieuse de la bonne utilisation de l'argent public. Nous nous devons d'œuvrer pour le bien commun et l'art de vivre ligérien."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Débat régionales en NPDCP : Marine Le Pen sur Europe 1 et I>Télé

    Marine Le Pen, tête de liste FN en région Nord-Pas de Calais-Picardie, était l’invitée du débat Europe 1 et I>Tété en partenariat avec le quotidien La Voix du Nord.
    La Présidente du Front National était opposée aux principales têtes de liste : Xavier Bertrand (Les Républicains) et Pierre de Saintignon (Parti socialiste).

    Comment créer des emplois dans la région ?

    Comment soutenir l’économie locale ?

    Comment gérer l’afflux des migrants dans la région ?

    Culmul des mandats et ambitions personnelles

    Sécurité et transports dans la région

  • 78 : Versailles Famille Avenir appelle à sanctionner Valérie Pécresse

    De Fabien Bouglé, Conseiller municipal Versailles Familles Avenir :

    Unknown-41"Les élections régionales arrivent à grands pas, le premier tour se déroulera le 6 décembre prochain. La liste PÉCRESSE-JOUANNO (alliance MODEM-Républicains) vient d’être dévoilée.

    En tête de liste sont présents des centristes pur jus, et l'un des colistiers avait même apporté son soutien à Anne Hidalgo, actuel maire socialiste de Paris.

    L’équipe socialiste de Versailles vient de se féliciter dans sa tribune du Magazine municipal de novembre du ralliement à la gauche de Valérie Pécresse au sujet du mariage homosexuel.Valérie Pécresse précise même: « Sur le mariage homosexuel, j’ai changé d’avis parce que tout simplement j’ai réfléchi. »

    Rappelez-vous: le 15 décembre 2013, à la manifestation pour tous de Versailles, Valérie Pécresse s'était imposée physiquement sur le podium alors qu’elle n’y était pas conviée !

    Bref elle a tout lâché ! Y compris sur l’avortement, en votant systématiquement à l’Assemblée nationale les réformes visant à en multiplier le nombre. 

    Afin d’essayer de récupérer des voix de droite, elle a placé des candidats - en position non éligible - anciens cadres de la Manif pour tous ou des membres des AFC qui ont accepté ce rôle de cautions

    Son but avoué: « Il faut draguer l'électorat conservateur. »

    Nous ne pouvons pas cautionner ces basses manœuvres visant à drainer l’électorat conservateur pour mieux le trahir au lendemain des élections.

    ÇA SUFFIT, À VERSAILLES ET DANS LES YVELINES !

    Dès le premier tour, il nous faudra sanctionner cette fausse droite.

    C’est pourquoi je vous annoncerai bientôt le soutien que j’apporterai à l’une des nôtres qui sera en tête de liste dans les Yvelines et qui, elle, NE LÂCHE RIEN !"

    Michel Janva