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élections - Page 526

  • Candidats de droite : bas les masques !

    Nadine Morano démontre que les alliances à droite entre les Républicains et le centre sont aussi vouées à l’échec que celles des communistes, des Verts et du PS. L’heure n’est plus au consensus mais au choix d’une direction et d’un programme, non pas fruit des idéologies et des lobbies mais répondant aux besoins de notre pays et des Français

    Électeur de droite, comment se retrouver dans le et/et ou le ni/ni ? Cette plaisanterie a assez duré et les concessions au centre inversement proportionnelles au nombre d’électeurs que les centres représentent sont une magouille des Républicains pour essayer de contrer le FN. La droite est divisée et celle que l’on qualifie d’extrême en France est plus modérée et plus laïque que les partis d’Europe à l’Est, élus démocratiquement.

    Que peut penser un électeur de droite après avoir refusé de voter Sarkozy en 2012 ? Ce ne sont pas les socialistes qui ont élu Hollande, ce sont les abstentionnistes du deuxième tour, ce n’est pas la victoire de Hollande mais la défaite de Sarkozy. Trompés et déçus ont fait d’Ubu un roi.

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  • Bordeaux : les candidats aux régionales face à La Manif Pour Tous

    Virginie Calmels (LR-UDI-MODEM), Jacques Colombier (FN), Yvon Setze (DLF) et José-Manuel Boudey (Parti Fédéraliste Européen) ont répondu à l'invitation de La Manif Pour Tous et ont partagé leur vision de la famille et leurs projets pour la région Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes. Ils ont multiplié les engagements et propositions devant les familles réunies à l'Athénée Municipal de Bordeaux.

    Alors qu'un nombre grandissant de Français ont l'impression de ne pas être, ou de ne plus être, connectés, représentés par leurs élus, La Manif Pour Tous a contribue à sa façon, et de manière totalement inédite, au débat démocratique afin de renforcer le lien indispensable entre la société civile et les politiques. Toutes les têtes de liste, quelle que soit leur couleur politique, ont été invitées et le public a manifesté un accueil chaleureux à tous ceux qui ont accepté de faire le déplacement. L'absence d'Alain Rousset (PS-PRG) n'est pas passée inaperçue.

    Le succès populaire du meeting à Bordeaux est un signal important envoyé à toutes les têtes de listes qui sont invitées partout en France à répondre aux questions des familles lors des meetings organisés par La Manif Pour Tous et qui sont d'ores et déjà prévus tout au long du mois de novembre :

    • Lyon (02/11),
    • Lille (07/11),
    • Marseille (13/11),
    • Toulouse (20/11)
    • Paris (28/11), Caen, Epinal, Angers...

    Dans une introduction régulièrement interrompue par des applaudissements, Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous a tenu à souligner combien le mouvement social issue de l'opposition à la loi Taubira est concerné par les élections régionales. 

    « La famille est la cellule de base de la société. A ce titre, toute action politique l'impacte et ce, aussi bien au niveau local et national que régional. Malheureusement, nous constatons tous que, jusqu'à présent, les programmes des partis politiques n'incluaient pas la question de la famille, ou si peu... Nous devons donc chercher ensemble, par l'écoute et le dialogue, à obtenir la prise en compte systématique de ces enjeux, dans le bon sens évidemment ». « Nous avons donc, nous, citoyens français, nous électeurs, le devoir d'accompagner et d'aider les politiques, tous les politiques, et notamment celles et ceux qui vont demain présider notre région, à prendre en compte la famille et l'enfant dans toutes leurs décisions et actions. Car il s'agit bien de préparer notre avenir et celui de notre société. Et pour y parvenir avec succès, il faudra de l'audace, du travail, de la ténacité, de l'écoute et des lieux d'échanges et de débat comme nous en avons ce soir. La famille est l'articulation entre la personne et la société. C'est en défendant la famille, qui elle-même donne toute sa place à la personne humaine, que l'on remettra dans une juste perspective tous les domaines de la gestion de la Cité : économie, emploi, éducation, formation, solidarité, logement, sécurité, loisirs, etc. Comme vous le voyez, j'énumère notamment des compétences régionales... d'où notre présence ce soir".

    Chaque candidat a ensuite pu répondre pendant une trentaine de minutes à une série de questions portant sur la vision de la famille et la présentation des propositions majeures de leur programme au service des famille : transports, solidarité, emploi, loisirs, culture...  

    Pour Virginie Calmels, « la famille est une valeur fondamentale, un socle dans notre société. » C'est pourquoi « Il faut encourager les élus qui mettent en place des politiques pour la famille ! » Pour la chef de file LR-UDI-MODEM, « La famille, c'est nos racines, notre éducation ; il est donc dangereux de s'y attaquer. » Reconnaissant que « la famille est présente dans tous les sujets, dans toutes les prérogatives de la région », elle estime qu'il faut « porter un projet pour les enfants, leur éducation. » Développant sa vision de la famille, Virginie Calmels a reconnu que « l'amour d'un père et d'une mère donne de la confiance à un enfant et lui donne la force d'avancer. »  Elle entend donc mettre en place une politique audacieuse en matière d'emplois pour faciliter et accompagner la conciliation entre la vie professionnelle et la vie de famille. « Nous devons remettre sur le devant de la scène l'emploi des jeunes. Une politique de l'apprentissage et de l'orientation doit être mise en place : c'est clé pour les familles. » Toujours sur le plan économique, elle a rejoins les positions de La Manif Pour Tous en dénonçant « le matraquage fiscal des familles : il faut arrêter l'augmentation des impôts et la baisse des allocations familiales. » Interrogée sur la question sensible des subventions, Virginie Calmelssouhaite « flécher les subventions. Il faut de la transparence car nous devons rendre des comptes aux citoyens ». Selon elle, « les associations à aider sont celles qui ont un vrai projet, un rôle social. » La solidarité intergénérationnelle a également été souligné : « Les personnes âgées font aussi partie des familles : il ne faut pas les oublier. Il faut d'ailleurs promouvoir leur maintien à domicile. » Enfin, sans évoquer explicitement la GPA, Virginie Calmels a rappelé que « dans la famille, il ne faut pas oublier la femme. Nous devons les protéger ! » 

    Du côté d'Yvon Setze, tête de liste de DLF (Debout La France), l'accent a été mis sur la souffrance des familles dans la vie quotidienne, conséquence directe de la crise de la famille. « Les familles monoparentales souffrent aujourd'hui. Les mères de familles qui se retrouvent seules avec un enfant sont en grandes difficultés. La famille ne passe plus au premier plan dans notre société ! Il faut redonner du sens et consolider la famille père/mère/enfant » a t-il déclaré. Soulignant son profil de chef d'entreprise, il souhaite que la région « accompagne des enfants de familles défavorisées et les aide à devenir chef d'entreprise. » Yvon Setze a beaucoup insisté sur les enjeux économiques et leurs conséquences sociales : « aider les entreprises, c'est créer de l'emploi pour les familles. Beaucoup de chefs d'entreprises ne se payent pas. Ils n'ont aucun revenu, ni pour eux, ni pour leur famille. Il faut lancer un cri d'alarme ! » s'est-il indigné. Il propose d'organiser des Assises de la Famille où les associations et les citoyens pourront s'exprimer librement et formuler des propositions concrètes. « Si aujourd'hui nous semons, demain nous récolterons ! » a-t-il déclaré en conclusion. 

    Jacques Colombier a commencé par saluer l'action de La Manif Pour Tous et son influence croissante sur les élus et l'opinon : « Quel syndicat ou association peut réunir plus d'un million de personnes dans la rue ? » Pour le candidat tête de liste du FN, « la famille père/mère/enfant est la cellule de base de notre société. » Il a développé sa vision de la famille en soulignant que « l'enfant a besoin de l'altérité sexuelle. » Interrogé sur les questions économiques, il a déploré que « la politique familiale n'était plus un pivot de nos politiques aujourd'hui » avant de proposer de « réduire le train de vie des élus en baissant les indemnités de 10%. » Il estime qu'il faut « revaloriser et indexer les allocations familiales sur le coût de la vie. » C'est pourquoi il entend « redonner du pouvoir d'achat aux familles en réduisant la fiscalité régionale », préférant investir « dans la formation, les lycées et les TER. » Jacques Colombier s'est fait le défenseur de la ruralité expliquant que « les cantines des lycées doivent se fournir chez les agriculteurs de la région. » Sur le plan économique, il a insisté sur l'importance de « la formation professionnelle qui n'est pas en adéquation avec les besoins des entreprises. » Il souhaite que la région puisse « former les mères de familles si elle se sont arrêtées de travailler pendant quelques années. »  

    Candidat du Parti Fédéraliste Européen, José-Manuel Boudey a plaidé pour un renforcement de la solidarité entre les générations, « l'apprentissage pour les jeunes oui, mais avec les seniors : l'intergénérationel est important » déplorant que « nous ne renouons plus avec nos aînés, nos grands-parents. » Reconnaissant que « les familles sont confrontées à de vrais bouleversements », il propose « la création de centres d'écoute pour les parents, démunis parfois devant leurs enfants. » Sur le plan économique, il a souligné, comme tous les candidats présents ce soir, « l'importance des allocations familiales », qui ont pourtant été mises sous conditions de ressources depuis le 1er juillet dernier. « L'aide aux familles est un principe bafoué actuellement » a-il ainsi regretté. Il propose de « remettre les citoyens et les familles au cœur des décisions » en créant notamment « des comités d'attribution des subventions aux associations. » « Il y a un certain espoir car les jeunes sont de plus en plus attirés par le mariage »a néanmoins souligné José-Manuel Boudey. 

    Michel Janva

  • Les Régionales avec LMPT : cela commence aujourd'hui

    Tract-Bordeaux-R-722x1024Ce vendredi 30 octobre, La Manif Pour Tous lance son dispositif spécial "Régionales 2015" avec un premier meeting qui se tient à Bordeaux (RDV à 20h à l'Athénée municipal).

    C'est le premier d'une longue série de meetings qui sont prévus tout au long du mois de novembre à

    D'autres devraient encore être confirmés, notamment dans l'Ouest.

    Voulez-vous connaître la conception de la famille et de l’intérêt supérieur de l’enfant qu’ont les différentes têtes de liste ? Voulez-vous connaître leur projet pour votre région ? Voulez-vous savoir comment, demain, seront accordées les subventions de votre conseil régional ? Est ce que votre région subventionnera des événements pro GPA ou des programmes pro-gender ? Voulez-vous connaître les propositions des différents candidats qui peuvent concerner les familles (transports, loisirs, culture…) ? Alors participez aux meetings de La Manif Pour Tous intitulés "Questions pour un président de région", et parlez en autour de vous ! Plus nous serons nombreux aux meetings, plus les futurs élus prendront en compte ce que nous proclamons : respect de l’humanité homme/femme, du mariage et de la filiation fondés sur le réel, de la famille et du plus faible, l’enfant ! Voici des outils dont il faut user et abuser : 

    • le site web dédié : www.les-regionales.fr sur lequel vous trouverez toutes les informations pratiques, formulaires d'inscription, tracts à télécharger… et, au fur et à mesure, les vidéos de chaque meeting
    • le #QPPR à utiliser sans modération sur Twitter
    • l'event Facebook 
    • le site réalisé par le pôle élus pour encourager les candidats à participer à nos meetings : www.elus-lmpt.fr/regionales/

    Michel Janva

  • Pas de soutien du CNIP aux listes LR-UDI-Modem

    Communiqué de Bruno North, secrétaire Général du CNIP pour les élections régionales :

    C« Malgré la main tendue aux Républicains par le CNIP, ces derniers ont préféré privilégier la présence de candidats du Modem - dont on sait la responsabilité dans la défaite du candidat de la droite en 2012 - et de l'UDI dans des proportions sans rapport avec la réalité de leur poids politique.

    Le CNIP a donc été purement et simplement écarté par Nicolas Sarkozy des listes présentées par le conglomérat LR-UDI-Modem, préférant renforcer le Centre au détriment des valeurs qui tiennent à cœur au CNIP.

    En conséquence, le Bureau Politique du CNIP réuni à l'Assemblée Nationale le 27 octobre 2015 a décidé de ne pas apporter son soutien à ces listes et de ne donner aucune consigne de vote à ses adhérents et sympathisants pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochains, leur laissant ainsi une liberté totale de se déterminer envers ceux qui seront le plus proche de leur sensibilité et de leurs préoccupations quotidiennes".

    Michel Janva

  • Jean-Yves Le Drian : « Cachez ce PS que je ne saurais voir »

    C’est en substance ce que dit l’actuel ministre de la Défense à ses électeurs bretons. Pour avoir une chance d’être élu en Bretagne aux prochaines élections régionales les équipes de campagne de Jean-Yves Le Drian font disparaître les références au parti du matériel de campagne.

    Ami du président, poids lourd du gouvernement fort d’un bilan peu contesté (NDCI : sic!), favori des sondages au second tour: la tête de liste du PS semble pourtant embarrassée par l’étiquette du parti. Sur le matériel de campagne produit par ses équipes, la mention socialiste est des plus discrètes. Aucun poing à la rose, aucun logo de la rue de Solférino, pas même un peu de couleur rose ou de cravate rouge. Ce sera l’écharpe jaune et le fond noir pour le ministre de la Défense. Apprécié localement et bénéficiant d’une implantation historique, Le Drian mise visiblement sur sa stature plus que sur le succès d’image de la majorité, régulièrement donnée au plus bas dans les enquêtes d’opinion. L’un de ses slogans sera d’ailleurs “J’aime Jean-Yves”.

     Lefigaro.fr

    Via http://www.contre-info.com/

  • Si la droite française s’inspirait de la droite polonaise ?

    Les Polonais ont sanctionné la droite libérale et europhile, en votant massivement pour le parti eurosceptique Droit et Justice.

    Dimanche 25 octobre, les Polonais ont sévèrement sanctionné la droite libérale et europhile, au pouvoir depuis huit ans, en votant massivement pour le parti eurosceptique Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński.

    C’est une victoire historique depuis la fin du communisme puisque, avec plus de 38 % des voix, ce parti conservateur catholique obtiendra, seul, la majorité absolue.
 Ce succès sans précédent s’explique par l’usure de la droite centriste au pouvoir. Mais, surtout, par la crise des migrants et la réponse laxiste qu’a choisi d’y apporter l’Union européenne, sous la houlette de Mme Merkel. Les Polonais ont fait savoir, haut et fort, à leurs dirigeants et à Bruxelles qu’ils ne voulaient pas d’une immigration massive, à majorité musulmane, susceptible de déstabiliser leur fragile prospérité et surtout leur culture. En somme, les Polonais ont voté Orbán contre Merkel, préférant l’Europe du Premier ministre hongrois qui défend ses frontières et sa culture.

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  • Régionales : Le Pen, Bertrand et Saintignon ont finalement débattu sur iTélé

    Marine Le Pen (FN), Xavier Bertrand (LR) et Pierre de Saintignon (PS).

    .. Le débat auquel les spectateurs n'avaient pas eu droit jeudi sur France 2 a eu lieu ce mardi soir sur iTélé et Europe1. Une rencontre entre les trois grands candidats à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie qui tombait à pic alors que Manuel Valls venait de déclarer qu'il était «hors de question de laisser le Front national gagner une région» lors des élections de décembre, laissant entrevoir un désistement du PS au second tour en cas de triangulaire.

    Jeudi dernier, après un imbroglio autour de son invitation contestée par le PS et LR, Marine Le Pen avait annulé sa venue à «Des Paroles et des Actes», Bertrand et Saintignon s'étant greffés à la dernière minute. L'émission avait été annulée deux heures avant sa diffusion.

    Ce mardi, les joutes verbales sont allées bon train. Sur le fond, voici les principales déclarations des trois rivaux. 

    Emploi local

    En direct de Lille (Nord), entourés de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1) et Michaël Darmon (iTélé), les trois concurrents ont abordé le très épineux dossier de l'emploi, dans un bassin ravagé par un taux de chômage de 12,8% au second trimestre contre 10% au niveau national.

    Marine Le Pen : «Patriotisme économique». La conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais a estimé que «la région a un rôle essentiel : maintenir l’emploi local». Marine Le Pen a à nouveau défendu le «patriotisme économique». «Cela consiste à permettre aux entreprises locales de pouvoir accéder aux marchés publics. Il y a la possibilité de le faire, contrairement à ce que disent mes adversaires», assure-t-elle.

    Pierre de Saintignon : «La région est dans sa renaissance». «Vous ne connaissez pas vos dossiers», a rétorqué M. de Saintignon, rappelant que «près de 97% des marchés vont à des entreprises régionales». Le candidat PS, vice-président de la région depuis 17 ans, a assuré être «au cœur de cette question de l'emploi depuis bien longtemps. Agir dans l’économie, c’est s’intéresser aux gens et à leur emploi. La région, qui a vécu des grandes heures industrielles, est aujourd’hui dans sa renaissance. Il est faux de dire que la région est en déclin. Elle crée plus d’emplois qu’elle n’en détruit».

    avier Bertrand promet «60 000 retours à l'emploi en 9 mois». La priorité, pour le maire LR de Saint-Quentin, est de «s’attaquer à ce paradoxe des emplois non pourvus». «Je me suis fixé un objectif : qu’en 9 mois, 60 000 personnes dans la région retrouvent un travail. Je m’engage sur ce sujet et j’y crois dur comme fer». Une proposition qui a ulcéré Pierre de Saintignon : «C’est une farce ou alors vous ne connaissez pas vos dossiers et la région». «Savez-vous combien il y a d'embauches stables ? 200 000 par an dans la région !», a riposté son adversaire socialiste.

    Calais...

    Marine Le Pen : «J'arrêterai toutes les subventions». Alors que près de 6 000 clandestins vivent dans la «jungle» de Calais, la conseillère municipale d'Hénin Beaumont a évoqué «une image dramatique pour la région, donc le tourisme. Les hôteliers remplissent leurs chambres avec des policiers et des CRS. Bien sûr qu’il faut avoir de la compassion pour les migrants, mais moi, je me considère que ce sont sur les Calaisiens qu’il faut se pencher car ils vivent un véritable cauchemar». «Moi, j’arrêterai toutes les subventions d'aide aux migrants car elles contribuent à les inciter à venir», avance-t-elle.

    ierre de Saintignon : «Moi, je parle des gens». «Madame Le Pen parle d’image, moi je parle des gens. Les migrants sont là, avec des difficultés inouïes. J’ai croisé les regards de ses migrants, la peur, la demande de protection», s'est ému le vice-président de la région.

    Xavier Bertrand : «C'est à cause des Anglais». Le maire de Saint-Quentin estime que «le problème que l’on a Calais, c’est à cause des Anglais. Ils doivent prendre une part de ce fardeau. Ils commencent à en prendre conscience. Avec Natacha Bouchard, la maire LR de Calais, on s’est mobilisé. Aujourd’hui, il faut l’armée en renfort des forces de l’ordre», a déploré Xavier Bertrand.

    Front républicain

    Quant à la question d'un éventuel désistement au second tour, Pierre de Saintignon l'a éludée, assurant qu'il ferait tout pour déjouer les derniers sondages, selon lesquels, arrivant nettement en tête au premier tour, Marine Le Pen l'emporterait ensuite largement en cas de triangulaire au second tour. Avec 39% des intentions de vote, la chef de file du FN devancerait alors de 7 points Xavier Bertrand, et de dix points Pierre de Saintignon.

    Pierre de Saintignon : «Cela ne se pose pas comme ça». «Je me bats pour expliquer aux citoyens quels sont les enjeux de ce scrutin. Je leur dis notamment que je suis le seul candidat qui a annoncé clairement qu’il sera là à 100% pour la région. J’espère être devant M. Bertrand. Mon objectif est de rassembler la gauche, avec qui nous avons gouverné la région», projette-t-il.

    Marine Le Pen : «C'est l'UMPS dans toute sa splendeur». Elle précise : «Cela fait des années que je vois l’UMP venir en soutien au PS. A toutes les législatives, ils ont appelé à voter PS ! C’est l’UMPS dans toute sa splendeur. C’est une réalité au niveau national, mais aussi local», a ironisé la député européenne. 

    Xavier Bertrand : «Arrêtez de nous bassiner avec votre ‘UMPS’ !». L'ex-ministre a vivement réagi à l'attaque de Mme Le Pen sur les alliances entre partis : «J’ai de la mémoire. Aux législatives de 2012, vous m’avez mis sur votre liste noire et vous avez appelé à voter socialiste au deuxième tour. Mais j’ai été élu. Alors arrêtez de nous bassiner avec votre système ! Vous êtes le pire de système, son incarnation. Depuis 50 ans, la famille Le Pen vit de l’argent public et spécule sur la misère des gens. Avec Philippot, vous avez fait les poches de votre père pour lui prendre le magot et vous voulez nous donner des leçons ?», a tonné Xavier Bertrand.

    source : Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuuypEkAZARxadEIpN.shtml

  • Guaino dégaine !

    29/10/2015 – POLITIQUE (NOVOpress)
    Henri Guaino n’avait pas sa langue dans sa poche ce matin dans l’émission « Bourdin Direct » sur BFMTV/RMC. Il a persisté et signé dans sa volonté d’interdire le syndicalisme dans la magistrature et de créer une responsabilité des magistrats. Pire encore, il a affirmé respecter Marion Marechal Le Pen et ne refuserait pas de travailler avec elle ! Vite que la police de la pensée l’arrête !

    Défense des artisans taxis contre la société Uber, volonté de normalisation des relations diplomatiques avec la Russie, Henri Guaino commence son émission assez fort, refusant l’ultralibéralisme et l’alignement atlantiste.
    La meilleure façon pour l’Europe de contribuer à la paix du monde, c’est de parler et d’avoir des relations convenables avec la Russie »

    Mais c’est sur la magistrature que Guaino tape fort. Assumant ses propos de mercredi à l’Assemblée sur les juges « pervers » et « psychopathes », précisant sur le plateau qu’il désigne certains d’entre eux, « aveuglés par l’idéologie ». il ne va pas se faire des copains à gauche, puisque non seulement il veut interdire le syndicalisme dans la magistrature”, par la voie d’un « référendum », mais il souhaite aussi créer une responsabilité des magistrats, ça ne peut pas continuer comme ça. Quand la justice fonctionne mal, c’est la fin de la République.

    Le député « Les Républicains » des Yvelines aggrave son cas, jugeant que si jamais le Front national gagne, il gagne, c’est la démocratie, ou alors il faut l’interdire. Mais vous ne pouvez pas dire à un tiers des électeurs « le parti pour lequel vous votez ne gouvernera jamais ».

    Un démocrate qui serait prêt à laisser le peuple s’exprimer, mais où va-t-on ?

    Enfin, dernier clou dans son cercueil, Guaino a renvoyé l’ascenseur à sa collègue du Vaucluse, qui  disait, dans la même émission l’apprécier. Il a affirmé respecter Marion Maréchal-Le Pen et pourrait même envisager de travailler avec elle « à un rapport »

    excluant toutefois de rentrer dans un gouvernement FN.
    Une précaution oratoire qui sera probablement insuffisante pour lui épargner un procès en bonne et dûe forme de la classe politco-médiatique. Taubira a déjà donné le ton en jugeant hier qu’il était « indigne de sa fonction ». Une façon de souhaiter la levée de son immunité parlementaire pour mieux le livrer à quelque juge du syndicat de la magistrature ?

    http://fr.novopress.info/194354/henri-guaino/

  • Hors des clous républicains le FN?

    C’est une vieux gimmick de la droite chiraquienne, usé jusqu’à la corde,   réutilisé sans vergogne  depuis   par la droite sarkozyste ou juppéiste : voter FN ce serait  ainsi  faire le jeu du PS, quand bien même la  proximité idéologique entre les dirigeants des  deux principaux partis du Système est une évidence, perçue comme telle  par un nombre croissant de Français.  Invitée avant-hier  de l’émission Questions d’info sur LCP, Valérie Pécresse, la tête de liste Les Républicains-UDI-MoDem aux élections régionales en Ile-de-France, a ressorti ses vieilles fiches pour asséner  que le gouvernement s’applique à  «faire monter le FN» pour «zapper l’alternance réelle (sic) que nous (Les Républicains) représentons.» «Des personnes dans les villages ruraux me hurlent leur colère en me disant : vous nous avez abandonnés. On est la France d’à côté, personne ne se soucie de nous» a encore confié la très comdienne Mme Pécresse. Les Français sont réputés avoir «la mémoire courte» mais espère-telle vraiment convaincre les électeurs que ce phénomène d’abandon de la France d’en bas et périphérique trouve sa genèse dans l’élection de M. Hollande en 2012 ? Le maire de Paris, Mme Hidalgo, invitée le même jour de  BFMTV a confirmé de son côté  les menaces de Manuels Valls qui a réaffirmé  qu’il était «hors de question de laisser le Front National gagner une région»,  que «tout devra être fait pour l’empêcher» -voir notre article publié hier.

    «Vous imaginez ce que ça signifie d’avoir le FN aux portes du pouvoir dans les régions, et peut-être au-delà, dans le pays de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme» a déclaré Anne  Hidalgo, ce serait « une mauvaise image pour la France dans le monde », « un message de fermeture d’un pays qui serait en train de se refermer sur lui-même (…). Vous imaginez le signal qu’enverrait la France en mettant le FN aux portes du pouvoir alors que l’exercice des Jeux Olympiques, qui s’inscrivent dans les valeurs universelles et qui sont en résonance avec celles de notre République. Vous croyez vraiment que ce message serait un message d’hospitalité ?»

    Mme Hidalgo, qui  manque  de culture générale ou qui  ment sciemment (l’un n’empêche pas l’autre),  serait  bien inspirée de se pencher sur les motivations et l’idéal  du  baron Pierre de Coubertin lorsqu’il ressuscita les Jeux;  un nationaliste  qui n’était pas vraiment un progressiste à la sauce socialiste…Ce qui lui permettrait au passage de comprendre que le valeurs universelles de l’olympisme  ne sont en rien incompatibles avec le message national qui est porté par le FN.

    Cette parenthèse étant fermée, de «culture» il était encore question dans le décryptage par Jean  Guarriges sur le site atlantico, de l’offensive anti FN du PS. Professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans et président du Comité d’histoire parlementaire et politique, M.  Guarrigues, résume atlantico, s’interroge sur cette question centrale : «Peur pour la République ou peur que le FN fasse ses preuves à la tête d’une région ? La nature trouble des pulsions de retour au Front républicain.»

    « Il ne faut pas  oublier que la culture de la gauche française » explique-t-il,  « a été nourrie par une opposition frontale vis à vis de l’extrême droite depuis la fin du XIXème siècle. Ces affrontements ont culminé au moment du Front populaire, qui est né après le 6 février 1934 d’un réflexe de défense antifasciste. Il y a donc une forte culture de la défense républicaine au PS, et cette culture a été spectaculairement réactivée face à Jean-Marie Le Pen lors du deuxième tour des élections présidentielles de 2002. Pour les socialistes, cela apparaît comme une évidence de constituer un barrage des partis modérés contre l’extrême droite. Mais évidemment c’est beaucoup plus difficile de le justifier auprès des électeurs d’aujourd’hui, après la mutation-normalisation du Front National. La ligne de Marine Le Pen et Florian Philippot accorde beaucoup d’importance aux préoccupations sociales, donc elle parle aux électeurs populaires que le PS prétend défendre (…).»

    La « crainte (de M. Valls, NDLR) estime encore Jean Guarrigues,  relève à mon sens davantage de l’ordre du fantasme que d’une réalité politique dans la mesure où le FN a connu une incontestable épuration de ses cadres. Le nouveau FN les a filtré et parfois de manière spectaculaire, y compris avec la mise à l’écart de Jean-Marie Le Pen. Maintenant il demeure tout autant incontestable qu’en dépit de cette épuration, le FN reste marqué par une culture de l’exclusion identitaire qui par bien des aspects peut être considérée comme extérieure au socle des valeurs de l’humanisme républicain. Pour dire les choses simplement, et sans même parler des dérives néo-fascistes ou néo-pétainistes, il y a des relents de fermeture, de racisme, de xénophobie et d’autoritarisme qui ne sont pas compatibles avec la culture républicaine. Mais plus encore que cette crainte plus ou moins fantasmée par la gauche de la culture frontiste, il y a la crainte de voir se diffuser les thématiques d’exclusion du FN par le truchement des réseaux d’élus territoriaux. Laisser se déployer un tel réseau d’élus frontistes porteurs de ces valeurs représente un risque à terme de voir ces valeurs devenir dominantes. C’est le problème de la dynamique acculturatrice du FN, un problème qui se pose de manière plus aiguë aux Républicains de Nicolas Sarkozy (et dont il est en grande partie responsable) car on voit qu’une grande partie des militants sont de plus en plus sensibles aux thèmes d’exclusion identitaire ».

    Dynamique acculturatrice ? Qu’entend M. Garrigues par cette notion  d’ «exclusion identitaire» qui serait en opposition avec la «culture républicaine»,  les «valeurs de l’humanisme républicain», cette creuse formule maçonnique agitée ici ? Beaucoup plus prosaïquement, rappelons de nouveau  que  le FN est un mouvement politique beaucoup  plus pragmatique qu’idéologique, qui constate comme Jacques Bainville  que «les théories politques sont changeantes comme les circonstances qui les déterminent»,  qui prend en considération les problèmes, les menaces qui pèsent  sur notre pays, ici et maintenant, pour y apporter les remèdes qu’il croit nécessaire à sa survie.

    Jean-Marie Le Pen, le rappelait dans la revue Réfléchir & agir il y a six ans, et le propos na pas pris une ride, «l’objectif du FN  est de renforcer la France, de la faire survivre et de lui donner les plus grandes forces possibles, aussi bien institutionnelles que charnelles. Mais le Front National n’est pas idéologue en lui-même. Il a un programme de gouvernement. Sa seule idéologie, c’est le patriotisme. Ce n’est pas une idéologie nouvelle.»

    Il est clair que  fustiger « l’exclusion identitaire» s’inscrit dans cette logique de «déconstruction des romans nationaux» pointé par Denis  Bachelot sur le site polemia. Ladite déconstruction note-t-il, «particulièrement exacerbée en France, a principalement servi à délégitimer le lien fusionnel qu’un peuple entretient avec son histoire et son territoire. Le but recherché est de conduire le sujet collectif à ne plus distinguer le Nous de l’Autre, ne plus faire la différence entre ce qui procède de mon identité et ce qui est extérieur à moi. Le fait que personne ne questionne, dans les univers politiques et médiatiques institutionnels, l’affirmation qu’il faille, absolument, compenser le déclin démographique européen par une immigration de masse est la preuve la plus manifeste d’un désinvestissement affectif total des dirigeants européens à l’égard de leur peuple. L’identification à un destin commun a disparu (…)».

    « Ce que proposent aujourd’hui les responsables européens à leurs peuples est un effacement de leur identité au nom d’une logique économique simpliste et courtermiste qu’ils camouflent sous des vocables désincarnés et pavloviens d’ouverture à l’autre et de diversité ; enrichissantes, forcément !Dans ce contexte, toute référence à un principe identitaire pérenne qui dépasse et transcende les intérêts immédiats et particuliers est une dissidence insupportable à l’achèvement d’un monde plat, nomade et indifférencié, qui sous-tend la vision politique des élites dominantes de la vieille Europe, celles de Bruxelles en tête ».

    Dans ce  contexte de guerre menée (entre autres)  aux  peuples européens, de volonté de certaines officines mondialistes de détricoter les nations,  il est évident que les bouleversements  démographiques, la politique de substitution de population  en cours, menée délibérément ou acceptée par impuissance ou résignation par les dirigeants de la Caste au pouvoir,  est un défi majeur, crucial pour notre avenir en tant que pays   libre et  souverain.

    Bref, note Bruno Gollnisch, il faut opérer un  singulier renversement conceptuel pour  estimer que le projet patriotique porté par le FN  est en rupture avec l’essence même de ce qu’est la France…à moins d’avouer que les valeurs qui sont le socle de  leur conception de la   république (hors sol)  sont en contradiction avec le  génie français et  la définition même d’une république FRANÇAISE.  Les attaques hystériques de la gauche et d’une certaine droite contre  les sains et légitimes  principes de priorité, de préférence, de protection nationales en disent long sur la nature de leurs auteurs.  Et démontre aussi qu’épuration ou pas, le FN restera largement infréquentable, l’ennemi à abattre  pour la Caste politico-médiatique tant qu’il ne renoncera  pas à «épurer», mettre à bas  la colonne vertébrale de son programme, à savoir  la défense résolue, complète et cohérente  de la souveraineté et de l’identité du peuple français, l’une n’allant pas sans l’autre.

    http://gollnisch.com/2015/10/30/hors-des-clous-republicains-le-fn/