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élections - Page 526

  • Les Républicains : le doute s’installe

    Le parti de MM. Juppé et Sarkozy peine à convaincre et à créer une dynamique.

    Le dernier sondage BVA pour les régionales vient confirmer ce que tout le monde sent : le parti de MM. Juppé et Sarkozy peine à convaincre et à créer une dynamique. Pire : il semble avoir enclenché la machine à perdre. D’après ce sondage, le parti n’emporterait avec certitude que quatre régions, contre trois pour le PS et deux pour le Front national. Et les scores seraient serrés dans les autres. Ce serait là une piètre victoire, presque une défaite.

    Comment le principal parti d’opposition, alors que le pouvoir socialiste connaît une impopularité historique, en est-il arrivé là ?

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  • Les élections polonaises mettent le parti conservateur dans la lumière

    Dimanche avaient lieu les élections législatives polonaises 
    Et c’est le parti conservateur de Jaroslaw Kaczynski (photo) qui en sort comme le grand vainqueur avec 37,58 % des voix. Avec 238 sièges de députés sur les 460 que compte l’assemblée polonaise, le Parti Droit et Justice, (PiS en polonais) pourrait gouverner seul ! Fait notable, la gauche ne sera pas représentée.

    Les autres partis sont loin derrière. À commencer par les deux partis au pouvoir
    Le premier, le PO, d’inclinaison sociale démocrate à fortes tendances libertaires, obtiendrait 23,6 % des voix. Son allié, le parti dit paysan lui, dépasse à peine les 5 %. Un dernier parti se mêle à la course. Il s’agit du parti de Pawel Kukiz, personnalité musicale polonaise qui dépasse les 8 %. Il avait fait la surprise à la présidentielle en atteignant 8 %. Malgré une ligne idéologique confuse, son côté patriotique et anti-système pourrait faire de lui un allié du parti Droit et Justice si besoin est… quoiqu’un allié compliqué à gérer.

    S’il arrive à gouverner seul, le PiS devrait mettre en place une politique comparable à celle de Viktor Orban et de la Fidezs en Hongrie
    À commencer par le rejet massif de la politique migratoire européenne. Pas d’accueil de clandestins et le refus absolu du système de quotas imposé par Bruxelles et Berlin. On retrouve aussi dans son programme les mesures suivantes : rejet des demandes de la coterie homosexualiste, augmentation des dépenses militaires, taxation des banques et de la grande distribution, politique nataliste.
    Le gros point de différence entre les deux nations de l’Europe centrale serait la posture diplomatique. En effet, le PiS est résolument atlantiste et farouchement opposé à toute influence russe.

    http://fr.novopress.info/

  • Régionales : front ripoublicain contre Front National

    Des « socialistes » aux « ripoublicains », la droite tremble face au FN, qui s’apprête à secouer le cocotier, quand ce qui reste de la gauche (la vraie) s’accroche à l’illusion de pouvoir résister ! Pourtant, ce qui devrait interpeller ce petit monde de politiciens déconnectés des réalités, c’est l’indifférence, qui se traduira par une abstention massive.

    Belle France, que la France d’aujourd’hui, massacrée par dix ans de sarkozysme effréné, qui a porté au pinacle la crétinerie avancée comme règle de vie. Le pays de Voltaire, Rousseau et des éclairés des siècles derniers, patauge dans une lamentable médiocrité, à cause d’une gouvernance totalement décalée des attentes du peuple, qui a inscrit, avec Sarkozy, puis entérinée avec Hollande la régression sociale comme seul programme pérenne. Hugo, Zola, réveillez-vous ! Nous marchons à reculons. 

    Oh ! les apparences, savamment entretenues par ceux qui y ont intérêt, plaident bien évidemment pour le contraire. Les apparences seulement, car à y regarder de près, tout ou presque, dans cette pseudo démocratie, n’est qu’apparence. Et lorsque l’apparence ne suffit pas à convaincre que nous vivons au Pays de Cocagne, on vous désigne, -pour nous rappeler notre chance inouïe d’être français-, l’enfer qui règne ailleurs, là-bas, chez les autres.

    Mince alors, les Français, tous les Français sont des gros chanceux qui l’ignorent ! A l’insu de leur plein gré, les vingt millions de bons bougres qui, chaque jour, tirent le diable par la queue, sont heureux. Imaginez un peu, ils baignent dans la joie et ne le savent pas !

    L'exploit : convaincre des votants… déjà convaincus

    Heureusement, les échéances électorales arrivent pour le leur rappeler, à ces idiots de Français aigris. Tirés à quatre épingles, l’allure faussement décontractée, le regard droit, et l’indispensable petit rictus aux coins des lèvres, pour l’ostentatoire côté sympa, les candidats battent la campagne.

    A les voir, effectivement, -en tout cas les représentants des « institutionnels »-, sortant de leur voiture dernier modèle de chez Peugeot ou Renault, macaron tricolore bien en vue derrière le pare-brise feuilleté, costumés dans un tissu sombre de rigueur, ils arborent le sourire commercial de circonstance. 

    Reflétant leur bonheur de devoir convaincre les ploucs formatés par les amis communicateurs de TF1 et France2 depuis des années, ils sont pénétrés de leur importance. Mais attention, point trop n’en faut. Quelques formules bien senties suffiront à faire mouche auprès d’une assistance de couards et de poltrons déjà acquise à leur cause : ceux qui votent. Les autres, on s'en fout !

     

    Le verbe est haut, pour affirmer sa détermination, et le tour est joué. Il n’est pas nécessaire d’en faire davantage. « Les Français veulent qu’on leur parle vrai, c’est ce que je fais ce soir, avec vous, chers compatriotes ».

    -Ah ! oui, çà c’est vrai çà, aurait dit la mère Denis. Il mérite notre confiance, notre vedette !

    Les « droites » affolées, la gauche en lambeaux

    De fait, les régionales affolent, comme jamais peut-être, l’ex-umps, à commencer par le Premier ministre Manuel Valls. La gauche se méfiant de lui et de son Macron adulé, le « Bilderberg » laisse d’ores et déjà entendre que le parti de droite, dont il est issu (futur ex-parti socialiste), devra faire front commun avec les ripoublicains de Sarkozy, pour faire barrage au Front National et à sa patronne Marie Le Pen, dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

    La gauche, la vraie, est pour l’heur en en lambeaux. Ce ne sont pas tant ses dirigeants qui dénotent que les troupes, parfois décourageantes de sectarisme, héritage d’un stalinisme qui a habité et imprime aujourd’hui encore les esprits. Même habillé d’humanisme, le message ne passe pas, ou mal, auprès des classes populaires qui devraient théoriquement emboîter le pas. Le talent de Mélenchon, plus audible, contrebalancera-t-il ce handicap ? 

    La messe des combines politicardes traditionnelles est dite. Il se pourrait, toutefois, que les manœuvres politiciennes ne suffisent pas, cette fois, à contenir la vague bleue marine. Qui peut être dupe de ces arrangements de dernière minute pour conserver, coûte que coûte, le pouvoir à l’umps ?

    Si Marine secoue le cocotier…

    Qui, du FN, la droite dure souverainiste, ou des Ripoublicains, le parti d’ultra-droite extrême antisocial, est le plus à craindre pour le citoyen lambda qui rame avec moins de 1000 à 1500 € par mois ? Hollande étant dans les choux, qui fait le plus peur ? Sarkozy ou Le Pen ? Voilà la question !

    La mascarade électorale habituelle va grossir, une fois encore, et le plus logiquement, les rangs des abstentionnistes. Car, pour nombre de Français, cocufiés depuis des décennies, il ne reste plus que le silence des urnes pour se faire entendre.

    Après coup, les politiciens continueront immuablement à faire la sourde oreille, sauf si, une certaine Marine Le Pen, secoue plus fort que de coutume le cocotier politique...

    Verdi

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/regionales-front-ripoublicain-173460

  • Le Grand Orient s’inquiète de la progression du Front National

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Selon un sondage BVA paru vendredi, lors des élections régionales des 6 et 13 décembre, le parti Les Républicains l’emporteraient dans sept régions sur treize. Le Parti Socialiste conserverait trois régions et le Front National pourrait obtenir une à deux régions. Face aux sondages qui annoncent des triangulaires dans plusieurs régions, le grand maître du Grand Orient a réagi contre le Front National.

    Les candidats aux élections seraient invités au « désistement républicain »

    Dans une entrevue samedi avec Le Journal du Dimanche, Daniel Keller, grand maître du Grand Orient, a invité les candidats des élections au « désistement républicain ». En cas de triangulaire, les candidats comme Les Républicains et les socialistes sont invités à se désister. Pour Daniel Keller, se désister « c’est accepter de sacrifier ses propres couleurs pour l’intérêt général ». Il rappelle d’ailleurs que le désistement n’est pas « une magouille ».

    Pourquoi inviter les candidats au « désistement républicain » ?

    Ces élections régionales sont un pas vers l’élection présidentielle qui aura lieu en 2017. Pour Daniel Keller, « on est en train de dérouler le tapis rouge au Front National ». Parlant de l’élection du Front National, il ajoute que « ce qui paraissait impossible devient chaque jour un peu plus vraisemblable ». N’hésitant pas à dire que « si tout le monde baisse les bras […] : la République est en danger ». Rappelons que, selon Daniel Keller, « le rôle des maçons, c’est d’être les pédagogues de la République ». Et d’ajouter : « j’aurai moi-même l’occasion d’aller dans le nord de la France d’ici le mois de décembre pour y faire des conférences publiques, pour faire ce travail de pédagogie, de hussard noir de la République, dont nous avons tant besoin ».

    http://fr.novopress.info/

  • Mélenchon et l’hyperclasse : leur combat

    Bruno Gollnisch était en Tanzanie ces derniers jours, plus précisément sur l’ile de Zanzibar, en tant que député européen et  observateur attitré du bon déroulement des élections générales qui se déroulaient dimanche dans cet archipel semi-autonome. Si Bruno n’a pas constaté de visu de fraudes ou d’incidents, la situation était très tendue lundi soir, le principal parti d’opposition contestant déjà les tendances se dégageant des premiers dépouillements. Les résultats définitifs sont attendus mercredi ou jeudi.  «La sorcellerie est officiellement interdite en Tanzanie depuis janvier 2015 pour protéger les albinos victimes de crimes rituels » rapportait Le Monde, mais  les procédés de diabolisation de l’adversaire politique ont toujours cours en Europe. Malheur aux opposants de l’UE bruxelloise qui osent dénoncer non seulement l’ultra libre échangisme mais aussi l’immigration massive, le matérialisme,  le consumérisme triomphant, et  qui  prônent a contrario la défense de nos  valeurs traditionnelles, identitaires, civilisationnelles…

    Comme la majorité de ses confrères, le Huffington Post s’émeut ainsi de ce que les Polonais «ont porté au pouvoir dimanche 25 octobre les conservateurs catholiques eurosceptiques» du parti Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski, lequel a obtenu la majorité absolue aux élections législatives, avec 38% des voix (238 sièges sur 460). Comme de bien entendu, la formule est connue, «ces derniers ont surfé sur une vague de promesses populistes et la peur de l’arrivée massive de réfugiés du Proche-Orient, au risque de créer des tensions dans les relations avec l’UE, Berlin et Moscou.» Les tensions entre les pays de l’Otan et Moscou n’étaient pas jusqu’alors pour déplaire au Huffington Post, mais là il semblerait que, curieusement, cela soit cette fois différent…

    Et cet article de déplorer que «les mises en garde des adversaires (du parti Droit et Justice) qui évoquaient le souvenir de la période 2005-2007, quand il était au pouvoir, marquée par des rapports difficiles avec Bruxelles, l’Allemagne et la Russie, au nom de la défense des intérêts nationaux, ainsi que par des tensions sociales et une décommunisation controversée, n’ont pas produit l’effet escompté. D’autres critiques avaient dit craindre que, proche sur bien des questions de société de l’Eglise catholique, le PiS ne rende encore plus strictes les conditions d’accès à l‘avortement en vigueur, plus difficile la fécondation in vitro et ne renforce la place du catéchisme dans l’éducation.»

    D’un catéchisme l’autre,  Jean-Luc Mélenchon a apporté ces derniers jours  sa pierre à l’entreprise permanente de (re)diabolisation du FN, au détour d’une lettre envoyée à l’éditrice de chez Fayard qui a publié un de ses livres. L’élu d’extrême gauche y dénonce la décision prise par Fayard, qui « avait déjà édité ce livre abject en 1938 » de republier «en 2016 Mein Kampf d’Adolf Hitler. Votre volonté d’une édition critique, avec des commentaires d’historiens ne change rien à mon désaccord. Editer, c’est diffuser. La simple évocation de votre projet a déjà assuré une publicité inégalée à ce livre criminel.»

    « Ce monde sans mémoire voit même un Premier ministre d’Israël nier la responsabilité de l’Allemagne nazie et de son guide dément dans la Shoah !» s’alarme encore le fondateur du Parti de Gauche dans sa lettre ouverte, faisant allusion aux propos polémiques de Benyamin Netanyahou tenus le 20 octobre, devant le 37e Congrès sioniste mondial, à Jérusalem, la veille de sa visite officielle en Allemagne. Dans cette allocution le chef d’Etat israélien a pointé l’influence qu’aurait exercée selon lui le grand mufti de Jérusalem Haj Amin Al-Husseini sur Adolf Hitler, pour l’inciter à «brûler des Juifs» a-t-il expliqué.

    «Ce monde sans mémoire écrit encore Jean-Luc Mélenchon, voit le service public de télévision et combien d’autres promouvoir sans fin les nouveaux visages de l’ethnicisme dans notre pays y propageant le venin de la haine des autres et les germes de la guerre civile (…). Dans toute l’Europe et en France, l’ethnicisme le plus ouvert et barbare s’affiche de nouveau. La leçon du bilan nazi et des incitations criminelles de Mein Kampf s’efface des consciences à l’heure où recommencent des persécutions antisémites et anti-musulmanes.»

    On peut légitimement douter que la réédition, ou non, du programme hitlérien,  change quoi que ce soit à la montée des tensions communautaires, à la menace terroriste lesquelles découlent directement de l’immigration de peuplement. Faut-il rappeler que celle-ci est encouragée par des officines patronales, des multinationales, des gouvernements libéraux, européistes, sociaux-démocrates. Soit  cette hyperclasse que les amis de M. Mélenchon prétendent  combattre mais avec laquelle  ils partagent de fait la même xénomanie, le même humanisme cosmopolite d’origine maçonnique, le même droit-de-l’hommisme internationaliste, la même philosophie antinationale.

    Les Français ne s’y trompent pas; à commencer par les catégories populaires qui accordent peu ou pas de crédit  aux  communistes et aux  socialo-trotskystes du Front de Gauche, mais  apportent a contrario massivement leurs suffrages au Front National.

    Les échecs à répétition de la gauche de la gauche peuvent  expliquer le  dépit hargneux  de M. Mélenchon,  mais ils n’excusent pas  le tweet  qu’il a commis,  annonçant sa lettre aux éditions Fayard :« Non ! Pas  Mein Kampf  quand il y a déjà Le Pen !».

    A juste titre, les amis du Front de Gauche et le site melenchon.fr  se sont offusqués  des assimilations grotesques,  de la reductio ad hitlerum dont leur  candidat à la présidentielle de 2012  a été victime dans la presse bourgeoise. A titre d’exemple,  il est rappelé par eux  le tweet du journaliste de Libération et  spécialiste de l’UE, Jean Quatremer (21 avril 2013) affirmant que «la rhétorique du coup de balai cher à JL. Mélenchon » possédait des « racines solides ». Il donnait alors un lien vers une affiche électorale d’avant-guerre, ornée d’un balai, du mouvement REX de Léon Degrelle, « un journaliste belge collaborationniste et engagé volontaire dans la Wehrmacht puis dans la Waffen-SS, devenu très haut gradé jusqu’à la fin de 1944.»

    Autre cas,  celui de Jacques Julliard, journaliste de Marianne, selon lequel  «l’allégresse que des citoyens manifestent pendant un discours de Mélenchon est la même chose que  les enthousiasmes collectifs organisés, tels qu’on les pratiquait dans l’Allemagne nazie et la Russie soviétique  (Mélenchon peut-il faire perdre Hollande ?, 7 avril 2012). » Ce même M. Julliard écrivait que la veulerie des révolutionnaires de ruisseau  incarnée par Jean-Luc Mélenchon est comparable à  la chienlit des dégénérés fascistes  ( Contre le Hollande bashing, 6 mai 2013)».

    Assimiler Marine aujourd’hui (ou Jean-Marie Le Pen  hier) à l’hitlérisme est une diffamation qui ne semble pas choquer outre mesure  la justice observe pour sa part Bruno Gollnisch.  Mais ce bobard absurde est aussi dégradant pour celui qui le professe.  Il est  l’aveu d’une défaite de la pensée, d’une paralysie de la raison, à laquelle le grand oriental Mélenchon semble pourtant très attaché. Mais cette pulsion totalitaire là, ce vieux fond inquisitorial  de Terreur révolutionnaire, à la source de laquelle s’abreuve une certaine  gauche française, mais aussi une très large fraction des officines, des cénacles, des relais du Nouvel ordre mondial,   l’emportent  à l’évidence ici sur la vérité et l’intelligence.

    http://gollnisch.com/2015/10/27/melenchon-et-lhyperclasse-leur-combat/

  • Les élections polonaises, un avertissement pour l'Europe

    La droite conservatrice et eurosceptique a largement remporté le scrutin législatif dimanche grâce à une campagne qui a fait la part belle au rejet des réfugiés...

    La très catholique Pologne ne semble pas répondre aux injonctions du Pape François en faveur de l’accueil des réfugiés. Ce dimanche, la droite sociale conservatrice a remporté une victoire éclatante lors des élections législatives. Avec 38 % des voix, le parti Droit et Justice (PiS) a raflé 238 sièges de députés sur les 460 que compte l’assemblée polonaise. La victoire des eurosceptiques surprend par son ampleur : avec la majorité absolue, ils peuvent gouverner seuls.

    «Choléra» et «parasites »

    Ces élections sont les premières d’une telle importance en Europe depuis le début de la crise des migrants. Un thème qui a parcouru la campagne… et dont le PiS n’a pas manqué de s’emparer. Ainsi a-t-on entendu Jaroslaw Kaczynski parler sans ciller du « choléra qui sévit sur les îles grecques, de la dysenterie à Vienne et de toutes sortes de parasites (…) qui peuvent être dangereux pour les populations locales ». Le président incontesté du PiS, lancé dans une surenchère avec l’extrême droite polonaise, n’a pas manqué non plus de brandir la menace que représentent la Suède et la France où règne… la charia.

    « Fractures européennes profondes »

    De quoi s’inquiéter pour le Vieux continent ? « Il semble effectivement que la crise de l’arrivée massive de réfugiés qui demandent la protection de l’Europe révèle des fractures profondes entre Européens, explique Christophe Bertossi, directeur du Centre migrations et citonneyetés à l’Ifri (Institut français des relations internationales). L’approche très identitaire de pays comme la Hongrie ou la Pologne semble préfigurer un consensus : les réfugiés ne seraient pas des réfugiés, l’Europe ne serait pas une terre d’asile. »

    Les Polonais, entrés dans l’Union européenne il y a onze ans (en même temps que les Hongrois, les Slovènes ou les Slovaques, tous en première ligne aujourd’hui dans la gestion des migrants) font pourtant partie de ceux qui ont le mieux réussi à rebondir après la crise économique de 2007. Le parti libéral Plateforme civique, dont le leader, Donald Tusk, est, depuis le 1er décembre 2014, président du Conseil européen, n’a recueilli que 23 % des votes, soit 135 sièges. Dépassé sur le terrain de la bataille des valeurs, il a donc perdu presque la moitié de son électorat.

    La future Première ministre est une modérée

    « La campagne en Pologne a montré jusqu’à l’aberration que les principes qui font l’Europe ne pèsent plus lourd », avance Christophe Bertossi. Seule exception notable : la députée PiS Beata Szydlo, probable future Première ministre du pays, s’est montrée beaucoup plus modérée sur ce sujet. C’est sans doute ce qui lui vaut d’être aujourd’hui pressentie pour occuper ce fauteuil où il va falloir qu’elle montre des talents d’équilibriste, entre contentement d’une base réactionnaire et entente avec les instances de l’Union européenne.

    « Il n’y a pas d’autre solution qu’européenne pour faire face à cette crise de l’asile, parce que c’est une crise de trop grande dimension pour que des pays seuls puissent y répondre, prévient Christophe Bertossi. En outre, l’Europe s’est construite depuis l’après-guerre comme une terre d’asile et de protection, à l’époque de la Guerre froide ou des crises des réfugiés d’Asie du Sud-Est ou d’Amérique latine. »

    Victor Point

    source : 20minutes.fr ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuVApAuEpCkEWYgSq.shtml

  • Les tractations PS-LR commencent, l'UMPS n'est pas morte !

    Etrange réponse de François Lamy, porte-parole de Pierre de Saintignon, candidat PS dans le Nord Pas-de-Calais-Picardie :

    Quelle sera votre position si vous êtes troisième au soir du premier tour des régionales ?

    "Il y a plusieurs hypothèses. Si les partis de gauche sont derrière Xavier Bertrand, le retrait est envisagé. Mais ça serait bien que la gauche ne se retire pas complètement, et si Xavier Bertrand accepte un accord, qu'on conserve quelques élus. Mais ça, il faudra en discuter en interne."

    De même que cette phrase d'un dirigeant LR à propos du deuxième tour des régionales et de la volonté de Nicolas Sarkozy qui a tenu à faire savoir qu'il s'était entretenu au téléphone avec Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, de donner des signes à la gauche (voir affaire Morano) :

    "Nous sommes adversaires avec le PS mais nous partageons quand même des valeurs communes républicaines. Il faut le dire"

    Via Fdesouche

    Philippe Carhon

  • Front National: panique à l’UMPS


    Si les partis installés voulaient enrayer la montée du Front National, il aurait fallu, depuis le début, prendre en compte ses revendications politiques, ne pas considérer ses électeurs comme des citoyens de seconde zone et ses dirigeants comme de diaboliques créatures.
    Au lieu de cela, droite et gauche confondues ont cru habile de multiplier les obstacles légaux ou réglementaires pour freiner son ascension. C’est ainsi que l’on a relevé le nombre des parrainages pour postuler à l’élection présidentielle, élevé le seuil des suffrages nécessaires pour concourir au second tour des législatives et des municipales.

    En8469-Une 1998, après que le FN eut atteint plus de 14 % des voix, on abandonna la proportionnelle intégrale aux régionales au profit d’un scrutin mixte, comportant une prime en sièges pour la liste faisant la course en tête. Ainsi, pensait-on à l’UMPS, tout était verrouillé pour empêcher le Front national de conquérir une région.
    Malgré ces manœuvres de retardement, misérablement politiciennes, les idées frontistes n’ont cessé de progresser, dans les têtes, les cœurs et les urnes. Et ce qui était efficace, quoiqu’inique, avec un Front à 15 %, ne l’est plus quand il tutoie les 30 %. Pis : la machine à éliminer la droite nationale se retourne contre ses inventeurs ! Les Républicains et les socialistes s’en aperçoivent en ce moment dans la panique. Le plus embarrassé est le PS, car ses champions locaux devront très souvent se contenter de la troisième place.

    Que faire ? On a parlé de dilemme, il faudrait plutôt user du néologisme « trilemme », car il y a trois réponses possibles et autant d’inconvénients pour le PS. Se retirer purement et simplement devant le candidat LR et être absent de l’assemblée régionale pendant six ans ; fusionner avec Les Républicains et rendre encore plus ostensible la complicité entre socialistes et libéraux ; enfin, se maintenir et être accusé d’avoir permis au FN d’accéder à la présidence d’une région.
    Pour cette dernière option, le grand maître du Grand Orient vient d’intervenir pour la proscrire, au motif que « la République est en danger », c’est pourquoi « en ce qui concerne les élections à venir, le désistement républicain est le minimum à faire ». Le grand maître n’a pu que féliciter Cambadélis et Sarkozy d’avoir anticipé ses consignes en unissant leurs efforts pour empêcher Marine Le Pen de s’exprimer sur France 2, au nom de « la solidarité entre partis républicains », dixit Sarko.

    Mais les sarkozystes ne sont pas plus à l’aise. Notamment en PACA et dans le Nord, où Estrosi et Bertrand sont condamnés au grand écart. Au premier tour, ils doivent droitiser leur discours pour tenter de prendre des voix aux candidates frontistes, tandis qu’au second il leur faut conquérir des électeurs de gauche dont l’appoint leur est nécessaire. Déjà, à la vue des sondages, nos deux sarkozystes n’attaquent plus la gauche qu’à fleurets mouchetés. Que sera-ce entre les deux tours ! Ils n’iront pas jusqu’à lever le poing en chantant l’Internationale, mais leur danse du ventre pour séduire les électeurs socialistes sera un plaisant spectacle.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • En Pologne, l'extrême-gauche c'est le centre...

    Une petite information est passée inaperçue dans nos deux posts (ici et ici) relayant les élections législatives en Pologne et la nette victoire du PiS : la gauche a totalement disparu du parlement.

    "La gauche sera totalement absente du nouveau Parlement, en raison de la concurrence que se sont livrée ses deux formations. La coalition Gauche unifiée, qui obtient 7,55% des voix, n'atteint pas le seuil d'éligibilité (de 8% pour les coalitions), essentiellement en raison du succès inattendu du jeune parti Razem, qui totalise 3,62%."

    Sans-titre
    En jaune avec 22 sièges, c'est le parti Nowoczesna (Moderne) du néo-libéral Ryszard Petru qui est un parti centriste...

    Philippe Carhon

  • Un candidat républicain à la présidentielle veut interdire l'avortement

    Cela se passe aux Etats-Unis bien sûr :

    Proxy"Ben Carson, candidat à l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine de 2016, s'est prononcé dimanche pour une interdiction presque totale de l'avortement (...) M. Carson, 64 ans, a déclaré qu'il était pour lui illogique que les femmes pensent avoir le droit de mettre un terme à la vie de leur bébé avant sa naissance.

    "Je suis une personne raisonnable, et si quelqu'un peut me donner une explication raisonnable du fait que (des femmes) veulent tuer leur bébé, j'écoute", a dit Ben Carson pendant l'émission "Meet the Press" de la chaîne de télévision NBC.

    Le neurochirurgien à la retraite, opposé à l'avortement même dans les cas de viol ou d'inceste, a précisé qu'il autoriserait les mères à interrompre leurs grossesses si leur vie ou leur santé était menacée. Mais ces cas sont "extrêmement rares", a-t-il souligné.

    M. Carson a déclaré souhaiter que la décision "Roe vs Wade" de la Cour Suprême, qui avait légalisé l'avortement aux Etats-Unis en 1973, soit annulée.

    "Pendant la période de l'esclavage, beaucoup de propriétaires d'esclaves pensaient avoir le droit de faire ce qu'ils voulaient à leurs esclaves", a déclaré M. Carson, seul candidat noir de l'actuelle course à la présidence.

    "Que se serait-il passé si les abolitionnistes avaient dit "Je ne crois pas à l'esclavage. Je pense que ce n'est pas bien, mais vous, vous pouvez faire tout ce que vous voulez"? Où en serions-nous?", s'est-il interrogé."

    Philippe Carhon